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 ECOLOGIE

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ACARIE




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 14 Juin - 22:31

"le monde"


Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu




Un décret reconnaît cette pathologie comme maladie professionnelle chez les agriculteurs. Une avancée majeure dans un domaine où règne l'omerta.

Par Angela Bolis  




ECOLOGIE  - Page 4 Ill_1698693_ea46_000_par6970826Les agriculteurs sont confrontés à l'envolée des prix des matières premières. AFP/DAMIEN MEYER
C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides.



Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso – retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.

Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.

Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.

UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"

Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.

Lire (édition Abonnés) : "Des agriculteurs victimes de pesticides veulent rompre le silence"

L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides – le texte ne précise pas lesquels. "C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."

EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES

Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.

Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.

Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme – causée par les tiques –, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections – irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.

Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."

Angela Bolis
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 15 Mai - 10:25

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 21 Mar - 19:48

mardi 19 mars 2019


Le co-fondateur de Greenpeace dénonce la supercherie du réchauffement climatique causé par l’homme




Au Canada, Patrick Moore, co-fondateur de Greenpeace, organisme qui a tellement changé que M. Moore ne s’y reconnait plus, a déclaré que le « changement climatique anthropique » est une supercherie qui profite à nombre de gens dont des politiciens qui y trouvent un moyen de gagner des votes, les entreprises vertes, les « scientifiques » en quête de subventions.

Les conservateurs soutiennent depuis longtemps que le « réchauffement » climatique anthropique est un détournement politique de la science climatique. Mais cet argument a reçu un soutien inattendu : le cofondateur de la plus importante organisation environnementale, Greenpeace. Patrick Moore, qui est également ancien président de Greenpeace Canada, a participé à l’émission Breitbart News Tonight de Sirius XM la semaine dernière lors d’une entrevue avec Rebecca Mansour et Joel Pollak.

« La peur a été utilisée tout au long de l’affaire pour prendre le contrôle des esprits et du portefeuille des gens et tout le reste, et la catastrophe climatique est strictement une campagne de peur », dit-il, ajoutant que les adeptes de A Greener World (AGW) ― l’idéologie selon laquelle l’activité humaine serait  principalement responsable des changements climatiques de la Terre ― sont également alimentés par la « culpabilité », car « vous tuez vos enfants en les conduisant dans votre automobile et émettez du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. »

Moore a expliqué que le sommet du « mouvement écologiste crée des histoires qui suscitent la peur dans le public » et qui sont ensuite abondamment relayés  médiatiquement. Selon lui, cette supercherie est soutenue par « des politiciens verts qui achètent des scientifiques avec l’argent du gouvernement pour qu’ils effraient le public par des travaux qui seront présentés comme scientifiques. Il dénonce aussi « le monde des affaires vertes, les chercheurs de subventions, les capitalistes de connivence qui bénéficient de subventions énormes, de réductions fiscales importantes et des mandats gouvernementaux exigeant que leurs technologies fassent fortune sur cette base. […] Et puis, bien sûr, il y a les scientifiques qui sont de leur plein gré là-dedans, puisqu’ils sont pratiquement accrochés aux subventions gouvernementales ».

« La plupart des “scientifiques” qui poussent cette théorie catastrophique sont payés avec les deniers publics », ajoute-t-il.

Les partisans de la thèse du réchauffement climatique causé par l’homme ont subi un coup dur en 2010 lorsqu’il a été découvert que leurs principaux chercheurs, comme l’East Anglia University’s Climate Research Unit et l’Intergovernmental Panel on Climate Change [et le GIEC lui-même], s’étaient livrés à une manipulation généralisée des données, livrant des modèles climatiques erronés, falsifiant les sources et supprimant des découvertes dissidentes.

Source:
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeSam 19 Jan - 15:50

LA VOIX DU NORD Béthune




C’est à Béthune que l’air est le plus pollué dans le Nord et le Pas-de-Calais



Selon le site atmo-hdf.fr qui surveille la qualité de l’air, Béthune est le secteur le plus touché par la pollution de la région avec un indice de 9/10 et un air classé « mauvais ». Ailleurs, ça va de 6 pour Maubeuge à 8 pour Dunkerque, Lens, Lille…



Ces indices de pollution de l’air sont relevés grâce à des stations installées au stade à Béthune, et une autre à Nœux-les-Mines. Les polluants mesurés : monoxyde d’azote, dioxyde d’azote, ozone, particules. Les derniers relevés datent de 9 h ce dimanche matin et sont particulièrement élevés pour les particules et le monoxyde d’azote à Nœux-les-Mines.


 Des chiffres encore plus hauts à Béthune et qui explosent pour les particules. La situation s’est dégradée par rapport à samedi. Pour toute la région et pour Béthune qui est passée de l’indice 8/10 à 9/10.

Ce phénomène général pour tout le Nord de la France s’explique par les conditions anticycloniques et froides qui limitent la dispersion des polluants et engendrent un surcroît de concentration de particules fines, d’où une pollution de l’air persistante. Pourquoi le secteur béthunois est-il plus touché que les autres ? 



À cause de la présence de nombreuses industries ? Mais on pourrait dire la même chose dans le bassin lensois ou dunkerquois, même si, sur le littoral, la brise marine, peut atténuer le phénomène de pollution.

Cet épisode d’air pollué se traduit par des infections respiratoires plus nombreuses. Les urgences de la clinique Anne d’Artois à Béthune le constatent depuis le début du week-end. À la maison médicale de garde du centre hospitalier de Béthune-Beuvry, le docteur est débordé. Il ne pourra nous répondre qu’en début d’après-midi.


 Les urgences du centre hospitalier sont aussi débordées mais pas plus d’infections respiratoires que d’habitude. « On en a toujours beaucoup et on a aussi beaucoup de gastros », note une infirmière.
Les restrictions de vitesse effectives depuis jeudi sont reconduites jusqu’au lundi 23 janvier à minuit par les autorités.


 Les automobilistes doivent réduire leur vitesse de 20 km/h, avec des vitesses maximales autorisées abaissées à 70, 90 et 110 au lieu de 90, 110 et 130, sous peine de sanctions. 


Sur les portions habituellement limitées à 110 et à 130 km/h, la vitesse des poids lourds de plus de 3,5 tonnes est quant à elle limitée à 80 km/h. Le même arrêté interdit également le brûlage des sous-produits agricoles. Cette décision s’applique aussi pour les espaces verts et jardins publics.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 18 Déc - 9:00

Quelques vérités sur les taxes carburants




Posté le 15 décembre 2018 par Gérard Maudrux

On nous explique qu’il faut taxer plus le carburant pour sauver la planète. 
L’an dernier notre Président était fier d’inaugurer à St Nazaire un des plus gros navires de croisière, fleuron de l’industrie française (aux mains d’Italiens depuis son passage à Bercy). D’un côté on veut supprimer le diesel auto, de l’autre on se félicite d’envoyer sur les océans le plus gros et plus pollueurs des moteurs diesels.


Le Symphony of the Seas, pour déplacer ses 228 000 tonneaux, utilise 3 moteurs Wartsila de 20,5 mégawatts chacun, sans compter 4 propulseurs d’étrave de 5,5 MW et les 2 groupes alimentant une ville de 8 460 habitants, qui vu le niveau d’éclairage digne de Las Vegas et le chauffage, doit bien correspondre à la consommation d’une ville de 20 000 habitants.


Un seul de ces gros navires pollue paraît-il autant que 1 million de voitures, et il y en a des centaines dans le monde ( la compagnie Royal Caribean a 27 navires géants en circulation dont les plus gros). Ajoutez-en encore plus avec les navires de fret, les plus gros porte-conteneurs étant encore plus puissants. A ces plusieurs centaines de géants des mers, ajoutez des milliers de navires plus petits.


Comment arrive-t-on à ces chiffres de pollution ? Chaque cylindre du plus gros Wartsila a une cylindrée de 1 820 000 cc, soit 36 400 Solex de 50cc par piston. Ces diesels 2 temps consomment 7 500 L/heure, du lourd de chez lourd, résidu de distillerie dont on ne sait quoi faire après avoir tout extrait. Il n’y a pas de pot d’échappement, et ils tournent presque toute la journée, soit 20 fois plus que vous pour aller et revenir du travail. Ce Wartsila est un 14 cylindres développe 80MW, près de 110 000CV. 


Chaque cylindre fait 1m de diamètre (96cm pour être exact), avec une course de 2,5 mètres, soit 1 820 L de cylindrée par piston et 25 840 L de cylindrée totale (509 600 Solex qui circuleraient 24H / 24). Vous imaginez le diamètre des soupapes d’échappement pour laisser échapper le résidu de combustion, le rendement de ces moteurs atteignant 50%. Une vraie marée noire… dans l’atmosphère. 26 de ces moteurs circulent, 86 sont en fabrication. L’équivalent de plusieurs centaines de millions de voitures polluent avec fierté sur les mers.


Dans les airs, ce n’est pas mieux. Un 747-400 consomme 12 800 L/H, il y en a plus de 250 en circulation. L’Airbus A 320-200 consomme 4 fois moins, 3 025 L/H, mais il y en a plus de 8 000 en circulation. Si vous prenez votre voiture 1/2H matin et soir pour vous rendre au travail, ces engins tournent 24H/24. 


Un 747 consomme donc autant que 60 000 voiture à 5 L/H, et pollue sans doute autant que 150 ou 200 000 vu la combustion et l’absence de pot catalytique. Cela fait 40 à 50 millions de voitures uniquement pour la flotte 747, et 300 à 350 millions de voitures pour les Airbus A 320 qui consomment pourtant bien moins. Et ce ne sont pas les seuls avions à voler en permanence !


Avec ces milliards d’équivalents voitures sillonnant les mers et le ciel, je me sens bien peu de chose avec mon véhicule diesel. Et ce n’est pas tout, sur terre aussi on pollue, mais est-ce encore nous ? Il y a le chauffage, les industries, les centrales thermiques,… Selon un rapport de l’ONG internationale Carbon Disclosure Project, 71 % des émissions de gaz à effet de serre émaneraient de seulement 100 entreprises. 
Si vous prenez en compte les milliers d’autres entreprises, il ne reste plus beaucoup de place pour nos voitures ! Pour ce qui est de l’émission de CO2 par pays : Chine 30%, USA 15%, France moins de 1%. Et puisque nous sommes sur terre, n’oublions pas les vaches, qui pollueraient plus que les voitures. Pourquoi nos énarques ne s’occupent-ils pas d’elles ? Il faut une taxe au mètre cube de gaz évacué, avec un compteur individuel et un bonus-malus selon leur alimentation plus ou moins productrice de gaz. Et une prime pour leur installer un pot catalytique !


Maintenant, que fait-on de ces taxes, comment sauve-t-on la planète avec ? Là encore on peut se poser des questions. Il ne suffit de parler de taxe environnementale pour qu’elle le soit. La Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques (TICPE) devait rapporter en 2019 4 Mds€ de plus (37 Mds€ au total pour 33 l’an dernier).
 Le budget prévoyait d’en affecter 3,7 Mds€ pour le budget général, avec des miettes pour la transition énergétique : 200 M€ affectés au budget de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF) et 100 M€ au compte d’affectation spécial de la transition énergétique….
Que de mensonges. Comment peut-on se moquer à ce point du citoyen ! Quel mépris ! Pourquoi ? On vous a dit qu’on avait supprimé pour certains la taxe d’habitation, mais comme les dépenses existent toujours, il s’agit en pratique d’une étatisation de ces budgets.


 L’Etat doit donc en trouver les recettes ailleurs, d’où le relèvement de certaines taxes comme la TICPE et son affectation au budget de l’Etat. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ou l’art de reprendre d’une main ce que l’on donne de l’autre. Pourquoi ne pas dire les choses telles qu’elles sont au lieu de mentir, de tricher.
Cerise sur un mauvais gateau : ce n’est pas 4 Mds€ de plus comme on peut le lire dans la presse, mais 4,8 Mds€ pour le budget général. En effet la TICPE est soumise à TVA ! Oui vous avez bien lu : un impôt sur une taxe ! Je ne trouve pas de mot pour qualifier cette disposition légale, ceux qui l’ont rédigée, ceux qui l’ont votée. Il n’y a qu’en France que l’on traite aussi mal le citoyen payeur.


Si on veut diminuer la pollution, agissons d’abord sur les causes les plus importantes au lieu de se rabattre sur les plus petits et les plus faibles. Ensuite est-ce que taxer nos véhicules diesel et essence les fera polluer moins ? Non. Ce sont les normes qui sont efficaces, pas les taxes. En 40 ans, la voiture moyenne consomme moitié moins, tout en étant 2 fois plus lourde. Aligner progressivement la fiscalité du diesel sur celle de l’essence, justifiée par la nécessaire transition écologique vers une économie décarbonée, est un contre-sens en ce qui concerne le carbone.
 Le rendement thermique du diesel est supérieur à celui de l’essence, il émet 20 à 25% de CO2/Km en moins, et les filtres obligatoires ont divisé par 30 les rejets de particules depuis 1992. Quand Alain Bonnafous, chercheur au Laboratoire Aménagement, Économie,Transport et professeur émérite de l’Université de Lyon (IEP) dit qu’un moteur diesel actuel émet 10 fois moins de particules qu’un moteur essence, il a plus de crédibilité qu’un énarque qui nous explique qu’en taxant plus le diesel on polluera moins.


La transition énergétique a bon dos. Elle sert a masquer la fuite en avant de gouvernements mauvais gestionnaires, toujours à la recherche de nouveaux prélèvements, plus facile que d’optimiser les dépenses. Les choses sont peut-être en train de changer ?
.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeLun 3 Déc - 10:30

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeLun 10 Sep - 14:32

*Hulot rhabillé pour l'hiver... et tous les hivers suivants !*

*Vous n'êtes en rien un fils du peuple, vous êtes issu de la bourgeoisie,
ce qui explique, à défaut de les excuser, vos manières de parvenu.*


> > > *Votre père, Philippe Hulot a exploité une mine d'or au Vénézuela
avant de diriger une importante fabrique de confiserie à Paris, puis un
commerce de plantes médicinales à Nice.*

*Du côté de votre mère vous descendez de Georges Moulun, un industriel qui
fera fortune dans la construction des premiers barrages hydroélectriques
français, mais qui fit faillite après la crise de 1929.*

*Grâce à l'émission « Ushuaïa », vous devenez une célébrité : vous aimez
vous faire mousser, et nous avons droit, chaque semaine, à vos exploits
surmédiatisés: Zébulon en parachute, Tintin en deltaplane, Superman en
montgolfière, James Bond en ULM, etc...etc...*

*En 1996, la « Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme » est
reconnue d'utilité publique. Depuis, les sponsors n'ont cessé de se
multiplier. Vos « partenaires fondateurs » sont EDF, l'Oréal, TF1 et
Véolia. TF1 possède la marque « Ushuaïa » dont vous recevez, sans
travailler, de confortables royalties.*

*En 2002, vous épousez dans le Lubéron - sorte de parc national pour bobos
de la « gauche-caviar » - Florence Lasserre, fille d'un militant
écologiste, rencontrée à Chamonix.*

*En 2006, vous lancez le mensuel « Ushuaïa Magazine » qui fera un bide.*

*En 2009, vous produisez un film « le syndrome du Titanic » qui fera un
flop.*

*En 2011, certain d'une confortable victoire, vous candidatez aux primaires
écologistes et vous prenez une mémorable claque devant Eva Joly, un petit
pot-à-tabac norvégien affublé des lunettes rondes de Jacques Duclos.*

*Rancunier, vous ne pardonnerez jamais ce camouflet aux écolos.*

*Par la suite, vous avouez avoir voté pour Jean-Luc Mélenchon, au
premier tour, le trouvant « plus pédagogue » qu'Eva Joly. Au second tour
votre choix se porte sur François Hollande. *

*Un choix assez logique pour un écologiste-pastèque : vert à l'extérieur et
rose à l'intérieur.*

*Le 6 décembre 2012, juste renvoi d'ascenseur, Hollande vous nomme « envoyé
spécial pour la protection de la planète ».*

*C'est à ce titre que l 'on vous retrouve dans la délégation qui
l'accompagne au Vatican en janvier 2014.*

*Claude Allègre, ancien ministre, vous a bien jugé car il écrivait en 2009
: « Hulot est un imbécile qui envoie les gens rouler à vélo et lui, fait
ses affaires en hélicoptère.... »*

*Et il ajoutait un peu plus tard dans son livre «L'imposture climatique »
être « effrayé par (votre) méconnaissance de simples données de base
scientifiques et par (votre) inculture littéraire et historique ».*
> > >
> > >

*( **Claude* *Allègre est un scientifique, et, contrairement à vous, il
sait de quoi il parle.*  *)*

*En décembre 2015, on vous retrouve autour de la « COP 21 » où vous
partagez la vedette avec Laurent Fabius et Ségolène Royal, la "folle
dingue" du Poitou : un beau trio de pieds nickelés !*

*En janvier 2016, vous n'écartez pas la possibilité de vous présenter à
l'élection présidentielle de 2017, mais sans passer par une primaire :
démocrate en peau de lapin, vous n?avez pas encore digéré votre gifle face
à Eva Joly.*

*Et puis, finalement, vous vous déballonnez.*

*Avant les élections, on vous verra pérorer sur les plateaux télé en
déclarant, entre autres, avoir refusé d'être ministre de l'écologie de
Chirac, de Sarkozy, de Hollande.*
> > > *Vous dites également n'avoir aucune confiance en Macron .*
> > > *Au premier tour vous choisissez de voter pour « Bilal Hamon,
candidat du PS.*

*Pourquoi ce brusque retournement de veste?  Mais vos attributions
ministérielles flattent votre égo: le climat, la pollution de l'air,
l'énergie et les transports.*
> > > *On vous donne également « la protection et la valorisation de la
nature et de la biodiversité » et la conduite des négociations européennes
et internationales sur le climat.*
> > >  *Vous déclarez que vous mettrez votre démission dans la balance si
l'on venait à construire une piste pour aéroplanes à ND des Landes *
> > >
> > >  *En juillet 2017, vous lancez une vaste fumisterie appelée «plan
climat» dans lequel la France s'engage à arrêter toute production
énergétique à partir du charbon d'ici 2022 et, à supprimer les voitures
roulant à l'essence d'ici 2040.*

*Votre patrimoine, a été rendu public en décembre.*

*Vous êtes, parmi les millionnaires de ce gouvernement, en seconde position
avec un patrimoine évalué à plus de 7,2 millions d'EURO. quatre résidences
bien placées, mais surtout vous déclarez posséder neuf véhicules à moteur
: un bateau de 200 CV, une moto, six voitures, et un scooter électrique .*


*Et vous osez inciter les Français à rouler à vélo !*


lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Juin - 11:25

Pendant un an, 82 pesticides vont être mesurés dans l’air

Une campagne de mesure de quelque 80 pesticides dans l’air est lancée lundi pour un an, pour mieux évaluer à terme l’exposition de la population, ont annoncé les organismes responsables.

LA VDN 

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Ce premier état des lieux permettra d’évaluer l’exposition chronique de la population mais aussi d’identifier d’éventuels lieux de surexposition. PHOTO ARCHIVES AFP - AFP

Ce premier état des lieux permettra d’évaluer l’exposition chronique de la population mais aussi d’identifier d’éventuels lieux de surexposition.

Les 50 sites choisispour réaliser les mesures prennent en compte différents types de zones d’habitation (urbaines, péri-urbaines et rurales) et de productions agricoles (grandes cultures, vignes, vergers, maraîchage, élevage).
82 substances chimiques entrant dans la composition de produits phytopharmaceutiques, biocides, médicaments vétérinaires et antiparasitaires à usage humain seront mesurées par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA). Un total de quelque 1.500 échantillons seront recueillis en un an.
Les substances ont été choisies notamment en fonction de leur caractère de dangerosité ou de persistance dans l’air.
>> Des pesticides, dont certains interdits, respirés dans les Hauts-de-France
Parmi elles notamment le fipronil, à l’origine l’été dernier d’une crise liée à la découverte d’œufs contaminés par l’insecticide dans plusieurs pays européens, ou encore le lindane, substance « persistante » pourtant interdite pour les usages agricoles en France depuis 1998.
Mais la présence dans l’air de certains autres n’est en revanche pas aussi certaine, par exemple le controversé glyphosate.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

C 'est seulement maintenant que nos élus réagissent ?????
ils se fouteraient pas un peu de notre gueule ?????
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http://lesgensdeloconsurlaw.forumjonction.com
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 7 Mar - 18:30

NICOLAS HULOT ...le vendeur de champoings fait encore parler de lui
 
Mise en place de la consigne : de possibles conséquences graves pour les collectivités
L’AMF a publié hier un communiqué dénonçant un risque de « déstabilisation » de la filière emballages « en cas d’instauration de la consigne ».

Il s’agit des conséquences possibles d’une annonce gouvernementale qui a surpris tout le monde : début février, Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, dans le cadre du lancement de la consultation publique sur le projet de feuille de route « Économie circulaire », lançait une « nouvelle » idée : la mise en place d’une consigne pour les bouteilles plastique, les canettes métalliques et les piles. Argument : la France est « en retard » dans le domaine de la collecte de ces déchets, laquelle collecte plafonne à 60 %.

Le problème, c’est que cette idée (qui n’a rien de nouvelle, certaines formes de consigne étant pratiquées dans de nombreux pays) a été lancée dans le débat, proteste l’AMF, « sans aucune étude d’impact, ni évaluation des conséquences sociales, environnementales, techniques, économiques et comportementales ».

Les seuls documents existants sur le sujet ne poussent pas à l’optimisme. Témoin, le rapport établi par Jacques Vernier, président de la commission des filières REP déchets, que nos confrères d’Actu environnement ont pu consulter. Ce rapport signale notamment que « la voie de la consigne est deux à trois fois plus chère que la voie de la gestion municipale ». 

Et tout ce qui sera consigné par les habitants n’ira pas en centre de tri, ce qui diminuera les tonnages. « (Cela] renchérira le coût de traitement du reliquat et serait très mal vécu par les collectivités qui ont fait des investissements », note Jacques Vernier.

Face à ces risques nouveaux, l’AMF a organisé, le 1er mars dernier, en collaboration avec la revue Valeurs vertes, un débat sur ce thème. « La plupart des élus et experts présents ont alerté sur les risques engendrés par une mise en place brutale de la consigne : recul de la collecte sélective des emballages, amputation des moyens des éco-organismes et disparition de certaines recettes des collectivités, prélèvement important sur le pouvoir d’achat des consommateurs, déstabilisation du marché des boissons au profit des produits non consignés, disparition de certains conditionnements, absence de visibilité sur les flux financiers générés et sur les investissements qui restent à faire, affaiblissement de l’industrie française du recyclage. »

Alors qu’on ne connaît pas encore les intentions réelles du gouvernement, les propos de Brune Poirson laissent entrevoir une position qui paraît difficilement soutenable : d’un côté, on mettrait en place un système de consigne pour les matériaux présentant une certaine valeur marchande… et de l’autre, on laisserait aux collectivités le soin – et le coût – de gérer les déchets qui ne rapportent rien.

L’AMF estime donc qu’il serait plus juste « d’optimiser les performances du système actuel » plutôt que de refondre « de façon précipitée » l’organisation de la collecte et du recyclage. Elle demande, pour le moins, « une réflexion approfondie ».

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 18 Jan - 9:40

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 17 Jan - 17:29

ON A GAGNE ! ! ! ! ! !  ! ! !


ECOLOGIE  - Page 4 26951910
A gauche Mr Trouvilliez Président de NORD NATURE ensuite Mme Anne ECUYER Europe-Ecologie-Les Verts ancienne adjointe au Maire de Bethune Saint André qui tient la pancarte bleue , puis Madame Acarie-Trenson Marcelle qui tient le panneau STOP , enfin de face  le docteur Yves Sarrazin    ( photo faite en decembre 2012)


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 22 Déc - 17:55

ENTREE DE LOCON PAR LA COMMUNE D'ESSARS RUE DU BAS CHEMIN SUD




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 19 Déc - 18:11

LE SCANDALE DES EOLIENNES 


https://player.vimeo.com/video/105732886
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeSam 4 Nov - 8:57

Le gouvernement supprime la taxe sur les activités polluantes et les installations classées


26 octobre 2017 



ECOLOGIE  - Page 4 Arton13328-2db1a


Les députés ont adopté, samedi 21 octobre, un amendement gouvernemental au projet de loi de finances pour 2018 (PLF 2018) qui supprime les deux composantes de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). L’une est recouvrée au moment de la délivrance de l’autorisation, l’autre, chaque année, au titre de l’exploitation de l’installation.
Le gouvernement met en avant plusieurs arguments pour justifier cette suppression. D’abord, le rendement faible (19 miilions d’€ en 2016) de la taxe et sa baisse (la recette était de 25 M€ en 2014) en raison du passage d’un nombre important d’installations du régime d’autorisation à celui d’enregistrement, qui est non taxé. Ensuite, son caractère non incitatif. Les deux composantes se fondent « d’une part, sur les projets et, d’autre part, sur l’existence de l’installation et non sur les niveaux de pollution des installations soumises aux prélèvements », justifie l’exécutif. Ce dernier omet toutefois de préciser que des coefficients multiplicateurs sont censés prendre en compte les différents degrés de nuisances des installations pour la composante « exploitation » de la taxe. Celle-ci représente la majeure partie de son produit (17 M€).
Enfin, le gouvernement met en avant la charge administrative qui repose sur l’inspection des installations classées chargée du recouvrement de la taxe. Une tâche qui serait effectuée au détriment des activités de contrôle technique et d’instruction des demandes, qui constituent les missions principales de ce corps d’inspection.



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Lire aussi : La régression accélérée du droit de l’environnement
ECOLOGIE  - Page 4 12644678_10207822417545639_5919245330767317203_n
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 6 Oct - 10:08

TOUT EST DIT :


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 29 Sep - 18:05

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 7 Sep - 9:43



Les avions laissent généralement des traînées de condensation derrière eux, de la vapeur d’eau qui disparaît aussi vite que l’avion se déplace. 


Mais cet avion largue quelque chose du nom de « chemtrail ». On dirait une traînée lambda, mais elle ne se disperse et ne disparaît pas rapidement. 


Elle s’étale tout doucement dans le ciel et diminue l’intensité lumineuse dans la zone ou elle est répandue. Ces chemtrails sont bourrés de produits chimiques et de particules d’argent dont l’objectif est de réduire la température de la planète pour freiner le réchauffement climatique.

En savoir plus sur http://lesmoutonsrebelles.com/video-incroyable-un-avion-epandeur-de-chemtrails-circule-dans-le-ciel-russe/#Bd2W1DlDez9Qkyjr.99



affraid affraid affraid affraid
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 6 Juil - 8:45

https://www.facebook.com/Nellyc857/photos/a.269762706564150.1073741828.269760956564325/752403081633441/?type=3&theater

http://www.lepoint.fr/politique/les-remunerations-tres-embarrassantes-de-nicolas-hulot-05-07-2017-2140909_20.php



Les rémunérations très embarrassantes de Nicolas Hulot




"Le Canard enchaîné" s'est penché dans son édition de ce mercredi sur les différentes sociétés du nouveau ministre de la Transition écologique.



PAR 6MEDIAS
Modifié le 06/07/2017 à 06:05 - Publié le 05/07/2017 à 21:04 | Le Point.fr

ECOLOGIE  - Page 4 9337846lpw-9341532-article-francepoliticsgovernment-jpg_4402090_660x281

Le journal "Le Canard enchaîné" s'est penché sur les rémunérations de Nicolas Hulot lorsqu'il était à la tête de sa fondation. ©️ AFP/ STEPHANE DE SAKUTIN



Alors que les révélations se multiplient sur les ministres du gouvernement, le dernier en date pointé du doigt est Nicolas Hulot, le nouveau ministre de la Transition écologique. 


En effet, selon les informations du journal Le Canard enchaîné, la fondation Nicolas Hulot, rebaptisée Fondation pour la nature et l'homme depuis qu'il a passé la main à Audrey Pulvar, aurait profité de larges rémunérations depuis plusieurs années. 


Le journal revient en effet sur les mécènes de la fondation. Ainsi, EDF aurait versé 460 000 euros par an à la fondation jusqu'en 2012, puis 100 000. Des finances qui posent problème étant donné que le nouveau ministre de la Transition écologique va prochainement devoir prendre position sur l'EPR de Flamanville, détenu par EDf.




Par ailleurs, Veolia a quant à lui versé 200 000 euros par an entre 2012 et 2017 et Vinci, désigné pour construire l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a financé la fondation à hauteur de 30 000 euros en 2014 et en 2015.

Le Canard enchaîné a également tenu a rappeler que l'ancien présentateur de l'émission Ushuaïa avait créé en 1990 une société, Éole Conseil, principalement alimentée par les royalties touchées sur les ventes de shampoings et de gels douche de la marque Ushuaïa, et les comptes annuels sont juteux selon l'hebdomadaire. 


« À partir des années 2000, Éole Conseil a dégagé entre 480 000 et 715 000 euros de chiffre d'affaires par an. Une machine à cash pour l'écolo. »


60 Millions de consommateurs a épinglé la marque



De plus, le quotidien a tenu à rappeler que 60 Millions de consommateurs a épinglé le mois dernier trois produits de la marque Ushuaïa en raison de la présence de colorants allergènes ou d'une substance « soupçonnée d'être un perturbateur endocrinien ». Nicolas Hulot a quant à lui indiqué au Canard enchaîné : « Tout sera déclaré à la Haute Autorité, c'est elle qui appréciera s'il y a conflit d'intérêts. »


lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeSam 18 Fév - 8:46

LA VOIX DU NORD


ECOLOGIE  - Page 4 Captur11


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 27 Jan - 9:42

Biocoop arrête de vendre de l'eau en bouteille dans tous ses magasin





Par Mathieu Doutreligne publié le 26/01/2017 - 




ECOLOGIE  - Page 4 Biocoop_arrete_de_vendre_de_leau_en_bouteille_dans_tous_ses_magasins
Biocoop arrête de vendre de l'eau en bouteille dans tous ses magasins

Pour des raisons de cohérence écologique, Biocoop à décider de ne plus vendre d’eau en bouteille plastique dans l’ensemble des magasins du réseau depuis le 1er janvier 2017. Une décision courageuse que Bio à la Une salue.


Depuis le 1er janvier 2017, le réseau Biocoop s’est engagé à ne plus distribuer d’eau en bouteille plastique dans aucun des magasins du réseau. Sur le site de l’enseigne, on peut lire que c’est une “décision collégiale, témoignant de l’éco-responsabilité du réseau”.

Une véritable aberration écologique

Biocoop explique sa décision comme étant naturelle, car les bouteilles d’eau en plastique sont “une véritable aberration écologique”. En effet, la consommation d’eau en plastique représente une quantité de plastique considérable, environ 10 kilos par an et par personne en France, en plus d’avoir un coût financier et écologique conséquent comparé à l’eau du robinet. Pour arriver jusque dans notre verre, l’eau en bouteille subit un parcours du combattant, comme le montre l’infographie faite pour l’occasion (à voir ci-dessous).
Des problèmes. Des solutions. En plus de dénoncer le scandale lié à la consommation d’eau en bouteille, Biocoop invite aux alternatives : consommer bio, utiliser des écoproduits, utiliser des systèmes de réductions de débit d’eau sur les robinets, etc.
Citation :
“Dans nos pays développés, l’eau du robinet est potable selon les normes réglementaires en vigueur.”
Biocoop propose des alternatives à l’eau en bouteille. L’eau du robinet c’est moins d’emballage et beaucoup moins de transport. Mais en l’état, elle n’est pas pour autant excellente pour la santé, car la plupart des méthodes de traitement de l’eau restent insuffisantes aujourd’hui pour éliminer 100% des intrus ! L’eau du robinet peut donc être filtrée pour retirer les polluants résiduels de l’eau.
ECOLOGIE  - Page 4 Infographie-EAU-2017
Source : biocoop.fr


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 27 Jan - 9:31

LA VOIX DU NORD


L’eau du robinet polluée, y compris dans le Nord - Pas-de-Calais 

ECOLOGIE  - Page 4 High_d-20160328-G6TWKL.jpg?crop_x1=0.2042&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.7958&crop_y2=1.0&widthPct=0.53928554&heightPct=0
Si l’eau est presque partout conforme aux normes, « ce n’est pas parce que l’agriculture aurait amendé ses pratiques ». ph. c lefebvre




La quasi-totalité des Français peuvent boire sans crainte l’eau du robinet, mais 2,8 millions de personnes n’ont accès qu’à une eau polluée notamment par des pesticides, des nitrates ou du plomb, selon une étude de l’UFC-Que Choisir. Plusieurs communes du Nord - Pas-de-Calais sont concernées. 
>
 
 
 

FRANCE.


« Le constat global est très rassurant», estime l’association de consommateurs, qui a analysé les réseaux desservant les 36 600 communes de France de février 2014 à août 2016, sur la base de données du ministère de la Santé : 95,6 % des consommateurs bénéficient d’une eau qui « respecte haut la main la totalité des limites réglementaires, et ce tout au long de l’année ».


Un Français sur cinq n’a pas confiance  en l’eau du robinet (…)  et un sur deux privilégie l’eau en bouteille.
 
Mais 2,8 millions de personnes, essentiellement des habitants de petites communes rurales, «reçoivent une eau non conforme », déplore-t-elle. Elle n’est pas forcément impropre à la consommation, « cela dépend de la nature de la molécule, du niveau du dépassement et de sa fréquence », a précisé Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir qui a dirigé l’étude.


Dans le Nord - Pas-de-Calais, la qualité de l’eau est mauvaise dans plusieurs communes, comme Berck (taux élevé de nitrates), Lens (pesticides), Samer (pesticides), ou encore Auberchicourt et Aniche, près de Douai, où le taux de nickel est trop élevé.


Vous pouvez vous renseigner sur la qualité de l’eau de votre commune en consultant la carte interactive de quechoisir.org.


Premiers responsables : les pesticides. 


En France, les pesticides sont « de loin » la première cause de non-conformité. Ils contaminent l’eau de 2 millions de consommateurs, principalement ruraux, dans les régions d’agriculture intensive.
Les nitrates, quant à eux, polluent l’eau de près de 200 000 consommateurs, en particulier dans le Pas-de-Calais.


Troisième pollution :
 des «contaminations bactériennes dues aux défauts de surveillance ou à la vétusté des installations ».


Les canalisations aussi. 
L’UFC-Que Choisir alerte aussi sur la présence de « composants toxiques » dans les canalisations des logements : du plomb, du cuivre, du nickel ou du chlorure de vinyle, « relargués par des canalisations vétustes ou corrodées ».
Cette pollution est mal mesurée, du fait d’« un très faible nombre de prélèvements » qui « ne permettent pas de connaître l’exposition réelle des consommateurs ».


Une dépollution coûteuse. 
Si l’eau du robinet est presque partout conforme aux normes, c’est à cause d’une « coûteuse dépollution financée à 87 % par les consommateurs et seulement à 6 % par les agriculteurs», affirme-t-elle.
« Un Français sur cinq n’a pas confiance en l’eau du robinet (…) et un sur deux privilégie l’eau en bouteille », a déploré le président de l’association, Alain Bazot.


L’eau en bouteille 65 fois plus chère.
 Pourtant, « la qualité de l’eau est très largement au rendez-vous », a-t-il souligné. En outre, selon l’association, à 0,4 centime d’euro le litre, l’eau du robinet est 65 fois moins chère en moyenne que celle en bouteille.
La fabrication des bouteilles en plastique génère, elle, 360 fois plus de gaz à effet de serre.




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:59

https://www.quechoisir.org/carte-interactive-qualite-eau-n21241/?utm_medium=email&utm_source=nls&utm_campaign=eau260117&utm_content=cta-carte




Carte interactive de la qualité de l’eau

Découvrez la qualité de l’eau du robinet de votre commune






L’eau du robinet est-elle de bonne qualité ? Vérifiez la qualité de l'eau potable distribuée dans votre commune et dans ses alentours sur la carte interactive synthétisant le niveau de conformité pour 50 contaminants et paramètres physico-chimiques définis par la réglementation (1).

Votre code postal / commune :

Dans un rayon de :
Sélectionnez une distanceMoins de 5 kmMoins de 10 kmMoins de 15 kmMoins de 20 kmMoins de 50 km
 RECHERCHER



https://www.quechoisir.org/carte-interactive-qualite-eau-n21241/?utm_medium=email&utm_source=nls&utm_campaign=eau260117&utm_content=cta-carte







Important : *pour la recherche du plomb, du cuivre, du nickel, du chlorure de vinyle et de l’épichlorhydrine, le prélèvement de l’eau se fait fréquemment au robinet des consommateurs. Par conséquent, leur présence dans une analyse ne signifie en aucun cas  que cette pollution affecte l’ensemble du réseau ou de la ville, car elle peut ne concerner par exemple que certains branchements du réseau, certains immeubles ou logements.
Les 50 paramètres analysés correspondent aux analyses réglementaires (excepté les paramètres non mesurables : saveur et odeur), définis dans le cadre des contrôles officiels (1). Ces résultats ne préjugent pas des niveaux de qualité pour d’autres paramètres susceptibles d’être analysés dans le cadre de contrôles plus spécifiques répondant à des problématiques ponctuelles ou locales, consultables en mairie ainsi que sur les sites Internet des Agences régionales de santé et du ministère de la Santé.

ECOLOGIE  - Page 4 Inline-22549


MÉTHODOLOGIE DE NOTRE ÉTUDE


Synthèse réalisée à partir des analyses de l’eau effectuées entre février 2014 et août 2016, sur les 36 568 communes de France métropolitaine, publiées sur le site du ministère de la Santé, pour 50 contaminants et paramètres physico-chimiques.
Les critères étudiés sont classés réglementairement en deux groupes d’importance différente :



  • Les limites de qualité sont les critères les plus importants, pour lesquels des non-respects des normes peuvent être dangereux pour la santé, selon le niveau et la fréquence de dépassement. Il s’agit notamment de critères microbiologiques (Escherichia coli, entérocoques) et de substances toxiques (pesticides, nitrates, plomb, nickel, cuivre, arsenic, solvants chlorés…).
    Pour les critères étant définis comme des limites de qualité, nous avons défini les appréciations suivantes :


    • Qualité de l’eau « Bonne » : moins de 5 % d’analyses non conformes

    • Qualité de l’eau « Satisfaisante » : entre 5 % et 25 % d’analyses non conformes

    • Qualité de l’eau « Médiocre » : entre 25 % et 50 % d’analyses non conformes

    • Qualité de l’eau « Mauvaise » : entre 50 % et 75 % d’analyses non conformes

    • Qualité de l’eau « Très mauvaise » : plus de 75 % d’analyses non conformes



  • Les références de qualité : des dépassements sur ces critères n’ont pas d’impact direct sur la santé, mais ils traduisent notamment des dysfonctionnements du traitement pour rendre l’eau potable (certains critères microbiologiques, présence de chlore ou d’aluminium, eau trouble…). Ils peuvent traduire également les caractéristiques spécifiques de la ressource utilisée pour fabriquer l’eau potable (eau dure/eau douce, eau acide, présence de fer, radioactivité…) qui peuvent être à l’origine d’inconfort ou de désagrément pour le consommateur (eau colorée, entartrage dû à une eau calcaire, corrosion des canalisations et des appareils de chauffage par une eau agressive).
    Pour les critères étant définis comme des références de qualité, nous avons défini les appréciations suivantes :


    • Qualité de l’eau « Bonne » : moins de 25 % d’analyses non conformes

    • Qualité de l’eau « Satisfaisante  » : entre 25 % et 50 % d’analyses non conformes

    • Qualité de l’eau « Médiocre» : plus de 50 % d’analyses non conformes






Les non-respects relevés dans le cadre de cette étude se répartissent en quatre grandes catégories :

Des pollutions dues aux activités humaines


La réglementation définit des limites de qualité pour différents polluants résultant d’activités humaines, notamment agricole ou industrielle. Les polluants les plus fréquemment rencontrés dans l’eau du robinet sont d’origine agricole :



  • le risque entraîné par les pesticides est celui d’une exposition sur le long terme ou à des stades cruciaux du développement de l’organisme, à des doses très faibles mais répétitives et avec des interactions possibles entre différents pesticides. Les risques suspectés, sans qu’ils aient pu être formellement démontrés à ce jour, pourraient être notamment des cancers (leucémies, entre autres), des troubles du système nerveux ainsi que des troubles de la reproduction.

  • les teneurs excessives en nitrates dans l’alimentation sont susceptibles de faire courir des risques de méthémoglobinémie (syndrome du bébé bleu) chez les nourrissons. En effet, les nitrates, transformés dans l’organisme en nitrites, peuvent, par la modification des propriétés de l’hémoglobine du sang, empêcher un transport correct de l’oxygène par les globules rouges. Toutefois, aucun cas de méthémoglobinémie lié à l’eau d’alimentation n’est recensé aujourd’hui en France. Plus généralement, la présence de nitrates dans l’eau potable est un indicateur de pollution d’origine agricole, qui peut s’accompagner de la présence d’autres polluants tels que des pesticides.




Des composants des canalisations


La réglementation définit des limites de qualité sur certains des composants des canalisations pouvant migrer dans l’eau. Pour la recherche de ces polluants, le prélèvement de l’eau se fait fréquemment au robinet des consommateurs. Par conséquent, leur présence dans une analyse ne signifie en aucun cas que cette pollution affecte l’ensemble du réseau ou de la ville, car elle peut ne concerner par exemple que certains branchements du réseau, certains immeubles ou logements.



  •  le plomb est toxique et son ingestion à faibles doses mais répétées est à l’origine du saturnisme, une maladie touchant les enfants qui se manifeste par de l’anémie, un retard de développement intellectuel, des troubles neurologiques, digestifs et rénaux. Pendant longtemps, il a été utilisé pour la réalisation de canalisations. Bien qu’il soit désormais interdit, il peut encore subsister dans certains branchements publics ou privés, dans des soudures au plomb ou encore dans les colonnes montantes des immeubles anciens. Les canalisations en plomb doivent donc impérativement être remplacées.

  • le nickel est toxique notamment pour les reins. Sa présence est généralement due à son utilisation en plomberie (tuyaux, raccords, robinets).

  • une exposition au cuivre à long terme est susceptible de provoquer des irritations du nez, de la bouche ou des yeux. Sa présence dans l’eau provient de la corrosion des canalisations, notamment par des eaux agressives (trop douces).

  • le chlorure de vinyle est classé cancérogène certain pour l’homme et constitue un facteur de risque pour le cancer du foie. C’est un composant du PVC utilisé pour les canalisations. Sa présence dans l’eau est due à certains PVC de mauvaise qualité utilisés avant les années 1980.




Des défauts de traitement de l’eau


Ces contaminations peuvent être dues à un défaut de surveillance ou à une vétusté des installations de traitement et de distribution de l’eau. Elles sont plus fréquemment rencontrées dans des communes rurales ou de montagne. Selon l’importance de ces critères, la réglementation a défini des limites ou des références de qualité.
Limites de qualité :



  • qualité microbiologique : c’est l’exigence première pour qu’une eau soit considérée comme potable. La réglementation définit d’une part des limites de qualité qui ne doivent pas être dépassées pour les germes susceptibles de causer des problèmes de santé tels que des troubles intestinaux ou des infections localisées (Escherichia coli et entérocoques) et d’autre part des références de qualité pour les germes qui, sans être pathogènes, signalent une défaillance dans le traitement de l’eau ou dans le réseau (bactéries coliformes, bactéries sulfitoréductrices).

  • les bromates sont des sels du brome, un élément chimique très toxique pour les organismes aquatiques. Les bromates seraient susceptibles d’être à l’origine de cancers des reins. Ils peuvent apparaître lors du processus de potabilisation de l’eau, soit lorsqu’une eau contenant déjà du brome est désinfectée à l’ozone, soit parce que l’eau de Javel en contient.


Références de qualité :



  • chlore : il s’agit des chlorites formés lors de l'utilisation de chlore pour la désinfection de l'eau potable.

  • les matières organiques sont issues du lessivage des sols ou des rejets agricoles et urbains. Elles peuvent engendrer un développement microbien, d’algues ou de champignons ou encore être à l’origine de mauvais goûts.

  • la présence d’aluminium peut être d’origine naturelle, mais le plus souvent, elle résulte de l’ajout volontaire de sels d’aluminium utilisés pour rendre limpides des eaux naturellement troubles.




Des caractéristiques d’origine naturelle


Certaines caractéristiques de l’eau potable sont d’origine naturelle et propres aux eaux brutes (rivière ou nappes phréatiques) utilisées pour la fabrication de l’eau potable. Selon l’importance de ces critères, la réglementation a défini des limites ou des références de qualité.
Limites de qualité :



  • la présence d’arsenic dans l’eau est essentiellement d’origine naturelle, car celui-ci est présent dans les roches anciennes ou volcaniques (Massif central, Vosges...). L'arsenic est toxique par effet cumulatif, il peut entraîner des cancers de la peau et des cancers internes.

  • le sélénium : c’est un composant des roches profondes dont la présence dans les eaux révèle l’épuisement des nappes phréatiques du fait d’une surutilisation, notamment agricole. Bien que ce composé soit toxique, ses conséquences sur la santé sont à ce jour mal évaluées compte tenu des faibles niveaux auxquels est exposée la population française.




Référence de qualité :



  • la minéralisation de l’eau traduit la richesse de l’eau en sels minéraux d’origine naturelle. Une eau faiblement minéralisée (également appelée douce) peut être corrosive pour les canalisations et les appareils de chauffage et entraîner une dissolution des métaux toxiques comme le plomb. Si cette eau est en outre acide, elle est alors considérée comme agressive car elle peut attaquer les canalisations (plomb, cuivre, zinc). À l’inverse, une eau trop minéralisée (souvent appelée « calcaire » ou « eau dure ») peut être à l'origine de dépôts et d’entartrage.

  • eau acide/eau alcaline : ce paramètre est directement lié à la nature du sous-sol. En régions granitiques les eaux sont acides, alors qu’en régions calcaires elles sont alcalines. Une eau à la fois acide et peu minéralisée est considérée comme agressive (voir point précédent).

  • le manganèse est naturellement présent dans les roches au contact de l’eau. Il ne semble pas présenter de toxicité, en revanche il peut donner une coloration et un goût métallique à l’eau.

  • la présence de fer dans l’eau est majoritairement d’origine naturelle lorsqu’il est présent dans les roches. Dans certains cas, sa présence peut être due à la corrosion des canalisations. Il ne présente pas de toxicité, par contre il peut être à l’origine de colorations de l’eau ou de goûts désagréables.

  • la radioactivité de l’eau est due à la présence, dans certaines régions, d’un sous-sol granitique riche en composés radioactifs naturellement présents dans les roches. Elle est faible par rapport aux autres sources de radiations naturelles (rayonnements du sous-sol, de l’air ambiant ou rayonnements cosmiques). Les études épidémiologiques menées à ce jour n’ont pas permis d’établir de lien entre l’eau de boisson et les cancers du système digestif ou d’autres organes. Par application du principe de précaution, il est cependant recommandé de limiter cette contamination.




Pour la liste complète des paramètres étudiés, voir le glossaire.

LES BONS GESTES POUR LES CONSOMMATEURS


Laissez couler l’eau quelques instants avant de la boire. Dans le cas où l’odeur est marquée, il suffit de laisser l’eau s’aérer, par exemple dans une carafe ouverte.
Lorsque la concentration en nitrates est comprise entre 50 et 100 mg/l, l’eau ne doit pas être consommée par les femmes enceintes et les nourrissons. Si elle est égale ou supérieure à 100 mg/l, l’eau ne doit être utilisée pour aucun usage alimentaire.
Lorsque l’eau est très alcaline (pH supérieur à 9), il est déconseillé de l’utiliser pour la toilette, car elle peut être irritante pour l’œil ou la peau.

NOTES


(1) Critères mesurables définis par l’arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique.

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http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/carte-eau-du-robinet-votre-commune-est-elle-polluee-1183497.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20170126-[info-bouton5]




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeSam 5 Nov - 9:57

LA VOIX DU NORD


Le Nord et le Pas-de-Calais toujours à la traîne  en matière d’écologie selon un classement 
B. T.
ECOLOGIE  - Page 4 High_d-20160629-G8NMLY.jpg?crop_x1=0.084&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.916&crop_y2=1.0&widthPct=0.3535713&heightPct=0
Sites pollués, qualité de l’eau, le Nord et le Pas-de-Calais subissent encore les conséquences d’un riche passé industriel. photo Stéphane Mortagne
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RÉGION.


Depuis 2008, l’hebdomadaire La Vie réalise un palmarès des départements les plus écolos de France. Pour l’établir, le magazine s’appuie sur huit critères comme la qualité de l’eau, le développement de l’agriculture biologique ou la protection de la biodiversité.


 Le Nord, qui dégringole de la 22 e à la 44 e place, et le Pas-de-Calais, 74 e depuis deux ans, font figure d’élèves moyens alors que la région est cernée par la Somme (88 e ) et l’Aisne (95 e , avant-dernier du classement).


La Vie propulse la Loire-Atlantique département le plus écologique de France. Elle devance la Gironde, en tête l’année dernière, l’Hérault et le Morbihan,ex aequo au 3 e rang. La recette du succès selon La Vie ? La Loire-Atlantique « bénéficie d’un engagement écologique de tous ses acteurs ».


Dans le détail, le Nord pointe à la 10 e place et le Pas-de-Calais à la 5 e place en termes de consommation durable. 
C’est l’un des points forts de nos départements. Derrière ce critère se cache une analyse du nombre de producteurs pratiquant la vente directe, des commerces bio ou équitables, et le taux de ruches en activité ou en construction.


SUJETS QUI FÂCHENT




Autre critère où nos départements n’ont pas à rougir de la concurrence, les journalistes de La Vieont étudié le nombre de collectivités locales ayant adopté l’Agenda 21, ce plan d’action fixant des objectifs à atteindre dans le domaine du développement durable. Le Pas-de-Calais arrive 29e et le Nord 3 e .


Parmi les sujets qui fâchent : dans le Nord, la qualité de l’air fait toujours figure de point noir. Le département pointe à la 77 e place. Le Pas-de-Calais est 64 e .


 Au niveau national, l’Isère et les Bouches-du-Rhône sont en queue de classement alors que les Côtes-d’Armor sont premiers.


 Une partie de l’explication tiendrait à la forte pluviométrie du département breton : « La pluie, ça lessive, et le vent, ça disperse ! », assure Magali Corron, de l’association Air Breizh, qui mesure la qualité de l’air en Bretagne, à L a Vie.


 Les Côtes-d’Armor bénéficient également d’une faible industrialisation.


Le Nord est mal classé pour sa qualité de l’air ? 


Il le sera aussi pour sa qualité de l’eau (présence de nitrates, qualité des eaux de baignade, etc.). 


Le département termine à la 89 e place du classement. C’est une place de mieux qu’en 2015. Le Pas-de-Calais n’est pas beaucoup mieux classé. 


Il est passé de la 83 e place en 2014 à la 81 e en 2016.




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeSam 29 Oct - 19:07

http://www.sudouest.fr/2016/04/18/des-pesticides-a-la-pollution-de-l-air-8-conseils-pour-se-desintoxiquer-2332115-4696.php

Des pesticides à la pollution de l'air : 8 conseils pour se désintoxiquer
  Publié le 19/04/2016 . Mis à jour à 10h11 par Cathy Lafon


ECOLOGIE  - Page 4 Acheter-les-produits-de-base-du-quotidien-en-bio-est-la_3740066_1000x500Acheter les produits de base du quotidien en bio est la meilleure solution pour chasser les toxiques. [size=16]© 

ARCHIVES GUILLAUME BONNAUD
[/size]

Toxiques, les produits chimiques envahissent notre quotidien et menacent notre santé. Comment faire pour vivre plus sainement ? On vous dit tout


Respirer, manger et  boire... Toutes ne sont pas nocives, mais plus de 100 000 substances chimiques présentes dans notre environnement accompagnent aujourd'hui les gestes basiques et vitaux de tous les jours. Des pesticides aux additifs alimentaires, en passant par les particules fines, nombre d'élément toxiques polluent de plus en plus l'eau, la terre et l'air, agressant et contaminant, parfois à notre insu, nos organismes.
La bonne nouvelle, c'est qu'on peut faire la chasse aux toxiques, comme nous y invitent Véronique Vasseur, ex-médecin chef de la prison de la Santé, et la journaliste Clémence Thévenot dans leur livre "Désintoxiquez-vous" (Flammarion), en librairie depuis ce printemps. Les deux auteures répertorient toutes les substances dangereuses pour la santé et surtout, donnent une foule de conseils  pour changer nos pratiques et protéger notre santé. Voici 8 règles d'or issues de ce "guide de survie", pour vivre plus sainement et se "décontaminer".


1. Passer au bio... si possible



Véronique Vasseur a écrit:
"La salade bio que l'on lave soi-même, revient deux fois et demie moins cher qu'une salade en sachet".

Pour manger, boire, se laver et même nettoyer sa maison, le bon réflexe d'achat consiste à préférer les produits bio, c'est à dire sans produits chimiques. Le terme "bio" vous agace ? Pensez "naturels" ou "non toxiques".

ECOLOGIE  - Page 4 2332115_409_paniers-bio-1600_800x533pFruits et légumes bio sur un marché du Lot-et-Garonne.© PHOTO [size=16]ARCHIVES THIERRY DANIEL VIDAL[/size]


Citation :
Le caddie "vert", cher ou pas?

Les produits alimentaires issus de l'agriculture biologique sont parfois plus coûteux, mais pas toujours. Ils permettent en tout cas d'être dix fois moins exposé aux résidus de pesticides que contiennent 62% des fruits, 37% des céréales et 30% des légumes consommés. Leur rapport qualité/prix et leur valeurnutritive sont également supérieure. En évitant les plats préparés, en mangeant local et de saison, on peut se nourrir bio sans se ruiner : râper ses carottes bio revient quand même trois fois moins cher qu'une barquette de carottes râpées "industrielles"...

Citation :
Les produits bio à privilégier dans votre panier

Pour ménager votre portefeuille, privilégiez les produits les plus pollués et peu chers, comme la salade, les pommes, le lait, les oeufs, les pommes de terre. Les  pommes, mais aussi les poires et les pêches, cumulent 36 traitements en moyenne. Les épinards, le céleri et le concombre sont également les plus exposés aux pesticides, comme les fraises vendues en France dont 92% contiennent contiennent un ou plusieurs résidus chimiques. Le thé du matin ou de cinq heures pouvant contenir des pesticides libérés par l'eau bouillante, boire du thé bio est une bonne idée.
>>> LE BONUS On peut faire l'économie du bio pour les fruits d'importation comme l'ananas, les avocats, les mangues, mais aussi les oignons, le chou, le maïs, l'aubergine, les petits pois ou encore les asperges (à condition de les laver ou de les peler soigneusement). Ces bons élèves de l'agriculture sont parmi les moins contaminés.

2. Laver et peler les fruits et les légumes, locaux et de saison



ECOLOGIE  - Page 4 2332115_729_pommes-1600_800x533pLes pommes "industrielles" sont les fruits les plus chargés en pesticides.© PHOTO [size=16]GUILLAUME BONNAUD[/size]


Citation :
Un enfant de 10 ans ingère en une seule journée plus de 80 substances chimiques à travers ses repas

Cinq fruits et légumes par jour ? Oui mais à condition de ne pas ingérer par la même occasion un cocktail de pesticides, mis en cause dans l'augmentation d'un certain nombre de maladies et de cancers. Si l'on a du mal à se décider à acheter bio, on lavera et on frottera (avec une brosse à légumes et du vinaigre blanc ou du bicarbonate) ses fruits et légumes "conventionnels", avant de les consommer, et on épluchera les plus pollués, comme les courgettes, aubergines et concombres. Cela permet d'éliminer une partie des pesticides.
On pensera aussi à retirer les feuilles extérieures des poireaux, salades et choux.Si une pomme bio se mange en entier, il faut enlever la peau et un centimètre de chair pour ne pas avaler la quarantaine de produits chimiques d'une pomme "industrielle". En revanche, s'ils ne sont pas bio, oubliez la rondelle de citron dans la tisane du soir et les zestes d'orange dans les gâteaux.

3. Manger moins de viande, mais de qualité




Citation :
66 kilos par habitant et par an

Avec une consommation de viande de 66 kilos par habitant et par an, les Français restent de gros carnivores, même si leur appétit pour la viande bovine décline depuis plusieurs années, au profit des volailles. Or, si les hormones sont interdites en France depuis 1976, les bovins continuent à recevoir des antibiotiques. Le bétail et les volailles peuvent aussi être contaminés si leur alimentation contient des résidus de pesticides que l'on retrouve ensuite notamment dans le lait, le foie et les reins des animaux.

ECOLOGIE  - Page 4 2332115_775_boucherie-bio-afp-1600_800x450pBoucherie bio.© PHOTO [size=16]ARCHIVES AFP[/size]


Citation :
Place aux viande labellisées

La solution ? Commencer par limiter sa consommation de viande à 500 grammes de viande rouge par semaine (3 steaks environ). C'est bon pour la planète et pour la santé. Par la même occasion, on économise sur son budget pour acheter de la viande de meilleure qualité, en privilégiant les labels tels que Label RougeIGP, AOP, STG, Bio, Nature et Progrès. Ou, mieux encore, en s'approvisionnant directement auprès de petits producteurs, sur le marché ou par Internet. Dans tous les cas, on privilégiera les viandes maigres (volailles, rumsteak, filet mignon...), qui contiennent moins de toxiques que les viandes grasses  (gigots, entrecôtes, travers de porcs...) ou les abats (foie, rognons).

Citation :
[size=36]Des phtalates dans les hamburgers des fast-food ?[/size]

Une étude réalisée aux États-Unis et publiée dans la revue Environmental Health Perspectiveshamburgers vient de pointer du doigt les hamburgers, qui contiendraient des phtalates. Utilisés depuis 50 ans pour rendre les plastiques souples dans les domaines de la construction, de la cosmétique et des emballages alimentaires, ces produits chimiques sont suspectés de provoquer des troubles du développement et de la fertilité. Est-ce aussi le cas en France ? Quoi qu'il en soit, importée la plupart du temps et achetée à bas prix, la viande des fast-food comme celle des plats préparés est le plus souvent riche en mauvaises graisses, responsables de la hausse des maladies cardiovasculaires : mieux vaut l'éviter.
>>>LE BONUS Manger de la viande bio ne vous mettra pas sur la paille. Certes, les lardons, le boeuf et le poulet bio sont plus chers à l'achat que la viande "industrielle". Mais cette dernière, pleine d'eau, fond dans la poêle et se réduit jusqu'à 30 % à la cuisson... Le choix du bio implique de changer ses habitudes alimentaires et de réorganiser ses achats pour ne pas plomber son budget, mais s'avère plus "rentable"pour le consommateur.

4. Privilégier le poisson, oui, mais lequel ?



ECOLOGIE  - Page 4 Poissons-et-crustaces-dans-un-supermarche-francais_3383411_800x400pEtal de poissons dans un supermarché français.© PHOTO [size=16]ARCHIVES AFP[/size]


Citation :
Du mercure dans les arêtes

La viande rouge, à la traçabilité hasardeuse, est de plus en plus décriée: probablement cancérigène selon l'OMS, contaminée par les OGM, les  pesticides et les antibiotiques... Avec ses omégas 3 et ses micronutriments, lepoisson est devenu l'aliment star de nos repas. Sauf que les produits de la pêche, désormais victimes de la contamination par les métaux lourds qui empoisonnent les océans, véritables réservoirs à mercure, ne sont pas toujours recommandés pour la santé. A tel point que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail a émis des recommandations à leur sujet, le 3 juin 2013... Mais tout n'est pas perdu.

Citation :
Plus c'est petit, moins c'est contaminé

C'est bien connu, chez les poissons (entre autres), les plus petits sont croqués par les moyens qui finissent à leur tour dans l'estomac des gros.Véritables bioaccumulateurs, les poissons concentrent dans leurs tissus toute une série de polluants dont la teneur augmente au gré de la chaîne alimentaire. Aussi, on évitera de manger les gros poissons prédateurs (requin, marlin, thon rouge, espadon, lotte, raie, bar commun, grenadier, daurade...) qui cumulent les toxiques et dont certains dépassent les niveaux de sécurité alimentaire définis par l'OMS, au profit des petits, comme la sardine, l'anchois, le maquereau...

Citation :
Alterner et diversifier les espèces

La règle vaut aussi pour les poissons d'eau douce (anguille, barbeau, brème, carpe, silure...), très fortement bioaccumulateurs : mieux vaut en consommer très rarement et mettre dans son assiette les petits spécimens. Le secret d'une alimentation plus saine : alterner et varier les espèces en diversifier les sources d'approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche...).

ECOLOGIE  - Page 4 2332115_206_saumon-d-atlantique-dans-une-ferme-1600_800x400pSaumon d'Atlantique dans une ferme.© PHOTO ARCHIVES AFP

>>> LE BONUS Alors, le saumon, bio ou pas ? Selon une étude de 60 Millions de consommateurs publiée en juin 2014, le saumon, très apprécié des Français, n'est pas toujours meilleur quand il est bio: les doses les plus importants de métaux lourdsont été retrouvés dans le Saumon Carrefour Agir bio d'origine norvégienne. En outre, si le label d'agriculture biologique impose des critères stricts (absence de pesticides), il ne peut empêcher une contamination environnementale des fermes bio par des élevages standards situés à proximité. En 2014, le top, selon les experts de la revue, c'était le saumon surgelé sauvage pêché dans le Pacifique, de chez Leader Price, Intermarché, Findus ou Picard.

5. Attention à la qualité de l'eau et gare au plastique


Triste constat: tous les fleuves de France sont pollués. 93% des eaux de surface et des cours d'eau, et les deux tiers des nappes phréatiques et des eaux souterraines sont contaminées, essentiellement par les activités humaines (nitrates, phosphates, pesticides, métaux lourds, hydrocarbures, résidus médicamenteux pollutions bactériologiques...).

ECOLOGIE  - Page 4 2332115_314_eau-du-robinet-1600_800x533pL'eau du robinet n'est pas toujours de bonne qualité.© PHOTO [size=16]ARCHIVES DAVID LE DEODIC[/size]


Citation :
S'informer sur la qualité de son eau

Résultat, si l'eau que boivent les Français respecte des taux satisfaisants de minéraux, nitrates et résidus de pesticides, et si 98% des consommateurs ont accès à une eau "dite de bonne qualité", il arrive que l'eau potable du robinet ne soit pas toujours idéale pour la santé. Pour avoir une eau courante de bonne qualité, mieux vaut habiter dans une grande métropole, comme Bordeaux,qui affiche de bons résultats. Toutes les régions n'étant pas logées à la même enseigne, deux sites internet permettent de savoir ce qu'il en est de l'eau qu'on boit : celui du ministère de la Santé et celui de l'UFC Que Choisir.

Citation :
[size=36]Eau minérale ou eau filtrée ?[/size]

En cas de situation à risque, mieux vaut privilégier l'eau de source en bouteille pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, en choisissant bien la marque : certaines eaux minérales en bouteille contiennent en effet parfois des résidus de polluants. On peut encore filtrer l'eau du robinet. Le meilleur système, le filtre à osmose, est aussi le plus cher (à partir de 200 euros, sans les recharges). A défaut, on peut utiliser des carafes filtrantes, d'un prix plus abordable (à partir de 20 euros, sans les cartouches filtrantes).

Citation :
Le plastique, c'est vraiment pas fantastique

Attention aux bonbonnes en PVC(utilisées dans les collectivités et les entreprises) à cause d'une possible contamination au bisphénol A (BPA). Ce perturbateur endocrinien est interdit en France, mais pas partout dans le monde.

Citation :
[size=36]ECOLOGIE  - Page 4 2332115_552_bouteilles-d-eau-plastique-1600_800x550p[/size]Toutes les eaux minérales ne sont pas parfaites.© PHOTO AFP

De même, les bouteilles en plastiqueque l'on recharge en eau, en vieillissant ou en chauffant au soleil peuvent libérer des phtalates, ces agents plastifiants toxiques pour l'organisme.
>>> LE BONUS Et le vin ? C'est l'un des secteurs où l'usage des pesticides est le plus important : 3 à 12 traces de pesticides sont régulièrement retrouvées dans le vin. Choisir du vin bio ou élevé en biodynamie est encore la meilleure solution, même si certaines bouteilles contiennent une ou deux traces de pesticides. Sinon, privilégier les vins blancs (moins risqués pour les pesticides car leur temps de macération est plus court, ils contiennent toutefois des sulfites qui peuvent causer des allergies), les vins des régions sèches et éviter les années pluvieuses (2008, 2009) pour éviter les résidus de fongicides.

6. Refuser les aliments bourrés d'additifs et décrypter les étiquettes


Colorants artificiels, édulcorants, conservateurs, glutamate de sodium, matières grasses oxygénées... N'en jetez plus, la coupe est pleine ! En intégrant en excès sel, sucre, gras, émulsifiants et additifs alimentaires, la "cuisine prête-à-consommer" qui tient plus de la chimie que de la gastronomie, fait des ravages dans la chaine agroalimentaire. Au détriment de notre santé. Selon des chercheurs35% des tumeurs cancérigènes proviendraient de l'alimentation industrielle. Autre signe de la malbouffe et de la sédentarité, l'obésité menace partout sur la planète : en 2020, un enfant français sur trois devrait être obèse.

ECOLOGIE  - Page 4 2332115_507_barres-chocolatees-seront-desormais-fabriques-avec-ingredients-origine-naturelle-0-730-341-1600_800x533pNestlé a annoncé en février 2015 qu'il fabriquerait désormais plus de 250 produits commercialisés sous 10 marques de barres chocolatées avec des ingrédients d'origine "naturelle".© PHOTO [size=16]ARCHIVES AFP[/size]


Citation :
400 additifs autorisés au niveau européen

Pour remplir plus sainement son panier au supermarché, quatre règles de base.  Règle numéro 1 : éviter les aliments transformés, bourrés d'additifs et sans grand intérêt nutritionnel, et les plats tout prêts, raffinés à outrance, pour cuisiner soi-même et se tourner vers des produits bruts, frais de saison, locaux et régionaux.
Règle n°2 :  renoncer à sucrer à tout-va, avec du vrai et du faux sucre, et passer ausucre de canne complet (rapadura, sucanat et muscovado), bio si possible.

Citation :
Trois additifs au maximum

Règle numéro 3 : éviter les étiquettes à rallonge et privilégier l'achat d'aliments contenant trois additifs au maximum. Au delà de dix lignes, on tourne les talons.
Règle numéro 4 : proscrire certains additifs alimentaires. Les colorants artificiels, lesE1. Le glutamate de sodium, E 621. Les édulcorants de synthèse, dont l'aspartame (E951). Les antioxydants E321 (BHT) et E320 (BHA, perturbateur endocrinien classé cancérigène  possible par le CIRC), que l'on retrouve dans des barres chocolatées, des céréales pour le petit-déjeuner, des chewing-gums, des soupes en sachet et des plats préparés). Et enfin, la série des conservateurs E214 à 219, qui contiennent des parabens. Ces substances qui figurent parmi les polluants les moins connus et les moins réglementés sont suspectées d'entraîner problèmes de fertilité, puberté précoce chez l'enfant et cancers hormono-dépendants.
>>> LE BONUS Il existe des applications à télécharger sur smartphone, comme Prixing (Android ou iPhone), qui scannent le code-barre des produits et permettent d'obtenir des informations sur de nombreux produits.

7. Aérer maison et voiture


La pollution de l'air, classée cancérigène, est devenue le premier risque environnemental pour la  santé : elle est à l'origine de 5,5 millions de décès prématurés dans le monde chaque année, selon une récente étude américaine du Health Effects Institutes, dus aux maladies cardio-vasculaires et aux cancers. En France, 3 millions d'habitants sont exposés aux particules fines, à des niveaux de contamination de l'air au-dessus des normes de l'OMS, responsables de 40 000 décèspar an. En cause : le transport automobile, les industries, le chauffage, les épandages agricoles...

ECOLOGIE  - Page 4 2332115_192_pollution-bordeaux-pont-1600_800x401pVoile de pollution à Bordeaux, le 31 décembre 2014.© PHOTO [size=16]THIERRY DAVID[/size]

En cas de pic de  pollution, comment respirer sainement à la maison comme dans la rue ?

Citation :
On recense en tout 900 substances chimiques émises dans nos maisons

Paradoxalement, l'air intérieur d'un bureau ou d'un appartement est parfois plus toxique que celui de nos rues. Les particules fines pénètrent jusque dans nos intérieurs et des polluants chimiques se retrouvent dans les produits d'entretiens, les moquettes, les meubles, les peintures... Aussi, lors d'un épisode de pollution atmosphérique aux particules fines, inutile de se barricader chez soi (sauf en cas de pollution à l'ozone qui pénètre moins facilement dans les maisons). On continue d'aérer en ouvrant ses fenêtres au moins dix minutes par jour, tôt le matin ou tard le soir. En cas de pollution à l'ozone, si l'on est fragile, on reste chez soi, notamment entre 12 h et 16h. Sinon, on continue de sortir, en évitant jogging, sport intensif et  efforts violents.

Citation :
La marche, le vélo et le bus

De manière générale, on privilégiera les déplacements doux (la marche et le vélo, en évitant les axes routiers les plus encombrés) et le bus, au métro et à l'automobile. Quand ils roulent en périphérie des grandes villes, tôt le matin, les accros à la voiture veilleront à aérer l'habitacle de leur véhicule qui concentre particules fines, dioxyde de carbone, oxyde d'azote ou encore benzène. Mais ils garderont fermées les fenêtres de leur véhicule en zones urbaines et préfèreront les diffuseurs d'huiles essentielles aux désodorisants, suspectés de contenir des substances nocives.

Citation :
Deux ou trois plantes purifient une pièce d'environ 20 mètres carrés

>>> LE BONUS. A la maison, les plantes vertes sont nos alliées. La Nasa l'a découvert en cherchant des solutions pour remédier à la pollution de l'air dans les stations orbitales : certaines plantes absorbent les substances polluantes en suspension pour les éliminer naturellement et les transformer en air purifié.Champignons, moisissures, oxyde d'azote, monoxyde de carbone, benzène, ammoniaque... Les gloutonnes vertes peuvent assurer jusqu'à 96% de dépollution en 24 heures.
A titre d'exemple, l'azalée qui adore l'ammoniaque présent dans les produits d'entretien, sera le meilleur ami de votre salle de bain et de votre cuisine. Le lierreélimine presque totalement le benzène et les solvants en 24 heures...

8. Pour faire le ménage, adopter les trucs de grand-mères



ECOLOGIE  - Page 4 La-quasi-totalite-des-produits-testes-par-60-millions-de_3740064_800x386pLa "quasi-totalité" des produits testés par 60 Millions de consommateurs contient "une ou plusieurs substances indésirables".© PHOTO [size=16]ARCHIVES AFP[/size]

Réputés "super efficaces", de très nombreux produits ménagers contiennent une ou plusieurs substances chimiques "indésirables", de plus, pas toujours utiles. S'ils décapent, ils peuvent aussi causer des dégâts sur nos organismes : irritation de la peau, des yeux, du système digestif, allergie, asthme... Des études ont démontré le lien entre l'exposition à ces produits et des cas de cancer chez des femmes de ménage ou de malformations congénitales chez les bébés de femmes enceintes exposés.
Dans une enquête publiée le 13 avril 2016, les experts de la revue 60 Millions de consommateurs ont évalué plus d'une centaine de produits, parmi les plus courants : mauvaise nouvelle, la quasi-totalité d'entre eux contient une ou plusieurs substances allergisantes, irritantes, corrosives, et/ou risquées pour l'environnement... Une vraie liste noire d'éléments chimiques qui polluent l'air et qui, en s'additionnant, peuvent créer un effet cocktail nocif.

Des produits ménagers considérés comme... par ITELE

La solution ? Entretenir sa maison au naturel, avec des produits non toxiques labellisés par des éco-labels (NF Environnement ou Eco-label européen). Sinon, mettre des gants et éviter les sprays plus facilement inhalables, de même que les lingettes, souvent imprégnées de produits potentiellement toxiques.

Citation :
Vinaigre blanc, bicarbonate de soude et savon noir

Mais le plus simple et le moins cher,c'est encore de se tourner vers les bonnes vieilles recettes de grand-mère qui marchent et ne polluent pas. Pour briquer efficacement sa maison, il suffit d'avoir sous la main trois ingrédients de base naturels, : le bicarbonate de soude, le vinaigre blanc d'alcool et le savon noir, véritables produits miracles.
Le premier, mélangé à de l'eau, nettoie, récure et détartre les surfaces des sanitaires (laisser agir cinq minutes avant de rincer). La poudre à tout faire écolo peut aussi remplacer les lessives. Le second, également dilué dans l'eau, détartre, désinfecte et dégraisse : c'est l'arme multiusage pour la propreté des salles de bains, sanitaires, vitres, sols et même pour la plupart des meubles. A raison de quelques gouttes dans la lessive, le vinaigre blanc adoucit  le linge et ravive même blanc et couleur ! Le savon noir ménager (à ne pas confondre avec le savon cosmétique pour le corps) nettoie aussi sols, sanitaires, four, plaques de cuisson et vaisselle.

Citation :
Vite, un coup d'aspirateur !

Comme elles restent longtemps en suspension dans l'air, les poussières provoquent des allergies et fixent d'autres polluants. Pour chasser poussières fines et acariens, on préfèrera l'aspirateur et la serpillère au balai qui les remet en suspension.
>>> LE BONUS Pensez aux huiles essentielles bio. Dès lors qu'un produit ménager "classique" sent bon, il émet des polluants. Une vingtaine de gouttes d'huile essentielle (au choix mandarine, orange, menthe poivrée, citron, pin ou arbre à thé) dans vos liquides nettoyants naturels, diffuseront une bonne odeur et parfumeront la maison. Avant de passer l'aspirateur, aspirez un petit coton après y avoir déposé quelques gouttes de votre huile essentielle préférée: cela répandra une bonne odeur dans toute la maison. 
A LIRE

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Ex-médecin-chef à la prison de la Santé, aujourd'hui médecin à l'Hopital Saint-Antoine, [size=21]Véronique Vasseur avait créé en 2000 un électrochoc dans l'opinion en dénonçant les conditions de vie dans les prisons avec son livre "Médecin-chef à la prison de la Santé". Désormais sur les traces des lanceurs d'alerte Dominique Belpomme et Gilles-Eric Seralini, elle signe avec la journaliste Clémence Thévenot "Désintoxiquez-vous" (Flammarion, 19 euros), un guide de survie dans nos quotidiens contaminés par les pesticides, additifs alimentaires et autres particules fines, ces innombrables substances toxiques qui nous emprisonnent au quotidien.

Véritable mine d'informations, de livre donne aussi des solutions pour les produits d'hygiène et de beauté, les ondes électromagnétiques et la téléphonie et aborde la question des nanoparticules, dont on a encore du mal à évaluer la nocivité potentielle.
ECOLOGIE  - Page 4 2332115_956_60-millions-de-conso-1600_800x1114p
"Entretenir sa maison au naturel et à moindre prix" : outre la liste noire des produits ménagers toxiques, le hors-série de 60 Millions de consommateur du mois de mai-juin 2016 (5,90 euros) donne plus de 400 recettes naturelles et fiches-produits. Pour l'acheter en ligne : cliquer ICI
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 28 Sep - 14:47

http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/34495/nen-doutez-plus-80-de-nos-fruits-contiennent-des-pesticides

N'en doutez plus, 80% de nos fruits contiennent des pesticides

Par Elodie Sillaro publié le 26/09/2016 - 




ECOLOGIE  - Page 4 80_des_fruits_contiennent_des_pesticides
80% des fruits contiennent des pesticides

Si vous, ou votre entourage, en doutiez encore, les fruits bio sont garantis sans pesticides et bien meilleurs pour votre santé ! Une enquête de l'association UFC-Que choisir confirme que les fruits de l’agriculture conventionnelle cumulent plusieurs molécules de pesticides avec un effet cocktail nocif entre elles, sauf en bio !
Des milliers de tonnes de pesticides sont épandus dans les champs français chaque année. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a demandé à un laboratoire d'analyser les résidus plus de 500 pesticides sur des échantillons de 150 fruits (pommes, poires, raisins et fraises) issus de l’agriculture conventionnelle et biologique. Résultat, sauf en agriculture bio, de nombreux fruits cumulent des molécules nocives avec un effet cocktail entre elles et les laver ou les éplucher ne permet pas de limiter totalement l'exposition.

Sauf en bio, 80% des fruits renferment des pesticides

Sur les 150 fruits analysés, 80% renferment au moins un résidu de pesticides. Évidemment, ceux qui n’en ont aucun sont issus de l’agriculture biologique ! Sur un même fruit, on retrouve en moyenne 5 à 7 molécules différentes. Et même si ces doses sont minimes, on y est exposé tout au long de notre vie et les molécules chimiques interagissent entre elles conduisant à “un cocktail aux effets potentiellement nocifs pour notre santé", rappelle UFC-Que Choisir.
On retrouve jusqu’à 11 et 12 pesticides en moyenne sur les poires et les pommes. Mais, le triste record appartient aux raisins (15 molécules) et aux fraises (14 molécules). 
85 substances ont été retrouvées. Certaines molécules détectées sont des perturbateurs endocriniens, d’autres cancérogènes, mutagènes (elles ont des effets sur le génome) et/ou toxiques pour la reproduction. D’autres substances détectées ne sont pas toujours autorisées en France.


Laver et éplucher, des précautions inéfficaces

Pour savoir si laver et éplucher les légumes permettait d’éliminer les pesticides des fruits issus de l’agriculture conventionnelle, UF-Que Choisir a réalisé un test sur un lot de huit pommes: des pommes à l’état brut, après avoir été lavées et des fruits épluchées. Les résultats sont décevants: neuf molécules ont été retrouvées sur les pommes brutes, 8 sur les pommes lavées et encore 6 sur les pommes épluchées.
Si laver les pommes n’élimine en rien les pesticides et les éplucher ne réduit leur quantité que de moitié, c’est du au fait que des produits pesticides sont appliqués directement sur les semances ou le sol pour pénétrer directement à l’intérieur de la plante et rester sur le fruit dans le but de repousser les nuisibles et de résister aux maladies. Quant aux pesticides présents à l’extérieur du fruit, sur sa peau, ils sont difficilement solubles dans l’eau.

Le bio, la seule solution pour sa santé

En juin dernier, l’ONG environnementale américaine “Environnemental Working Group” avait publié son classement annuel des fruits et légumes les plus pollués. Les fraises, pommes, nectarines, pêches, céleris, raisins, cerises, épinards, tomates, poivrons doux, tomates cerises et concombres affichaient les teneurs les plus élevées en pesticides. Quand on sait que la pomme peut recevoir jusqu'à 35 taitements.
Pas question pour autant de se passer des fruits, la seule solution est de manger bio pour se préserver des problèmes hormonaux, des cancers et des mutations ADN de nos cellules. Pour rappel, l'agriculture biologique garantit des produits exempts de tous produits de synthèse (pesticide, herbicide, fongicide) ainsi que d’OGM.
 


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 21 Sep - 9:15

0


ANALYSE

Le mensonge planétaire de la transition énergétique
Publié le 21 septembre 2016 dans Énergie et matières premièresPushmobile

Les médias devraient dénoncer ces manipulations qui ont pour but de fausser l’appréciation des décideurs politiques sur la véritable transition énergétique qui s’appuiera sur le nucléaire dans le monde.



Par Michel Gay.

ECOLOGIE  - Page 4 13962364137_d9b67f268e_z

Le grand mensonge de la transition énergétique est de prétendre que les énergies renouvelables, notamment éoliennes et photovoltaïques, sont (ou seront) en mesure de prendre le relais des combustibles fossiles et du nucléaire. La monstrueuse mascarade commence à prendre fin dans la douleur.

  • L’Espagne s’est fourvoyé dans le développement de l’éolien et du photovoltaïque (PV) avant d’arrêter les subventions aux énergies renouvelables qui menaçaient de ruiner son système électrique.


  • La Grande -Bretagne a également supprimé les subventions à l’éolien et au PV pour se tourner de nouveau massivement vers le nucléaire (cinq réacteurs) avec l’assentiment populaire.


  • L’Italie, dont l’électricité est deux fois plus cher qu’en France, importe massivement de l’électricité des pays voisins, et surtout l’électricité « nucléaire » de France.


  • La Chine, tout en plantant massivement des éoliennes pour engranger des subventions… européennes, est le plus gros investisseur mondial dans le nucléaire avec… 20 réacteurs en construction. Ce pays ne parle pas d’énergies renouvelables mais d’énergies propres.


  • Les Etats-Unis, pionnier dans le développement éolien, ont abandonné cette source de production et 14 000 éoliennes rouillent dans des « wind farms ». En revanche, ce pays, tout comme la Chine, investit massivement dans les énergies propres… qui incluent le nucléaire.


  • En Allemagne, le « miracle » de l’énergie verte tourne au désastre : le prix de l’électricité en augmentation rapide y est déjà deux fois plus élevé qu’en France. Ce ne sont pas les éoliennes qui remplacent la production électronucléaire, mais le charbon. Sigmar Gabriel, Vice Chancelier Allemand et Ministre de l’énergie avait déclaré1 : « On ne peut pas à la fois sortir en même temps du nucléaire et du charbon ». En conséquence, les Allemands sortent du nucléaire et rentrent dans le charbon. Cette phrase était une réponse au patron de la société norvégienne Statoil, Helge Lund, qui avait dit : « Pour nous, il est difficile d’imaginer comment vous [les Allemands] allez remplir vos engagements de réduction d’émissions de CO2 ». La réponse de Sigmar Gabriel est limpide : les Allemands ne tiendront pas ces engagements.


  • La France est le seul pays au monde qui a débuté la vraie transition énergétique il y a quarante ans avec le démarrage d’un grand programme électronucléaire. Notre pays assure 90% de sa production d’électricité nationale sans combustible fossile et sans émission de gaz à effet de serre grâce principalement au nucléaire (75%) et à l’hydraulique (10%).





La plupart des médias et des hommes politiques (tous partis confondus) taisent consciencieusement cette réalité.
Les pays sans parc nucléaire, et d’un niveau de vie comparable à celui de la France, possèdent comparativement beaucoup plus de centrales électriques à gaz ou à charbon.



La destruction du parc nucléaire





Dans l’indifférence quasi-générale, le parc électronucléaire français, un des derniers fleurons industriels parmi les plus brillants au monde, est menacé de réduction, voire de destruction (Fessenheim) par la loi de transition énergétique. Cette inconscience est favorisée par « l’enfumage » des énergies renouvelables censées combler la différence de production d’électricité.



Le véritable objectif de la transition énergétique n’est pas le réchauffement climatique dont la majorité des pays se moque éperdument, ou même la diminution de notre dépendance au gaz et au pétrole. Non, le véritable objectif, notamment des partis écologistes infiltrés dans les rouages décisionnels, est la liquidation de l’électronucléaire. Un des moyens mis en œuvre est de favoriser l’essor des énergies renouvelables, surtout éoliennes et photovoltaïques, à grand renfort de subventions ce qui, accessoirement, favorisera la consommation de gaz.



Mensonges catastrophistes





Sans perdre de vue, bien sûr, qu’il faut continuer à effrayer les Français par des mensonges catastrophistes, un des angles d’attaque antinucléaire soutient que le coût du nucléaire serait sous évalué, tout en essayant de le rendre le plus cher possible par des exigences extravagantes.
Ainsi, pour masquer le gouffre financier des énergies renouvelables, les écologistes font jouer des ténors médiatiques tels que Nicolas Hulot prétendant « qu’on nous a menti sur le coût du nucléaire« . La presse est alimentée par des papiers à charge contre le nucléaire, le plus souvent avec des slogans d’une grossière indigence. Elle les diffuse pourtant en étouffant les répliques outrées et argumentées. Madame Duflot et ses « centaines de milliers de morts » post-Fukushima2, ainsi que Mesdames Rivasi et Lepage, reines médiatiques incontestées, ont droit à tous les micros. Nos médias regorgent de déclarations péremptoires et définitives d’écologistes qui se soucient peu d’exactitude.



Propagande pour la transition énergétique





Quelques scientifiques de renom aussi s’aventurent à des affirmations indignes de leur talent. Ils sont exhibés complaisamment (toujours les mêmes) pour faire bonne mesure. Cette « préparation d’artillerie » médiatique visent à faire pression sur les électeurs, et donc sur les décideurs politiques, sur le thème de « l’acceptabilité ». Quelques affairistes aussi veulent gagner de l’argent facilement dans les renouvelables, même en sciant la branche sur laquelle ils sont assis.
Le public, naturellement béotien en matière de transition énergétique, est impressionné par des chiffres utilisés astucieusement avec une totale mauvaise foi par les antinucléaires.
Les médias devraient dénoncer ces manipulations qui ont pour but de fausser l’appréciation des décideurs politiques sur la véritable transition énergétique qui s’appuiera sur le nucléaire dans le monde. Mais, ils ne le font pas, ou mal, parce qu’il y a collusion d’intérêts : « la peur, ça fait vendre coco« …
Mais pourquoi les élus de la République, censés agir pour défendre l’intérêt général, ne disent-ils pas haut et fort la vérité aux Français ?
 .



[ltr][url=http://popup.taboola.com/fr/?template=colorbox&taboola_utm_source=contrepoints&taboola_utm_medium=bytaboola&taboola_utm_content=alternating-thumbnails-a:Below Article Alternating Thumbnails:] [/url][/ltr]






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L'AUTEUR

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Michel Gay

Citoyen ordinaire, abonné EDF et contribuable, Michel Gay a été pilote de chasse dans une vie antérieure.

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 12 Mai - 11:23

[size=48]http://news360x.fr/l-atlas-de-france-toxique-dresse-linventaire-sites-plus-pollues/[/size]

Votre département est-il un grand consommateur de pesticides ?

By Lilian -Mai 5, 2016
 




ECOLOGIE  - Page 4 Pesticides-carte
Des pesticides à la pollution de l’air, en passant par les déchets de marées noires, les boues de dragage ou encore les PCB : à travers 36 cartes, Atlas de la France toxique, publié le 4 mai par l’association Robin des bois aux Editions Arthaud, dresse un inventaire des pollutions et des risques qui menacent l’environnement et la santé sur notre territoire.

L’association se défend de seulement dénoncer les pollueurs et veut avant toutfaire réagir« C’est un atlas violent mais réaliste, pédagogique, explique Jacky Bonnemains, son président. Il s’agit d’informer et d’inciter le public, les riverains, les victimes à s’organiser pour interpeller les responsables. »

  • Usage massif de pesticides




ECOLOGIE  - Page 4 4914518_6_f8d7_ventes-annuelles-par-departement-de-substances_da61ef9726261e098c7b0b5315958deb
.Cette compilation, réalisée à partir des enquêtes de l’association et des données institutionnelles et publiques, ressemble néanmoins quelque peu à un pot-pourri dont l’odeur donne le tournis : le résultat en devient presque indigeste. Toutefois, ce livre a le mérite de rappeler que toute activité humaine génère des risques et des pollutions, dont on prend trop souvent tardivement la pleine mesure.





Le Monde | 05.05.2016 à 16h46 |Par Laetitia Van Eeckhout
SOURCELE MONDE
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 28 Avr - 8:25

"L'air n'est pas respirable" : la carte de France des victimes des pesticides
ECOLOGIE  - Page 4 15078635-l-air-n-est-pas-respirable-la-carte-de-france-des-victimes-des-pesticidesUn agriculteur pulvérise des pesticides sur son champ, à Vimy, près de Lens, le 24 juin 2014. (DENIS CHARLET/AFP)

[size=42]CARTE. L'association Générations Futures publie une carte interactive où l'on peut lire les témoignages de 400 personnes exposées aux pesticides sur tout le territoire français.[/size]





ECOLOGIE  - Page 4 15076802
>> Cliquez ici pour accéder à la carte interactive des victimes de pesticides.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 22 Avr - 9:42

http://www.journaldelenvironnement.net/article/boues-d-epuration-une-perturbation-endocrinienne-des-elevages,68166


Boues d’épuration: une perturbation endocrinienne des élevages?
Le 11 mars 2016 par Romain Loury

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ECOLOGIE  - Page 4 000017706_5 
Un risque qui s'étend à l'homme?


Les brebis paissant dans des pâturages fertilisés avec des boues d’épuration mettent jour à des agnelles présentant des signes de perturbation endocrinienne, notamment au niveau ovarien, suggère  une étude britannique publiée dansScientific Reports. Selon ses auteurs, la consommation de cette viande pourrait poser des problèmes sanitaires -ce que dément la profession.

Le débat n’est pas neuf, notamment en France, l’un des pays qui utilise le plus les boues d’épuration pour des usages agricoles: 73% sont épandues sur des terres agricoles, dont 44% directement et 29% après compostage ou méthanisation, le reste étant incinéré ou enfoui. Ce qui, au final, ne fait que 3% à 4% de terres agricoles ainsi fertilisées en France, pour la plupart par des boues urbaines, mais aussi industrielles (papeterie, agroalimentaire).
Publiée le 2 mars dans Scientific Reports, une étude menée par Richard Lea, de l’université de Nottingham, et ses collègues suggère des effets sur les fœtus féminins de brebis paissant dans de tels pâturages. Les chercheurs ont comparé des brebis placées à divers stades de la gestation (début, milieu, fin, ou toute la gestation) dans un champ traité à d’autres vaquant dans un pâturage qui ne l’avait jamais été.
DES BREBIS PLUS CHARGÉES EN CONTAMINANTS
Premier constat, les brebis ayant fréquenté le champ traité sont plus imprégnés de contaminants chimiques. Une analyse du foie, aussi bien chez la mère que le fœtus, révèle une augmentation de plusieurs des contaminants analysés, dont des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des PCB, des polybromodiphényléthers (PBDE) et le phtalate DEHP.
Les fœtus étaient en moyenne de plus petite taille dans le pâturage traité, et montraient des signes de perturbation endocrinienne. Ceux exposés en milieu et fin de gestation présentaient une distance anogénitale accrue, signe de masculinisation, mais aussi moins de follicules ovariens –des agrégats de cellules, dont chacun porte un ovocyte, cellule germinale féminine.
«Parmi ceux qui restent, nous avons trouvé plus de follicules anormaux», explique Corinne Cotinot, directrice de l’unité «biologie du développement et reproduction» au centre Inra de Jouy-en-Josas. Ces altérations étaient confirmées par l’analyse d’expression des gènes, qui révèle des perturbations de plusieurs impliqués dans le développement des ovocytes.
UN EFFET CUMULATIF DES CONTAMINANTS
Pour Corinne Cotinot, «c’est l’ensemble des contaminants qui a cet effet, pas particulièrement les HAP, les PCB, les PBDE ou le DEHP: ils sont présents en faible quantité, mais c’est un effet cumulatif».
Au-delà des animaux, l’équipe y voit un risque pour la santé humaine: «du fait que l’exposition à bas bruit aux produits chimiques constitue un risque pour la reproduction des humains, la consommation de produits d’animaux élevés sur de tels pâturages représente un réel problème environnemental».
Contacté par le JDLE, le président du Syndicat des professionnels du recyclage en agriculture (Syprea), Hubert Brunet, juge l’étude «intéressante», mais y pointe plusieurs failles. Notamment l’absence d’informations quant à la qualité des boues épandues, le faible nombre d’animaux analysés (33 brebis et 47 fœtus, répartis en cinq groupes), ou encore le fait que les nonylphénols, perturbateurs endocriniens selon lui les plus présents dans les boues, n’ont pas été analysés.
PAS DE RISQUE AVÉRÉ, POUR LE SYPREA
Selon la législation française, les apports de boues, restreints à trois tous les dix ans, sont interdits dans un délai minimum de six semaines avant que les animaux viennent y paître.
«On pourrait tout de même suspecter une contamination des animaux, par exemple du fait qu’ils ingèrent toujours un peu de terre avec l’herbe qu’ils broutent, mais cet effet va diminuer avec le temps [écoulé depuis l’épandage]  si les périodes de quarantaine sont respectées. Il est très peu probable que cela aille jusqu’à contaminer l’homme», juge Hubert Brunet.
Selon un bilan dressé fin 2015 par la Cellule de veille sanitaire vétérinaire des épandages de boues d’épuration urbaines (Cevesab), 39 notifications lui sont parvenues entre 1997 et 2006, dont un cas de risque biologique probable, et 15 entre 2007 et 2014, dont deux cas biologiques probables –des pathogènes microbiens.
Les boues n’ont en revanche jamais été mises en cause dans des cas toxicologiques. Ce qui n’écarte pas pour autant l’hypothèse d’une perturbation endocrinienne, aux effets chroniques moins décelables qu’une intoxication aigüe.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 2 Fév - 17:26

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 11 Nov - 11:30

http://www.france24.com/fr/20130430-francais-une-population-particulierement-contaminee-pesticides-insecticides-environnement-sante-invs/


ECOLOGIE  - Page 4 Logo
Les Français particulièrement contaminés par les pesticides

  

ECOLOGIE  - Page 4 Pesticides© AFP





Dernière modification : 30/04/2013


Le taux de certains pesticides décelé dans l’organisme est plus élevé chez les Français que chez les Allemands, les Canadiens ou les Américains, selon les conclusions de la toute première étude du genre réalisée par l’Institut de veille sanitaire.


Pour la première fois en France, une vaste étude sur la présence de pesticides et autres substances chimiques dans notre organisme a été menée par l’Institut de veille sanitaire (InVS), établissement public dépendant du ministère de la Santé.
Après un premier tome d’informations générales publiées en 2011, des conclusions plus détaillées, qui ont été dévoilées lundi 29 avril, indiquent que le taux de pesticides et insecticides dans les organismes de la population française sont "parmi les plus élevés en référence à des pays comparables", selon l’InVS.
Proximité des habitations avec les champs
Ainsi, les pyréthrinoïdes, famille d’insecticides la plus utilisée par les professionnels de l’agriculture et les particuliers, sont plus présents chez les Français que les Allemands, les Canadiens ou encore les Américains. "La consommation de certains aliments et l’utilisation domestique de pesticides (traitement antipuces des animaux domestiques ou traitement d’un potager) influencent de façon importante les niveaux d’imprégnation", explique le rapport.
Une différence avec l’étranger qui peut également s’expliquer, selon l’ONG Générations futures, par "le fait qu’en France, contrairement à d’autres pays plus vastes comme les États-Unis, les habitations sont souvent très proches des champs traités", explique à FRANCE 24 Nadine Lauverjat, porte-parole de l’organisation.
Toutefois, tous les types d'insecticides ne sont pas logés à la même enseigne. L’interdiction, il y a quarante ans, des pesticides dits organochlorés, semble avoir porté ses fruits. Parmi ces produits, on compte l’insecticide controversé DDT, retiré du marché en 1972 en France et dont la toxicité et la persistance ont longtemps fait débat à travers le monde. Utilisés intensivement après la Seconde Guerre mondiale afin d’augmenter la productivité agricole et d’éradiquer certaines épidémies comme le paludisme, la concentration dans l’organisme des pesticides organochlorés est aujourd’hui relativement basse, affirme l’InVS.
Les restes alarmants de la pollution par PCB


La France \"accro" aux pesticides a écrit:
La France est le premier pays consommateur de pesticides en Europe. Leur utilisation a augmenté de 2,5 % en 2011 alors que le plan Ecophyto, lancé en 2008 par le ministère de l’Agriculture, vise à diviser par deux leur usage d'ici 2018.
Plus de 90% des pesticides sont utilisés par les agriculteurs, le reste par des jardiniers amateurs ou par les collectivités locales pour se débarrasser des herbes folles dans les parcs, cimetières et autres voies ferrées.


Mais d’autres substances actuellement interdites n’ont pas été aussi bien éliminées par le corps humain. C’est le cas des produits de synthèse dits polychlorobiphényles (PCB), dont le taux de concentration dans l’organisme demeure préoccupant malgré son interdiction en France depuis 1987.
Autrefois utilisés dans les encres, les peintures ou encore les transformateurs électriques, ou les chauffages, les PCB sont aujourd’hui trois fois moins présents dans le sang des Français. "Cependant, l’héritage historique de la pollution par les PCB est encore présent", assure l’InVS, chiffres à l’appui : environ 13 % des femmes en âge de procréer (18-45 ans) et 1 % des autres adultes possèdent une concentration en PCB supérieure aux seuils critiques fixés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
Une nouvelle étude à venir
Selon l’InVS, les données présentées dans cette étude qui a été menée sur un échantillon de 400 personnes entre 2006 et 2007 ne représentent qu’un "état initial" de l’imprégnation de la population française par ces substances chimiques de l’environnement.
Ces travaux vont désormais être reconduits entre 2013-2014 afin de commencer à dégager une véritable tendance sur l’impact de ces substances. Cette nouvelle étude, comme la précédente, s’inscrit dans le cadre du Programme nationale nutrition santé qui, depuis 2001, traite également la prévalence de certaines maladies chroniques, les habitudes des consommations alimentaires, l’activité physique et de l’état nutritionnel des Français.
En parallèle, des voix s’élèvent pour que soit pris en compte l’impact des pesticides sur la santé des agriculteurs, de plus en plus exposés à des maladies respiratoires, troubles neurologiques, ou encore des cancers.
À l’échelle européenne, les études environnementales se multiplient et Bruxelles a décidé, le 29 avril, d'interdire provisoirement l'utilisation de trois pesticides largement répandus dans le monde qui seraient responsables de la disparition des abeilles.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/les-pommes-francaises-sont-bien-empoisonnees-aux-pesticides-la-justice-donne-raison-greenpeace-849439.html
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeLun 2 Nov - 10:55

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 22 Sep - 16:58

80 % DES SALADES SERAIENT POLLUEES PAR DES PRODUITS DANGEREUX POUR LA SANTE 


ECOLOGIE  - Page 4 Pestic10
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 17 Sep - 1:25

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeSam 22 Aoû - 18:44

Ah ils sont forts  les verts de EUROPE - ECOLOGIE . alien alien alien alien 


Ils ont invité à leur université d'été Fabius ... affraid affraid affraid  


l' homme qui fit couler le bateau écolo de Greenpeace . lol! lol! lol! 


 ECOLOGIE  - Page 4 Greenp10

 A une semaine de la rentrée du Parti de gauche à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon s’invite dans celle des écologistes. 



Dans une interview publiée ce vendredi dans Sud-Ouest, l’ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle s’en prend ouvertement aux Verts, à quatre mois des élections régionales. 

Si le Front de gauche et Europe-Ecologie-les Verts (EE-LV) sont en passe de finaliser des alliances dans plusieurs régions, Mélenchon dénonce certaines de leurs méthodes : «Ils ont choisi de faire des listes autonomes. 

Mais dans six régions sur treize [Libération en a compté quatre…, ndlr], ils s’unissent à nous.

 Ils disent une chose et en font une autre ! En plus, ils veulent avoir partout la tête de liste et compter le score pour EE-LV : c’est sectaire.



 Je demanderai à mes amis de n’être dans aucun





lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 14 Avr - 11:25

SONDAGE DU POINT:


ECOLOGIE  - Page 4 Captur21
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeDim 12 Avr - 10:39

ECOLOGIE  - Page 4 Insecticide-mon-amour-02



LE  FILM: http://www.insecticidemonamour.com/films/insecticide-mon-amour/presentation



Insecticide mon amour
Film à voir en exclusivité sur http://goo.gl/04wVyS
SVP, partagez cette vidéo pour aider à faire connaître le documentaire.

Débat sur la page >> Insecticide mon amour
Plus d'infos >> www.insecticidemonamour.com/4k6

Guillaume a 26 ans. Il est ouvrier viticole en Saône-et-Loire lorsqu’il est victime des traitements obligatoires aux insecticides contre la cicadelle de la flavescence dorée. Comme il est impossible de se faire entendre, il décide de quitter son travail et d’enquêter sur la question.
Il part à la rencontre de nombreux acteurs du milieu viticole et scientifique comme Emmanuel Giboulot, ce vigneron ayant refusé de traiter aux insecticides. Ou Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS et lanceur d’alerte sur les effets catastrophiques de l’utilisation de ce type de pesticides sur l’environnement. Le couple Claude et Lydia Bourguignon lui apporte de nombreuses informations sur l’impact de ces produits chimiques sur la faune des sols.
Tout n’est pas si sombre dans cette affaire, car un collectif de vignerons essaye de faire évoluer le dossier vers un plus grand respect de l’environnement.
C’est une enquête de plus de deux ans dans laquelle le jeune réalisateur de «La Clef des Terroirs» s’est engagé!
ECOLOGIE  - Page 4 Tous-les-evenements

ACTEURS

















  • Emmanuel Giboulot - Domaine Emmanuel Giboulot

  • Jean-Michel Aubinel - Président de la CAVB

  • Thibault Liger Belair - Domaine Thibault Liger Belair

  • Claude et Lydia Bourguignon - LAMS

  • Jean-Marc Bonmatin - Chercheur au CNRS

  • Antoine Caudwell - Ancien chercheur de l'INRA

  • Mauro Jermini - Responsable de l'Agroscope Centre de Cadenazzo

  • Bruno Quenioux - Cave Philovino

  • Alec Seysses - Président du Collectif des vignerons contre la flavescence dorée

  • Marcellin Babey - Secrétaire de SELEN

  • François Veillerette - Porte parole de Générations Futures

  • Gaëtan Leclercq - Ouvrier viticole

  • Pascal Fourneau - Ouvrier viticole membre de Phyto Victimes

  • Pierre Masson - Biodynamie Services

  • Lilian Bérillon - Pépinières Lilian Bérillon

  • Jean-Marc Roulot - Domaine Roulot



ECOLOGIE  - Page 4 Proces-emmanuel-giboulot-2
ECOLOGIE  - Page 4 Claude-et-lydia-bourguignon

http://www.insecticidemonamour.com/films/insecticide-mon-amour/presentation

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 24 Mar - 9:46

http://reporterre.net/Danger-des-pesticides-la-veuve-d



LA MORT EST DANS LE PRE...



C'est un film percutant dont personne ne sortira indemne. Mais surtout un film qui dévoile un problème de santé publique autrement plus grave que le pourcentage de cheval roumain dans les lasagnes au bœuf. Un problème de santé publique probablement équivalent à celui de l'amiante, dont les victimes ont enfin été reconnues après plusieurs décennies de combat et de mépris de la part des autorités compétentes, complices de l'industrie. Ce drame, c'est celui vécu par les agriculteurs ou proches d'agriculteurs qui ont été au contact quotidien des pesticides, et qui contractent cancers, maladies neurologiques et autres saloperies susceptibles d'être fatales.

Le réalisateur Eric Guéret est allé à la rencontre de ces gens qui, dans la peine ou la maladie, se battent pour la justice et pour une agriculture plus respectueuse des hommes et de la terre : Caroline Chenet, éleveuse de 45 ans dont le mari a succombé à un lymphome ; Frédéric Ferrand, viticulteur de 41 ans victime d'un cancer de la vessie et de la prostate ; Paul François, contaminé par le « Lasso » de Monsanto et qui mène un combat juridique du pot de terre contre le pot de terre face à la multinationale ; enfin Denis Camuzet, éleveur du Jura qui, bien que paraplégique, voit son avenir dans la conversion en bio de son exploitation.

Comment en est-on arrivé là ? Chacun témoigne à la fois du manque total d'information des fournisseurs de produits, qui s'abstiennent bien d'alerter sur leur dangerosité, de l'inconscience durable des agriculteurs comme dans cette scène où les parents de Frédéric, également vignerons, parlent de l'aspersion des produits alors qu'ils étaient encore dans les vignes : « ça faisait l'effet d'une douche fraiche en plein été ». Et puis il y a dans toutes les bouches la reconnaissance de ce foutu sens du silence qui règne chez les paysans. Le paysan est solidaire de son voisin pour les travaux, mais n'évoque jamais ni les problèmes d'argent, ni les problèmes personnels, ni même ceux de santé, fierté oblige. Et dénoncer les pesticides est souvent perçu comme une forme de trahison face à quelque chose qui a permis à chacun d'augmenter ses rendements et de mieux vivre matériellement. Mais voilà, la maladie est là et avec elle la prise de conscience d'une énorme duperie criminelle. Et la prise de conscience est telle que certains avouent ne plus donner à leur famille la production de leur récolte, se limitant à ce qui sort du potager privé cultivé en bio. Désormais ces paysans interviewés ne se taisent plus et mènent un combat parfois désespéré : combat auprès de la Mutuelle Sociale Agricole pour faire reconnaître son cancer comme maladie professionnelle, combat contre les scientifiques stipendiés par l'industrie, combat pour changer de pratiques, un défi pour ceux que l'agro-industrie a coupés de tous leurs savoirs traditionnels. Et malgré le tragique de la situation, grâce à l'obstiné Denis Camuzet, l'éleveur qui veut devenir bio, ou à la victoire juridique de Paul François, ce film reste plein d'espoir dans la lutte.




Danger des pesticides : la veuve d’un agriculteur témoigne
23 mars 2015 / [url=http://reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Philippe Desfilhes (Reporterre)]Philippe Desfilhes (Reporterre)[/url] 

 
ECOLOGIE  - Page 4 Arton7106-d8e5d
Le mari de Caroline Chenet-Lis est décédé en 2011 des suites d’un cancer. Au contact permanent de pesticides, il est l’un des premiers agriculteurs dont la maladie a été reconnue par la sécurité sociale agricole. Reporterre est allé à la rencontre de cette femme énergique qui se bat aujourd’hui pour dénoncer le danger des produits phyto-sanitaires.
- Saujon (Charente-Maritime), reportage
L’amour était dans le pré mais la mort s’en est mêlée. « Mon mari Yannick est décédé le 15 janvier 2011 d’une leucémie reconnue comme maladie professionnelle sept ans auparavant. Il était né six mois après moi. Nous aurions fait une grosse fête cette année pour nos cinquante ans. »
Ce 10 mars 2015, le printemps fait l’une de ses premières sorties de l’année. Caroline Chenet-Lis est venue nous chercher à la gare de Saujon, en Charente-Maritime, à quelques kilomètres de sa ferme. Comme elle est venue chercher de nombreux journalistes. « L’année qui a suivi le décès de Yannick, nous recevions au moins un média par mois ! Cette médiatisation était nécessaire car l’association Phyto-Victimes avait été créée deux mois après la mort de Yannick. »
Cette femme énergique assume sans rechigner le rôle de porte-parole de Phyto-Victimes dont elle a été vice-Présidente les quatre premières années. Si elle raconte le drame qui a touché sa famille, c’est pour dénoncer le danger des pesticides et informer ceux qui sont directement concernés, les agriculteurs, les salariés de l’agro-alimentaire et les riverains des exploitations.

300 pesticides différents









C’est aussi pour que les gens comprennent ce qui est arrivé à son mari. Quand celui-ci reprend en 1989 la ferme familiale, c’est une petite exploitation d’une trentaine d’hectares, avec une vingtaine de vaches à viande, des céréales et six hectares d’ugni blanc, le cépage du Cognac.« C’était un fonceur, alors on s’est vite agrandi et modernisé en construisant deux« stabulations » et en achetant du matériel pour la fenaison. »
Avec ses 210 hectares dont 130 de marais et un troupeau de 150 bêtes, l’exploitation des Chenet n’a rien d’industrielle. Les compléments céréaliers donnés aux animaux sont fabriqués sur place et ne reçoivent aucun traitement. Cela n’était pas le cas quand Yannick s’en occupait.« Les pesticides étaient utilisés pour la culture des céréales et pour la vigne. Yannick a commencé à en manipuler dès l’age de quatorze ans dans l’exploitation familiale, les bras nus et sans cabine de protection, comme tout le monde à l’époque. »

ECOLOGIE  - Page 4 Arbre-3-b0404
Après son décès, elle épluchera toutes les factures et tombera des nues : son mari a utilisé 300 pesticides différents pendant sa carrière ! Elle se rappelle lui avoir dit plusieurs fois qu’elle trouvait les traitements très nombreux, surtout avec les enfants à la ferme. Lui ne se posait pas la question.
« Mais personne ne se la posait autour de nous ! Et les coopératives et les marchands qui nous livraient à la ferme ont bien sûr complètement oublié de nous dire que leurs produits étaient dangereux. »
Caroline Chenet-Lis parle des dix ans terribles qu’ont vécus le malade et sa famille (les Chenet-Lis ont deux filles, Pauline et Emilie qui, à l’automne 2002, lorsque l’on découvre la maladie de leur père, sont en sixième et en CM2) avec pudeur mais sans cacher la violence et la brutalité de la maladie.
« On rentrait de vacances, Yannick se sentait fatigué, le médecin lui a fait une prise de sang puis tout est allé très vite. Il a été hospitalisé d’urgence à Royan un vendredi, le lundi il était à Poitiers et le mercredi la chimio commençait. »

Combat pour la reconnaissance









A 37 ans, Yannick Chenet souffre d’une leucémie aigüe. Trois autogreffes, une allogreffe réalisée en 2003, et tous les traitements qui suivront n’y feront rien. Le dossier constitué pour une reconnaissance de maladie professionnelle par la MSA (la Sécurité sociale agricole) ne donne rien. « Nous avions d’autres priorités, alors on a mis cela de côté jusqu’au jour où l’on a entendu parler de Dominique Marchal à la télé. »
Ce céréalier de Meurthe-et-Moselle a obtenu cette reconnaissance après s’être battu pendant cinq ou six ans. Yannick et Caroline Chenet veulent profiter de la « jurisprudence Marchal » et refont une demande. Nous sommes en 2007. Cette fois, un médecin-conseil les reçoit et Yannick est reconnu victime des pesticides par la MSA.
« Ses frais médicaux ont été mieux pris en charge et il a perçu une pension d’invalidité de 750 euros par mois. Avec l’embauche à plein temps de quelqu’un pour le remplacer et les filles qui grandissaient, cela a été des années difficiles sur le plan financier aussi. »
Caroline Chenet-Lis s’interroge encore sur les raisons pour lesquelles le dossier a été accepté. Un médecin compatissant ? Une erreur de procédure de la MSA qui n’avait pas répondu à leur premier courrier ? Les agriculteurs malades à cause des pesticides ont en effet le plus grand mal à obtenir gain de cause. Il leur faut alors contester le refus de la MSA devant le Tribunal des affaires sociales.
« Des films comme « La mort est dans le pré » ou des articles comme celui que vous écrirez sont importants car ils contribuent à modifier le regard des gens et donc aussi celui des magistrats. »
ECOLOGIE  - Page 4 Puce-32883 La mort est dans le pré


Caroline Chenet dénonce l’hypocrisie de la Sécurité sociale. « Pour elle, les agriculteurs qui ont un cancer ou la maladie de Parkinson sont des gens qui ont eu un métier fatiguant et sont usés, et ça s’arrête là. C’est d’autant plus scandaleux que nous avons appris que dans la région, une clinique accueille régulièrement des viticulteurs du Bordelais, du Médoc et de Charente empoisonnés d’avoir traité leurs vignes. »
Sa colère prolonge celle de son mari. « Yannick était un homme en colère. Cela ne l’a pas empêché de très vite chercher à convaincre les agriculteurs qui autour de nous utilisaient des pesticides sans se protéger suffisamment. Il s’est alors heurté au refus de certains de reconnaître que les produits étaient la cause de son cancer et en a été blessé. La rencontre d’autres agriculteurs frappés par la maladie a été à ce moment très importante pour lui. »
L’association Phyto-Victimes n’existait pas encore. « Nous avons été conviés en janvier 2010 à l’« appel de Ruffec ». Il y avait là cinq autres victimes dont Paul François, un agriculteur très malade également, qui avait des contact avec l’association de défense de l’environnement Générations Futures. » Cette réunion a débouché un an plus tard sur la création de Phyto-Victimes, qui réunit tous les professionnels concernés par le problème des pesticides.

Changer la formation des jeunes









Caroline Chenet-Lis porte désormais un regard différent sur le monde agricole. « Dans les lycées professionnels, les jeunes commencent à apprendre à utiliser un pulvérisateur avant de connaître la dangerosité des produits ! Il faut les former pour qu’ils cultivent bio ou limitent au maximum l’utilisation des pesticides. Cela prendra du temps mais c’est les jeunes qu’il faut convaincre ! »

ECOLOGIE  - Page 4 Bureau-ef6f8
Elue depuis deux ans à la Chambre d’agriculture de son département (sur la liste de la FNSEA), elle promeut l’agriculture biologique. « Il faut ré-introduire en Charente-Maritime les ‘fermes-défi’.Dans ces exploitations, les agriculteurs qui se proposent de diminuer l’utilisation des produits phyto-sanitaires seront aidés. »
Elle même est décidée à montrer l’exemple. « Nous réfléchissons à la conversion en bio des surfaces où sont cultivés le blé, le maïs, l’orge ou le maïs vendus à la Coop. Cela n’est pas facile car cela nécessite des investissements et un changement de pratiques. »
Pour l’élevage, c’est plus simple et le pas a été franchi. Le fourrage destiné aux bêtes est sans pesticides et, dans les champs, le fumier de l’élevage a remplacé l’azote chimique. Quand elle ne broutent pas l’herbe des marais, les vaches de la ferme Chenet mangent un mélange de lin, de sorgho, de pois, de moha, de vece et de luzerne 100 % naturels.



Source et photos : Philippe Desfilhes pour Reporterre
Cet entretien a été réalisé en partenariat avec l’association Générations futures qui organise laSemaine pour les alternatives aux pesticides.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeLun 2 Mar - 16:13

http://www.maire-info.com/article.asp?param=18154&PARAM2=PLUS&nl=1


ECOLOGIE  - Page 4 Logoma12


Edition du 2 Mars 2015

Service civique : 15 000 places à prendre dans l’environnement
Le président de la République en avait fait la promesse le 5 février dernier : alors qu’aujourd’hui, les trois quarts des candidats au service civique voient leur demande rejetée, faute de place, les choses vont changer. Dès le 1er juin prochain, tout jeune candidat au service civique devra voir sa demande satisfaite. Reste à mettre cette promesse en œuvre. C’est ce qu’a commencé à faire la semaine dernière le ministère de l’Écologie, qui veut proposer « 15 000 missions de service civique dans l’environnement ».
Le service civique, créé en 2010, est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans. Il dure de 6 à 12 mois, pour « une mission d’intérêt général », au sein d’un organisme à but non lucratif ou par une personne morale de droit public. Le service civique est rémunéré à hauteur de 573 euros par mois : 467 euros payés par l’État, et 106 euros, « en nature ou en argent », pris en charge par l’employeur.
Lors d’une conférence de presse, mercredi dernier, Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie, a déclaré qu’il y avait 15 000 missions à pourvoir dans le cadre de la transition énergétique, de l’engagement national pour le climat et de la lutte pour la biodiversité. Elle a donné quelques exemples illustrant ce que font déjà certaines collectivités en la matière : de nombreuses communes ou intercommunalités emploient des jeunes en service civique pour des missions très variées : sensibilisation du public aux enjeux du développement durable, médiation, aide au diagnostic énergétique, sensibilisation des vacanciers à la gestion des déchets, entretien des rivières ou des zones humides, inventaire de repères de crues, etc.
Ségolène Royal a également appelé les entreprises à participer à cette mobilisation pour le service civique. Non pas – comme cela a été écrit par erreur dans de nombreux articles – en embauchant des jeunes en service civique, car la loi ne le permet pas : seules les associations, les collectivités, les établissements publics (musées, hôpitaux, lycées, etc.) et les opérateurs publics de l’État, comme les agences, ont le droit de faire travailler des jeunes en service civique. En revanche, les entreprises peuvent participer indirectement au dispositif, en finançant des associations ou des fondations qui, elles, peuvent embaucher des jeunes en service civique. La Fondation Agir contre l’exclusion, par exemple, qui regroupe de nombreuses grandes entreprises, s’est engagée à accueillir dans son réseau 5 000 jeunes dans les trois prochaines années. De grandes entreprises habituées à travailler avec les collectivités comme EDF, La Poste, Veolia, Lyonnaise des eaux, Transdev, vont participer financièrement à cet effort.
Le ministère de l’Écologie a rappelé à cette occasion que l’embauche d’un jeune en service civique doit impérativement respecter le principe de « non-substitution » : ce jeune ne peut en aucun cas remplacer ou pallier un emploi existant, et « ne peut être indispensable au fonctionnement courant de l’organisme ». Les missions, poursuit le ministère, « ne peuvent demander de connaissances techniques et pratiques sélectives ». Par exemple, « il ne peut être demandé au volontaire des connaissances de type cartographie, ou maîtrise de logiciel de base de données ». Le message est clair : le service civique est là pour mobiliser des jeunes et leur donner une première expérience, mais certainement pas pour remplacer des salariés ou des agents en poste par des jeunes précaires payés par l’État…

Télécharger le référentiel des missions de service civique du ministère de l’Écologie.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 11 Fév - 15:59

LA LAWE EST AUSSI POLLUEE

ECOLOGIE  - Page 4 Pollue10
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMer 11 Fév - 15:46

ECOLOGIE  - Page 4 Logoma10
http://www.maire-info.com/article.asp?param=18082&PARAM2=PLUS&nl=1

La Cour des comptes critique le fonctionnement des Agences de l’eau
Avant même la présentation officielle du rapport de la Cour des comptes, qui doit avoir lieu aujourd’hui, un de ses chapitres au moins a fuité dans la presse : il s’agit de celui qui est consacré aux Agences de l’eau, dont le journal Le Parisien a publié hier des extraits. Selon la Cour, le principe pollueur-payeur n’est pas respecté dans le domaine de l’eau.

Si l’on en croit l’article du Parisien, le rapport de la Cour est très dur pour les Agences de l’eau, accusées de « marcher sur la tête » : la Cour des comptes critique le manque de pilotage de l’État, le fait que les six Agences décident des redevances et des subventions de manière autonome, et surtout le fait que les principaux pollueurs – agriculteurs et industriels – contribuent infiniment moins au financement du traitement de l’eau que les particuliers.

Les chiffres sont sans appel : selon la Cour des comptes, en 2013, les particuliers ont payé 87 % du total des redevances (1,9 milliard d’euros) tandis que les agriculteurs s’acquittaient de 6 % (130 millions) et les industriels de 7 % (150 millions). Entre 2007 et 2013, soulignent les magistrats, la contribution des particuliers a augmenté de 25 % … tandis que celle des industriels a diminué. Et ce, dans un contexte où l'Etat ponctionne depuis deux ans le budget des agences de l'eau. 

Ils pointent enfin un manque de transparence préjudiciable dans l’attribution des subventions, et des situations de conflit d’intérêt. Hier, l’ancienne ministre de l’Écologie et députée des Deux-Sèvres, Delphine Batho, a abondé dans ce sens, en appelant à « revoir la gouvernance des Agences de l’eau ». Exemple type de situation dangereuse, a-t-elle illustré : le barrage de Sivens, où « celui qui vote la subvention à l’Agence de l’eau est le président de la société d’économie mixte qui va toucher la subvention pour faire les travaux ». Cette situation au sein de l’Agence de l’eau Adour-Garonne a été, depuis les événements de l’automne dernier à Sivens, en effet maintes fois pointée du doigt autant par la presse que par les associations.

L’actuelle ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a rapidement réagi à ces critiques, en affirmant hier soir, par voie de communiqué, « soutenir les recommandations de la Cour des comptes » et souhaiter des « réformes efficaces ». 
Elle demande qu’un « état des lieux » soit réalisé pour « s’assurer du respect du principe pollueur payeur ». Pour améliorer la transparence dans la gestion des Agences de l’eau, la ministre demande que « avant la fin du mois », les aides attribuées par les Agences de l’eau soient publiées sur internet. 
Enfin, pour « prévenir les conflits d’intérêt », Ségolène Royal a décidé que « plus de sièges seraient alloués » dans les comités de bassin « aux représentants des associations, notamment celles qui représentent les consommateurs et la protection de la nature, en diminuant le nombre de représentants des industriels ».

Quant à la prévention des conflits d’intérêt, elle sera « renforcée par de nouvelles règles qui seront édictées avant l’été par décret ».
Edition du 11 Février 2015ECOLOGIE  - Page 4 Connexe



ECOLOGIE  - Page 4 FlechegaucheECOLOGIE  - Page 4 Flechedroite


Dernière édition par PACA le Mer 11 Fév - 16:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 30 Jan - 12:04

http://www.bioaddict.fr/media/142244544-m15959.html




Retour à l'article : Réduction des pesticides en France : "le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure !"

ECOLOGIE  - Page 4 15959-10




L'utilisation de pesticides agricoles en France a augmenté de 9,2% entre 2012 et 2013. 
L'association Générations Futures constate ainsi l'échec du plan Ecophyto et demande aujourd'hui
 au gouvernement d'enfin mettre en place des mesures fiscales réellement dissuasives.





 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 28 Oct - 9:57

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeLun 13 Oct - 10:19

LE SCANDALE DES EOLIENNES 

https://player.vimeo.com/video/105732886
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 2 Oct - 16:48

Pas cher le porc industriel ? Ca dépend de ce qui est pris en compte...
Un exemple : L'élevage industriel conduit aux marées et algues vertes sur le littoral breton. Les collectivités locales paient le ramassage. L'Etat est sommé de rembourser la collectivité (rien que pour Saint Brieuc, le montant s'élève à 535 756 euros).
In fine, ce sont tous les contribuables qui paient l'incurie de quelques pollueurs !
Vous faîtes l'effort de choisir une nourriture biologique; mieux végétarienne. Et bien vous payerez quand même les algues vertes des productivistes agricoles !


ECOLOGIE  - Page 4 Safe_image.php?d=AQCoWbm3hbb1CrBD&w=470&h=246&url=http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fstyles%2Fimage-640x360%2Fpublic%2F2014%2F09%2F25%2Fletat-versera-535-756-eu-saint-brieuc-agglomeration

Algues vertes. L’État versera 535 756 € à Saint-Brieuc agglomération
L’État payera le coût du ramassage et du transport des algues, ainsi que 50 % du coût de son traitement. Saint-Brieuc agglomération retire sa requête devant le
OUEST-FRANCE.FR
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeVen 25 Juil - 19:10

Enfin un peu de protection contre les pollueurs :

 cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers  cheers 

ECOLOGIE  - Page 4 Logoma11
Le Sénat adopte le projet de loi sur l'agriculture en protégeant les habitations des pesticides
Le Sénat a adopté hier soir en deuxième lecture le projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l’alimentation et la forêt après avoir voté un amendement visant à limiter la dissémination des pesticides hors des parcelles agricoles lorsqu'elles se trouvent à proximité d'habitations. L'ensemble de la gauche (PS, écologistes, communistes et radicaux de gauche) a voté pour le texte, tandis que l'UMP a voté contre et que l'UDI s'est abstenue.

Les sénateurs avaient débuté vendredi l'examen de ce projet de loi, adopté en première lecture en janvier par les députés et en avril par les sénateurs, puis en deuxième lecture le 10 juillet dernier par l'Assemblée nationale.

L'amendement socialiste adopté hier soir, avec l'accord du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, permet aux autorités d'encadrer le recours aux produits phytosanitaires pour éviter leur dissémination hors de la parcelle agricole « en particulier lorsque la zone à traiter est située à proximité d'un bâtiment d'habitation ». 
Les sénateurs ont aussi conservé les dispositions introduites dans le texte par les députés restreignant l’usage des pesticides près des lieux sensibles, comme les écoles ou les hôpitaux (lire Maire info du 10 juillet).

Le texte comporte par ailleurs plusieurs dispositions visant à renforcer la lutte contre l’artificialisation des sols.
 Dans chaque département sera ainsi créée une commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, présidée par le préfet, associant notamment des représentants de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs groupements ou des professions agricole et forestière. Elle émettra entre autres des avis sur l’opportunité, au regard de l’objectif de préservation des terres agricoles, de certaines procédures ou autorisations d’urbanisme. 
Les sénateurs ont également prévu que « toute élaboration d’un plan local d’urbanisme d’une commune située en dehors du périmètre d’un schéma de cohérence territoriale approuvé et ayant pour conséquence une réduction des surfaces des espaces naturels, agricoles et forestiers » soit « soumise pour avis » à ces commissions départementales. 
Ils ont également confirmé l’extension des missions des Safer (sociétés d’aménagement foncier et rural).
Rappelons que l’ensemble du texte vise essentiellement à donner une orientation plus écologique à l'agriculture, en particulier grâce à la création de groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE).
En raison des différences entre les versions du Sénat et de l’Assemblée nationale, une commission mixte paritaire députés-sénateurs va tenter d'arriver demain à un compromis. En cas de succès de cette CMP, le projet de loi sera définitivement adopté jeudi par le Sénat et en septembre par l'Assemblée. En cas d'échec, l'Assemblée aura le dernier mot, après la pause estivale.

Consulter le texte adopté.

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Nitrates : la nouvelle carte des communes classées zones vulnérables
La nouvelle a immédiatement fait l’unanimité contre elle dans le monde agricole : la décision annoncée mercredi en Conseil des ministres par Ségolène Royal d’augmenter fortement le nombre de communes classées en « zone vulnérable » aux nitrates (lire Maire info d’hier) a provoqué un tollé chez les éleveurs.

De quoi s’agit-il ? Le gouvernement poursuit ici l’application de la « directive nitrate », source de contentieux continuel entre la France et l’Union européenne depuis plus de vingt ans. Cette directive du 12 décembre 1991, et obligatoirement transposée dans le droit national de chaque État-membre, s’inscrit dans le cadre d’une politique générale de protection de la ressource en eau. 
Celle-ci a abouti à la publication, en 2000, de la directive-cadre sur l’eau (DCE, adoptée le 23 octobre 2000). La DCE est censée réglementer depuis toute la politique tant de l’État que des collectivités locales dans le domaine de la protection de l’eau à la source, tout comme son aînée, la Deru (directive Eaux résiduaires urbaines) l’a fait en matière d’assainissement, en obligeant toutes les collectivités à remettre aux normes leurs stations d’épuration.

C’est la DCE qui a imposé la mise en place des Sdage (Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux). Elle oblige à recenser toutes les masses d’eau utilisées pour le captage d’eau destinée à la consommation humaine, à les analyser en fonction d’indicateurs de qualité, et à traiter les points sensibles. Objectif de la DCE : atteindre le « bon état » de deux tiers des masses d’eau en 2015.

Il est certain aujourd’hui que cet objectif ne sera pas atteint par la France. Entre autres, parce que les objectifs de la directive nitrates de 1991 sont loin, très loin d’être atteint. Cette question est une source de contentieux majeure entre les pouvoirs publics et le monde agricole – l’élevage et l’utilisation d’engrais azotés étant la principale cause de présence de nitrates dans les eaux. Lutter contre ce phénomène impose en effet aux agriculteurs, souvent déjà en très grandes difficultés, des dépenses importantes.
Or, régulièrement, la carte des « zones vulnérables » aux nitrates, où les obligations imposées aux agriculteurs sont plus lourdes qu’ailleurs, est revue à la hausse par les gouvernements. Avant l’annonce d’avant-hier, il y avait déjà quelque 19 200 communes classées en zone vulnérable, depuis la précédente actualisation de 2012. La carte des zones vulnérables couvrait déjà la totalité de l’ouest du pays, presque tous les territoires situés au nord de la Loire, une partie du sud-ouest, et la vallée du Rhône. Il y aura donc, a annoncé la ministre, 3 888 communes de plus sur la prochaine carte (téléchargeable ci-dessous) – principalement dans la Mayenne, la Sarthe et la Somme, ainsi que dans les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. La liste proposée sera soumise à concertation à la rentrée et officialisée avant la fin de l’année. Après cette révision, ce sera plus de 70 % de la surface agricole utile du pays qui sera classée en zone vulnérable.

Dès hier, les réactions des associations et syndicats agricoles ont été vives : la FNSEA a dénoncé une décision qui s’apparente à « un plan social de l’agriculture », dont « les petites exploitations seront les premières victimes ». La Confédération paysanne dit craindre que de nombreuses exploitations doivent « disparaître », tandis que la Coordination rurale dénonce « un nouveau coup sur la tête des agriculteurs » et appelle le gouvernement à « passer à l’attaque » pour « mettre en demeure la Commission d’enclencher une révision de la directive nitrate ».
Il semble que les assurances données par Ségolène Royal, comme quoi les agriculteurs concernés bénéficieraient « des aides maximales possibles », n’ont pas convaincu le monde agricole.

Télécharger le projet de carte des zones vulnérables.





ECOLOGIE  - Page 4 Nouvel10


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeDim 20 Juil - 10:10

Un petit coucou du Larzac , et a mon vieil ami PACA ! 

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Tous au Larzac. Ce n'est q'un début
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Le Larzac s'affiche
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ECOLOGIE  - Page 4 DularzacabruxellespttDu Larzac à Bruxelles
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ECOLOGIE  - Page 4 Lepatrimoinedescaussesptt
Millau, le patrimoine des causses
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ECOLOGIE  - Page 4 LelarzacetaprespttLe Larzac et après
L'étude d'un mouvement social novateur
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ECOLOGIE  - Page 4 Labergeriedelablaquiere80La bergerie de la Blaquière : Une manifestation en dur
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ECOLOGIE  - Page 4 TerreLe Larzac terre en marche : Histoire de la lutte du Larzac de 1971 à 1981
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Larzac terre en marche : évocation 1981 - 2007
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31 p., Éd. Apal, 2011.
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Rubrique "Destination" page 20 à 36 : Les enfants de la lutte 
Sur le causse, sans renier l'épopée des anciens, les enfants
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Livres consultables en bibliothèque
ECOLOGIE  - Page 4 DesobeissanceciviquepttPour la désobéissance civique
José Bové, Gilles Luneau
255 p., Ed. La Découverte, octobre 2004
Essai qui retrace les grandes étapes de l'histoire mondiale de la désobéissance civile et explique son importance aujourd'hui.
4ème de couverture

 
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Bringing the empire back home
Herman Lebovics
232 p., Duke University Press, 2004
Un professeur d'histoire de State University of New York se penche sur quelques combats français contre la globalisation économique et culturelle... à partir de la lutte du Larzac.
 
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Mémoire des pierres, mémoire des textes
Textes recueillis par D. André, J. Cros-Saussol et J. Frayssenge
372 p., Ed. du Beffroi, juin 2003
146 textes s'égrenant 
depuis près de vingt siècles, évoquant ce qui fait la spécificité de ce pays et de ses hommes.
 
ECOLOGIE  - Page 4 PaysanPaysan du monde
José Bové, collab. Gilles Luneau
475 p., Livre de poche n° 15394, 2002
Le tour du monde d'un porte-parole de la Confédération Paysanne.
4ème de couverture
 
ECOLOGIE  - Page 4 LegitimeEn état de légitime révolte
François Roux, en collaboration avec Jacky Vilacèque, préface de Marie-Claude Tjibaou
126 p., Indigène, 2002
Témoignage d'un avocat engagé, notamment auprès du Larzac.
4ème de couverture
 
ECOLOGIE  - Page 4 LemondemarchandisepttLe monde n'est pas une marchandise
José Bové, François Dufour, entretiens Gilles Luneau
339 p., Pocket n° 11117, 2000
Des paysans contre la mal-bouffe.
4ème de couverture
 
ECOLOGIE  - Page 4 PhotoChercheursHumanitereduiteChercheurs d'humanité, Larzac d'aujourd'hui
Texte de Gilles Luneau, photographies de Fabien Collini et Dominique Martin.
Éd. Etudes et Communications, 2004.
Des portraits, des paysages, un texte : trois regards sur le Larzac : Dominique Martin pour les paysages, Gilles Luneau pour le texte et Fabien Collini pour les portraits.
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La bibliothèque de Millau conserve un fonds important de documents sur le Larzac et sa lutte.
Consultez son catalogue en ligne sur :  bibliothèque de Millau.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 12 Juin - 9:13

DAILYNORD :
 
RÉALITÉS PAR DAILYNORD | 07H00 | 10 JUIN 2014


Ecologie en Nord-Pas-de-Calais (1/2) : votre environnement est-il pollué ?





C’est loin d’être un scoop : la région Nord-Pas-de-Calais est foncièrement polluée. Sauf que pour la première fois, la Direction Régionale de l’Aménagement et du Logement (DREAL) a publié un état des lieux détaillé. Exploration de cartes pour visualiser quels endroits sont les plus pollués dans la région.
ECOLOGIE  - Page 4 Pollution
Il n’y a pas que l’industrie qui soit responsable de la pollution de l’air. [size=11]Crédit FlickR Billy Wilson Photography
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Des sols riches mais pollués par une histoire industrielle forte. Une ressource en eau importante mais dont la qualité doit être fortement améliorée. Du côté de l’air, des particules fines cancérigènes dépassent régulièrement les seuils réglementaires. Le premier état des lieux exhaustif de l’environnement en Nord-Pas-de-Calais, effectué de la DREAL en concertation avec près de 80 acteurs régionaux, n’est guère réjouissant.
Pollutions des sols variées et anciennes
Les sols du Nord-Pas-de-Calais sont d’une richesse incroyable : arsenic, dioxines, cadnium, cuivre, nickel, plomb, PCB, hydrocarbures, etc. On trouve presque toute sorte de polluants sous nos pieds ! La faute à qui ? Au passé industriel, qui a laissé d’importantes séquelles, notamment dans les agglomérations de Lille et de Valenciennes. Les bassins de Lens-Hénin, Béthune-Bruay ainsi que le littoral du Calaisis, de Dunkerque, du Boulonnais, ne sont pas épargnés. Avec ses 641 sites recensés comme pollués par l’industrie (soit 3200 hectares), la région regroupe à elle seule 14% des sites industriels pollués à l’échelle nationale, juste derrière Rhône-Alpes.
ECOLOGIE  - Page 4 Sols-pollues
Inventaire des sols pollués ou potentiellement pollués en Nord-Pas-de-Calais. Crédit DREAL Nord-Pas-de-Calais

 
Pollution des eaux critique
Même si ça s’améliore doucement, les cours d’eau ont loin d’avoir retrouvé un « bon état écologique ». Selon la DREAL, « les cours d’eau dégradés tendent vers une amélioration », passant de « médiocre » ou « mauvais » à « moyen ». Reste que les bassins de l’Aa (dans le Dunkerquois), de la Lys et de la Deûle (dans et autour de la métropole lilloise)  et la Scarpe (dans le Douaisis) affichent une qualité clairement insatisfaisante. Parmi les molécules polluantes retrouvées, des matières organiques (provenant des déchets ménagers, agricoles ou industriels), des pesticides mais aussi des phosphates (provenant des engrais ou des détergents), des HAP (déchets de la combustion incomplète du pétrole et du charbon) et des molécules médicamenteuses. Il n’y a guère que la Canche, l’Authie, dans le Sud-Ouest du Pas-de-Calais, qui affichent un vert de bonne santé dans la région…
Même topo pas très réjouissant du côté des eaux souterraines, pourtant globalement abondantes. Normal, elles restent particulièrement vulnérables aux pollutions de surface. “Attention à bien différencier les pollutions des eaux de surface et de la nappe phréatique”, prévient la DREAL. Pourquoi ? Parce que le parcours de l’eau de la surface vers ces nappes reste lente. A tel point que l’on y retrouve encore des substances interdites depuis plusieurs années… « La région est l’une des plus concernées par les problèmes de qualité de des eaux en France ». Avec en tête des territoires concernés Lens-Hénin, Béthune-Bruay, Lille, Roubaix-Tourcoing et le Douaisis.
ECOLOGIE  - Page 4 Cours-deau-pollues-OK
Les eaux de surface, principalement les cours d’eau, sont plutôt en mauvais état dans la région. Crédit DREAL Nord-Pas-de-Calais

 
Pollution de l’air préoccupante
Sur le triangle Lille-Roubaix-Tourcoing, à Lens ou encore à Saint-Omer ont dépassé régulièrement les seuils limite de polluants atmosphériques ces dernières années. A commencer par ceux des particules fines, considérées comme cancérigènes car s’infiltrant facilement dans les poumons. “Avec 12000 à 15000 litres respiré par jour et par personne, on peut considérer que 90% des habitants sont concernés par les particules fines, avec à la clef des mois (voire des années) d’espérance de vie perdus”, prévient la DREAL qui avance quelques chiffres : la réduction d’un tiers de la pollution de l’air pourrait éviter 300 morts précoces par an, essentiellement à cause des maladies cardiovasculaires.
D’où viennent ces particules fines ? Des moteurs diesel, des chauffages au bois ou encore de l’industrie.  Les territoires les plus exposés ? La métropole lilloise encore, le bassin minier, l’Audomarois pour l’essentiel, avec jusqu’à plus de 50 jours de dépassement des seuils par an. Mais les Nordistes installés à la campagne ne s’en tirent pas pour autant d’affaire. En 2007, les dépassements ont au final concerné 90% des habitants du Nord-Pas-de-Calais (contre 24% en Rhône-Alpes ou 33% en Ile-de-France). Et encore, on ne vous parle pas ici d’autres molécules au doux nom de dioxyde d’azote, de soufre voire de l’ozone…
ECOLOGIE  - Page 4 Qualite-de-lair
En rouge, les régions qui ont totalisé plus de 50 jours de dépassement de la valeur limite des particules fines en 2011. Crédit DREAL Nord-Pas-de-Calais/Atmo Nord-Pas-de-Calais

 
Autres pollutions menaçantes
La pollution lumineuse touche de plein fouet la région Nord-Pas-de-Calais. Aucune des grandes agglomérations régionales n’échappe au phénomène avec Lens, Douai, Valenciennes, mais aussi Calais, Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Arras et encore et toujours la métropole Lille-Roubaix-Tourcoing. Cette pollution lumineuse ne provient pas seulement de l’éclairage public : les alentours des bureaux et les enseignes des centres commerciaux y sont aussi pour quelque chose ! Quel est le problème ? “Les sources de lumière artificielle nocturnes modifient profondément le comportement de certaines espèces.
La connaissance de l’exposition au bruit avance peu à peu dans la région, avec une cartographie en cours recensant notamment les “points noirs du bruit, lorsque le niveau sonore à proximité d’une route dépasse les 70 décibels. L’étude de la DREAL souligne en outre que les effets sur la santé des ondes électromagnétiques (micro-ondes, téléphones portables, WIFI ou des réseaux électriques) sont encore bien mal connus.
Un état des lieux exhaustif
Pour réaliser un état des lieux exhaustifs, la DREAL (Direction Régionale de l’Aménagement et du Logement) mis autour de table plus de 80 acteurs : collectivités, élus mais aussi associations, entreprises, etc. Et apparemment, il n’a pas été facile de mettre tout le monde d’accord pour publier ce premier tome, proposant une “synthèse rigoureuse et pédagogique de la connaissance actuellement disponible” sur le sol, l’eau, l’air, le climat, la biodiversité, les milieux naturels, les paysages, les ondes et les ressources.
Le plus dur reste à venir puisque la DREAL ambitionne d’éditer un deuxième tome, pour isoler les pressions exercées sur l’environnement. Ce qui reviendra à identifier les sources de pollution. Un troisième et quatrième tome sur les enjeux régionaux et territoriaux devrait ensuite entamer une grande concertation pour savoir quelles solutions à adopter pour limiter les pollutions dans la région.
L’ensemble de l’étude est consultable en ligne, sur le site de la DREAL Nord-Pas-de-Calais.
 
Lire aussi la deuxième partie de notre volet sur les risques en Nord-Pas-de-Calais.
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http://lesgensdeloconsurlaw.forumjonction.com
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 22 Mai - 15:04

http://www.agirpourlenvironnement.org/communiques-presse/madame-royal-villes-et-villages-sans-pesticides-vous-en-avez-reve-les-asso-3807
Madame ROYAL : Villes et villages sans pesticides - Vous en avez rêvé, les associations l’ont déjà fait !
22/05/2014


Lettre ouverte à l’attention de Madame Ségolène ROYAL.

ECOLOGIE  - Page 4 Illustration-villes-villages-sans-pesticides

Madame la ministre,
Vous vous apprêtez à lancer une initiative intitulée « Villes et villages sans pesticide ». Nous accueillons favorablement votre engagement en faveur d’une suppression de l’utilisation des pesticides dans nos communes ; d’autant plus que nos associations ont développé depuis de longs mois une campagne complète avec un site internet éponyme qui, entre autre, référence les communes sans pesticides. 



Vous en avez rêvé, les associations l’ont donc déjà fait…
Par delà l’affichage des communes œuvrant à une suppression des pesticides, nous estimons nécessaire et urgent que le Gouvernement mette en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre l’objectif de « zéro pesticides » le plus tôt possible et partout où le public pourrait être exposé à ces produits nocifs, en allant donc au-delà de ce que propose actuellement la loi Labbé ou l’arrêté du 27 juin 2011. 



A ce jour, les communes ont ainsi jusqu’en 2020 pour en finir avec les pesticides. Pour nos associations, 2015-2016 offrirait un délai suffisant pour changer de pratiques, informer les citoyens et former les élus et le personnel municipal aux alternatives à l’utilisation de pesticides (d’autant que le processus est largement engagé, ou abouti, dans de nombreuses collectivités, suite notamment aux lois Grenelle). La mise en place d’échéances intermédiaires permettraient aussi d’apprécier les évolutions mois après mois afin de mieux suivre les pratiques locales et éviter que certaines communes attendent le dernier moment pour se conformer à l’objectif « zéro phyto ».
En outre, ce projet « Villes et villages sans pesticides » doit reposer sur une grille de critères précis, avec des moyens adéquats, et couvrir de vastes zones et territoires. De fait, nous souhaitons que les stades, cimetières, trottoirs et zones jouxtant tous les points d’eau puissent être des lieux sans pesticides. 



 De même, nos associations estiment urgent de mettre en place dès à présent des zones sans pesticides à proximité des habitations, écoles, crèches, hôpitaux et maisons de retraite quand des zones agricoles jouxtent ces lieux de vie. Comme vous le savez, l’utilisation de pesticides peut affecter la santé des publics sensibles.

Vous trouverez joint à ce courrier, un certain nombre de mesures concrètes dont certaines peuvent être mises en place rapidement. Comptant sur votre écoute, nous restons à votre entière disposition pour poursuivre ce premier échange et envisager la synergie de nos projets.


Télécharger ce communiqué de presse en version PDF.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeJeu 17 Avr - 13:50

BOVINS VIANDE
Vache folle : Pas de coupable !?!


15.04.2014 En août 1996, la Confédération paysanne déposait une plainte contre X 
pour importation de farines animales. C'est la première plainte qui a été déposée en France.
 D'autres ont suivi, jusqu'à leur jonction au pôle santé publique de Paris. 
Après 17 ans de procédure, nous apprenons aujourd'hui que, selon le Procureur, il ne s'est rien passé !

Il n'y a donc pas eu d'importations illégales de farines qu'on savait déjà potentiellement contaminées.

 Il n'y a pas eu d'abattages massifs de troupeaux. Il n'y a pas eu de disparition soudaine de la demande en viande.
 Il n'y a pas eu de faillites de paysans.

A l'heure où les farines animales tentent de revenir discrètement, ceux qui ont provoqué 

cette crise devraient en sortir blanchis. Pourtant, les crises sanitaires ne se sont pas arrêtées là. 
Au contraire, on connaît aujourd'hui les dérives qui y conduisent. Un non-lieu dans cette 
affaire serait un signal très fort pour ceux qui ne s'inquiètent pas de jouer avec l'avenir des paysans,
 l'alimentation et donc la santé de tous : continuez, c'est permis !


http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=2451&PHPSESSID=mo9atb4jfsa1nfqno5ou93pse1
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 4 Icon_minitimeMar 1 Avr - 12:26

http://www.bfmtv.com/economie/nouvelle-taxe-gaz-va-rapporter-240-millions-a-letat-2014-744337.html

La nouvelle taxe sur le gaz entre en vigueur ce mardi
A compter de ce 1er avril, les ménages utilisant le gaz seront soumis à la "taxe carbone". L'Etat va ainsi récupérer 240 millions d'euros cette année et 710 millions en 2015. L'an prochain, elle touchera aussi les carburants et le fioul domestique.
ECOLOGIE  - Page 4 Avatar_45x45
[size=10]P.C 
Le 31/03/2014 à 9:25 
Mis à jour le 01/04/2014 à 6:49
[/size]



ECOLOGIE  - Page 4 1112625
- CC)
A part par les écologistes, la mesure a peu de chance d'être célébrée demain 1er avril. A compter de mardi, en effet, les ménages jusqu'ici exemptés de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), collectée depuis 1986 par les fournisseurs de gaz auprès de leurs clients et reversée à l'Etat, y seront soumis. 


C'est l'une des conséquences de la mise en place de la Contribution climat énergie (CCE), version hollandaise de la "taxe carbone" voulue par Nicolas Sarkozy et rejetée par le Conseil constitutionnel. Il s'agit de "verdir" les anciennes taxes en liant celles-ci à leurs rejets de gaz carbonique. 

Le montant de la taxe a été fixé à 1,41 euro par mégawattheure à compter du 1er avril. Elle sera ensuite relevée à 2,93 euros en 2015, et 4,45 euros en 2016. 

Pour les prochains mois, il ne devrait y avoir aucune incidence pour les particuliers, la nouvelle taxe étant contrebalancée par une baisse de 2,1% des tarifs réglementés. Mais ensuite, l'impact de la taxe devrait se faire sentir. 

4 milliards en 2016
Selon le Budget 2014, l'Etat doit en effet récupérer cette année 240 millions d'euros grâce à l'application de la TICGN aux ménages, 710 millions en 2015 et un milliard en 2016. 

A compter de 2015, la Contribution climat énergie sera également appliquée au fioul domestique et aux carburants, essence et diesel. Elle devrait rapporter alors 2,4 milliards dont une partie doit servir à financer le Crédit d'impôt compétitivité et emploi. En 2016, au terme de sa montée en puissance, elle rapportera 4 milliards, selon les estimations gouvernementales. 

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