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 LA VIE SOUS MACRON

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ACARIE




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Mar - 8:07

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Captu455

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Le documentaire qui éclaire les relations secrètes d’Emmanuel Macron avec l’Algérie

By Nicolas Beau 15 mars 2022

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Macron-ok
« On dit souvent que les routes de l’Élysée passent par Alger ». Le groupe indépendant « Off Investigation » présenter en avant-première son prochain documentaire : « Macron l’algérien, en marche…vers le cash ? ». Une enquête signée Jean-Baptiste Rivoire et Yanis Mhamdi.


En février 2017, en pleine campagne présidentielle, Emmanuel Macron se rend à Alger. Mais au lieu de rencontrer des représentants de la société civile, il se contente de voir des officiels et, plus discrètement, des affairistes proches du pouvoir. Dès lors, il va constamment soutenir le régime, même au plus fort du « Hirak », quand treize millions d’algériens défilaient dans toute l’Algérie contre un cinquième mandat du vieux président Abdelaziz Bouteflika. Emmanuel Macron a-t-il offert sa protection à un régime militaire corrompu et discrédité, en échange de soutien financier?
 
À travers des témoignages inédits tels que : Xavier Driencourt (ancien ambassadeur de France à Alger), Bernard Cheynel (ancien vendeur d’armes français décédé début 2022), Jean-Pierre Mignard (membre de la délégation d’Emmanuel Macron à Alger en 2017) ou encore des sources proches du pouvoir algérien. Mais aussi le travail des journalistes et écrivain : Omar Benderra (Algeria Watch), Marc Endeweld (journaliste),  Nicolas Beau (Mondafrique.com), Abdou Semmar (journaliste algérien réfugié politique en France), et Antton Rouget (Mediapart), Off Investigation lève le voile sur cette face sombre de la Françalgérie.





🔎 Synopsis :
En février 2017, en pleine campagne présidentielle, Emmanuel Macron se rend à Alger. Mais au lieu de rencontrer des représentants de la société civile, il se contente de voir des officiels et, plus discrètement, des affairistes proches du pouvoir. Dès lors, il va constamment soutenir le régime, même au plus fort du "Hirak", quand treize millions d'Algériens défilaient dans toute l'Algérie contre un cinquième mandat du vieux président Abdelaziz Bouteflika. Emmanuel Macron a-t-il offert sa protection à un régime militaire corrompu et discrédité, en échange de soutien financier?

🎥 Réalisation : Yanis Mhamdi

« Emmanuel, un homme d'affaires à l'Elysée », une série documentaire d’investigation en huit épisodes produite par OFF Investigation.

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ACARIE

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Mar - 15:51

CA MAGOUILLE SEC ...



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ACARIE

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Mar - 9:24

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 27597710       LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 27566310



EN ESPERANT QUE LES ENSEIGNANTS ENTENDRONT CE MESSAGE  ET VOTERONT DANS LE BON SENS ....

lol! lol! lol!
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ACARIE

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Mar - 8:33

Les étrangers investissent en France. 
Que font les  riches Français et les banques frileuses ?
ILS SPECULENT !
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LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Logo96

Année record pour les investissements étrangers dans la région 


PAR JEAN-MARC PETITjmpetit@lavoixdunord.fr
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 High_d-20220315-GU2QZY.jpg?crop_x1=0.0055&crop_y1=0.0&crop_x2=1.0055&crop_y2=0.9986&widthPct=0.5392859&heightPct=0
Malgré la crise du Covid, il n’y a jamais eu autant d’investissements directs étrangers  en Hauts-de-France. En 2021, 136 décisions d’investissements ont été annoncées,  créant ou maintenant 8 661 emplois. Notre région est la première de province en matière d’attractivité. 

RÉGION.
Le chinois Envision qui annonce la création de son usine de batteries à Douai avec 1 000 emplois à la clé, 
le géant américain des glaces Häagen Dazs qui réinvestit à Tilloy-lès-Mofflaines avec 70 créations de postes supplémentaires,
 Amazon qui continue son extension à Lauwin-Planque et Senlis, 
le groupe suisse Emil Frey qui annonce la création d’un centre de reconditionnement des véhicules d’occasion à Lens avec 300 emplois…


Les investisseurs ont enjambé la crise du Covid en espérant qu’elle ne durerait pas. 
L’année 2021 a été riche en annonces d’investissements étrangers en Hauts-de-France, comme dans tout le pays d’ailleurs, signe d’une attractivité qui ne se dément pas malgré une année marquée par la crise du Covid.


Business France a publié hier le bilan des investissements internationaux dans notre pays : en 2021, 1 607 projets d’investissements ont été recensés en France, soit une progression de 32 % par rapport à 2020.
 En Hauts-de-France, ce sont 136 décisions d’investissements qui devraient permettre la création ou le maintien de 8 661 emplois en trois ans. Ce sont 20 % du total des emplois créés en France par des entreprises étrangères (c’était 14 % en 2020, 15 % en 2019).
« Nous conservons notre deuxième rang national (derrière l’Île-de-France), le premier de province en termes d’attractivité, se félicite Yann Pitollet, directeur général de Nord France Invest, l’agence de prospection des investissements étrangers dans la région. Le Covid n’a pas été une crise du point de vue des investissements. Les investisseurs ont même enjambé cette crise en espérant qu’elle ne durerait pas. Le facteur confiance reste intact. Les pouvoirs publics ont également pris conscience pendant la pandémie de la nécessité de réindustrialiser le pays, le plan de relance a créé une dynamique dont les entreprises ont voulu se saisir. »


« LES ENTREPRISES RÉACHÈTENT LA RÉGION »


Yann Pitollet constate le nombre important d’extensions (70 projets pour 57 créations), « signe que les entreprises réachètent la région ».


Avec 55 projets d’investissements pour 3 789 emplois créés, l’industrie tient le haut du pavé, dopée par la Gigafactory du chinois Envision.


Avec 17 projets pour 2 431 emplois créés, les investissements logistiques sont également très importants.
Un quart des emplois régionaux se concentrent dans cette filière. 
C’est par exemple l’américain GXO qui construit un entrepôt de 110 000 m 2 pour La Redoute à Cambrai. 
Les services aux entreprises ne sont pas en reste, avec 17 projets d’investissements pour 1 250 emplois créés.


Concernant l’avenir, Yann Pitollet ne veut pas jouer les devins : « La guerre en Ukraine va forcément ralentir certains investissements. Tous comme les problèmes d’approvisionnement et les tensions inflationnistes. Mais pour l’instant, je n’observe aucun abandon de projet. Au contraire, nous avons des dynamiques positives liées par exemple à la filière batterie. Avec trois Gigafactory, il y a des entreprises en amont de la filière intéressées. »
Notre attractivité est loin de se démentir.
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Dernière édition par ACARIE le Sam 19 Mar - 9:28, édité 1 fois
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ACARIE

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Mar - 9:41

EMMANUEL MACRON CONTRE LE POUVOIR D’ACHAT DES RETRAITÉS

écrit par Thierry Benne mars 14, 2022
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Pexels-huy-phan-1377055-1170x777
Cette seconde partie fait suite à la première partie publiée la semaine précédente et entièrement consacrée à l’hostilité marquée du Chef de l’État vis-à-vis des retraités. Le pilonnage continu (II) du pouvoir d’achat des retraités est la résultante la plus visible de cette hostilité, dont il importe pourtant d’essayer de sortir pour tracer quelques lignes d’espoir (III) à condition toutefois que les retraités prennent eux mêmes résolument leur sort en main,   sans se précipiter  sur les leurres syndicaux qu’on leur tend.


Le pilonnage continu du pouvoir d’achat


Les promesses non tenues

On commencera par elles. Lors de sa campagne de 2017, le candidat Macron n’a cessé de rassurer son électorat le plus âgé en l’assurant entre autres :
  • qu’il était le seul à pouvoir préserver le pouvoir d’achat des retraités,
  • qu’il ne ferait jamais d’argent sur le dos des retraités,
  • que rien ne changerait pour les retraités dans les cinq ans à venir.

Pour quiconque prend le temps de consulter posément les interviews de l’époque sur la toile, les références ne manquent pas et il est certain que l’habileté électorale du candidat lui a permis de faire croire qu’il serait le Président des retraitésMais rapidement l’avenir devait se montrer cruel : la forte majoration de la CSG sans compensation aucune, la désindexation quasi-systématique des pensions, le refus obstiné d’accorder la moindre représentation politique aux retraités dans les institutions dédiées aux retraites, quelques propos blessants ici ou là tenus à des retraités qui s’inquiétaient de la chute de leur pouvoir d’achat, et bien d’autres choses encore douchèrent  rapidement les espoirs des retraités, en leur montrant que contrairement à leurs attentes, ce Président-là ne serait pas le leur. Une fois de plus trop crédules, les retraités s’étaient bel et bien fait avoir et ils allaient le payer fort cher.


La référence scélérate au niveau de vie pour « décrocher » les pensions de l’inflation



Parmi les arguments préférés de l’Exécutif et du COR pour réduire les retraités au pain sec, la référence au niveau de vie vise à peser sur les pensions, en montrant que l’aisance relative des retraités ne nécessiterait pas l’indexation pleine de leurs pensions sur l’inflation. De quoi s’agit-il ? Au soir de leur vie, après quatre décennies de travail, et parfois un ou plusieurs héritages, les retraités ont mathématiquement accumulé toutes choses égales par ailleurs un patrimoine inévitablement supérieur à celui que détient un actif quadragénaire au milieu de sa carrière et cumulant charges de famille et d’emprunt. Comme le patrimoine du senior a normalement vocation à produire quelque revenu et que ce revenu vient naturellement augmenter le niveau de vie de son titulaire, l’astuce consiste alors à désigner les retraités à la jalousie populaire en leur reprochant d’avoir un niveau de vie supérieur (4,6% pour 2018) au niveau de vie moyen des Français (sans bien entendu rappeler que, dans ce dernier cas, l’âge moyen correspond à celui d’un jeune quadragénaire). Ce grief largement déployé et exploité permet dans un second temps de peser sur les retraites en les désindexant ou, mieux encore, en leur infligeant un hold-up fiscal tel que celui venant de la majoration brutale de la CSG, ciblée, de telle manière qu’elle ne reste à charge que des seuls retraités ou presque. 


On n’insistera jamais assez sur le caractère fallacieux et injuste de cette approche discriminante, à la fois :
  • parce qu’elle punit collectivement tous les retraités en fonction d’une aisance patrimoniale « moyenne »          que tous individuellement sont loin de partager ;
  • et surtout parce qu’on ne fait peser cette référence mal taillée que sur les seuls retraités, à l’exclusion        des actifs, ce qui – sauf pour la Défenseure des droits qui préfère ne pas répondre – signe une          discrimination incontestable, en démontrant en plus que l’État ne dédaigne nullement d’ajouter de son            propre chef l’âgisme aux nombreuses avanies dont les retraités sont victimes.



Imagine-t-on ainsi l’État bloquer irréversiblement toute actualisation – même par promotion – des rémunérations des conseillers d’État ou des conseillers à la Cour de cassation au prétexte que le niveau de vie moyen de leurs corps excède de beaucoup celui de l’ensemble des Français ? On se trouve ici en pleine perversion au confluent de la duplicité d’un raisonnement foncièrement malhonnête, de la lâcheté politique qui prend en otage une catégorie sociale à laquelle on interdit toute représentation officielle et d’un âgisme éhonté puisque cette arnaque ne vise une fois de plus que les vieux. Et comme de juste dans ce pays asphyxié par la pensée unique, on ne trouvera pas un économiste, pas un universitaire, pas un éditorialiste, pas un politique et pas même une Défenseure des Droits pour dénoncer ce que révèle le simple bon sens. Triste République !

Le tripatouillage électoral des pensions : dates de référence, suivi inextricable, désindexations prélèvements ciblés



Il serait injuste de faire reposer sur l’actuel Président la responsabilité des tripatouillages en tous genres qui ont précédé son quinquennat, sans toutefois qu’il y soit mis fin. C’est ainsi qu’on n’a cessé de changer la date de référence de la prise en compte effective de l’inflation passée dans l’indexation des retraites. Combien de retraités savent donc que le coefficient de revalorisation de 1,1% applicable au 1er janvier 2022 est issu de la comparaison de la moyenne des indices mensuels de la période du 1er novembre 2020 au 31 octobre 2021 par rapport à la moyenne correspondante du 1er novembre 2019 au 31 octobre 2020 ?


 On évite ainsi soigneusement la référence annuelle à l’année civile qui simplifierait tous les calculs. Or le suivi des références et l’actualisation des mécanismes d’indexation sont devenus si complexes qu’ils défient la curiosité et la technicité de la plupart des retraités complètement perdus – et sans doute est-ce là le but – dans des reconstitutions effroyablement complexes.


Tripatouillage électoral encore, lorsque l’Exécutif et sa majorité décident souverainement de ce qu’ils vont une nouvelle fois piquer aux retraités une partie de leur pouvoir d’achat en les frappant d’une majoration de CSG qu’ils seront les seuls à supporter sans compensation et en bloquant au 1er janvier 2022 à 1,1% l’indexation des pensions 2022 face à une inflation officielle 2021 en moyenne annuelle de 1,6% (inclus le pic mensuel de décembre à 2,8%).  Cette désindexation partielle des pensions correspond à une sorte de prélèvement obligatoire qui refuse de dire son nom et qui une fois de plus pénalise exclusivement les retraités (le blocage des salaires de la fonction publique n’empêche ni les avancements, ni les primes qui ont beaucoup augmenté ces dernières années). 


D’ailleurs si on reprend posément les calculs en confrontant du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2022 le taux officiel d’inflation aux indexations retenues pour les pensions du régime de base, on observe une insuffisance de quelque 3, 41%. Il faut y ajouter le hold-up de 1,86% (calcul hors impôt sur le revenu) au titre de la majoration de la CSG, car le taux nominal de 1,70% sur un brut de € 100, frappe en réalité un revenu net de € 91,60 (soit 100,00 – 1,00% d’assurance maladie – 6,60% d’ancien taux de CSG -0,50% de CRDS, -0,30% de CASA / Or 1,70/91,60 = 1,86%). Le cumul est impressionnant puisque la perte totale s’établit à 3,41% (désindexation) + 1,86% (hausse de CSG) soit 5,27% (en calcul cumulé et hors impôt). Le lecteur situera encore mieux l’importance de la perte si l’on transforme ces pourcentages en jours de retraite et que l’on s’aperçoit alors que 5,27% de perte de pouvoir d’achat représentent un décrochage d’un peu plus de 19 jours de retraite (365*5,27% = 19,24 jours exactement : ce chiffre est supérieur à celui de 12 jours avancé dans un article précédent parce que ce dernier ne couvrait, lui, que la CSG et l’année 2021)


Ce qui veut dire qu’en 5 ans et grâce à la politique successive des Gouvernements Philippe et Castex dûment cornaquée par le Président de la République, l’année civile de retraite du régime de base a perdu un peu plus de 19 jours. Elle s’arrêtera donc désormais et sans espoir de retour dès le 12 décembre un peu avant le repas du soir, avec extinction des lumières et arrêt des festivités transformant la joie des fêtes de fin d’année en sinistres périodes de carême prenant. En outre, les jours perdus le sont définitivement, y compris pour les années à venir. Par l’ampleur de son résultat, ce calcul pointe sans aucun doute possible un dessein avéré et malsain de châtier les retraités, qui peuvent, eux, voir dans cette onéreuse discrimination une volonté parfaitement injuste de les persécuter. Si l’on observe le rythme soutenu de ce décrochage, qui aboutit en fin de vie au bout d’un peu plus de 20 ans de retraite à la perte annuelle de quelque 3 mois de pouvoir d’achat (19,24 * 4 font déjà 77 jours), les retraités même aisés ont de quoi s’inquiéter sur le financement de leurs vieux jours. 


Spécialement s’ils le confient une nouvelle fois à un jeune apprenti sorcier qui a déjà montré tout ce qu’il savait ne pas faire et qui a l’intention de prouver à l’Europe qu’il fera son affaire de réduire drastiquement le pourcentage du PIB national affecté aux retraites, et ce quel que soit le nombre des retraités à venir, dont on sait pourtant qu’il va croître sensiblement dans les années qui viennent. Quand nombre d’actifs revendiquent et obtiennent un treizième mois, les syndicats, le patronat, le Président et le Gouvernement peuvent être particulièrement fiers que les parents de tous ces actifs se voient peu à peu au fil des ans dépouiller du douzième mois de leurs pensions, avant le pire qui reste à suivre. En tout cas une chose est sûre, les 7 % de croissance que ne cessait de claironner le ministre de l’Économie, ce n’est pas pour les retraités et, au rythme où il avance et avec les conflits qui pèsent sur l’ordre mondial, leur déclassement ressemble fort à une euthanasie financière qui n’ose pas dire son nom, car cela fait longtemps chez nous que les gouvernants ne sont ni très francs, ni très courageux.




Le scandale de la CSG : le transfert aux actifs au lieu de la compensation



On sait que les retraités ont ressenti très douloureusement cette ponction correspondant à l’augmentation générale de la CSG qui on l’a vu a fait chuter  leur pouvoir d’achat de 1,86% en taux effectif contre un taux affiché et officiel  de 1,70%  Mais si le taux leur a fait mal, ils n’ont toujours pas compris pourquoi d’abord ils ont été les seuls  à ne pas obtenir de compensation fiscale ou autre  (prise en compte de tout ou partie des complémentaires santé par exemple)  et ensuite pourquoi le pouvoir a entrepris de les mortifier davantage, en prenant plaisir à annoncer  sadiquement que ce sacrifice des retraités servirait directement à arrondir les gains des actifs, dont on supprimait par ailleurs la cotisation salariale d’assurance-maladie. Il y avait dans cette annonce impudique l’intention de nuire, une volonté de provocation, une sorte de hargne malsaine qui confirment bien, s’il en est besoin, l’hostilité présidentielle que nous avons précédemment évoquée et qui, au vu des chiffres, fait du Président actuel un véritable malfaiteur de la plupart des retraités.


L’absence de volonté de lutter efficacement contre la fraude et les abus



On sait que les dépenses des pensions représentent des montants finis, qui participent d’un équilibre entre trois variables : les cotisations, l’espérance de vie à la retraite et le montant des pensions. Il manque pourtant dans cet énoncé un dernier facteur qui fausse lourdement l’approche traditionnelle. En effet quelque 14% du PIB, 330 milliards d’euros, c’est le coût actuel des pensions, fraude et abus inclus. Or on sait aussi que la fraude sévit de manière endémique sur nos pensions et notamment que les retraites sont amplement fraudées, certains retraités de préférence domiciliés à l’étranger atteignant sans peine des âges incroyables juste avant de s’éteindre brusquement à l’annonce du premier contrôle. De son côté pour ne pas être en reste, on apprend avec la Cour des comptes que la Caisse Nationale d’Assurance-Vieillesse déploie tous ses efforts pour accroître encore son taux d’erreur dans la liquidation des pensions de retraites, désormais erronées pour un dossier sur six après l’avoir longtemps été pour un dossier sur sept. En outre, le souci du contrôle ne fait vraiment pas partie de la culture-maison de cette Caisse, dont le personnel se refuse à « fliquer » des prestataires qui ne roulent pas sur l’or. On se défend même en prétendant qu’on devrait commencer par traquer la fraude fiscale qui est bien pire encore !
Le résultat, c’est que du fait notamment de l’opposition déterminée des  services à toute tentative d’évaluation de la fraude (les investigations parlementaires lancées à cette fin ont été régulièrement éconduites…sans la moindre sanction pour tous  ceux qui les bloquent!), on en est réduit  faute d’autre référence à avancer un taux moyen souvent observé en matière sociale de 6 à 7%,  soit quand même la déperdition d’une bonne vingtaine de milliards d’euros en moyenne annuelle


 Et le moins qu’on puisse dire est que l’ampleur de cette fraude n’interpelle pas outre mesure la gestion paritaire des deux partenaires sociaux, alors qu’elle fait bouillir les retraités qui ont parfaitement réalisé que, pour les retraites, ce manque à gagner ampute directement leurs droits à pension. Mais – on l’a vu – les retraités n’ont pas voix au chapitre et ce n’est sans doute pas par inadvertance qu’ils sont écartés d’une gestion qui les concerne pourtant au premier chef. De même et en période de disette, les retraités supportent de plus en plus mal qu’on verse à des étrangers qui n’ont rien cotisé du tous des prestations, qui dans certains cas peuvent se révéler supérieures à celles allouées à des nationaux aux carrières heurtées et beaucoup dénoncent cette « préférence » étrangère tout à fait malsaine, surtout quand on la rapporte à certaines pensions misérables de veuves d’agriculteurs ayant secondé leur mari durant toute sa vie et qui craignent de voir récupérer sur de modestes héritages les maigres avances qu’on aura pu leur consentir.


Seulement quelques rares avancées en fin de mandat : retraites agricoles, minimum vieillesse…



Alors non, tout n’a pas été absolument noir et on a relevé surtout en toute fin de quinquennat quand approchait la perspective d’un second mandat, quelques rares efforts en faveur de certaines retraites agricoles et du minimum vieillesse. Mais on peut dire que le compte n’y est pas et de loin et que la multitude des retraités abusés renâcleront sans doute à se laisser berner de nouvelles promesses par un Président qui a clairement manifesté à leur engeance, qu’elle n’occupe pas l’essentiel de ses préoccupations, même si une nouvelle réforme des retraites est annoncée, en excluant toujours bien sûr les retraités des organismes où leur place devrait être.


On signalera enfin les toutes dernières avancées en faveur des retraites de la fonction publique d’État, qui se voient promettre (comme de juste à deux mois de l’élection présidentielle et avec le chéquier magique « Macron Président ») un alignement progressif sur le régime des actifs, les fonctionnaires d’État rejoignant eux-mêmes désormais le droit commun des assurances collectives avec participation de l’employeur.  Les complémentaires-santé de la fonction publique d’État verront donc la mise en place de contrats collectifs avec la prise en charge par l’État, c’est-à-dire par le contribuable, d’une partie et peut être même à terme de la totalité des cotisations.  


Ce qui introduit une nouvelle discrimination dans un territoire qui en regorge puisque, alors que les autres retraités, parqués dans un nouveau ghetto social (ils ont l’habitude!), devront continuer sans l’aide de personne à acquitter les très chères primes de leurs contrats individuels sans même pouvoir en déduire fiscalement ne  serait-ce qu’une partie, les retraités de la fonction publique d’État se prélasseront dans des contrats collectifs nettement plus avantageux et dont l’État assurera la prise en charge totale ou partielle. On estime à 900 millions le coût en année pleine de cette réforme purement électorale et spécifiquement catégorielle destinée à apaiser quelques syndicats au bon moment, alors que l’Exécutif n’a pendant cinq ans cessés de reprocher aux retraités le coût exorbitant de leurs pensions.


Mettre fin à un quinquennat désastreux dans l’espoir de retrouver un véritable avenir



L’antipathie du Chef de l’État vis-à-vis des retraités : âge, formation, parcours personnel etc.

Il n’est donc pas très difficile de s’apercevoir tout au long du mandat qu’il existe une sorte d’antipathie foncière entre le Chef de l’État et les retraités. Il n’a visiblement pas su combler dans sa fonction l’importance du déficit d’âge qui le sépare de ses interlocuteurs. Sa formation financière l’a conduit à préférer – et à préférer durement – les chiffres aux gens. La solidarité intergénérationnelle n’est encore pour lui qu’un concept abstrait, qui manque singulièrement de vécu et l’obsession bruxelloise du coût des retraites l’emporte et de loin sur les exigences de l’équité et de la solidarité nationales.


 D’autre part, il n’a pas réussi à se départir des technocrates qui ont soigneusement embourbé sa réforme sur les terres de l’errance, de l’hermétisme, de l’arrogance et de l’échec et il n’a pas eu auprès de lui des gens qui, sans ignorer les chiffres, soient capables d’appréhender l’humain, y compris dans ses contradictions. Il n’a pas montré non plus les qualités et l’autorité d’un réformateur déterminé capable de tenir sa réforme, face à tous ceux qui n’ont eu de cesse de la dénaturer en prorogeant à l’infini les privilèges d’hier (la clause du grand-père n’est pas une réforme, c’est une démission !). Il n’a pas su arbitrer entre les humeurs d’un syndicat soi-disant réformiste et les raideurs d’un Premier Ministre intransigeant qui, par leurs exigences et leur antinomie irréductible, ont su conjuguer efficacement leurs efforts pour sceller l’échec définitif de la réforme. 


Il a refusé hautainement le concours des retraités, spécialement du secteur privé, qui sont pourtant les seuls dans ce pays à connaître le vécu d’une retraite non subventionnée depuis la libération initiale du temps retrouvé du début jusqu’aux dures contraintes de la fin de vie. Il les a méprisés, il les a traités comme des moins que rien, des citoyens de seconde zone, indignes de participer à la réflexion de la République sur l’avenir de ses anciens. Il s’agit là incontestablement d’un passif très lourd qui, sauf à compter sur un improbable chemin de Damas, obère lourdement pour les retraités la perspective d’un second mandat.


Ce qui reste à faire



Les retraités connaissent donc désormais le caractère le plus souvent dolosif des promesses qui leur seront faites et il ne tient qu’à eux d’exercer leurs choix en connaissance de cause, en sachant que si le candidat Macron, n’a pas été le premier à promettre sans rien tenir, il ne sera pas sans doute pas le dernier à l’avoir fait. Il y a actuellement urgence à restaurer dans l’intérêt de tous l’ardente obligation de la solidarité intergénérationnelle, surtout que la Cour des comptes dans son dernier rapport cite la réforme des retraites comme le premier gisement d’économies à exploiter (en se gardant d’ailleurs de dire comment s’y prendre, notamment vis-à-vis de certains régimes spéciaux qui coûtent véritablement un pognon de dingue, sans que la contrepartie pour la Nation soit vraiment tangible).


 Il suffit d’un programme clair et surtout que les retraités réalisent enfin qu’éclatés entre le secteur privé et la fonction publique, séparés entre les militaires et les civils, divisés entre les retraités de plein droit et ceux bénéficiant d’une simple réversion, ils ne peuvent rien, mais qu’unis – le fameux « tous ensemble » cher à certains syndicats!- ils pourront sans peine imposer leur juste volonté de figurer parmi les forces vives de la Nation, dont on a cru pouvoir honteusement les exclure.


Un programme clair, simple, peu onéreux et en trois points



[list="box-sizing: border-box; outline: none; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 36px; list-style: none;"][*]La France ne peut pas continuer à fouler délibérément aux pieds les traités et les déclarations des droits qui la lient et elle doit absolument faire des retraités le troisième partenaire social pour le faire entrer à parité avec les syndicats de salariés et les organisations d’employeurs dans les enceintes de la République dédiées en tout ou partie aux retraites et dans les conseils d’administration de toutes les caisses qui les gèrent. La mesure sera peu coûteuse, parce qu’à l’inverse des participations rémunérées ou subventionnées des autres partenaires sociaux, il existe des milliers de retraités qui sont prêts à représenter bénévolement leurs semblables sous la seule contrepartie d’un simple défraiement. Cette représentation est cardinale et elle conditionne tout l’avenir des retraités, qui n’arriveront à rien tant qu’ils resteront massivement parqués dans les zones de non-droit qu’on leur a aujourd’hui assignées.


[*]Pour mettre un terme aux promesses fallacieuses et aux mensonges répétés de politiques sans parole et par-delà l’article L.161-23-1 du Code de la Sécurité sociale, il faut graver d’urgence dans le marbre de la Constitution la garantie solennelle de la préservation contre l’inflation du pouvoir d’achat des retraités et de manière plus générale des pensions constituées à titre obligatoire. Le coût relativement modeste de cette garantie sera largement compensé par une redynamisation de l’économie et de l’implication des seniors, auxquels on aura rendu un minimum de confiance dans leur avenir.


[*]Enfin il faut sortir les retraites et les retraités du ridicule, c’est-à-dire du minuscule réduit d’un obscur Secrétariat d’État, alors que le montant des retraites les classe et de loin comme la première dépense publique du pays. Il sera utile aussi de changer le titulaire du poste qui, lui aussi, soutient sans rire que les retraités sont déjà représentés par les syndicats de salariés (auxquels ils n’ont pourtant jamais confié le moindre mandat !). Il importe de créer à ces fins un ministère des Retraites et des retraités autonome et puissant, car les pensions de retraite, avec la contrepartie des recettes qu’elles drainent, concernent la quasi-totalité de la Nation. Le coût de cette mesure devrait être supportable parce que pour l’essentiel, elle consistera à rassembler des services disséminés partout dans différents ministères de la République.


[/list]
Et, dernier avantage, ce programme peut être intégralement réalisé en 18 mois à compter de l’élection des nouveaux députés: instantanément dès la formation du premier Gouvernement pour la création du Ministère des Retraites et des Retraités, en 6 mois à peine pour l’octroi de la garantie constitutionnelle du maintien du pouvoir d’achat et en 18 mois au plus pour mettre en place un processus électoral de représentation des retraités en vue de leur  attribuer la qualité de troisième partenaire social.


Non, Monsieur Macron, tous les retraités ne sont pas des gens de rien, ils ne souffrent pas tous du syndrome d’Alzheimer et il en reste encore beaucoup qui croient suffisamment en leur pays pour vouloir lui donner un surcroît d’élan, un surcroît de confiance. Ce qui, contre vous ou sans vous, changera radicalement le cours des choses et celui de la République dès qu’elle se souciera de rendre enfin aux Anciens tout leur rôle dans la Cité. Car, malgré le silence assourdissant des politiques et l’opposition conjointe des syndicats de salariés et des organisations d’employeurs, qui ne veulent absolument pas partager leur monopole de représentation, malgré aussi votre crainte évidente de les affronter sur ces points, ne nous leurrons pas :
  • tant que la patrie des droits de l’homme continuera, avec la bénédiction de la Défenseure des Droits, à se retrancher délibérément de ses anciens,
  • tant que le pouvoir considérera les pensions comme la principale variable d’ajustement des retraites,
  • tant que le Conseil constitutionnel ne sera pas sorti de sa torpeur, en restituant au principe d’égalité toute sa vigueur première et en rendant à tous les seniors leur pleine dignité de citoyen et d’acteur social,



La France pour les retraités ne sera pas – loin s’en faut- un État de droit


À juger de l’état actuel d’une opinion qu’on a largement montée et que l’on continue sottement à monter (cf. notamment nos critiques des articles de MM. de Closets et El Karoui) contre les retraités, elle demeurera longtemps encore une ingrate terre de mission.  Aux retraités, à leurs associations, à leurs dirigeants et aux plus courageux et aux plus clairvoyants des hommes politiques de bien saisir cette réalité et d’entreprendre sans délai la mise à niveau des droits des 18 millions de retraités d’aujourd’hui, avant même de lancer la véritable réforme des retraites qui, elle, ne concernera que les retraités de demain. Il suffirait que les actifs d’aujourd’hui, qui n’ont de cesse de mortifier et d’exclure leurs aînés, comprennent enfin qu’ils seront prochainement les futurs retraités et qu’alors les tristes exemples qu’ils auront donnés à méditer à leurs enfants n’inciteront guère ces derniers à l’indulgence à leur égard.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Mar - 8:36

TOUT AUGMENTE ...SAUF LES RETRAITES 


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DÉPART À LA RETRAITE

Le candidat Macron considère que l’âge de départ en retraite doit reculer à 65 ans. D’après plusieurs études, l’espérance de vie en bonne santé en France est de 64 ans. Et il est prouvé que l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé est favorisé par un départ en retraite à 60 ans ! Par ailleurs, faut-il une nouvelle fois opposer les Français alors que la période sombre que nous connaissons devrait pousser à les réconcilier ! On sait que si l’âge de la retraite est reculé, beaucoup de travailleurs se retrouveront malades ou incapables de travailler et ce sont les caisses de maladie et d’accident de travail qui seront sollicitées ! Pourquoi ne pas laisser les jeunes travailler au lieu de demander aux « vieux » de se sacrifier ! Qui va s’occuper des petits-enfants, des associations, des conseils municipaux, des petits villages ?

Le slogan « travailler plus » repris à Nicolas Sarkozy n’est plus d’actualité, il faut partager le travail et permettre aux salariés de vivre sereinement leur passage à la retraite à 60 ans !
b. t.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Mar - 17:03


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https://www.facebook.com/Actualitesdiverses/videos/448671493672150




"Toute forme de mépris si elle intervient en politique prépare ou instaure le fascisme" (Albert Camus).
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Mar - 10:37

Macron vu par son ancien directeur à la banque Rothschild



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Mar - 9:20

SOMMET DE VERSAILLES SOUS LES ORS DE LA REPUBLIQUE 

1500 policiers réquisitionnés, commerces fermés, alcool prohibé sur la voie publique à Versailles et Saint Cyr l'Ecole pendant trois jours, plus de livraisons des commerces, la ville à moitié bouclée ...
Pour que l'élite puisse ripailler et décider du sort des gueux alcooliques en toute quiétude.

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 275565098_10227482783161527_7059030361652837101_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-5&_nc_sid=8bfeb9&_nc_ohc=-2-kYL3MJRkAX-ScJXo&_nc_ht=scontent.flil1-1


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LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 27175213   
IL ATTEND QUE SA RETRAITE 
SOIT INDEXEE SUR L 'INFLATION 




LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 00000065


Et tout ça sans masque, alors qu'on nous emmerde depuis 2 ans à nous l'imposer en classe pendant 8h
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Mar - 8:38

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Captu451LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 25591710
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Mar - 10:46

EMMANUEL MACRON ET LES RETRAITÉS : UN QUINQUENNAT DÉSASTREUX


écrit par Thierry Benne mars 10, 2022
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En cinq ans, le Président de la République a montré à la fois que financièrement il maîtrisait mal le sujet des retraites (quelque 330 milliards d’euros par an, environ 14% du PIB) et que socialement il ne supportait pas les retraités (18 millions de « rentiers », plus du quart de la population du pays, plus du tiers de son corps électoral). Et manifestement, l’incompétence insigne, les atermoiements incessants, l’arrogance et la duplicité de son entourage ne lui ont pas permis de compenser le lourd handicap de la jeunesse. Si bien que durant tout son mandat, le Président a fourni la pénible impression à la fois qu’il se trouvait en terre étrangère avec les retraites (cf. l’échec ravageur d’une réforme mal conçue et mal conduite) et qu’il œuvrait en terrain hostile avec le peuple des retraités, faute d’avoir su s’affranchir des réflexes de la finance qui abhorre les rentiers. Notre étude enjambe le premier volet des retraites sur lequel tout a été dit ou presque, pour se consacrer exclusivement à ce second volet, celui des retraités, trop souvent négligé bien qu’il soit riche d’enseignements en cette période électorale


Tout au long de sa campagne présidentielle et notamment en février et mars 2017, le candidat Macron n’a cessé de clamer et de répéter que lui seul était en mesure de garantir le pouvoir d’achat des retraités. Très rapidement et une fois qu’il a été élu, on s’aperçut alors qu’en bon politicien, le nouveau Président savait mentir et même très bien mentir et les retraités ont vite réalisé qu’avec les désindexations en cascade et l’augmentation non compensée de la CSG, le quinquennat Macron risquait de devenir pour eux un quinquennat très difficile. Au bout de ces cinq ans de mensonges, de mépris, de vexations et de petites phrases, le constat est clair : pour l’immense majorité des retraités le quinquennat du sieur Macron n’a pas été un mauvais quinquennat, il a été un quinquennat désastreux, qui s’est complaisamment épanoui dans deux directions également funestes pour les seniors :


  • l’hostilité marquée aux retraités (I)


  • le pilonnage continu de leur pouvoir d’achat (II)



Ce seront les titres respectifs des deux parties de l’étude, que nous avons préféré scinder pour ne pas infliger à l’attention nos lecteurs des efforts déraisonnables. La première partie sera traitée ici même. La seconde partie, qui la suivra de peu, sera complétée en conclusion (III) 
de ce qui peut encore inciter les retraités à se battre dans l’espoir de voir reconnaitre leurs droits à la dignité et d’accéder enfin à l’avenir qu’ils méritent.


I – L’hostilité marquée aux retraités



Tout au long du mandat, elle est constante et caractérisée et elle se développe au moins sur six fronts majeurs.


La haine de la rente



À part pour les avantages, notamment de la haute fonction publique, dont ils ne dédaignent pas de profiter à l’occasion (mais le Chef de l’État a eu l’élégance de s’en dégager, tandis que bien d’autres s’y complaisent indéfiniment), les financiers nourrissent en général une haine viscérale de la rente. Pour eux d’une façon ou d’une autre, la rente c’est du capital immobilisé quasiment stérilisé, qui serait infiniment plus productif s’il était employé ailleurs et notamment s’il revenait dans le circuit fructueux (pour eux, mais souvent bien moins pour les autres) de leurs prestidigitations incessantes. Il n’y a pas d’autre raison au maintien de l’impôt sur la fortune sur les patrimoines immobiliers, comme à l’acharnement que le jeune Président a mis à châtier les retraités, qu’il appelle volontiers avec quelque condescendance des « rentiers », en refusant de respecter l’origine laborieuse de leurs pensions, comme de réaliser que l’argent des pensions s’investit dans l’économie de tous les jours.


Les coups portés à la solidarité intergénérationnelle



Du fait du choix de la répartition qui permettait à la Libération de commencer tout de suite à verser des retraites à de vieux travailleurs qui n’avaient guère suffisamment cotisé pour prétendre à des pensions pleines, il a bien fallu trouver une règle pour indemniser lorsqu’eux-mêmes arriveraient à la retraite, les actifs immédiatement dépouillés de leurs cotisations pour servir les rentes de leurs aînés. Cette règle, ce principe, c’est la solidarité intergénérationnelle qui fait que tout actif partage sa vie en une sorte de quatre-quarts, où pendant les deux quarts extrêmes (la jeunesse, puis la vieillesse), soit les phases durant lesquelles il ne participe pas économiquement à la vie active, il va bénéficier de cette solidarité, tandis qu’il va y contribuer pendant les deux quarts médians (la carrière), soit les phases correspondant à sa vie active. Bien sûr, ce schéma explicatif ne prétend pas à une rigueur scientifique, mais il a le mérite d’illustrer simplement comment fonctionne sur toute une vie la solidarité intergénérationnelle. Il a également le mérite d’alerter immédiatement sur les désordres à redouter lorsque les quatre quarts se distendent et notamment lorsque la période d’éducation, comme l’espérance de vie en retraite, en viennent chacune à excéder de plus en plus le quart de la vie humaine, ou inversement lorsque la diminution continue et massive du temps travaillé par les actifs fragilise tout l’équilibre du système.


Citation :
LA SOLIDARITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE OU LA GUERRE DES GÉNÉRATIONS ?
Incontestablement, il y a une chose très difficile à comprendre pour un financier. C’est que certes et dans un premier temps, la retraite repose sur les épaules des actifs actuels, dont les cotisations garantissent le versement des pensions à leurs anciens, mais que dans un second temps les actifs d’aujourd’hui deviendront à leur tour les retraités de demain. Il est clair dès lors que tout ce qui contribue à savonner la planche pour les retraités d’aujourd’hui préjudiciera également à l’avenir aux retraités de demain, c’est-à-dire aux actifs d’aujourd’hui. Cette solidarité des générations qui veut que le fils garantisse la pension du père ne supporte ni la médiocrité, ni les coups bas. Aucun parent sain d’esprit n’a l’intention de dépouiller ses enfants. Réciproquement, aucun fils sain d’esprit ne peut envisager que ses parents viennent sur leurs vieux jours à sombrer dans la nécessité, voire même la pauvreté. C’est tout l’équilibre fragile, le doigté vigilant que requiert la solidarité intergénérationnelle, perçue non comme une contrainte, mais comme une vertu, comme une marque de respect et de confiance réciproque. Sinon, quand la vague « woke » aura tout submergé (Sciences Po, comme nos Universités s’y emploient ardemment), il faudra s’attendre à voir surgir sur tout le territoire des contentieux innombrables rivés à l’obligation alimentaire que scelle la parenté directe et cette fois-là, on pourra en être sûr, la guerre des générations aura bel et bien été engagée.


Naturellement la solidarité intergénérationnelle suppose une solide confiance entre les générations et un minimum d’entente entre elles. Or on n’a jamais tant rappelé que durant ce quinquennat que les retraités n’avaient juridiquement aucun droit à pension et qu’ils vivaient en réalité comme des parasites aux crochets de la génération active.


 Par ailleurs, les paliers différenciés de revalorisation des pensions ont cassé le caractère contributif et universel des retraites. Notamment la modulation arbitraire des pensions qui en résulte introduit une progressivité ou une dégressivité malsaine résolument étrangères aux fondements historiques de notre système socialOn a ainsi dénaturé le statut du retraité qui, injustement dépouillé de ses droits contributifs, se trouve purement et simplement déclassé en assisté (un de plus!), auquel on n’a de cesse de rappeler qu’il coûte trop cher et qu’il conviendrait qu’il modère ses appétits, alors que ses pensions absorbent déjà près de 14% du PIB national. 


On a aussi privé la répartition de son ressort de solidarité institutionnelle, pour la cantonner à une logique étatique purement fiscalo-financière, où les pensions de retraites doivent s’ajuster automatiquement (presque magiquement !) au montant des cotisations qui rentrent, sans aucune autre question. C’est là où la répartition parée par la Gauche de toutes les vertus fait apparaître ses incroyables faiblesses, qui peuvent mener à la misère, voire à la ruine, de générations entières de retraités. C’est là aussi où l’on se prend à espérer qu’un jour des esprits libres et compétents puissent convaincre le pays qui la connaît mal que la capitalisation n’a pas tous les défauts qu’on lui prête. Mais cela passe bien entendu par un reformatage sans concession d’une grande partie de nos enseignements économiques (tout spécialement en secondaire), qui ont le plus grand mal à s’extirper des relents marxistes qui les polluent et les disqualifient.


La politique d’apartheid social



Théoriquement en droit français, un retraité demeure un citoyen français de plein exercice et pourvu des tous ses droits. Théoriquement aussi, tout  système de retraites implique le jeu indissociable de trois partenaires: les actifs cotisants, leurs employeurs et enfin les retraités qui sont les seuls à incarner la finalité ultime du système Théoriquement seulement, parce que les partenaires sociaux – syndicats de salariés et organisations d’employeurs – et les pouvoirs publics se sont indignement ligués pour chasser les 18 millions de retraités des enceintes des institutions qui leur étaient normalement destinées. 


C’est ainsi que le Conseil Économique Social et Environnemental exclut toute représentation ès qualités et collégiale des retraités parmi ses 175 membres, dont près de 60% sont désignés par les deux partenaires sociaux que sont les syndicats professionnels pour les salariés et les organisations professionnelles pour les employeurs. Comme s’il fallait absolument chasser l’expérience du vécu des enceintes dans lesquelles les retraites se débattent et se gèrent, les 40 membres du Conseil d’Orientation des retraites (COR) ne comptent strictement aucun retraité « ès qualités » dans leurs rangs, pas plus d’ailleurs que le Comité de Suivi des Retraites, dont aucun des 5 commissaires n’a vocation à représenter les retraités. Même ostracisme ou à peu près dans les Conseils d’Administration de la Caisse Nationale d’Assurance-Vieillesse et de la Caisse Nationale d’Assurance-Maladie


Quant aux caisses de retraite complémentaires, elles n’admettent au mieux que quelques rares administrateurs retraités, la plupart du temps réduits à la portion congrue et soigneusement exclus des fonctions-clefs de Président, de Secrétaire ou de Trésorier. C’est ainsi que notamment l’AGIRC-ARRCO, entièrement aux mains des partenaires sociaux, chasse de son Conseil d’Administration et comme des malpropres ceux de ses administrateurs qui prennent leur retraite. L’État ne fait pas mieux lorsqu’il interdit à tout retraité les fonctions d’Administrateur de sa fameuse Caisse Nationale de Retraite Universelle, dont le titre est aussi abusif que fallacieux, puisque sans les retraités, elle ne peut se prétendre ni nationale, ni universelle.


 Or cette éviction systématique et indigne des retraités est loin d’être neutre et elle explique ainsi la fâcheuse tendance du COR à privilégier le blocage ou la désindexation des pensions pour trouver les milliards d’euros qui manquent. Tout comme ses prévisions serviles de 2017 à l’intention du candidat élu étaient si optimistes que la réalité s’est chargée de démentir le tout en quelque mois, en faisant brusquement resurgir les déficits opportunément escamotés. Avec un tiers de retraités dans ses rangs, ce minable tour de passe-passe n’aurait sans doute pas été possible, alors que le monde syndical l’a avalisé sans aucun problème, parce que le mensonge penchait du bon côté. Et si nous nous permettons d’insister sur l’effet délétère de cet apartheid social, c’est que durant de longs mois nous avons personnellement ferraillé sur ce point avec l’Exécutif et sa majorité parlementaire et aussi avec la Défenseure des Droits.


 En réalité, tous ou presque se fichent comme d’une guigne des aînés et de tous les engagements internationaux qui les protègent, issus notamment des diverses déclarations des droits de l’Homme qui exigent pourtant une participation pleine et entière des retraités à la vie sociale et collective de la Nation. Quant au Conseil constitutionnel, il n’est pas exagéré de prétendre que cela fait des lustres que cette exigence de démocratie l’ennuie profondément, au point que le principe d’égalité n’a désormais plus guère de signification. 


En effet, il comporte aujourd’hui tant d’inflexions et d’exceptions issues de l’imagination combien fertile des juges, qu’elles ont désormais beaucoup de mal à respecter la règle de bon sens qui veut que le juriste ne doive jamais ajouter ou retrancher à la loi.


Les traitements inhumains infligés aux vieux et à leurs proches pendant la pandémie



Il s’agit là sans doute des heures les plus sombres de ce quinquennat, dont l’empathie n’est pas la vertu premièreLes témoignages de soignants sont implacables et ils sont nombreux à avoir dénoncé au plus fort de la crise la transformation de certains EHPAD en mouroirs coupés du monde, comme des soins.


 Plusieurs n’ont tenu que grâce à l’incroyable dévouement de leurs soignants et de leurs aidants qui, face au défaut public d’assistance à personne en danger, face à la rupture des relations avec les hôpitaux, ont décidé de s’enfermer durant plusieurs semaines en partageant, au risque de leurs vies, le sort de leurs hôtes. Rarement autant de vertu, autant de solidarité au plan local n’auront eu pour origine autant d’indignité, autant de morgue, autant d’incompétence, autant d’impréparation au plan central. On se rappelle aussi le règne éphémère du Paracétamol dans son rôle de potion miracle et pas chère. On ajoutera enfin le scandale insoutenable des dernières heures de vie, des inhumations d’où tous les parents même les plus proches se trouvaient systématiquement écartés, au-delà même des précautions qui s’imposent en pareil cas. Le maintien prolongé par-delà le raisonnable des interdictions de visites même protégées ajoute encore à un sinistre tableau où l’on s’est aperçu que, pour ce gouvernement, les statistiques comptaient plus que les gens, surtout lorsqu’ils sont âgés.


Mais, alors que suite à la parution d’un ouvrage accablant, le Gouvernement fait mine de découvrir aujourd’hui dans certains EHPAD une situation qu’il appartenait à ses services de révéler, de dénoncer et de sanctionner, on a maintenant la confirmation officielle que le contrôle opéré sur ces établissements laisse beaucoup à désirer. Et cet état de déréliction ne fait hélas que confirmer les dérives d’un pouvoir, qui considère volontiers les personnes âgées comme des poids morts, des parasites inutiles, auxquels il convient de porter le moins d’attention possible, alors que c’est lorsque le senior tombe en état de dépendance qu’il faut relever la garde, pour lui procurer une défense, une protection que trop souvent, lui pas davantage que sa famille (parfois éloignée) n’est plus en état d’assurer.


La discrimination envers les retraités pratiquée par les institutions censées l’empêcher



Dès février 2020, nous avions officiellement saisi le Défenseur des droits de l’époque, un certain Jacques Toubon, des nombreuses discriminations infligées aux retraités, y compris par les pouvoirs publics, sans que personne ne s’en émeuve. De relances en relances, nous avons dû attendre la désignation d’une nouvelle Défenseure des droits en la personne de Madame Hédon, pour apprendre que notre courrier, malgré le retour d’un avis de réception, avait tout simplement été égaré. Une fois passé le temps nécessaire à sa localisation et à sa récupération, nous pensions alors qu’en quelques semaines notre requête retrouverait son cheminement normal et qu’elle serait alors examinée et traitée dans des délais raisonnables. En réalité, il nous aura fallu attendre le 28 février 2022, soit pas moins de 24 mois (la Défense est lente est ce n’est pas son moindre défaut !) après notre demande originelle pour obtenir en remerciement de notre grande patience une fin de non-recevoir de notre correspondante. En effet, celle-ci ne trouve que des avantages à ce que les syndicats de salariés représentent les retraités en même temps que les salariés, alors que dans le domaine des retraites ces deux catégories sociales ont des intérêts distincts et même souvent opposés ce qui place immanquablement les syndicats qui revendiqueraient cette double représentation en conflit d’intérêts. 


En effet
  • les salariés souhaitent travailler le moins longtemps possible avec les cotisations les plus faibles;
  • tandis que les retraités tiennent absolument à ce que leurs pensions soient correctement revalorisées, ce qui nécessite notamment que les actifs ne réduisent pas leur temps de travail ce qui  est loin d’être actuellement le cas sur l’ensemble des dernières décennies (cf. notamment l’excellente étude de Romain Delisle          sur les effets  de la diminution du temps de travail depuis 1975 publiée par l’IREF le  15 septembre dernier)



Mais c’est vrai qu’en droit français, la notion de conflit d’intérêts surtout pour un syndicat s’assimile davantage à un gros mot qu’à une situation malsaine et dangereuse à laquelle il importe de mettre fin le plus tôt possible. Donc, le fait qu’il n’y ait actuellement aucune représentation collégiale des retraités et même tout simplement aucun retraité ès qualités au sein de la plupart des institutions dédiées aux retraites ou concernées par elle ne gêne absolument pas la Défenseure des droits. Pour elle, manifestement la mise hors-jeu de 18 millions de retraités ne compte pas au regard de la nécessité qu’on comprend bien de promouvoir prioritairement quelques minorités remuantes et bien en cours et surtout de maintenir le monopole syndical quoi qu’il en coûte, même si on ne compte guère plus de trois millions de salariés syndiqués en France


Bien entendu inutile d’insister davantage, même pour expliquer en long et en large


  • pourquoi la référence au niveau de vie des retraités est complètement fallacieuse et trafiquée car on   compare le niveau d’épargne des retraités septuagénaires à celui nécessairement inférieur des actifs               quadragénaires, sans tenir compte du rôle du temps, ni de l’âge, dans l’accumulation de leur épargne respective ;
  • pourquoi la Société Française de Gériatrie et Gérontologie ne cesse de rappeler que le délit d’âgisme             est le plus fréquemment observé et le moins sanctionné dans notre société ;
  • pourquoi les retraités sont la seule catégorie sociale à voir son pouvoir d’achat chaque année    rognée par les lois de finances sociales ou fiscales, avec une incertitude croissante pour leurs plus vieux             jours où, sur les bases actuelles, le pouvoir se sera arrangé pour leur confisquer pratiquement au bout de                vingt ans un trimestre de retraite par an ;
  • pourquoi enfin on trouve dans les diverses déclarations des droits de l’Homme des dispositions        s’attachant à la   participation sociale et économique des retraités et interdisant tout âgisme d’où               qu’il vienne, y compris comme c’est le cas chez nous de l’État lui-même qui n’exerce aucun contrôle de            pertinence sur ces agences qui, en dépit de rémunérations généreuses, pourfendent plus volontiers les             droits de ceux qu’elles devraient protéger qu’elles ne les défendent.



Non, tout ceci ne compte pas et les retraités peuvent sur leurs vieux jours et face au coût des EHPAD crever dans la nécessité ou le dénuement, sans jamais avoir pu faire collectivement valoir leurs droits à un traitement plus équitable et plus digne, la Défenseure des Droits n’en a cure et préfère visiblement la tranquillité de son mandat à la prise en compte de vérités qui dérangent.


Un dernier exemple de discrimination nous vient de l’ex-Conseil Supérieur de l’Audio-visuel, devenu cette année


ARCOM : Autorité de Régulation de la COMmunication audiovisuelle et numérique et avec qui la Défenseure des Droits entretient des liens étroits. Nous avons saisi l’année dernière le gendarme de l’Audiovisuel des pratiques aussi pernicieuses qu’illégales, qui font que sur les écrans comme sur les antennes de la République, les retraités qui représentent plus du quart de la population française ne réalisent que de fugaces et rares apparitions. Le Conseil lui-même l’a admis, les temps impartis à la présence ou à la représentation des retraités n’excédant pas 5% (et parfois même 2% !) des temps contrôlés. 


Nous avions donc adressé une relance pour demander au CSA les actions qu’il avait engagées conformément à sa mission pour réduire au plus vite l’écart observé. La réponse reçue qui se réfère à de vagues démarches guère détaillées, ni échéancées, va nous obliger à un troisième courrier nettement plus pressant et insistant que les précédents. Mais il est clair qu’actuellement et malgré tous les puissants moyens, dont disposait déjà le CSA et que renforce encore l’ARCOM, personne à ce jour ne semble se soucier sérieusement de l’intégration radiophonique ou télévisuelle des retraités pris ès qualités.


 Pire, sur l’ensemble de leurs rares apparitions, les retraités sont souvent présentés, non sans dessein, comme des nantis, toujours en voyage ou en villégiature dans des lieux paradisiaques et dans une forme éclatante qui ne correspond pas visiblement à l’état de santé moyen, que le poids de l’âge fait rapidement peser sur la catégorie sociale concernée.
Manifestement, les 18 millions de retraités sont en droit de se demander s’il est juste qu’ils continuent à financer par leurs impôts des officines fort bien dotées, mais dont l’apport et le soutien à leur cause est rigoureusement nul, voire carrément néfaste par les aberrations colportées.  En effet ces entités pratiquent souverainement la discrimination au carré qui consiste à négliger délibérément, voire même à soustraire de leur mission certaines causes qui les ennuient profondément ou qu’elles considèrent comme subalternes ou en tout cas insuffisamment dignes d’intérêt au regard de leurs hautes compétences. Et ainsi le droit français est si bien fait, si bien « verrouillé » par ceux qui détiennent les pouvoirs ou s’accaparent les places sans assumer les devoirs, qu’il faut probablement envisager de porter la contestation au niveau international pour espérer un peu moins d’incompréhension, nos politiques pour leur part tournant courageusement le dos à une revendication fondamentale de leurs aînés qu’ils représentent si mal.


L’incompétence en matière de retraite : l’illusion des points, la réforme avortée, la CNRU



On a vu tout au long de ce qui précède le peu d’empathie du Président de la République pour les retraités. Mais il s’y ajoute encore une ignorance abyssale de tout ce qui gouverne les retraites et le sort des retraités. Résultat, la réforme des retraites a été déléguée à des gens qui n’avaient visiblement pas la carrure, ni les compétences pour la concevoir, pour la négocier et pour la mettre en place. Des annonces tonitruantes, mais en réalité plusieurs années perdues, sans que personne ne soit parvenu à dresser et à publier le moindre plan-masse financier crédible de la réforme après la bascule des points, dont on n’a d’ailleurs jamais connu la valeur précise. On retiendra l’ambiguïté de maquignon du slogan présidentiel affirmant que désormais le même montant de cotisations donnerait le même nombre de points, sans jamais préciser de quelles cotisations il s’agissait.  Celles du salarié seul, de l’employeur seul, ou du total de celles de l’employeur et du salarié ?  Il s’agissait bien évidemment de ce dernier total permettant, sans le dire et en prenant les gens pour des imbéciles, de maintenir au secteur public l’essentiel de ses avantages, puisque les cotisations de l’employeur y sont le plus souvent doubles, triples ou quadruples de celles en vigueur dans le privé. La manière dont le projet de réforme s’est ensuite effiloché montre bien qu’on n’avait pas à la barre du projet, au Gouvernement, tout comme au Parlement, les gens qu’il fallait


Résultat logique: la réforme-mère du quinquennat – qui a probablement fait perdre à la Nation toute entière  des dizaines de  millions d’heures de travail,  des milliers de tonnes de papier imprimé en vain, qui a entraîné des grèves interminables qui ont épuisé les Français et affaibli les entreprises –  s’est terminée  par une pitoyable IVG aux alentours  du  34ème mois sous prétexte de Covid avec, on l’a vu,  le comble d’une Caisse Nationale de Retraite (prétendument) Universelle… sans le moindre administrateur retraité !
Le résultat de toute cette hostilité et de tout cet âgisme public qu’ils soit rentrés ou affichés, se poursuit bien entendu dans la politique économique et fiscale menée à l’encontre des retraités et notamment dans le pilonnage systématique de leur pouvoir d’achat, que nous allons disséquer attentivement dans la seconde partie à paraître incessamment.



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Mar - 17:10

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Mar - 16:03

LE 14 JUILLET ,CA SE PASSE COMME CA A L ' ELYSEE SOUS MACRON  Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad No No No





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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Mar - 8:05

APRES LA COVID , C' EST ENCORE PAR LA PEUR QUE MACRON GERE LE PAYS 


 LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Captu448 LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 C0907d10
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MessageSujet: valls    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Mar - 19:52







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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Mar - 11:41

AVEC MACRON LES RETRAITES BAISSENT ...
DU JAMAIS VU DEPUIS 1946 ...
CA SE REGLERA DANS LES URNES


 Alors que l 'inflation dépasse les 2 % Macron augmente les retraites de  1,1 % au 1er janvier 2022 
mais les diminue en passant la CSG de   6,6% un taux plein de 8,3%. 



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Fév - 17:51

LE BUSINESS CONTINUE ....
LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT FINIRONT LEUR CARRIERE AU CONSEIL D 'ADMINISTRATION DE PFIZER...
 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Fév - 7:40

HOLLANDE AVAIT DESINDEXE LES RETRAITES EN 2012
et les retraités se sont vengés en le ridiculisant ...


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 14925512   LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 12299211  LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Hollan10


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Logo3211

Grand débat : et si on rétablissait l’indexation des retraites sur l’inflation ?



Chaque jour, dans le cadre du grand débat national, Le Parisien passe l’une de vos propositions au crible. Ce jeudi, la question de l’indexation des retraites sur l’inflation.





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Les retraités subissent la décision de ne pas indexer les pensions sur le coût de la vie. AFP/Mychele Daniau


Par Nicolas Berrod (@NicolasBerrod) 

En marge du grand débat national organisé par le gouvernement en réponse au mouvement des Gilets jaunes, Le Parisien invite ses lecteurs à lui envoyer les propositions de lois citoyennes qu'ils souhaiteraient voir émerger. Chaque jour, une partie d'entre elles seront passées au banc d'essai par la rédaction.

Ce jeudi, nous nous penchons sur l'indexation des retraites sur le coût de la vie, c'est-à-dire sur l'inflation. Cette proposition revient très régulièrement dans les centaines de contributions que nous avons déjà reçues.


De quoi parle-t-on ?


En théorie, depuis 1987, les pensions de retraite du régime général évoluent au même taux que l'inflation, c'est-à-dire, selon le Code de la Sécurité sociale, « la moyenne des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels par l'Insee ».


Pourtant, cette année, le Parlement a voté une augmentation des pensions largement inférieure à l'inflation (+ 0,3 % des pensions en 2019 pour + 1,8 % d'inflation constatée en 2018). Et le gouvernement compte faire la même chose en 2020 et en 2021 (+ 0,3 % pour les retraites alors que l'inflation prévue en 2019 est de 1,6 %). Mais il devra repasser l'an prochain : en décembre, le Conseil constitutionnel a censuré pour des raisons de forme la mesure pour l'année 2020, estimant qu'elle n'avait pas sa place dans un texte qui fixe le budget pour 2019.


Un retour à cette pleine indexation aurait donc pour conséquence, dans la conjoncture actuelle, une hausse immédiate du pouvoir d'achat des retraités.


Combien ça coûte ?


Selon les estimations du gouvernement et de différents experts, les économies visées par la sous-indexation en 2019 sont comprises entre 1,8 et 2,8 milliards d'euros. En annulant cette sous-indexation, c'est donc autant d'argent que cela coûterait à l'Etat.


Déjà testé ?

L'indexation sur les prix a été la norme en France depuis plus de trente ans. Avant 1987, les retraites étaient indexées sur l'évolution du salaire moyen, ce qui était bien plus avantageux pour les retraités, les salaires augmentant le plus souvent plus vite que les prix. L'indexation sur les prix est en tout cas un système que l'on connaît bien, tout comme ses effets pervers : si l'inflation est nulle ou quasi nulle, comme cela a été le cas entre 2014 et 2016, la pension des retraités est très peu revalorisée.


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A l'étranger, de nombreux pays indexent les retraites sur l'inflation, mais le plus souvent seulement en partie, rappelle l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans son « Panorama des systèmes de pension 2017 ». Certains pays, comme l'Allemagne, la Belgique ou le Royaume-Uni, calculent l'évolution des pensions de retraite uniquement sur l'évolution du salaire moyen. Enfin, d'autres Etats ont mis en place une formule qui associe inflation, évolution des salaires et du PIB.


Qu'en disent les différentes familles politiques ?

Au Sénat, la droite avait rétabli l'indexation des retraites sur l'inflation lors de l'examen du PLFSS en novembre dernier, dénonçant « une ponction sur le pouvoir d'achat des retraités et des familles ». Mais l'Assemblée nationale, qui a le dernier mot sur les textes de lois, avait rétabli la sous-indexation à 0,3 % lors du vote définitif. La gauche défend également « le principe de revalorisation des retraites avec l'inflation ».


Alors, jouable ou pas ?





Techniquement, il n'y a aucune difficulté. « C'est une mesure très simple à mettre en œuvre car il s'agit juste de bouger un curseur », souligne le directeur de l'Institut des politiques publiques, Antoine Bozio, interrogé par le Parisien.


L'économiste ajoute que « c'est juste une décision politique » : « Le gouvernement a choisi de faire porter une grosse partie de l'effort sur les retraités. Factuellement, ce n'est pas forcément aberrant car le niveau de pauvreté est inférieur chez eux par rapport aux actifs, mais ça risque de fragiliser la confiance dans le système de retraites et dans les garanties qu'on veut donner aux futurs retraités. »

Les + d'une telle réforme...



  • Gain de pouvoir d’achat pour les retraités


  • Confiance plus grande dans le système des retraites



 Et les - :





  • Entre 2 et 3 milliards d’euros à trouver pour l’Etat afin de financer la mesure.


  • Si l’inflation redevient quasi nulle, pas d’augmentation pour les retraités.


  • .



    Faible augmentation des retraites : «J’ai l’impression qu’on s’acharne sur nous»


    Claude, 81 ans, retraité, regrette que le gouvernement ait décidé de limiter l’augmentation des pensions de retraite à 0,3 %, bien en dessous du niveau de l’inflation.





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    Claude a perdu environ 50 euros par mois avec la hausse de la CSG, soit 600 euros sur un an. LP/Olivier Arande


    Par A.L. et M.PE. 



    Il a suivi avec attention les dernières annonces du gouvernement. Après la hausse de la CSG au début de l'année, le Premier ministre, Edouard Philippe, a indiqué que les pensions de retraite ne devraient augmenter que de 0,3 % en 2019. Bien en dessous du niveau de l'inflation, 2,3 % sur un an en juillet dernier selon l'Insee.


     Retraités : qui seront les gagnants et les perdants


    « J'ai l'impression qu'on s'acharne sur les moins riches, les plus précaires, peste Claude, un retraité qui a fait carrière à la Caisse d'allocations familiales (CAF). On nous prend du pouvoir d'achatchaque année, ce n'est pas juste. Et pourtant, Claude, 81 ans, reconnaît qu'il n'est pas à plaindre. Avec sa femme, ils perçoivent à eux deux 3 200 euros par mois de pensions. « Mais c'est en partie grâce à ma retraite complémentaire d'ancien combattant, raconte-t-il. J'ai fait l'Algérie… Aujourd'hui, je trouve cela choquant qu'on nous enlève notre dû. Nous avons travaillé toute notre vie. On a le droit de profiter. »


    Moins de taxe d'habitation, mais une CSG en hausse



    Dans les faits, le couple a perdu environ 50 euros par mois avec la hausse de la CSG, soit 600 euros sur un an. Cette année, grâce à la suppression d'un tiers de la taxe d'habitation, Claude et son épouse devraient économiser 300 euros sur les 900 euros de leur facture. « Ça, c'est une bonne chose, concède-t-il. Mais cela ne compense pas la hausse de la CSG. Ni la perte de pouvoir d'achat qui nous attend en 2019! Et là, je ne sais pas encore à quel point ça va faire mal… »

    Le retraité a pourtant fait une partie de ses comptes. S'il ne fume pas, ses dépenses en essence ont explosé ces derniers mois. « Avant, je faisais le plein avec 55 ou 60 euros. Désormais, il faut sortir 70 euros à chaque fois. Partir voir ma fille en Mayenne nous coûte beaucoup plus cher. »
  • .

    Quelle augmentation pour les retraites en 2022 EN FRANCE ? 


    1,1%

    Une augmentation de certaines prestations a eu lieu début 2022, suite à la publication de l'indice des prix à la consommation (hors tabac). Votre retraite personnelle est donc revalorisée de 1,1% à compter de janvier 2022. Si vous étiez travailleur indépendant, vos points de retraite sont également revalorisés de 1,1%.18 janv. 2022




    Quelle augmentation des pensions en 2022 en Belgique ?


    2 %

    Indexation. Le montant brut des pensions et autres allocations sociales que le Service Pensions vous paie devrait augmenter de 2 % au 1er janvier 2022. En effet, nous ajustons le montant de vos prestations à l'augmentation des prix (coût de la vie).1 janv. 2022

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Fév - 15:37

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Fév - 15:35

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Fév - 7:26

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La Cour des comptes sonne encore l’alarme sur la dépense publique en sortie de crise 



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Pierre Moscovici a lancé un avertissement sur l’état des finances publiques lors de la présentation, hier, du rapport annuel de la Cour des comptes. 
PHOTO AFP

En pleine campagne présidentielle, la Cour des comptes alerte sur la nécessité d’un « effort sans précédent » ces prochaines années pour maîtriser les dépenses publiques et redresser les comptes de la France, mis à mal par la crise sanitaire.

FRANCE.
Cette crise a entraîné la mobilisation de moyens publics « d’une ampleur inédite » pour lutter contre l’épidémie et soutenir l’économie, et si cette stratégie du « quoi qu’il en coûte » « était nécessaire pour préserver l’activité et pour nourrir la croissance à venir, elle va maintenant durablement peser sur les déficits et sur la dette publique », a prévenu le premier président de la Cour, Pierre Moscovici, en présentant à la presse le rapport annuel de la juridiction financière, entièrement consacré au bilan de la gestion de la crise sanitaire.


La France est «dans le groupe des pays de la zone euro dont, deux ans après le début de la pandémie, la situation des finances publiques est la plus dégradée». 


Le rétablissement des finances publiques passera donc « inéluctablement par des efforts sans précédent de maîtrise de nos dépenses », a-t-il insisté. La dette publique devrait ainsi s’accroître de 560 milliards d’euros entre la fin 2019 et la fin 2022, pesant ainsi environ 113 % du PIB.
Ce rapport tombe en pleine campagne présidentielle, au moment où les différents candidats multiplient les promesses de baisses d’impôts et les annonces de dépenses nouvelles, tout en restant plus évasifs sur leur financement. La France est ainsi « dans le groupe des pays de la zone euro dont, deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, la situation des finances publiques est la plus dégradée », assène la Cour, qui s’inquiète de cet écart avec nos voisins.


« CRISE APRÈS CRISE, ON A UN EFFET DE CLIQUET »


Son rapport souligne qu’« en dépit d’une reprise économique robuste », avec un rebond de 7 % de la croissance l’an dernier et 4 % encore attendus cette année par le gouvernement, « le déficit public devrait rester très élevé en 2021 (7 % du PIB) et 2022 (5 % du PIB) ». Surtout, avec la fin des dépenses d’urgence exceptionnelles, ce déficit « présente désormais un caractère exclusivement structurel ».
Les dépenses nouvelles prévues dans le cadre du Ségur de la santé (10 milliards en régime permanent) ou la baisse des impôts de production (10 milliards d’euros), décidée dans le cadre du plan de relance, sont par exemple des dépenses pérennes. « Crise après crise, on a un effet de cliquet », sur les dépenses, qui augmentent sans jamais revenir au niveau d’avant les crises, s’est inquiété Pierre Moscovici.
Si le gouvernement prévoit de ramener le déficit public en dessous de 3 % en 2027, il n’a prévu de premiers efforts qu’à partir de 2023.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Fév - 9:35

DÉBAUCHAGE
L’ancien ministre Les républicains, Éric Woerth, change de crémerie (et a apporté son soutien à Emmanuel Macron) ! Après avoir voté à l’Assemblée « contre » les lois proposées par la majorité, cela a de quoi surprendre… L’opération « débauchage » a bien commencé. Avec ces virevoltes politiques habituelles, l’abstention a encore de très beaux jours devant elle ! g. p.
 
UNE NOUVELLE BANQUE


François Bayrou a proposé aux élus de se regrouper et de participer à une sorte de « banque de parrainages » pour les candidats en déficit de ces mêmes patronages (mais uniquement pour ceux qui atteignent 10 % dans les sondages) au nom, dit-il, de la représentation démocratique. J’y vois plutôt une manœuvre visant à conforter l’actuel président dans sa position de leader, les deux candidats d’extrême droite étant la meilleure assurance-vie du candidat Macron.
g. w. – douai
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Fév - 9:20

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Énergie : solaire, éolien…   ce qu’il faut retenir des autres annonces d’Emmanuel Macron 



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Pour l’éolien en mer, le chef de l’État vise une cinquantaine de parcs, avec 40 gigawatts en service d’ici à 2050. PHOTO AFP

En déplacement hier à Belfort (Doubs), le président a annoncé un grand plan de relance énergétique pour la France. Solaire, éolien, coûts… On fait le point. 



BELFORT.
POURQUOI CES ANNONCES, ET QUELS OBJECTIFS POUR LA FRANCE ?
« Nous devons reprendre en main notre destin énergétique », a lancé hier depuis Belfort Emmanuel Macron (lire page 3), qui parle du « chantier du siècle ». Pour le président de la République, « c e sont des choix qui engagent une nation sur le temps long, plusieurs décennies, un siècle. C’est une stratégie au long cours pour être moins dépendant des cours mondiaux ».
L’objectif sera à moyen terme de produire « davantage d’électricité décarbonnée » référence aux récents investissements prévus pour le site ArcelorMittal de Dunkerque. Même si nous baissons de 40 % notre consommation d’énergie, la sortie du pétrole et du gaz implique que nous remplacions notre énergie fossile par l’électricité ».
« Ce sont des chantiers qui cultivent des ambitions fortes pour faire de la France, en 30 ans, le premier pays au monde à sortir de la dépendance des énergies fossiles et renforcer notre indépendance énergétique industrielle dans l’exemplarité climatique. »
UN MILLIARD D’EUROS POUR LE RENOUVELABLE
Attendu sur la question du nucléaire, le président a accordé également un vaste volet aux énergies solaires et éoliennes. Un schéma indissociable, « le plus pertinent écologiquement, le plus opportun économiquement et le moins coûteux financièrement », a-t-il souligné. « France 2030 consacrera 1 milliard d’euros sur les énergies renouvelables », a annoncé le chef de l’État. Les technologies seront françaises et européennes. »
LE SOLAIRE PUISSANCE DIX
« Le solaire moins cher fera l’objet d’un effort particulier, annonce le président. D’ici à 2050, nous multiplierons par dix la puissance installée pour dépasser 100 gigawatts, avec un juste équilibre en installations toiture et au sol. »
PLUS DE PARCS ÉOLIENS
« Nous aurons un projet d’éoliennes (de terre) de dernière génération, plus puissantes et nous ne concentrerons pas les installations dans les mêmes territoires. Le Grand Est a beaucoup contribué à ces efforts (il représente avec les Hauts-de-France et l’Occitanie 60 % de la production française), et les autres départements ont aussi le sentiment d’avoir beaucoup contribué. On doit faire une planification de l’éolien et changer nos méthodes, faire confiances aux maires. »
Pour l’éolien en mer, l’objectif est de doter la France d'une cinquantaine de parcs pour « viser 40 gigawatts en service en 2050 », un seuil très ambitieux. « Dès cette année, nous aurons le premier parc en mer au large de Saint-Nazaire », explique Emmanuel Macron tout en voulant « préserver l’intérêt des pécheurs, les questions de biodiversité pour réussir à préserver les ressources halieutiques des systèmes marins ».
Sept parcs en mer sont déjà en cours de développement en France, dont un à Dunkerque. Ils doivent être mis en service « entre 2022 et 2027 » selon EDF L. M.


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++




RAPPEL : Des son arrivée au pouvoir Macron fermait Fessenheim ...Ce fut une erreur ! 




Fermeture de Fessenheim : tout le monde y perd !




LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Fermeture-de-Fessenheim-tout-le-monde-y-perd

EUROPE 1 07h22, le 09 novembre 2020

L’État va donner 377 millions d’euros à EDF pour fermer Fessenheim mais doit relancer des centrales à charbon pour compenser la perte en électricité. Une situation absurde car tout le monde est perdant dans l'histoire. Nicolas Barré fait le point sur une question d'actualité économique.


C'est l'épilogue d'une longue histoire : l'État va verser 377 millions d'euros pour indemniser EDF au titre de la fermeture des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim.




L'Assemblée nationale examinera ce mardi un budget rectificatif dans lequel figure en effet une ligne de crédit destinée à dédommager EDF pour la fermeture forcée de Fessenheim. Près de 400 millions d'euros tout de même. On touche du doigt très concrètement l'absurdité d'une situation où tout le monde y perd. Depuis le mois de septembre, la France a rallumé quatre centrales à charbon fortement émettrices de CO2 pour compenser en partie l'arrêt de Fessenheim et le manque de vent pour les éoliennes. Depuis septembre aussi, à cause de l'arrêt de Fessenheim, il arrive à EDF de devoir importer très cher de l'électricité produite au gaz et au charbon en Allemagne.





Tout le monde y perd ?



EDF y perd car l'indemnité qui lui est versée est faible si l'on songe que les réacteurs de Fessenheim auraient pu encore tourner jusqu'en 2041 et qu'il s'agissait d'équipements amortis et en parfait état de marche. Le budget de l'État, donc le contribuable, y perd évidemment à un moment, en pleine crise, où nous ferions mieux d'utiliser cet argent ailleurs. Notre commerce extérieur y perd car nous importons le charbon et le gaz que nous aurions pu éviter de brûler dans nos centrales. Et la planète y perd parce que nous émettons plus de CO2. Tout ça pour des raisons purement politiques, idéologiques. Et cette situation absurde n'est pas prête de cesser puisque la loi pluriannuelle de l'énergie prévoit la fermeture de 14 autres réacteurs nucléaires dans les années qui viennent, 14 réacteur amortis, en état de marche. Absurdité supplémentaire: ces réacteurs auraient été encore plus utiles à l'avenir du fait de la montée en puissance des énergies renouvelables car plus il y a de renouvelable, plus nous avons besoin d'une production régulière d'électricité qui ne dépende pas des conditions météo, du vent ou du soleil.


C'est le dilemme de l'Allemagne qui a décidé de sortir du nucléaire et de développer le renouvelable.




Ils vont arrêter le nucléaire en 2022. Mais le renouvelable ne pourra pas se substituer.



 Du coup, ils ont ouvert en mai une énorme centrale à charbon à Datteln, dans le nord-ouest : 1.100 mégawatts. 


Les réacteurs de Fessenheim, c'était 900 mégawatts chacun pour vous donner une idée.


 Cette centrale allemande va remplacer le nucléaire à l'arrêt. Il faut savoir qu'une centrale de cette puissance utilisée la moitié de l'année rejette cinq millions de tonnes de CO2, soit plus que tout le transport aérien intérieur français en une année. Les mêmes qui s'attaquent à l'avion disent amen au charbon !


 Décidément, le monde de la politique n'est pas toujours rationnel. 



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Fév - 9:34

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Captu426



Le Kremlin a rejeté les rapports d'engagements.

ParMelina Delkić

Peut 8 février 2022, 16 h 10 HE

Nous couvrons la difficile mission diplomatique du président français en Ukraine 




LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Merlin_201624288_ab381147-ac7a-4199-a383-843e25932137-articleLarge
Le président français Emmanuel Macron, à droite, avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev mardi.Crédit...


Présidence ukrainienne, via Associated Press

La Russie sape Macron

Après avoir rencontré le président Vladimir Poutine à Moscou, le président français Emmanuel Macron est arrivé à Kiev pour tenter d'apaiser la crise liée au renforcement de l'armée russe aux frontières de l'Ukraine. Mais une déclaration du Kremlin semble saper sa mission diplomatique.
Selon des informations, des responsables français ont déclaré que Macron avait quitté Moscou avec des engagements selon lesquels les troupes russes ne resteraient pas en Biélorussie voisine après des exercices militaires ce mois-ci, et que la Russie ne mènerait aucune nouvelle manœuvre près de l'Ukraine dans un proche avenir.
Un porte-parole du Kremlin a rejeté ces informations. "Dans la situation actuelle, Moscou et Paris ne pourraient pas conclure d'accord. La France est membre de l'UE et de l'OTAN", a-t-il dit, ajoutant : "La France ne dirige pas l'OTAN".
A Kiev, où Macron a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le dirigeant français a déclaré : « Il ne faut pas sous-estimer la tension qui entoure la situation que nous vivons, son caractère sans précédent. Je ne crois pas que cette crise puisse être résolue grâce à quelques heures de discussionRécapitulatif :
 Poutine et Macron ont tenu une réunion individuelle de cinq heures au Kremlin lundi soir, puis une conférence de presse conjointe qui s'est déroulée bien après minuit. Poutine a gardé ses commentaires assez vagues pour laisser le monde deviner.

À quoi s'attendre : La crise ukrainienne est là pour durer, écrit notre chef du bureau de Moscou dans une analyse.





Mises à jour en direct de l'Ukraine: Macron, à Kiev, est miné par la Russie

Le Kremlin a rejeté les informations selon lesquelles le dirigeant français et le président russe Vladimir V. Poutine auraient fait des progrès vers la désescalade.

À L'HEURE ACTUELLE
La chancelière allemande se moque d'avoir refusé de dire "Nord Stream 2".

Voici ce que vous devez savoir :



  • La navette diplomatique de Macron ne parvient pas à apaiser la crise, pour l'instant.


  • L'Ukraine a déclaré qu'elle ne compromettrait pas sa souveraineté dans les pourparlers impliquant la Russie.


  • La marine russe envoie des navires pour des exercices militaires au large des côtes ukrainiennes.


  • Les dirigeants de l'Allemagne, de la Pologne et de la France ont promis un front uni contre la Russie.


  • Une équipe vidéo du Times intégrée avec des soldats sur la ligne de front dans l'est de l'Ukraine.






La navette diplomatique de Macron ne parvient pas à apaiser la crise, pour l'instant.


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Merlin_201624288_ab381147-ac7a-4199-a383-843e25932137-articleLarge
Le président français Emmanuel Macron, à droite, avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev mardi.Crédit...Présidence ukrainienne, via Associated Press


KYIV, Ukraine – Le Kremlin a rejeté mardi l'idée que le président français Emmanuel Macron et le président russe Vladimir V. Poutine avaient fait des progrès significatifs pour désamorcer la crise ukrainienne lors de leur réunion à haut risque à Moscou.
Les déclarations des dirigeants russes semblaient saper l'autorité diplomatique française, et même sa crédibilité, au moment même où M. Macron arrivait en Ukraine pour poursuivre sa navette diplomatique, avec 130 000 soldats russes juste à l'extérieur de l'Ukraine et la Maison Blanche avertissant qu'une attaque contre l'Ukraine pourrait être imminente.
Avant même que l'avion de M. Macron n'atterrisse à Kiev, la capitale ukrainienne, Dmitri S. Peskov, le porte-parole du Kremlin, a rejeté les informations selon lesquelles les deux présidents seraient parvenus à un accord de désescalade, suggérant que c'étaient les États-Unis, et non la France, qui avait qualité pour négocier un tel accord.


"Dans la situation actuelle, Moscou et Paris ne pourraient pas conclure d'accord. La France est membre de l'UE et de l'OTAN", a-t-il déclaré, ajoutant : "La France ne dirige pas l'OTAN".
Il a également contesté les informations citant des responsables français disant que M. Macron avait quitté Moscou avec des engagements selon lesquels les troupes russes ne resteraient pas en Biélorussie voisine après la fin des exercices militaires ce mois-ci, et que la Russie ne mènerait aucune nouvelle manœuvre militaire à proximité. L'Ukraine dans un futur proche.
Le déploiement en Ukraine a toujours été destiné à être temporaire, mais la Russie n'a fait aucune promesse quant à la date à laquelle il se terminerait, a déclaré M. Peskov. Il a refusé de commenter le rapport sur les nouvelles manœuvres, mais la Russie a déclaré mardi que des éléments de sa marine avaient été envoyés dans les eaux de la mer Noire près de l'Ukraine.


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Ukraine-general-forces-720




Péninsule de
Ukraine en 2014.
Ligne approximative
séparant l'ukrainien et
Les forces soutenues par la Russie près
deux provinces séparatistes.

Source : Rochan Consulting. Le New York Times

M. Poutine et M. Macron ont tenu une réunion individuelle de cinq heures au Kremlin lundi soir, puis une conférence de presse conjointe qui s'est déroulée bien après minuit. M. Poutine a oscillé entre de mauvais augure et quelque chose à la limite de l'optimisme, gardant ses commentaires suffisamment vagues pour laisser le monde deviner.
"Un certain nombre de ses idées ou propositions - dont il est probablement trop tôt pour parler - me semblent plutôt réalisables pour créer une base pour nos prochaines étapes", a-t-il déclaré à propos de M. Macron. Mais il a également mis en garde contre une guerre avec l'OTAN si l'Ukraine rejoignait l'alliance, et n'a pas exclu une invasion, bien que le Kremlin ait insisté sur le fait qu'il n'en avait pas l'intention.
A Kiev mardi pour rencontrer le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, M. Macron a déclaré : « Il ne faut pas sous-estimer la tension qui entoure la situation que nous vivons, son caractère sans précédent. Je ne crois pas que cette crise puisse être résolue grâce à quelques heures de discussions.
M. Peskov a déclaré que M. Poutine était prêt à continuer à négocier sur les demandes de sécurité de la Russie en Europe de l'Est, mais a ajouté : « Jusqu'à présent, nous ne voyons ni ne sentons la volonté de nos homologues occidentaux de prendre en compte nos préoccupations. Les États-Unis et l'OTAN ont catégoriquement rejeté les demandes russes de cesser l'expansion du bloc dans des parties de l'Europe de l'Est que Moscou considère comme faisant partie de sa sphère d'influence.
M. Macron a souligné que répondre aux préoccupations de la Russie concernant l'OTAN et sa présence en Europe de l'Est ne représentait que la moitié de l'approche diplomatique qu'il poursuivait. L'autre, pour faire face au conflit persistant entre l'Ukraine et les séparatistes soutenus par la Russie dans deux provinces séparatistes de l'est de l'Ukraine par le biais du soi-disant format Normandie, a montré plus de signes prometteurs. Les négociateurs de France, d'Allemagne, d'Ukraine et de Russie devraient se réunir à nouveau à Berlin cette semaine pour continuer à travailler sur les désaccords autour des termes d'un cessez-le-feu de 2015.
M. Zelensky a déclaré qu'il considérait positivement la prochaine réunion de Berlin, bien qu'il n'ait pas encore vu d'indication que la Russie était disposée à mettre fin à son occupation de la Crimée, la péninsule que la Russie s'est emparée lors d'une invasion en 2014, et à retirer les troupes russes de l'est de l'Ukraine. région connue sous le nom de Donbass. L'Ukraine a déclaré qu'un retrait russe était une condition préalable à tout accord.
Michel SchwirtzetIvan Nechepurenko




L'Ukraine a déclaré qu'elle ne compromettrait pas sa souveraineté dans les pourparlers impliquant la Russie.

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Fév - 19:00







Crise.
En Ukraine, Macron voit les affirmations françaises contredites par la Russie



Publié le 08/02/2022 - 21:10

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Rts5a17jLe président français avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, le 8 février 2022. THIBAULT CAMUS/POOL VIA REUTERS
Alors que Paris a fait savoir que le président français avait reçu des garanties personnelles de Vladimir Poutine sur la crise ukrainienne, Emmanuel Macron a été confronté au scepticisme de Kiev et à un démenti.


“Macron, à Kiev, se voit contredit par la Russie”, titre le site du New York Times ce 8 février. “Le Kremlin a rejeté mardi l’idée que le président français Emmanuel Macron et le président russe Vladimir Poutine auraient fait des progrès significatifs en vue de désamorcer la crise ukrainienne, durant leur rencontre cruciale à Moscou. Des déclarations russes ont semblé saper l’autorité diplomatique de la France et même sa crédibilité, alors même que Macron arrivait en Ukraine pour poursuivre sa navette diplomatique”, écrit le journal états-unien.
“Avant même que l’avion de Macron atterrisse à Kiev”, poursuit The New York Times, “Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a démenti que les deux présidents aient conclu un accord de désescalade, laissant entendre que c’était aux États-Unis et non à la France de négocier un tel accord.”...
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À LIRE AUSSIUkraine. Emmanuel Macron a-t-il raison de poursuivre le dialogue avec Vladimir Poutine ?
“Moscou et Paris ne pourraient pas conclure d’accord. C’est tout simplement impossible”, aurait en effet déclaré le porte-parole à des journalistes, selon The Guardian. Poursuivant :
Citation :La France est un pays leader de l’UE, la France est membre de l’Otan, mais là Paris n’est pas le leader. Dans ce bloc, un tout autre pays est aux manettes. Alors de quels accords pourrions-nous discuter?”

“Je ne me fie pas aux mots”


Une source française avait déclaré quelques heures plus tôt que Vladimir Poutine s’était engagé pendant son entretien avec Emmanuel Macron à ne pas lancer dans l’immédiat de nouvelles manœuvres militaires près de l’Ukraine, rappelle El País. Le journal espagnol titre lui aussi sur le “démenti” russe, jugeant que “le président français ne parvient pas à combler le fossé avec Moscou mais gagne du temps pour le dialogue”.
“On ne peut pas régler cette crise en quelques heures de discussions”, a effectivement déclaré Emmanuel Macron ce mardi, appelant à ne pas sous-estimer la tension autour de l’Ukraine. Il a aussi précisé, note El País, les engagements qu’aurait pris Vladimir Poutine : “Il m’a dit qu’il ne serait pas à l’origine de l’escalade.”
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est quant à lui montré sceptique quant à cette supposée garantie. “Je ne me fie pas vraiment aux mots”, a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse conjointe avec Macron.
À LIRE AUSSIPortrait. Vladimir Poutine, l’homme qui voulait être tsar

Le président français a terminé sa mini-tournée diplomatique ce mardi soir à Berlin, où il devait rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz, de retour de Washington, et le président polonais Andrzej Duda.

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Fév - 15:22

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Fév - 15:45

L'étrange virement qui aurait permis à Éric Dupond-Moretti d'acheter une Maserati à Monaco

ERIC DUPOND-MORETTI 
SUIVRE CE SUJET

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Letrange-virement-qui-a-permis-a-eric-dupond-moretti-dacheter-une-maserati-a-monaco-1427745
Aurelien Meunier / Getty Images


En 2013, le ministre de la Justice, qui n'était alors qu'avocat, aurait perçu 100.000 euros d'une société offshore pour laquelle il ne travaillait pas.

Par Claire Domenech
Publié le 07/02/2022 à 13h32

Une mystérieuse affaire ? Selon plusieurs documents que s'est procuré Mediapart, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti se serait offert une Maserati avec de l'argent provenant d'une société offshore basée aux Seychelles. Alors qu'il n'était pas encore Garde des Sceaux, l'avocat aurait perçu 100.000 euros d'honoraires de l'entreprise Exelyum pour laquelle il n'a pourtant jamais été le conseil. Une somme dont il se serait servi pour acheter une Maserati cabriolet, en partie en espèces, à Monaco. Contacté par Mediapart, le cabinet du ministre réfute tout manquement.
Le patron de la société Exelyum, Jean-Pierre Nitkowski, a été suspecté d'être à la tête d'une vaste escroquerie internationale à la Bernard Madoff, estimée à 20 millions d'euros, pour laquelle l'entreprise aurait servi de boîte noire. C'est dans le cadre de cette enquête que Marc-Emmanuel Gounot, juge d'instruction lyonnais, aurait découvert ce virement sur le compte d'Éric Dupond-Moretti. Cinq jours après le versement des 100.000 euros, le 5 mars 2013, l'actuel Garde des Sceaux aurait transféré 75.000 euros à un garage de Monaco. Coût de l'achat de cette Maserati Grancabrio noire : 95.158 euros. Les 20.158 euros de différence auraient été versés en cash par l'avocat, selon les documents consultés par Mediapart.

Concernant la somme qu'aurait perçue par Éric Dupond-Moretti, l'enquête aurait démontré que Jean-Pierre Nitkowski aurait bénéficié des conseils d'un certain Immanuel de Agrella, avec lequel il a été en détention à Monaco, en décembre 2012. Ce co-détenu était alors défendu par le ministre de la Justice. En échange de tuyaux boursiers, le patron d'Exelyum aurait payé les frais d'avocat de son compagnon de cellule. Une information confirmée par le cabinet du Garde des Sceaux : "Éric Dupond-Moretti a défendu les intérêts de Monsieur Immanuel di Agrella, ce qui a fait l’objet d’une facturation et d’une perception d'honoraires."

Quant à l'affaire concernant la société Exelyum, elle "a été instruite par un juge d’instruction, spécialisé en matière financière, qui disposait de tous les éléments et a procédé à des investigations sans juger pour autant nécessaire d’entendre Éric Dupond-Moretti", a poursuivi le cabinet du ministre. La Maserati en question a pour sa part depuis été revendue "légalement" par le Garde des Sceaux, assure son entourage, pour justifier qu'elle ne figure pas dans la déclaration de patrimoine du pensionnaire de la place Vendôme.



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LE MENTEUR :





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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Fév - 22:00

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Fév - 16:58

NOUVEAU CONTRAT OBSCUR et CHER avec McKinsey...
CA PUE LA MAGOUILLE







La commission d’enquête du Sénat sur l’influence des cabinets de conseil a auditionné le ministre de la Santé Olivier Véran, ce 2 février. Confronté à plusieurs documents de son ministère, il a démenti être en présence de notes produites par McKinsey. Et pour cause, les consultants ont été intégrés directement aux équipes.


LE 02 FÉV 2022
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Picture-3795-1548062471Par Guillaume Jacquot@Algdelest
5mn

La nuit a dû être courte pour la commission d’enquête du Sénat sur l’influence des cabinets de conseil. Ils ont réceptionné la veille au soir près de 50 gigaoctets de données de la part du ministère de la Santé. Parmi eux, l’intégralité des « livrables », c’est-à-dire toute la littérature et les documents conçus par les cabinets de conseil auxquels la rue de Ségur a fait appel dans le cadre de la crise sanitaire. Plusieurs pièces ont attiré l’attention de la commission sénatoriale dans ces quelque milliers de fichiers, obtenus en vertu de son pouvoir constitutionnel d’obtention de documents.
C’est avec plusieurs de ces « livrables », exhumés de cette masse de données, que la rapporteure de la commission, Éliane Assassi (groupe communiste) demande des éclaircissements au ministre de la Santé Olivier Véran, ce 2 février. « Leur lecture donne quand même le vertige, car elle démontre une intervention massive de ces cabinets sur tous les points de la crise sanitaire et sur des missions qui nous semblaient relever de l’administration », s’inquiète la sénatrice, en guise de préambule.
La parlementaire brandit d’abord un livrable du 23 août 2021, sur le bilan des injections vaccinales et sur les projections pour atteindre la cible de 50 millions de primo-vaccinations en septembre. Et demande quel a été le rôle du cabinet de conseil américain McKinsey dans l’établissement de ces projections transmises, comme c’est indiqué, au Conseil de défense à l’Élysée. Pour Olivier Véran, les consultants de McKinsey ont seulement « contribué » à ces documents, non classifiés, en renfort des équipes des ministères. « Ce ne sont pas des livrables, ce sont des documents internes au ministère, qui relèvent des équipes du ministère et auxquels McKinsey a participé. Ce ne sont pas des documents estampillés McKinsey. » Reste à trouver pour les sénateurs la trace du contrat de ces prestations.

« Est-ce qu’il y a marqué McKinsey quelque part dans ce document ? »

Autre document porté à la connaissance du ministère : un livrable, daté quatre jours après l’allocution d’Emmanuel Macron sur l’extension du passe sanitaire, et intitulé « Sécuriser l’objectif de 40 millions de vaccinés à fin août ». Là encore, Olivier Véran reste sur la même explication. Renfort en ressources humaines. « Est-ce qu’il y a marqué McKinsey quelque part dans ce document ? Il y a marqué quel logo ? Ministère », tranche-t-il.
Rappelant qu’il s’agissait d’une situation, de crise, « exceptionnelle », le ministre veut battre en brèche toute idée d’influence du cabinet. Les contrats sont clairs, selon lui. Ils excluent « toute forme de conseil en politique publique, en droit, en matière médicale et bien sûr de substitution en matière décisionnelle ». « À aucun moment McKinsey ne m’a fait prendre une décision en lien avec la crise sanitaire ou la campagne vaccinale », insiste-t-il.
Arnaud Bazin ne « s’attendait pas à une autre réponse », évidemment. Mais le président (LR) de la commission d’enquête pense que la réalité est sans doute plus complexe que « cette présentation un peu binaire des choses ». « Les éléments qu’on vous transmet contiennent déjà des éléments d’orientations plus ou moins subtils », relève-t-il. Il en donne pour preuve les trois scénarios calculés par le cabinet Roland Berger au sujet du stock stratégique de gants médicaux, dans une note remise en octobre 2020. « Est-ce qu’il y a vraiment un arbitrage politique à faire quand on a une telle démonstration préalable ? Le consultant ferme la porte à deux des trois scénarios donc il reste simplement à bénir le troisième. »
Olivier Véran dément que le document soit arrivé directement sur son bureau. « Tout passe par le filtre de la direction générale de la Santé […] Elles sont retraitées par l’administration, mon cabinet et ensuite mon directeur de cabinet », explique-t-il, avant de préciser qu’il ne retient « pas à chaque fois » un scénario présenté par son administration.
» A lire : McKinsey sous le feu des questions de la commission d’enquête du Sénat, le 18 janvier
Après un jeu de ping-pong sur la règle en matière d’estampillage des documents en cas d’appui d’un cabinet de conseil, Éliane Assassi veut éclaircir un autre point, qui laisse cette fois peu de doutes. Tirant une autre liasse, elle saisit une note cosignée par un salarié d’un cabinet privé. Olivier Véran ne comprend pas vraiment où les sénateurs veulent en venir. « Une note à la direction générale de la santé peut être rédigée par des équipes qui viennent en renfort issues de cabinet privés […] Si vous nous aviez demandé la liste des documents estampillés McKinsey présents dans le dossier, vous auriez eu une feuille blanche. »

Une « confusion » entre les productions de consultants et celles de l’administration qui gêne les sénateurs

Il n’empêche, l’absence de logo McKinsey perturbe les membres de la commission. Jérôme Bascher (LR), qui se présente comme un fin connaisseur de l’administration, considère que cela peut entraîner une « demi-confusion », qui peut être « perturbante ». Ce statisticien issu de l’Insee aurait préféré une séparation nette. Une question de responsabilité, en somme. « C’est toujours le cas en temps normal, ce n’est jamais ou très rarement le cas en situation exceptionnelle », concède Olivier Véran. Et tout le problème est là pour le président Arnaud Bazin. « On a l’impression qu’on a pris des agents publics dans un vivier privé, sans avoir passé un marché clair sur une mission précise avec les cabinets privés ». Cette fois, le ministre perd patience, et reproche aux parlementaires de « sortir du cadre » de la commission d’enquête. « Vous êtes en train de conclure ou d’insinuer qu’il y aurait des marchés pas clairs. » Le ministre rappelle que toutes les règles du Code des marchés publics ont été respectées. Seule différence : les consultants ont été intégrés directement dans des équipes.
De la même manière, il assure que la règle du tourniquet a été respectée, ce principe selon lequel l’Etat doit tourner, et ne pas privilégier un cabinet en particulier. Très attaché à ce point, le sénateur Arnaud Bazin relève pourtant régulièrement que McKinsey a bénéficié de plusieurs contrats à la suite, plus d’une dizaine au total, dans la crise sanitaire. Olivier Véran évoque la « continuité » de contrats sur une même action. D’ailleurs, le ministère avait toujours recours au prestigieux cabinet, au moment où l’audition se déroulait. « Nous avons très récemment, tout début 2022, à nouveau contractualisé avec le cabinet McKinsey en renfort de la campagne de vaccination pédiatrique cette fois. Jusqu’à la date du 4 février 2022 », révèle le ministre.

26,79 millions de dépenses de conseil pour le ministère de la Santé depuis 2020

Les facturations des prestations sont également beaucoup revenues au cours de l’audition. Éliane Assassi évoque ainsi les missions de coordination assurées par McKinsey, sur lesquelles la directrice générale de Santé Publique France s’était montrée peu loquace en audition. « On parle d’argent public. 700 000 euros, pour une personne qui assure la coordination opérationnelle et une personne pour être dans une tour de contrôle à Santé Publique France. Sincèrement… vous ne trouvez pas que ça fait un peu cher la mission ? » Olivier Véran a indiqué que personne n’était disponible pour assumer la mission et dès que la situation l’a permis, le consultant privé a été remplacé. Dans la France « en guerre », le ministère de la Santé était sursollicité. « Je peux vous garantir que personne n’était planqué dans les placards en train de se tourner les pouces pendant la crise sanitaire. » Quant au montant, le ministre doute qu’il s’agisse d’une seule personne.
Jusqu’ici, les sénateurs manquaient de chiffres précis sur le coût total des prestations de conseil commandés par le ministère de la Santé. Le chiffre de 25 millions d’euros circulait. Olivier Véran a affiché la fourchette : 26,79 millions d’euros depuis mars 2020 (contre 1,717 million en 2019). « Ce coût reste toutefois modéré au regard de l’ensemble des dépenses sanitaires », tempère-t-il, en évoquant 30 milliards d’euros de dépenses de crise. Le ministre affirme en parallèle qu’aucun cabinet n’a travaillé à titre gracieux pour le ministère. « Zéro pro bono », a-t-il répondu, en référence à des missions d’intérêt général (pour le bien public). Au cours de leurs auditions, les sénateurs de cette commission d’enquête ne manquent jamais d’aborder ce sujet, car ils craignent que ces engagements bénévoles ne débouchent sur d’autres opérations moins désintéressées.
Quant à la déontologie des consultants externes, au-delà des règles classiques de confidentialité et des obligations contractuelles, Olivier Véran reconnaît ne pas pouvoir « au-delà de la loi ». « La loi ne prévoit pas d’aller regarder les éventuels conflits ou liens d’intérêt d’une personne que vous prendriez dans le cadre d’une mission externe. »
Résumant l’intervention de consultants à un « appui », indispensable en temps de crise, ou pour le besoin de compétences « expertes » voire d’un « regard extérieur », Olivier Véran assure qu’en cas de future crise similaire au covid-19, il aurait probablement la même démarche qu’actuellement. « S’il y avait une nouvelle crise qui devait arriver, et si nous avions dans l’urgence besoin de prendre des décisions et de faire appel à des compétences où qu’elles soient, je ne me cacherai pas, je ferai appel à des compétences où qu’elles se trouvent, publiques ou privées. »

Publié le : 02/02/2022 à 22:41 - Mis à jour le : 02/02/2022 à 23:57
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Fév - 10:29



Les "dîners de Bercy" d'Emmanuel Macron avec le Tout-Paris : "Complément d'enquête" revient sur une coûteuse stratégie d'influence




Publié le 03/02/2022 16:08Mis à jour le 04/02/2022 19:40
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Complément d'enquête
Édition du jeudi 3 février 2022

Le 3 février, "Complément d'enquête" explore les relations entre "people et politiques", deux mondes qui ont parfois beaucoup à s'apporter. Cet extrait revient sur des dîners qui, entre 2014 et 2016, ont servi de tremplin à un jeune locataire de Bercy.
Les "dîners de Bercy" : la presse a ainsi baptisé une stratégie mise en œuvre par celui qui a été ministre de l'Economie entre 2014 et 2016. Ces dîners qui l'ont aidé à se constituer un réseau, notamment dans le monde de la culture, se sont tenus dans son appartement de fonction, quai de Bercy. "Un emplacement assez sensationnel" que ce "duplex qui surplombe la Seine et donne vers Notre-Dame", se souvient l'un de ses anciens occupants, l'ex-secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert. On peut même y venir en bateau depuis la place de la Concorde, dans une navette réservée aux ministres. Depuis une entrée privée, un ascenseur conduit les invités directement dans les appartements.

Comment mettre des paillettes sur un costume de banquier d'affaires 



Discrètement, pendant deux ans, Bercy devient une fête. Apéros et dîners se succèdent, parfois deux dans la même soirée. Combien de personnalités ont-elles été conviées à ces réceptions ? L'animateur Stéphane Bern, qui se décrit comme "le petit nouveau" a eu "le sentiment que c'était des gens que [le futur président] avait l'habitude de fréquenter". Parmi les noms qui ont circulé dans la presse, les acteurs Fabrice Luchini, Pierre Arditi, Guillaume Gallienne...
Pourtant, "Emmanuel Macron n'est pas du tout un mondain, à la base, précise le journaliste Marc Endeweld. Ce n'est pas quelqu'un qui sort… ça, c'est plutôt le registre de Brigitte Macron. (...)" Encore très peu connu du grand public, il lui faut acquérir une notoriété en très peu de mois. Une stratégie d'influence, selon lui "relativement réfléchie, du côté du couple Macron comme des communicants de l'époque de Macron". Epaulé par son épouse, celui-ci séduit au pas de charge le monde culturel parisien. Le carnet d'adresses des Macron s'étoffe, le réseau se met en place tout naturellement. Les mondanités de Bercy ont porté leurs fruits.


Le coût d'une si discrète stratégie 



Quand Emmanuel Macron démissionne, le 31 août 2016, l'ex-secrétaire d'Etat au Budget découvre que "l'ensemble des crédits de l'année était consommé". Les frais de représentation, cette enveloppe attribuée au ministre et destinée aux invitations professionnelles, ont été siphonnés : 120 000 euros ont été dépensés en huit mois, comme l’ont révélé Frédéric Says et Marion L’Hour dans leur livre Dans l’enfer de Bercy (éd. JC Lattès). 
Recevoir des acteurs, des chanteurs, des auteurs, des autrices est-il en lien direct avec l'activité de ministre de l'Economie ? Pour Marc Endeweld, "en tout cas, c'est une zone grise…" Des accusations battues en brèche par En Marche !, via un communiqué publié le 26 janvier 2017. Interrogé à l'époque, Emmanuel Macron précise avoir utilisé "80% des crédits qui [lui] étaient alloués (...) qui permettent de recevoir des entrepreneurs, des femmes et des hommes de la vie française", et assume ces dépenses, totalement légales. 
Quelques mois plus tard, Emmanuel Macron annonce officiellement sa candidature à l'élection de 2017, après avoir torpillé celle du président sortant François Hollande. "Bercy et les moyens logistiques d'un ministre de Bercy ont à l'évidence servi, en partie, de piste d'envol pour le candidat Macron", conclut Christian Eckert. 
Extrait de "People et politiques, petits services entre amis ?", un document à voir dans "Complément d'enquête" le 3 février 2022.
> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Fév - 9:29

AUTRES TEMPS... AUTRES MOEURS.



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Fév - 13:15

2022 ...MACRON A PEUR ...


LES FORCES DE L'ORDRE QUI LE PROTEGENT ONT CHASSE LES GUEUX QUI NE LE RESPECTENT PLUS  ...


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1994 MITTERRAND EST SEREIN 


PAS DE POLICE, MITTERRAND  EST PRES  PRES DU PEUPLE QUI LE RESPECTE 


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Dernière édition par ACARIE le Ven 4 Fév - 9:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Fév - 8:18

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 00000057   LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 00000510LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 12250111
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Fév - 8:04

Lorsque Macron voulait supprimer la  force de dissuasion nucléaire



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DR


Julien Michel
Marc Endeweld est journaliste d’investigation. Il vient de publier son nouveau livre : L’emprise. En voici un extrait qui fait froid dans le dos.

Citation :
Il y a douze ans, alors qu’il participait à la Commission Attali, Emmanuel  Macron , jeune banquier d’affaires chez
Rothschild, […] expose aux membres présents une proposition pour le moins osée : supprimer la force de dissuasion nucléaire pour faire des économies ;
« Ce n’est pas très compliqué de trouver 4 milliards d’euros d’économies. La dissuasion nucléaire, ça sert à rien. Les Allemands n’en ont pas », affirme-t-il.
À ces mots, Jacques Attali, ancien conseiller spécial et « sherpa » de François Mitterrand, voit rouge. Il interrompt sèchement son protégé :
« Tu ne te rends pas compte de ce que tu dis. Tu racontes n’importe quoi ! »
Un recadrage en bonne et due forme : « La force de dissuasion nous permet d’avoir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU ! Les Allemands n’en ont pas pour des raisons particulières… La question essentielle est celle de la souveraineté. »
Autour de la table, où ont pris place Serge Weinberg, président de Sanofi, Xavier Fontanet, ancien dirigeant d’Essilor, ou le journaliste Yves de Kerdrel, patron à l’époque de Valeurs actuelles, les membres de la commission renchérissent : pas question de supprimer la dissuasion, outil majeur de l’influence française dans le monde.


Pour recevoir le livre de Marc Endeweld, cliquez ici :
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Jan - 9:07

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Jan - 8:47

CARTON ROUGE POUR MARTIN HIRSCH !








Martin Hirsch s’interroge sur la gratuité des soins hospitaliers pour les non-vaccinés


« La question n’est pas évidente », pour le patron de l’AP-HP. Les réactions n’ont pas tardé.

Par L'Obs
·Publié le 27 janvier 2022 à 11h20

Ses propos ont suscité un tollé. Mercredi 26 janvier au soir, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch s’est interrogé sur la possibilité de facturer les soins d’hôpitaux aux non-vaccinés, alors que 30 000 patients Covid étaient hospitalisés.
« Quand un instrument de prévention gratuit est disponible, qu’il peut être utilisé, qu’il est reconnu par la communauté scientifique comme quelque chose d’utile et qu’on y renonce, est-ce qu’on y renonce sans en porter aucune des conséquences ? Ou est-ce qu’on tend la main pour soigner mais on dit qu’il n’y a aucune raison qu’il n’y ait pas de conséquences alors qu’il y en aura pour les autres patients qu’on aura du mal à soigner et qui, eux, n’y peuvent rien », s’est demandé Martin Hirsch sur le plateau de « C à Vous » sur France 5, évoquant un « débat délicat ».
« Si on reconnaît qu’un système de dépistage doit être fait tous les ans, est-ce qu’on doit avoir exactement la même protection et le même taux de remboursement si on le néglige, que quelqu’un qui ne le néglige pas ? La question n’est pas évidente. "




Politiques vaccinales : qui « emmerde » qui ?
Il a toutefois rappelé que « la porte de l’hôpital et du soin » n’est fermée à personne, « mais il faut être allié avec la responsabilité qui permet à tout le monde d’en bénéficier », a-t-il ajouté.


« Je suis scotché »



De la gauche à l’extrême droite, le monde politique n’a pas tardé à réagir. « Il ne faut pas rentrer dans ce type de démarche. On a une stratégie, celle de la vaccination. Il faut continuer la pédagogie », a plaidé la maire de Paris et candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo au micro de BFMTV, ajoutant qu’« on ne doit pas distinguer les populations ».
La députée LFI Danièle Obono a de son côté demandé la démission de Martin Hirsch sur Twitter : « Le gouvernement qu’il soutient a fermé, en quatre ans, 17 600 lits d’hôpitaux et 5 700 d’hospitalisation en pleine pandémie. Depuis qu’il est lui à la tête de l’AP-HP, il a participé à la casse du système de santé payé par les vaccinés et non-vaccinés », a-t-elle écrit.

« Je suis scotché », a renchéri Olivier Besancenot, porte-parole du NPA et de Philippe Poutou, sur RMC. « Ceux qui ont fermé 5 700 lits d’hôpital en pleine crise sanitaire, même eux, je ne leur souhaite pas de payer s’ils vont en réanimation. Même Emmanuel Macron, s’il va en réanimation, je ne lui souhaite pas de sortir son portefeuille. M. Hirsch ferait mieux de baisser d’un ton et s’attaquer aux vrais problèmes. On manque de personnel dans les Ehpad et les hôpitaux », assure-t-il.


Bernard Jomier, sénateur PS : « La logique du pass sanitaire est épuisée, la vaccination obligatoire s’impose »




Le candidat à l’élection présidentielle Florian Philippot s’est lui aussi indigné sur Twitter. « Martin Hirsch veut faire payer les non-vaccinés pour qu’ils continuent d’être soignés ! On laisse crever les pauvres ? Ce genre de type dans un pays normal serait limogé sur le champ ! » a-t-il écrit.
« De telles déclarations, qui sont à la fois contraires au pacte social français et de nature à accélérer la fragmentation du pays sont indignes », a tweeté le député LR Julien Aubert. « Son auteur mélange politique et fonctions administratives. La question du maintien de Martin Hirsch à la tête de l’AP-HP est posée. »


https://www.albus.fr/logiciel-appli-infirmiere-liberale/2015/06/16/la-colere-du-personnel-des-hopitaux-de-paris-contre-la-suppression-des-35-heures/


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++



Coronavirus – Faut-il mettre sous tutelle Martin Hirsch et l’Assistance Publique.








Pénurie de masques, absence de politique de prévoyance de santé au moment adéquat, contaminations visiblement sous-estimées en Ile de France, région la plus exposée. Comment donc faire confiance au gouvernement, à l’AP dirigée par Martin Hirsch, à Santé Publique France? De notre droit de savoir donc d'agir.


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 581328e1e987b
basicblog
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus. [url=https://twitter.com/intent/tweet/?url=https://blogs.mediapart.fr/basicblog/blog/240320/coronavirus-faut-il-mettre-sous-tutelle-martin-hirsch-et-l-assistance-publique?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67&text=Coronavirus %E2%80%93 Faut-il mettre sous tutelle Martin Hirsch et l%E2%80%99Assistance Publique. via %40MediapartBlogs]Lors de l’hommage au médecin de Compiègne Jean-Jacques Razafindranazy mort du Cvid-19 à 67 ans, l’émotion était visible sur le visage des infirmières, aides soignant et médecins : ils et elles, pour une part, n’avaient pas de masques. Tout un symbole.[/url]

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Smbb-sansmasque-compiegne




Compiègne: Hommage au médecin orthopédiste décédé Jean-Jacques Razafindranazy
Le masque, c’est Edouard Philippe qui l’avait hier soir au 20 heures de TF1. Mal à l’aise dans cette interview pourtant sur mesure, le déni du Premier Ministre était chancelant :



  • « … la consommation de masques est considérable, et supérieure à ce que nous pensions avant le début de la crise... » :  Argument intenable ; la fréquence d’utilisation des masques est réglementée. Une année sur deux l’épidémie de grippe envoie des dizaines de milliers de cas graves dans les hôpitaux. Le besoin est archi-connu.




  • « Si nous voulons garantir aux soignants qu’ils vont pouvoir continuer à disposer de masques, il faut que nous réservions les masques qui sont en stock aux médecins, aux soignants… » : Comment « continuer » à en disposer quand le personnel est sous-équipé depuis des semaines ? Avec un « si » en début de phrase, le mensonge est hypothétique. Malin, mais pas crédible.



  • « … effort de mobilisation depuis plusieurs semaines pour que la production nationale de masques monte en puissance… » : 600 médecins ont porté plainte contre Edouard Philippe, tellement ils sont convaincus.



Il y en a un qui a nécessairement l’écoute des politiques, et qui ne pouvait que connaitre les besoins en matériel médical. Martin Hirsch est depuis 2013 directeur de l’AP-HP, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Cet ancien d’Emmaüs, secrétaire d’État à la Santé pour Bernard Kouchner et grand serviteur de l’État auprès de François Fillon, ne rate pas un plateau télé pour justifier les « rationalisations » successives de l’hôpital public. Avec 100 000 employés de l’AP-HP sous ses ordres et un sens inné de l’orientation technocratique, l’homme a sans doute autant de poids qu’une Ministre de la Santé.



Martin Hirsch n’a pas seulement glissé sur la question de la pénurie de masques de protection. Il est de par sa responsabilité, au centre de la stratégie de surveillance des contaminations Covid-19 en Ile de France ; or il y a eu un énorme flottement au sein des autorités, une semaine avant les élections municipales. Le lundi 10 mars, le nombre annoncé de « contaminés confirmés » au Covid-19 est de 1784. Deux jours après, le 12 mars, l’agence Santé Publique France publie un rapport où elle précise sans raison aucune que « le nombre total de cas présenté dans ce point épidémiologique est supérieur à celui présenté le 10 mars à 15h qui était de 1784 ». Il est en effet passé à 2041, ce qui ne fait jamais qu’une augmentation nationale de 15%. Oui, mais quand on regarde les données régionales, toutes sauf une présentent une progression cohérente. Et la région qui semble avoir subi à elle seule le rattrapage, c’est l’Ile de France. En trois jours, du 7 au 10 mars, le nombre de cas détectés est multiplié par 4,5. C’est plus parlant en image :




LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Bbc-idf-3regions-extrapolation


Courbe des "cas confirmés" de contamination sur 3 régions. Données de l'agence de santé à part les 8 et 9 mars 2020 par extrapolation linéaire. Rouge: Ile de France. Gris : Hauts de France. Vert : Grand Est.
Étant donné que les données régionales du 8 et 9 mars n’ont pas été publiées, nous avons tracé une simple droite entre le 7 et le 10 pour conserver l’échelle de temps. Si pour les régions Grand Est et Hauts-de-France, l’allure est grossièrement monotone, il est flagrant que la courbe rouge (Ile de France) montre une progression chaotique qui ne peut correspondre à une évolution naturelle : brusque augmentation après un long plateau, puis à nouveau une décélération après le 10 mars.
Pour se figurer des chiffres réalistes de contamination d’avant le 7 mars, nous avons extrapolé l’allure probable de la courbe en Ile de France, en reproduisant à peu près la progression observée dans les autres régions :



LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Bbc-iledefrance-modifiee-4-9mars-cohe-rente

Courbe orange avec données du 4 au 9 mars 2020 extrapolées par BasicBlog en recherche de cohérence évolutive du Cvid-19 en Ile de France. Courbe bleue sans modification sauf 8 et 9 mars ajoutés par extrapolation linéaire.
Pour revenir à un semblant de réalisme, il faut qu’il y ait environ 200 cas au lieu de 55 à la date du 4 mars. La progression étant très lente, la sous-évaluation était déjà importante fin février. Plusieurs options se présentent :



  • Soit les autorités ont oublié dans leur cumul certains établissements hospitaliers.

  • Soit les méthodes de détections étaient mauvaises (test non fiable).

  • Soit le déploiement du test n’était pas assez systématique ou répandu. Moyens non fournis par l’AP-HP ou le Ministère, absence de consignes…




Dans tous les cas cela révèle un grave manquement des autorités, aux conséquences délétères diverses selon les raisons de la sous-évaluation :


  • Accroissement du retard dans le lancement de l’alerte.

  • Accroissement du retard dans la sensibilisation au public, l’incitation aux mesures de précaution, le tout aggravé par la pénurie de masques.



  • Les personnes contaminées non détectées propagent la maladie sans le savoir, les nouveaux contaminés sont plus difficilement assignables au Covid-19, puisqu’un moyen de le déterminer est le questionnaire d’enquête, et que les symptômes de départ excluent la détresse respiratoire.




Le fait que l’agence de santé (Santé Publique France depuis 2016), sous tutelle du Ministère de la Santé, n’explique pas ce qui s’est passé, laisse les professionnels de santé dans l’ignorance du problème. Ils ne savent pas dans quels hôpitaux ou localités parisiennes le déficit de détection a eu lieu. Les données régionales sont largement insuffisantes, pour le public et plus encore pour les professionnels. Du point de vue opérationnel, la direction de l’AP-HP porte une très lourde responsabilité sur ces manquements. D’autant que Paris était d’évidence la zone à surveiller en priorité : ville cosmopolite, flux internationaux, transports publics surchargés…
Le nombre d’unités de dépistage du coronavirus passerait de 2000 à 4000 par semaine en France, l'Allemagne annonçant 160 000 par semaine.



Martin Hirsch allergique à la chloroquine

Le CV florissant de Martin Hirsch comporte également la direction de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Paris (PCH), il connait donc parfaitement la problématique de l’approvisionnement et de la gestion des stocks. La PCH est gérée par l’AP-HP. Le professeur Raoult de Marseille, infectiologue réputé, expérimente depuis des années la chloroquine sur les maladies infectieuses. Il a informé les autorités de santé sur les bienfaits de ce traitement antipaludique pour les malades du Covid-19. Il ne semble que l’AP-HP ait pris en compte ses recommandations, puisque la pharmacie centrale est déjà en rupture de stock.


Ce qui n’est pas étonnant, puisque Martin Hirsch a prestement balayé d’un revers de main tout intérêt pour la molécule, dès le 1er mars sur Europe1 : « … c’est effectivement très précis puisque tous les … spécialistes que j’ai vus hier disent : la chloroquine à chaque fois qu’il y a un nouveau virus y’a un type pour raconter que ça va marcher. Il se trouve que la chloroquine marche très bien dans une éprouvette et elle n’a jamais marché chez un être vivant » (*).


Martin Hirsch est tellement « précis » qu’il ne donne le nom d’aucun « spécialiste », que la chloroquine a été prescrite pendant des décennies contre la malaria à des centaines de millions de personnes, que l’un des « types » qui conseille sa prescription est un infectiologue, et que le protocole de test qu’il a effectué sur 20 personnes atteintes du Covid-19, confirme une étude chinoise faite sur 100 personnes.
Les contre-indications existent comme tout médicament, mais elles s’observent sur des gens qui prennent le traitement pendant des années puisque le risque de malaria est constant en Afrique. De plus, d’autres molécules plus efficaces contre la malaria existent, donc le risque d’enlever la chloroquine de la bouche des africains qui en ont besoin est limité.
La Chine a fait une conférence de presse le 17 février suite à des essais cliniques multiples à base de chloroquine. En substance, la recommandation est « d'inclure ce médicament dans la prochaine version des lignes directrices pour la prévention, le diagnostic et le traitement de la pneumonie causée par COVID-19 », en l’occurrence en Chine.
Le directeur de l’AP-HP ne serait donc pas au courant de tests conséquents effectués en Chine et conclus deux semaines avant ses propos, ni des tests faits à Marseille de manière tout à fait officielle, et il se base sur une discussion avec des « spécialistes » pour évacuer une méthode qui pourrait mettre un terme rapidement à l’épidémie, et épargner la souffrance et la mort à des centaines ou à des milliers de personnes.


« La chloroquine n’est pas assez chère »

Sur Cnews le 23 mars, le docteur Philippe Sopena s’insurgeait contre l'hésitation des pouvoirs publics à valider l'usage de la chloroquine ; « la chloroquine n’est pas assez chère » disait-il amer, arguant que ce vieux médicament ne ferait pas gagner assez d’argent à l’industrie pharmaceutique. La chose ne serait effectivement pas nouvelle, la porosité aux lobbies de l’Agence du médicament (ANSM) est patente sur l’affaire Servier, et ce n’est qu’un exemple.




LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Cbc-cnews-covid19-dr-sopena


Dr Sopena sur Cnews
Mais si la pression de lobbies est bien l’une des raisons de la frilosité administrative, alors le cynisme des « décideurs » confinerait à un crime de masse au vu et au su de tous, les yeux de la planète étant instantanément rivés sur le coronavirus.
Nous pourrions pointer l’ex Ministre de la Santé Agnès Buzyn, comme les 600 médecins qui portent plainte contre elle et Édouard Philippe pour « mensonge d’État ». La Cour de Justice statuera malheureusement un peu trop tard pour sauver des vies. On y apprend notamment que la colère des soignants est « d'autant plus grande qu'ils ont découvert qu'une entreprise française produit des masques… mais pour le compte du ministère de la Santé britannique, qui a passé commande avant la France !».
C'est donc dès à présent qu'il s'agit de scruter la gestion de Martin Hirsch, qui dans cette affaire est un cumulard :


  • Promoteur des réductions d’effectifs hospitaliers depuis de nombreuses années.

  • Responsable de l’approvisionnement (donc des pénuries) de matériel médical en Ile de France en tant que directeur AP-HP et donc de la pharmacie centrale.

  • Superviseur de fait de la campagne de test des infections au Covid-19.

  • Contradicteur hâtif du traitement à la chloroquine qui pourrait sauver de nombreuses vies et soulager les 100 000 professionnels de santé qui travaillent sous son autorité.




Martin Hirsch n’a pas le poids décisionnel d’une Ministre, mais il garde du coup une certaine indépendance vis-à-vis du gouvernement qu’il aurait pu exploiter, fort son entre-gens médiatique, pour alerter la population en temps voulu. Il n’en a rien fait, et sa responsabilité opérationnelle dans la catastrophe en cours est énorme.
On ne peut tout simplement pas faire confiance aveuglément en des gens qui portent à eux seuls un tel pouvoir, qu’il soit opérationnel comme celui de Martin Hirsch, ou décisionnel comme celui du gouvernement. C’est d’ailleurs l’essence de tout principe démocratique.
Le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé hier soir que la chloroquine était autorisée « pour les cas graves », sur décision collégiale des médecins hospitaliers au cas par cas. Cette concession mi-figue mi-raisin a les atours d'une décision de bureaucrate. Les médecins qui ne sont toujours pas correctement protégés, qui sont potentiellement infectés, qui sont surchargés de travail, n’ont pas de temps à perdre à décider « collégialement », ni le loisir d’augmenter les risques de se transmettre le virus en se réunissant. Les décisions seraient en outre très disparates et inégales selon les équipes, et combien de vies ne seront pas sauvées?  La prise précoce permet en outre, selon les résultats annoncés, de désengorger les services de réanimation.
Voici l'avis d'un médecin urgentiste que j'ai contacté : « L'association hydrochloroquine + Azythromycine agirait notamment sur l'inflammation induite par le virus, qui elle-même peut entraîner épuisement et fibrose pulmonaire. Il serait possible pour les personnes hospitalisées, une fois le diagnostic établi de façon certaine, sur la base du volontariat, après une information complète et éclairée, et après en avoir éliminé  les contre-indications, d'administrer le traitement sous contrôle hospitalier, de façon sécurisée ».
Et l'avis de Christian Perrone, chef du service infectiologie à l'hopital Raymond-Poincarré COVID-19 : Le traitement existe ! Le gouvernement est responsable de chaque mort supplémentaire

Notre droit de savoir et de peser 

La conclusion des chercheurs chinois est claire : la chloroquine est recommandée pour la prévention, le diagnostic et le traitement de la pneumonie.
La situation d’urgence exige d’agir sur ces trois paramètres.
La première question est donc : la quantité de chloronine disponible en France et dans le monde est-elle suffisante pour passer à une prescription massive ? La pénurie déjà constatée à la pharmacie centrale ne rassure pas. Les industries productrices sont-elles mobilisées pour fournir rapidement les doses nécessaires dans les pays qui le requièrent ? Lesquelles et comment.
Les promesses de production de masques faites par le gouvernement restent extrêmement floues.
Les chiffres publiés des contagions se limitent au niveau régional. Qu’est-ce qui empêche les autorités de nous donner ceux des grandes et moyennes villes, ceux des départements ? Les capacités de dépistage montent-t-elle en puissance, comment ? Que s'est-il passé du 7 au 10 mars 2020 ?
Martin Hirsch à Paris, le ministre Olivier Véran nationalement, le gouvernement et la présidence, ont le devoir régalien de nous informer dès maintenant, de manière crédible et avec le détail nécessaire, des paramètres sur lesquels nos libertés et nos vies reposent.
***
Avis de trois médecins, d'accord avec ce que tente de faire en parallèle le Pr Raoult : massifier les tests.
Le Dr Philippe Klein est Médecin chef à la Clinique Internationale de Wuhan.
Carlos Moreno est Directeur scientifique de la Chaire ETI - IAE de Paris à l’université Panthéon Sorbonne.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/contre-le-covid-19-il-faut-massifier-les-tests-l-appel-de-trois-specialistes-20200323
**
(*) : Martin Hirsch fait référence à des tests réalisés in vitro contre le virus du SRAS qui provoque également des pneumonies. L’efficacité in vitro ne serait pas vérifiée in vivo sur l’humain, selon certaines études. Le professeur Raoult affirme cependant avoir observé des résultats prometteurs in vivo sur d’autres maladies depuis plusieurs années, en plus du Covid-19.


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Cchp-martin-hirsch1

Martin Hirsch AP-HP, Olivier Véran - Ministre Santé, Emmanuel Macron




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Jan - 9:10

Michel Onfray : « Emmanuel Macron, c’est une psychopathologie en lieu et place d’une politique »


La crise sanitaire, le passe vaccinal, la société de surveillance, l'empire des Gafam, l'Europe, Macron, Pécresse, Zemmour, Le Pen, la gauche, le “wokisme”, la menace transhumaniste, la campagne présidentielle… Michel Onfray n'élude aucun sujet et balaie l'actualité de son analyse qui n'épargne personne. Entretien.


Par Raphaël Stainville
Publié le 27 janvier 2022 à 17h00

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 443EF4BC-D74F-4437-B16A-5DBDE0053117
Le philosophe, auteur d’une œuvre aussi protéiforme qu’abondante, n’a pas son pareil pour flinguer la classe politique. 
Photo :copyright: JOËL SAGET / AFP

Valeurs actuelles. Jean Castex nous apprenait jeudi dernier que nous avions de nouveau le droit de boire notre café debout quand cela nous était interdit jusqu’alors et nous annonçait la prochaine levée d’un certain nombre de restrictions sans revenir sur le passe vaccinal. Au-delà de l’Absurdistan manifeste que la folie normative de l’administration a rendu possible, que vous inspire la gestion de la crise sanitaire par le pouvoir ?
Michel Onfray. Ce pouvoir puissant prévu par la Ve République établissait la jonction entre la monarchie, le pouvoir d’un seul issu du pouvoir du peuple, et la république, le pouvoir du peuple devenu pouvoir d’un seul : il se trouve désormais entre les mains d’un enfant. Or la Ve République prévoit qu’il soit entre les mains d’un homme qui sait ce qu’il veut et qui fait ce qu’il sait. Avec Emmanuel Macron, l’homme du “en même temps”, la Constitution de 1958, bien que fort trouée et rapiécée depuis 1959, puis privée de la souveraineté nationale depuis 1992, s’avère un alcool trop fort. D’où, en tout, ses zigzags, ses errances, ses entrechats, ses contre-pieds, ses oui puis non, ses oui donc non, ses blanc donc noir, ses noir donc blanc… C’est une psychopathologie en lieu et place d’une politique. Rien de tel pour rendre le peuple fou.


A LIRE 

« Je pense que nous ne sommes plus en démocratie », affirme Michel Onfray
Plus qu’une crise sanitaire, ne vivons-nous pas davantage une crise politique, démocratique, une crise du langage, bref une crise systémique ?
C’est le symptôme de l’errance d’un homme en même temps que de l’errance d’une époque. Ce pays désormais sans État qui prend ses ordres à Bruxelles est devenu ingouvernable. On ne compte plus les interdictions gouvernementales bafouées et restées sans réponse judiciaire.
Quand le confinement interdit à tous de sortir et que des manifestations contre de prétendues violences policières sont tout de même organisées dans la rue avec la bénédiction du ministre de l’Intérieur d’alors, Castaner, la preuve est faite qu’il n’y a plus d’État ! Voire que ce qui reste d’État se trouve mis au service de la destruction de ce qui en subsiste encore. Le projet maastrichtien est ici visible : il s’agit de détruire les États, les pays, les nations, les peuples au profit d’une Europe qui dispose de tous les attributs del’empire.

Citation :
La société de surveillance, de contrôle, n’a pas attendu le Covid pour exister […]. Le Covid n’est pas en jeu. Ce sont les Gafam qu’il faut incriminer.
Êtes-vous inquiet de l’instauration du passe vaccinal ?
Je trouve que ce passe vaccinal est le doigt sur lequel on se fixe alors qu’il faudrait regarder la lune. Car, tous les jours, selon la logique de la servitude volontaire, chacun se fait le délateur, le contrôleur, l’espion de lui-même en se précipitant sur son smartphone afin de le nourrir de son intimité ! Ceux qui mettent en ligne la nourriture qu’ils achètent, qu’ils mangent, qu’ils excrètent, et ce avec force détails, photos, commentaires, mais aussi leurs histoires d’amour, de famille, leurs vacances, leurs loisirs, leurs goûts et leurs dégoûts, leurs voyages, sont les premiers à pousser des cris quand on leur demande d’attester qu’ils ont contribué à l’effort de guerre sanitaire national ! Le passe sanitaire est une goutte d’eau dans l’océan des Gafam qui, eux, sont le véritable problème.


A LIRE 

Débat Zemmour/Onfray : beaucoup d’accords et peu de désaccords
Vers quelle société allons-nous et que faut-il craindre de cette société de surveillance qui s’impose doucement et que les Français semblent accepter docilement ?Le problème est moins une acceptation docile qu’une servitude volontaire mais, je le répète, bien au-delà de cette histoire de passe sanitaire. S’inscrire sur les réseaux sociaux, voilà la véritable aliénation. J’y fus un temps parce que cela me permettait de contrer le tombereau de fake news déversé non-stop à mon propos. Mais j’ai cessé quand j’ai vu quelle dépendance cela générait : on ne pense plus le monde qu’en fonction de ce qu’on va en poster, on surréagit donc et ce dans un format qui exige du talent pour l’aphorisme — du talent pour l’écrire mais surtout du talent pour le comprendre… Ce qui est posté illico reste dans le temps et dispose ensuite d’un statut d’extraterritorialité temporelle : ce qui a été dit dans des conditions particulières, de façon très contextualisée, devient une vérité platonicienne décontextualisée, d’où d’incroyables et durables malentendus. La société de surveillance, de contrôle, n’a pas attendu le Covid pour exister, elle se sert de tout pour avancer ses pions. Le Covid n’est pas en jeu. Ce sont les Gafam qu’il faut incriminer.

A LIRE 

Zemmour, censure, Bac Nord : “On est dans la servitude volontaire” selon Michel Onfray
Au terme de son mandat, que restera-t-il d’Emmanuel Macron ?
Autant que ce qui reste de tous les présidents depuis Mitterrand : c’est-à-dire rien ! Avec Maastricht, Mitterrand s’est fait le fossoyeur de la France. Il l’a vendue à l’Europe parce que ce projet lui permettait de rester au pouvoir le plus longtemps possible — ce qui fut son seul objectif après le 10 mai 1981. Depuis que la souveraineté de la France fut le plat de lentilles avec lequel Mitterrand a acheté sa pérennité au pouvoir, les présidents de la République ne sont plus que des ministres délégués de Bruxelles, voire des sous-secrétaires de ce nouvel État impérial. Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron ont défendu la même politique dans des styles différents. Mais sous des papiers d’emballage distincts se trouve le même cadeau empoisonné : la déconstruction de la France. Disons que Macron aura été le plus brutal et le moins fin de ce personnel politique aux ordres de l’empire.

Citation :
Valérie Pécresse qualifiée pour le second tour, c’est tout bénéfice pour le système maastrichtien : il changera un homme usé par son arrogance et sa suffisance au profit d’une femme qui n’a encore usé personne.
Et pourtant, ainsi que vous avez déjà eu l’occasion de le dire, ce dernier a de grandes chances de l’emporter à nouveau… À défaut, Valérie Pécresse, qui serait son double féminin. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
Ça n’est pas un paradoxe mais une logique politique précise. L’esprit et la lettre de la Constitution de 1958 empêchaient la déconstruction de la France. Voilà pour quelles raisons la Constitution a été amendée de multiples fois, dont l’article qui concerne la souveraineté : on peut vivre sans mains, sans yeux, sans bras, sans jambes, mais on ne le peut sans tête, sans cerveau. Avec la souveraineté abandonnée en 1992, c’est la tête que la France a perdue. Tout a été pensé pour que le dispositif maastrichtien fonctionne sans le peuple, malgré lui, voire contre lui — je vous rappelle que le traité de Lisbonne de 2008 annule le vote populaire du référendum de 2005.
On autorise la vie politique et militante de Marine Le Pen pendant un quinquennat et, quelques mois avant l’élection, après qu’on a tout fait pour qu’elle s’y trouve, on la diabolise comme nazie, fasciste, pétainiste, vichyste, etc. La stratégie est simple : tout faire pour que Marine Le Pen soit au second tour, et la tactique tout aussi simple ; une fois qualifiée au second tour, dramatiser l’enjeu en l’associant à Oradour-sur-Glane et à la Shoah, ce fut, rappelons-le pour ceux qui ont la mémoire courte, la stratégie gagnante de Macron il y a cinq ans.
Cette fois-ci, Zemmour mettant en péril une présence de Marine Le Pen au second tour, le système se trouve plus joyeux encore ; car si Pécresse est qualifiée pour le second tour, puisqu’elle défend le même monde que Macron, ce sera tout bénéfice une fois encore pour le système maastrichtien : il changera un homme usé par son arrogance et sa suffisance au profit d’une femme qui n’a encore usé personne sur ce terrain-là. Mais sans nul doute elle poursuivra les mêmes objectifs !

Emmanuel Macron « n’est pas crédible dans le rôle de président de la République », dites-vous volontiers. Ne l’est-il pas davantage dans son rôle de président de l’Europe ?
Je vois mal que les vices et l’incompétence qui le rendent illégitime en France puissent le rendre légitime en Europe ! Il est pour quelque temps l’homme qui coupe les rubans et inaugure les chrysanthèmes européens plutôt que les chrysanthèmes de sous-préfecture en France. Rien de plus. Le vrai pouvoir est ailleurs.

Le chef de l’État s’est exprimé devant les eurodéputés, au Parlement européen de Strasbourg, mercredi 19 janvier. Il y a présenté son programme pour le semestre à venir alors que débute la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Que traduisent ces “ambitions” ?
Il se couvre de ridicule en se faisant maltraiter par son opposition française présente au Parlement européen, comment cet homme qui n’a pas même une légitimité dans son pays pourrait-il l’avoir pour les vingt-sept pays de l’Union européenne ?
Il se couvre de ridicule en estimant qu’on peut défendre en même temps la souveraineté française et la souveraineté européenne : c’est l’une ou l’autre, jamais l’une et l’autre.
Enfin, je suis un fervent opposant à la peine de mort, mais, justement, je ne crois pas que son abolition constitue un projet de société ou un marqueur civilisationnel quand on continue à la pratiquer sous forme d’interventions militaires dans des pays qui ne nous ont rien fait, ou bien que ses députés et tous ceux de la gauche, Verts compris, votent à l’Assemblée nationale la possibilité d’un avortement pour des raisons de « détresse psychosociale » sur des enfants à quelques jours de leur naissance potentielle…

« Je trouve que la façon d’Emmanuel Macron d’être en campagne sans le dire plus problématique pour les libertés que l’adoption du passe vaccinal »

Il a souhaité mercredi que le droit à l’avortement et la protection de l’environnement soient intégrés dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Après avoir divisé les Français, Emmanuel Macron ne prend-il pas le risque d’embraser l’Europe ?
Pas plus que je ne suis pour un retour à la peine de mort ou pour une interdiction de l’avortement, j’estime que l’avortement n’est pas un marqueur civilisationnel quand il s’agit de l’interruption médicale de grossesse, ce projet de loi voté en Assemblée nationale dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2020. Cette Europe maastrichtienne défend une drôle de conception de l’humain et de l’humanité !
Mais je comprends la logique de ces gens-là : ils veulent tout marchandiser, tout acheter, tout vendre, faire des bénéfices sur tous les produits, dont les ovules, les spermatozoïdes, les enfants, les utérus. Ils ont donc besoin pour ce faire de chosifier les êtres. Et quelle meilleure entrée en matière de chosification que d’envoyer à la poubelle un enfant à deux jours de naître pour des raisons de “détresse” à laquelle on peut répondre autrement que par cet eugénisme qui, qu’on me permette cette réponse du berger à la bergère, renvoie aux heures-les-plus-sombres-de-l’histoire ?

Revenons à la France et à la campagne présidentielle. En 2017, les affaires judiciaires s’étaient invitées dans la campagne, privant les Français des débats qu’ils étaient en droit d’espérer pour se décider. En 2022, redoutez-vous que les affaires sanitaires nous privent à nouveau d’une vraie campagne ?
Cette campagne n’a déjà pas lieu ! D’autant que le principal protagoniste, choisissant de faire campagne avec l’argent du contribuable sans le dire officiellement, empêche d’une façon très antidémocratique qu’elle ait lieu. Je trouve cette façon d’être en campagne sans le dire plus problématique pour les libertés que l’adoption du passe vaccinal.

S’il y a une question essentielle à côté de laquelle ne doit pas passer l’élection présidentielle, c’est celle du choix de civilisation. Quel regard portez-vous sur cette campagne ? Est-elle à la hauteur des enjeux ?
Bien sûr que non… Seul Éric Zemmour l’a justement placée sur ce terrain. La droite de Pécresse lui court vaguement après. Mais cette droite maastrichtienne, tout autant que la gauche maastrichtienne, défend une civilisation dont on voit ce dont elle accouche depuis 1992. Ce projet, c’est la déconstruction française effectuée de conserve avec la construction d’une Europe maastrichtienne. Cette Europe-là travaille au gouvernement mondial, à l’État total qui s’avère l’horizon du capitalisme californien avec pour projet civilisationnel le transhumanisme. Le discours de Mélenchon propose un modèle civilisationnel alternatif à celui de Zemmour. Mais Mélenchon est au service de lui-même et ses discours successifs font sérieusement douter de sa sincérité.

Citation :
Je reste partisan d’un socialisme des provinces, girondin, qui fasse confiance au peuple providentiel, mais nullement à l’homme providentiel.
Vous notez, dans l’un de vos derniers billets pour Front populaire, que seuls Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon posent le problème des présidentielles en termes de civilisation. Pour autant leurs réponses diffèrent du tout au tout…
Oui, bien sûr. On a compris le fait que je saluais ce discours centré sur la civilisation comme un genre de ralliement qui oublierait l’islamo-gauchisme de son orateur ! C’est vite lire ou mal lire… Je saluais le fait qu’il installait le débat sur le terrain de la civilisation, ce qui change des passes d’armes sur le nombre de fonctionnaires supprimés par tel ou tel en cas de victoire ! Mélenchon défend un projet universaliste qui déclasse l’écologie boboïde urbaine pour viser l’espace et le cosmos là où Zemmour souhaite un retour aux valeurs françaises des années cinquante et soixante. Le premier célèbre la “créolisation”, qui est le nom donné par la gauche au “grand remplacement”, le second, le nationalisme intégral. Je ne souscris à aucun de ces deux projets. Pas plus au projet maastrichtien qui fait à échéance civilisationnelle le lit du transhumanisme californien.

En quoi portez-vous un regard nouveau sur le discours de Jean-Luc Mélenchon ? Et qu’est-ce qui distingue le Mélenchon de 2022 de celui de 2017 et de 2012 ?
Mélenchon ne roule que pour lui, sa carrière est sinusoïdale, pas besoin d’y revenir. Il a essayé trois discours pour trois présidentielles : le discours jaurésien-gaulliste à Marseille, le discours islamo-gauchiste à Paris, le voici finissant sa carrière politique, âge oblige, avec un discours cosmo-créolisant à Nantes ! Je me suis réjoui d’une pensée qui s’élève à la question civilisationnelle, ce qui ne valait pas adhésion au projet politique ! Il y avait de la hauteur intellectuelle, j’ai salué cette hauteur intellectuelle, ce qui ne vaut pas ralliement idéologique ou politique.
Je reste partisan d’un socialisme des provinces, girondin, qui fasse confiance au peuple providentiel, mais nullement à l’homme providentiel, qu’il ait pour nom Zemmour ou Mélenchon.

En septembre 2021, vous aviez eu l’occasion de débattre avec Éric Zemmour. Si vous aviez acté d’un certain nombre d’accords, et la conviction que « notre civilisation était en état de décomposition avancée », plus intéressants étaient vos désaccords. Quand Éric Zemmour faisait de l’islam la principale menace, vous lui opposiez que « la principale menace était la réification ». Qu’entendez-vous par là ?
La réification en tant qu’elle travaillait en effet au transhumanisme. La réification nomme la transformation en chose, la chosification, l’objectivation. On ne saurait vendre des hommes, ce serait traite, esclavagisme ! On déshumanise donc ce qu’on peut dès lors vendre. L’eugénisme libéral du commerce d’enfants est le cheval de Troie du transhumanisme.
Ainsi, le centre de reproduction humaine ukrainien BioTexCom a cassé les prix à la faveur du “vendredi noir” ou du “vendredi fou” qui est, comme chacun sait, le vendredi des soldes. On pouvait ainsi acheter un enfant au prix cassé de 1 947 euros. En temps normal, la GPA non soldée s’élève à 64 900 euros « service inclus et résultat garanti ». Voilà qui n’a soulevé aucune vague en France chez les féministes ou les progressistes ! On comprend pourquoi les États-Unis aiment tant l’Ukraine. Et BHL aussi.
Le vote effectué par les députés de gauche qui autorise l’IMG va dans le même sens : voici les premières pierres posées de ce château des horreurs !
Dès lors, l’islam politique n’est pas à craindre : il ne remplacera pas une civilisation qui meurt, il effectue juste un travail de nettoyage civilisationnel, pendant que le transhumanisme, lui, se trouve déjà dans les murs avec l’Europe maastrichtienne. Ça n’est pas le chrétien qu’on tue au nom de l’islam, c’est l’homme qu’on assassine au nom du posthumain californien.

Citation :
Faute de personnel politique à la hauteur, la gauche est allée chercher une idéologie progressiste clé en main et elle l’a trouvée sur les campus américains — ce fut le sens de la profession de foi “wokiste” avant l’heure de Terra Nova.
Comment expliquez-vous que personne ne prenne véritablement la mesure de cette menace transhumaniste ?
C’est en effet la bonne question ! Je crois que le propre des catastrophes, c’est qu’elles passent au-dessus de la tête des intellectuels qui devraient pourtant les prévoir ! La récente opération cardiaque qui, aux États-Unis bien sûr, a permis la greffe d’un cœur de porc génétiquement modifié pour éviter le rejet avec la bénédiction des autorités juives et musulmanes, est un bon exemple : c’est un autre exemple de l’avancée de ce cheval de Troie, et c’est en même temps une autre illustration de la cécité des intellectuels sur ces questions. Le monde intellectuel réagira probablement quand un cerveau de cochon sera implanté sur un humain – une chimère qui, si j’en juge par le spectacle de tel ou tel, paraît parfois déjà réalisée…

Sans le savoir, la plupart des candidats à la présidentielle ne sont-ils pas déjà des candidats transhumanistes ?
Par leur silence, oui. Tous les maastrichtiens le sont qui votent pour l’objectivation, la chosification, la réification. Toute la gauche qui a voté pour l’IMG et ceux des intellectuels qui, comme Gérard Miller dans l’Obs, ont laissé croire que j’étais contre l’IVG, sont les idiots utiles des Gafam et de ce capitalisme californien dont ils creusent le lit en croyant hâter la révolution prolétarienne.

Le progressisme n’est-il pas le faux nez du transhumanisme ?
La gauche est deux fois morte au XXe siècle : une fois à Paris en 1983 avec l’abandon du socialisme par Mitterrand au pouvoir, une autre à Berlin en 1989 avec la chute du mur dont l’onde de choc fut, à Moscou, celle de l’Empire soviétique en 1992. Le progressisme a donc perdu ses repères. Faute de personnel politique à la hauteur, la gauche est allée chercher une idéologie progressiste clé en main et elle l’a trouvée sur les campus américains — ce fut le sens de la profession de foi “wokiste” avant l’heure de Terra Nova le 10 mai (sic) 2011 !
La cancel culture et le “wokisme”, donc les formules urbaines et mondaines du progressisme, travaillent en effet au transhumanisme. Eux aussi fabriquent la corde avec laquelle les acteurs à venir des sélections transhumanistes les pendront… Après avoir travaillé à l’avènement de la société totalitaire décrite dans le 1984 d’Orwell, la plupart des intellectuels travaillent désormais à l’avènement du Meilleur des monde s d’Huxley.

À vous entendre, il apparaît que le transhumanisme est un autre projet de civilisation qui ne dit pas son nom…
C’en est un, en effet, et je pose l’hypothèse qu’il sera la civilisation d’après les civilisations. Seule une morale pourrait arrêter l’inhumanisme du posthumanisme. Car, au nom de quoi interdire la fécondation d’une jeune femme par le sperme de son grand-père mort il y a un quart de siècle et dont le sperme a été cryogénisé ? Ou le clonage des cellules d’un cadavre ? Ou la création de chimères qui mélangent des cellules animales et des cellules humaines ? Ou des données numériques transférées sur un cerveau de mammifère — une réalisation déjà effective dans le laboratoire Neuralink d’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde qui peut envoyer dans l’espace des fusées, ce que l’État américain ne peut plus assurer ! Une truie répondant au nom de Gertrude a donc vu des données numériques implantées dans son encéphale. L’opération est donc possible sur un homme : qui l’interdira et au nom de quelle morale ? Les Gafam travaillent tous au transhumanisme : qui les arrêtera ? Rien ni personne. À l’heure qu’il est, la Chine y travaille aussi, bien sûr, à Wuhan ou ailleurs…

Citation :
La droite est incroyablement plus tolérante que la gauche qui, elle, préfère toujours avoir tort avec le stalinien Sartre que raison avec le libéral Aron. Je préfère pour ma part avoir raison avec le libertaire Camus…
Que trahit la volonté d’Emmanuel Macron d’imaginer une convention citoyenne sur la fin de vie dans l’hypothèse d’un nouveau mandat ?
Qu’il continue d’avancer les mêmes pièces sur l’échiquier européen… Il est l’homme de la dilution de la France dans une Europe qui travaille à la promotion d’un État total structuré par l’horizon civilisationnel transhumaniste.

L’idéologie woke, la cancel culture sont-elles des étapes dans ce grand projet ?
Oui, bien sûr. Ce sont des étapes qui recourent à la stratégie du cheval de Troie. Voilà qui explique aussi la cécité des intellectuels qui regardent le doigt… Après Mengele, on ne saurait avancer avec le cynisme de l’eugéniste français Alexis Carrel qui, dans l’Homme, cet inconnu (1935), invite à la « reconstruction de l’homme » afin de « changer l’univers » à coups d’eugénisme, dont l’euthanasie des handicapés. Carrel adhère au PPF de Doriot et travaille pour Pétain. En 1935, il célébrait le gazage des handicapés et de certains criminels. Jean Rostand lui trouvait des vertus…
Aujourd’hui, on avance masqué sous un prétexte humaniste, égalitariste, progressiste : on n’invite pas à chosifier le corps d’un enfant dans le ventre de sa mère en invitant à se débarrasser de cet être surnuméraire, disons en passant que cela définit un eugénisme progressiste, mais on attire l’attention sur la détresse psychosociale d’une mère en imaginant bien que le psychosocial devra beaucoup au freudo-marxisme…

Au sein de ce paysage politique dévasté, de quoi Christiane Taubira, Anne Hidalgo et Yannick Jadot sont-ils les noms ?
D’un incroyable narcissisme…

Êtes-vous désespéré par la gauche ?
Je le suis depuis mars 1983… Disons que j’ai eu le temps de m’y faire.

À défaut de vous reconnaître dans la gauche, vous aviez le souci ces dernières années de rendre possible une alliance entre les souverainistes des deux rives. Comment expliquer, pour l’heure, cet échec ?
À cause de la gauche qui ne veut pas entendre parler de la droite même quand elle a raison… Les coulisses de Front populaire me permettent cette conclusion : l’homme de gauche que je suis peut d’autant plus facilement le dire, la droite est incroyablement plus tolérante que la gauche qui, elle, préfère toujours avoir tort avec le stalinien Sartre que raison avec le libéral Aron. Je préfère pour ma part avoir raison avec le libertaire Camus…

L’Art d’être français, de Michel Onfray, Bouquins, 408 pages, 22 €.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Jan - 8:38

Macron se met a dos tout le monde 
en variant sur les responsabilités des belligérants  de la guerre d 'Algérie ... 
Apres avoir humilié la France en jouant le theme  de "notre" repentance , il oublie   notre action positive sur la mise en valeur de ce pays !


Et maintenant il se met a dos l 'algerie...


Pourquoi les propos d’Emmanuel Macron suscitent la colère de l’Algérie

Emmanuel Macron, le 30 septembre 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)







Après avoir rappelé samedi son ambassadeur en France, Alger a interdit de facto le survol de son territoire aux avions militaires français en partance pour la bande sahélo-saharienne.
Par L'Obs avec AFP
·Publié le 3 octobre 2021 à 16h31·


Les relations se tendent un peu plus entre Paris et Alger. Après le rappel samedi de l’ambassadeur algérien à Paris, la crise est montée encore d’un cran ce dimanche 3 octobre avec la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions militaires français.
Comment expliquer ce regain de tensions entre deux pays qui doivent bientôt commémorer les 60 ans de la fin de la guerre d’Algérie et son indépendance ? Tout a en réalité commencé avec la publication de propos tenus par Emmanuel Macron. Alger a en effet justifié le « rappel immédiat pour consultation » de son ambassadeur à Paris Mohamed Antar-Daoud par « une situation particulièrement inadmissible engendrée par [des] propos irresponsables » du chef de l’Etat français.


Dans le collimateur d’Alger, des « propos non démentis » du président de la République, retranscrits par « le Monde ». Le journal relate une rencontre deux jours plus tôt entre le président français et une vingtaine de jeunes descendants de protagonistes de la guerre d’Algérie (1954-1962).




Une parole très critique



Selon « le Monde », Emmanuel Macron a déclaré qu’après son indépendance en 1962, l’Algérie s’est construite sur « une rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire ». Toujours dans des propos cités par le journal, il a critiqué « une histoire officielle totalement réécrite » par Alger qui « ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ».
Emmanuel Macron a en outre évoqué la forte réduction des visas pour les Algériens, Marocains et Tunisiens, décidée mardi par Paris, qui avait valu à l’ambassadeur de France une convocation pour « protestation » des autorités algériennes. Cette réduction des visas ne vise pas les étudiants ni les milieux d’affaires mais « les gens qui sont dans le milieu dirigeant », a dit Emmanuel Macron, cité par « le Monde ».
Décision « nécessaire », « injustifiée » ou opportuniste : la crise des visas du Maghreb décortiquée
Autre motif d’irritation pour Alger, selon les médias locaux : quand Emmanuel Macron décrit le président Abdelmadjid Tebboune comme « pris dans un système très dur » puis ironise sur la façon dont l’Algérie présente, selon lui, les Français comme « les seuls colonisateurs », oubliant la domination ottomane entre le XVIe et XVIIIe siècles.




Des propos inattendus




Avant les déclarations d’Emmanuel Macron qualifiées par les médias algériens de « dérapage » ou au vitriol, les relations bilatérales n’étaient pourtant pas mauvaises entre la France et l’Algérie.
Le président français avait ainsi fait en novembre 2020 l’éloge d’Abdelmadjid Tebboune auprès de la revue « Jeune Afrique », ce qui lui avait valu les critiques de la diaspora et de la société civile algériennes. Il y avait loué le « courage » de son homologue, assurant qu’il allait faire « tout son possible » pour l’aider dans la période de transition après le Hirak.
Guerre d’Algérie : la France reconnaît l’assassinat du militant nationaliste Ali Boumendjel
En juillet 2020, Paris avait fait un geste envers Alger en restituant les crânes de 24 résistants algériens décapités au XIXe siècle lors de révoltes dans le sud de l’Algérie contre l’occupant français. Et en mars 2021, la France a reconnu pour la première fois que l’avocat algérien Ali Boumendjel, mort en mars 1957, a été torturé et tué par l’armée française lors de la bataille d’Alger.
La presse algérienne rappelle aussi qu’Emmanuel Macron jouissait de préjugés favorables pour avoir, pendant sa campagne présidentielle en 2017, qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité », lors d’une visite à Alger.
Des crises à répétition
Ce n’est évidemment pas la première fois qu’une crise éclate entre les deux pays, et vient ternir les relations bilatérales. La dernière crise aussi grave date du 23 février 2005 quand le Parlement français avait adopté une loi reconnaissant « le rôle positif de la colonisation ». Malgré son abrogation ultérieure, cette loi avait provoqué l’annulation d’un traité d’amitié voulu fortement par le président Jacques Chirac et son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika.
Les relations entre Paris et Alger ont connu d’autres pics de tension plus récents : en mai 2020, l’ambassadeur algérien à Paris, alors Salah Lebdioui, avait été rappelé après la diffusion d’un documentaire par deux chaînes publiques françaises sur les manifestations pro-démocratie (Hirak) en Algérie.
En avril 2021, le Premier ministre français Jean Castex a annulé au dernier moment une visite, à la demande d’Alger, mécontente, d’une délégation trop petite à son goût.


Un difficile travail de mémoire



La question de la mémoire est sensible côté algérien. Les deux pays se sont mis d’accord en 2020 pour confier à des chercheurs des deux rives de la Méditerranée un travail de mémoire dans une optique de « réconciliation ». L’historien français Benjamin Stora a remis son rapport en janvier 2021 à Emmanuel Macron préconisant une série d’« actes symboliques » mais « ni excuse ni repentance ». Mais Alger l’a rejeté un mois plus tard comme « non objectif », reprochant l’absence de « reconnaissance officielle par la France des crimes de guerre et contre l’humanité perpétrés pendant les 130 années de l’occupation de l’Algérie ».


EXCLUSIF. Benjamin Stora : « Il faut reconnaître les exactions de la guerre d’Algérie pour apaiser les mémoires »


Abonnez-vous !Soutenez le travail d'une rédaction engagée et rejoignez notre communauté de 200 000 abonnés.Samedi, la présidence algérienne a estimé que la position prise par Emmanuel Macron « heurte les principes devant présider à une éventuelle coopération algéro-française en matière de mémoire [et] a l’incorrigible défaut de tendre vers la promotion d’une version apologétique du colonialisme ».


Pour Hassen Kacimi, spécialiste des questions migratoires, « la question de la mémoire est très sensible en Algérie parce qu’elle touche à l’histoire, l’âme et l’identité du peuple algérien ».


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Jan - 8:16

DARMANIN FAIT LE JOB ...




DEPUIS SON RALLIEMENT A LA MACRONIE C'EST LE MEILLEUR ELEMENT. 


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 27 Jan - 9:24

LES GRANDS OUBLIES ...

MACRON NE PARLE JAMAIS DES   SOLDATS DU CONTINGENT APPELES EN ALGERIE 


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Jan - 11:33

LES RETRAITES FRANCAISES DOIVENT ETRE INDEXEES POUR SUIVRE L'INFLATION 


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Jan - 9:11

enquête franceinfo :


Cadeaux, courses, remboursement d'emprunts... Quand certains parlementaires abusent de leurs frais de mandat
Publié le 11/01/2019 06:17Mis à jour le 11/01/2019 15:39

Article rédigé par  Cellule Investigation de Radio France - Sylvain Tronchet
Radio France
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https://www.francetvinfo.fr/politique/moralisation-de-la-vie-politique/enquete-frais-de-mandat-des-parlementaires-des-abus-et-une-reforme-a-minima_3138779.html?fbclid=IwAR3SK0V9anydvPgiEaKhZe6uHWJRJGIB_AXZDtujHlnoultfcnobURMt_Ts






La justice vient d’ouvrir 15 enquêtes visant des parlementaires soupçonnés d’avoir abusé de leurs frais de mandat. L’impunité dont ont bénéficié députés et sénateurs pendant des années semble révolue. Mais les règles récemment adoptées par les assemblées paraissent encore insuffisantes.
Quinze parlementaires ou ex-parlementaires sont actuellement visés par des enquêtes préliminaires pour de possibles usages illicites de leur enveloppe de frais de mandat entre 2012 et 2017, a révélé L'Express le 11 décembre dernier. D’après nos informations, parmi les quinze parlementaires visés, cinq sénateurs et deux députés siègent toujours dans les assemblées. Leurs noms sont pour l’instant inconnus. Ces sept députés et huit sénateurs ont fait l’objet d’un signalement de la HATVP (Haute autorité pour la transparence de la vie publique) auprès du parquet national financier (PNF), qui soupçonne des détournements, à leur profit personnel de leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). Cette somme forfaitaire d’environ 6 000 euros au Sénat et 5 500 euros à l’Assemblée leur était versée chaque mois afin de payer leurs dépenses non prises en charge directement par les assemblées : frais de permanence électorale, déplacements, communication, réceptions… Les détournements porteraient sur des sommes allant de 20 000 à 80 000 euros.

De possibles abus de prêts accordés par l’Assemblée nationale

Les soupçons de la HATVP sont nés lors de l’examen de la déclaration de patrimoine qu’ils ont dû remplir en fin de mandat en 2017. Des variations suspectes par rapport à la déclaration déposée en début de mandat en 2012 ont conduit la Haute autorité à regarder de près leurs relevés de compte bancaire dédié à l’IRFM. Certains parlementaires auraient utilisé ce compte pour payer des dépenses personnelles.  
Des députés auraient également utilisé le système du "prêt d’honneur" pour s’enrichir. Cette facilité de caisse, toujours en vigueur, permet aux élus d’emprunter à l’Assemblée jusqu’à 18 294 euros, sur 20 mois maximum à 3 % d’intérêts. Comme un crédit revolving, ce prêt est "rechargeable". La seule condition imposée est qu’il soit remboursé avant la fin du mandat. Cette somme peut être utilisée pour payer des dépenses professionnelles ou pour un usage personnel. Dans ce deuxième cas, le prêt doit alors être remboursé par le député via son compte personnel. Mais il semble que certains députés utilisaient en réalité leur IRFM pour rembourser des prêts qui leur étaient accordés à titre privé, ce qui était en contradiction avec le règlement adopté par l’Assemblée en 2015.

Rembourser l’achat de son logement grâce aux frais de mandat


Par le passé, d’autres prêts accordés par les assemblées, aujourd’hui supprimés, ont pu donner lieu à des dérives : les prêts immobiliers. D’après des documents que nous avons pu consulter, ils permettaient aux députés et sénateurs d’emprunter jusqu’à environ 300 000 euros à des taux très avantageux au début des années 2000 (2 % à l’Assemblée, 2,5 % au Sénat). Ces prêts ont notamment permis à certains parlementaires de s’enrichir via l’acquisition de leurs permanences. Mais certains élus empruntaient également pour acheter leur domicile personnel. Un ancien sénateur socialiste, qui tient à garder l’anonymat raconte : "J’ai emprunté 300 000 euros pour acheter mon appartement. J’ai donc rempli le document que m’ont présenté les services du Sénat. Ce n’est que bien plus tard que je me suis rendu compte qu’il prévoyait que les échéances seraient prélevées sur mes frais de mandat. Quand Jean-Pierre Bel est arrivé à la présidence du Sénat, on a mis bon ordre dans tout ça." Effectivement, les prêts immobiliers du Sénat ont été supprimés en 2013. Ceux de l’Assemblée ont pris fin en 2009, mais en 2017, il y en avait encore 80 en cours de remboursement.

En 2015, un règlement… qui ne règle rien


Ces abus ont été rendus possibles par l’absence totale de contrôle exercé sur ces sommes depuis la création des premières enveloppes pour frais de mandat en 1953. Jusqu’en 2015, aucun texte ne fixait précisément les conditions de leur usage. En 2012, Mediapart révèle que certains députés paient des dépenses personnelles avec leur IRFM. Sous la pression, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone annonce une première réforme du système : les députés devront signer une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils ont fait bon usage de leur indemnité de frais de mandat. Mais il refuse totalement le principe du contrôle des factures des députés.



Une députée LREM payait ses dépenses personnelles sur ses frais de mandat

Il faudra en fait attendre 2015 pour que cette déclaration sur l’honneur existe, ainsi qu’une première liste d’usages autorisés de l’IRFM. Pour autant, les dérives ont perduré. Nous nous sommes procuré les relevés de compte d’IRFM d’Anne-Christine Lang sur l’année 2016. Elle était à l’époque membre du groupe socialiste. Cette députée de Paris siège toujours à l’Assemblée, mais sous l’étiquette LREM. 
Les relevés que nous avons pu examiner couvrent une période qui va de février à septembre 2016. On y trouve notamment des frais médicaux : cinq paiements à des médecins (dont 1 000 euros payés en carte bleue à un stomatologue et 680 euros payés à un autre spécialiste) et 11 règlements dans des pharmacies pour 360 euros au total. Des paiements d’autant plus problématiques qu’ils étaient par ailleurs remboursés – au moins partiellement – à la députée sur son compte personnel. "Je pensais de bonne foi que l’assemblée nationale remboursait ces frais sur mon compte IRFM, nous a expliqué Anne-Christine Lang au téléphone, puis dans un mail. Il s’agit d’une négligence de ma part" ajoute-t-elle.

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 PhpHZbSFLExtrait d'un relevé de compte bancaire dédié à l'IRFM de la députée Anne-Christine Lang.  (DR)En six mois, elle a également utilisé 22 fois sa carte bleue de députée dans des supermarchés, dont 15 dans celui qui se trouve juste à côté de son domicile, pour un total de 1 539 euros. Il s’agissait, selon elle, d’achats de vêtements (qui sont autorisés) ou "de petits achats pour des réunions ou plus rarement de grosses courses pour l'organisation d'une soirée militante", explique-t-elle. Mais lorsqu’on lui fait remarquer un paiement de 111 euros chez Leclerc, dans une station balnéaire où elle partait en vacances, Anne-Christine Lang évoque à nouveau "une négligence".

Les relevés font également apparaître sept paiements dans des magasins de jouets ou de puériculture, pour un total de près de 600 euros. "Ce sont probablement des cadeaux pour des naissances ou mariage" nous a expliqué la députée sans pouvoir nous dire précisément lesquels, et sans exclure encore de possibles "négligences". Elle explique de la même façon le fait qu’elle ait pu payer, à quelques reprises, des péages d’autoroute sur la route des vacances depuis son compte dédié à l’IRFM.

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 PhpbxVklRExtrait d'un relevé de gestion de l'IRFM de la députée Anne-Christine Lang.  (DR)

Jusqu’à 2 000 euros de retraits en liquide par mois


Autre constat : la députée retirait tous les mois en moyenne 1 500 euros d’argent liquide et jusqu’à 2 070 euros pour la période du 11 juin au 13 juillet 2016. Au téléphone, Anne-Christine Lang nous a expliqué qu’elle préférait "régler en liquide pour des raisons de confidentialité. Je n’avais pas envie qu’on sache où je mangeais, avec qui, etc." Selon elle, ces sommes servaient bien à payer des dépenses professionnelles. Néanmoins, ses relevés font apparaître un retrait de 250 livres sterling, en août 2016, en Angleterre, alors qu’elle y passait des vacances, selon nos informations, ce qu’elle nous a confirmé. "J’ai organisé deux dîners" nous a-t-elle affirmé dans un premier temps au téléphone, sans vouloir nous dire avec qui, avant de nous donner une autre explication par mail : "J'ai réglé un 'pot' avec des élues féministes anglaises et une veste à Canterbury" écrit-elle, sans nous préciser l'identité des élues.
Enfin, un dernier point a attiré notre attention, cette fois-ci sur les relevés de gestion de son IRFM que lui envoyait tous les mois l’Assemblée nationale et que nous avons également obtenus. Sur six mois, tous portent la mention "Remboursement prêt d’honneur" pour 978 euros. Anne-Christine Lang nous a effectivement confirmé qu’elle a bénéficié d’un prêt à usage personnel (voir plus haut) de l’Assemblée pour un montant de 18 000 euros fin 2014. Ce prêt était donc remboursé par prélèvement sur son indemnité de frais de mandat, comme en attestent les relevés de gestion. Cette situation semble problématique, Anne-Christine Lang ayant signé en 2016 une déclaration sur l’honneur attestant qu’elle avait bien utilisé l’IRFM aux fins définies dans le règlement de l’Assemblée. Or ce type de prêt à usage personnel n’en faisait pas partie. La députée, elle, affirme qu’elle s’est conformée aux règles fixées par l’Assemblée. D'après nos informations, Anne-Christine Lang ne fait pas partie des 15 parlementaires actuellement visés par des enquêtes préliminaires.

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 PhpUhedpcAnne-Christine Lang à l'Assemblée nationale le 26 juin 2017 (JACQUES DEMARTHON / AFP)

La réforme de 2017, une occasion ratée


Depuis la fin 2017, un nouveau règlement est en vigueur à l'Assemblée nationale. L’IRFM est désormais remplacée par l’AFM (avance de frais de mandat) : les députés et sénateurs continuent de toucher respectivement 5 500 et 6 000 euros tous les mois. La nouveauté est qu’ils devront être capables de justifier leurs dépenses en cas de contrôle. Néanmoins, pour Paul Cassia, professeur de Droit à l'université Paris 1, "il n’y a pas de contrôle des frais de mandat. C’est de l’enfumage ! Les sénateurs seront contrôlés par leur comité de déontologie, qui est composé de sénateurs, poursuit-il. L’autocontrôle n’est pas un contrôle. Imaginons que le président du Sénat, Gérard Larcher, utilise mal ses frais de mandat. Qui va aller lui dire ?" François Pillet, le président du comité de déontologie au Palais du Luxembourg précise : "Nous serons assistés d’experts comptables qui effectueront les contrôles". Oui, mais les rapports des expert comptables seront-ils publics afin de s’assurer qu’il n’y aura pas d’arrangements entre sénateurs ? Réponse : "Non… Ils resteront secrets". En dernier ressort, c’est le bureau du Sénat qui décidera d’éventuelles sanctions en cas d’abus, là encore, dans le secret de son huis clos.
À l’Assemblée nationale, c’est également le bureau qui prendra, le cas échéant, des sanctions. Une "mauvaise idée" pour l’ancienne députée PS Barbara Romagnan : "Que le bureau fasse correctement son travail ou pas, de toute façon les citoyens seront fondés à penser qu’il peut y avoir des arrangements entre groupes politiques pour qu’on n’en parle pas". Le bureau de l’Assemblée devra en tout cas faire la preuve de sa transparence sur ces sujets. D’après nos informations, au cours de la législature 2012-2017, il a été saisi au moins une dizaine de fois pour des cas d’abus d’usage d’IRFM. Aucun compte rendu de ses réunions sur cette période n’en fait état

"L’argent de poche" des députés et sénateurs


Les parlementaires se sont accordés une enveloppe mensuelle pour laquelle ils n’auront pas besoin de justificatifs. D’un montant de 600 euros pour les députés, elle s’élève à 885 euros chez les sénateurs. Une décision étonnante, qui serait de surcroît contraire à la loi du 15 septembre 2017 selon le juriste Paul Cassia : "La loi ne permet que deux régimes de paiement des frais des parlementaires : ou la prise en charge directe par les assemblées, ou le remboursement sur facture. Les députés et les sénateurs ont contourné la loi. Ces sommes, c’est de l’argent de poche !"  
Questeur de l’Assemblée nationale, le député LREM d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier masque à peine sa gêne quand on lui demande ce qui a conduit à cette disposition : "Personnellement j’étais pour la justification au premier euro, explique-t-il, mais c’est un équilibre qui a été trouvé avec les députés des circonscriptions rurales qui se demandaient notamment comment ils allaient pouvoir justifier leurs dépense quand ils paient un pot à un tournoi de foot par exemple." Tous ne sont néanmoins pas sur cette ligne. Le député LREM du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin a décidé qu’il ne profiterait pas de cette facilité. Il justifiera toutes ses dépenses : "Six cents euros c’est énorme ! estime-t-il. Dans toutes les entreprises ou les associations où j’ai travaillé, quand j’achetais un ticket de métro, il me fallait un justificatif pour être remboursé. Pour moi, ces 600 euros n’ont pas de sens, et ça jette un petit voile de doute là où il n’y en pas besoin."

Quand la déontologue de l’Assemblée critique la réforme du système


Les députés, comme les sénateurs, ne seront pas contrôlés tous les ans. Les règlements des deux assemblées expliquent seulement qu’ils devront l’être "au moins une fois par mandat".
À l’Assemblée, c’est la déontologue qui sera chargée de ces contrôles. Salariée à mi-temps par le Palais Bourbon, Agnès Roblot-Troizier ne dispose pas des moyens lui permettant de contrôler toutes les factures des 577 députés. Cette professeure de Droit a surtout jeté un froid, en novembre 2017, quand elle a été amenée à rendre son avis sur la réforme du contrôle des frais de mandat. Dans un document de 11 pages, qui n’a pas été rendu public par l’Assemblée (voir ci-dessous), elle dénonce la façon dont les députés ont interprété la loi pour la confiance dans la vie politique. Elle pointe notamment les 600 euros mensuels non justifiables et le fait qu’ils puissent lui opposer le secret sur certaines informations telles que le nom des personnes qu’ils ont invité au restaurant. Sa conclusion est cinglante : "Il m'apparaît que le projet soumis au Bureau est […] très en-deçà de l'objectif législatif tendant à contribuer au rétablissement de la confiance entre les citoyens et les parlementaires grâce au contrôle de leurs dépenses. […] Le contrôle de qualification juridique des frais de mandat prévu par la loi laisse place à une vérification comptable partielle et imparfaite."


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Jan - 8:56

59 % DES FRANCAIS JUGENT NEGATIFS L 'ACTION DE MACRON SUR LA SECURITE





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Emmanuel Macron - 360b / Shutterstock


SOPHIE MESTRAL :


Selon un sondage Ifop pour le JDD, la sécurité constitue pour l’opinion un point faible du bilan d’ Emmanuel Macron , puisque 59% des Français le jugent négatif.
Les résultats du sondage Ifop commandé par nos confrères du JDD le soulignent : 59% des Français jugent le bilan d’ Emmanuel Macron  en matière de sécurité négatif, contre 31% qui l’estiment positif. Un chiffre en net recul par rapport aux début du quinquennat : en avril 2018, il se situait à 41% d’opinions positives.
“Le régalien n’est pas un atout pour lui, ce qui est rare pour un président sortant, constate Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. C’est son vrai point faible, et c’est là-dessus que la droite l’attaque.” Ainsi les électeurs des Républicains jugent-ils à 81% le bilan sécuritaire de Macron négatif. Ces derniers, plutôt proches sur les dossiers économiques, se situent loin des partisans de La République en marche (LREM), qui jugent positif à 82% l’action du Président contre l’insécurité… Le “en même temps” électoral, sur ce plan-là, ne fonctionne pas.
Citation :
Ça peut être un vrai handicap pour Macron dans la campagne si et seulement si le sujet la domine
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Jan - 15:10

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LA FRANCE  avec cinq pays les plus endettés 

Cinq pays ont désormais une dette publique supérieure à 120 % de leur PIB. Avec un ratio atteignant près de 210 %, la Grèce détient de loin le plus fort taux d’endettement de l’Union européenne, devant l’Italie (160 %) et le Portugal (137,2%). La France est au-dessus de la moyenne des Vingt-Sept (92,9 %), avec une dette qui atteint 118 % de son PIB. L’Estonie (18,5 %) et la Bulgarie (25,1 %) ont les taux d’endettement les plus faibles.
Par rapport au troisième trimestre 2020, le ratio de dette publique par rapport au PIB est resté stable en Bulgarie et en Slovaquie, alors que vingt trois Etats membres ont enregistré une hausse. Seuls le Danemark (-1,4) et la Lituanie (-1,5) ont vu leur niveau d’endettement baisser par rapport au trimestre précédent.
Cependant, si l’on compare au premier trimestre 2020, tous les Etats membres ont accru leur dette publique en raison de la pandémie de Covid-19, qui a entraîné de fortes dépenses de la part des administrations. Les hausses les plus fortes ont été enregistrées à Chypre (+29,5 points), en Grèce (+28,6 points) et en Espagne (+26,2 points).
Comme pour plusieurs de ses indicateurs, l’institut européen Eurostat s’attend à une évolution dans ces chiffres, et précise que “toutes les données statistiques trimestrielles des finances publiques pour le premier trimestre 2021 ont été marquées comme provisoires, en raison d’une probabilité accrue des révisions futures”.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Jan - 7:22

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Jan - 9:02

MACRON EST RESPONSABLE DES INEGALITES CROISSANTES EN ABROGEANT L 'ISF ,   LA FLAT TAX et SA POLITIQUE DU QUOI QU 'IL EN COUTE DISPENDIEUSE ET NON CONTROLEE.


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Les inégalités de richesse en France, à qui la faute ?  



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Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, est à la tête de la première fortune de France. Elle a plus que doublé depuis le début de la pandémie. 

Ph. Pascal Bonnière

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PARIS.
Les plus grandes fortunes hexagonales peuvent se frotter les mains de la pandémie, observe l’ONG Oxfam, mouvement mondial de personnes qui luttent contre les inégalités pour mettre fin à la pauvreté et aux injustices, dans son rapport publié hier : entre mars 2020 et octobre 2021, les cinq personnes les plus aisées ont vu la valeur de leur patrimoine doubler, passant de 165 à 338 milliards d’euros. Parmi les cinq heureux milliardaires, le patron de LVMH Bernard Arnault, l’héritière de L’Oréal Françoise Bettencourt Meyers, le fondateur de Kering François Pinault, et les frères Wertheimer, propriétaires de la maison Chanel. À l’autre bout, les travailleurs précaires ou les jeunes font partie des « oubliés de la crise », estime Oxfam.

Pêle-mêle, l’ONG met en cause une politique du quoi qu’il en coûte « à deux vitesses » surtout en faveur des entreprises durant la pandémie, des mesures de relance « en partie captées par les entreprises », et plus largement des politiques fiscales favorables aux plus riches depuis quarante ans.

1 % DES FRANÇAIS CONCENTRENT 27 % DES RICHESSES

Car le creusement des inégalités progresse depuis les années 1980. Elles ont même connu « une accélération », avec les réformes de début de mandat d’Emmanuel Macron, souligne le World Inequality Lab (WIL), citant la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière. Le gouvernement a également mis en place un prélèvement forfaitaire unique, ou « flat tax », visant à alléger la fiscalité sur l’épargne financière.

Selon ses données, le 1 % des Français les plus fortunés a concentré 27 % des richesses en 2021, soit 1,4 point de plus qu’en 2017, et le 0,001 % le plus aisé a progressé de deux points. Les 10 % les plus riches sont eux passés de 58,7 % à 59,5 %. En matière de concentration des richesses, la France est proche du Royaume-Uni, mais loin de pays comme les États-Unis ou la Chine.

Sur le front des inégalités de revenus en revanche, la situation est plus équilibrée affirme l’INSEE qui souligne une situation « assez proche » entre 2017 et 2020.

Les inégalités se sont accrues en 2018, notamment en raison des versements de dividendes liés à l’instauration de la « flat tax ». Elles se sont ensuite résorbées avec des mesures favorables aux ménages modestes, notamment la prime d’activité, ainsi qu’à la baisse du chômage et aux mesures d’urgence lors de la pandémie, détaille l’institut.

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Jan - 17:01

Eryne Schachémy:


Lettre ouverte à Brigitte MACRON

Madame l’épouse du président de la république,

J’ai le regret de vous annoncer que je ne pourrai pas mettre de pièces jaunes dans la boite jaune que vous avez fait déposer dans le bureau de poste de mon village.

En effet je suis retraitée. Je perçois une petite retraite car j’ai travaillé en partie à mon compte, aussi je trouve indécent que vous..., Brigitte Macron..., vous qui vous êtes octroyé un budget faramineux de coiffure et esthétique, vous osiez demander l’aumône au peuple .

Mais j’y pense…, il y a bien une solution !!!…
Vous pourriez réduire vos dépenses en frais de représentations…, ainsi l’argent économisé reviendrait à ceux qui en ont besoin et remplirait les petites boites jaunes de tout l’hexagone !!!

Qu’en pensez-vous ???
Cela vous rendrait encore plus belle…, certes avec quelques rides et cheveux blancs en plus…, mais la beauté ne vient elle pas toujours de l’intérieur ???

Une citoyenne indignée
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Jan - 8:37

Avec LAREM, comme aux USA, la sélection se fera par l'argent :







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Universités : nouveau plaidoyer pour une hausse des frais de scolarité

L'Institut Montaigne propose de  généraliser les droits de scolarité à tous les étudiants et de les augmenter, en mettant en place des prêts « innovants ». Les étudiants ne les rembourseraient qu'une fois entrés dans la vie active.






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L'Institut Montaigne suggère d'augmenter les frais de scolarité.
 (David CESBRON/REA)


Par Marie-Christine Corbier

Augmenter les frais de scolarité des étudiants des universités : c'est l'une des propositions fortes du rapport de l'Institut Montaigne , auquel ont eu accès « Les Echos ». Ils passeraient de 170 à 900 euros en licence et de 243 à 1.200 euros en master. La hausse concernerait aussi les classes préparatoires et les écoles supérieures publiques. Les frais de scolarité ne changeraient pas dans les formations où ils sont déjà plus élevés.
Pour éviter que cette hausse ne mette en difficulté des étudiants ou des familles, le rapport suggère de l'associer à un « système de prêts innovants », baptisé « PARC » (prêts à remboursement contingent). Dans l'enseignement supérieur, la proposition est connue - l'Australie l'a mise en place en 1989. C'était aussi l'une des propositions de la Conférence des grandes écoles avant l'élection présidentielle de 2017. Dans le modèle proposé par l'Institut Montaigne, le dispositif serait ouvert au privé, mais plafonné.

Hausse des bourses

Pour justifier sa mise en place, les auteurs du rapport considèrent que « même dans un système où les droits de scolarité sont faibles comme en France, l'accès à l'enseignement supérieur se heurte souvent au coût de la vie étudiante, qui constitue également une barrière à l'entrée pour les étudiants les plus modestes ». L'Institut Montaigne propose donc de « généraliser les droits de scolarité à tous les étudiants », y compris aux boursiers actuellement exonérés, « le budget dégagé pouvant être réalloué à une hausse des bourses monétaires ».

Cet emprunt pourrait financer les droits de scolarité mais aussi les frais de vie étudiante. A la différence d'un prêt classique ou d'un prêt étudiant, « le remboursement, qui ne commence qu'une fois les études terminées, est conditionné à l'atteinte d'un certain seuil de revenus ».

Une solution d'« équité »

Les auteurs du rapport balaient tout risque de surendettement étudiant, « puisque le remboursement est lié au revenu ». Le rapport évoque un seuil de remboursement à partir d'un salaire de 1.500 euros net par mois, pour un montant de 35 euros par mois. En dessous de ce niveau de salaire, l'ex-étudiant entré dans la vie active n'aurait rien à payer. Plus le revenu est important, plus le remboursement serait important, et inversement si le revenu baisse. Il serait aussi étalé dans le temps.
Ce PARC est présenté comme une solution d'« équité » par l'Institut Montaigne, qui déplore l'insuffisance des bourses et des prêts actuels.

« Capital jeune »

Il suggère aussi d'augmenter de 250 millions d'euros les aides aux étudiants, soit une hausse de « 12,5 % par rapport aux 2 milliards qui sont attribués chaque année aux bourses sur critères sociaux ». Ces sommes seraient issues de la hausse des frais de scolarité, et à la main des universités, pouvant représenter l'équivalent de deux mois d'aides supplémentaires pour les étudiants les plus modestes.

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Image

L'idée du PARC a été évoquée dans le rapport Hirsch en fin d'année dernière avant d'être reprise par Stanislas Guérini. Le délégué général de LREM avait proposé, fin janvier, de créer « dès que possible » un prêt à taux zéro de 10.000 euros pour chaque jeune de 18 à 25 ans, un « capital jeune » pour « se lancer dans la vie » et « payer des frais de scolarité pour faire des études, financer un logement étudiant, créer une entreprise » ou « se consacrer à 100 % à ses études, sans avoir à travailler en parallèle ».
La Fage, le premier syndicat étudiant, a déjà fait part de son désaccord, tandis que le Bureau national des étudiants en école de management (BNEM) s'y est déclaré favorable. La mesure, soutenue par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, ne fait pas l'unanimité au sein de LREM .
Marie-Christine Corbier
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Jan - 17:21

LA VERITE SUR NOTRE SYSTEME


DOCUMENT Sorti le 3 déc. 2021

 



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Jan - 10:12

Elus...
Montrez l 'exemple si vous ne voulez pas que le peuple devienne violent , car impuissant contre les  coups tordus ou les malversations  de certains.


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Captu385

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Captu386



MALHONNETES :



LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 27165210


GLANDOUILLEURS BIEN PAYES:


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Captu387  LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 27171710



GIROUETTES SANS SCRUPULES :


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