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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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 ECOLOGIE

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ACARIE




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Déc - 15:38

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Zones à faibles émissions : une préparation à plusieurs vitesses dans le Nord et le Pas-de-Calais





La législation impose à plusieurs agglomérations de la région d’établir d’ici le 31 décembre 2024 une zone à faible émission pour interdire aux véhicules les plus polluants de circuler sur toute ou partie de leur territoire. Mais sur le terrain, tout reste à construire.
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Les ZFE visent à réduire les émissions de polluants automobiles. - PHOTO «LA VOIX»


Par Sébastien Leroy
Publié:30 Décembre 2022 




ZFE, de quoi parle-t-on ?





C’est désormais inscrit dans la loi depuis 2021 : les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants du pays doivent se doter d’une zone à faibles émissions (ZFE) couvrant au moins 50 % de leur population d’ici fin 2024 : objectif réduire la pollution de l’air en ville, notamment le dioxyde d’azote et les particules fines, qui cause plus de [url=https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/air/articles/pollution-atmospherique-quels-sont-les-risques#:~:text=Ce risque a ensuite %C3%A9t%C3%A9,mois d]40 000 décès chaque année selon Santé Publique France[/url] et pour laquelle [url=https://www.conseil-etat.fr/actualites/pollution-de-l-air-le-conseil-d-etat-condamne-l-etat-a-payer-deux-astreintes-de-10-millions-d-euros#:~:text=Apr%C3%A8s avoir ordonn%C3%A9 %C3%A0 l,et de janvier %C3%A0 juillet]l’Etat a été condamné[/url].




Dans la région, cela concerne la métropole européenne de Lille, la communauté urbaine de Dunkerque et les agglomérations de Lens, Douai, Valenciennes et Béthune. Arras, pas obligée, entend en lancer une de manière volontaire. Ailleurs en France, une dizaine d’agglos ont anticipé leur ZFE comme Paris, Toulouse, Lyon, Rouen ou Marseille.




Concrètement, il s’agit d’y restreindre la circulation des camions et voitures les plus anciens, donc les plus polluants : en général, ceux qui possèdent une vignette Crit’Air 4, 5 ou non classés, soit les véhicules diesel antérieurs à 2006. Certaines agglos où les taux de pollution sont plus importants vont même plus loin et intègrent dans leur calendrier ZFE l’exclusion des Crit’Air 3 (diesel antérieurs au 31 décembre 2010 et essence antérieurs au 31 décembre 2005), et même – comme à Lyon à partir de 2026 – , des Crit’Air 2 (tous véhicules antérieurs au 31 décembre 2010). En 2021, selon l’INSEE, 14 % des véhicules en circulation étaient Crit’Air 4, 5 ou non classés, 38 % si on rajoute les Crit’Air 3.




Des modalités à géométrie variable ?

Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu indiquait en octobre dernier : « la mise en œuvre est à la main des collectivités : quelles zones, quels véhicules, quelle amplitude horaire… ».
Pour l’heure, néanmoins, le moins que l’on puisse dire c’est que le sujet ZFE n’est pas tout à fait en haut de la pile des dossiers des agglos de la région. Et pour cause : le sujet est socialement inflammable, 38 % des ménages les plus pauvres roulant dans des véhicules Crit’Air 4 ou 5. Et politiquement explosif : le RN a déposé une proposition de loi visant à la suppression des ZFE qui sera examinée dans quelques jours.


Président de Douaisis Agglo, Christian Poiret admet que « la réflexion n’est pas encore entamée » et indique « manquer d’éléments concrets à ce stade. ». À Lens-Liévin, le président de l’agglo Sylvain Robert avait sommairement indiqué au mois de septembre  : « La phase de diagnostic va débuter ». A contrario, Valenciennes a d’ores et déjà indiqué que si elle lancera bien une ZFE en 2025, elle n’entend pas en restreindre l’accès sur la base des vignettes Crit’air. « On mettra en place la ZFE avec nos propres critères. On veut que cela soit utile, efficace et socialement acceptable  », a ainsi indiqué l’élu en charge du dossier.








Citation :




Citation :
« Il y a encore beaucoup de choses à définir, les périmètres internes précis concernés, les plages horaires, les régimes de dérogation pour certains professionnels, la question des "petits rouleurs" ou du contrôle… »










C’est la métropole européenne de Lille qui semble la plus avancée, avec une première délibération adoptée en avril, qui prévoit la mise en œuvre d’une ZFE sur 100 % de son territoire de 95 communes avec restriction de circulation pérenne pour les véhicules Crit’Air 4, 5 et non classés. « Mais il y a encore beaucoup de choses à définir, les périmètres internes précis concernés, les plages horaires, les régimes de dérogation pour certains professionnels, la question des "petits rouleurs" ou du contrôle… », indique Sébastien Leprêtre, vice-président de la MEL chargé du sujet, qui prévoit « une délibération précise d’ici fin 2023 et une communication massive en 2024 ».




Des aides en vue ?



Pour maîtriser le défi social que représente la mise en œuvre des ZFE et tenter d’éviter les levées de bouclier, le gouvernement a d’ores et déjà annoncé une batterie d’aides : prime à la conversion « renforcée » de 1000 € supplémentaires pour l’achat d’un véhicule plus récent et la mise au rebut d’un véhicule Crit’air 3 ou plus ; bonus écologique jusqu’à 7000 € pour les ménages les plus modestes ; expérimentation dans certaines zones pour deux ans d’un prêt à taux zéro pour l’achat de véhicules propres. « On souhaite que la MEL soit intégrée dans l’expérimentation du prêt à taux zéro ce qui n’est pas encore le cas », insiste Sébastien Leprêtre. Certains rappellent aussi la [url=https://www.bfmtv.com/auto/ce-que-l-on-sait-de-la-voiture-electrique-a-100-euros-par-mois-promise-par-emmanuel-macron_AV-202210170346.html#:~:text=Emmanuel Macron confirme son intention,pour acqu%C3%A9rir une voiture %C3%A9lectrique.]promesse de campagne d’Emmanuel Macron[/url] d’une « location avec option d’achat » de véhicule propre à 100 € par mois.




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Déc - 15:24

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Gérard Mulliez, fondateur d’Auchan : de l’hyperconsommation à la permaculture




Le patriarche de la famille Mulliez nous a reçu au Château de la Fontaine de Croix, là où, à 91 ans, il passe désormais le plus clair de son temps. Une porte ouverte en exclusivité, pour savoir ce que devient le père fondateur du premier acteur familial de l’économie française.



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Gérard Mulliez dans le jardin du parc du Château la Fontaine à Croix, derrière le siège international d’Auchan. - PHOTO THIERRY THOREL

Par Yannick Boucher; photos: Thierry Thorel
Publié:26 Décembre 2022 


La scène se déroule dans le parc du Château de la Fontaine, voisin de son domicile privé. Face à nous, la reconstitution fidèle de la grotte de Lourdes, gardée par une vierge en pied qui lui semble familière. Gérard Mulliez explique. La religion nourrit ses principes d’éducation et parmi eux, selon lui, un certain attachement à la terre.



C’est du reste à ses yeux la grande affaire du moment, cette permaculture qui devrait offrir une alimentation saine et sans traitements phytosanitaires à tous. Nous marchons sur des œufs bio. Comment peut-on sembler aussi exigeant sur une alimentation au naturel dans sa vie personnelle et dans le passé avoir contribué avec Édouard Leclerc et Marcel Fournier (Carrefour) à démocratiser la malbouffe industrielle dès les années 60, forgeant l’image tenace d’une grande distribution prédatrice de l’environnement et de la santé ?



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Il répond, sans doute pour la première fois publiquement, comme un aveu. « Mais o n ne savait pas à l’époque, maintenant on sait ! Personne avant ne se posait la question d’une meilleure alimentation ! Dès les années 50, on a commencé à empoisonner la France avec des produits chimiques dans les sols, pour nourrir les gens. Le coût de la Sécurité sociale augmente parce que les gens mangent mal, c’est scandaleux. »


Citation :






Citation :
« Personne avant ne se posait la question d’une meilleure alimentation ! Dès les années 50, on a commencé à empoisonner la France avec des produits chimiques dans les sols, pour nourrir les gens. »







Et c’est le nouveau mantra de celui qui attache une importance cardinale à sa santé (il assure pouvoir vivre jusqu’à 120 ans et il aborde souvent, chaque jour, le sujet du corps énergétique et de la lutte contre les ondes électromagnétiques). La Fontaine finance des tests à Lyon pour montrer qu’il est possible de cultiver des légumes en permaculture à proximité des centres commerciaux, plusieurs hectares produisant déjà dans la ferme voisine du Recueil à Villeneuve-d’Ascq, derrière Croix, lieu de visites récurrentes pour le patriarche.



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Consultez l’actualité en vidéo



Productions locales, circuits courts, cultures bio urbaines, les cadres sont posés, en tout cas les projets. « Ça vient de loin, à dix ans je vendais à ma mère les œufs du poulailler et les légumes d’un petit carré de potager à moi dans le jardin de ma grand-mère pour gagner mon premier argent de poche... », raconte-t-il en nous ramenant en auto à Croix.

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La terre, la permaculture... « Mon objectif tous les jours c’est que les gens qui viennent me voir repartent avec plus d’énergie qu’avant, même si je sais qu’ils viennent parfois uniquement pour que mon nom augmente leur capacité d’influence », ajoute-t-il.


Citation :

Citation :
« Mon refus de nous allier avec Carrefour, c’est mon dernier combat. Au-delà, je ne me préoccupe plus des affaires des entreprises. »



Influence  ? La question se pose de sa capacité à lui de pouvoir encore intervenir dans les affaires de l’empire Auchan. Un silence, il touille son café. « Mon refus de nous allier avec Carrefour, c’est mon dernier combat. Au-delà, je ne me préoccupe plus des affaires des entreprises ».


« Sa voix porte encore énormément »



S’il participe aux réunions de l’Association familiale Mulliez (AFM), « aussi pour voir les anciens », ses rares interventions publiques sont justifiées, d’après lui, par l’exigence du respect de l’esprit de famille. « Sa voix porte encore énormément », glisse son entourage. « Qui peut m’empêcher de parler ? Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis », affirme-t-il en direction des 800 associés aux affaires familiales. « Ils n’étaient que 10 au moment de mon père, 30 à ma génération ». La galaxie Mulliez est en expansion, sans jamais avoir été aussi riche.


Ainsi aujourd’hui reste « Fontaine », une action philanthropique avec un fonds de dotation pour des projets associatifs et une action plus commerciale avec Fontaine Développement, dont des formations pour les jeunes cadres, notamment les futurs dirigeants d’équipes au sein des nombreuses entreprises de la famille.


La vie sans Auchan ressemble à cela, désormais, depuis 16 ans qu’il n’est plus le président du groupe. « Je ne mets jamais de réveil, je me rase et je vais chercher La Voix du Nord dans ma boîte aux lettres, à 500 mètres au bout de ma rue. Je déjeune en lisant mon journal et je vais nager une demi-heure ou une heure dans ma piscine, même quand je suis en retard. Ensuite, je suis en rendez-vous, de midi et demi à cinq heures du soir, souvent au Château. » Il ne sort pas le soir, ou c’est l’exception, marche deux heures le samedi et deux heures le dimanche. En pensant à ses légumes souligne-t-il, histoire de méditer sur le chemin parcouru.



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Gérard Mulliez, une vie de commerce



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Sa famille dit G2M pour Gérard Mulliez-Mathias : né le 13 mai 1931 à Roubaix, marié en 1955 à Bernadette Mathias, père d’Arnaud (qui fut président d’Auchan France), Pascaline et Amaury. G2M est le fils de Gérard Mulliez-Cavrois, le grand patron de Phildar, toujours à Roubaix.

En 1961, encore à Roubaix, il ouvre son premier point de vente en libre-service : l’histoire d’Auchan est en marche. Gérard Mulliez s’impose vite comme l’un des pères fondateurs de la grande distribution française. Il inventera les centres commerciaux en permettant à Decathlon, Saint-Maclou, Kiabi, Boulanger, Leroy-Merlin ou Norauto de grandir, toutes enseignes également contrôlées par la puissante Association familiale Mulliez (AFM), près de 15 % des dépenses d’alimentation, d’habillage ou d’équipement en bricolage des Français.

Sans diplôme (« je n’ai que mon permis de conduire »), il fut contremaître d’un atelier de teinture textile aux Filatures Saint-Liévin (1954 à Wattrelos), directeur des machines de fil à tricoter chez Phildar (1956) puis directeur des ventes de bas, laines et chaussettes.

Gérard Mulliez quitte la présidence d’Auchan en 2006 après 45 ans de règne. Il crée l’Institut Fontaine au château situé à Croix dans l’immense parc derrière le siège mondial d’Auchan, en voisinage avec sa propre maison. Objectif à lui-même assigné  : « Former les jeunes générations à un management plus humain ». Y. B.



La voix de... Yannick Boucher


Demi-dieu au sein de la galaxie Mulliez, diable incarné pour les petits commerçants et ceux qui s’opposent au rouleau compresseur des grandes surfaces, Gérard Mulliez fut l’un des grands patrons les plus secrets de l’Hexagone. À son égard, personne n’est indifférent. Celui qui fut pendant 40 ans le chef d’entreprise le plus puissant et le plus influent du Nord-Pas-de-Calais fait encore l’objet des commentaires les plus opposés, entre respect pour la création de richesses, voire sa fortune accumulée, et irritation pour les privilèges acquis dans l’une des familles les plus riches du pays, considérée hors sol, étanche à la « vraie vie » sociale. C’était tout le sel de notre rencontre avec celui qui marqua son époque, révolue, celle des grands patrons nordistes tout puissants dont il reste, en dépit des années, l’incontestable chef de file.




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Déc - 17:30

On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c'est la solution d'avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.

À cette fin, la France s'est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement. Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l'électrique. Soit !

Mais qu'est-ce que cela signifie ?

D'abord, l'installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l'heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.

Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation ...
Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie. Et là, il faut s'attarder un instant.

À l'heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.

Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.

Or le nickel est plutôt rare sur notre terre.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l'état pur. Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion. Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.

Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l'on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu'importe la biodiversité pour les KMERS VERTS qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n'a pas de prix pour eux.

Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.

Extraction du lithium en Bolivie.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour l'extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l'eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d'eau.

Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu'on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales
pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur.
Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.

Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule. On fait donc des carrosseries en aluminium dont l'extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l'alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l'on déverse aussi dans la mer
au mépris des questions d'environnement, comme à GARDANNE dans les Bouches-du-Rhône.
Voilà ce qu'est le développement « durable » selon nos écologistes.

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Nov - 8:45

LA TAXE CARBONE AUX FRONTIÈRES : UNE ERREUR PROTECTIONNISTE


écrit par Élodie Messéant 21 novembre 2022

ECOLOGIE  - Page 2 Pexels-photo-9092828
Nul doute que la guerre en Ukraine met à l’épreuve l’ambition des membres de la COP27 pour réduire leur impact carbone. En particulier celle de l’Union européenne (UE), qui dépend fortement des énergies fossiles. C’est ainsi que le projet de taxe carbone aux frontières a émergé au sein de la Commission européenne l’année dernière. Voté par le Parlement européen en juin, le texte est entré en phase de négociation.
Ce dispositif s’accompagne d’une suppression, en 2032, de la gratuité des quotas carbone pour de nombreux industriels européens – quotas considérés par certains comme des « droits à polluer ». En pratique, la taxe carbone aux frontières s’applique aux importations de l’Union européenne dans cinq secteurs d’activité : électricité, ciment, engrais, acier et aluminium.
L’objectif est double. Tout d’abord, réduire l’importation de produits carbonés – ce que l’UE dénonce comme une « fuite carbone » – et ainsi, respecter l’Accord de Paris pour 2030. Ensuite, lutter contre les délocalisations des industriels européens vers des pays où les coûts de production sont plus faibles, et la réglementation plus souple en termes d’émissions de gaz à effet de serre.

La bureaucratie européenne assomme l’industrie…

Rappelons que les industries européennes sont déjà soumises au système européen d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet serre (SEQE), instauré en 2005. Contrairement à la taxe qui consiste à imposer un prix au carbone, le « marché du carbone » fixe une limite d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser – avec des amendes de 100 euros par tonne de CO2 excédentaire. En 2020, ce commerce juteux aurait rapporté près de 19,6 milliards d’euros de bénéfices à l’UE.

Face à la menace bureaucratique de la taxe carbone aux frontières, des entreprises envisagent déjà de relocaliser leur production. En effet, les importateurs de marchandises devront acheter des certificats, dont le prix serait indexé sur celui du CO2 dans le marché du carbone. Les pays exportateurs, quant à eux, devront transmettre les données sur leurs émissions aux importateurs. Autrement, une procédure spécifique sera nécessaire pour appliquer les valeurs par défaut au secteur concerné… Difficile de ne pas craindre qu’un monstre bureaucratique, complexe et imprévisible, soit en train de s’installer.

… et détériore le pouvoir d’achat au nom de l’écologie

Certes, la taxe carbone aux frontières aura peut-être pour effet d’augmenter les profits de quelques industries européennes, puisque leurs concurrents étrangers paieront désormais une taxe semblable à la leur. Mais en majorant le coût des produits importés (biens de consommation, automobiles, machines), elle ne profitera nullement aux consommateurs. Une telle taxe risque plutôt de renforcer la spirale inflationniste, et d’impacter négativement le pouvoir d’achat des Européens. Comme toujours, ce n’est pas tant la concurrence étrangère, mais les consommateurs finaux qui payent le prix du protectionnisme.
Au-delà du protectionnisme, l’UE ne cesse de ruiner les citoyens européens au nom de l’écologie. Nous pouvons citer la fin de vente des véhicules thermiques neufs dès 2035, l’European Green Deal et son obligation de consacrer au moins un quart des terres au bio, ou encore le plan Repower EU qui prévoit une consommation d’énergie réduite de 13 % d’ici 2030. Certaines de ces politiques ont été expérimentées dans des pays comme le Sri-Lanka ou les Pays-Bas, avec des conséquences désastreuses pour les populations.

Une politique nocive pour la compétitivité de l’UE

Alors que son objectif était de devenir « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » en 2000, l’UE s’éloigne de son projet européen originel – à savoir lever les barrières qui s’opposent à l’exercice de nos libertés et à la prospérité. Malheureusement, les avertissements de Margaret Thatcher, ancienne Première ministre britannique, ou de Vàclav Klaus, ancien président tchèque, se sont avérés prophétiques. L’UE est désormais semblable à un supra-État avec sa bureaucratie, ses lois et ses règlements… au détriment de l’innovation et de la concurrence. 
Aujourd’hui, nous en payons le prix. Si les entreprises affichant les plus fortes capitalisations sont en très grande majorité américaines, ce n’est pas le fruit du hasard. Lorsque l’on regarde de plus près, la tendance est plutôt inquiétante : la part d’entreprises européennes se réduit au profit des entreprises américaines et asiatiques. C’est ainsi que les GAFAM sont devenus les cibles préférées des bureaucrates européens, avides de taxes et de contraintes réglementaires.
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Au début du XXIe siècle, 41 des 100 plus grandes entreprises étaient européennes. Aujourd’hui, elles ne sont plus que 15.
En définitive, la taxe carbone aux frontières s’inscrit dans la continuité des politiques écologistes qui détériorent le pouvoir d’achat des consommateurs – déjà sujets à des taux d’inflation inédits au sein de l’UE – et assomme l’industrie européenne de nouvelles normes. Ni le protectionnisme, ni la planification écologique ne protègent la planète. Seule une accélération de la recherche et des innovations dans le domaine énergétique y parviendra. 



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ÉLODIE MESSÉANT
Juriste de formation, Élodie Messéant a travaillé dans le secteur des cryptomonnaies. Chargée d'études à l'IREF, elle collabore également avec le média Young Voices Europe. Ses sujets de prédilection sont les politiques publiques, la fiscalité et l'énergie.
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21 novembre 2022 - 9:15
Bonjour, indépendamment du bien-fondé ou non d’une taxe Carbone ou d’une taxe quelconque, tout d’abord les taxes sont rarement la solution. D’autre part, le Carbone colle décidemment à la peau des politiciens Européens et Français. Qu’est-ce que cela doit rapporter…
Dans l’yhopthèse ou il serait nécessaire d’inventer encore une nouvelle taxe, pourquoi la nommer taxe Carbone ? Le Carbone ne doit en aucun cas interférer dans l’économie. On se fiche royalement du Carbone, du moment qu’on n’en manque surtout pas.
Ces verts sont insupportables, UVD. Leyen ferait bien de faire comme N. Pelosi, de dégager le plancher, ce sont des parasites qui soutiennent l’escroquerie carbo-climatique en bande organisée et nuisent à la réindustrialisation de la France en déclin :
https://climatetverite.net/2022/11/21/la-pulsion-totalitaire-des-verts/ Merci.



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Nov - 8:22

Faut-il ruiner l’économie française pour sauver la planète ?


Claude Sicard

Le souci de sauvegarder notre planète est tout à fait légitime mais son sort est-il vraiment entre les mains des Français ?



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By: Martin Fisch - CC BY 2

Publié le 16 novembre 2022






 
Une étude récente du bureau des statistiques des Nations-Unies portant sur la période 1980-2017 a montré que le PIB par tête des Français n’a été multiplié que par 3,03 dans cet espace de temps, alors qu’aux États-Unis le multiplicateur a été de 4,8, et que le coefficient de l’État hébreu a été de 6,6.
C’est ce que montre le tableau ci-dessous :
PIB/tête en dollars courants (ONU : Statistics Division)


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L’économie française réalise depuis une quarantaine d’années des performances très médiocres, bien inférieures à celles des autres pays européens. Comme je l’ai énoncé dans d’autres articles, ces performances exécrables ont pour cause la grave désindustrialisation du pays devenu le plus désindustrialisé de tous les pays européens, la Grèce exceptée. Depuis des années tous les clignotants sont au rouge et le pays est contraint de s’endetter chaque année un peu plus.
Nos gouvernants viennent seulement de comprendre d’où provient le mal et Emmanuel Macron a donc lancé en 2021 son plan « France 2030 » afin de réindustrialiser le pays. C’est une urgence mais un nombre considérable d’obstacles sont à surmonter et ils sont essentiellement d’ordre sociologique.
Le principal frein vient des écologistes. Le pouvoir politique est paralysé par eux, incapable de surmonter les obstacles qu’ils ne cessent de poser dans tous les domaines.
Les écologistes vont-ils empêcher l’économie française de se redresser ?
 


L’exemple de la société Bridor en Bretagne



La société Bridor, du groupe Le Duff, avait le projet depuis 2017 d’une nouvelle usine à Liffré en Bretagne pour y produire du pain et des viennoiseries surgelés.
Selon le journal local, elle vient d’y renoncer en raison d’une forte opposition locale et des élus écologistes.
Le PDG de l’entreprise a annoncé que « au vu des recours engagés devant la justice rien ne sera possible avant 2025. »
Ce boulanger industriel qui produit 4 milliards de croissants, brioches et pains vendus dans une centaine de pays va installer son usine ailleurs pour répondre à la demande, probablement au Portugal. Il nous dit : « En Allemagne, j’ai installé une usine à Düsseldorf et cela a demandé 2 ans. »
 


Les Français trop soucieux de l’avenir de la planète ?



Le souci de sauvegarder notre planète est tout à fait légitime, mais son sort est-il vraiment entre les mains des Français ? Tout se passe comme s’il en était ainsi.
Nous allons voir que la France pourrait quelque peu lever le pied sur ses préoccupations écologiques au moment où le problème du redressement de l’économie est une priorité majeure pour assurer l’avenir du pays. Un peu moins de rigueur dans les mesures à prendre pour défendre la nature ne changerait en rien le sort de notre planète.
La pollution de l’atmosphère
Selon les travaux du GIEC, l’activité humaine provoque une augmentation des gaz à effet de serre (GES) provoquant un réchauffement du climat. Parmi les GES, le dioxyde de carbone, le CO2, est l’élément principal car il intervient pour 65 % dans le phénomène de réchauffement. Les États se sont engagés en décembre 2015, à la COP 21 de Paris, à limiter leurs émissions de GES avec pour objectif un accroissement de la température d’un peu moins de 2 degrés Celsius par rapport au niveau préindustriel.
Selon les statistiques de la Banque mondiale, en 2019 les émissions de CO2 se ventilaient comme suit, selon les pays :


  • Chine…………………..  30,3 %

  • Etats-Unis……………  13,4 %

  • Europe…………………  11,4 %
    dont France………….    0,8  %

  • Asie (hors  Chine)…. 18,3 %

  • Autres………………….. 26 ,6 %




 
La part de la France est tout à fait minime : moins de 1 % du problème mondial.
Émission en tonne de CO2 par habitant :


  • États-Unis………… 15,5

  • Corée du Sud…….. 12,6

  • Russie………………. 12,4

  • Japon………………..  9,1

  • Pologne……………..  8,8

  • Allemagne………….  8,5

  • Chine…………………  8,3

  • Espagne……………..  5,5

  • Italie………………….. 5,5

  • France……………….. 4,8




 
Manifestement, la France est hors de cause pour les efforts à faire pour sauver la planète. En examinant les évolutions, on note que l’accroissement des GES a été de 68 % dans le monde depuis 1990, les principaux responsables étant :
Accroissements des GES en 1990


  • Chine……………. +380 %

  • Inde……………… +330 %

  • Etats-Unis…….. + 0,8 %

  • France…………..  – 17,3 %




 
Ces chiffres montrent que les efforts faits par la France n’ont aucun effet au plan global si les deux principaux pollueurs continuent à ne pas réduire leurs émissions.
Les sources de CO2

La principale source d’émission de CO2 est la combustion des énergies fossiles : en 2019,  le charbon intervenait pour 27 %, le pétrole pour 31 % et le gaz naturel pour 23 %.
En France, selon Youmatter qui cite le Haut Conseil pour le Climat, la répartition est la suivante :
France : sources de CO2



  • Transports…………………… 29  %

  • Résidentiel et tertiaire…… 20 %

  • Agriculture, élevage………. 19 %

  • Industrie……………………… 18 %

  • Transformation énergie…. 11%
    dont prod.électricité  5 %

  • Déchets………………………… 3 %




 
En France, l’industrie intervient donc modestement dans les émissions de CO2.
Les écologistes sont pourtant là et les pollueurs sont donc taxés : la taxe carbone est passée de 14,5 euros/t en 2015 à 56 euros en 2020 ; elle sera de 100 euros en 2030.
La France veut atteindre la neutralité carbone en 2050.
Emmanuel Macron a réuni le 8 novembre dernier, dans la salle des fêtes de l’Élysée, les patrons des principaux sites industriels français pour leur demander de diviser par deux leurs émissions de CO2 d’ici 10 années. Il leur a indiqué qu’il portera à 10 milliards d’euros l’aide dédiée à cet objectif dans le cadre du plan France 2030.
Pourquoi autant de précipitation si le secteur industriel ne représente que 18 % de nos émissions de CO2 ?
Rexecode a calculé que d’ici à 2030 les entreprises, ménages et administrations allaient devoir investir de 58 à 80 milliards d’euros par an. Les entreprises vont devoir augmenter de 10 % leurs investissements annuels.
Une décision a été prise au niveau européen pour interdire la fabrication de véhicules à moteur thermiques à partir de 2035. C’est une révolution complète pour un des principaux secteurs d’activité de l’industrie française qui va être fragilisée car dans le même temps les Chinois sont en passe de devenir le leader mondial du véhicule électrique avec des prix ultracompétitifs.
 


Les phobies écologistes qui affaiblissent notre économie



L’énergie nucléaire
Le combat des écologistes contre le nucléaire est bien connu et c’est ainsi qu’en Allemagne Angela Merkel, sous leur pression, a fermé toutes les centrales nucléaires du pays pour passer au gaz russe.
Les écologistes considèrent que les centrales nucléaires constituent un danger pour la population,  réchauffent les eaux des rivières et les déchets produits restent radioactifs des milliers d’années. Selon eux, on ne peut léguer aux générations futures des déchets radioactifs pour 100 000 ans. Emmanuel Macron avait nommé Nicolas Hulot ministre de la Transition écologique lors de son premier mandat. Le numéro trois de son premier gouvernement a fait fermer la centrale de Fessenheim.
Il a finalement démissionné et le président est revenu peu à peu sur sa position antinucléaire ayant été instruit par son entourage. Le 10 février dernier à Belfort, il annoncé le lancement de la fabrication de six réacteurs EPR2 : « Il nous faut reprendre le fil de la grande aventure du nucléaire civil en France : il y a rupture du temps passé ».


Les désherbants



Les écologistes ont privé nos agriculteurs du glyphosate et de plusieurs néonicotinoïdes, réduisant ainsi beaucoup les rendements et affaiblissant notre agriculture.


Les plantes OGM


Autre décision affaiblissant notre agriculture : la culture d’OGM est interdite en France depuis 2018 mais la commercialisation d’une centaine d’entre eux est autorisée sur le territoire : maïs, colza, soja… La culture du maïs OGM MON 810 autorisée dans plusieurs pays de l’UE est curieusement interdite en France. Là aussi, c’est un rude coup porté à la compétitivité de l’agriculture française.


Les fermes laitières du plateau de Millevaches


Aux États-Unis, les fermes laitières de mille vaches sont la norme et certaines sont bien plus grosses encore. Ce mouvement a été suivi en Allemagne où, aujourd’hui, ces mégafermes laitières sont devenues courantes.
En France, dans la Somme, près d’Abbeville, un entrepreneur s’est lancé dans l’aventure en 2011 : aussitôt des barrages ont été érigés de toutes parts. Le permis de construire délivré pour des bâtiments abritant 1000 têtes a bien été délivré. Puis, vu les mouvements d’opposition, il a été ramené à 500 vaches.
Des mouvements écologiques ont mis en cause le confort des animaux, d’autres se sont élevés contre l’agro-business. Finalement découragé, le promoteur du projet a fini par l’abandonner fin décembre 2020. L’Allemagne produit ainsi davantage de lait, moins cher qu’en France, qui en importe de plus en plus.
Nicolas Hulot alors ministre a participé à ce mouvement.


Les lacs collinaires


Les agriculteurs veulent constituer des réserves d’eau pour l’irrigation en créant des lacs collinaires, ce que l’on nomme des bassines. Les écologistes sont opposés à cette pratique. Encore tout récemment, il y a eu de graves manifestations d’opposants dans les Deux-Sèvres au cours desquelles 61 gendarmes ont été blessés. Les écologistes dénoncent « l’impact écologique de ces mégastructures », car ils sont hostiles à une agriculture intensive. Et élément aggravant pour les agriculteurs : il s’agit d’irriguer des cultures de maïs destinées à l’alimentation animale.


Les aéroports


Les écologistes sont opposés à la création d’aéroports, leur reprochant de soustraire des terres à l’agriculture. Ils dénoncent également la pollution provoquée par le transport aérien. Chacun connaît les luttes des écologistes contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes, un projet initié en 1963 et finalement abandonné par le gouvernement d’Édouard Philippe. À l’annonce du retrait du projet, ils ont triomphé, proclamant « une victoire pour la planète » et la sauvegarde du triton crêté, une espèce amphibienne rare.
 


L’importance des écologistes en France



Les écologistes mènent une lutte contre toutes les solutions offertes par les technologies modernes pour progresser. Beaucoup d’entre eux sont d’ailleurs favorables à un changement complet de modèle de développement : ce sont des adeptes de la décroissance. Ils voudraient une nature vierge des excès des Hommes.
Plusieurs ouvrages récents combattent leurs thèses : Les écologistes contre la modernité de Ferghane Azihari ou le livre du journaliste Pascal Perri intitulé Le péril vert.
Yannick Jadot, le candidat des Verts, a fait le score très médiocre de 4,63 % à la dernière élection présidentielle. Son parti s’est ensuite allié à celui de Jean-Luc Mélenchon pour donner naissance à la NUPES qui a obtenu 131 députés aux dernières législatives. Le parti des écologistes, qui en est une des composantes, en a obtenu 23 seulement. On constate ainsi qu’à l’Assemblée nationale le parti des Verts représente 4 % des voix.
Cependant, malgré ces scores modestes, ce mouvement écologique semble en voie de tout emporter sur son passage. Il a participé à la destruction de notre industrie nucléaire, il affaiblit gravement notre agriculture intensive et il est en passe de porter un coup très sévère à notre secteur automobile. Au moment où le redressement de l’économie française exige que soit reconstitué au plus vite le secteur industriel, on doit craindre que ces mouvements de défense de la nature n’entravent très fortement le redressement du pays.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, présentant en mai dernier les résultats d’une étude sur la transition écologique, a affirmé :
« C’est un sujet trop sérieux pour le laisser aux mains des écologistes ».




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Nov - 17:52




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Nov - 10:17

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À pied ou à vélo, une soixantaine   de personnes ont défilé pour le climat 




PAR RUBEN MULLERbethune@lavoixdunord.fr

ECOLOGIE  - Page 2 Captu837

À pied, à vélo ou à trottinette, une soixantaine de personnes ont défilé pour les mobilités alternatives, ce samedi après-midi, à Béthune.

Hier, à l’appel du Collectif climat Béthune - Bruay - Beuvry, une soixantaine   de personnes ont défilé de la gare de Béthune à la gare d’eau en passant   par la Grand-Place, dans le cadre de la COP 27.  


BÉTHUNE.
Ce samedi après-midi, à l’appel du Collectif climat Béthune - Bruay - Beuvry, une soixantaine de militants ont défilé dans les rues de Béthune contre le dérèglement climatique. À pied, à vélo ou à trottinette, ils multiplient sourires, coups de sonnette et slogans bon enfant – « Bouge tes guiboles, y’a plus de pétrole », « La planète, tu la veux bleue ou bien cuite ? », « Viva la vélorución »… – entre la gare, la Grand-Place et la gare d’eau. Alors que la COP 27 se déroule en Égypte, « on a voulu marquer le coup en organisant des manifestations un peu partout pour éveiller les consciences, explique Alix de la Bourdonnaye, d’Haillicourt. Aujourd’hui, le but n’était pas de bloquer la circulation mais de montrer, de manière conviviale, qu’on peut se déplacer autrement qu’en voiture. Avec 4 % de cyclistes contre 36 % aux Pays-Bas, la France est à la traîne ».


ÉCOLOGIE, ÉCONOMIES ET PLAISIR


Le collectif milite pour la création de pistes cyclables – « Les gens ont peur de rouler à vélo en ville ou sur les départementales » –, le développement des transports en commun, la possibilité d’emmener son vélo dans le bus… et met en avant les « économies énormes » permises par les mobilités alternatives. Il souhaite aussi faire connaître les aides aux déplacements doux, comme le forfait mobilité durable pour les salariés qui pratiquent le vélo ou le covoiturage pour gagner leur lieu de travail. « Ce n’est pas d’hier que je milite pour le vélo, mais je ne m’y suis vraiment mise que cette année en voyant le prix du carburant s’envoler, reconnaît Alix. Je fais 12 kilomètres par jour à vélo pour aller travailler à Hersin et c’est génial : on fait du sport, on rencontre des gens… Et en ville, on va plus vite à vélo qu’en voiture ! » De quoi faire rêver Laureen Renouard, porte-parole du collectif : la Béthunoise, qui travaille à Laventie – près de 35 kilomètres aller et retour –, aimerait se passer de voiture, mais « il n’y a pas de transports en commun et je n’ai pas les moyens d’acheter deux vélos électriques pour moi et ma fille, soupire-t-elle. En revanche, une fois rentrées, la voiture ne bouge plus ».

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Nov - 7:48

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 9:11

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Encore « trente ans, voire plus » d’eau du robinet polluée des suites de la Grande Guerre  




PAR ÉDOUARD LANTENOISdouai@lavoixdunord.fr

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Les ions perchlorate sont des résidus de la transformation des munitions de la Première Guerre mondiale enfouies dans les sols. Ils sont impropres à la consommation à un certain niveau de concentration. Photo illustration PASCAL BONNIERE

Depuis 2012, l’eau du robinet dans l’Artois-Douaisis est regardée de près par l’agence régionale de santé   en raison de concentrations problématiques en ion perchlorate. Un problème dont l’origine remonterait à la Première Guerre mondiale et qui serait toujours d’actualité.  



ARTOIS-DOUAISIS.
Il y a des héritages dont on se serait bien passé et la pollution issue de la Première Guerre mondiale en fait certainement partie. Depuis 2012, des analyses de l’agence régionale de santé (ARS) de nos eaux de robinet ont fait ressortir une concentration trop importante en perchlorate pouvant nuire à la santé.
Il y a des résidus de munitions de la Première Guerre mondiale présents dans les sols et qui polluent encore notre eau. 
« C’est un cadeau de la Première Guerre mondiale », explique Dominique Poissonnier, prévisionniste chez Météo France et ambassadeur développement durable lors de l’Académie de l’eau, un événement de sensibilisation autour de cette ressource, qui s’est tenue à Douai mercredi 12 octobre. « Les ions perchlorate sont des résidus de la transformation des munitions, ils sont impropres à la consommation à un certain niveau de concentration », ajoute le météorologue.
PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
Deux arrêtés préfectoraux ont été pris dans la région pour restreindre la consommation d’eau. À dose élevée et prolongée, les perchlorates peuvent devenir des perturbateurs endocriniens et agir sur le fonctionnement de la thyroïde. Les recommandations de l’ANSES sont claires : au-delà de 4 µg/l de perchlorate, les nourrissons de moins de 6 mois ne doivent pas consommer l’eau.
Mais qu’en est-il à présent ? Selon le président de l’Agence de l’eau Artois-Picardie, André Flajolet, « il y a des résidus de munitions de la Première Guerre mondiale présents dans les sols et qui polluent encore notre eau. Elles sont assez faibles en ce moment », poursuit l’ancien président de la communauté de communes Artois-Lys jusqu’en 2008. Difficile de vérifier et de comparer avec d’autres bassins puisque les perchlorates ne sont pas recherchés en routine par les agences régionales de santé (ARS) dans le cadre du contrôle sanitaire.
« Sur un captage, une des solutions est de faire une unité de traitement de l’eau, commente le président de l’Agence de l’eau Artois-Picardie avant d’ajouter : C’est vrai que cela est coûteux, mais la première chose serait de ne pas polluer. »
Par exemple, la station d’épuration intercommunale de Lallaing, implantée à Flines-lez-Râches depuis septembre 2021, a coûté 8,8 millions d’euros. En 2017, l’agglo a investi deux millions d’euros dans l’achat d’un champ captant à Férin pour diluer l’eau polluée. Et le problème va perdurer : « toutes ces substances resteront vingt ou trente ans dans les sols si ce n’est davantage », précise André Flajolet.
Ceci dit, le territoire de l’Artois-Douaisis n’est pas le seul à être confronté à ce problème : la Métropole Européenne de Lille (MEL) a aussi interdit aux nourrissons de consommer son eau dans 74 des 90 communes que compte la métropole en septembre 2019.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Oct - 9:03

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Des véhicules électriques de chez Stellantis Hordain passent à l’hydrogène en Allemagne

Ce lundi, au salon de l’auto, Emmanuel Macron a cité le nom du site Stellantis d’Hordain pour la fabrication de véhicules à hydrogène. Depuis quelques mois, le Peugeot Expert, le Citroën Jumpy et l’Opel Vivaro électriques sortent d’Hordain pour une usine allemande où ils sont transformés.


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Trois utilitaires Peugeot, Citroën et Opel sont au catalogue de Stellantis en version hydrogène. 
REPRO LA VOIX

Par Véronique Bertin
Publié: 17 Octobre 2022 

Depuis quelques années, le site Stellantis d’Hordain s’est adapté pour répondre à la fois au marché et au cap fixé par son président, Carlos Tavarès. Depuis novembre 2020, les 2 454 salariés assemblent des véhicules utilitaires et de transport de personnes thermiques mais aussi électriques.

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Depuis 2020, le site Stellantis d’Hordain assemble des véhicules utilitaires et de transport de personne électriques. PHOTO PIERRE ROUANET - VDNPQR



L’électrique est vite monté en puissance passant de 10 % au lancement du véhicule à 43 % actuellement. Depuis 2020, le site accueille un atelier spécifique pour assembler les packs batteries (de deux puissances) qui équipent les véhicules. Et depuis cette rentrée, le site s’est aussi doté d’un atelier de fabrication des bacs acier inférieur et supérieur qui renferment les batteries. Un investissement de onze millions d’euros pour être en capacité demain d’assembler 100 % de véhicules électriques.


Tester l’appétence des clients pour l’hydrogène



Ce lundi, lors du salon de l’automobile, de retour après deux ans d’absence, Carlos Tavarès est revenu sur sa volonté d’électrification des véhicules et annoncé la production de douze nouveaux véhicules électriquesLe président Macron, en visite sur le stand, a évoqué lui, lors d’un micro tendu par les journalistes, la production de véhicules à hydrogène à Hordain. Le Peugeot Expert, le Citroën Jumpy et l’Opel Vivaro sont au catalogue des trois marques en version hydrogène mais pour l’instant, très peu de modèles sont assemblés et pas en France.

En fait, c’est le site de Russelsheim, en Allemagne, qui réceptionne des véhicules électriques assemblés à Hordain pour les transformer et les passer à l’hydrogène dans un atelier prototype. La quantité de véhicules électriques passés à l’hydrogène est pour l’heure « marginale », selon la direction. Quelques dizaines de véhicules seulement ont pris la route de l’Allemagne. Cette petite production sur deux sites « permet de tester l’appétence des clients pour l’hydrogène ».


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Oct - 9:21

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Youpi ! Après la voiture, la transition écologique revient taper l’immobilier !


Grâce aux efforts d’idéologues citadins, des familles modestes vont devoir lutter comme jamais auparavant pour simplement se loger



Publié le 16 octobre 2022

+


par h16
Il y a quelques semaines, je notais, consterné, que la transition écologique devenait doucement mais sûrement l’excuse facile et pratique pour tabasser juridiquement et fiscalement les automobilistes : moyennant une stigmatisation des voitures âgées ne répondant pas à des normes de plus en plus drastiques et déconnectées de la réalité, on allait enfin pouvoir interdire aux pauvres de se déplacer de façon autonome et ne laisser ce privilège qu’aux classes supérieures (celles qui votent comme il faut). L’aventure ne pouvait bien évidemment pas s’arrêter là : la transition écologique entend s’appliquer à tous, partout, tout le temps, et donc bien évidemment jusque dans vos foyers.
ECOLOGIE  - Page 2 Ecolo-je-garde-ma-vieille-auto-restaurezCe n’est pas la première loi sur la propriété immobilière permettant à quelques douzaines de députés de définir ce qui est autorisé ou non dans votre foyer, mais c’est probablement la première fois qu’une loi suffira à précipiter directement dans le ravin tout le domaine de l’immobilier et de la construction en France.


Mise en place lors de la farce consternante de la Convention citoyenne pour le climat, en octobre 2019, la loi Climat et Résilience a été définitivement promulguée et publiée au Journal officiel le 24 août dernier. Elle entend pousser l’écologisme un peu partout dans le secteur de l’immobilier en France : au vu du succès retentissant des bonnes idées écologiques en matière alimentaire, de déplacements ou d’énergie, il aurait été dommage que les secteurs de la propriété foncière ou de la construction ne soient pas eux aussi copieusement sabotés par les lubies européennes et françaises dans le domaine écologique.


Au-delà des habituels hochets propagandistes (par exemple l’éducation à l’environnement dans les établissements scolaires, comme si ça manquait !) que cette loi introduit bien évidemment aux forceps, son objectif prétend être de lutter contre les passoires thermiques, ces affreuses constructions qui ont, outre le mauvais goût de ne pas être des cubes de béton new âge avec de mauvais bardages en bois virant au gris à la moindre intempérie, le désavantage d’avoir été isolées avec les savoirs d’un autre temps qui partait du principe qu’on disposerait, progressivement, de sources d’énergies de plus en plus abondantes et sûres.
Pari ancien et forcément idiot alors que l’humanité sortait de l’économie de pénurie pour entrer dans celle de l’abondance avec un nucléaire peu coûteux et terriblement efficace : tout le monde sait que rien ne bat les moulins à vent à l’arrêt et les panneaux photovoltaïques poussiéreux et qu’il vaut toujours mieux adapter sa consommation d’énergie au moins-disant plutôt qu’adapter la production, comme le montrent tous les pays du tiers monde vers lesquels la France se tourne et se dirige à petites foulées bondissantes.



ECOLOGIE  - Page 2 Echelle-energie-A-GIl va donc falloir isoler les cahutes françaises, vous n’y couperez pas. Et pour cela, rien de tel qu’introduire une échelle alphabétique, aussi arbitraire que simpliste et colorée, comme ces gommettes utilisées pour noter les élèves de la maternelle au collège. On placera les maisons dites passives (bien isolées en somme) à la note A, et on attribuera un G à ces tristes bidonvilles énergétiques dans lesquels trop de Français vivent encore, ces imbéciles !


Du reste, c’est logique : puisque l’électricité sera, on le sait, de plus en plus chère et de moins en moins stable, autant préparer consciencieusement la population à se peler les miches ou à devoir dépenser de plus en plus son épargne pour tenter d’amener son logement, décrété « passoire énergétique » par les autorités, à un niveau non-méprisable par nos élites bienveillantes.


Et pour inciter les récalcitrants à s’isoler (des autres avec le pass sanitaire, du froid en plein réchauffement climatique avec de la laine de verre et d’autres procédés inventifs), le législateur a concocté d’amusantes incitations avec notamment une obligation d’audits énergétiques (aussi coûteux qu’utiles, voyons !) puis, bien évidemment, une interdiction progressive de toute location d’un logement mal classé.
En substance, si votre logement est classé G, vous pouvez dire adieu à votre revenu locatif d’ici 2025. Vous aurez jusqu’en 2028 pour ceux classés F et 2034 pour les classés E. En substance, ce sont 4,4 millions de logements qui seront touchés d’ici 12 ans, dont 600 000 durant les trois prochaines années.
Eh oui : dans trois ans, 600 000 logements vont devenir impropres à la location.


Il faut avouer que dans un pays où les loyers sont déjà fort chers, et où l’on nous serine sans arrêt qu’il manque des millions de logements pour répondre à la demande, la manœuvre écolo-politique de l’actuel gouvernement laisse songeur : la pénurie supplémentaire va certainement accroître la demande et donc augmenter encore les loyers des biens disponibles, ce qui, en période d’inflation, est une idée particulièrement lumineuse. Ce serait comme supprimer des lits d’hôpitaux en pleine pandémie, tiens…

Mais le génie de nos législateurs et de nos politicards ne s’arrête pas là : pour qu’une partie de ces logements retrouve sa qualité de louable, il faudra faire des travaux. Les propriétaires, ces gros rentiers en haut-de-forme aux cigares dodus et au ventre bedonnant n’auront bien évidemment aucun mal à trouver l’argent pour les lancer, surtout que l’actuelle pénurie de main-d’œuvre dans les métiers du bâtiment n’existe pas, tout comme celle des matériaux de construction.
En somme, cette loi finement ouvragée arrive au meilleur moment : en créant de façon totalement artificielle des pénuries et de lourdes contraintes supplémentaires alors que l’on manque de matériaux, de bras et de logements, on peut garantir que les difficultés des Français à se loger décemment vont largement augmenter.
Actuellement, les familles modestes doivent déjà ruser pour s’en sortir entre les malus prohibitifs sur leur véhicule, le coût stratosphérique du carburant, les incessantes pluies d’impôts et de taxes et le renchérissement de la vie courante lié à une gestion catastrophique de la monnaie et de la dette. Les Gilets jaunes n’en furent d’ailleurs qu’une expression concrète.
Grâce aux efforts constants d’une poignée d’idéologues cossus et citadins, déconnectés des réalités de la France d’en bas, ces familles modestes vont maintenant aussi devoir lutter comme jamais auparavant pour simplement se loger.
Forcément, ça va bien se passer.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Oct - 8:48

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Vingt-sept stations de recharge électrique multiservices privées d’ici à 2023 





PAR MÉLANIE COTTREZbethune@lavoixdunord.fr

ECOLOGIE  - Page 2 High_d-20220418-GUPA8P.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.8982&crop_y2=0.9042&widthPct=0.53928554&heightPct=0
Une station multiservices connectée a déjà été implantée par Alain Rolland et Stations-e à Merlimont.

En juin, l’agglomération a validé l’ouverture du déploiement de bornes électriques sur le domaine public aux entreprises privées. Interview d’Alain Rolland, fondateur de Stations-e, qui va installer   une trentaine de stations multiservices connectées dans l’arrondissement d’ici au début 2023. 

 
  • BÉTHUNOIS - BRUAYSIS.


D’ici à 2032,  on aura 30 à 40%  de véhicules électriques  en France. Si les collectivités ne sont  pas équipées, les gens  ne s’y arrêteront plus. 
D’ici à 2032,  on aura 30 à 40%  de véhicules électriques  en France. Si les collectivités ne sont  pas équipées, les gens  ne s’y arrêteront plus. 


– Quelle est la génèse de Stations-e ? Alain Rolland, fondateur de Stations-e : 


« J’ai 56 ans et je suis ingénieur en intelligence informatique. Stations-e est née de mon expérience d’entrepreneur. On a regroupé quatre grands axes dans un réseau d’infrastructures pour avoir un modèle économique intéressant : le transport et le stockage de l’électricité, les communications fixes et mobiles avec le haut débit, les services de proximité et l’utilisation de la donnée via les collectes. Stations-e compte aujourd’hui vingt-sept employés. Comme la grande surface qui distribue de l’essence pour fidéliser, on proposera la recharge électrique, mais pas uniquement. »


– Quelle est la particularité des bornes électriques que vous déployez ?


« Une Stations est une station multiservices connectée. Notre priorité est de répondre à la transition écologique et d’apporter des services pour être durable. Pour tenir financièrement, on retrouvera, en plus de la charge électrique, par exemple, des casiers connectés pour la livraison de colis, des véhicules en autopartage ou encore de la collecte de données. Notre structure s’installe partout en versant une redevance à la collectivité et en investissant dans la voirie, le raccordement et la maintenance. On a la prétention de mailler le territoire tout en créant de l’emploi non délocalisable, en faisant appel à des partenaires locaux pour les travaux, la maintenance ou l’exploitation. »


– Quel déploiement avez-vous prévu ?


« Notre siège est en région parisienne. De Metz, on couvre le secteur Hauts-de-France et Grand-Est. Actuellement, on a 110 à 120 points de charge répartis sur 55 à 60 stations en France. Notre objectif est de 10 000 stations d’ici à 2027. On a 240 millions à investir par région, soit 20 millions par région, c’est-à-dire 800 à 1 000 sites. Les Hauts-de-France représentent une région très dynamique. Elle est limitrophe, avec beaucoup de passage. D’ici à 2032, on aura 30 à 40 % de véhicules électriques en France. Si les collectivités ne sont pas équipées, les gens ne s’y arrêteront plus. »


– Qu’est-ce qui est envisagé pour l’agglomération de Béthune ?


« L’agglomération de Béthune fait partie des premières à s’engager. On prévoit d’y installer une centaine de stations, soit 200 points de charge utiles. Les autorisations d’occupation temporaire du domaine public signées, la station arrive quatre mois plus tard. Tout est fabriqué en France : le kiosque, les chargeurs et les supports en béton. On l’installe en huit heures mais le raccordement Enedis prend du temps. Vingt-sept premiers sites ont été identifiés en septembre dans les grandes villes : Auchel, Béthune, Bruay, Nœux, Lillers. Si tout se passe bien, elles seront installées dès cette année. Pour la suite, le président de l’agglomération a insisté sur son attente de résultats. »


– Quelles sont les conditions de la charge pour le conducteur ?


« Le prix de notre électricité restera inférieur à la moitié du prix de l’essence. On est à 0,36 € le kWh soit 5 € les 100 kilomètres. La charge se fait via une carte gratuite.


Nos stations seront aussi équipées de lecteurs de carte bancaire. Avec notre carte, celui qui utilise nos stations peut accéder à tous les réseaux d’Europe. À l’inverse, la carte du syndicat local fonctionnera sur nos stations. 
Une application va bientôt voir le jour. Nos stations, de type DC, chargent tous les véhicules à la même vitesse. Enfin, on est sur une charge d’opportunité. Je vais faire du sport, mes courses, une visite à l’EHPAD.
 J’ai trente minutes à deux heures et j’en profite pour me brancher pour récupérer en moyenne 150 kilomètres par session. On va s’implanter là où les gens vont s’arrêter régulièrement sauf autoroutes et immeubles collectifs. »

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Oct - 9:08

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Rouler en voiture électrique,   ça fonctionne, avec des surprises… 


PAR BENOÎT FAUCONNIERbethune@lavoixdunord.fr






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Une voiture thermique (la blanche) garée sur une place réservée pour une recharge électrique, c’est gênant. Sur les applications de recharge, la borne est considérée comme «libre»... mais en réalité inaccessible.
Difficile d’imaginer l’utilisation d’une voiture électrique sans possibilité de recharger à domicile. Une sorte d’assurance tranquillité. Le maillage du Béthunois-Bruaysis en bornes publiques permet désormais d’envisager des appoints d’électricité hors domicile sans inquiétude, mais des imprévus subsistent. 



BETHUNE – BRUAY.


Ils ont augmenté les tarifs. (...) Avant c’était facturé au temps passé à la borne. Avec une charge rapide,  c’était intéressant.  UN CONDUCTEUR 


Roland, 75 ans, croisé à la borne gratuite d’Auchan, à Béthune, roule en Nissan, sans système de recharge à domicile. « Je me branche chaque fois que je fais mes courses, dit-il. Je suis arrivé à 8 h 30, il y avait déjà une voiture. J’ai laissé ma trappe ouverte, la personne a branché la mienne en partant… » Son regard noircit : « Ici, ils ont débranché la forte puissance. Il n’y a plus que de la petite. » Roland se plaint aussi du système Pass Pass : « J’ai appelé avant l’été, on m’a dit que c’était gratuit. Je prends une carte Pass Pass en août, finalement elle coûte 5 € et les recharges sont devenues payantes. » Malgré tout, Roland a commandé une nouvelle voiture électrique, une Kia.


LES PLACES PARFOIS SQUATTÉES, UN FLÉAU


Direction la station de l’écoquartier, à Bruay-La-Buissière. Deux places sont réservées aux voitures branchées. L’une d’elles est squattée par une voiture hybride rechargeable… non branchée.
À Fouquières-lès-Béthune, nous nous garons à côté d’une Hyundai Ioniq 5 en charge. « J’en ai pour un petit quart d’heure, le temps que j’aille prendre un café… » prévient son conducteur. La conversation s’installe : « Ils ont augmenté les tarifs, ça passe à 0,45 € le kWh. Avant c’était facturé au temps passé à la borne. Avec une charge rapide, c’était intéressant. C’est pas comme ça qu’on nous l’avait vendu ! » dit-il, équipé d’une carte constructeur.
Quelques jours plus tard, un dimanche soir, retour au même endroit. C’est la seule borne rapide du secteur, donc très convoitée. Impossible de brancher deux voitures en même temps, regrette un homme en Audi, ayant déjà connu une interruption de charge quand un autre automobiliste a voulu se brancher sur la borne voisine de 50 kW.
Expérience en partie vérifiée avec un utilisateur de Tesla qui n’est pas parvenu à lancer une charge en même temps que nous ravitaillions sur la borne de 150 kW. « Ce serait bien qu’ils règlent le problème, c’est un peu balbutiant », commente l’homme à l’Audi.


À Béthune, aux stations du centre-ville, mieux vaut avoir les nerfs solides. Place Foch, avec la carte Pass Pass ou BMW Charging, le déverrouillage de la trappe permettant d’accéder à la prise de la borne est impossible ou très aléatoire. Puis les échecs de charge se succèdent… avant de deviner par nous-même qu’il faut reverrouiller la trappe de la borne après avoir branché la voiture, pour lancer la charge.
Place du Général-de-Gaulle, plus tard, nous lançons une charge… impossible à arrêter. 


Le câble de notre voiture est prisonnier de la borne. Notre appel au service clients n’aboutit pas… Après un déblocage miraculeux, retour place du 73 e , où, cette fois, tout se passe comme sur des roulettes avec l’appli smartphone. Mais une dame gare son SUV thermique sur la place voisine, devant une borne, empêchant un véhicule électrique de se recharger. Le plaisir de se déplacer en voiture en silence et sans émissions de CO2 est si bêtement contrarié…



Dans le secteur privé, les bornes se multiplient aussi 



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Chez Lidl, qui déploie un nombre impressionnant de bornes, les recharges étaient gratuites. Elles sont désormais payantes.



Certaines enseignes de la grande distribution (Lidl, Leclerc etc.), les zones commerciales les plus récemment construites (rue Éric Tabarly, à la Porte Nord, à Bruay-La-Buissière, ou Actipolis 2 à Fouquières-lès-Béthune), les distributeurs automobiles et même des professionnels de l’hôtellerie jouent également un grand rôle dans le maillage du territoire. Ils ont déployé des dizaines de bornes depuis plusieurs années. Le pionnier dans le Béthunois, c’est Auchan qui a installé une borne en 2015 avec Nissan. Cette borne fonctionne toujours et la recharge est gratuite.

DU GRATUIT AU PAYANT



Selon les configurations des lieux, les bornes de ces commerces sont parfois inaccessibles en dehors des heures d’ouverture en raison d’un barriérage. Les bornes accessibles gratuitement sont en général d’une faible puissance, de l’ordre de 7 kW, soit l’équivalent d’une borne... à la maison.

Quelques acteurs ont fait évoluer leurs pratiques. Par exemple, Lidl a migré de la recharge gratuite vers la payante. C’est le cas au magasin de la Porte Nord, à Bruay-la-Buissière. Une recharge coûte dorénavant 0,25 € le kWh, accessible avec une carte d’opérateur (ou constructeur) ou par smartphone (en flashant un QR Code). Dans ce dernier cas de figure, il y a un minimum de 3 € par transaction (l’équivalent d’une recharge de 12 kWh). Idem dans les deux magasins de Béthune.

La présence de superchargeurs dans le Béthunois-Bruaysis se limite à la station Ionity (jusqu’à 350 kW) sur l’autoroute A26, sur l’aire de repos de Rely ouest (dans le sens Calais-Reims). Comptez environ 0,69 € le kWh.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Oct - 9:41

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Combien coûte une recharge de voiture électrique sur une borne publique ?




Début 2021, nous avions sillonné le Béthunois-Bruaysis pour constater le niveau de déploiement de bornes de recharges privées ou publiques pour voitures électriques. Nouveau test dix-huit mois plus tard. Comment ont évolué les choses, et à quel coût peut-on recharger une voiture hors domicile ?
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Sur la borne «super rapide» de Fouquières, deux voitures ne peuvent pas être chargées en courant continu (DC 100 et 150 kW) simultanément.

Par Benoît Fauconnier
Publié: 13 Octobre 2022 à 18h00

Nous l’avions constaté en janvier 2021 : le déploiement des bornes publiques ou privées de recharge de voitures électriques avait fait un sacré bond en avant depuis 2015, quand a été installée l’unique borne de l’arrondissement, par Auchan et Nissan à La Rotonde, à Béthune. Puis la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay a commencé à mailler le territoire avec huit stations (contenant chacune une ou plusieurs bornes) opérationnelles en 2021 sous la bannière du réseau Pass Pass.


Depuis, l’agglo a étoffé son parc, en installant de nouvelles stations classiques (courant alternatif, AC) de 22 kW, mais aussi d’autres permettant des recharges plus rapides : une à Bruay-La-Buissière (jusqu’à 50 kW, en courant continu, DC) et une à Fouquières lès-Béthune (jusqu’à 150 kW en DC). Nous avons chargé un véhicule électrique dans ces trois types de stations, dont la vocation est de permettre des compléments de charge hors domicile. Pour quel prix ?






Depuis le 1er juillet dernier, les recharges sur les bornes publiques sont payantes. Elles étaient gratuites auparavant. Compter maintenant 0,25 € le kWh sur une borne 22 kW AC, et 0,19 € plus 0,30 € la minute sur une station rapide en courant continu. Nous avons décidé d’y brancher une voiture acceptant 11 kW de puissance maxi de recharge en courant alternatif (AC), et 200 kW en courant continu (DC).




Station expérimentale 50 kW, rue Raoul-Briquet, à Bruay-La-Buissière



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La nouvelle station à Bruay-La-Buissière n’est pas très intéressante financièrement, en raison du tarif qui tient compte du temps passé branché : la puissance n’est pour l’instant pas très élevée.


Cette station classique sera bientôt innovante, avec notamment des panneaux solaires prochainement installés sur des ombrières. Elle peut en théorie délivrer une puissance de 50 kW, mais elle est actuellement bridée 30-34 kW, prévient l’agglo.


Nous présentons une voiture avec 29 % de batterie et 138 km d’autonomie restante. La charge est lancée sans difficulté avec notre carte Pass Pass électrique. La voiture indique « prendre » 27 kW en courant continu. Quarante minutes plus tard, la borne a délivré 18,28 kW pour 15,77 €, selon la facturation suivante : 0,19 € par kW plus 0,30 € par minute branchée à la borne. La voiture affiche 45 % de batterie et 213 km d’autonomie. Les 15,77 € ont permis de « récupérer » 75 km. Pour cette distance, un véhicule thermique équivalent aurait demandé 13,50 €, sur la base d’un litre de gazole à 2 € et une consommation moyenne de 9 l/100 km.


Station de recharge rapide 150 kW, à Fouquières-lès-Béthune





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Sur la station «super rapide» de Fouquières-lès-Béthune, un terminal de paiement par carte bancaire. Parfait pour les non-abonnés !




Nous visons la borne la plus puissante de cette station située sur le parking-relais près de Decathlon et de l’accès à l’A26. La voiture y est présentée avec 43 % de batterie, et 212 km d’autonomie restante. La charge est lancée sans problème avec notre carte Pass Pass. Cette borne a l’avantage de permettre aux non-abonnés d’y accéder en payant par carte bancaire.


La charge lancée, la voiture « prend » 95 kW de puissance, puis 62 kW au moment où nous la récupérons. La puissance baisse quand la batterie a atteint un certain niveau de charge, c’est normal. En 27 minutes, 48,27 kWh ont été délivrés pour 17,57 € (0,19 € le kWh plus 0,30 € la minute, alors que l’affiche sur la borne n’annonce pas la même tarification…), la voiture affichant alors 84 % de batterie et 413 km d’autonomie. Soit 201 km récupérés. La voiture thermique aurait demandé environ 18 litres de gazole pour récupérer la même autonomie, soit 36 €. La partie de la tarification à la minute est plus avantageuse sur cette borne de forte puissance.


Quelques jours plus tard, nouvelle charge au même endroit : 41,65 kWh délivrés en près de 29 minutes pour 16,61 €. La borne et la voiture ont cette fois échangé moins de « jus » pour un prix similaire.


Borne 22 kW, place du 73e, à Béthune





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Dans l’application, sur smartphone, l’usager retrouve toutes ses sessions de recharge.




Retour dans le centre de Béthune. La recharge sur ces bornes de 22 kW (AC) est facturée 0,25 € le kWh. Pas question d’y passer une après-midi complète. Au-delà de quatre heures, une tarification à la minute (0,05 €) s’additionne. Une manière de favoriser la rotation. La voiture est présentée avec 82 % de batterie et 396 km d’autonomie. Sachant que la recharge des 20 derniers pourcents est fastidieuse quel que soit le modèle, nous nous attendons à devoir faire preuve de patience pour parvenir au « plein ». La voiture, rappelons-le aussi, autorise une puissance de 11 kW en AC.


En 1 h 56, la borne a délivré 20,29 kWh pour 5,07 €. L’écran de la voiture indique alors 99 % de batterie et 483 km d’autonomie. Si elle n’a gagné « que » 87 km pour une charge aussi longue, le coût est raisonnable par rapport au véhicule thermique équivalent qui aurait demandé 7,83 litres de gazole, soit environ 15 € pour récupérer la même autonomie.


Bon à savoir



Accéder aux bornes publiques Pass Pass est possible à l’aide de l’application pour smartphone, du badge magnétique Pass Pass ou de tout autre badge compatible fourni par un opérateur (ChargemapFreshmile...) ou un constructeur automobile.


Nous avons réalisé le test uniquement via les procédés Pass Pass. Nous avions créé un compte et téléchargé l’application Pass Pass électrique sur smartphone (gratuits) en décembre 2020. Ce qui nous avait permis de déclencher les recharges (gratuites à l’époque) uniquement par ce biais.


Cette année, nous avons commandé un badge Pass Pass via l’application le 8 septembre (5 €) parce que les stations les plus rapides ne sont accessibles que par badge. Les recharges devenues payantes, il a fallu intégrer un moyen de paiement (échec sur l’appli, réussi sur le site web) et nos coordonnées bancaires pour le prélèvement des coûts de recharge.


Le badge, reçu à domicile une semaine plus tard, doit être activé en ligne pour être opérationnel. Nous avons déclenché des recharges par l’appli smartphone sur les bornes 22 kW, et à l’aide de la carte magnétique sur les bornes rapides.


Quant au temps de recharge, il dépend de la puissance acceptée par la voiture (variable selon les modèles) en courant alternatif (AC) ou en courant continu (DC) et d’autres paramètres : température extérieure, température de la batterie...


Le maillage du territoire a continué en 2021 et 2022

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Les bornes de recharge rapide sont accessibles avec la carte Pass Pass électrique, d’autres cartes compatibles, ou par carte bancaire. Pas avec l’application Pass Pass sur smartphone.


En janvier 2021, huit stations Pass Pass déployées par la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay étaient opérationnelles : à Gauchin-le-Gal, Diéval, Nœux-les-Mines, Isbergues, Saint-Venant, Douvrin (devant le siège du SIZIAF), La Couture et à la Cité des Électriciens à Bruay-La-Buissière.

Depuis notre vadrouille de janvier 2021, vingt et une stations Pass Pass ont été créées, totalisant 47 nouveaux points de charges (hors prises domestiques sur lesquelles recharger un vélo à assistance électrique par exemple) délivrant pour la plupart 22 kW. Des stations ont été créées à Nœux-les-Mines, Vermelles, Labourse (parking relais), Hersin-Coupigny, Houdain, Divion, Barlin (deux stations), Mont-Bernanchon, Beuvry, Locon, Lillers, Lapugnoy, Auchel, Cauchy-à-la-Tour. Béthune, totalise douze bornes : six à la gare, deux place du Général-De-Gaulle, deux place du 73e et deux place Foch.

Deux stations rapides ont également vu le jour : une à Bruay-La-Buissière dans l’écoquartier des Alouettes (jusqu’à 50 kW) et l’autre sur le parking relais de Fouquières-lès-Béthune, près de Decathlon et de l’entrée de l’autoroute A26 (jusqu’à 150 kW). Cette dernière permet le paiement par carte bancaire avec un terminal sur la borne. Pratique pour les non-abonnés.

Les stations publiques sont accessibles via le badge Pass Pass électrique, l’application du même nom (sauf celle de l’éco-quartier à Bruay et celle de Fouquières), les cartes compatibles d’opérateurs ou de constructeurs.


Comment   accéder   aux bornes ?  



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Accéder aux bornes publiques Pass Pass est possible à l’aide de l’application pour smartphone, du badge magnétique Pass Pass ou de tout autre badge compatible fourni par un opérateur ( Chargemap, Freshmile...) ou un constructeur automobile.

Nous avons réalisé le test uniquement via les procédés Pass Pass. Nous avions créé un compte et téléchargé l’application Pass Pass électrique sur smartphone (gratuit) en décembre 2020. Ce qui nous avait permis de déclencher les recharges (gratuites à l’époque) uniquement par ce biais.

RECHARGES DEVENUES PAYANTES

Cette année, nous avons commandé un badge Pass Pass via l’application le 8 septembre (5 €) parce que les stations les plus rapides ne sont accessibles que par badge. Les recharges devenues payantes, il a fallu intégrer un moyen de paiement (échec sur l’appli, réussi sur le site web) et nos coordonnées bancaires pour le prélèvement des coûts de recharge.

Le badge, reçu à domicile une semaine plus tard, doit être activé en ligne pour être opérationnel. Nous avons déclenché des recharges par l’appli smartphone sur les bornes 22 kW, et à l’aide de la carte magnétique sur les bornes rapides.

Quant au temps de recharge, il dépend de la puissance acceptée par la voiture (variable selon les modèles) en courant alternatif (AC) ou en courant continu (DC) et d’autres paramètres : température extérieure, température de la batterie...






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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Oct - 7:54

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LES MARCHANDS DE PEUR DU GIEC, CÉSAR ET LES « OUÏ-DIRE » DES GAULOIS


écrit par Alain Mathieu 3 octobre 2022
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« César, redoutant la pusillanimité des Gaulois, qui sont prêts à changer d’avis et d’ordinaire avides de nouveautés, ne crut pas devoir s’en remettre à eux… Le peuple entoure les marchands, les oblige à dire de quel pays ils viennent et ce qu’ils y ont appris. C’est sous le coup de ces ouï-dire qu’ils décident souvent des affaires les plus importantes, pour se repentir bientôt forcément d’avoir cédé à des bruits incertains »
 (César- La guerre des Gaules-Livre Quatrième – chapitre V).




« L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère entraîne le réchauffement de cette atmosphère ». Ce « ouï-dire » des marchands de peur du GIEC a été démenti par Jean Jouzel, un Français ex-vice-président de cet organisme et qui, ayant étudié les carottes glaciaires forées dans l’Antarctique, avait constaté l’inverse : c’est la hausse des températures à la fin des périodes glaciaires qui avait entraîné celle du taux de CO2, car elle l’avait précédée.


 Ce qui ne surprendra pas les buveurs de bière, ils voient bien que le réchauffement de leur verre provoque un dégagement de mousse, c’est-à-dire de CO2


A quoi est due la cause première, la hausse des températures ? Jean Jouzel confirmait les découvertes de l’astrophysicien Milankovic, selon lequel l’augmentation de la température des océans tient à des variations de l’ensoleillement, venant elles-mêmes des variations de l’orbite elliptique de la Terre autour du soleil et de l’inclinaison de son axe.


Certes depuis 1850 l’humanité a brulé des combustibles fossiles et donc émis du CO2. Mais cette partie anthropique ne représente que 15 % de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère ; on peut attribuer le reste, soit 85 %,  à l’augmentation naturelle des températures. 


Au terme de la lente répartition du CO2 d’origine humaine entre ses trois réservoirs terrestres (atmosphère, végétation, océans), chaque réservoir en contiendra une part proportionnelle à sa capacité : atmosphère, 2% ; végétation,  6% ; océans,  92%. L’influence de l’homme sur le climat ne peut qu’être minime.


Les « ouï-dire » diffusés par le GIEC, attribuant aux émissions humaines la totalité de l’augmentation du taux de CO2 qui expliquerait celle des températures, sont plus que des « bruits incertains », ce sont des mensonges. Ils ont pourtant déterminé la politique française depuis qu’un président désireux de s’assurer l’appui des Verts pour sa prochaine réélection a convaincu les dirigeants du monde entier de les entériner par un traité.


César, tu ne voulais pas t’en remettre aux Gaulois, trop sensibles aux ouï-dire. Reviens !

ÉCOLOGIEGIECRÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Sep - 10:37

ECOLOGIE  - Page 2 Logo_c19



Le sabordage de l’outil électronucléaire décrété par Matignon en juin 1992



ECOLOGIE  - Page 2 Photo-Pellen André Pellen


Il ressort de la présente rétrospective que les mêmes fossoyeurs sont à la manœuvre depuis 30 ans, bénéficiant sur la durée des mêmes complicités, des mêmes complaisances et des mêmes veuleries de droite et de gauche.
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Centrale nucléaire de Golfech - Valence-d'Agen by Pittou2 (CC BY-NC 2.0)

Publié le 25 septembre 2022


Réputée avoir eu la peau de Superphénix, Dominique Voynet ne fit en réalité que cueillir les fruits de l’inlassable travail de sape accompli par Corinne Lepage durant la décennie 1987-1997. C’est donc à juste titre que la seconde traita la première d’usurpatrice dans les colonnes du journal Le Monde, en juillet 1997.

Toutefois, la plaignante oubliait à son tour de souligner le rôle terriblement efficace que, en tant que ministre de l’Environnement, la toute jeune et fraîche protégée du président Mitterrand, Ségolène Royal, joua dans la descente aux enfers de la centrale, en bloquant administrativement sa remise en service entre juillet 1990 et juillet 1992 ; mortelle initiative qui contraignit l’exploitant – la société Nersa – à solliciter une nouvelle autorisation de création de centrale, au motif fallacieux que cette dernière avait été arrêtée durant plus de deux ans.

S’ensuivit une enquête publique débouchant en juillet 1994 sur la parution d’un nouveau décret d’autorisation tellement mal ficelé (à dessein ?) que, dès septembre 1994, il était attaqué en annulation devant le Conseil d’État… par Corinne Lepage ; admirable passage de témoin entre coreligionnaires ! Pourtant, si le recours visait bien la démarche de l’État français, il ne s’en prenait ni à la technologie, ni à la sûreté de la centrale.

Partant, il incombait d’autant plus à cet État de contre-attaquer qu’il lui était aisé de réfuter un motif aussi grossier et aussi stupide que prétendre la « centrale n’être plus une centrale de production » quand le décret autorisant son fonctionnement à la puissance nominale de 1200 MW électriques… prévoit « qu’elle ne serait plus couplée au réseau » (sic) !

 

Comment le sabordage du nucléaire a débuté


Lorsqu’en février 1997 le recours passa devant le Conseil d’État, on attendait on ne peut plus naturellement que la défense fut assurée par les deux ministres de tutelle directement concernés, dont le ministre de l’Environnement nouvellement nommé par Alain Juppé… Corinne Lepage ! Tenue de réfuter les arguments du recours qu’elle avait elle-même rédigé, la ministre s’abstint sans vergogne de produire tout dossier de défense. Sans surprise, le décret d’autorisation de création de la centrale fut annulé par l’insolite jugement du Conseil d’État en précisant le statut sans appel




On connait la suite : le 19 juin 1997, Lionel Jospin fit part à l’Assemblée nationale de sa décision d’abandonner Superphénix, la condition mise par Dominique Voynet à sa participation à la « majorité plurielle ».
Ainsi, le début de la fin de Superphénix fut-il scellé fin juin 1992 par la décision d’un gouvernement Bérégovoy sous influence Mitterrand-Royal qui obligea Nersa à solliciter une nouvelle autorisation de création. Il en résulta un arrêt cumulé de la centrale d’une durée de cinq ans, période mise à profit par tous les activistes antinucléaires pour désespérer les partenaires italiens et allemands et les pousser à jeter l’éponge.




Des recours en référé furent aussitôt introduits en pure perte par les associations de défense de Superphénix auprès du Conseil d’État, le dernier en mars 1999. Le rejet de tous les motifs qu’ils invoquaient fut définitivement notifié au public en mars 2000. À quoi d’autre aurait-on pu s’attendre quand, camouflé sous le jargon MHSD (Mise Hors Service Définitif) ne correspondant en rien aux termes de la législation en vigueur, le désossage de la centrale avait commencé dès octobre 1999 ?! Ainsi, le gouvernement se dispensait-il ouvertement d’appliquer sa propre législation prévoyant une enquête publique préalable au démantèlement.




De fait, dès novembre 2000, l’opération MHSD s’apparentait davantage à un sabotage méthodique et irréversible qu’à un démontage : cisaillage des connexions électriques, découpages précipités des tuyauteries, retraits de nombreux composants du cœur et de centaines d’assemblages combustibles. Bref, le Premier ministre n’avait plus qu’à entériner un démantèlement largement anticipé et à dissoudre officiellement Nersa : la forfaiture était consommée. L’attention du lecteur est ici attirée sur les motifs du sabordage avancés dans la notification à Nersa, particulièrement marqués du sceau de la pertinence et de la vision prospective des gouvernants de l’époque1. En tout cas, on ne peut s’empêcher de noter la frappante similitude entre tant d’empressement à la démolition et le zèle aujourd’hui déployé pour démanteler Fessenheim : deux ans d’avance sur le planning initial, excusez du peu !




Dans le dossier que la Cour des comptes fut tenue de fournir à Nersa, figurait l’évaluation à 14,6 milliards de francs 1997 du coût de l’arrêt définitif et immédiat de la centrale, dans les conditions imposées. Ce chiffre qui s’est sans doute révélé minoré, car ne prenant en compte ni les prévisibles dérives, ni les externalités socioéconomiques, fut confirmé par le Secrétaire d’État à l’Industrie Christian Pierret, devant la Commission d’enquête parlementaire, en mai 1998.
 




La crise énergétique à venir

Lorqu’on songe que l’année 1996 fut une année de fonctionnement particulièrement faste pour le surgénérateur – hélas, la première et la dernière – on est largement fondé à qualifier un tel gâchis de criminel : resté couplé au réseau 250 jours d’affilé, en dépit d’un arrêt programmé de longue date pour réaliser un programme d’essais sur les barres de commande, le prototype industriel afficha sur l’année un taux de disponibilité voisin de 96 %, le meilleur de l’ensemble du parc, avec une production de 3,7 milliards de kWh.
Par ailleurs, il ne fait pas l’ombre d’un doute que la France aurait aujourd’hui à s’énorgueillir du plus perfectionné et, surtout, du plus opérationnel des réacteurs à neutrons rapides (RNR) du monde, quelles qu’aient pu être les vicissitudes de toute nature rencontrées dans son développement durant ces 25 dernières années. Qui sait, le pays aurait peut-être même été amené à mettre un autre RNR en chantier, dont il faut préciser que la souplesse d’exploitation est remarquablement plus adaptée aux réglages du système électrique que les réacteurs PWR actuels.
Au moment de sa mise à mort, Superphénix était en effet le plus avancé de ces RNR brûlant le plutonium 239 dont ils sont chargés et pouvant être tiré de l’uranium 238 majoritairement présent dans l’uranium naturel, de même que tiré du résidu de ce dernier appauvri en uranium 235 après enrichissement pour produire le combustible actuel. À l’heure où se profile la disette énergétique dans notre pays, il n’est pas sans intérêt de relever que quelque 2000 tonnes de ce plutonium 239 dorment dans les 200 000 tonnes de combustibles usés, entreposées et non retraitées, à travers la planète, auxquelles s’ajoute une bonne centaine de tonnes chaque année. Rien qu’avec ce stock, il serait possible de démarrer au moins 100 RNR, à raison de 15 à 20 tonnes par unitéen premier chargement.


Mieux, non seulement la planète recèle largement assez d’uranium naturel pour des milliers d’années de fonctionnement en RNR, mais, avec les seuls stocks mondiaux d’uranium appauvri, soit environ 1,5 million de tonnes augmentant chaque année de 40 000 à 50 000 tonnes, on aurait pour un bon millier d’années d’alimentation de 1000 surgénérateurs, leur combustible étant alors pratiquement gratuit ! Or, plus que partout ailleurs sur la planète, ce millier d’années d’autonomie électrique à peu de frais serait encore à la portée d’une France renouant avec l’excellence technoscientique en renouant avec la technologie RNR. Hélas, le projet ASTRID sur lequel reposait les derniers espoirs d’une large part de la communauté française fut exécuté par les mêmes fossoyeurs que Superphénix, avec la même élégance.
Si les Français tiennent encore à conserver à leur pays quelque chance de repartir du bon pied, de doctrine malthusienne en Grenelle-Environnement, en Convention Citoyennes et autre LTECV, il est plus que temps pour eux de ne plus se tromper de responsables de leur infortune énergétique. Ils auraient même intérêt à conserver soigneusement le présent état des lieux, afin d’être en mesure d’en exciper au coup par coup, ces prochains mois, voire ces prochaines années, lors de circonstances qu’on peut prévoir difficiles, sinon conflictuelles.


Fac-similé de la lettre adressée au Président du Directoire de la NERSA, le 20 avril 1998 
[list="box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-left: 10px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style-position: initial; list-style-image: initial;"][*]« Monsieur le Président
Vous avez déposé le 27 octobre 1992, conformément aux dispositions du décret du 11 décembre 1963 modifié relatif aux installations nucléaires, une demande d’autorisation de création de l’installation nucléaire de base dite « Centrale nucléaire de Creys Malville », située dans le département de l’Isère.
À l’issue de l’instruction de la procédure administrative afférente à cette demande, un décret d’autorisation de création a été signé le 11 juillet 1994 et a été publié au Journal Officiel du 12 juillet 1994.
Ce décret a été annulé par un arrêt de la section du contentieux du Conseil d’État en date du 28 février 1997, et l’installation dont votre société est l’exploitant nucléaire est actuellement à l’arrêt.
Dans ces conditions, après examen de la situation de l’installation sur les plans juridique, technique et économique, et à la suite de la réunion des ministres du 2 février 1998, il a été décidé de répondre par la négative à votre demande précitée et donc de ne pas autoriser le redémarrage de la centrale nucléaire.
En effet, ce prototype lancé dans les années 1970 dans un contexte de pénurie d’énergie et de faiblesse estimée des ressources en uranium, est désormais inadapté au contexte actuel : le parc de centales classiques suffit amplement à subvenir aux besoins de la France ; il n’y a pas aujourd’hui de tension sur les prix de l’énergie, ni de pénurie dans les approvisionnements en uranium, la filière de surrégénération ne semble pas avoir de perspective industrielle à court terme.
En outre, ce prototype, qui constituait un saut technologique considérable, a été difficile à maîtriser et a coûté beaucoup plus cher que prévu. Il ne peut en l’état constituer un modèle à répliquer à l’identique dans un programme d’équipement en surgénérateur.
 
Signé :
Le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie : D. Strauss Khan
La ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement : D. Voynet
Le Secrétaire d’État à l’Industrie : C. Pierret 



[/list]
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Sep - 7:33

ECOLOGIE  - Page 2 Logo_248



Conforme ? Non conforme ? Que reproche-t-on   à notre eau du robinet ?  




A.-S. H.A.-S. H.

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L’Agence régionale de santé a placé sous surveillance renforcée  une centaine de communes à cause d’une eau du robinet  non conforme. De quoi parle-t-on précisément ?  


Les métabolites de pesticides sont des molécules résiduelles issues de la dégradation ou de la transformation dans les sols des pesticides au fil du temps. Les produits phytosanitaires mis sur le marché peuvent compter jusqu’à une dizaine de métabolites, indique Le Monde. Tous ne sont pas jugés « pertinents », c’est-à-dire potentiellement dangereux.


Les produits phytosanitaires mis sur le marché peuvent compter jusqu’à une dizaine de métabolites. 


La chloridazone est un pesticide, principalement utilisé dans la culture des betteraves jusqu’en décembre 2020. Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments, elle ne présente aucun potentiel cancérigène ou mutagène pour l’homme.


Recherché dans l’eau du robinet depuis dix ans par l’ARS Hauts-de-France, ce pesticide a été ponctuellement détecté en quantité très limitée, toujours inférieure à 0,1 microgramme par litre (µg/L).
L’ARS Hauts-de-France a intégré en janvier 2021, comme le prévoit la réglementation européenne, la recherche des deux métabolites de la chloridazone dans le contrôle sanitaire de l’eau. Ils sont classés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), « pertinents, par défaut, en raison de faiblesses identifiées lors de son examen des protocoles toxicologiques disponibles ».


La consommabilité de l’eau potable est établie au regard d’une valeur fixée par l’ANSES : la « Vmax » d’une substance est la valeur maximale au-delà de laquelle l’eau n’est plus consommable. C’est cette Vmax et non la conformité ou non qui détermine si l’eau est consommable. La Vmax de la chloridazone a été établie par l’ANSES à 222 µg/L mais elle n’a pas encore été établie pour ses résidus. Dans l’attente, le ministère de la Santé a fixé une « valeur sanitaire transitoire » à 3 μg/L, celle établie par l’agence fédérale pour l’environnement en Allemagne où précise l’ARS, les métabolites de la choridazone ne sont pas qualifiés comme « pertinents ».


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Aoû - 17:36

La fausse solution de l’hydrogène


Michel Gay

Depuis 30 ans, la France est alimentée en électricité grâce principalement (plus de 80 %) au nucléaire et à l’hydroélectricité. Le pays n’a aucun besoin d’hydrogène supplémentaire en restant sur ce modèle, voire en le renforçant.


ECOLOGIE  - Page 2 Toyota-MIRAI-and-Hydrogen-Fueling-Station-by-Toshihiro-Gamo-on-Flickr-1200x800
Toyota MIRAI and Hydrogen Fueling Station by Toshihiro Gamo on Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)




La « civilisation de l’hydrogène » présentée comme l’une des solutions miracles permettant de succéder, même partiellement, aux énergies fossiles, et de stocker l’électricité issue des énergies renouvelables est un leurre absolu.
 

L’hydrogène miracle

L’hydrogène n’est qu’un chiffon soi-disant miraculeux agité devant le nez de politiques naïfs ou complices. Sa promotion sert de jambe de bois aux énergies renouvelables intermittentes éoliennes et photovoltaïques. Elle permet aussi de servir des intérêts croisés idéologiques, politiques, et commerciaux.
Le gouvernement serait bien inspiré d’identifier les mécanismes de la supercherie dont les Français sont les victimes et d’en tirer toutes les conséquences. Les élus ont tous les moyens de savoir à leur disposition, mais ils préfèrent cyniquement suivre le sens du vent médiatique plutôt que de défendre l’intérêt général. C’est tellement plus facile d’annoncer des lendemains merveilleux d’amour et d’eau fraiche (dont serait issue l’hydrogène vert…) que de comprendre des sujets techniques difficiles et de prendre ses responsabilités !
La France peut-elle se permettre le luxe de s’offrir de coûteuses danseuses inutiles ?
Les 9 milliards d’euros que la France s’apprête à gaspiller en pure perte sur l’hydrogène seraient plus utiles pour construire des réacteurs nucléaires (EPR ou SMR) que pour remplir les poches fort larges de quelques grigous habiles.
La Commission européenne ne fait que suivre les instructions de l’Allemagne, son donneur d’ordre, qui est aux abois avec sa grande dépendance au gaz russe, et qui souhaite, comme avec les ENR, entraîner les autres pays européens à plonger dans la piscine vide.
 

L’univers impitoyable de la physique

Les lois physiques sont impitoyables : 95 % de la production d’hydrogène mondiale provient du méthane (gaz naturel) et non de la ruineuse électrolyse de l’eau.
De plus, grâce aux panneaux photovoltaïques certains pays ensoleillés sont supposés produire de l’hydrogène en quantités colossales pour alimenter l’Europe. Mais ils trouveront avantage à utiliser directement pour leurs propres besoins l’électricité qu’ils produiront plutôt que d’en perdre les trois quarts dans un processus de production/stockage/distribution d’hydrogène offrant un rendement énergétique calamiteux.
Avec un parc nucléaire suffisant la France n’aura pas besoin de produire d’hydrogène, que ce soit avec des ENR ou à partir du réseau électrique. L’hydrogène est une fausse réponse à un vrai problème (une production massive d’énergie et d’électricité répondant au besoin d’une nation).
 

Quel est le besoin ?

Depuis 30 ans, la France est alimentée en électricité grâce principalement (plus de 80 %) au nucléaire et à l’hydroélectricité.
Sauf pour quelques rares applications industrielles marginales à forte valeur ajoutée la France n’a aucun besoin d’hydrogène supplémentaire en restant sur ce modèle, voire en le renforçant.
Il faut espérer que nos gouvernants et autres « responsables » s’en apercevront rapidement avant que des milliards d’euros soient engloutis dans les poches profondes de quelques profiteurs astucieux.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Aoû - 9:48

LA TERRE SERA T ELLE IDENTIQUE A LA PLANETE MARS DANS QUELQUES CENTAINES D'ANNEES ?



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Juil - 15:37

ECOLOGIE  - Page 2 Captu696

 Monique de Marco est sénatrice, Vital Baude siège au Conseil régional de la Gironde, les deux sont #eelv et contre la gestion des forêts malgré les alertes des experts. 


Maintenant que justement la forêt où ils obtenu l’abandon de l’entretien flambe, ces élus disent quoi ?
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ECOLOGIE  - Page 2 BtqpfiWG_normal

Vital Baude

@VitalBaude
· Jul 13, 2021
Victoire ! Grâce à l'intervention de @moniquedemarco au sénat, le gouvernement suspend le plan simple de gestion de la forêt usagère de la Teste de Buch #addufu ! Il s’engage également à mener une mission d’inspection pour protéger le patrimoine forestier et culturel.


ECOLOGIE  - Page 2 000102

https://twitter.com/moniquedemarco/status/1414937371657842697?ref_src=twsrc%5Etfw

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ECOLOGIE  - Page 2 Captu697


lol! lol! lol!



En marge des incendies qui frappe la Gironde, une polémique a émergé mettant en cause les élus écologistes locaux.

Ils auraient, lit-on, empêché la mise en place d'aménagements voulus par les pompiers afin de lutter contre les flammes.

[size=20]Des décisions politiques ont-elles favorisé le développement des incendies observés actuellement en Gironde ? Sur les réseaux sociaux, des élus écologistes sont pointés du doigt depuis quelques jours. "Des 'écologistes' se félicitaient il y a un an d’avoir empêché les aménagements souhaités par les pompiers pour protéger la forêt de la Teste-de-Buch du feu", a ainsi réagi l'animateur Mac Lesggy, mettant en avant des publications d'élus locaux datant de 2021. Une analyse biaisée de la situation.



Quelles sont les particularités de cette "forêt usagère" ? 
À la Teste-de Buch, en Gironde, les milliers d'hectares partis en fumée font partie de ce que l'on nomme la "forêt usagère". Des parcelles privées, qui présentent plusieurs particularités : elles sont gérées par des propriétaires (une centaine environ), mais les habitants du secteur disposent de droits sur la forêt, afin notamment d'utiliser à des fins personnelles une partie du bois. Cela fait d'eux des "usagers", d'où le nom de "forêt usagère". Des textes datant du Moyen-Âge encadrent le fonctionnement de l'ensemble. "Cette forêt est régie depuis le XVe siècle par un mode de gestion particulier défini par les 'baillettes et transactions' dont la prééminence sur le droit forestier a été rappelée en 1983 par la Cour de cassation"rappelait l'an passé une sénatrice.


LIRE AUSSI
Connait-on la part des feux de forêt causés par l'Homme ?


Un plan de gestion à l'origine des tensions ?
Ces dernières années, un propriétaire a souhaité développer une activité d'exploitation forestière sur ses parcelles, similaire à celle des forêts alentours. Pour cela, il a déposé ce que l'on nomme un "plan de gestion" aux autorités. L'intéressé a notamment expliqué que la forêt n'était "plus entretenue depuis les années 1980", suite à la fin de l'exploitation de la résine. Les partisans du projet mettent par exemple en avant une meilleure tenue des parcelles (débroussaillages, etc.), susceptible d'aider à lutter contre la prolifération des flammes en cas d'incendie.
Il s'agit néanmoins d'une remise en cause d'un modèle de gestion séculaire de la forêt, répondent les usagers, opposés à cette évolution, craignant de voir se généraliser une exploitation commerciale de parcelles jusqu'alors préservées.
[/size]

Que viennent faire les élus écologistes dans ce dossier ?

Une association d'usagers a reçu le soutien d'élus locaux lorsqu'elle s'est élevée contre le plan de gestion déposé. La sénatrice écologiste Monique de Marco s'est par exemple impliquée dans le dossier, souhaitant défendre la forêt et son mode de gestion. Elle a demandé au gouvernement de garantir la protection de la forêt usagère puisqu'il revient en effet aux autorités d'accepter ou non un plan de gestion. Son intervention a été entendue puisqu'il a été suspendu. Une étude a par ailleurs été sollicitée afin de parvenir à "objectiver le cadre juridique opposable aux propriétaires forestiers et aux bénéficiaires du droit d'usage"
Une victoire aux yeux des écologistes aquitains.



Les élus écologistes, seuls au front ?

Contrairement à ce que suggèrent les accusations portées en ligne, les élus écologistes n'étaient pas les seuls à défendre le mode de gestion traditionnel de la forêt de la Teste. La députée LaREM du bassin d'Arcachon Sophie Panonacle a également demandé à la ministre de s'opposer au plan de gestion. Le maire de La Teste-de-Buch Patrick Davet, étiqueté à droite, faisait lui aussi partie des élus mobilisés.


Quel rapport avec la lutte contre les feux de forêt ?


L'entretien des parcelles de la forêt usagère n'est logiquement le même que celui réalisés dans les exploitations alentours, à visée commerciales. Ce qui permet, selon le rapport commandé par les autorités, d'observer un "végétation luxuriante", contrairement au "reste du massif landais ou la gestion en futaie régulière de pin maritime n’a pas favorisé le développement" d'une telle diversité. 


Si elle présente des richesses, "elle est mal entretenue cette forêt, et c’est l’une des raisons pour lesquelles le feu s’est propagé"a réagi ces derniers jours le maire de La Teste-de-Buch, pourtant défenseur de la forêt usagère. De quoi relancer des débats déjà animés puisqu'en parallèle, les associations d'usagers soulignent qu'à Landiras, où sévit un autre feu, c'est une forêt "cultivée, nettoyée et entretenue" qui s'embrase.


Que préconisent les pompiers ? 


Bruno Lafon préside l’Association régionale de défense des forêts contre l’incendie (DFCI Aquitaine), un acteur incontournable dans la prévention des risques liés aux feux. Sollicité par TF1info, il explique que la forêt usagère (qu'il ne remet pas en cause) n'était pas aménagée pour le passage des pompiers. "Il fallait transformer des pistes étroites, afin que les camions puissent s'y croiser", indique-t-il. "En Aquitaine, on préconise six mètres de large", environ le double de ce que l'on observe en moyenne à La Teste.
Ces élargissements des voies, il assure les avoir à de multiples reprises demandés. Sans succès. Face à une situation "totalement bloquée" depuis deux ans faute d'accord avec les syndics d'usagers et de propriétaires, il a fallu un accord de la préfecture pour que soient engagés des aménagements. "Ils ont commencé le 11 juillet", note Bruno Lafon, "mais le 12, le feu se déclenchait". Le président de la DFCI peste contre les longs débats entre acteurs de la forêt usagère. Sur le financement des opérations notamment, anecdotique selon lui, mais qui a engendré des blocages. "On parle seulement de quelques milliers d'euros ! Nous sommes en dessous des 30.000 euros, je vous assure. Et là, avec tous ces hectares partis en fumée, ce sont des millions d’euros de perte", glisse-t-il, dépité.


Que dit le rapport remis aux autorités ?


La sénatrice de Gironde Monique de Marco assure auprès de TF1info n'avoir jamais manifesté d'opposition aux aménagements demandés par les pompiers. Son engagement était avant tout dirigé contre les "forestiers qui souhaitaient profiter de cette forêt", assure-t-elle, faisait référence au plan de gestion rejeté. Ce qui n'empêche pas "des adaptations", reconnaît l'élue, "qui sont d'ailleurs formulées dans le rapport". 


Dans les 60 pages du document, on lit effectivement que si "les installations de DFCI (pistes, citernes, puits) paraissent adaptées", les travaux prévus en 2021 pour élargir des pistes et "faciliter le passage des engins du SDIS n’ont pas pu avoir lieu". Et ce, bien qu'ils soient décrits comme "urgents". En cause, des recours formulés par les associations d'usagers, pour que les coupes d'arbres nécessaires soient effectuées "dans le respect des dispositions des baillettes et transactions". Le rapport souligne un "vide juridique" dans ce dossier et appelle de ses vœux les "syndics des usagers et des propriétaires" à "donner un accord pour la réalisation des coupes nécessaires au titre de la DFCI". La forêt usagère, décrite comme un "patrimoine unique sur les plans biologique, sylvicole, juridique et culturel", n'est toutefois pas remise en cause par les auteurs.


Et maintenant ?


Pour éviter de futurs feux de forêts, il apparaît indispensable que la forêt usagère s'adapte. Aménagements pour les camions de pompiers, dispositifs de surveillance et d'action accrus via les Canadair... Mais aussi sans doute en matière de gestion, pour que propriétaires et usagers parviennent à faire avancer les dossiers prioritaires. Le respect des traditions et des très anciennes "baillettes et transactions", ce "n’est pas ce qui doit empêcher d’entretenir la forêt", plaide Bruno Lafon. Mobilisé dans la prévention des incendies, il assure que le feu de Landiras, sur des parcelles très entretenues, n'est pas comparable : "Tous les moyens étaient envoyés à La Teste", lance-t-il, estimant qu'en temps normal, jamais Landiras n'aurait brûlé de la sorte. Lorsque le feu s'est étendu, en revanche, "entretien ou pas, c'est pareil..." 
À l'avenir, face à la recrudescence des vagues de chaleur, "il faudra s’adapter", relève-t-il, d'autant que "les feux prennent beaucoup plus vite". Un défi pour les secours autant que pour les habitants, contraints de revoir la gestion d'une forêt qui n'avait que très peu évolué au cours des derniers siècles. 









Thomas Deszpot
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 8:55

Sur le même theme  lol!


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Dernière édition par ACARIE le Dim 25 Sep - 10:46, édité 1 fois
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papimoujo33
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 8:38

papimoujo33 

On en reparlera , mais cette femme est à la limite de la physiatrie , elle le porte sur son visage, ces yeux et ses paroles , elle finira dans un certains temps à l'asile , quand j'entend ses propos je me demande comment des gens peuvent voter pour une aliénée
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 8:34

QUAND LES KMERTS VERTS REFLECHISSENT... 


"Les SDF meurent plus de chaleur l'été que l'hiver", Sandrine Rousseau moquée après ses propos à l'Assemblée nationale


  • ECOLOGIE  - Page 2 Image


  • Une entrée en matière remarquée. Capture d'écran @BFMTV


InsolitePolitique
Publié le 13/07/2022 à 10:36 , mis à jour à 10:36
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Derrière cette phrase maladroite, la députée dénonce une réalité : les SDF meurent également de chaud dans la rue. 
La députée EELV de Paris a fait une première sortie remarquée à l'Assemblée nationale. S'exprimant sur la canicule et les moyens mis en place par le gouvernement, Sandrine Rousseau a affirmé que : "Les personnes sans domicile fixe meurent plus de chaleur l’été que l'hiver". ACTUALITÉ DES MARQU

Une phrase très vite commentée sur les réseaux sociaux. Car il paraît évident que la chaleur tue plus en été qu'en hiver, lorsque les températures avoisinent les 0°C. Si la députée voulait sûrement dire que les sans-abri mouraient plus de chaud en été que de froid en hiver, la sortie a très vite été moquée sur les réseaux sociaux. 

"Il y a des coups de thermomètre qui se perdent...", a notamment ironisé le député européen Gilbert Collard, ancien RN devenu Reconquête. 


Les SDF meurent-ils plus en été qu'en hiver ? 


Et si c'est bel et bien ce qu'elle voulait exprimer, Sandrine Rousseau aurait eu raison. Du moins en partie... En 2014, Le Monde expliquait que sur l'année 2013, 155 SDF étaient morts en mai, juin, juillet et août, contre 135 décès sur les mois de janvier, février, novembre et décembre. 

Néanmoins, de tels comparatifs de données n'ont pas été publiés depuis. "Il n’existe aucune statistique scientifique sur la mortalité des SDF pendant les fortes chaleurs", écrivait récemment[url=https://www.bfmtv.com/societe/canicule-dans-certaines-villes-les-sdf-peuvent-mourir-de-deshydratation-en-48-heures_AV-201507020061.html#:~:text=Radio-,Canicule%3A "Dans certaines villes%2C les SDF peuvent mourir,de d%C3%A9shydratation en 48] BFM TV[/url] sur son site internet. "Les sans-abri meurent assez rarement d'un coup de chaleur. En revanche, la canicule aggrave les pathologies existantes", ajoutait le président du Samu social de Paris. 
Aury Bouzar


lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 7:51



LES AGRICULTEURS HOLLANDAIS SE RÉVOLTENT CONTRE L’ÉCOLOGISME


écrit par Aymeric Belaud 14 juillet 2022
ECOLOGIE  - Page 2 H4i754oijgn
Depuis plusieurs jours, les agriculteurs hollandais sont entrés en rébellion contre l’agenda écologiste de leur pays. Le gouvernement de coalition, dirigé pourtant par un parti libéral, souhaite réduire drastiquement ses émissions de carbone, comme les directives européennes le demandent. L’élevage serait principalement touché puisque pour atteindre l’un des objectifs, il faudrait, notamment,  réduire de 30 % les cheptels ! Un tiers des exploitations agricoles sont menacées de faillite.

L’écologisme va détruire l’agriculture néerlandaise

C’est une véritable révolte paysanne qui secoue en ce moment-même les Pays-Bas. La production agricole y est l’une des plus fortes et des plus importantes d’Europe, bien devant la France. Ils sont le cinquième exportateur mondial de denrées alimentaires, dépassés seulement par les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Chine, selon les statistiques de la Banque mondiale.
La prospérité de l’agriculture néerlandaise est facilitée par une grande liberté économique et une bureaucratie faible. Mais elle est menacée par l’un des virus les plus agressifs de ce début de siècle, l’écologisme.
Ce dérivé du socialisme, bien implanté dans les instances de l’Union européenne, a contaminé le gouvernement libéral de Mark Rutte, qui a fait de la réduction des émissions d’azote son cheval de bataille. Il existe même un ministre tout spécialement chargé de cette question, et déjà, des restrictions strictes ont été mises en place sur les nouvelles constructions ; ce qui, selon Rabobank, en a ralenti le rythme, intensifiant ainsi le déficit de logements dans ce pays côtier densément peuplé. Le 10 juin dernier, le gouvernement a accéléré en publiant un plan national et régional destiné à traquer plus sévèrement les émissions, dont la principale responsable est l’ammoniac provenant des effluents d’élevage. Certaines régions vont donc devoir les réduire de 70% au moins, parfois 95 % ! C’est ainsi que l’on en arrive à une quasi obligation de supprimer 30% du bétail pour atteindre les objectifs en matière de réduction d’émissions d’azote.
Le gouvernement avait déclaré en juin que « tous les agriculteurs ne peuvent pas poursuivre leur activité ». Il assume ouvertement que « cette approche n’est pas porteuse d’avenir pour tous les agriculteurs [néerlandais] ». Bel euphémisme : selon un [url=https://www.mfat.govt.nz/en/trade/mfat-market-reports/market-reports-europe/netherlands-nitrogen-market-insight-report/#:~:text=The bold plan zeroes in,to 'disappear' by 2030.]rapport[/url] de Market Insight du 23 juin, c’est près d’un tiers des exploitations agricoles néerlandaises qui disparaîtront d’ici 2030 si la politique de réduction des émissions d’azote est mise en place !
Christianne van der Wal, ministre de la Nature et de la Politique de l’azote, a laissé entrevoir la possibilité que le gouvernement exproprie les terres des agriculteurs qui ne se conformeraient pas à sa politique…

Autoritarisme vert en pleine crise alimentaire mondiale

Comment alors ne pas comprendre leur vive colère ? Mark van den Oever, président du groupe de protestation Farmers Defence Force, a déclaré que les politiques gouvernementales étaient inacceptables. « Les mesures vont beaucoup trop loin […]. Les solutions techniques ne sont tout simplement pas possibles. Des zones entières vont donc être vidées de leur substance. Mes partisans sont extrêmement inquiets à ce sujet. Ils sont dos au mur », explique-t-il.
Pour se faire entendre, les agriculteurs manifestent depuis plusieurs semaines. Afin de protester contre leur mise à mort et tenter de faire reculer le gouvernement, les fermiers ont décidé de bloquer des péages, des autoroutes, des centres de la grande distribution, des supermarchés, des usines et même des aéroports. Ces blocages ont provoqué des problèmes d’approvisionnement, avec des répercussions immédiatement visibles dans la vie quotidienne des Hollandais : des rayons vides. Pas d’agriculteurs, pas de nourriture. Un résultat que provoquera également cette politique écologiste. Sauf que les blocages ne durent que quelques jours au maximum. L’écologisme, lui, se veut « durable ». Les pénuries qu’il engendre ont toutes les chances de l’être aussi…
Les manifestants ont, comme souvent lors de manifestations d’agriculteurs, répandu du fumier dans les rues et sur les routes, devant des bâtiments officiels, parfois même sur les forces de l’ordre. Certains ont aussi voulu viser les résidences du premier ministre et de la ministre Van der Wal. La réponse policière a été parfois brutale et disproportionnée. Mark Rutte a condamné certains manifestants pour avoir « dépassé les limites ».
Certes, il faut condamner toute forme de violence et de débordements. Mais d’une part, les manifestants ne sont, dans la très grande majorité, pas violents. D’autre part, est-il plus violent de déverser du fumier, de bloquer quelques heures des routes et des supermarchés, que de détruire des vies entières, d’empêcher des citoyens honnêtes de travailler pour produire de la nourriture dans un contexte de crise alimentaire mondiale ?
Car, ne l’oublions pas, le monde traverse une crise alimentaire grave et doit faire face à une pénurie d’engrais et de nourriture. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a averti le 24 juin dernier qu’il existe un risque réel que de multiples famines soient déclarées en 2022″, ajoutant que « 2023 pourrait être encore pire ». Réduire la production agricole ne va qu’aggraver cette crise. Associée à la folie du bio, ce pourrait être une véritable catastrophe. L’idéologie écologiste démontre une fois encore qu’elle est complètement déconnectée de la réalité.
Un médiateur va être nommé par le gouvernement pour tenter de résoudre la crise. Rappelons qu’une vague de protestations similaires a eu lieu aux Pays-Bas en 2019, en réaction à une proposition législative visant déjà à réduire de 50 % le nombre de têtes de bétail. Espérons, pour les agriculteurs hollandais mais aussi pour le monde, que ce projet sera abandonné. Sinon, il pourrait très bien inspirer d’autres gouvernements à travers l’Europe, notamment celui de la France…

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AYMERIC BELAUD
Chargé d'études Diplômé en Science politique de l'Institut Catholique de Vendée et en Sciences politiques et Affaires publiques à HEIP. Spécialisé dans les questions agricoles, le fonctionnement de l'Etat et les questions politiques. Viticulteur
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Juil - 7:57

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La France est-elle un des pays les moins pollueurs au monde ?  


SOPHIE LEROY

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En France, les transports représentent la première cause de pollution. PH. F. MoREAU

Sécheresse, orages violents, pics de pollution… À chaque fois que le réchauffement climatique interroge nos comportements, des lecteurs rappellent que la France représente moins de 1 % des émissions mondiales de CO 2 . Vrai… avec des bémols !  



« La France, seule, ne changera rien au réchauffement climatique. Elle ne produit que 0,9 % des émissions de CO 2 au niveau mondial », nous écrit régulièrement Chantal. « Même si notre pays réussissait à les réduire à zéro, nous serions loin de rendre notre planète plus vivable quand on sait que la Chine émet 29 % de ce volume mondial et les États-Unis 13,8 %. »


Des chiffres tout à fait exacts, si l’on s’en tient aux données 2019 du Global Carbon Project (organisation qui quantifie les émissions mondiales de gaz à effet de serre). La France se classe alors comme le 20 e plus gros émetteur de CO 2 . Et notre pays fait même encore mieux si cette pollution est rapportée à la population : avec 4,9 tonnes de CO 2 produit par habitant, la France « dégringole » à la 78 e position, quand les États-Unis se classent 11 e (16 tonnes par Américain) et la Chine chute à la 50 e place (7,3 tonnes de CO 2 /habitant). C’est le Qatar, dont un habitant rejette à lui seul 41 tonnes de CO 2 par an, qui grimpe à la première place des pays les plus émetteurs de CO 2 .


LA FAUTE AUX IMPORTATIONS


Voilà qui ne peut que conforter notre lectrice, Chantal, dans son analyse de la responsabilité toute relative de la France dans le réchauffement climatique… Sauf que ces chiffres ne tiennent pas compte de la production d’autres gaz à effet de serre et, surtout, des « importations » de CO 2 de la France pour satisfaire sa consommation de produits made in China ou India.
Ainsi, en comparaison, cette même année, en 2019, l’empreinte carbone de la France s’élevait en fait, selon le Haut Conseil pour le climat, à 663 millions de tonnes d’équivalent CO 2 , soit 10 tonnes par habitant ou deux fois plus que le premier indicateur. Un Français pollue alors plus qu’un Chinois… ou qu’un Afghan, dont l’empreinte carbone ne dépasse même pas la tonne.


UNE POLLUTION HISTORIQUE


Enfin, la France a une responsabilité « historique » dans le réchauffement climatique car elle pollue depuis belle lurette, comme le démontre Carbon Brief, ce site web d’information britannique consacré au réchauffement climatique qui recense les chiffres des émissions de CO 2 depuis 1850.
Selon ce classement, si les États-Unis sont le pays qui a émis le plus de CO 2 , en 2019, avec 501 milliards de tonnes rejetées depuis 1850, suivi de la Chine (265 milliards), la France remonte à la 12 e place des pays les plus pollueurs de la planète avec 34 milliards de tonnes de CO 2 émises depuis près de deux siècles.



La Chine pollue plus que la France mais un Français pollue plus qu’un Chinois. 




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Gerard
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juin - 8:58

Plus de 100 000 personnes partiront au chômage 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juin - 8:47

LA FIN DES VOITURES THERMIQUES EN EUROPE C 'EST UN SABORDAGE INDUSTRIEL ET UNE FOLIE. 
RASSUREZ VOUS LES CHINOIS CONTINUERONT A VENDRE NOUS VENDRE LEURS VOITURES THERMIQUES. 



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Mai - 10:16

« LES GENS NE VEULENT PAS » SAUVER LA PLANÈTE  


PAR ÉRIC DUSSARTedussart@lavoixdunord.fr
ECOLOGIE  - Page 2 High_d-20160209-G5V1T1.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.0375&crop_x2=1.0&crop_y2=0.8227&widthPct=0.08214283&heightPct=0
François Gemenne est l’un des spécialistes les plus en vue du dérèglement climatique. Il fustige le manque de volonté démocratique. 


C’est un scientifique qu’on a connu jovial, maniant volontiers l’humour de sa pointe d’accent belge. Originaire de Liège, il y enseigne à l’université et y dirige l’Observatoire Hugo sur les migrations environnementales. Membre du GIEC, il enseigne également à Sciences Po et à la Sorbonne les phénomènes migratoires et les dérèglements climatiques.

Passionné, intarissable, François Gemenne est de ces chercheurs qui communiquent, parce qu’il estime que c’est le prolongement naturel de son métier. Au moment de la COP 21, il s’était impliqué, à la fois documentaliste, vulgarisateur, parfois aiguillon, et il avait fini par se réjouir des conclusions de l’accord de Paris – mais à sa manière, celle de celui qui croit d’abord ce qu’il voit.

Il y a désormais huit ans de cela. Depuis, il n’a cessé de militer, d’enseigner, de communiquer toujours, mais au fil des années, son ton a changé. L’homme sait toujours être enjoué, mais le scientifique est en colère, parfois désabusé. Pendant la campagne présidentielle, il s’est essayé à la politique, derrière Yannick Jadot, et la violence du milieu l’a dégoûté. Blessé, aussi, sans aucun doute.

Plusieurs fois, alors, il a dit : « C’est foutu. » On n’arrivera pas à tenir l’objectif de 1,5 ºC de réchauffement d’ici à 2100. « Il faut sauver ce qui peut l’être. » Et toujours, il a l’impression de ne pas être écouté. Alors, il s’agace encore, et dit aujourd’hui, après le résultat de l’élection : « Les gens ne le veulent pas, on ne peut pas les obliger. C’est la démocratie, c’est tout. » Comme s’il s’inclinait. Il dit d’ailleurs : « Il faut s’adapter aux catastrophes qui arrivent. » C’était ce mercredi, sur France Info.

À quelques centaines de mètres de là, des actionnaires de TotalEnergie insultaient une militante écolo qui critiquait les projets de la compagnie : « On va tous crever », disait-elle. « Alors, crève et ne nous fais pas chier », a dit l’actionnaire.

Misère, Gemenne a raison.




+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++



Brice Lalonde : «La vraie question est celle de l’adaptation au réchauffement»




Invité ce samedi à Renescure par les Amis de la Terre, mouvement qu’il présida dans les années 70, cette figure familière et historisque de l’écologie politique française nous livre son espoir d’une meilleure adaptation au réchauffement climatique.
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Brice Lalonde, ce vendredi à Lille, toujours actif dans la défense du climat. - PHOTO PIB

Propos recueillis par Yannick Boucher
Publié: 13 Mai 2022 


L’ancien ministre de l’environnement de Michel Rocard et ancien ambassadeur de l’ONU pour les questions climatiques a toujours le bâton de pélerin bien en main lorsqu’il s’agit de défendre la cause environnementale. Invité ce samedi à Renescure, il abordera notamment les enjeux des Objectifs de développement durable (ODD) déterminés en 2015 par la communauté internationale.


– En quoi ces objectifs sont-ils si importants aujourd’hui ?


« Ils sont ce que souhaitent vraiment les 195 pays qui composent les Nations Unies d’ici 2030, ils représentent le pic de la coopération multilatérale sur la question climatique et environnementale. Pour la première fois, c’est très important, ces 17 objectifs planétaires mettent sur le même plan la lutte contre la pauvreté – donc le développement – et la protection de l’environnement qui avant eux passaient toujours au second plan. Ils permettent de comprendre l’état de la planète et de fixer une feuille de route. L’ONU a fait une Cop 21 avec les Accords de Paris en 2015 mais elle n’a pas de feuille de route, il faut qu’un ou des pays prennent l’initiative pour fixer des indicateurs protecteurs, comme par exemple le fait d’avoir de l’eau potable à moins d’une demi-heure de chez soi. »


Citation :





Citation :[size=16]« Il faut qu’un ou des pays prennent l’initiative pour fixer des indicateurs protecteurs, comme par exemple le fait d’avoir de l’eau potable à moins d’une demi-heure de chez soi. »




[/size]
– Pourquoi insistez-vous tant sur le rôle de l’Europe dans ce cadre ?


« Parce qu’elle est le bon élève de la classe mondiale sur le climat, même si elle n’a pas l’influence politique de son poids économique. La Cop 21 dit qu’il faut parvenir à un développement neutre en carbone avant la fin du siècle, c’est-à-dire le plus vite possible. L’Europe est un modèle d’ambition, elle a créé des mécanismes juridiques qui s’imposent à l’ensemble de ses pays membres, ce qui n’existe pas à l’échelle internationale. Mais si elle va vite, d’autres ne suivront pas ailleurs dans le monde et on sait par exemple que l’Inde ou les États-Unis sont de plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, de CO2 . Et décarboner, c’est produire massivement de l’électricité par des énergies renouvelables, pour les batteries des autos, pour l’hydrogène qui sera une énergie dominante sans carbone, etc. »


– Comment limiter le réchauffement climatique ?


« La question la plus urgente est celle de la décarbonation des économies, qu’elles émettent moins de CO2, donc c’est limiter le recours aux énergies fossiles, gaz, pétrole et charbon. Le changement climatique est là, inévitable, il va s’aggraver.


La vraie question est celle de l’adaptation au réchauffement. Prévoir des maisons qui savent abriter les oiseaux, ne pas construire dans les zones inondables par la montée des eaux, des maisons capables de résister à des vents de 200 km/h, etc. C’est compliqué.


Tout le monde comprend l’urgence écologique mais les gens ne savent pas comment faire, par où commencer pour que la planète reste vivable. Il faut aller vite mais attention, le risque est de revenir sur les mesures protectrices de l’environnement, il faut protéger la necessité des études d’impact sur la nature. Cela va être, de plus en plus, un combat à mener ».


Dernier ouvrage paru, « Excusez-moi de vous déranger », éditions de l’Aube, 20 €.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mai - 8:09

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MACRON : L’HYPOCRISIE VERTE


écrit par Morgane Afif 5 mai 2022
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 Réélu avec 58,5% des suffrages exprimés, Emmanuel Macron a redéfini dans son discours au Champ-de-Mars, sur fond d’hymne européen, les grandes lignes de son second quinquennat. Le président a confirmé son virage écolo-stratégique : « faire de la France une grande nation écologique ».


Étrange métamorphose pour Jupiter : exit le roi Soleil, bienvenue Père Nature. Emmanuel Macron n’a pas hésité à opérer ce séduisant — pour les jeunes consciences influençables et convaincues par les idées de Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon — virage à 180° entre le premier et le second tour de la présidentielle. Stratégique : le président réélu a ainsi attiré à lui la foule des électeurs déçus LFI et EELV qui ont exigé à contrecœur le traditionnel (et soit dit en passant antidémocratique) « barrage à l’extrême droite ». Mission réussie dimanche 24 avril à l’annonce des résultats.

S’attirer un électorat jeune et « éco-anxieux »

Pour Emmanuel Macron, mieux valait faire profil bas dans cet entre-deux-tours. Pari gagné pour celui qui accusait Marine Le Pen d’être la source du mal de ce siècle : « vous êtes climato-sceptique » proclamait-il alors ; insulte suprême pour la bien-pensance contemporaine. Ironique pour le seul président de l’histoire dont le gouvernement a été condamné par la justice pour inaction dans la lutte contre le changement climatique, selon les conclusions de ladite « Affaire du siècle » en 2019. Sans approuver ces mesures à la mode ; elles révèlent, du moins, l’hypocrisie de celui qui s’est proclamé héraut de l’écologie pour attirer à la lui les voix des déçus du premier tour, en surfant sur la vague entraînée par le divin rapport du GIEC sur le climat.
L’initiative, emportée par l’affaire Grande-Synthe, du nom de cette commune du Nord qui a déposé plainte contre le gouvernement pour inaction climatique, avait aussitôt été rejointe par quatre ONG dont la Fondation pour la Nature et l’Homme créée par Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique et solidaire du gouvernement Édouard Philippe. Le tribunal administratif de Paris avait alors reconnu, début février 2021, le gouvernement coupable de n’avoir pas respecté ses engagements de réduction des gaz à effet de serre. La haute juridiction administrative avait ainsi accordé à l’Etat un délai de neuf mois, jusqu’au 31 mars 2022, pour corriger son « inaction climatique ». Silence radio boulevard Saint-Germain. Qu’est-il advenu des nobles aspirations d’Emmanuel Macron ? Il déclarait pourtant, en 2017 lors de son accession à l’Elysée, faire de la santé environnementale une « priorité du quinquennat ». L’interdiction du glyphosate, totem de l’écologie, était à ce titre l’une des promesses phares candidat qui s’était engagé à interdire le pesticide controversé, avant de revenir sur sa parole en 2019.
Pourtant, dans les bureaux des Verts, à qui le président réélu a montré patte blanche durant l’entre-deux-tours, personne n’est dupe. Hypocrite, le président ? « Il avait cinq ans pour agir et il ne l’a pas fait, il a été condamné pour inaction climatique, donc il n’y a aucune raison de croire véritablement en ses promesse. […] Je n’attends rien d’Emmanuel Macron. », déclarait Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, le 17 avril sur le plateau de France Info. Souvenir amer des propos du président qui avait comparé en septembre 2020 les écologistes aux « modèle Amish » utilisant « la lampe à huile ». Quid, dès lors, du nucléaire ? Le candidat est-il toujours hanté par le mauvais souvenir de Fessenheim, la centrale alsacienne fermée en 2020 ? Quid, également, de la loi Hulot de 2017, qui prévoit la fin de l’exploitation des hydrocarbures au-delà de 2040 ? Pas de doute, c’est en dénaturant nos côtes et nos campagnes à grands frais en les piquant d’éoliennes qu’Emmanuel Macron, nouveau messie, sauvera la planète.

Asseoir une majorité aux législatives

Tout porte à croire que la nouvelle religion écolo du président réélu retombera comme un soufflet une fois les législatives passées et la majorité assurée. Adieu les promesses du meeting de Marseille, lorsque l’ancien candidat proclamait au Pharo : « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas ». L’idée n’était pourtant pas de lui, pour attirer dans ses filets les 22% de votants ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon au premier tour, Emmanuel Macron n’a pas hésité à récupérer les propositions du candidat Insoumis concernant l’écologie, comme l’attribution au premier Ministre de la « planification écologique ». Rappelons, du reste, que sous François Fillon, Jean-Louis Borloo, alors numéro deux du gouvernement, était lui-même chargé de l’Écologie, comme Ségolène Royal sous Manuel Valls et Nicolas Hulot sous Édouard Philippe, ce qui n’a pas eu d’autre effet sensible que de peindre en vert les consciences de l’Elysée et de Matignon. Ces nouvelles mesures rachètent le président aux yeux des électeurs éco-anxieux (nouveau terme à la mode) pour attirer à lui les voix de l’écologie médiatique… Jusqu’au prochain rapport du GIEC annonçant l’apocalypse.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mai - 8:02

Pollution de l’air : la métropole de Lille, de pionnière à retardataire des zones à faibles émissions



Sujet de discussions mouvementées entre élus de la métropole lilloise, la création d'une zone de circulation interdite aux véhicules polluants est repoussée à début 2025. En cause, les tensions sociales autour du projet et les difficultés rencontrées dans l’accompagnement des habitants précaires vers un changement de leurs pratiques de mobilité.
Valentine LEROY 


ECOLOGIE  - Page 2 2022-05-zfe-metropole-europeenne-lilleVerra-t-on bientôt moins de véhicules polluants dans la métropole lilloise ? Les élus de la métropole européenne de Lille, réunis fin avril, ont tranché : oui, mais pas avant début 2025. Photo : Pierre Leibovici / Mediacités.
Attention : objet sensible ! « Quand on m'a parlé des ZFE j’ai un peu paniqué, ce n’est pas bon pour mon cœur », plaisante Germaine, 79 ans. Que cache donc le sigle qui effraie cette habitante de Sequedin ? Les ZFE, ce sont des zones à faibles émissions (on parle aussi de ZFE-m pour « zones à faibles émissions mobilité »). À savoir des secteurs délimités géographiquement, au sein desquels les véhicules les plus polluants (porteurs des vignettes Crit’Air 4 et 5 et non classés) ne pourront plus circuler, que leurs propriétaires y soient - ou non - résidents.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Avr - 8:19


UNE BELLE REALISATION AVEC L 'EXPLOITATION  DE NOS RESSOURCES SOUTERRAINES LOCALES 


pourtant dénoncées et critiquées par les écolos de EELV que j 'appelle  les KMERS VERTS ...qui me désolent par leur radicalité et intransigeance ...


Ils aiment la planète mais pas les Français 


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Gaz de mine : et si le grisou aidait à nous libérer du gaz russe?




À l’heure où on se demande comment se passer du gaz de Poutine, on se souvient que nos anciennes mines renferment du gaz. Longtemps connu comme le cauchemar des mineurs, le grisou est désormais exploité comme une énergie et des voix montent pour que cette ressource soit davantage captée.
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La société française FDE a repris en 2016 l’entreprise historique Gazonor (créée en 1991), qui dispose de trois sites, dont celui d’Avion, avec la volonté de développer l’exploitation. - 
PHOTO MATTHIEU BOTTE

Laurent Decotte
Publié: 22 Avril 2022 à 20h14
Et si nous avions une partie de la solution sous nos pieds ? On ne va pas vous faire l’article sur la crise du gaz depuis que Vladimir Poutine a décidé d’attaquer l’Ukraine au mépris de toutes les règles internationales.
En revanche vous apprendrez peut-être que si les mines ont fermé dans le Nord - Pas-de-Calais, leurs 110 000 kilomètres de galeries continuent de renfermer du gaz. Une partie de ce grisou tant redouté quand le charbon était exploité n’a pas perdu en dangerosité et il reste nécessaire de le canaliser pour éviter « un effet cocotte minute », dixit Yann Fouant, chef de projets pour la Française de l’énergie (FDE).


Pour parer à cela et assurer la sécurité, 75 sondages de décompression suivis par le BRGM (bureau de recherches géologiques minières) permettent de laisser partir du gaz si nécessaire.


Projet novateur à Béthune


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La fosse 7 à Avion, devenu le principal site d’exploitation de Gazonor, a été fermée en 1986.
 - PHOTO MATTHIEU BOTTE

Mais ce gaz est aussi exploité. Ce n’est pas nouveau, Charbonnages de France s’en servait pour alimenter des installations quand les mines fonctionnaient. Et depuis leur fermeture, cette ressource est extraite sur trois sites (Avion, Divion et Lourches) et utilisée en tant que gaz naturel ou transformée en électricité.



Découvrir plus de vidéos

La société française FDE a repris en 2016 l’entreprise historique Gazonor (créée en 1991) avec la volonté de développer l’exploitation. Elle a investi dans des moteurs qui permettent la conversion en électricité et elle a participé avec Dalkia au projet novateur de Béthune. « Notre gaz alimente le réseau de chaleur qui permet, avec l’incinérateur de Labeuvrière aussi pourvoyeur d’énergie, de chauffer 6 500 logements et des bâtiments publics comme l’hôtel de ville », se félicite Yann Fouant.

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Yann Fouant nous fait la visite du site. Au fond, des moteurs qui servent à transformer le gaz en électricité. - PHOTO MATTHIEU BOTTE

Moins cher

Un gaz moins cher : chaque foyer économise en moyenne 450 € par an sur sa facture. « Notre gaz est décorrélé du prix marché, ce qui nous permet d’être 40 % moins cher que le gaz naturel avant la crise, imaginez depuis... Et notre tarif est fixé pour vingt ans. » Comme il est considéré comme un gaz de déchet, la TVA qui s’y applique n’est que de 5,5 % au lieu de 20 %.
Enfin, dernier avantage, explique FDE, cette énergie est nocive pour l’environnement si elle n’est pas captée car le méthane est un important gaz à effet de serre.
Citation :


Citation :
« Certes c’est une énergie carbonée, mais c’est une ressource fatale, c’est-à-dire que de toute façon elle s’échappe avec les risques que ça comporte. »

Seul maire écologiste du bassin minier – de Loos-en-Gohelle –, Jean-François Caron se dit d’ailleurs favorable à l’exploitation de ce gaz de mine : « Certes c’est une énergie carbonée, mais c’est une ressource fatale, c’est-à-dire que de toute façon elle s’échappe avec les risques que ça comporte. En période de transition énergétique, je suis favorable à l’exploiter d’autant que c’est une ressource de proximité. »
PETIT RAPPEL J.F.CARON  etait contre en 2014  lol!

Blocage

Contrairement au gaz de couche en Lorraine, le gaz de mine ne rencontre pas d’opposition. Néanmoins, FDE a déposé six demandes d’autorisation d’exploitation mais « tout est bloqué ». « En août, le code minier a été modifié pour transférer la responsabilité de l’exploitation des anciennes mines de l’Etat à l’exploitant, responsabilité qu’on ne peut pas assumer », fulmine Yann Fouant. Plusieurs élus sont montés au créneau et en particulier le président du Département du Pas-de-Calais qui a écrit à Emmanuel Macron pour que cette disposition soit supprimée.

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Yann Fouant dans la salle de contrôle à Avion. 
- PHOTO MATTHIEU BOTTE

Infructueux pour l’heure, mais si ça se débloquait, que peut-on imaginer ? Les ressources sont estimées à 9 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à un siècle de production au rythme actuel : lequel couvre les besoins en électricité d’une ville de 70 000 habitants et les besoins en chaleur de 9 000 foyers sans compter une certaine quantité de gaz consommée en l’état. Loin d’être anecdotique, mais « ce n’est pas non plus le Qatar », tempère Yann Fouant.


Et du gaz vert !


Le Nord - Pas-de-Calais a l’ambition de devenir un territoire pionnier en production de biométhane, un gaz vert à réinjecter dans les réseaux actuels de gaz naturel. Cela passe par la méthanisation, un procédé biologique qui permet de dégrader les déchets verts, les rebuts de cuisine ou de potager, les déchets de l’industrie agroalimentaire etc.


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Grdf, qui distribue le gaz de ville, recense 58 unités de méthanisation à ce jour dans le Nord et le Pas-de-Calais. - 

PHOTO THIERRY TONNEAUX


La décomposition de ces matières dégage un biogaz composé de 50 à 80 % de méthane, le reste de CO2. Avec ce biogaz, on sait faire de la chaleur et de l’électricité. Et si on le purifie, on peut atteindre la qualité du gaz naturel classique.

Grdf, qui distribue le gaz de ville, recense 58 unités de méthanisation à ce jour, une vingtaine supplémentaires sont prévus d’ici la fin de l’année. C’est une alternative phare au gaz naturel fossile avec l’espoir de 3 terawattheures par an en gaz vert en 2025, ce qui équivaut à la consommation en gaz de 500 000 logements très bien isolés.



Au global, Grdf table sur 20 % de gaz vert dans les réseaux en 2030 (6 % aujourd’hui) et 100 % en 2050. C’est rendre notre région autonome en consommation de gaz de ville d’ici trente ans.



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POURTANT LES ECOLOS MANIFESTENT CONTRE LE GAZ DE HOUILLE ...



Ils aiment la planète mais pas les Français Ils aiment la planète mais pas les Français Ils aiment la planète mais pas les Français 



https://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/29/mission-denquete-gaz-de-houille-le-groupe-eelv-se-retire-et-denonce-un-contresens-historique/




https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nonyalexploitationdegazdecoucheenlo-5075.html



http://houille-ouille-ouille-5962.com/   ( Site fermé depuis 2 ans )


https://yonnelautre.fr/spip.php?article6579





ECOLOGIE  - Page 2 1-82-75f1c   ECOLOGIE  - Page 2 1-79-edb20



https://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/29/mission-denquete-gaz-de-houille-le-groupe-eelv-se-retire-et-denonce-un-contresens-historique/




Mission d’enquête gaz de houille : le groupe EELV se retire et dénonce un contresens historique

Publié le 29 janvier 2014 dans Communiqués




A la suite de la visite en Lorraine organisée par la mission d’enquête, les élus écologistes du Conseil régional ont décidé de ne pas cautionner les travaux de cette mission et de s’en retirer :


Gaz de Houille :


« Nous quittons cette mission d’enquête qui est un contresens historique, nous ne cautionnons ni la méthode ni le contenu » 

 Diligentée en mai 2013 afin d’étudier les potentialités d’une exploitation de gaz de couche, la mission d’enquête ne nous semble pas satisfaisante. Confrontés à des problèmes de méthode et des contradictions sur le fond, les élus EELV du Conseil régional NPDC quittent cette mission et rejettent les conclusions qu’elle présentera.
Pour Jean-François Caron, Président du groupe EELV au Conseil régional, cette mission d’enquête est un « contresens historique et politique » à l’heure où la France et l’Union européenne misent sur une réduction des gaz à effet de serre et où le Conseil régional s’engage dans la troisième révolution industrielle avec le Master Plan de Jeremy Rifkin. Pourtant, il a le sentiment que « les élus écologistes ont largement joué le jeu » mais, le parti pris de la mission d’enquête présidée par M. Bertrand Péricaud (PC), qui ne se cache pas de vouloir gagner « la bataille du gaz de houille pour notre région », nuit aux échanges nécessaires sur les risques liés à l’exploitation du gaz de couche. Conflit d’intérêt des sociétés contactées, indépendance relative des experts, absence de transparence des analyses scientifiques… Sont autant de freins à la qualité de l’enquête sur une potentielle exploitation du gaz de couche.
La visite de terrain en Lorraine le 22 janvier dernier a ainsi renforcé nos craintes. Après un an d’exploration, les riverains comme les élus du Conseil régional de Lorraine n’ont pas plus de réponses à leurs questions. L’opacité qui règne autour des activités de la société EGL en Lorraine nous amène à rejeter l’exploration comme l’exploitation du gaz de couche dans notre région.
Emmanuel Cau, Vice-Président en charge  de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat, après avoir adressé 2 courriers sollicitant une meilleure qualité des échanges, estime que « les impacts environnementaux à l’échelle locale comme globale ne sont pas traités ici, on est face à un déni de l’urgence d’un changement de paradigme ». Face à la pauvreté des échanges sur les risques environnementaux (liés au pompage d’eau et de gaz en haute profondeur, aux migrations de gaz, aux affaissements de terrain…) et à la faiblesse des preuves apportées sur la plus-value économique et la création d’emplois, le groupe EELV refuse de cautionner les conclusions de cette mission.
« Dans un communiqué de presse du 21 septembre 2012 », rappelle Sandrine Rousseau, Vice-présidente Recherche et Enseignement supérieur, « le niveau national du PC a bien compris la contradiction de vouloir utiliser jusqu’à la dernière goutte de gaz ou de pétrole. Notre seule option politique est de se tourner massivement vers les énergies renouvelables comme le rappelait le Ministre Philippe Martin le 24 janvier dernier ». C’est pourquoi le groupe EELV a proposé une mission d’enquête sur le potentiel géothermique de notre région, présidée par Emmanuel Cau, afin d’évaluer la possibilité de substituer des centaines de milliers de tonnes d’équivalent pétrole pour la production d’électricité et le chauffage de logements et bureaux.
Le groupe EELV du Conseil régional, face à l’incohérence d’étudier une nouvelle source d’énergie carbonée et à la méthodologie discutable mise en œuvre dans cette mission, mais aussi compte tenu des impacts environnementaux et sanitaires que l’exploitation du gaz de couche comporterait, propose d’étudier une option plus raisonnable, la géothermieet quittent la mission d’enquête sur le gaz de houille.
Contacts Presse :
Emmanuel CAU – Vice-président en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat – tél. 03 28 82 50 07 / 06 72 01 00 45
Amélie BON – Assistante Communication du groupe EELV au Conseil régional – am.bon@orange.fr / tél. 03 28 82 55 89 / 06 77 67 05 27

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Avr - 18:32



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Mar - 8:52

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AU NOM DE LA PAIX ET DE LA QUALITÉ DE L’AIR, L’ÉCOLOGISME A FAVORISÉ LA GUERRE ET LE CHARBON


écrit par Jean-Philippe Delsol mars 27, 2022
ECOLOGIE  - Page 2 Guerre-ecologisme
L’écologisme pense le monde et son avenir comme un système unidimensionnel dont la protection de la nature est l’alpha et l’oméga. Techniquement, considérant que la nature est en danger à cause d’un réchauffement climatique dû à l’émission humaine de CO2, il a convaincu le monde qu’il fallait non seulement cesser de produire des énergies fossiles, mais également se reposer exclusivement sur les énergies renouvelables (vent, soleil, marées et fleuves) et accessoirement sur le gaz moins polluant que d’autres énergies selon la doxa ambiante. Sous cette pression écologiste, ont été prises depuis dix ou vingt ans des décisions politiques draconiennes qui ont affaiblit l’Europe et l’ont rendu dépendante de quelques pays fournisseurs de gaz dont particulièrement la Russie.
 
Comment l’Occident se prive de ressources énergétiques
Les Etats-Unis de Biden refusent désormais de nouvelles concessions de pétrole et de gaz naturel sur les propriétés publiques, de nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié n’ont pas été approuvés, la justice a bloqué un grand projet pétrolier en Alaska capable de produire 160 000 barils par jour… A la suite de quoi la production d’énergie à partir du charbon est repartie à la hausse et a représenté 23% de la production d’électricité aux Etats-Unis en 2022. Les États-Unis étaient un exportateur net de pétrole en 2020. En 2022, ce n’est plus le cas.
En France, le procédé de fracturation hydraulique pour l’extraction des gaz de schiste a été interdit par la loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011. Un projet de loi mettant fin à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels a été adopté le 19 décembre 2017.
L’Allemagne est le pays qui a eu la décision la plus désastreuse avec l’arrêt de ses centrales nucléaires. Ses usines de production électrique au charbon marchent à plein régime et elle fait partie des dix pays les plus polluants au monde en termes d’émissions de dioxyde de carbone. Elle produit dix fois plus de gaz à effet de serre que la France par kilowattheureIl y reste trois centrales nucléaires en activité, Isar 2 en Bavière, Emsland en Basse-Saxe et Neckarwestheim dans le Bade-Wurtemberg, dont il a été proposé de prolonger la vie. Mais les sociaux-démocrates et écologistes au pouvoir préfèrent maintenir la décision de fermeture en s’en remettant au développement de l’éolien et du solaire.
Selon les chiffres d’Eurostat, l’énergie en provenance de Russie représentait, en 2021, 62% des importations des 27, pour un montant de 99 milliards d’euros. Certes, la dépendance à la Russie n’est pas la même pour tous les pays. Si 94% du gaz en Finlande provient de Russie, la part du gaz russe est de 50% en Allemagne et de 24% en France. Rome importe 95% de son gaz auprès de fournisseurs étrangers, dont 40% viennent de Russie.
L’Europe est maintenant obligée d’aller mendier du gaz en Afrique du nord et au Moyen Orient. Plutôt que de redresser sa propre production, l’administration américaine préfère s’abaisser devant le Venezuela et l’Arabie saoudite pour conclure avec eux des accords d’approvisionnement.
 
La faiblesse des uns suscite l’appétit des autres
Ainsi, le monde occidental s’est affaibli sans nécessairement réduire ses émissions de CO2 et la Russie en a profité pour attaquer l’Ukraine tandis que la Chine reste en embuscade pour avaler Taïwan. Même s’il ne paraît pas encore définitivement prouvé que le CO2 est la cause du réchauffement plutôt que l’inverse, dans tous les cas il est souhaitable de réduire la pollution que génèrent les énergies fossiles. Mais le progrès des techniques de production pourrait sans doute y parvenir sans avoir à obliger les habitants du monde à s’éclairer à la bougie quand le soleil et le vent font défaut. Peut-être trouverons-nous bientôt d’ailleurs des moyens de stocker l’électricité pour pallier ces difficultés. Mais pour le moins, il vaudrait mieux attendre d’avoir de bonnes solutions de substitution avant de couper le robinet de l’énergie nucléaire et du pétrole. D’autant que les réserves de pétrole prouvées et accessibles sans difficultés majeures restent encore considérables et beaucoup sont à découvrir : elles représentent plus de cinquante années de production, et depuis 40 ans chaque année fait l’objet de découvertes égales en moyenne aux quantités consommées.
Mais l’écologisme se moque du sort des gens. Il est le salut des rétro-marxistes qui renouvellent leur idéologie dans le lit de la régression et d’une néo-collectivisation de la société qu’exigerait la lutte contre le réchauffement. À cet égard et comme le souligne Thierry Godefridi dans un petit essai saisissant (On vous trompe énormément, Palingénésie, 2020), l’écologisme peut apparaître comme un nouveau totalitarisme dans sa volonté sous-jacente d’éradiquer l’homme pour sauver la nature. La guerre et la décroissance ne les effraient pas puisqu’elles contribuent à la réalisation de leurs objectifs. Mais ceux qui exigent des sacrifices considérables pour que tout aille mieux dans cent ou mille ans sont toujours des imposteurs qui, pour satisfaire à leurs propres fantasmes, vendent de fausses espérances comme d’autres marchandaient des indulgences. Ce n’est pas nouveau. Georges Bernanos, encore, le disait le 12 septembre 1946 : « Quand l’humanité restreint peu à peu volontairement et comme inexorablement sa part héréditaire de liberté, en assurant qu’elle fait ce sacrifice à son bonheur futur, ne la croyez pas un instant. Elle sacrifie sa liberté à la peur qu’elle a d’elle-même. Elle ressemble à un obsédé du suicide qui, laissé seul le soir, se fait lier dans son lit pour ne pas être tenté d’aller tourner le robinet du gaz. Mais, en même temps qu’elle se torture ainsi elle-même, apprenant à mieux se haïr, comme l’auteur responsable de ses maux, son génie de l’invention multiplie les instruments et les techniques de destruction. » Nous y sommes.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Mar - 18:56

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Pesticides à risque : voici les fruits et légumes les plus contaminés



Selon une étude de l'UFC-Que choisir, la moitié des fruits et légumes de l’agriculture intensive testés sont contaminés par un ou plusieurs pesticides à risque.



Par Stéphanie Bascou
Publié le 24/03/2022 à 13h09 & mis à jour le 24/03/2022 à 19h02


Voici un classement qui pourrait avoir un impact sur vos courses. Après avoir analysé 14.000 contrôles sanitaires officiels réalisés sur des produits vendus en France, l'association de protection des consommateurs l'UFC-Que choisir constate, ce jeudi 24 mars, que plus de la moitié des fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle sont contaminés par un pesticide à risque, et pour près d'un tiers d'entre eux, ils en contiendraient... deux. L'association demande aux autorités compétentes de mettre en place des procédures et des contrôles plus stricts pour l'utilisation de ces résidus pour lesquels on suspecte le caractère cancérogène, toxique pour la reproduction ou l’ADN, ou la présence de perturbateurs endocriniens.
L'association a classé par contamination les fruits et les légumes analysés. Beaucoup sont des produits fréquemment consommés. En tête de gondole : les cerises contaminées à 92% selon l'UFC. Pour près de la moitié de ces fruits rouges étudiés, un insecticide a été retrouvé : le phosmet, qui serait toxique pour la fonction reproductive. Viennent ensuite les céleris et les pamplemousses. Pour près d'un quart des pomelos analysés, les contrôles ont répertorié du pyriproxifène, fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien source de malformations, relève l'UFC. S'en suivent les pêches et nectarines, et même les thés, cafés et infusions. Les choux de Bruxelles et les pommes, contaminées à près de 80%, ferment le Top 8.


Asperges et kiwis en fin de peloton



Pour la suite, on trouve entre 60 et 79% d'échantillons contaminés : le raisin, la fraise, les haricots verts, la grenade, les céleris-raves, la farine de blé, le fenouil et l'aubergine. Entre 50 et 60%, sont listés des fruits et légumes également très courants : salade, poivron, melon, tomate, pomme de terre, carottes, riz, ail, épinards, oranges et même vins... À noter que les asperges, les kiwis et les brocolis sont les moins contaminés, selon ce classement.


 Les industriels bientôt obligés de mentionner la présence de perturbateurs endocriniens dans leurs produits

L'UFC-Que-choisir souligne également que les fruits et légumes issus de l'agriculture biologique, qui interdit les pesticides de synthèse, sont beaucoup moins contaminés. Une comparaison entre échantillons issus de l'agriculture intensive et échantillons issus de l'agriculture bio montre qu'il y a sept fois moins de pesticides à risque pour les haricots verts bio, huit fois moins pour les pommes bio, et six fois moins pour les tomates bio, détaille l'organisme de défense des consommateurs.
L'association plaide pour un changement de réglementation et déplore que cette dernière ne protège pas suffisamment les consommateurs face à ces molécules dont on suspecte la nocivité pour la santé, même à très faibles doses.



À LIRE AUSSI


https://www.capital.fr/conso/manger-bio-et-aerer-sante-publique-france-met-en-garde-contre-les-pesticides-1423056








Manger bio et aérer : Santé Publique France met en garde contre les pesticides


ECOLOGIE  - Page 2 Manger-bio-et-aerer-sante-publique-france-met-en-garde-contre-les-pesticides-1423056WavebreakMediaMicro/Adobe Stock



Malgré leur interdiction depuis les années 1980, certains pesticides sont toujours présents dans notre environnement et peuvent être très dangereux pour la santé.


Publié le 16/12/2021 à 6h48
Des pesticides interdits en France se retrouvent toujours dans nos organismes, selon une étude publiée jeudi par Santé publique France, qui recommande de varier son alimentation, d'y intégrer des aliments biologiques et d'aérer son logement. L'agence sanitaire s'est intéressé aux "niveaux d’exposition à cinq familles de pesticides ainsi qu’aux PCB, dioxines et furanes, présents dans de nombreuses sources environnementales et alimentaires", selon un communiqué. SPF a étudié l'exposition de 2.503 adultes (18-74 ans) et 1.104 enfants (6-17 ans) entre 2014 et 2016 dans le cadre de cette étude dite Esteban.
Les PCB étaient des composés chimiques utilisés par l'industrie, avant d'être interdits dans les années 1980. Ils s'accumulent dans l'environnement et une exposition chronique pourrait avoir des effet sur la santé. Les dioxines sont également persistants dans l'environnement, très toxiques et peuvent notamment causer des cancers. L'exposition à long terme au furane pourrait endommager le foie. Des pesticides étudiés (organochlorés et organophosphorés) ont été utilisés dans l'agriculture, le traitement du bois ou contre le paludisme avant d'être progressivement interdits car dangereux.





50% de la population touchée par le lindane

Si leurs niveaux ont diminué comparé à une étude précédente de 2006-2007, "certaines expositions à des substances aujourd’hui interdites concernent une part non négligeable de la population", relève SPF. Il s'agit notamment du lindane, un insecticide interdit depuis 1998 dans l'agriculture, qui se retrouve chez "presque 50% de la population des adultes ou des enfants". "Le glyphosate est quantifié chez moins de 20% des adultes ou des enfants", précise SPF. Ce désherbant classé cancérogène probable continue à être utilisé en France, même si le gouvernement veut en diminuer l'utilisation.


>> A lire aussi - Des pesticides autorisés de longue date en Europe potentiellement dangereux ?


Les pesticides organophosphorés sont moins persistants et se retrouvent peu, sauf pour le DMTP. Les sources d'exposition sont diverses : "L’alimentation augmente les imprégnations : aux organochlorés, PCB/dioxines/furanes chez les personnes consommant des œufs ou des matières grasses; aux pyréthrinoïdes, PCB/dioxines/furanes chez les consommateurs de viande bovine", indique SPF.
"Par contre, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique diminuait celles en organochlorés, en DMTP (métabolite des organophosphorés), et en pyréthrinoïdes", selon le communiqué. Le tabac et "l’utilisation d’insecticides domestiques à savoir les antiparasitaires sur les animaux domestiques, ceux contre les acariens et ceux contre les insectes volants" peuvent aussi augmenter l'exposition aux pyréthrinoides. SPF recommande d'aérer régulièrement son logement.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Fév - 14:57

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Climat: Oxfam et Greenpeace dénoncent les émissions de CO2 exponentielles des ultra-riches français




Greenpeace et Oxfam ont réalisé une estimation de l’impact environnemental du patrimoine financier des milliardaires français. Résultat : le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 49,4 % des ménages français.

A.C | Publié le23/02/2022 , 

ECOLOGIE  - Page 2 B9730058829Z.1_20220223130105_000%2BGIVJV6MP1.1-0
Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 49,4 % des ménages français. Archives VDN


Dans un rapport publié ce mercredi 23 février, Oxfam et Greenpeace s’en prennent aux milliardaires. Il était déjà démontré que le mode de vie des personnes les plus riches pollue énormément. En 2019, le magazine Challenges déclarait que « 10 % les plus fortunés de la planète ont pesé à eux seuls pour près de la moitié des émissions carbone en 2019 ».


Mais cette fois, les deux ONG se sont penchées sur la pollution qui découle du patrimoine financier des ultra-riches. Ce patrimoine financier correspond aux actifs qu’ils détiennent dans différentes entreprises.





« Trois milliardaires polluent plus de CO2 qu’un quart des ménages »




Sans surprise, plus un milliardaire possède d’actifs dans des entreprises polluantes, plus les émissions qui lui sont attribuées sont élevées. En haut du classement, on retrouve ainsi des milliardaires propriétaires d’entreprises dans le secteur dans le secteur de la grande distribution, l’agroalimentaire ou le transport maritime.






La palme d’or en matière d’émissions polluantes revient donc à Gérard Mulliez et sa famille, propriétaire d’Auchan, suivi Rodolphe Saadé (et sa famille), qui a d’importantes parts dans le transport maritime en particulier chez l’un des plus gros armateurs au monde : CMA-CGM. La troisième place revient à Emmanuel Besnier, PDG du groupe agroalimentaire Lactalis, le premier groupe laitier au monde.


À eux trois, ils émettent près de 72 048 013 tonnes de CO2 soit l’équivalent des émissions de CO2 de 23.4 % des ménages français.




Les recommandations d’Oxfam et Greenpeace


Oxfam et Greenpeace appellent à une « correction aussi radicale que pragmatique  » de la fiscalité carbone, qui pèse «  4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus  » sur les ménages modestes que sur les plus aisés, peut-on lire sur Franceinfo. L’idée d’ISF climatique défendu par Yannick Jadot, Anne Hidalgo ou encore Jean-Luc Mélenchon leur apparaît comme une solution possible puisque celui-ci tiendrait compte de la taille du patrimoine et de son impact sur le climat.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Fév - 7:35

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Fév - 9:21



 LA GALERE AVEC LES VEHICULES ELECTRIQUES   

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Fév - 9:32

FIN DU BON TEMPS DES CARBURANTS FOSSILES ...C'est pas la joie  !

ECOLOGIE  - Page 2 Logo79


Poser une borne à la maison  



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La capacité des batteries  a atteint un tel niveau  qu’il n’est plus envisageable  d’acheter un véhicule  électrique sans sécuriser  sa recharge. S.J.  


Un réseau public insuffisant et soumis à trop d’aléas, des fournisseurs qui ne se gênent pas pour facturer au prix fort... Pour assurer la recharge d’une voiture électrique de dernière génération, il est devenu essentiel de poser une borne à domicile. Renault l’a bien compris en offrant carrément la borne et son installation aux acheteurs de sa nouvelle Megane.
Pour les prix, cela balaie large. La solution a minima est la prise renforcée avec une puissance de 3,2 kW et 16 ampères. Comptez environ 450 €. Pour recharger une Megane électrique, cela prendra dans les dix-huit heures.
Avec une borne murale de puissance plus élevée (7 kW), le temps est réduit de moitié mais la facture tournera autour des 1 200 €. La situation idéale est de disposer d’un logement avec une installation électrique déjà en triphasé, ce qui ouvre la porte à des bornes 22 kW. Dans ce cas, un plein prendra « seulement » trois heures, moyennant un budget d’un gros 2 000 €. Pour pousser à la roue, le gouvernement accorde un crédit d’impôt de 300 €. Reste à trouver les meilleurs tarifs de fourniture, sans oublier que l’État aura besoin de compenser les pertes de rentrées fiscales des carburants quand ceux-ci auront laissé la place au tout-électrique...


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Fév - 12:42

Rouler moins cher en électrique ne sera bientôt plus qu’un (bon) souvenir




  • Eric DUPIN







ECOLOGIE  - Page 2 Dollars-1200x823
(photo : Wunderstock free licence)


Outre l’aspect écologique à l’usage, l’un des principaux arguments de l’électrique était jusqu’à présent le coût modique du « carburant » comparé à celui de l’essence. Mais ça c’était avant…

Les automobilistes qui optent pour l’électrique le font pour diverses raisons, qu’il s’agisse de motivations environnementales ou d’attrait pour la technologie, les deux n’étant d’ailleurs pas forcément incompatibles.
Le coût d’utilisation réduit d’une voiture électrique semble également être un solide argument : peu ou prou de révisions grâce à une mécanique simple, pas de vidange, pas de remplacement de courroies, moins d’entretien sur les freins grâce au freinage régénératif fourni par le moteur, et surtout un coût de l’énergie jusque-là très avantageux par rapport à celui des hydrocarbures.
Cette dernière donnée, si elle est toujours d’actualité, a tellement évoluée ces derniers mois que l’on peut se demander si elle constituera encore un argument valable dans un avenir proche.

Le tarif du kWh s’envole chez Tesla… et les autres

Prenons l’exemple de Tesla. Si les premiers propriétaires de Model S ayant acheté leur voiture avant 2017 bénéficieront en théorie de la recharge gratuite à vie, il n’en est pas de même pour les suivants, d’autant que le programme de parrainage de la marque offrant jusqu’à 1500 kilomètres gratuits aux prescripteurs et aux nouveaux acheteurs a également été abandonné. Quand la marque américaine a commencé à facturer les recharges sur son réseau, le tarif du kWh était de 0,20 euros, puis de 0,24 euros. Soit à peine plus que le prix public moyen constaté du kWh domestique pour une recharge à domicile en heures pleines. Autrement dit charger à la maison sur une bonne vieille prise 230 V ou sur un Superchargeur revenait quasiment au même.

C’était le bon temps.
Car il ne vous aura pas échappé que les choses ont quelque peu changé depuis, puisque le tarif du kWh Tesla a juste… doublé en deux ans, s’établissant au moment où j’écris ces lignes à 0,40 euro. Et cela, pour les clients Tesla. Car pour les autres, qui vont commencer à pouvoir charger chez Tesla avec des voitures d’autres marques, le tarif sera de 0,57 euro par kWh, un tarif qui pourra fluctuer en fonction de la station choisie. Tesla proposera cependant un abonnement de 12,99 euro par mois permettant d’accéder à un tarif préférentiel de 0,40 euro par kWh en moyenne. Soit le prix appliqué aux possesseurs de Tesla.
Chez les autres opérateurs de recharge, c’est un peu le même son de cloche. Fastned propose un tarif de recharge en France de 0,59 euro par kWh sans abonnement ou de 0,45 par kWh moyennant un abonnement facturé 11,99 euros par mois.
Reste le cas de l’autre grand opérateur, Ionity, qui gère un réseau presque aussi important que celui de Tesla en France et dans certains pays d’Europe (avec cependant un nombre moyen de stèles inférieur par station), et là, la note peut s’avérer plutôt salée, puisque le tarif théorique est de 0,79 euro par kWh. Théorique, car dans la pratique, Ionity est le seul à pratiquer un tarif non pas au kWh mais au temps de recharge, facturé à la minute. Une spécificité française aussi étrange qu’énervante pour certains électromobilistes. Car ces derniers ne sont pas égaux devant la borne. D’un côté ceux qui roulent dans des voitures à grosse autonomie – plus de 450 km en norme WLTP – et capables d’accepter une recharge à haute vitesse (Porsche Taycan, Audi e-tron GT, Kia EV6, Hyundai Ioniq 5, et… Tesla Model 3), en moyenne entre 200 et 270 kW, et pour qui une recharge de 50 kWh coûtera moins de 20 euros. De l’autre, ceux qui se déplacent avec des voitures à faible autonomie – moins de 300 km en norme WLTP – et à charge lente, pour qui récupérer 80% de batterie prendra pratiquement une heure, soit un coût de près de 50 euros. Plus du double. Une inégalité d’autant plus flagrante que ce sont généralement les voitures les moins chères – donc celles des clients les moins aisés – qui chargent le moins vite, et donc le plus cher.

Cherchez l’erreur.

Des trajets en électrique au prix de l’essence

Comme je l’ai déjà mentionné ici récemment, j’ai eu l’occasion d’en faire l’expérience (volontaire) dans le cadre d’un essai au volant du MG Marvel R, excellente voiture au demeurant, mais à l’autonomie quelque peu limitée par temps très froid – soit 250 km – avec lequel un trajet Mantes-la-Jolie Lyon en passant par Paris m’a coûté 3 charges Ionity pour un total de près de 90 euros. Le même trajet dans les mêmes conditions avec une SUV de taille et de puissance équivalente (Audi Q5 2.0 TFSI e par exemple) m’aurait probablement coûté le même prix, soit une moyenne sur autoroute de 10 l/100km x 500 km x 1,80 €/L. Et nous parlons d’une situation où le prix de l’essence n’a jamais été aussi élevé. Il se peut aussi que cette dernière consomme moins de 10 l/100 à 130…
Alors certes, il s’agit d’un cas extrême, mais il se pourrait que nombre d’électromobilistes débutants, non rompus aux nombreuses subtilités de l’écoconduite, des planificateurs d’itinéraires, des abonnements les plus avantageux et de la géographie des stations de recharge les moins chères, se retrouvent fréquemment dans ce genre de situation.

La comparaison avec le prix de l’essence vaut ce qu’elle vaut, mais il est certain que cela reste l’étalon pour la plupart des automobilistes. Selon les chiffres de l’ADEME, en 2020 la consommation moyenne d’un véhicule essence était de 6,8 Litres aux 100 kilomètres. Si l’on prend un prix moyen du litre d’essence (SP98) à 1,80 euro, le coût aux 100 kilomètres est de 12,24 euros.
Si l’on fait une moyenne à la truelle entre les trois principaux opérateurs présents en France, soit Tesla, Fastned et Ionity sans abonnement, on obtient un prix au kWh de 0,65 euro. Avec une consommation moyenne de 20 kWh/100 km (ce qui est assez optimiste avec certains modèles, surtout sur autoroute si l’on taquine régulièrement le 130 km/h), cela donne un coût aux 100 kilomètres de 13 euros.
Vous voyez le truc ? Le titre de cet édito est justifié du coup, non ?
Non ? Bon d’accord, il reste (heureusement !) la charge à domicile, qui devrait constituer la majorité des cas d’usage, puisque qu’avec une moyenne de 0.1360 euro en heures creuses par kWh selon le tarif réglementé EDF, on sera plutôt à 2,75 euros pour 100 kilomètres. De quoi voir venir. Sauf pour les millions de français résidant en habitat collectif et en zone urbaine, évidemment… Mais c’est un détail qui n’a pas l’air de gêner ni de mobiliser grand monde pour le moment.
Certes, comme indiqué en préambule, l’argument économique est loin d’être le seul à motiver la transition vers l’électrique. Mais il compte, et il risque d’être de moins en moins pertinent.
Et nous n’avons pas tout vu. Attendez que la part de marché de l’électrique surpasse celle du thermique. Vous le voyez venir, l’état, avec ses gros doigts crochus et avides et son gros gourdin en embuscade dans son dos ?
Vous avez compris : savourons notre pain blanc tant qu’il est encore temps car cela ne durera pas très longtemps.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Jan - 10:30

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Jan - 10:13

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Jan - 9:17

ECOLOGIE  - Page 2 Logo_193
Les agriculteurs manifestent contre « une aberration » : les zones de non-traitement  


PAR ANNE-CLAIRE GUILAINbethune@lavoixdunord.fr

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Pour les agriculteurs, les ZNT sont des bandes de terre non-cultivées… et donc un manque à gagner conséquent.
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PreviousNext
Réunis devant la sous-préfecture, hier, une trentaine d’agriculteurs au total sont venus apporter la facture de la mise en place des ZNT (zones de non-traitement) : 938 520 € de pertes financières selon eux, soit 3 millions de repas perdus par an.  

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BÉTHUNE.
C’est quoi les ZNT ? Mises en place en 2019, ce sont des distances de sécurité (entre 3 et 20 mètres) qui ne seront plus traitées avec des produits phytosanitaires, à respecter au bord des champs, face à des habitations, des lieux hébergeant des personnes vulnérables et des cours d’eau. Pour les agriculteurs, ce sont des bandes de terre non-cultivées… et donc un manque à gagner conséquent. « Dans la région, ça fait 5 000 hectares de terre perdus », explique Lucie Delbarre, secrétaire générale adjointe de la FDSEA et agricultrice à Busnes. Pour les agriculteurs du Béthunois-Bruaysis (un secteur très urbanisé), les ZNT représenteraient 495 hectares non cultivables, 938 520 € de pertes financières, soit 3 millions de repas perdus par an. « On ne peut pas faire la promotion de la souveraineté alimentaire, et derrière, nous annoncer des ZNT. On est totalement dans l’aberration ! »
Ça nous pose des problèmes au niveau des riverains parce que certains ne comprennent pas pourquoi on laisse ces parcelles à l’abandon. 
PAS QU’UNE HISTOIRE D’ARGENT
Ce sont ces chiffres, écrits sur une banderole, qu’ils sont venus dévoiler hier en début d’après-midi, devant la sous-préfecture de Béthune. Et ils ont remis en main propre la facture qui va avec. « Ce sont des terres que l’on ne peut pas cultiver, on n’a pas de revenus sur ces surfaces-là. En revanche, on a des contraintes », reprend Lucie Delbarre qui énumère taxes, loyers et impôts… versés pour rien. Mais selon les agriculteurs, les ZNT ne sont pas qu’une histoire d’argent, c’est aussi et surtout un problème de civisme. « Ça nous pose des problèmes au niveau des riverains parce que certains ne comprennent pas pourquoi on laisse ces parcelles à l’abandon, sans culture. Il nous demande de nettoyer à la main, le long de leur terrain, ce qui n’est pas possible. » Selon les personnes présentes, l’entretien de ces terres, qui deviennent zones favorables aux dépôts sauvages, peut créer des conflits de voisinage… et soulever des questions sur l’environnement.
« Certains habitants viennent avec du désherbant chimique acheté en Belgique et font tout cramer pour entretenir la parcelle, c’est pas mieux », poursuit un autre agriculteur.
Le représentant de la sous-préfecture a donné rendez-vous aux agriculteurs le 27 janvier pour une réunion sur le sujet. Les manifestants ont ensuite eu rendez-vous avec la députée Maguerite Déprez-Audebert, « car c’est elle qui vote les lois ».
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Jan - 11:26

Bonjour,
Vous aviez fait le test pour la recherche de glyphosate dans les urines, ou vous vous y êtes intéressés ,voici les résultats de l'enquête  sans toutefois avoir obtenu, encore, les conclusions  du Tribunal le dossier étant toujours en attente.

Bonne lecture , tous mes vœux  pour une année sans glyphosate .
Josette Sarrazin

Du glyphosate retrouvé dans les urines de nombreux volontaires-plaignants, selon une étude
Les agriculteurs, notamment « travaillant dans un environnement viticole », ont également des niveaux « significativement plus élevés », selon l’étude :copyright: Crédit photo : Illustration AFP


AFP
Publié le 12/01/2022




Des traces de glyphosate ont été retrouvées dans les urines de la quasi-totalité d’un échantillon de plus de 6 500 volontaires, selon une étude réalisée à l’occasion d’une campagne de plaintes en justice en France contre cet herbicide très controversé.
L’étude, parue mercredi dans Environmental Science and Pollution Research, revue scientifique à comité de lecture, c’est-à-dire avec une évaluation avant publication par des scientifiques indépendants, a été réalisée sur 6 848 personnes, habitant dans 83 départements de France métropolitaine et à la Réunion.
Ces volontaires ont été recrutés via l’association « Campagne Glyphosate », qui milite contre ce désherbant classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) mais autorisé en Europe.
Les prélèvements ont été réalisés entre juin 2018 et janvier 2020, en grande majorité sous contrôle d’huissier en vue d’une action en justice. Ils ont été analysés au fur et à mesure par un laboratoire allemand, Biocheck. Résultat, du glyphosate a été détecté dans 99,8 % des 6 795 échantillons exploitables, à « un niveau moyen de 1,19  µg/L ».
s
 

Les agriculteurs particulièrement exposés

Dans des données de surveillance publiées en octobre 2019, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) soulignait que des quantités de glyphosate de l’ordre de 1 µg/L dans les urines correspondent à une exposition inférieure à 1 % de la dose journalière admissible.
Les auteurs de cette nouvelle étude relèvent que les échantillons prélevés au printemps et en été, saison de traitements phytosanitaires, présentent des « niveaux significativement plus élevés ». Les agriculteurs, notamment « travaillant dans un environnement viticole », ont également des niveaux « significativement plus élevés ».
Les niveaux sont également plus hauts chez les hommes et les participants les plus jeunes, les personnes consommant régulièrement de l’eau du robinet ou de source, les fumeurs, les consommateurs de bière ou de jus de fruits. Les personnes déclarant manger « plus de 85 % d’aliments bio » présentent en revanche des niveaux inférieurs.

5 800 plaintes

Les auteurs soulignent que leur échantillon n’est pas représentatif de la population générale, étant plus âgé, plus féminin et sur-représentant sans doute les « citoyens sensibilisés aux enjeux des pesticides et à un mode de vie sain ».
Mais pour eux sa taille rend l’analyse pertinente, d’autant que « nos résultats confirment la quasi-totalité des autres études internationales », tout en se situant « plutôt dans la partie haute » des niveaux trouvés, relève Denis Lairon, directeur de recherche émérite à l’INSERM et un des auteurs. Il se dit toutefois « surpris de voir une contamination quasi-systématique ».
La campagne de prélèvements s’est accompagnée de plus de 5 800 plaintes individuelles par les participants sur la base des résultats positifs, notamment pour « mise en danger de la vie d’autrui », regroupées au pôle santé publique du tribunal de Paris, selon « Campagne glyphosate ».
"Cette analyse extérieure par des scientifiques vient faire avancer le dossier," se félicite Guillaume Tumerelle, avocat accompagnant Campagne glyphosate. 
Emmanuel Macron s’était engagé en novembre 2017 pour une interdiction du glyphosate « au plus tard dans trois ans ». Il a reconnu avoir échoué, tout en plaidant un échec « collectif ».


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Déc - 8:09

ECOLOGIE  - Page 2 Captu322


En 1981 Mauroy et Mitterrand envisageaient de rouvrir les mines . Ce fut un fiasco, les mineurs sous la pression de la CGT rechignèrent a descendre au fond et le gouvernement fit appel a des marocains qui furent licenciés quelques temps plus tard et firent greve pour obtenir les même droits ...( maison , charbon soins gratuits etc ) Ils reçurent 13 millions de francs d époque  mais ils voulurent plus en avantages et leur combat dura 40 ans et ce fut Taubira qui régla le dossier sous Hollande .




je cite :
Pour son premier voyage « en province » en qualité de président de la République, François Mitterrand n’a pas choisi le Nord cher à son Premier ministre, mais sa voisine Lorraine. Le charbon et le textile ont comme dans le Nord déjà encaissé le choc de la concurrence mondiale et des aléas de la conjoncture. Mais à cela s’ajoute depuis quelques années la crise de la sidérurgie. Dans cette Lorraine où bat le cœur de l’homme du fer français, qui travaille à la mine ou dans les aciéries, le funeste cortège des pertes financières, des fermetures d’usines, des licenciements, fait placer beaucoup d’espoir dans le programme socialiste.

Relance charbonnière, nationalisation dans la sidérurgie, promesse qu’il n’y aura pas de secteurs condamnés, reconquête du marché intérieur par la mobilisation de tous (ce fameux « corps de bataille pour gagner la guerre économique ») : c’est ce programme volontariste de lutte contre le chômage dans les industries traditionnelles que vient rappeler François Mitterrand aux élus et notables lorrains, et à tous les Lorrains même, en accordant un entretien à l’antenne locale de la troisième chaîne de télévision depuis l'hôtel de la préfecture de Metz. « Il était temps que nous arrivions », lâche le Président, qui, pour conclure, face caméra, se dit confiant sur les capacités de la région à prolonger sa grande histoire industrielle.

L’Etat bien sûr fera sa part. Sans le citer nommément, il évoque en particulier le CIASI, auquel succèdera en 1982 le CIRI (comité interministériel pour la restructuration industrielle), chargé de coordonner au plus haut niveau l’action publique en direction des entreprises privées en difficulté. L’Etat actionnaire comme le CIRI auront fort à faire dans les années 1980. Ils géreront sans pouvoir l’enrayer la désindustrialisation. Pour s’en tenir à l'emblématique sidérurgie, les effectifs continueront de fondre. Par rapport à 1974, il ne reste plus qu’un emploi sur deux dans ce secteur en 1985, et un sur trois à la fin des années 1980.
Léonard Laborie
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François Mitterrand :



"Vous savez, le plan que j’ai développé comme candidat, que j’entends mettre en oeuvre comme Président, vise d’une part à maintenir un volant important de nucléaire, j’ai toujours dit cela pendant toute ma campagne. J’ai demandé simplement qu’il y ait une pause pour que le gouvernement ait le temps de réfléchir et de mettre ensuite un programme à la disposition de l’Assemblée Nationale, c’est ce qu’il fait pour l’instant, c’est ce qu’il a fait les jours précédents, mais un certain volant de nucléaire qui permette d’assurer l’indépendance énergétique de la France. D’autre part, le réveil de ce que l’on appelle les énergies traditionnelles, en particulier le charbon. Mais ces énergies traditionnelles peuvent être aujourd’hui réveillées par des moyens audacieusement modernes. Il y a des techniques modernes qui doivent être mises à la disposition de la Lorraine. J’ai également fait état, naturellement, ça tombe sous le sens, de ce qu’on appelle les énergies renouvelables, les énergies nouvelles ; et à cet égard, j’entends doubler, peut-être même tripler la mise par rapport aux propositions du Gouvernement précédent. Et enfin, je veux engager une audacieuse politique d’économie d’énergie. Ce sont ces quatre éléments qui permettront à la France d’assurer son indépendance énergétique."
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Nov - 9:01

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Le gouvernement présente son plan de gestion durable des eaux pluviales


À Lille, hier, la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, a annoncé le lancement d'un premier plan national d'actions sur deux ans pour la gestion durable des eaux pluviales. 
Par Franck Lemarc
Semaine après semaine, le gouvernement dévoile sa stratégie en matière de développement durable. Après le photovoltaïque, l’éolien, puis les projets d’énergies renouvelables de proximité la semaine dernière, c’est maintenant au tour de la gestion des eaux pluviales.
Comme le savent tous les familiers de la gestion de l’eau, les « eaux pluviales »  ne sont pas les « eaux de pluie »  ! Il faut en effet distinguer les premières, « partie de l’écoulement gérée par des dispositifs dédiés », des secondes, « qui sont les eaux collectées à l’aval des toitures ». La gestion durable des eaux pluviales, dont il est question ici, consiste à trouver des solutions pour « limiter au maximum le ruissellement des eaux pluviales, en ayant par exemple recours à des solutions favorisant leur infiltration ». Elle est un élément essentiel de la lutte contre les inondations – un risque qui concerne quelque 17 millions d’habitants en France. 

Constats


Pour prévenir le risque inondation, rappelle le ministère, plusieurs leviers peuvent être activés : la lutte contre l’artificialisation des sols, la « désimperméabilisation »  des sols urbains, la maintenance des réseaux. Ces questions, estime Bérangère Abba, sont « insuffisamment prises en compte et intégrées dans les politiques d’aménagement du territoire » : la prise en compte de la gestion des eaux pluviales « dès la conception des projets d’aménagement semble être une pratique encore relativement rare », et le nombre de « zonages pluviaux »  élaborés par les communes reste « très faible ». Le gouvernement pointe le manque de « projets stratégiques territoriaux cohérents »  et une gestion des eaux pluviales souvent éclatée entre plusieurs services (assainissement, voirie, espaces verts, aménagement). La Gepu (gestion des eaux pluviales urbaines), est rattachée depuis la loi Ferrand de 2018 à la compétence assainissement pour les métropoles et les communautés urbaines, alors qu’elle est une compétence distincte dans les communautés d’agglomération. La gestion des eaux pluviales relève donc, selon les cas, ou de la commune ou de la structure intercommunale.
Le gouvernement juge que « la réglementation relative à la gestion des eaux pluviales est éclatée et trop lacunaire » : la réglementation est dispersée dans cinq codes, et son application est « partagée entre l’État et les collectivités ». « La principale difficulté d’articulation entre les missions de l’État et celles des collectivités réside dans l’absence de stratégies de gestion des eaux pluviales élaborées au niveau national et dans les communes et dans la méconnaissance du patrimoine existant, qui rend difficile l’exercice de leurs missions de contrôle », estime la secrétaire d’État. 

24 actions


C’est pour répondre à toutes ces difficultés que le gouvernement lance son plan, organisé en « 24 actions ciblées sur 4 grands objectifs ». Axe principal : « Intégrer la gestion des eaux pluviales dans les politiques d’aménagement du territoire en améliorant la transversalité entre acteurs de l’eau et aménagement ». Le gouvernement prévoit notamment de faciliter l’accès aux aides financières pour les projets en lien avec la gestion des eaux pluviales, et de créer un « centre de ressources Eau dans la ville »  pour « faciliter le transfert de connaissances ». Le déploiement par les communes ou les EPCI de « zonages pluviaux »  va être « généralisé », signale le gouvernement, sans que l’on sache précisément ce que recouvre cette expression. 
Afin de faciliter l’exercice de la compétence Gepu, le ministère souhaite « clarifier »  son périmètre et travailler « sur l’articulation entre la Gepu, la Gemapi et l’assainissement », pendant la période 2022-2024. 
Les autres actions envisagées sont essentiellement du domaine de la formation, de la valorisation des connaissances ou de la recherche scientifique. 
Il reste à savoir si, au regard de la complexité du sujet et des constats de blocage bien réels énumérés par le ministère, ces actions seront à même de résoudre ceux-ci, ou si la montagne aura accouché d’une souris. 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Nov - 15:12

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Nov - 8:05

Les plus vulnérables oubliés. 
Tous les politiciens de France ou d’ailleurs surfent, passez-moi l’expression, sur la vague de l’écologie. Mais l’écologie n’appartient pas à un parti politique et encore moins aux politiciens. Elle n’est pas une mode mais une nécessité absolue pour espérer juste ralentir l’inexorable catastrophe annoncée. Pour beaucoup de gens dans le monde, l’écologie n’est pas une priorité car leur urgence est déjà de survivre au jour le jour. Pourtant, la misère sociale mondiale est, elle aussi, génératrice de pollution.

Être écologiste est un luxe que beaucoup ne peuvent s’offrir. L’avenir de notre planète doit donc passer impérativement par l’accompagnement des plus faibles et des plus vulnérables. Il n’est nullement besoin d’aller au bout du monde pour constater les dégâts, beaucoup de nos concitoyens n’arrivent plus à survivre, alors, l’achat d’une voiture électrique ou consommer des légumes bio n’est vraiment pas de première importance. Nous sommes toutes et tous sur le même bateau. Or, comme sur le Titanic, il existe une deuxième et troisième classes… Et j’ai bien peur que les mêmes erreurs provoquent les mêmes effets.
a. a. – gravelines
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 3 Nov - 16:47

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 5 Oct - 8:09

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Aoû - 16:59

Émissions routières des polluants atmosphériques : Courbes et facteurs d’influence


17 AOÛT 2021

ECOLOGIE  - Page 2 Traffic-3460563_1920

CC0

Le Cerema a a réalisé à la demande de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) une mise à jour méthodologique pour l'évaluation des facteurs d'émissions de polluants issus du trafic routier par les différents types de véhicules.
Citation :
Les conclusions de ce rapport sont utiles à l’évaluation de projets d’infrastructures et de transports. En revanche, elles ne permettent pas d’évaluer correctement des politiques publiques de mobilité telles que les mesures de réduction des vitesses en milieu urbain (zone 30 par exemple).
Pour en savoir plus sur les enjeux et limites de ce rapport :
 


Citation :
Les politiques de mobilité doivent être mises en œuvre et évaluées au regard du contexte local et de l’ensemble des politiques publiques et projets d’aménagement et de mobilité dans lequel elles s’inscrivent : capacité à se déplacer, sécurité routière, qualité de vie, diminution des nuisances, qualité de l’air, impact sur le climat etc.
 
Dans le cadre de l'évaluation des projets d'infrastructures ou des projets de transports, il est intéressant de connaître les facteurs qui ont un impact direct sur les taux d'émissions de polluants atmosphériques et les gaz à effet de serre (GES). Une mise à jour de la note du Setra de 2009 qui montrait l'influence de certains facteurs, notamment la vitesse, a été demandée par la DGITM.
Ce document présente la méthodologie COPERT 5 (Computer Program to calculate Emissions from Road Transport) sur les facteurs d'émission et les données sur le parc automobile, ainsi que des projections sur l'évolution du parc automobile à l'horizon 2050. Le Cerema a par ailleurs développé un logiciel, CopCerema, qui est utilisé pour les études d'impact et permet de calculer les émissions de transports routiers en appliquant cette méthodologie.



CopCete - CopCerema, un outil pour le calcul des émissions du trafic routier







LE 18 SEPTEMBRE 2020


QUELS FACTEURS IMPACTENT LE TAUX DE POLLUANTS ?







ECOLOGIE  - Page 2 2021-08-17_10_57_04-cerema_doc_-_la_plateforme_documentaire_du_cerema_-_emissions_routieres_des_poll_-_copieLe premier facteur d'influence sur les taux de GES et polluants atmosphériques est la vitesse, mais la consommation de carburant, les pentes, la charge transportée pour les poids-lourds ou le taux de démarrage à froid pour les véhicules particuliers ont aussi un impact.
Ce document fournit de nouvelles courbes d’émissions de polluants et de GES en grammes par kilomètre parcouru en fonction de la vitesse moyenne d’un véhicule (léger, utilitaire ou poids-lourd) représentatif du parc automobile roulant français à divers horizons (jusqu’en 2050). Les polluants atmosphériques considérés dans cette note sont le dioxyde d'azote et les particules fines, et pour les gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d'azote.
Un facteur d'émission est appliqué pour chaque catégorie de véhicule du parc automobile. Exprimé en grammes de polluant par kilomètre (g/km), il désigne la quantité de polluant émise par un véhicule sur un parcours d’un kilomètre. Il dépend principalement :

  • du type de véhicule (particulier, utilitaire, poids-lourd),
  • de sa motorisation (carburation: essence, diesel, GNL, hybride... et cylindrée: petite, moyenne, grosse ou PTAC pour les poids-lourds),
  • de sa date de mise en circulation (qui détermine son âge et donc son usure).
  • de la vitesse moyenne du véhicule
  • de la pente de la voie
  • de la charge transportée pour un poids-lourd.

 

QUELS ENSEIGNEMENTS ?







ECOLOGIE  - Page 2 2021-08-17_11_03_03-window
Le document présente les courbes des émissions des différents polluants pour les trois types de véhicules (poids-lourds, véhicules utilitaires légers et véhicules légers) ainsi que les principaux enseignements.
En se basant sur la modélisation des rejets de polluants atmosphériques émis par un véhicule en fonction de sa vitesse, le Cerema a actualisé les éléments concernant les émissions de dioxyde d’azote (NOx), de particules fines (PM10) et de CO2e (équivalent CO2 des gaz à effet de serre : CO2, CH4 et N²O), sur la base de la méthodologie européenne Copert version 5 et du parc roulant automobile prospectif actualisé jusqu’en 2050.
Les émissions de polluants sont représentées en fonction de la vitesse moyenne du véhicule car celle-ci influence leur variation de manière significative. 
Ainsi pour un véhicule particulier, les émissions de NOx, de PM 10 et de GES sont minimales pour des vitesses proches de 70 km/h, tandis que pour un véhicule utilitaire (<3,5 T), elles le sont aux alentours de 60km/h. La courbe caractéristique "en U" des émissions en fonction de la vitesse montre par ailleurs qu’en 2020, le maximum des émissions, égal jusqu’au double de la valeur minimale, se situe à 130 km/h, et que les émissions à de faibles vitesses (10 à 20 km/h) équivalent peu ou prou à celles produites à grande vitesse (100 à 110 km/h).
Cependant pour les NOx et les PM10, en raison d’une amélioration du parc roulant (norme Euro, alternative au moteur thermique...), on observe un aplatissement progressif de la courbe en U au cours des années, jusqu’à obtenir pour la projection du parc roulant en 2050 une valeur minimale pour les NOx 4 fois inférieure au minimum de 2020.
Pour un véhicule utilitaire, la tendance pour la courbe est la même mais les valeurs d’émission unitaires minimales, 2 fois plus fortes que pour un véhicule particulier en 2020, restent comparativement 3 fois plus fortes en 2050 (le parc roulant des utilitaires étant encore majoritairement diesel).
Pour un véhicule léger dont le trajet (urbain) à 30 km/h de moyenne serait effectué en majorité avec un moteur "à froid", les surémissions correspondantes par rapport aux émissions avec un moteur "chaud" (température stabilisée après un certain temps de roulage) représentent un quart de celles-ci pour le CO2 (et une surconsommation de carburant équivalente) et environ un cinquième pour les NOx. 
Pour un poids-lourd (majoritairement des 40-50T articulés de 5 essieux), la courbe des émissions de polluants atmosphériques et de GES en fonction de la vitesse présente un maximum à très faible vitesse (10 km/h) puis une diminution progressive des émissions jusqu’à environ 90 km/h. En 2050, les émissions minimales en termes de CO2e sont environ 3 fois celles minimales d’un véhicule léger. Si l’on raisonne plutôt en termes de charge transportée, les émissions maximales de CO2e sont environ 5,5 fois plus élevées que celles maximales d’un véhicule utilitaire (rapport de 1,5 fois pour les NOx et de 11 fois pour les PM 10).
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Par ailleurs, la charge transportée (jusqu’à 100 % du PTAC) et la pente de la route qui impacte la consommation de carburant ont une influence certaine sur les valeurs d’émissions, même si les rejets de particules fines ne sont pas particulièrement impactés.
On remarquera que pour les véhicules légers comme pour les poids-lourds, les émissions sont importantes à très faible vitesse (jusqu’à 30 km/h environ), ce qui signifie que les situations de congestion du trafic routier sont très pénalisantes du point de vue de la qualité de l’air.
Un autre facteur déterminant des émissions routières est donc la composition du parc roulant automobile, qui évolue vers des véhicules plus "propres" avec l’arrivée progressive de motorisations alternatives (électriques, hybrides, GPL, hydrogène...), et conduit à une diminution des émissions de polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre.
À terme, un parc roulant de véhicules électriques (comme pour le parc prospectif SNBC dès 2050) paraît être une solution pour éviter l’émission de polluants atmosphériques, tout comme la solution alternative au moteur thermique par l’utilisation de piles à combustible (PAC) hydrogène pour les véhicules lourds (camions et bus).
Dans ces deux cas, il est toutefois important d’analyser le cycle de vie complet en termes d’émissions de gaz à effet de serre, en particulier le cycle de vie des batteries pour l’électrique ou encore l’utilisation d’hydrogène "vert" pour les PAC, c’est-à-dire produit à partir de sources décarbonées.
Par contre, ces deux solutions, électrique et hydrogène, ne diminuent pas la part de particules fines "hors échappement" (et les métaux lourds présents dans ces particules) qui constituent déjà la majorité des particules fines PM10 générées par le trafic routier.
 

EN SAVOIR PLUS :







Le rapport est disponible sur CeremaDoc.


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Rapport du GIEC : contrairement à ce qu’on dit, la situation est loin d’être catastrophique

jeudi 12 août 2021, par Nicolas Lecaussin

ECOLOGIE  - Page 2 Auton2-9c608

Steve Koonin, scientifique et ancien conseiller climat d’Obama, auteur d’un essai présenté récemment par l’IREF, vient de publier un article dans le Wall Street Journal dans lequel il fait un résumé du dernier rapport du GIEC qui est beaucoup moins catastrophique que ne l’ont fait croire la plupart des médias et des politiques. C’est important car ce rapport devrait retenir toute notre attention. Il sera un élément crucial lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Glasgow et où les dirigeants de 196 pays se réuniront en novembre. Voici les principales conclusions tirées par Koonin.

Etats-Unis : les vagues de chaleur ne sont pas plus fréquentes aujourd’hui qu’en 1900




Il existe de grandes différences entre les conclusions du rapport (et des rapports du GIEC en général) et le contenu. Par exemple, on indique que les vagues de chaleur à travers les États-Unis sont devenues plus fréquentes depuis 1960, mais on omet de mentionner qu’elles ne sont pas plus nombreuses aujourd’hui qu’elles ne l’étaient en 1900.
Plus important encore, la confusion des modèles continue. On nous dit à plusieurs reprises « les modèles disent ». Mais les modèles informatiques compliqués utilisés pour projeter la température future, les précipitations, etc. restent déficients. Certains modèles sont beaucoup plus sensibles aux gaz à effet de serre que d’autres. Beaucoup sont également en désaccord sur la température de référence sur la surface de la Terre. Les modèles ne parviennent pas à expliquer pourquoi un réchauffement climatique rapide s’est produit de 1910 à 1940, lorsque l’impact humain sur le climat était beaucoup moins important.



Les inondations en Europe et en Chine et les températures record dans les régions des États-Unis sont des phénomènes météorologiques et non climatiques




Le rapport met l’accent sur le changement climatique au cours des dernières décennies, mais minimise, ou omet de mentionner, les précédents historiques qui relativisent l’influence de l’homme sur le climat. La section Résumé pour les décideurs indique que le taux d’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale a augmenté au cours des 50 dernières années. Il ne mentionne pas qu’il a augmenté presque aussi rapidement il y a 90 ans avant de diminuer fortement pendant 40 ans.
Les événements météorologiques extrêmes sont invoqués comme preuve d’une catastrophe imminente. Mais les inondations en Europe et en Chine et les températures record dans les régions des États-Unis sont des phénomènes météorologiques et non climatiques, des événements singuliers et non des tendances sur plusieurs décennies. L’Europe et la Chine ont connu des inondations tout aussi dévastatrices au cours des siècles passés, mais elles sont oubliées ou délibérément ignorées. La sécheresse et les incendies de forêt dans l’ouest des États-Unis font partie d’une tendance qui remonte à quelques décennies, mais la gestion des forêts et l’expansion de la présence humaine dans les forêts sont peut-être plus importantes que le changement climatique pour provoquer ces événements.


Concernant les éléments météorologiques extrêmes, nous n’avons aucune preuve scientifique que l’activité humaine a aggravé la force des ouragans ou leur nombre.
Le rapport juge improbable les scénarios d’émissions de CO2 les plus élevées à l’avenir, même si ce sont ceux dont on entend parler le plus dans les reportages des médias. Les scénarios les plus plausibles mentionnent une température mondiale moyenne en 2100 d’environ 2,5 degrés Celsius de plus qu’à la fin des années 1800. Le globe s’est déjà réchauffé de 1 degré depuis ce temps, et les parties de l’Accord de Paris ont arbitrairement convenu de limiter le réchauffement à un autre degré. Mais puisque le bien-être de l’humanité s’est amélioré de façon spectaculaire, alors même que le globe s’est réchauffé au cours du 20e siècle, il est absurde de suggérer qu’un degré supplémentaire de réchauffement au cours du siècle prochain sera catastrophique.


En conclusion, écrit Koonin, une vraie science se caractérise par des détails, des données, des modèles fiables et un débat raisonné. Cela prend du temps. En attendant, il faut se méfier du torrent d’hyperboles qui balaie le globe.
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