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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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 ECOLOGIE

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ACARIE




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Aoû - 7:32

Quand l 'écologie devient un business ...

LES ONG PORTENT PLAINTE ...L' état est condamné 

et qui va payer 10 millions  pour indemniser les ONG ??? 
Ben nous les contribuables ....

Merci les ONG .
Le Conseil d'Etat a ainsi attribué 100.000 euros aux Amis de la Terre. Le reste est divisé entre plusieurs organismes publics engagés dans la lutte contre la pollution de l'air (Ademe, Cerema, Anses, Ineris) et quatre associations régionales de surveillance de la qualité de l'air.
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ECOLOGIE  - Page 3 Logo_216
Pollution de l'air: Le Conseil d'Etat condamne la France à payer 10 millions d'euros

POLLUTION Le gouvernement est sanctionné pour son incapacité à ramener les niveaux de pollutions en dessous des normes sanitaires

F.P.
Publié le 04/08/21 


 


ECOLOGIE  - Page 3 310x190_pollution-air-visible-paris-comme-tres-nombreuses-villes-illustration
La pollution de l'air est visible à Paris comme dans de très nombreuses villes.
 (illustration) — THOMAS COEX / AFP


Une amende record. Après des années d’avertissements, le conseil d’État condamne l’État à payer 10 millions d’euros pour ne pas avoir renforcé suffisamment son dispositif contre la pollution de l'air. La décision a été rendue ce mercredi. Jamais un tel montant n’avait été imposé pour contraindre l’Etat à exécuter une décision, précise Le Monde. Le juge administratif justifie ce montant record par « la gravité des conséquences en termes de santé publique » et « l’urgence qui en découle ».
La pollution atmosphérique provoquerait 48.000 décès prématurés en France, selon une étude de 2016 de Santé publique France. 

Des manquements répétés des gouvernements 

Cette amende record reflète le manquement répété des gouvernements successifs à exécuter entièrement les injonctions de la plus haute juridiction administrative française.


La première décision dans cette affaire remonte à juillet 2017. Le Conseil d'Etat avait alors enjoint l'Etat de mettre en oeuvre des plans de réduction des niveaux de particules PM10 (diamètre inférieur ou égal à 10 microns) et/ou de dioxyde d'azote (NO2, notamment associé au trafic routier) dans treize zones. Mais trois ans plus tard, malgré les feuilles de route adoptées, la justice constatait des valeurs toujours dépassées pour 8 d'entre elles, et donnait six mois à l'Etat pour durcir ses mesures.


Fin janvier 2021, le Conseil d'Etat a lancé une analyse pour évaluer les nouvelles politiques, notamment la généralisation prévue des zones à faibles émissions limitant la circulation dans les grandes villes, mise en avant par l'Etat.


Des incertitudes sur les mesures annoncées



Mais si les juges constatent bien une amélioration dans plusieurs des zones concernées, ils pointent du doigt un dépassement des seuils limites de pollution ou un retour «non consolidé» sous ces seuils dans cinq agglomérations pour le NO2 (Paris, Lyon, Marseille-Aix, Toulouse et Grenoble) et à Paris pour les PM10.


«L'Etat ne peut être regardé comme ayant pris des mesures suffisantes propres à assurer l'exécution complète des décisions» de 2017 et 2020, estiment-ils.


«Si l'ensemble des mesures mises en avant par la ministre (de la Transition écologique) devraient avoir pour effet de poursuivre l'amélioration de la situation constatée à ce jour, les incertitudes entourant l'adoption ou les conditions de mise en oeuvre de certaines d'entre elles ainsi que l'absence d'évaluation fiable de leurs effets dans les zones concernées ne permettent pas, en l'état de l'instruction, de considérer qu'elles seront de nature à mettre un terme aux dépassements encore constatés ou de consolider la situation de non-dépassement», insiste la décision.

Une amende renouvelable



Cette somme de 10 millions d'euros concerne le premier semestre 2021.Le Conseil d'Etat réexaminera début 2022 les actions du gouvernement pour le second semestre et pourra «à nouveau ordonner le paiement d'une nouvelle astreinte de 10 millions d'euros, qui pourra éventuellement être majorée ou minorée», a précisé dans un communiqué la plus haute juridiction administrative française, de plus en plus active en matière environnementale.


Dès les recommandations du rapporteur public mi-juillet, qui avait demandé la même somme, les ONG requérantes avaient parié sur une décision «historique».

«Si le Conseil d'État suit les conclusions du rapporteur public, cette astreinte sera historique et renforcera le rôle clé joué par la justice administrative dans la lutte contre le changement climatique», avaient alors déclaré les Amis de la Terre, à l'origine de cette action, et Greenpeace.


L'Etat pressé aussi d'accélérer sur le changement climatique


En général les astreintes sont versées au budget de l'Etat, mais l'Etat étant lui-même le débiteur dans cette affaire, les juges ont innové en matière de bénéficiaires.


Le Conseil d'Etat a ainsi attribué 100.000 euros aux Amis de la Terre. Le reste est divisé entre plusieurs organismes publics engagés dans la lutte contre la pollution de l'air (Ademe, Cerema, Anses, Ineris) et quatre associations régionales de surveillance de la qualité de l'air.


Alors que certains requérants réclamaient la mise en place d'un fonds spécifique pouvant financer des projets dédiés à la lutte contre la pollution de l'air, les ONG s'inquiètent que l'Etat réduise ensuite d'autant le budget de ces organismes.


Cette condamnation fait suite à une autre décision «historique» du Conseil d'Etat, reflétant la multiplication des actions en justice à travers le monde pour demander aux Etats et aux entreprises à en faire plus pour protéger la planète.

Le 1er juillet, les juges ont ainsi donné à l'Etat neuf mois pour prendre des mesures supplémentaires contre le réchauffement. A l'issue de cette période, s'ils estimaient que les mesures sont toujours insuffisantes, ils pourraient là aussi imposer une astreinte financière.


PLANÈTE

Le gouvernement dégaine un plan pour réduire la pollution due au chauffage au bois


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 26 Juil - 9:05

ECOLOGIE  - Page 3 Logo38
Au milieu des catastrophes, un rapport crucial des experts climat de l’ONU 

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Dômes de chaleur au Canada et en Espagne, incendies dans l’Ouest américain, inondations en Belgique et en Allemagne : le premier mois d’été boréal a été marqué par des catastrophes naturelles en cascade.
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Précédés par une avalanche de catastrophes, près de 200 pays se réunissent à partir d’aujourd’hui   pour adopter les nouvelles prévisions des experts climat de l’ONU, un texte de référence  à 100 jours d’une conférence climat cruciale pour l’avenir de l’humanité. 

PARIS.
Ces dernières semaines, l’humanité a subi une canicule meurtrière sans précédent au Canada, des incendies ravageurs dans l’Ouest américain, des inondations catastrophiques en Allemagne et en Belgique, un déluge en Chine. Suscitant l’étonnement chez les populations frappées.


Si on ne baisse pas nos émissions  dans la décennie  qui vient,  on n’y arrivera pas. 


« Les signaux d’alarme étaient là mais j’imagine que les gens pensent que ça va arriver à quelqu’un d’autre, ailleurs, plus tard », commente Kaisa Kosonen, de Greenpeace.


« Le climat a changé plus vite qu’attendu », déclare Tim Lenton, de l’université d’Exeter.


À ce stade, la planète a gagné 1,1 ºC environ depuis la révolution industrielle. Alors que chaque dixième de degré supplémentaire apporte son lot d’événements extrêmes, pourra-t-on contenir le réchauffement à + 1,5 ºC pour limiter les dégâts ?


C’est le 9 août que le GIEC dévoilera ses nouvelles prévisions. Mais les recherches existantes donnent des indices clairs. « Si on ne baisse pas nos émissions dans la décennie qui vient, on n’y arrivera pas. Les 1,5 ºC vont être atteints très probablement entre 2030 et 2040, ce sont les meilleures estimations qu’on a aujourd’hui », indique le climatologue Robert Vautard.


Les deux autres volets sont prévus pour 2022. Celui sur les impacts montre comment la vie sur Terre sera inéluctablement transformée d’ici à 30 ans, voire plus tôt. Ce volet n’arrivera qu’après la COP26, la conférence climat de l’ONU prévue en novembre à Glasgow.


Beaucoup espèrent que le rapport dévoilé début août refasse pression sur les gouvernements pour qu’ils relèvent leurs ambitions climatiques et mettent en œuvre les politiques nécessaires. Pour espérer limiter le réchauffement à +1,5 ºC, il faudrait réduire chaque année les émissions de 7,6 % en moyenne, entre 2020 et 2030, selon l’ONU. Et si 2020 a vu une baisse de cette ampleur en raison de la pandémie, un rebond est attendu.


L’Agence internationale de l’énergie prédit même des émissions record d’ici à 2023. Pour inverser la tendance, il faut « r éduire rapidement et drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, sortir du charbon, du pétrole et du gaz, protéger les puits de carbone », insiste Stephen Cornelius, du WWF.


L’Organisation météorologique mondiale estime à 40 % la probabilité que la température franchisse + 1,5 ºC sur une année d’ici à 2025. Mais une seule année ne veut pas dire que l’objectif idéal de l’accord de Paris aura été durablement dépassé.

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AUCUNE INQUIETUDE A CE JOUR ... 
TOUT VA TRES BIEN :
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 12 Juil - 11:37

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Juil - 17:14

Ceux qui nous trouvent trop nombreux sur terre veulent soudainement tous nous sauver ?


Voici quelques citations intrigantes:
- Bill Gates : «Le problème, c'est que la population croît le plus rapidement, là où les gens sont moins capables de s'en occuper. C'est donc dans les endroits les plus pauvres que la population va tripler d'ici 2050. (…) Et nous devons nous assurer que nous aidons avec les outils maintenant pour qu'ils n'aient pas une situation impossible plus tard."




- Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré : «Le principal défi de notre espèce est de se reproduire elle-même… Il est temps que nous ayons une discussion adulte sur la quantité optimale d'êtres humains dans ce pays et sur cette planète… les preuves montrent que nous pouvons contribuer à réduire la croissance démographique et la pauvreté dans le monde en favorisant l'alphabétisation, l'émancipation des femmes et l'accès au contrôle des naissances. ”




- Sir David Attenborough, présentateur de télévision britannique : «On ne peut plus permettre à la population humaine de croître de la même manière incontrôlée. Si nous ne prenons pas en charge la taille de notre population, la nature le fera pour nous ».




- Ted Turner, fondateur de CNN : «Une population totale de 250 à 300 millions de personnes, soit une baisse de 95% par rapport aux niveaux actuels, serait l'idéal.




- David Rockefeller : "L'impact négatif de la croissance démographique sur tous nos écosystèmes planétaires devient de plus en plus évident."




- Paul Ehrlich , ancien conseiller scientifique du président George W. Bush et auteur de «The Population Bomb»: «La résolution du problème de la population ne résoudra pas les problèmes du racisme… du sexisme… de l'intolérance religieuse… de la guerre… inégalité économique flagrante. Mais si vous ne résolvez pas le problème de la population, vous ne résoudrez aucun de ces problèmes. Quel que soit le problème qui vous intéresse, vous ne pourrez le résoudre que si vous résolvez également le problème de la population. "




- Penny Chisholm, professeure au MIT : «Le vrai truc, pour tenter de se stabiliser à un niveau inférieur à ces 9 milliards, est de faire chuter les taux de natalité dans les pays en développement aussi vite que possible. Et cela déterminera le niveau auquel les humains se stabiliseront sur la terre. "




- Philip Cafaro, professeur à l’Université d’État du Colorado, dans un article intitulé «Ethique du climat et politique de la population»: «Mettre fin à la croissance de la population humaine est presque certainement une condition nécessaire (mais non suffisante) pour prévenir un changement climatique mondial catastrophique. En effet, une réduction significative du nombre humain actuel peut être nécessaire pour le faire. “




- Thoraya Ahmed Obaid, Secrétaire générale adjointe de l'ONU de 2000 à 2010 : «Nous ne pouvons pas faire face aux défis énormes de la pauvreté, de la faim, des maladies et de la destruction de l'environnement si nous ne réglons pas les problèmes de population et de santé génésique».




- Le stratège démocrate Steven Rattner : «Nous avons besoin de panneaux de la mort. Eh bien, peut-être pas les comités de la mort, exactement, mais si nous ne commençons pas à affecter les ressources de santé de manière plus prudente - rationnement, par son vrai nom - l'explosion du coût de Medicare submergera le budget fédéral. "




- Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood : «La chose la plus miséricordieuse que la grande famille fasse à l'un de ses tout-petits membres est de le tuer."
- Paul Ehrlich : «En gros, il n’existe que deux types de solutions au problème de la population. L'une est une «solution de natalité» dans laquelle nous trouvons des moyens de réduire le taux de natalité. L’autre est une «solution de mortalité», dans laquelle nous pouvons trouver le moyen d’augmenter le taux de mortalité - guerre, famine, peste, ».




- Nina Fedoroff , l'une des conseillères clés d'Hillary Clinton: «Nous devons continuer à réduire le taux de croissance de la population mondiale. la planète ne peut pas supporter beaucoup plus de gens. "




- David Brower , premier directeur exécutif du Sierra Club: «L'accouchement [devrait être] un crime punissable contre la société, à moins que les parents ne soient en possession d'une licence gouvernementale… Tous les parents potentiels [devraient] être tenus d'utiliser des produits chimiques contraceptifs, le gouvernement antidotes aux citoyens choisis pour procréer. "




- Maurice Strong : «Soit nous réduisons volontairement la population mondiale, soit la nature le fera pour nous, mais brutalement."




- Thomas Ferguson , ancien responsable du Bureau des affaires de la population du Département d'État américain: «Tous nos travaux ont un thème unique: nous devons réduire les niveaux de population. Soit les gouvernements agissent à notre façon, avec des méthodes propres et agréables, soit ils obtiennent le genre de dégâts que nous avons en El Salvador, en Iran ou à Beyrouth. La population est un problème politique. Une fois la population incontrôlable, il faut un gouvernement autoritaire, voire fasciste, pour le réduire… »




- Mikhaïl Gorbatchev : «Nous devons parler plus clairement de la sexualité, de la contraception, de l'avortement, des valeurs qui contrôlent la population, car la crise écologique, en bref, est la crise démographique. Réduisez la population de 90% et il n'y a plus assez de personnes pour faire beaucoup de dégâts écologiques. "




- Jacques Cousteau : «Pour stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350 000 personnes par jour. C'est horrible à dire, mais c'est tout aussi mauvais de ne pas le dire.




- Prince Phillip , époux de la reine Elizabeth II et cofondateur du Fonds mondial pour la nature: «Si jamais je me réincarnais, je voudrais revenir comme un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation."




Bonne Réflexion !




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Juil - 14:08

Automobile à moteur diesel, suis-je coupable de vouloir la conserver ?






Les constructeurs automobiles ont effectué des travaux sur les filtres pour améliorer les performances du diesel, elles sont désormais comparables à celles du moteur à essence.

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Par Loik Le Floch-Prigent.
Beaucoup de Français ont été dirigés vers l’achat d’une voiture diesel, la consommation est inférieure à celle de même puissance à essence, et le litre était moins cher, un petit avantage fiscal décidé par l’État. Soudain sous les coups de boutoir de l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, de la presse alertée par le dieselgate de Volkswagen, des ministres de l’Environnement Duflot et Batho et, enfin par la Maire de Paris, chaque possesseur de véhicule diesel s’est senti mal à l’aise et les commerçants de l’industrie automobile les engagent à changer de véhicule pour retrouver la fierté de rouler ! Lors de mes réunions à travers la France et surtout en Bretagne, les questions fusent sur le diesel, comme sur les éoliennes : suis-je coupable de participer à la mort prématurée de milliers de mes contemporains comme cela a été écrit, et dit à la télévision ?
Il faut dire que les commentaires n’y sont pas allés de main morte, pour la France 44 000 morts prématurées à cause du diesel, cela peut faire réfléchir !
D’où sortent ces chiffres ? De nulle part ! Les maladies respiratoires font de l’ordre de 70 000 morts prématurées par an, dont l’essentiel est attribué au tabac. Par comparaison le cancer du sein cause environ 10 000 morts.
Que s’est-il donc passé pour arriver à cette absurdité communiquée partout pendant des mois et conduisant les constructeurs automobiles à baisser la tête, sans essayer de discuter plus avant ? Si l’on rassemble tout ce qui nous est arrivé depuis 5 à 10 ans, on peut dire qu’une certaine écologie a gagné une bataille politique incontestable dont le diesel est une des facettes mais qui concerne les énergies renouvelables, le nucléaire, l’aéroport de Notre Dame des Landes, la nourriture bio, le vegan, le véhicule électrique

MATRAQUAGE IDÉOLOGIQUE INCESSANT



L’opinion de l’homme de la rue a été conditionnée par le matraquage incessant qui conduit aujourd’hui à estimer, par exemple, que notre avenir va être de rouler dans des véhicules électriques entraînés par des éoliennes et des piles solaires tandis que les agriculteurs vont tous devenir des fournisseurs de produits bio grâce à l’éradication de tous les pesticides et herbicides qui nous empoisonnent.
L’idée directrice est le changement climatique dû au gaz carbonique et dont le responsable est l’énergie fossile, charbon, pétrole et gaz. Mais cela ne suffit pas car il faut également éliminer pour d’autres raisons le nucléaire qui, lui, est décarboné : une campagne sur les déchets et sur les dangers suffit. Mais le diesel bien réglé pollue moins que l’essence, alors on invente les morts et l’on s’appuie sur un avis de l’OMS qui classe le diesel comme cancérigène probable
Une campagne incroyable mobilise tous les efforts sur les particules fines dont le diesel serait l’émetteur, particules fines à l’origine de décès et des cancers. On aurait pu imaginer une révolte de la communauté scientifique, technique et industrielle, elles ont fourni des rapports très clairs infirmant cette position, à la diffusion restreinte, mais le rouleau compresseur de la peur et des affirmations a été trop fort et tout le monde s’est couché.
Reprenons un peu de hauteur, il n’y a pas de morts prématurées à cause du diesel, il n’y a aucune preuve que le diesel ait une influence sur le cancer de quiconque. L’OMS demande, à juste titre, que l’on diminue la pollution des agglomérations, cheminées d’usines, moyens de transport, chauffage domestique au bois ou au charbon, moteurs à essence et moteurs diesel. Les constructeurs automobiles ont effectué des travaux sur les filtres pour améliorer les performances du diesel, elles sont désormais comparables à celles du moteur à essence, mais le diesel conserve son avantage de consommation de 20 à 25 % par rapport à l’essence et envoie donc moins de CO2 dans l’atmosphère.

ÉMISSIONS CATASTROPHIQUES EN VILLE



Le problème revient donc à savoir si nous voulons réduire encore plus les émissions des véhicules dans les villes et si nous voulons donner une priorité au véhicule électrique.
Dans les agglomérations asiatiques la pollution et la densité sont telles, la circulation est devenue d’une telle lenteur à cause des encombrements, que les émissions sont catastrophiques, la Chine en a tiré la première les conséquences en favorisant clairement le remplacement des véhicules. Mais il s’agit là d’un bilan localisé, c’est-à-dire que l’on déplace la pollution vers l’extérieur des villes puisque pour le moment la majorité de l’électricité du pays est produite par des centrales à charbon, ce qui est vrai de l’ensemble des pays voisins. On ne s’attaque donc pas aux émissions carbonées de la planète, mais aux pollutions urbaines qui rendent la vie des citoyens impossible.
Lorsque l’on nous promet dans les métropoles françaises le même sort, il s’agit bien de chasser la pollution et non de décarboner la planète puisque la France produisant pour 75 % de l’électricité nucléaire, les voitures électriques sont d’abord nucléaires, un peu hydrauliques, et marginalement éoliennes ou solaires (quelques pour cents les bons jours ).
La généralisation du véhicule électrique dans les plus denses des agglomérations ralentit clairement la pollution des villes et peut être un objectif collectif assumé par la population, soit de façon autoritaire, comme en Chine, soit de façon plus démocratique. Mais le remplacement pour les campagnes de la voiture diesel par le véhicule électrique n’a rien d’évident.
Si l’on prend le bilan carbone, il faut prendre en considération l’ensemble de la filière et pour un pays « nucléaire » ou « hydraulique » cela doit pouvoir passer beaucoup mieux que pour un pays qui doit mêler fossiles et nouvelles énergies. J’ai ainsi développé récemment le cas de la Norvège dont l’hydro-électricité justifie la politique. Pour la France vouloir à la fois pousser le véhicule électrique et réduire le nucléaire est absurde au regard de l’objectif bas carbone.
Le véhicule hybride qui permet le fonctionnement en ville sur l’électrique est une amélioration de la qualité de l’air dans les agglomérations, mais sur les routes la consommation est fossile et est encore 20 à 25 % au-dessus du diesel.
La sortie hors de la ville du véhicule électrique est possible, à autonomie réduite et à recharge plus ou moins rapide, une généralisation des recharges rapides le long des grandes routes poserait, en cas de généralisation, des problèmes de réseaux… on s’apercevrait vite qu’il faut construire des centrales nouvelles pour y arriver et cela ferait l’affaire du gaz plus prompt à pouvoir satisfaire les utilisateurs.

DEVANT LE ROULEAU COMPRESSEUR MÉDIATIQUE



On peut comprendre la perplexité des industriels devant le rouleau compresseur médiatique qui voudrait une transformation rapide de son appareil productif, ils sont persuadés que l’avenir n’est pas aussi clair que ce qui s’écrit de façon très irresponsable. Ils ont devant eux des investissements colossaux, des salariés nombreux, directs et en sous-traitance, et une cohabitation future de toutes les sortes de véhicules dans des proportions inconnues.
Déjà le consommateur commence à s’éloigner du véhicule diesel et la fiscalité favorable décline, quelques sous-traitants débauchent, mais ils savent que la France et ses consommateurs ne se résument pas à Paris et que la vérité scientifique n’est pas celle qui est colportée. Ils s’avancent donc prudemment vers la coexistence en scrutant l’attitude des acheteurs. En plus des véhicules hybrides des voitures à hydrogène commencent à voir le jour .
Pendant le même temps personne ne doit se sentir coupable de faire un choix entre les possibles, tout dépend de l’endroit où l’on habite, des trajets envisagés, et du mode de vie souhaité. Je me réjouis tous les jours de vivre dans un pays où chacun a encore le droit de choisir !
Les ayatollahs existent chez nous comme ailleurs, leur utilisation de la science et de ses résultats est contestable puisque devant servir d’abord leur idéologie, mais on peut espérer que nous reviendrons bientôt à une meilleure compréhension de ce qu’est la démarche scientifique et de ce qu’est un résultat expérimental. Il faudra encore du temps pour que les commentateurs et les politiciens apprennent ou réapprennent à distinguer entre leurs émotions et l’état actuel de nos connaissances, mais on a tort de se résigner au succès des idéologies comme on l’a fait depuis une vingtaine d’années.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Juil - 8:59

L’horreur : près de 100% des enfants et adultes de France seraient contaminés par les métaux lourds !



ECOLOGIE  - Page 3 00056

https://dai.ly/x82gtze



La Rédaction
C’est ce que révèle une étude de Santé Publique France. Le cadmium est l’une des ces substances nocives. La présence de ce métal lourd chez les enfants a un lien avec à la consommation de céréales aux petits déjeuners . L’explication pourrait être liée à l’augmentation des concentrations dans les sols par l’apport d’engrais riches en cadmium.







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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 4 Juil - 19:32

Pour Nicolas Hulot, les éoliennes et la voiture électrique sont le "sens de l’histoire"


samedi 3 juillet 2021, par Gabriel Collardey


ECOLOGIE  - Page 3 Auton134-485a9Quand Nicolas Hulot parle du sens de l’histoire, il est à l’ouest. L’ancien ministre de l’écologie a déclaré sur France info que les éoliennes et la voiture électrique étaient le "sens de l’histoire". Pourtant, les éoliennes et la voiture électrique sont très polluantes.


L’éolienne participe à la dégradation du paysage, sans compter les nuisances pour les habitants et les oiseaux. D’autant que d’après un sondage de l’Ifop, 53% des Français sont opposés à l’installation d’éolienne près de chez eux !
 Et parmi les électeurs EELV, 44% y sont opposés.
 Enfin, comment assurer une production électrique suffisante pour alimenter le déploiement à grande échelle de la voiture électrique ? 
Désolé Mr HULOT mais le nucléaire apparaît comme la seule alternative possible....c’est ça le sens de l’histoire M. Hulot !









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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 3 Juil - 10:48



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 27 Juin - 10:16


Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l'absurdité de la stratégie de la voiture électrique engagée par la France.
En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d'avenir pour sauver la planète prétendument en danger.
On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c'est la solution d'avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.
La sauver de quoi ?
On ne sait pas trop, mais il faut la sauver, nous serine-t-on !
À cette fin, la France s'est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.
Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l'électrique. Soit !

Mais qu'est-ce que cela signifie ?
D'abord, l'installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l'heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.
Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation...
Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie. Et là, il faut s'attarder un instant.
À l'heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.
Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.
Or le nickel est plutôt rare sur notre terre.
Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d'étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel »
Extraction du nickel à Goro en Nouvelle Calédonie.
Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l'état pur.
Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion .Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.
Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l'on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu'importe la biodiversité pour les Khmers verts qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n'a pas de prix pour eux.
Extraction du lithium en Bolivie.
Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour l'extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l'eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d'eau.
Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu'on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur. Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.
Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.
On fait donc des carrosseries en aluminium dont l'extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l'alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l'on déverse aussi dans la mer au mépris des questions d'environnement, comme à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône.
Voilà ce qu'est le développement « durable » selon nos écologistes. Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison..!!

ECOLOGIE  - Page 3 1f914
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 18:24


[size=16]Comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France sur la question de l’énergie

ECOLOGIE  - Page 3 Visuel_jattaque_n1
=85]Influence Normative et Culturelle

[/size]

Durant ces dernières décennies, la France n’a pas toujours su contrer les stratégies des
puissances qui avaient adopté une posture de guerre économique, y compris chez nos
partenaires les plus proches. Le dossier de l’énergie est devenu un cas d’école au niveau de
l’Union Européenne sur la manière dont l’Allemagne a su faire prévaloir ses intérêts aux
dépens de certains États membres.
Un de nos principaux points faibles est de ne pas avoir su déjouer les stratégies allemandes
d’encerclement cognitif au sein des institutions européennes ainsi que l’instrumentalisation
d’une partie des acteurs de la société civile qui sont investis sur le débat de l’environnement.
Il est urgent de ne plus subir ce type de manipulation des esprits qui dissimule la défense
d’intérêts de puissance derrière une moralisation de façade de la transition écologique.
Christian Harbulot
Directeur de l’Ecole de Guerre Economique
Lire le PDF : jattaque_mai2021.pdf (ege.fr)
 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 18:23

Excellent article dans Front populaire sur le lobbying antinucléaire allemand à Bruxelles. « Berlin se servirait de l’Union européenne comme d’un levier afin d’orienter les débats de l’environnement pour favoriser son modèle énergétique – combinant énergies renouvelables, gaz et charbon – au détriment de celui de la France, orienté sur le nucléaire ». Cœur du problème : la taxonomie européenne pour orienter les investissements verts et durables, qui écarte jusqu’à présent le nucléaire – pourtant outil essentiel de la réduction de nos émissions – à cause du lobbying allemand ! Au même moment, les moralisateurs des énergies renouvelables tentent de faire labéliser le gaz naturel comme énergie de transition, alors qu’il pollue 40 fois plus que nos centrales… Les carcans de cette Union européenne sont en train de tuer le couple franco-allemand, qui ne peut fonctionner que sur des intérêts communs

https://frontpopulaire.fr/.../energie-
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 16:43

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 13:12

Ce n'est pas un problème écolo ou pas, l’hydraulique ou le charbon n'ont pas de potentiel et le nucléaire est à bout de souffle : les centrales n'ont pas été prévues pour durer encore 20ans donc elles devraient déjà être démantelées mais on ne sait pas faire ni enfouillir correctement les déchets radioactifs.
Donc on réfléchit vers le photovoltaique ou l'éolien : si ceux que vous appelez écologiques sont les assos de protection de l'environnement, sachez que la plupart sont contre le photovoltaique car pas de filière pour retraiter les panneaux et contre l'éolien pour la nuisance aux espèces en plus de l'impact sur les terres agricoles.

En résumé, c'est la politique énergique depuis 1944 qui nous a envoyé dans le mur.

Si vous avez la solution je la veux bien ? personnellement la décroissance me semble être la voie à étudier.

PS : il n'y a pas de chiffre sur l'électricité exportée ? ( en belgique par ex).
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 9:39

Il faut que tout le monde sache où nous mènent les écolos


Production d'électricité du jeudi matin, 7 janvier 2021 à 7h45 en France


Voici les moyens de production d'électricité du jeudi matin, 7 janvier 2021 à 7h45 en France
Intéressant de voir ce que représentent l’éolien et le solaire… ! Quand c'est chiffré c'est beaucoup plus parlant ! vive les verts !
--Solaire 0
--Eolien 931 Mégawatts, 1%
--Hydraulique 11415 Mégawatts, 11%
--Nucléaire 51673 Mégawatts, 68%
--Fioul-charbon-gaz 11052 Mégawatts, 14
--Bioénergies 893 Mégawatts, 1%
--Import 7475 Mégawatt, essentiellement
d’Allemagne donc du charbon.
Pour une consommation totale de 83424 MW, pic prévu le même soir à 19h avec 87300 MW.
et toujours 6 milliards de subvention par an alloués aux énergies intermittentes (éolien, solaire) payés par tous les consommateurs sur leur facture d’électricité au travers de la CSPE !
On ferme les centrales de production pour permettre à quelques-uns de faire du fric avec des éoliennes ou des photovoltaïques qui ne produisent pas l'hiver, voilà le résultat ! Merci les écolos
Heureusement que peu d'automobilistes circulent en voiture électrique...
Sad Sad Sad Sad
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 21 Avr - 17:52

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5G : son déploiement ne présente à ce stade « pas de risques nouveaux sur la santé », selon l'Anses


L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande toutefois, dans un avis publié et présenté hier à la presse, de « poursuivre les recherches ». Pour la bande de fréquences 26 GHz, « les données ne sont, à l'heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l'existence ou non d'effets sanitaires ».
Par Ludovic Galtier


Il est, à ce stade, « peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz [bande « cœur »  de la 5G selon l’Arcep, ndlr] présente de nouveaux risques pour la santé ». Quatre mois après le lancement du déploiement de la 5G en France dans un contexte de « controverse publique »  (lire Maire info du 2 décembre 2020), l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) souligne, dans un avis dans l'ensemble rassurant, « la nécessité de poursuivre les recherches - les connaissances sur les liens entre expositions et effets sanitaires devant être renforcées - et de suivre en particulier l’évolution de l’exposition des populations à mesure de l’évolution du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux (…) L’exposition aux champs électromagnétiques qui en résulte n’est aujourd’hui pas représentative de ce qu’elle sera dans le futur ». D’autant plus qu’il est difficile de prédire aujourd’hui de quelle façon les utilisateurs vont s’emparer des usages rendus possibles par la 5G.
L’Anses adopte un ton plus prudent, en revanche, pour la bande de fréquences du futur (26 GHz), toujours à l’état de projet, qui permettra la communication entre objets connectés. « Les données ne sont, à l’heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires ». Seule certitude : « Plus la fréquence est élevée et moins l’onde pénètre dans le corps, expliquait, hier, Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques liés aux agents physiques à l'Anses. La pénétration est limitée à quelques millimètres pour la bande de fréquences de 26 GHz, « exposant des couches superficielles de la peau ou de l'œil », quand elle est de l’ordre du centimètre pour la bande de fréquences 700-2 100 GHz.

Des propriétés différentes selon les bandes de fréquences


Ces trois bandes proposent des « propriétés différentes en portée et en débit », résume l’Agence nationale des fréquences (ANFR). À ce titre, «il n'y a pas qu'une seule 5G en termes d'exposition et de risque », souligne Matthieu Schuler, directeur délégué de l'Anses. 
Les effets sanitaires de la première bande (700 à 2 100 GHz), celle utilisée pour le déploiement des générations actuelles de communication mobile (2G, 3G et 4G), ont déjà été explorés ces dernières années. « Il n’existe à l’heure actuelle pas de preuve d’effet sanitaire lié à des expositions à des sources de champs électromagnétiques correspondant aux usages numériques courants (…) Pour les niveaux d’exposition, les études, menées à l’international et par l’ANFR, montrent qu’ils varient peu avec les antennes émettant des signaux 3G, 4G ou 5G »  (lire Maire info du 28 septembre 2020) . 
S'agissant de la bande 3,5 GHz, des simulations prédisent « une augmentation limitée de l’exposition moyenne aux ondes électromagnétiques : elle passerait de 1,3 V/m à 1,7 v/m, bien loin des valeurs limites d’exposition »  comprises entre 36 V/m et 61 V/m, affirmait hier, Alicia Torriglia, présidente du groupe « Technologies 5G »  à l’Anses. Cet avis est en consultation publique jusqu'au 1er juin 2021 « afin de recueillir les commentaires éventuels de la communauté scientifiques et des parties prenantes intéressées ». Les documents pourront être éventuellement complétés à la suite de cette consultation.

Les principales réactions


Dans un communiqué conjoint, les ministres concernés (Transition écologique, Economie, Santé, Transition numérique) ont estimé que le rapport de l’Anses « conforte les choix du gouvernement sur le lancement de la 5G »  et se sont engagés à « renforcer les efforts de recherche sur (…) d’éventuels effets sanitaires », notamment sur la bande des 26 GHz. Les experts de l’Agence recommandent de « caractériser les expositions et approfondir les connaissances sur les liens entre expositions et effets biologiques ou sanitaires pour les fréquences nouvelles, incluant des études expérimentales ». Ils souhaitent qu’à l’avenir de telles études sanitaires soient réalisées « préalablement [au] déploiement »  de technologies nouvelles. La mairie de Lille (Nord), qui avait voté, en octobre 2020, un moratoire sur le déploiement, disait, hier, « prendre acte des conclusions de l’Anses tout en regrettant qu’elles ne soient pas plus précises sur les avantages et les inconvénients de la 5G ». La levée du moratoire, implicite, n’est pas clairement abordée, relève La Voix du Nord
De leur côté, plusieurs associations qui militent contre le déploiement de la 5G ont fustigé mardi une nouvelle fois le « passage en force du gouvernement sans attendre les expertises ». D’autant que, pour elles, le rapport de l’Anses démontre la « stupéfiante incertitude »  sur la 5G, avec « beaucoup de questions et peu de réponses ».

Télécharger le rapport de l'Anses.
Télécharger l'avis de l'Anses.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 21 Avr - 9:40

POUR OU CONTRE LA 5 G ?



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 19 Avr - 8:40

Des changements visibles sur 37 ans

Un travail collectif qui permet de voir sous nos yeux la fonte des calottes glaciaires, le recul des glaciers, la croissance urbaine et l'impact des incendies de forêt sur l'agriculture. Concrètement, il faut se connecter sur Google Earth, puis cliquer sur Timelapse sur la page d'accueil. Au milieu de la page, la Planète, et sur la gauche, les années défilent pour montrer les changements, année après année, sur une période de 37 ans.
Il est conseillé d'avoir un PC assez puissant et une bonne connexion à Internet pour profiter d'un affichage fluide, et ainsi se promener sur la Planète à l'aide de sa souris ou de son clavier. Sans forcément se concentrer sur le réchauffement climatique, on peut aussi zoomer sur la ville ou le quartier où l'on a grandi pour voir son évolution au fil du temps.


https://earthengine.google.com/timelapse/







 Nos villes, de 1984 à 2020. @ Google Eart
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 13 Avr - 9:07

ECOLOGIE  - Page 3 Captu152
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 9:07

HIRONDELLES... 

ECOLOGIE  - Page 3 Captu126
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 13 Mar - 9:37

J'ai une pensée émue pour tous les ramasseurs de papiers et cartons qui remplissent les containers et poubelles jaunes...


 ECOLOGIE  - Page 3 Captu108
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 12 Fév - 16:55

lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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Bus électriques à l'arrêt à Amiens : "On ne nous avait pas dit qu'ils ne marchaient que dans les pays chauds"

Mercredi 10 février 2021 à 22:01 - 
Par Claudia CalmelFrance Bleu PicardieFrance Bleu


Amiens



Alain Gest, le président d'Amiens Métropole, préfère ironiser après l'arrêt de la quasi-totalité des bus électriques Nemo à cause de la vague de froid. Ce mardi, seuls 6 des 43 bus ont pu circuler sur le réseau Ametis.

ECOLOGIE  - Page 3 870x489_nemoLa quasi-totalité des bus électriques sont bloqués au dépôt à cause du froid :copyright: Radio France - Claudia Calmel
Des bus électriques cloués au dépôt à cause de la vague de froid. La situation pourrait prêter à sourire si elle n’impactait pas le quotidien de milliers d’habitants de l’agglomération d’Amiens.

Depuis le début de la semaine, la circulation des bus électriques Nemo est fortement perturbée : ce mercredi, seuls six des quarante-trois véhicules ont pu circuler.

Des systèmes de freinage inutilisables à cause du gel


Les Nemo électriques sont, en partie, remplacés par des bus classiques, qui roulent au diesel. Mais les passagers doivent s'armer de patience : ils doivent composer avec un bus toutes les 20 à 30 minutes, au lieu de toutes les 10 minutes en temps normal. 
Un incident dû à la chute des températures, explique Eric Patoux, le directeur de Kéolis Amiens, l'entreprise qui exploite le réseau Ametis : "Le premier problème est un problème de chauffage. Le chauffage, qui fonctionne avec un système de pompe à chaleur, n’arrive pas à monter en puissance. Nous avons une température d'environ 10° à l’intérieur des bus, ce qui n’est socialement pas acceptable pour nos conducteurs comme pour nos passagers. Il y a un deuxième problème qui est lié au gel qui s’est installé dans les bouteilles d’air qui alimentent le système de freinage. Le système se met donc en défaut et les bus ne peuvent pas démarrer. Nous avons réaffecté des bus qui roulent au gasoil pour pallier le manque de Nemo électriques et essayer d’avoir une fréquence de passage située entre 20 et 30 minutes. Nous tenons à présenter à nos voyageurs toutes nos excuses pour la gêne occasionnée." 
ECOLOGIE  - Page 3 860_patoux

Eric Patoux, le directeur de Kéolis Amiens :copyright: Radio France - Claudia Calmel


Alain Gest exige des explications du constructeur


Alain Gest, le président d’Amiens Métropole (qui a investi plus de 40 millions d’euros dans ces bus), va envoyer un courrier à la direction d’Irizar, le constructeur. Il souhaite convoquer les dirigeants de l'entreprise, basée près de St-Sebastien au Pays Basque espagnol, pour obtenir des explications sur cette panne qui est loin d'être la première : "Quand nous avons décidé d’acheter ces bus, il ne nous pas été précisé qu’ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds", ironise Alain Gest. Pour le président d'Amiens Métropole, « c'est tout simplement inadmissible. C’est la raison pour laquelle je vais adresser un courrier à la direction d’Irizar pour la convoquer à Amiens. Nous regarderons ensuite la suite à donner à cette affaire."

Citation :
"Quand nous avons décidé d’acheter ces bus, il ne nous pas été précisé qu’ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds"

ECOLOGIE  - Page 3 860_gest
Alain Gest, le président d'Amiens Métropole :copyright: Radio France - Claudia Calmel

Pour Alain Gest, les soucis techniques sur les Nemo électriques sont beaucoup trop récurrents : "Ce sont des bus issus d’une technologie nouvelle : on peut concevoir qu’il soient confrontés à des pannes. Mais lorsque nous les avons acheté chacun savait, y compris Irízar, qu’ils allaient fonctionner dans le nord de la France. Il y a trop de sujets de discussion depuis l’installation de ces bus en mai 2019. Nous n’avons que très rarement pu utiliser en même temps les 43 bus que nous avons achetés. On est donc arrivé un stade où il faut qu’Irizar s’explique et trouve des solutions."
Une équipe de techniciens d'Irizar était attendue à Amiens, mercredi soir, pour tenter de solder le problème.



ECOLOGIE  - Page 3 74x74_logo_francebleu
Claudia CalmelFrance Bleu Picardie

lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Fév - 15:22

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 18 Jan - 14:39

DANS LA SERIE SOUVENIRS ...


L ' AEROPORT NOTRE DAME DES LANDES NE SERA PAS CONSTRUIT 

ECOLOGIE  - Page 3 26731410
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Nov - 18:46

ÉCOLOGIE SANS DÉMOGRAPHIE N'EST QUE RUINE DE L'AME

[ltr]Est-ce en réaction à ce premier confinement, durant lequel le gouvernement n'a cessé de prendre le citoyen pour le dernier des imbéciles, toujours est-il que ce deuxième tour des municipales en Juin dernier a vu l'écologie faire une percée historique tandis que LREM prenait une déculottée toute aussi mémorable.[/ltr]




ECOLOGIE  - Page 3 7dd3e6_7edbfd58494846a98dfd0d94f738b046~mv2


[ltr]L'Olympe jupitérienne allait-telle célébrer un nouveau Dieu ?...[/ltr]


[ltr]S'il n'avait l'oreille du président, Yannick Jadot, tel "Hulk", allait-t-il se transformer en un titanesque colosse vert qui, dans une éruption de colère dévastatrice, allait détruire LREM dans un remake des "derniers jours de Pompili" ? [/ltr]


[ltr]A l'approche de Noël entonnerions-nous en chœur :[/ltr]


[ltr]"Il est né le divin parti, jouez hautbois résonnez musettes" ?…[/ltr]


[ltr]Il faudrait pour cela que ces petits hommes verts aient dans leurs susdites "musettes" de quoi maitriser le paramètre primordial qui préside au devenir de l'humanité … l'évolution de la démographie à l'échelle planétaire.[/ltr]


[ltr]En effet, dès 1946 Albert Einstein s'inquiétait déjà du danger que représenterait pour les générations à venir la surpopulation mondiale. Il avait une fois encore pensé juste et la croissance démographique galopante que nous connaissons est le facteur commun à tous les maux qui frappent notre environnement, qu'il soit naturel ou sécuritaire.[/ltr]


[ltr]Une brève histoire de la démographie mondiale[/ltr]


[ltr]D'abord quasiment uniforme, voire régressant parfois, durant un millier d'années le taux de croissance de la population mondiale n'a par la suite cessé d'augmenter au fils du temps.[/ltr]


[ltr]Du début de l'ère chrétienne au milieu du 16ème siècle, c'est-à-dire sur une période d'environ 1540 ans, la population mondiale, de 250 millions en l'an zéro, a doublé pour atteindre les 500 millions d'habitants. [/ltr]


[ltr]Du milieu du 16ème au début du 19ème siècle elle a de nouveau doublé pour passer de 500 millions à 1 milliard d'habitants, mais sur une période 6 fois plus courte de 250 ans.[/ltr]


[ltr]De 1800 à 1950 la population a plus que doublé, nous sommes passés de 1 à 2,5 milliards, soit un taux croissance de 2,5 sur une durée de 150 ans. [/ltr]


[ltr]L'année 2000 nous avons atteint les 6 milliards mais cette fois en seulement 50 ans.[/ltr]


[ltr]Nous sommes aujourd'hui près de 7,8 milliards d'individus à la surface du globe, si le rythme actuel d'évolution de la démographie se maintient nous serons près de 10,5 milliards en 2050.[/ltr]




ECOLOGIE  - Page 3 7dd3e6_20a0f2f0a93d4e4eb64a5bb0d69f3930~mv2




[ltr]Population mondiale (millions d'habitants) en fonction du temps.[/ltr]






[ltr]Premier souci majeur, chaque être humain est un consommateur potentiel[/ltr]


[ltr]L'homme éprouve moult besoins, se chauffer l'hiver, se rafraîchir l'été, se déplacer, communiquer, se distraire, voyager, …, et surtout se nourrir. [/ltr]


[ltr]Notre société de consommation et services ne faisant pas la différence entre la "nécessité" et le "besoin", la liste de ces derniers est devenue pléthorique et non exhaustive.[/ltr]


[ltr]Qu'à cela ne tienne, considérant comme une obligation de satisfaire à tout dès lors que cela se vend, il faut produire tout ce dont l'homme a "besoin" ![/ltr]


[ltr]Or, qui dit production dit ressources tant en termes d'énergie que de matières premières mais aussi dégagement de GES … Ces fameux Gaz à Effet de Serre.[/ltr]


[ltr]Ainsi la production d'électricité et le chauffage représentent au niveau mondial un dégagement de 11,5 milliards de tonnes de CO2. [/ltr]


[ltr]Selon BFM Business les 1,6 milliard de climatiseurs installés dans le monde nécessite 10% de cette production électrique mondiale. Dopés par l'équipement des pays émergents, ils représenteraient 45% de la demande mondiale d'électricité en 2050, si aucune correction de trajectoire n'était décidée.[/ltr]


[ltr]L'élevage quant à lui représente 14,5% de l'émission des GES.[/ltr]


ECOLOGIE  - Page 3 7dd3e6_7894ad0f9f324b46838abb8866be0aee~mv2




[ltr]La déforestation, en partie liée à des cultures destinées à l'alimentation du bétail, représente 20% des émissions de GES, soit la 3ème source au rang mondial.[/ltr]


[ltr]Inutile cependant de remplir des pages de données chiffrées, il existe sur le net des sites où l'on trouve nombre d'informations fort détaillées**.[/ltr]


[ltr]Chaque terrien accédera-il un jour à notre "bien être" ?[/ltr]


[ltr]Les "homo comsuptor" ne naissent cependant pas tous égaux en droits à consommer.[/ltr]


[ltr]En 1952, s'agissant des pays en voie de développement, on parlait du "tiers-monde", selon Alfred Sauvy "l'ensemble des pays, ignorés, exploités, méprisés".[/ltr]


[ltr]Dix ans plus tard, en 1962, est apparu le terme "quart-monde" pour définir les pays les plus démunis du "tiers-monde".[/ltr]


[ltr]Dans l'absolu ces gens ne seraient-ils pas en droit d'espérer avoir le même mode de vie que l'occidental lambda ?...[/ltr]


[ltr]Ou, l'avenir nous amènera-t-il à ajouter au dictionnaire le vocable "quintième-monde" ?[/ltr]


[ltr]Pourquoi pas !… [/ltr]


[ltr]Excellant souvent en matière de cynisme, le monde économique n'a-t-il pas inventé le "Marché des droits à polluer" ![/ltr]


[ltr]Quoi qu'il en soit il semble peu probable, sinon impossible, que ces pays atteignent un jour notre "niveau de vie environnemental" mais plutôt qu'ils soient d'ores et déjà condamnés à accepter leur statut !… [/ltr]


[ltr]Il y a en ce monde une "fracture sociale", aurait pu dire Jacques Chirac ![/ltr]


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[ltr]En effet … En 2014 sur le seul paramètre de la consommation annuelle d'électricité par tête d'habitant, la moyenne mondiale était de 3760 kW, la France se situant au 43ème rang avec un indice de 6448 kW.[/ltr]


[ltr]Soixante douze pays, représentant un peu plus de 2,7 milliards d'individus, étaient au dessus de cette moyenne et consommaient près de 80 % de la production mondiale. [/ltr]


[ltr]Pour que les 4,6 milliards d'individus restant puissent atteindre la même moyenne il aurait fallu multiplier par 1,6 la production mondiale ![/ltr]


[ltr]Quand interviendrait le jour du dépassement si tous les habitants de notre planète consommaient comme "la moyenne" ou comme nous Français ?...[/ltr]


[ltr]En janvier peut-être, ou l'année n pour l'année n+1, +2, +3, ... ?[/ltr]


[ltr]Quid des "Verts" dans tout cela ?[/ltr]


[ltr]On peut maintenant et en toute logique se demander quel véritable rôle l'écologie, la vraie, peut bien avoir à jouer en politique car, si le lapsus linguae entre écologie et économie peut facilement échapper à l'orateur distrait, cette dernière est aux antipodes de la préservation de la planète. [/ltr]


[ltr]Les premiers soubresauts post pandémie sont en cela annonciateurs … [/ltr]


[ltr]Le monde économique n'a rien de commun avec notre monde au sens cosmique du terme. Il en utilisera jusqu'à épuisement total toutes les ressources, vivantes et inertes, cela dusse-t-il entrainer la disparition de l'espèce humaine.[/ltr]


[ltr]Les élus d'EELV sont-ils les prophètes annonciateurs de ce tant attendu et paradisiaque monde d'après ?...[/ltr]


[ltr]Sont-ce les évangélistes de nouveaux messies sauveurs de la planète ?...[/ltr]


[ltr]Ils auront sans doute perdu de vue que nous ne sommes que 67 millions de français, moins de 1% de la population mondiale, et que la dizaine de milliers de leurs adhérents est quantité epsilonesque à l'échelle mondiale.[/ltr]


[ltr]Ils ont aussi perdu de vue, c'est un paramètre des plus amusants, que si chaque individu est un consommateur potentiel il est de surcroît affligé d'une "tare" congénitale … [/ltr]


[ltr]Il respire ![/ltr]


[ltr]La respiration des français génère 20 millions de tonnes de CO2 par an.[/ltr]


[ltr]A proportion égale la masse de CO2 dégagée annuellement par la respiration de la population mondiale est de 2270 millions de tonnes.[/ltr]


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[ltr]A titre de comparaison la masse de CO2 dégagée annuellement par le parc de véhicules dans l’UE n’est que de 5 millions de tonnes, soit 0,22 % de ce que l’humanité produit en respirant … [/ltr]


[ltr]Quant à la respiration des français elle génère avec ses 20 millions de tonnes 4 fois plus de CO2 que le parc de véhicules de l’UE ![/ltr]


[ltr]De telles données ne sont jamais évoquées, "vade retro" ! [/ltr]


[ltr]Il vaut mieux culpabiliser le mouton sur son impact environnemental afin de mieux le tondre en criant, entre autre, haro sur l'automobiliste !…[/ltr]


[ltr]La taxe, qu'elle soit carbone, sur les carburants, ou autre, demeure l'universelle panacée, l'onguent miraculeux qui pansera les plaies infligées à notre planète ![/ltr]


[ltr]Peut être ressuscitera-t-elle aussi les espèces en voie d'extinction, voire disparues ces dernières décennies ?[/ltr]





[ltr]Faute de pouvoir considérer en toute transparence les problèmes environnementaux dans leur ensemble à l'échelle planétaire, ce qui les mettrait dans l'obligation de reconnaître que l'écologie n'est d'aucune utilité au sein de contextes politico-économique liés à la mondialisation, ils sortent de leurs musettes, en guise d'actions, un saupoudrage de mesurettes agrémenté d'une pincée de convention citoyenne.[/ltr]







[ltr]Rénover les "passoires thermiques", interdire l'installation de chaudière au fuel ou charbon ainsi que le chauffage des terrasses extérieures et les ampoules à incandescence, créer deux parcs naturels régionaux, …[/ltr]


[ltr]Sans parler de l'arme absolue consistant à interdire le passage du Tour de France dans sa ville ou le sapin de Noël sur la place de la mairie ![/ltr]


[ltr]Tremblez nations sur enveloppées, pays pollueurs et gaspilleurs d'énergie, destructeurs de l'environnement, les supers héros sauveurs de la planète sont en marche, EELV a sorti l'artillerie lourde ![/ltr]


[ltr]Voilà qui va à coup sur remodeler la face du monde et faire contrepoids, entre autres, à la déforestation de l'Amazonie ainsi qu'aux accords commerciaux liés au MERCOSUR ou au CETA ![/ltr]


[ltr]Cerise sur leur indigeste gâteau Barbara Pompili, ex présidente du Groupe écologiste à l'assemblée nationale, aujourd'hui Ministre de la Transition Ecologique, vient de faire avec le soutien du Garde des Sceaux, une proposition de loi concernant la notion "d'écocide" afin, je cite, de "mettre fin au massacre environnemental".[/ltr]


[ltr]Ignorant l'apostat, celle qui en septembre dernier a justifié la réintroduction des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles ne s'est probablement pas rendu compte, en omettant le "n" de déni et le "t" de tueur pour passer de néonicotinoïde à écocide, qu'elle risquait de tomber sous le coup de sa propre loi … Comble de l'incohérence s'il en fallut.[/ltr]


[ltr]Gérer l'évolution de la démographie, une solution applicable ?[/ltr]


[ltr]Il est évident que les dégâts environnementaux liés à l'activité humaine (production d'énergie, utilisation des ressources en matières premières, agriculture, élevage, pêche, déforestation, atteinte à la biodiversité …) sont directement proportionnels à l'évolution démographique de l'humanité. [/ltr]


[ltr]Qu'adviendrait-il si, indépendamment d'une pandémie ravageuse, d'un astéroïde apocalyptique ou d'un holocauste nucléaire qui "résoudrait le problème", la population mondiale atteignait effectivement les 10,5 milliards d'âmes en 2050 ?… [/ltr]


[ltr]Combien nous faudrait-t-il de terre pour satisfaire alors à tous nos "besoins" ?... [/ltr]


[ltr]Combien nous faudrait-t-il de terre pour que chacun vive, sinon survive ?... [/ltr]


[ltr]Ou alors, les limites de nos ressources étant atteintes, de combien de milliards de "laissés pour compte", par conséquent migrants potentiels, serions nous amener à nous "protéger" pour préserver vaille que vaille le "déséquilibre actuel" ?[/ltr]


[ltr]Maitriser l'évolution démographique de l'humanité … "Vaste problème !"[/ltr]


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Néomalthusianisme ?




[ltr]Ceci étant si la gestion de la croissance démographique apparait comme un impératif, est-ce une solution facilement applicable ? [/ltr]


[ltr]Quels hommes, quels partis politiques, quels pays oseront s'attaquer à un concept depuis la nuit des temps principalement lié à des considérations religieuses ?[/ltr]





[ltr]"Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre" (Genèse 1.28) … Parole divine ou diabolique ?...[/ltr]





[ltr]Ne pas se reproduire "comme des lapins".[/ltr]


[ltr]Cette vision de l'humanité pouvait sembler raisonnable quand, au VIIIème siècle avant JC la population mondiale ne comptait approximativement que 150 millions d'individus …[/ltr]


[ltr]C'est par contre de nos jours devenu une aberration suicidaire ![/ltr]


[ltr]Paradoxalement le Pape lui-même en a pris conscience, appelant en janvier 2015 les chrétiens à ne pas se reproduire "comme des lapins".[/ltr]


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Le Pape François


[ltr]Chez nos hommes politiques cette prise de conscience se fait non seulement attendre mais à contrario, plus vous avez d'enfants, plus ils vous donnent d'argent ![/ltr]


[ltr]Et ce sans limitation sur leur nombre ni, en application du "Droit du Sol", le "Jus Soli" vestige du Droit Romain initial, sur leur provenance… [/ltr]


[ltr]Le culte du consommateur potentiel peut être ?[/ltr]


[ltr]Cette politique démographique "d'un autre âge" n'expliquerait-t-elle pas en partie la déliquescence d'une frange de notre société de consommateurs, qui n'y verrait elle aussi que l'aspect économique ?[/ltr]


[ltr]Alors Messieurs et Dames d'EELV si vous voulez sauver la planète, je ne sais pas s'il est bio et digeste mais vous avez du pain sur la planche ![/ltr]




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[ltr]Jean-François Lecoeuvre, Humoriste (alias Jeff), essayiste, collaborateur de Terres du Nord Matin[/ltr]







[ltr]- Un chiffre anecdotique qui donne un ordre de grandeur de la démesure de notre consommation, nous mangeons chaque année 2124 milliards d'œufs à l'échelle mondiale.[/ltr]

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Nov - 8:50

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 7 Oct - 18:00

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ILS ONT VOTE POUR 
ECOLOGIE  - Page 3 X1611


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 1 Oct - 8:09

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Sep - 12:40

UN KMER VERT AU ZÉNITH DE LA CONNERIE 

ECOLOGIE  - Page 3 11944010

 Les élus EELV, appliquerons avec une très grande rigueur la directive de L'UNION EUROPÉENNE. La destruction des Coutumes, des Traditions et de l'ensemble des signes qui font référence à notre à histoire et nos us et coutumes . Nous sommes un pays certes laïque, c'est vrai, mais nous avons eu une historique chrétienne et celte d 'où l 'origine du sapin   Cela commence toujours par des petites choses et après plus de sonnerie de cloches et des jours fériés. Un élu de Nancy l'a déjà proposé. Disons STOP à ce type d'agression envers nos TRADITIONS. 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 19 Aoû - 8:23

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 18 Aoû - 14:48

Agriculture. Une étude confirme le lien entre cancer et pesticides




L’étude AgriCan (agriculture et cancer), qui vient d’être actualisée, confirme le lien entre certains cancers (prostate, myélome et lymphome) chez les agriculteurs et l’utilisation de produits phytosanitaires.


| ARCHIVES JOËL LE GALL



Ouest-France Guillaume LE DU.Publié le 04/12/2019 à 18h01


 Les agriculteurs développent un risque professionnel de cancers liés à l’utilisation de pesticides. » Le constat du docteur Pierre Lebailly, chercheur épidémiologiste (Unité Inserm, Centre François Baclesse) n’est pas nouveau mais le scientifique rappelle que la situation ne s’est pas améliorée depuis le précédent point d’étape de la cohorte AgriCan (agriculture et cancer) en 2014.





Cette étude lancée en 2005 par la Mutualité sociale agricole (MSA) vise à établir les liens entre cancers et activités agricoles. Elle est menée, dans onze départements, auprès de 181 842 personnes affiliées à la MSA (chef d’exploitations mais aussi conjoint, saisonniers, salariés). Il s’agit de la plus grande cohorte au monde. L’enquête vient d’être réactualisée (2014-2019).




Moins de cancer que dans la population générale



Premier constat : les agriculteurs présentent toujours moins de cancers que dans la population générale (-3 %). C’est particulièrement vrai pour les poumons (-41 % pour les hommes, -32 % pour les femmes), larynx (-44 %), œsophage (-21 %), vessie (-23 %) car ils « fument moins, le tabac étant le premier facteur de risque en cancérologie », explique Pierre Lebailly. Mais la situation sanitaire pourrait se dégrader à l’avenir. « Les agriculteurs de moins de quarante ans fument désormais davantage que la population du même âge. »


Deuxième constat : les agriculteurs développent beaucoup plus certains types de cancers que le reste de la société. Comme les myélomes (+25 % chez les hommes, 22 % chez les femmes) ou les lymphomes (47 % chez les hommes, 55 % chez les femmes). C’est la conséquence de l’utilisation de produits phytosanitaires. AgriCan, conforté par deux autres études scientifiques norvégienne et américaine, établit un lien entre l’exposition au glyphosate, l’herbicide controversé, et des cas de lymphomes. Même risque pour le terbufos, un insecticide. Le lindane, un antiparasitaire pour bovins, serait impliqué dans les cancers de la prostate d’éleveurs. « Jusqu’à deux fois plus que la population normale… »


PUBL


On rentre trop tôt dans un champ traité



En arboriculture, les agriculteurs et salariés agricoles qui ont effectué plus de dix années de récoltes présentent également un risque deux fois plus grand de développer un cancer de la prostate. L’hypothèse ? Le délai de retour (ré-entrée) trop précoce dans un champ qui a été traité. « Au cours d’une journée de récolte, la personne reçoit plus de substances sur la peau (par contact) qu’après une journée à traiter… En France, le délai de ré-entrée (72 heures maximum) n’est pas basé sur des mesures de terrain. Contrairement au Canada où le délai peut atteindre quinze jours. »


Comme l’étude AgriCan scrute des pratiques passées, les cancers devraient donc diminuer peu à peu avec l’amélioration de la prévention. Pas sûr. « On utilise encore des fongicides des années 60. Ou des herbicides comme le 2,4 D (2,4-dichlorophénoxyacétique). Et nous rencontrons toujours des difficultés d’évaluation des molécules vis-à-vis de leur risque cancérogène. »
Depuis le point d’étape de 2014, « de nouveaux cancers apparaissent en excès : myélomes chez les femmes, lèvres chez les hommes et lymphomes plasmocytaires dans les deux sexes. » Le chercheur préconise de « diminuer fortement les expositions mais attention que les alternatives proposées ne soient pas pires… »
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Juin - 9:52

Pesticide : la justice annule tous les arrêtés de la région Centre sur les zones de non-traitement près des points d'eau


Les tribunaux administratifs ont donné raison à l’association France Nature Environnement Centre-Val de Loire (FNE). Cette dernière avait déposé des recours contre les arrêtés préfectoraux de 2017 qui permettaient d’épandre des pesticides à proximité de plus de points d’eau


Publié le 21/06/2020 à 08h30 • Mis à jour le 22/06/2020 à 10h56


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Les préfectures de la région Centre-Val de Loire doivent redéfinir les zones de non-traitement près des cours d'eau. Photo d'illustration. • :copyright: Collection Watier/Maxppp



Après la polémique des pesticides près des habitations, voici celle près des cours d’eau. Une bataille qui s’est jouée devant la justice. La fédération FNE avait en effet déposé des recours au tribunal pour annuler, dans les six départements de la région, les arrêtés encadrant l’usage des pesticides à proximité des cours d’eau.
Pour bien comprendre, petit retour en arrière : afin d’éviter que l’eau ne soit polluée par des produits phytosanitaires, la France avait publié dès 2006 un arrêté ministériel interdisant l’usage de pesticides à moins de cinq mètres d’un point d’eau : c’est la zone de non-traitement ou ZNT. Elle concernait notamment des fossés ou des surfaces de moins d’un hectare.
Or, cet arrêté a été remplacé par un nouveau, publié en mai 2017, qui laissait à chaque préfet de département le devoir d’établir une nouvelle carte des ZNT près des cours d'eau. Celle-ci a été réalisée en se basant notamment sur la loi biodiversité de 2016 censée définir ce qu’est un cours d’eau ("un écoulement d’eaux courantes dans un lit naturel à l’origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l’année").

3.200 km de cours d'eau en moins


D’après les membres de FNE, ces nouvelles cartes réduisaient “drastiquement le nombre de points d’eau concernés par cette mesure de protection”.
Ils donnent l’exemple de l’arrêté d’Indre-et-Loire : “sur 7.400 km de réseau hydrographique, 3.200 km n’étaient plus considérés comme des cours d’eau ; et 13.000 mares, étangs et points d’eau n’étaient plus considérés comme points d’eau. Ces milieux pouvaient donc faire l’objet de traitements pesticides à proximité immédiate”. 
L’association a indiqué ce vendredi 19 juin, dans un tweet, avoir obtenu gain de cause, que la justice annule les arrêtés et ordonne aux préfets de prendre en compte “l’ensemble des surfaces d’eau figurant sur les cartes 1/25 000ème de l’IGN et les plans d’eau, lacs, étangs et mares qui ne sont pas en relation directe avec le réseau hydrographique de surface, et d’une surface inférieure à un hectare”.


Un quart des cours d'eau en bon état


L’enjeu est à la fois “écologique” et “sanitaire” pour la fédération environnementale. Elle met en avant plusieurs documents pour étayer ses dires. Dans un état des lieux de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne de 2019, environ 24 % des cours d’eau étaient en bon ou très bon état écologique.
Elle y ajoute les chiffres du rapport de l’Agence Régionale de Santé sur la qualité de l'eau potable en région Centre-Val de Loire : “En 2018, 16,7 % de la population, soit 434 707 habitants, a été alimentée par de l’eau ayant présenté des dépassements récurrents (plus de 30 jours dans l’année) en pesticides”. 
Une situation qui varie d'un département à l'autre voire d'un canton à l'autre comme on peut le lire dans cet article.

À ce sujet, la rédaction vous recommande


CARTE. Épandage de pesticides toxiques en Centre-Val de Loire : quels sont les cantons les plus touchés ?

Les agriculteurs “perdus


Les préfectures vont donc devoir changer maintenant les règles, une très mauvaise nouvelle pour les agriculteurs. “Le choix des cultures dans les parcelles se décide à 90 % après les moissons (qui se déroulent environ de juin à août, NDLR), explique Florent Leprêtre, président de la FNSEA Centre-Val de Loire, syndicat agricole majoritaireOr, le fait que tout devienne caduc maintenant est mal venu, beaucoup de personnes seront perdues”.
La redéfinition des points d’eau signifie aussi accroître les ZNT, et donc des terres en moins à cultiver pour les agriculteurs. “Quand on retire l’outil de travail aux agriculteurs, c’est très mal venu et mal perçu”, réagit le représentant syndical. 
Il regrette qu’on redéfinisse à nouveau les cours d'eau à protéger ou non, et qu'on revienne sur ces cartes établies à partir de la loi biodiversité mais pas seulement. “Derrière cela, dans tous les départements, il y a eu un travail d’expertise pour établir un classement des cours d’eau, affirme Florent Leprêtre. Une fois ce classement réalisé, il n’y a pas besoin d’y revenir. C’est sur le terrain que ça se passe.
On veut bien travailler avec la FNE, nuance-t-il. L’agriculteur façonne avec la nature et le sol, il n’a pas intérêt à tout chambouler et anéantir”.



Notre sélection d’articles à explorer sur le même thème





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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 28 Fév - 9:41

ENVIRONNEMENT

LES AGRICULTEURS BIO PEUVENT ENFIN VENDRE LEURS SEMENCES PAYSANNES (ET ÇA NE VA PAS PLAIRE À MONSANTO)

Fini le monopole des gros groupes sur l'agriculture. En tout cas, sur la bio. Les eurodéputés viennent d'autoriser les agriculteurs bio à vendre leurs propres semences. Jusqu'ici, seules celles enregistrées dans un cahier officiel pouvaient être vendues. Or, elles sont en majorité détenues par des multinationales comme Monsanto. Résultat : 75 % des aliments de la planète proviennent de seulement 12 espèces végétales et cinq animales.

ECOLOGIE  - Page 3 Semences-paysannes-monsanto-agriculture-bio


En 2016, Bayer et Monsanto ont réalisé 2,6 milliards de dollars de ventes de semences.
Pixabay


Les députés européens ont adopté, jeudi 19 avril, un nouveau règlement sur l'agriculture bio. Une des mesures autorise la "reproduction végétale de matériel hétérogène biologique". Cette formule technique et nébuleuse signe la fin de "la mainmise des grands groupes semenciers", estime l’eurodéputé José Bové. "Elle va permettre la commercialisation de semences traditionnelles et encourager les paysans bios à réutiliser leurs propres semences".


75 % des aliments proviennent de 12 espèces végétales


Concrètement, les eurodéputés viennent d’autoriser les agriculteurs bio à vendre les semences paysannes, c'est-à-dire celles qui ne sont pas enregistrées dans le cahier officiel des espèces. Jusqu’ici, pour être commercialisées, toutes les semences devaient y être inscrites. Pour ajouter une variété de céréales par exemple, il faut compter entre 6 000 et 15 000 euros, un coût trop élevé pour un agriculteur. 
Par ailleurs, des critères de sélection excluaient d’office les semences paysannes. "Le cahier officiel des espèces demande des critères d’homogénéité et de productivité. Or, les semences que les paysans utilisent depuis des milliers d’années ne sont pas toutes les mêmes. C’est justement leur atout, elles sont capables de s’adapter aux changements climatiques", explique le président du Réseau semences paysannes, Patrick de Kochko.
Ainsi, de 1930 à 1965, on est passé de 400 variétés de blés à 65. Pire, aujourd’hui, selon la FAO, 75 % des aliments de la planète proviennent d’à peine 12 espèces végétales et cinq animales.
Monopole des gros groupes
"Aujourd’hui, trois grands groupes possèdent plus de 53 % du marché mondial de la semence : c’est totalement inacceptable", a réagi l’eurodéputé socialiste Éric Andrieu. "Jusqu’à présent, le monde du vivant était cadenassé par la réglementation actuelle au profit de quelques grandes multinationales. Il est urgent de rééquilibrer la chaîne alimentaire et d'arrêter de dérouler le tapis rouge devant les oligopoles de l'agrochimie", ajoute-t-il.
Monsanto, DuPontDow et Syngenta sont les principaux détenteurs de semences. Après sa fusion avec Bayer, près d'une semence sur trois issues du cahier officiel sera signé Monsanto. 
Ouvrir la voie aux agriculteurs conventionnels
L’industrialisation des semences date de la Seconde Guerre mondiale et répondait à une volonté de sécurité alimentaire. Mais aujourd’hui les enjeux sont différents d’autant que "sans béquille chimique et sur une même surface, les semences industrielles ne sont pas plus productives", estime la Confédération paysanne. Et les consommateurs attendent aujourd’hui davantage de qualité que de quantité.
"On dirait qu’il y a une ouverture pour les semences paysannes mais la réalité c'est qu'il s'agit surtout d'une ouverture pour les multinationales. Elles pourront déposer des mélanges brevetés moins homogènes comme des nouveaux OGM sans supporter les contraintes de l'inscription au cahier officiel. Et peut-être échapper à la réglementation OGM, comme elles l'espèrent", prévient Patrick de Kochko. Reste que cette autorisation ne concerne pour l’instant que l'agriculture bio. Un rôle pionnier qui pourrait ouvrir la voie aux agriculteurs conventionnels. 
Marina Fabre @fabre_marina
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Fév - 11:19

Entre le 15 mars et le 31 juillet, il est interdit de tailler les haies.
ECOLOGIE  - Page 3 87395210
Sites de reproduction, de nourrissage et de refuge pour de très nombreuses espèces d'animaux, les haies représentent un petit écosystème en soi.

Dès la fin de l'hiver, elles sont colonisées par un cortège d'oiseaux qui y construisent leurs nids.
La LPO rappelle qu'il est légalement interdit - par arrêté préfectoral - de tailler ou d'arracher toute haie après le 15 mars et jusqu'au 31 juillet.


* Arrêté du 24 avril 2015 relatif aux règles de Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (BCAE).
* Le règlement du Parlement Européen et du Conseil n° 1306/2013 du 17 décembre 2013, article 94, impose aux États membres de prendre une mesure sur « l'interdiction de tailler les haies et les arbres durant la période de reproduction et de nidification des oiseaux »....


A savoir : ce texte de loi NE S'APPLIQUE PAS AUX PARTICULIERS, il est destiné aux haies de la voie publique, le long des linéaires des routes / chemins / cours d'eau, etc.


Mais, même si il n'existe pas de réglementation Nationale sur la taille des haies à destination des particuliers, ces derniers se doivent de suivre la réglementation sur les espèces protégées.


Les particuliers doivent veiller à ne pas porter atteinte aux habitats et espèces protégés (avifaune) compte tenu de l'article L.411-1 du code de l'environnement qui pose le principe d'interdiction de la destruction et de la perturbation intentionnelle de ces habitats et espèces. 



Des infractions sont définies et réprimées par les articles L.415-3 (délit) et R.415-1 (contravention de 4ème classe) du code de l'environnement.

La problématique de la destruction des nids n'en reste pas moins identique chez les particuliers.....PARTICULIÈREMENT LES NIDS D'HIRONDELLES..... 

La destruction de nids d’hirondelles constitue un délit. Il faut le rappeler périodiquement.


ECOLOGIE  - Page 3 DSCN1699r-d509b
La CPEPESC rappelle que les nids d’hirondelles et de martinets sont protégés au même titre que ces oiseaux par l’article L 411-1 et suivants du code de l’environnement et l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Le 1° de l’article L 411-1 interdit pour les espèces d’oiseaux protégées : « 1° La destruction ou l’enlèvement des œufs ou des nids,…. »
L’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 2009 stipule en préalable à la liste des espèces d’oiseaux protégées entre autres que « Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps :― la destruction intentionnelle ou l’enlèvement des œufs et des nids ; »
La destruction intentionnelle de nids d’espèces protégées est un délit réprimé par l’article L 415-3 du code de l’environnement et punissable jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.
.

Lorsque la Justice sanctionne


NDLR : Pour les oiseaux d’espèces non protégées, il est rappelé qu’il existe aussi une interdiction de détruire, d’enlever ou d’endommager leurs nids et œufs. Voir : page à ce sujet.
"Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende 

affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Fév - 9:13

UN MESSAGE DE :


Greta Thunberg, 16 ans, l'activiste écolo qui inspire la jeunesse du monde entier contre le réchauffement de la planète


ECOLOGIE  - Page 3 87464210
lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 24 Fév - 8:59

[ltr]C 'est nouveau .........DEMETER est un service de gendarmerie au service d'un groupement particulier et privé. Convention signée par la FNSEA les J.A (jeune agriculteur) et la gendarmerie.[/ltr]





DEMETER est assimilable à un service de renseignement d’état au profit d’intérêt particulier.


Police politique de la pensée et criminalisation des militants pour l’environnement


Dans les pages Région de la voix du Nord du 09 février 2020, on apprend la création dans le le Nord d’un « observatoire de l’Agrisbashing » dans le département du Nord après celui du Pas de Calais :
Critiquer l’utilisation des pesticides, critiquer l’agriculture industrielle, se poser des questions sur l’expansion de la méthanisation, remettre en cause le modèle agricole de la PAC, lutter contre les pollutions agricoles, toutes ces actions vont-elles devenir des délits voir des crimes ?[/ltr]

[ltr]C’est en tout cas ce que sous-tend la création, par le département du Nord et sous l’influence de Monsieur Didier Guillaume, Ministre de l’agriculture, de « l’observatoire de l’Agrisbashing »
Et ce, alors que la préfecture reconnait que dans le nord, il n’y a pas eu d’actions violentes de la part des militants de l’environnement.
[/ltr]


[ltr]
La préfecture, en collaboration avec la FNSEA et la Coordination Rurale entend créer un organisme dont le but est de criminaliser leurs actions.
Seule la Confédération Paysanne s’oppose et dénonce le procédé et le concept même d’Agrisbashing qui selon ses dires : « nuit à la prise conscience de l’impasse sociale et financière dans laquelle les paysans ont-été conduit »


Une collaboration entre les forces de l’ordre et la FNSEA


La FNSEA et sa cadette la Coordination Rurale seraient avec les Forces de L’ordre en gestion de cet observatoire dont le but serait de faciliter les actions en justice contre militants, riverains et « certaines populations* ».
Les syndicats agricoles favorables à l’agriculture intensive forte utilisatrice d’intrants chimiques en position de juges et parties, collaboreraient donc avec les Forces de l’Ordre particulièrement la gendarmerie pour engager des actions judiciaires.
La définition est large en effet, nul besoin de commettre des voies de faits pour être traduits devant les tribunaux. Tracts, manifestations, propos tenus sur internet ou en public pourraient suffire. Citons la préfecture: « une réponse commune contre les actions pouvant porter atteinte à l’image de l’agriculture locale »
Dans quel pays démocratique les forces de l’ordre collaborent-elles avec des organisations syndicales ?
Imagine-t-on la création d’un organisme géré en collaboration avec la police et la CGT pour dénoncer les mauvaises pratiques patronales ?
La prochaine étape sera-t-elle la création d’un observatoire du « Chimiebashing » ou des représentants de Lubrizol collaboraient avec la police pour porter plainte contre leurs détracteurs ?
La création de cet observatoire est inquiétante dans son esprit, les actes illégaux commis par des militants de l’environnement vandalisme etc. sont déjà poursuivis dans le cadre légale et les victimes peuvent porter plainte.
Là, c’est une tout autre dimension, l’état prend partie et pèse de tout son poids pour criminaliser l’action militante fusse-t-elle légale. Les tribunaux suivront-ils le ministre qui entend poursuivre la simple critique qui portrait atteinte à l’image d’un modèle d’agriculture de plus en plus contesté ?

Est-ce le rôle des tribunaux dans une démocratie de juger des critiques fussent-elles excessives ?




* VDN du 09 février 2020 propos de la préfecture
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 17 Fév - 15:05

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Édition du lundi 17 février 2020

Pesticides : le Conseil d'État rejette la demande d'un collectif de maires de suspendre le décret du 27 décembre 2019


 
Le Conseil d’État a rejeté, vendredi, la demande d’un collectif de « maires anti-pesticides » demandant la suspension du décret du 27 décembre 2019.
Rappelons que ce décret (lire Maire info du 6 janvier) fixe des distances minimales entre les champs faisant l’objet d’un épandage de produits phytosanitaires et les habitations : 10 mètres pour les cultures hautes, 5 m pour les cultures basses, et 20 m incompressibles dans le cas de l’usage de certaines substances « préoccupantes » définies par arrêté. Ces distances sont conformes aux prescriptions de l’Anses.
Le collectif des maires qui avait saisi le Conseil d’État estimait qu’il y avait un « doute sérieux » sur la légalité de ce décret, dans la mesure où « la toxicité non contestée des pesticides impose l’adoption de mesures garantissant la sécurité des riverains et, en second lieu, que la règlementation contestée fait obstacle à l’exercice de la compétence des maires pour prendre au titre de leur pouvoir de police générale les mesures nécessaires à la protection des populations ». Par ailleurs, ils faisaient valoir que les résultats de la consultation publique étaient « entachés d’irrégularités », dans la mesure où « les observations et propositions » des participants n’ont pas été rendues publiques et « qu’aucun document ne fait état des motifs de la décision finale du gouvernement ». Enfin, les requérants estimaient que l’avis de l’Anses est appuyé sur des études « insuffisantes et anciennes » et qu’en tout état de cause, le décret est contradictoire avec le principe de précaution garanti par l’article 5 de la Charte de l’environnement.
Rejet de la requête
Le Conseil d’État rappelle que c’est lui qui, le 26 juin 2019, a ordonné au gouvernement de prendre un décret destiné « à protéger les riverains des zones traitées par des produits phytopharmaceutiques ». Ce décret devait être pris « sous six mois » – le gouvernement a d’ailleurs fait paraître son texte au dernier jour du délai fixé par le Conseil d’État. 

Le Conseil d’État ne se prononce pas (encore) sur le fond du décret, mais seulement sur la demande de le suspendre « en urgence ». Les magistrats estiment que « l’urgence » n’est pas démontrée : « En déterminant seulement le contenu et les modalités d’élaboration de chartes d’engagements des utilisateurs, qui ne sauraient en tout état de cause avoir d’incidence sur ces intérêts que lorsqu’elles seront adoptées, le décret contesté ne saurait cependant porter atteinte de manière suffisamment grave et immédiate aux intérêts ainsi invoqués pour caractériser une urgence justifiant que, sans attendre le jugement de la requête au fond, son exécution soit suspendue. »

Les magistrats estiment par ailleurs que les requérants « se bornent à critiquer de façon très générale les distances » préconisées dans le décret, mais que celles-ci sont non seulement celles que conseille l’Anses mais également « les autres États membres de l’Union européenne ». 

Quant à l’argument touchant au pouvoir de police des maires, il n’est pas non plus jugé recevable par le Conseil d’État, qui rappelle que « le pouvoir de police générale doit s’exercer dans le respect des dispositions législatives qui confient au ministre un pouvoir de police spécial en la matière ». En effet, il faut rappeler que jusqu’à nouvel ordre, le pouvoir de police en matière de produits phytosanitaires n’appartient pas aux maires mais aux ministres chargés de l’agriculture et de la santé. 

La requête du collectif est donc rejetée. Cela signifie que « l’urgence » ne peut être invoquée pour suspendre l’exécution de l’arrêté, sans pour autant empêcher un jugement ultérieur sur le fond du décret.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 17 Fév - 8:54

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L’État s’attaque à cette pollution massive cachée dans vos machines à laver
 
PAR JULIEN LECUYERjlecoyer@lavoixdunord.fr


ECOLOGIE  - Page 3 High_d-20170217-GE0WMR.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.171&crop_x2=1.0&crop_y2=0.8392&widthPct=0.5392859&heightPct=0
Toutes les machines, des particuliers et des professionnels, devront intégrer un filtre à microplastiques d’ici au 1er janvier 2025.
La secrétaire d’État à l’Écologie Brune Poirson réunit les fabricants de lave-linge. Pour les préparer à l’intégration obligatoire de filtres à microplastiques dans les machines en 2025. Une bombe écologique insoupçonnée.  
 
 
 

FRANCE.


Aujourd’hui, les fabricants de lave-linge (Bosch, Miele, Indesit, Beko…), les porteurs de solutions technologiques et des ONG ont rendez-vous au ministère de la Transition écologique avec la secrétaire d’État Brune Poirson, afin d’établir une feuille de route pour intégrer dans toutes les machines des particuliers et des professionnels des filtres à microplastiques d’ici au 1 er janvier 2025.


Que les inventeurs et chercheurs voient notre pays comme un laboratoire de solutions à grande échelle. 


« Les fabricants de machines à laver vont devoir modifier leurs chaînes de production pour intégrer ce nouveau standard qui va considérablement contribuer à lutter contre la pollution plastique », explique la ministre, qui entend placer par cette mesure la France « à l’avant-garde de l’innovation ». « Je souhaite que tous les inventeurs et chercheurs voient notre pays comme un laboratoire de solutions à grande échelle. »
Les innovations nécessaires sont embryonnaires, juge le ministère. Des acteurs existent comme PlanetCare, mais leur solution n’est qu’à destination des consommateurs.


Présentes dans nos vêtements en fibres synthétiques (polyester, acrylique, élasthanne…), ces microparticules de plastique partent dans les eaux usées à chaque lavage. Une étude anglaise estime à environ 700 000 le nombre de fibres microscopiques libérées.
Quand on sait que 2,7 millions de machines à laver sont vendues en France chaque année et que chaque foyer les utilise en moyenne cinq fois par semaine, on saisit l’enjeu qui tient aussi à un autre chiffre : les microplastiques représentent entre 15 et 31 % des 9,5 millions de tonnes de plastique déversées chaque année en mer. Une pollution qui provient pour 35 % de la dégradation des textiles, devant celle des pneus (28 %). La France s’est fixé l’objectif de « zéro plastique en mer d’ici à 2025 ».
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 15 Fév - 13:12

LA DERNIERE CHANSON DE MON AMI GIL PISTIL

 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 15 Fév - 7:12

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Distances d’épandage : rejet du recours d’urgence des maires anti-pesticides  



PARIS.


Le Conseil d’État a rejeté une demande de suspension en urgence des textes fixant les distances minimales d’épandage des pesticides, présentée par le collectif des maires anti-pesticides et d’ONG qui les jugeaient insuffisants pour protéger les populations.

Dans un arrêté et un décret du 27 décembre, le gouvernement a confirmé les distances mises en consultation publique : 5 m pour les cultures dites basses (légumes, céréales) et 10 m pour les cultures hautes (fruitiers, vignes). Une distance portée à 20 m pour les produits « les plus dangereux ».



PRÉCONISATIONS DE L’ANSES



Emmené par le maire de Langouët Daniel Cueff, qui avait pris dès mai un arrêté anti-pesticides, le collectif des maires anti-pesticides avait contesté ces décisions devant la plus haute juridiction administrative du pays.

Dans son ordonnance, le juge des référés estime que « la condition d’urgence (…) ne peut être remplie ». Il a appuyé cette évaluation sur le fait que les distances retenues correspondent à celles préconisées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), ou que « les autres États membres de l’UE n’imposent pas de distances de sécurité générales supérieures à celles prévues par l’arrêté contesté ».


.

Le Conseil d’État sera appelé à « se prononcer sur le fond du dossier dans les prochains mois ».
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 28 Jan - 15:30

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Des points d’eau ont été effacés des cartes préfectorales pour ne pas avoir à les protéger des pesticides

Des sources intermittentes ou petits ruisseaux, autour desquels il est interdit d’épandre des pesticides, ont été gommés ou requalifiés à la faveur d’une révision du réseau hydrographique.

Par Martine Valo  

ECOLOGIE  - Page 3 9a843510
Au bord d’un ruisseau à Saint-André-en-Bresse (Saône-et-Loire), en 2014. JEFF PACHOUD / AFP

Redoutable pour la vie aquatique, dommageable pour la santé des humains et les coûts des unités de production d’eau potable, la contamination généralisée des cours d’eau par les pesticides est aussi embarrassante vis-à-vis de l’Union européenne. La France s’est en effet engagée à restaurer le bon état de ses ressources hydriques. Or non seulement le recours aux produits phytosanitaires ne baisse pas (sauf dans les parcs et jardins), mais il augmente (+ 12 % encore en 2017), essentiellement dans l’agriculture.

Un rapport sur la protection des points d’eau, commandé par le gouvernement en septembre 2018, publié sur le site du Conseil général de l’environnement et du développement durable le 1er juillet, lève une partie du voile sur les mécanismes qui conduisent à cette absence de progrès. Un nouveau moyen de réduire les superficies sans pesticides est en effet récemment apparu : recenser officiellement moins de points ou de cours d’eau.

Depuis 2005, en effet, rivières et ruisseaux sont protégés des pollutions diffuses par une zone d’au moins cinq mètres enherbée ou plantée de haies, exempte de tout pesticide. Actuellement, les autorisations de près de 500 produits exigent une bande sans épandage plus large (de 10, 50, 100 mètres ou plus). Mais les règles sont loin d’être respectées. De plus, à l’occasion d’une mise à jour du réseau hydrographique menée depuis 2015 sous la houlette des préfets, des sources intermittentes, des cours d’eau – même dotés d’un nom –, des rus de fond de parcelle ont été gommés ou requalifiés en fossés – qui eux ne nécessitent qu’une protection d’un mètre, voire de 30 centimètres par endroits.

Possibilité d’interprétations locales
C’est ce que constatent Bruno Cinotti et Anne Dufour, les deux inspecteurs mandatés par le ministère de la transition écologique et solidaire et par celui de l’agriculture et de l’alimentation pour prendre la mesure d’une situation particulièrement conflictuelle. En moins de deux ans, la nouvelle carte de l’eau a suscité des protestations dans 45 départements où les associations de défense de la nature ont formulé 38 recours gracieux, les organisations agricoles 14, les fédérations de pêche 6 ; de plus 39 recours contentieux ont été déposés devant les tribunaux administratifs de 28 départements.

Le travail de recensement a entraîné une mobilisation importante, « en particulier des services de l’Etat et des organisations agricoles », selon les deux inspecteurs. Mais « dans de nombreux départements, le jeu d’acteurs et les rapports de force locaux ont conduit à une réduction, parfois forte par comparaison au nouveau référentiel national, du réseau hydrographique protégé par des zones non traitées », observent-ils. Autrement dit, des cours d’eau figurant sur les cartes de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) ont tout bonnement disparu.


PETIT RAPPEL :


http://espaces-lawe.hautetfort.com/index-5.html
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 24 Jan - 16:35

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 24 Jan - 16:33

Pesticides SDHI : 450 scientifiques appellent à appliquer le principe de précaution au plus vite
TRIBUNE
Des chercheurs appellent, dans une tribune au « Monde », à l’arrêt de l’utilisation en milieu ouvert de ces molécules qui bloquent la respiration cellulaire dans l’ensemble du vivant et déplorent un déni des données scientifiques.

Article réservé aux abonnés du MONDE

Tribune. Après deux ans d’échanges sur les pesticides SDHI [pour succinate dehydrogenase inhibitor, « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase »] avec des parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, les autorités sanitaires (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, Anses), des parties prenantes du monde agricole conventionnel (FNSEA, UIPP) et des associations de protection de la nature (Coquelicots, Pollinis, Générations Futures), de nouvelles données scientifiques sont récemment publiées qui font suite à trois décennies de recherches et renforcent notre grande inquiétude sur l’usage de ces pesticides. Outre les dégâts considérables des pesticides sur la biodiversité, ces données laissent prévoir le risque additionnel chez l’homme d’une catastrophe sanitaire liée à leur usage.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après l’alerte des scientifiques, un recours en justice pour interdire les pesticides SDHI
Les SDHI inhibent la succinate déshydrogénase, également appelée complexe II de la chaîne respiratoire des mitochondries. La chaîne respiratoire, qui comporte cinq complexes, est indispensable à la production d’énergie et donc à la survie de toute cellule. Contrairement à leur désignation commerciale trompeuse de « fongicides », ces études montrent que les SDHI n’ont aucune spécificité, ni d’espèce (ils inhibent toutes les SDH testées, quelle qu’en soit l’origine, depuis les champignons jusqu’à l’homme), ni de complexe (les SDHI de dernière génération inhibent aussi le complexe III de la chaîne respiratoire des mitochondries).
Les tests réglementaires sont systématiquement effectués dans des conditions qui masquent la toxicité cellulaire des SDHI
Elles montrent aussi que les tests réglementaires sont systématiquement effectués dans des conditions qui masquent la toxicité cellulaire des SDHI, et sont donc largement inadaptés. Enfin, ces travaux montrent que la toxicité des SDHI est aggravée en cas de dysfonctionnements mitochondriaux, même partiels, tels que ceux constatés dans de nombreuses maladies humaines. Ces données ont été mises à la disposition de l’Anses, qui est restée sourde à cette argumentation scientifique.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pesticides SDHI : une audition devant les députés relance la controverse
Face à l’urgence imposée par le déclin sans précédent de la biodiversité désormais indiscutable et pour lequel les spécialistes s’accordent à attribuer aux pesticides un rôle prépondérant, l’Anses ne semble pas même être préoccupée du rôle démontré in vivo des SDHI sur nombre d’espèces animales.
Potentielle catastrophe sanitaire
Pour une fois, l’alerte pour la santé humaine a été lancée en amont d’une potentielle catastrophe sanitaire. Cette alerte a été récemment relayée par le CNRS et validée par la commission nationale Déontologie et alertes en santé publique et environnement. Mais, il est opposé de facto par l’Anses qu’en absence de victimes identifiées rien ne justifierait de s’inquiéter. Des précédents existent pourtant qui ont contraint au retrait de substances visant aux mêmes doses de façon très similaire la respiration cellulaire à travers les mitochondries. C’est le cas de la roténone et du paraquat, inhibiteurs du complexe I de la chaîne respiratoire.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les SDHI, ces fongicides qui ne touchent pas que les champignons
Tout cela est intervenu malgré des années de tests réglementaires rassurants et des paroles lénifiantes. De fait, comment justifier que l’Anses reste figée dans des procédures réglementaires qui ne prennent pas en compte plusieurs dizaines d’années de données scientifiques et se contente de demander toujours plus d’études supplémentaires. Ce déni des données scientifiques déjà existantes intervient alors que celles-ci placent objectivement les SDHI très haut dans l’échelle de la toxicité des pesticides, requérant d’appliquer le principe de précaution figurant dans la constitution, principe auquel l’Anses devrait se sentir tenue.
Dans un tel contexte, notre regard de scientifiques et de médecins nous conduit à en appeler à nos élus, maires, députés, sénateurs, et à toute institution concernée, pour mettre en œuvre au plus vite l’arrêt de l’usage des SDHI en milieu ouvert.

Parmi les 450 signataires : Paule Bénit, Inserm ; Hughes Lortat-Jacob, CNRS ; Guido Kroemer, Université ; Thomas Bourgeron, Université ; Pierre Rustin, CNRS.

Ce texte est par ailleurs soutenu par dix personnalités reconnues pour leurs compétences scientifiques ou médicales de par le monde : Barrientos Antoni, University of Miami, USA ; Bernardi Paolo, Universita degli Studi di Padova, Italie ; Jacobs Howard, University of Helsinski, Finlande ; Prokisch Holger, Technical University of Munich, Allemagne ; Smeitink J.A.M., Radboud University Nijmegen Medical Centre, Pays-Bas ; Thorburn David, Murdoch Children’s Research Institute, Melbourne, Australie ; Van Der Westhuizen François, North-West University, Potchefstroom, Afrique du Sud ; Wallace Douglas, University of Pennsylvania, USA ; Zeviani Massimo, University of Cambridge, Royaume-Uni ; Garrabou Gloria, University of Barcelona, Espagne ; Von Kleist-Retzow Jürgen-Christoph, University of Cologne, Allemagne.






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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 24 Jan - 8:24

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 6 Jan - 16:02

LA FIN DES ESPECES 


ECOLOGIE  - Page 3 High_d35



ECOLOGIE  - Page 3 High_d34



IL  EST URGENT DE SOUTENIR EELV ( écologie les verts)

ECOLOGIE  - Page 3 Annota19
[url=citoyensclimactifs@gmail.com]citoyensclimactifs@gmail.com[/url]

SIGNEZ LA PETITION :

https://www.unepetition.fr/citoyensclimactifs?fbclid=IwAR32fAZS90-16B34iV073HVNDPS_cZpxhHYv1HI2PfeK5k9BOG7AVRxiPqQ


..
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 9:40

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Sep - 8:22

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 21 Aoû - 8:44

Pour le climatosceptique que je suis, qui n’arrive pas à croire que les activités humaines soient à l’origine du réchauffement climatique actuel, les articles du GIEC relèvent de la désinformation et du terrorisme intellectuel. Le but semble être de culpabiliser l’homme blanc, responsable de tous les maux de la planète.
 Les États-Unis, qui exportent produits alimentaires et énergétiques, auraient besoin de 5 planètes pour maintenir leur mode de vie, la France seulement de 2,7 planètes, alors qu’on ne note aucun épuisement de ces pays qui aident, soignent et nourrissent une grande partie des populations, notamment africaines.
On ne peut que sourire quand on lit, dans le dernier rapport du GIEC : « La durabilité de l’usage des sols passe aussi […] par la sécurisation des droits fonciers et de l’accès aux terres, notamment pour “les femmes, les peuples autochtones et les communautés locales”, par l’implication de ces populations, y compris les personnes “pauvres et marginalisées” dans la prise de décision et la gouvernance, et par la prise en compte des pratiques et des savoirs de ces peuples. » 
Quand on voit la surface nécessaire à la survie des populations amazoniennes et de la Papouasie, on se dit que les populations développées ne sont pas prêtes à adopter leur mode de vie et que si elles le faisaient, la planète ne pourrait nourrir que quelques millions d’habitants.
Les pays développés sont accusés d’épuiser les ressources de la terre nourricière, alors qu’il y a peu de jours,
 Le Monde s’extasiait devant la belle moisson de blé et d’orge de cette année, en France et dans une grande partie de l’Europe qui, malheureusement, devraient subir une baisse des cours du blé tendre.
Ce qui est étonnant, dans les rapports du GIEC, est la prétention que la planète serait un ensemble homogène, où on vit et mange de la même façon, et l’affirmation que si j’abandonnais la viande pour me nourrir de pois chiches et de lentilles, les 500 millions de personnes vivant dans les zones en cours de désertification, notamment les populations les plus touchées de l’Asie du Sud et de l’Est, de la zone saharienne et du Moyen-Orient, verraient leur sort s’améliorer.
Le GIEC n’évoque que du bout des lèvres la vraie cause de la désertification et de l’insécurité alimentaire de certaines populations qu’est la croissance démographique. Si l’Afrique et l’Asie du Sud arrivaient à limiter leur croissance démographique, le problème de la « survie de la planète » serait vite résolu.
Enfin, on ne peut totalement désespérer : Le Monde, pour qui les prophéties du GIEC sont parole d’évangile, a publié deux articles qui me redonnent quelque espoir.
Le premier (le 16 août), sous la signature de Christophe Ramaux, intitulé « Les collapsologues ravalent le politique à un mode religieux », déplore que l’écologie soit devenue une religion apocalyptique et cite Yves Cochet, qui a déclaré qu’il n’y aurait qu’une « moitié survivante de l’humanité dans les années 2040 ». Les collapsologues nous invitent à nous « réensauvager », à « renouer avec nos racines profondes » : repentez-vous, la fin du monde est proche.
Le second, intitulé « Écologie, climat : l’effondrement n’est pas inéluctable » (le 17 août), ose dire que « la panique de la collapsologie est tout aussi paralysante que les certitudes des climatosceptiques ». Merci pour ceux-ci. Les zélateurs d’un effondrement imminent, en quelques décennies, ne peuvent préciser de quoi il s’agit. Quoi qu’il en soit, « nous sommes aujourd’hui confrontés au plus grand problème environnemental de l’histoire humaine : le dérèglement climatique ». C’est faux, les climats ont souvent évolué, dans un sens ou dans l’autre, sans compromettre la survie de l’humanité, qui a su s’adapter. La conclusion de cet article détonne dans l’ambiance actuelle : « Loin de tout romantisme mièvre, c’est l’expérience concrète de l’amour de la vie, la tendresse partagée entre nous et avec notre environnement – bien plus que la panique face à la fin du monde – qui invitent à agir. Seule la soif d’un monde plus humain peut nous donner l’énergie collective nécessaire à l’invention d’une sobriété heureuse et nous sortir de notre fascination morbide pour l’accumulation de nos déchets. Cet amour peut et doit être exigeant. Le temps presse » : les Bisounours sont de retour.

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 13 Juil - 10:12

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Juil - 17:51



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LES VERTS DE BÉTHUNE-BRUAY APPELLENT À SE FAIRE ANALYSER ET S’ENGAGER DANS LA LUTTE CONTRE LE GLYPHOSATE



juillet 9, 2019



Le groupe EELV Béthune-Bruay appelle à participer à la campagne glyphosate 59/62. Une journée de dépistage est organisée le 12 octobre, à Béthune. Se faire analyser coûtera 135 €.



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Le groupe béthuno-bruaysien d’Europe écologie les Verts se mobilise contre le glyphosate. – AFP



Jocelyne Martin et Josette Sarrazin, du groupe EELV (Europe écologie les Verts), ont participé, en mars, à un prélèvement qui s’inscrit dans une démarche nationale, appelée Campagne Glyphosate. Les résultats de ces analyses sont tombés sous forme de chiffres « inquiétants ».Jocelyne, qui habite Essars, présente en effet un taux de 1,81 nanogramme/millilitre, soit 18 fois supérieur à la limite autorisée en France, qui est de 0,1 nanogramme par millilitre d’eau potable. Josette habite, elle, en ville et présente un taux de 0,54, également supérieur à la norme.




Toutes deux ont rejoint un mouvement de plus de 2 000 volontaires dans toute la France. Elles ont porté plainte, venant s’ajouter à celles déposées dans toute la France. L’enjeu ? Un regroupement en un seul procès d’ampleur nationale afin de sensibiliser les pouvoirs publics et responsables politiques.




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C’est dans cette optique que le groupe EELV Béthune-Bruay appelle à participer à la campagne glyphosate 59/62. Les Verts invitent les citoyens à la séance de prélèvements qui aura lieu à Béthune, le 12 octobre. « Les personnes qui souhaitent faire ces tests doivent nous contacter dès que possible », avance Jocelyne Martin, porte-parole d’EELV.




Le groupe espère également collecter quelques dons pour soutenir cette action : le montant des analyses s’élève en effet à 135 € (honoraires de l’huissier et du laboratoire). Tout le monde ne peut pas se les payer. « Nous souhaitons faire bénéficier ces analyses à certaines personnes dans l’impossibilité de régler cette somme », explique le groupe.




Contact : Jocelyne Martin au 06 01 75 86 27 ou jeanmichel.martin62@gmail.com




Par Stéphane Leulier / Publié le 09/07/2019/ VDN

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Juil - 7:44

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 14 Juin - 22:31

"le monde"


Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu




Un décret reconnaît cette pathologie comme maladie professionnelle chez les agriculteurs. Une avancée majeure dans un domaine où règne l'omerta.

Par Angela Bolis  




ECOLOGIE  - Page 3 Ill_1698693_ea46_000_par6970826Les agriculteurs sont confrontés à l'envolée des prix des matières premières. AFP/DAMIEN MEYER
C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides.



Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso – retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.

Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.

Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.

UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"

Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.

Lire (édition Abonnés) : "Des agriculteurs victimes de pesticides veulent rompre le silence"

L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides – le texte ne précise pas lesquels. "C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."

EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES

Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.

Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.

Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme – causée par les tiques –, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections – irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.

Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."

Angela Bolis
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