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 ECOLOGIE

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ACARIE




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Mar - 17:21

LA VOITURE ELECTRIQUE 


ECOLOGIE  - Page 2 30598211        ECOLOGIE  - Page 2 30600310       ECOLOGIE  - Page 2 31250410





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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Mar - 8:39

Jurgen en a assez

Jurgen (47 ans) de Sint-Martens-Latem, par exemple, explique à HLN qu’il veut se débarrasser d’urgence de sa Tesla et explique où les choses tournent mal pour lui. « La conduite électrique n’est plus amusante pour moi », déclare l’homme qui a acheté sa Tesla en 2019, principalement parce que la voiture était déductible à 100 % des impôts pour son entreprise. « Je continue de penser que la Tesla est une belle voiture, mais cela n’en fait pas nécessairement le mode de transport idéal. Au début, la conduite électrique était très bon marché, mais l’année dernière, le prix de l’électricité a doublé, si bien que les trajets sont devenus beaucoup plus chers entre-temps.
De plus, j’ai remarqué qu’il est également coûteux de ne pas conduire un véhicule électrique. Chargée à bloc, ma Tesla peut parcourir 440 kilomètres. Mais lorsque je l’ai démarrée en hiver après quelques jours, je ne suis pas tombé de ma chaise : l’autonomie s’était réduite à 250 kilomètres. C’est comme si on ouvrait le réservoir d’une voiture à essence et que le carburant s’évaporait. J’ai eu l’impression qu’on m’avait menti.
Et puis il y a le stress du chargement qui me tue aujourd’hui. Est-ce que j’ai envie d’aller à Bruxelles le soir après avoir déjà roulé toute la journée ? Pas question. La recharge à la maison via une prise murale me prend 18 heures de temps de charge parce que je n’ai pas de Wallbox. Avec ce dernier, la charge ne prend « que » cinq à six heures, mais vous ne pouvez pas le faire partout. Il y a aussi les Tesla Superchargers qui rechargent votre voiture en 15 minutes seulement. Il y en a toujours un dans un rayon de 20 kilomètres, mais il faut toujours tenir compte de ce temps. … J’ai longtemps essayé d’entrer dans l’histoire de l’électricité, mais j’ai malheureusement été déçu. En septembre, j’achèterai une nouvelle voiture et elle ne sera pas électrique ».
ECOLOGIE  - Page 2 EV6-GT-4-Top-amp-Side-Static_1200x675

Voici d’autres réponses tirées de l’enquête de HLN :

– « Chargé en été, je peux parcourir 370 kilomètres, en hiver, cela tombe à 270 kilomètres. Il y a même une différence d’autonomie lorsque c’est moi qui conduis ou mon conjoint ».
– « J’étais tout à fait prêt lorsque j’ai acheté une Audi e-tron fin 2021. Autonomie : 420 kilomètres. En réalité, je ne suis pas allé plus loin que 280 kilomètres. Après à peine un an, j’ai vendu ma voiture. Elle a fait moins de 8 000 kilomètres. »
– « J’étais en week-end à Han-Sur-Lesse le mois dernier. J’y suis arrivé avec une batterie à plat, mais je suis aussi reparti avec une batterie à plat. Même à Durbuy, il n’y a pratiquement pas de bornes de recharge. »
– « Ma femme trouve que notre BMW i3 est trop technique. Nous avons racheté une voiture à essence classique. »
– « La voiture m’a tellement stressé que le médecin a dû me prescrire un médicament ».
– « Tout est tombé en panne sur ma Tesla, sauf le moteur. J’ai dû aller au garage 39 fois au cours des cinq dernières années. »
– « Je conduis souvent en Allemagne pour le travail et je ne peux même pas faire 150 sur l’autoroute, alors que ma voiture a autant de chevaux qu’une Lamborghini. 25 secondes après avoir accéléré, je reçois déjà un message : “Retournez à l’hôtel pour recharger” »
– « S’il y a du vent et qu’il fait moins de 5 degrés, je peux soudain rouler 100 kilomètres de moins ».
– « Lorsque je suis venu de Paris avec ma Polestar 2, j’ai dû m’accrocher au basques d’un camion pour faire le trajet en une seule fois. En fait, vous payez 55 000 euros pour rentrer chez vous à 90 km/h. Je me suis même fait doubler par une Corsa rouillée”.
– « Ma voiture a à peine 10 mois et je l’adore, mais je l’échangerai contre une essence ou un diesel le mois prochain. Je préfère conduire une voiture à fiscalité différée en laquelle j’ai confiance plutôt qu’un modèle coûteux qui ne fait que me stresser. »
– « Pour moi, une voiture est un ustensile comme un stylo-plume. Tant qu’elle me permet d’aller d’un point A à un point B sans problème, je continue à la conduire. Mais dès que j’emprunte l’autoroute, l’autonomie fond comme neige au soleil. Une voiture électrique qui parcourt 650 kilomètres ? Je n’y crois pas ! »
– « Si je mets la climatisation ou le chauffage, je vois mon autonomie s’envoler en un instant. »
– « Je me suis retrouvé dans un embouteillage monstre sur la E313. Dans le passé, j’aurais immédiatement pris la première sortie pour continuer à rouler sur les petites routes, mais aujourd’hui, je n’ose plus le faire : je n’ai pas l’autonomie nécessaire pour sortir de l’embouteillage ».
ECOLOGIE  - Page 2 Charge_zoe-1
APPEL : Vous conduisez une voiture électrique et vous avez des expériences positives ? Commentez cet article sur notre page Facebook, afin que nous puissions partager votre expérience avec d’autres lecteurs de Gocar.be.

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Mar - 19:41

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Mar - 9:31

ECOLOGIE  - Page 2 Logo253







Pourquoi les méga-bassines cristallisent-elles les tensions ?  



ECOLOGIE  - Page 2 High_d-20230325-GYL4LP.jpg?crop_x1=0.0429&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.7452&crop_y2=1.0&widthPct=0.35357094&heightPct=0

Les méga-bassines servent à stocker de l’eau puisée dans les nappes superficielles en hiver, afin d’irriguer les cultures en été quand les précipitations se raréfient. PHOTO AFP



Les méga-bassines, c’est quoi ?

Ce sont de gigantesques ouvrages de stockage d’eau destinés à répondre aux besoins de l’agro-industrie, notamment en période estivale.

Il s’agit d’énormes bassins artificiels, plastifiés et imperméables. Officiellement baptisées « réserves de substitution » par leurs promoteurs, ces méga-bassines sont censées être remplies durant la période hivernale, afin de permettre aux agriculteurs et agricultrices de continuer à irriguer leurs cultures lors des périodes de sécheresse et de fortes tensions sur la demande en eau.

POURQUOI FONT-ELLES DÉBAT ?



Tout d’abord, les méga-bassines ne sont pas simplement alimentées par les eaux de pluie, mais aussi par des opérations de pompage qui accentuent la pression sur les ressources en eau, dénoncent les opposants. Et ce d’autant que l’eau stagnante s’évapore et se dégrade. Les pertes liées à l’évaporation dans ce type d’ouvrage se situeraient entre 20 % et 60 %, selon Greepeace.

Ils arguent également un « accaparement » de l’eau par « l’agro-industrie » à l’heure du changement climatique, et réclament un moratoire sur leurs constructions pour lancer « un vrai projet de territoire » sur le « partage de l’eau ».

POURQUOI SONT-ELLES DANS L’ACTUALITÉ ?



À cause des mobilisations autour des constructions de bassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Un ensemble de seize retenues, d’une capacité totale d’environ six millions de mètres cubes, doit être construit dans le cadre d’un projet porté par une coopérative de 450 agriculteurs.

Celui-ci est soutenu par l’État, mais est contesté de longue date, depuis 2018. Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations face à la menace de sécheresses récurrentes.


Son coût de 70 millions d’euros est financé à 70 % par des fonds publics, en échange de l’adoption de pratiques agroécologiques par les bénéficiaires, une vaine promesse selon les opposants. B. Q.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Mar - 8:31

Voitures électriques : UFC Que Choisir dénonce des autonomies mensongères



écrit par Matthieu Lauraux
 
14/03/2023 17:00
ECOLOGIE  - Page 2 Peugeot-e-2008-electrique-ecran-batteries-768x512
L'écran d'un Peugeot e-2008 (:copyright:Mobiwisy)

De 25 à 157 km d’écart entre théorie et réalité, l’association UFC Que Choisir affirme que les différences d’autonomie de voitures électriques varient aussi beaucoup d’un modèle à l’autre.
Lorsque l’on achète une voiture électrique, elle vient avec une autonomie dite “WLTP”. C’est une norme pour toute l’Europe, avec un protocole théorique qui tente de se rapprocher de la réalité. La distance parcourue en une charge de batterie est donc théorique, puisque sur un trajet précis. Il est donc normal que les autonomies varient entre ce nombre WLTP et ce que vous avez au compteur. Cependant, les différences théorie/réalité semblent bien plus grandes aux dires d’UFC Que Choisir.


Un train du futur encore à l’étude

L’association a testé 20 modèles de voitures électriques pour comparer, de marques différentes. l’écart est saisissant, allant de 10% à 33% ! Le plus mal loti est le Volkswagen ID.4 GTX, version la plus puissante du SUV électrique. De 467 km WLTP théoriques, la pratique révèlerait seulement 311 km. Quand on programme son trajet de vacances, cela peut avoir une forte incidence ! 



Même l’efficient Tesla Model Y est pointé du doigt avec 27% d’autonomie en moins, soit 371 km contre 507 km selon le WLTP. A l’opposé, ce sont les coréennes qui se distinguent. Le Hyundai Kona Electric n’admet qu’un perte de 9,9%, soit 436 km contre 484 km annoncés, et le plus luxueux Kia EV6 franchit 470 km contre 528 km WLTP (-11%).


ECOLOGIE  - Page 2 Autonomie-voitures-electriques-UFC-Que-Choisir-2023


Les 5 meilleures et pires différences d’autonomies selon les tests de l’association (:copyright:UFC Que Choisir)


Cependant, UFC Que Choisir ne donne pas les conditions de conduite des différents tests de voitures électriques. Sont-ils essayés sur les mêmes trajets ? Aussi, des variations de températures peuvent expliquer des différences étonnantes. Car on note que trois modèles ayant les mêmes moteurs et batteries, les Peugeot e-2008Citroën ë-C4 et Opel Combo-e, donnent des écarts de 22,4%, 27,2% et 20,7%.



Que pense Mobiwisy des autonomies de voitures électriques ?



Et oui, nous aussi chez Mobiwisy avons roulé dans les mêmes voitures qu’UFC Que Choisir. Pour être honnêtes, toutes n’ont pas suivi le même trajet, et il est impossible de rouler par la même température toute l’année. Nous sommes d’ailleurs très transparents là-dessus dans chaque compte-rendu.
ECOLOGIE  - Page 2 Fiat-500-electrique-2022-recharge-rapideNous trouvons parfois des autonomies différentes, mais sur la Fiat 500, d’accord pour dire 250 km d’autonomie réelle, vs 300 en théorie.


Partageons tout de même nos chiffres, avec la Peugeot e-208, voiture électrique n°1 en France. Donnée pour 362 km, elle a donné 300 km par temps chaud, sur un parcours mixte (autoroute, route, ville). La Dacia Spring a révélé 225 à 230 km, sur un mélange route/ville, par 15°C. Enfin, le Ford Mustang Mach-E a facilement passé les 400 km sur autoroute et 500 km avec 90 km/h de moyenne, à température idéale (20°C). Enfin, nous sommes proches de l’association sur la Fiat 500, avec 250 km d’autonomie environ contre 300 km WLTP.



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Mar - 8:12

ATLANTICO BUSINESS



L’automobile allemande fait marche arrière sur l’électricité, mais elle met tous les constructeurs européens dans la m…… Une fois de plus




En décidant au dernier moment de renoncer à son engagement de fabriquer des voitures thermiques en remplacement de l’électrique, l’Allemagne met tous les constructeurs européens en difficulté.



avec Jean-Marc Sylvestre



Chez Renault, on est fou furieux! « On s’est fait niquer » comme on dit à la direction. Chez Stellantis, on est plus délicat. La classe très protestante des Peugeot et l’élégance italienne des Fiat, sans doute ! Mais on n’en pense pas moins. 
Ça s’est passé vendredi soir à Bruxelles, à la nuit tombante, alors que la plupart des fonctionnaires et des correspondants de presse étaient déjà partis en week-end. Sans prévenir personne, l'Allemagne a donc annoncé sa décision de ne pas voter la directive qui devait interdire en Europe la vente des voitures à moteur thermique en 2035.
En fait, les Allemands, emmenés par Volkswagen, se sont octroyés un sursis avant de passer leur industrie au tout électrique, annonçant concrètement ce qui s’est passé hier mardi au parlement, puisque les députés allemands se sont abstenus lors du vote définitif de cette directive.
Cette directive avait été imaginée il y a plus de deux ans par le groupe des écologistes mais défendue par la plupart des gouvernements pour réduire les effets du changement climatique. « Si on voulait véritablement donner un signal fort de notre ambition, il fallait rendre l’électrique obligatoire » expliquaient les Verts.
L’Italie avait annoncé dès le début qu’elle ne voterait pas le texte. Elle voulait protéger ses Ferrari. La Pologne aussi, elle voulait protéger ses quelques usines de montage. La Bulgarie s’est abstenue. Mais ces trois pays n’avaient aucun poids dans l’industrie automobile et surtout, ils ne pouvaient pas bloquer le parlement.
La France ou l’Allemagne avaient les moyens de tout arrêter.
Officiellement, les représentants français n’ont rien dit. Ce sont les Allemands, avec les députés du FDP, qui se sont arrêtés avec le ministre des finances. Le Premier ministre social- démocrate Olaf Scholz s’y est opposé mais a finalement laissé faire.
Inutile de dire que dans l’industrie automobile allemande, on pavoise. L’Allemagne ne s’oppose pas au projet de passer au tout électrique, mais explique que 2035 c’était beaucoup trop, trop court.  Les chaines de fabrication n’auraient jamais été prêtés, les batteries non plus. Alors que les constructeurs chinois sont fin prêts pour inonder les marchés occidentales de voitures propres pour 2035. Une situation qui nous conduisait à la crise économique et sociale, explique-t-on chez BMW.

Du strict point de vue allemand, leur décision est logique. Les Allemands défendent leur industrie et ils ont raison. Alors, pour amortir le choc auprès des écologistes qui sont puissants en Allemagne, le ministre des Finances allemands a justifié cette demande de sursis en expliquant qu’ils voulaient dans une phase intermédiaire étudier l’utilisation de carburants synthétiques. Personne n’est dupe : ces carburants synthétiques sont énergivores et pas très écologiques. Par ailleurs, tout le monde sait que c’est Porsche, devenu le grand patron de cette industrie en Allemagne, qui demandait l’usage de ces carburants synthétiques.
En attendant, les députés allemands au parlement européen ne savent plus très bien où ils habitent. Mais ils savent maintenant que leur mission est de défendre et de protéger la souveraineté et la puissance industrielle de l’Allemagne.
En attendant, les industriels français sont fous furieux. Ils se sont battus des mois pour obtenir des délais plus raisonnables, ils ont expliqué en long et en large que l’obligation de construire des véhicules électriques allait mettre la filière en difficulté, et c’est vrai que la première industrie française en emplois et en chiffre d’affaires va se retrouver complètement démembrée.

Mais rien n’y a fait, la France est partie la fleur au fusil combattre le réchauffement climatique. Les industriels, Renault et Stellantis, avec des marques françaises très brillantes (Peugeot, Citroën, DS, Fiat et ses filiales, Opel) ont obtempéré et entrepris un changement complet des modèles, des gammes, des process de fabrication, des méthodes de ventes pour être fin prêts en 2035 pour proposer à leurs clients des véhicules électriques. Sauf que ces incertitudes qui ont fait faire aux Allemands machine arrière s’imposent aussi aux Français.
D’abord, personne ne sait si on aura des batteries de fabrication européenne à des prix concurrentiels. Ça n’est pas gagné, d’autant qu’on ne sait même pas si on aura assez d’électricité à fournir pour faire fonctionner ces voitures.
Ensuite, personne ne sait comment les réseaux de distribution réussiront à s’adapter et à muter vers l’électrique.
Enfin, une grande inconnue, celle qui pèse sur la solvabilité du marché. Toutes les voitures électriques vont, en moyenne, couter entre 20 et 40% plus cher que les voitures à moteur thermique. Il faudra sans doute aider le marché à se mettre à l’électrique par des chèques d’aide et de subventions aux frais du contribuable.
Cette affaire est d’autant plus grave que l’Europe n’a pas prévu de s’opposer à l’invasion des modèles chinois.
Il faudra évidemment tirer les leçons de cette affaire. S’interroger pour savoir comment l’Europe peut fonctionner en toute cohérence et commencer à prendre conscience que le problème appartient à chaque gouvernement. Les anti-européens vont se frotter les mains parce qu’une fois de plus, elle aura prouvé qu’elle est incapable de définir une politique industrielle et de l’appliquer…. Mais en réalité, le problème ne vient pas de la bureaucratie. Cette affaire montre à l’évidence que le pouvoir n’est pas détenu à Bruxelles ou à Strasbourg. Le vrai pouvoir appartient aux États membres. L’Allemagne a décidément montré une fois de plus que son gouvernement savait l’utiliser.

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Mar - 15:03

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Communiqué de presse - 27 Février 2023


LE SHOWROOM ADOPTA, 
UN NOUVEL ESPACE DÉDIÉ À LA PRÉSENTATION DE SOLUTIONS TECHNIQUES DE PRÉSERVATION DE LA RESSOURCE EN HAUT ET DE RÉDUCTION DU RISQUE D’INONDATION.
Infolys.fr est un dispositif de sensibilisation à la gestion de la ressource en eau et au risque d’inondation développé par le Symsagel*. Depuis Janvier 2020, y sont régulièrement proposés des contenus informatifs, pédagogiques et des outils pour échanger avec des spécialistes. Son déploiement sur internet et les réseaux sociaux à destination des habitants du Bassin Versant de la Lys est rendu possible grâce à l’ensemble des acteurs du territoire, plus de 240 structures adhérentes, pour plus de 700 000 internautes sensibilisés. Nous y retrouvons les communes www.infolys.fr/#le-territoire, institutions et associations www.infolys.fr/#les-partenaires 
Les thématiques abordées : connaître les bonnes pratiques en gestion de la ressource en eau, sur la prévention du risque d'inondation, comprendre le territoire et la différence entre les villes en amont et en aval du bassin de la Lys, l'explication des ouvrages implantés sur la zone mais aussi des témoignages d'élus, d'experts et de sinistrés...
​La lutte contre l'imperméabilisation des sols est un enjeu​ majeur dans le domaine de la préservation de la ressource en eau et de la prévention des inondations. Des solutions existent ! 

Notre partenaire Adopta est spécialisé dans l'accompagnement de la gestion durable et intégrée des eaux pluviales. Florent Locatelli nous présente leur nouveau showroom accessible à la visite à Douai, voici ci-contre une vidéo de présentation ainsi qu'un lien pour demander une visite : https://adopta.fr/showroom-realisations 

Pour le relais sur vos outils de communication :
> Voici la publication Facebook cliquer ici
> Sur Youtube cliquer ici
> Sur Linkedin cliquer ici
> Article de Presse cliquer ici
> Téléchargement de la vidéo cliquer ici
À PROPOS ADOPTA
L’ADOPTA (Association pour le Développement Opérationnel et la Promotion des Techniques Alternatives en matière d’eaux pluviales) est une association loi 1901, créée en 1997 à l’initiative du SIADO (anciennement Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la région de Douai), de la Société des Eaux de Douai et de la Ville de Douai et dont le siège se situe à Douai (59). L’ADOPTA sensibilise l’ensemble des acteurs de l’aménagement urbain (collectivités publiques, porteurs de projets, concepteurs, bureaux d’études, architectes, entreprises de BTP, exploitants etc.) au recours à la gestion durable et intégrée des eaux pluviales et les accompagne dans l’écriture et l’application de politiques sur les territoires intégrant cette nouvelle approche de prise en compte de la gestion des eaux pluviales le plus en amont possible. www.adopta.fr  
À PROPOS DE SYMSAGEL -  www.sage-lys.net 
Créé le 22 décembre 2000, le SYMSAGEL (Syndicat Mixte pour le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux de la Lys) est un Établissement Public Territorial de Bassin. Il a pour mission la prévention des inondations, la gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que la préservation et la gestion des zones humides sur le bassin versant de la Lys dont 11 sur la zone Artois-Picardie comportant plus de 82 stations hydrométriques.

CONTACT Julien Delattre - Directeur Général Adjoint | contact@infolys.fr









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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Fév - 7:55

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Fév - 17:58

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Véhicules électriques : les sénateurs débattent de leurs conséquences économiques, écologiques et sociales


Le Sénat a organisé, hier, un débat en séance publique sur l'électrification du parc automobile. Ce débat a fait apparaître les nombreux doutes qui se font jour sur la possibilité d'atteindre l'objectif du « tout électrique » en 2035. Les collectivités locales sont loin d'être absentes de ce débat. 
Par Franck Lemarc
Ce sont les sénateurs LR qui ont souhaité débattre de ce thème avec la ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, Olivia Grégoire. Le fonds du débat portait sur la possibilité, ou non, pour la France, d’être au rendez-vous de l’interdiction de la vente de véhicules thermiques en 2035 désormais prévue par la loi. 

« Gigantesque plan social » 

Les sénateurs à l’initiative de ce débat ont insisté sur les conséquences « industrielles et sociales »  de cette évolution, qui va porter un coup majeur à la filière automobile en France : les effectifs nécessaires à la production de véhicules électriques sont bien moins importants que pour celle de véhicules thermiques, et des filières entières – dont le décolletage, la forge, la fonte, autant d’éléments nécessaires  à la fabrication de moteurs thermiques – vont payer le prix fort. Le « tout électrique »  va probablement signer, à terme, l’arrêt de mort des usines de plusieurs milliers de salariés qui existent encore à Sochaux, Poissy, Mulhouse, Sandouville ou Douai… « Un gigantesque plan social se prépare » , s’est alarmé le sénateur du Cantal Stéphane Sautarel.
La ministre Olivia Grégoire s’est voulue rassurante sur ce point, assurant que l’État va « accompagner les acteurs industriels dans leurs projets de diversification ou de reconversion », et que « 100 millions d’euros »  seront consacrés, via le programme Territoires d’industrie, à « garantir à chaque salarié des perspectives d'emploi sur son territoire ». 
Par ailleurs, le développement de la voiture électrique devrait avoir a contrario, des répercussions industrielles positives dans d’autres secteurs. Le sénateur du Nord Frédéric Marchand a souligné que trois usines de batteries ont ouvert ou vont ouvrir dans sa région (à Douai, Douvrin et Dunkerque). Ces déclarations sont toutefois à nuancer : l’usine de Douvrin va remplacer celle de PSA-Stellantis qui fabriquait des moteurs thermiques, avec à la clé une division par trois des effectifs au bas mot. La « bouffée d’air »  saluée par le sénateur est donc toute relative. 

Bornes de recharge

Les sénateurs ont également abordé les questions de souveraineté (avec le poids considérable de la Chine dans la production des éléments nécessaires à la fabrication des moteurs électriques et de leurs matières premières), et celui du véritable bilan écologique de la voiture électrique : si celle-ci ne produit pas de gaz à effet de serre à l’utilisation, il n’en va pas de même lorsque l’on prend en compte sa production – notamment très consommatrice de métaux rares, dont la production elle-même est extrêmement néfaste à l’environnement. Reste que le bilan carbone de la voiture électrique est indubitablement meilleur, à long terme, que celui des véhicules thermiques, comme l'a établi l'Ademe dans une étude récemment publiée
Se pose également la question de la production d’électricité : si l’ensemble du parc automobile passe, à  terme, à l’électrique, cela nécessitera une très forte augmentation de la consommation d’électricité, et certains sénateurs doutent de la capacité du pays à la produire, eu égard à l’état de la filière nucléaire et à la lenteur du développement des énergies renouvelables. 
Reste enfin la question cruciale des bornes de rechargement. Plusieurs sénateurs, issus en particulier des territoires ruraux, ont fustigé la lenteur du développement du réseau de bornes électriques, ce qui est un frein majeur à celui des voitures électriques. « Le développement des bornes de recharge est laborieux dans les zones rurales » , a noté Véronique Del Fabro (Meurthe-et-Moselle). « Un plan spécifique est-il prévu pour les zones rurales ? » , a questionné Joël Bigot (Maine-et-Loire). 
La ministre a reconnu que l’implantation des bornes prend du retard et est en-deçà des objectifs, mais a affirmé que le cap des 100 000 bornes sera atteint d’ici la fin de l’année. Mais – alors que c’est clairement l’État qui est en carence sur ce sujet – elle a renvoyé la balle aux collectivités locales : « Il est indispensable que les collectivités territoriales jouent leur rôle de planification territoriale » . Elle a cependant émis une idée intéressante : que le Fonds vert puisse servir au renforcement du développement des bornes. La ministre propose « d’en parler »  avec le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. 
Enfin, plusieurs sénateurs ont dénoncé le « manque de transparence »  sur les prix pratiqués pour la recharge des véhicules et le caractère encore très « peu pratique »  que revêt cette opération. Véronique Del Fabro a indiqué que pour recharger son véhicule dans sa propre communauté de communes, elle doit utiliser plusieurs cartes d’abonnement différentes, et que « les tarifs vont de 35 centimes à 15 euros pour une recharge » « La France des 35 000 communes ne doit pas devenir celle des 35 000 abonnements nécessaires pour recharger son véhicule ! »  La ministre a promis de transmettre la question à sa collègue Agnès Pannier-Runacher, ce manque de transparence n’étant « pas acceptable ».  




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Jan - 9:31

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Jan - 9:15

Xavier Bertrand avait tout compris ...
en 2016 on pouvait encore sauver la filière Nucléaire que hollande était en train de casser pour faire plaisir aux écolos .


ECOLOGIE  - Page 2 017


Dernière édition par ACARIE le Mar 31 Jan - 17:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Déc - 8:57

LES 12 MENSONGES DU GIEC, DE CHRISTIAN GÉRONDEAU



écrit par Alain Mathieu 14 mai 2022
ECOLOGIE  - Page 2 Slide2
Le huitième livre que Christian Gérondeau consacre au réchauffement climatique est probablement le meilleur, encore plus clair, percutant et convaincant que les précédents. Car ses arguments contre les mensonges du GIEC sont incontestables :

[list="box-sizing: border-box; outline: none; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 36px; list-style: none;"][*]Norendra  Modi, Premier Ministre indien, a constaté que  « plus de 500 millions d’Indiens n’ont pas accès à des sources d’énergie propre pour faire la cuisine et des centaines de milliers de femmes et d’enfants en meurent chaque année ». Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, quatre millions de personnes meurent chaque année dans le monde du fait des émanations des foyers intérieurs où, en l’absence d’électricité, leur cuisine est faite. C’est la première cause de mortalité mondiale.

[*] L’espérance de vie humaine est d’autant plus élevée que la consommation d’énergie est plus grande, comme en attestent les statistiques par pays. Accroître le recours aux énergies fossiles, c’est sauver des vies. Aussi le 13 novembre 2021, dernier jour de la « COP 26 » de Glasgow, l’inde, suivie par la Chine, a-t-elle refusé de signer le communiqué final qui exigeait de « cesser d’avoir recours au charbon ». Le charbon est en effet pour ces deux pays la première source d’électricité et la moins chère. Ils ne peuvent s’en passer pour sortir de la pauvreté. Ils multiplient donc les centrales électriques au charbon.

[*]L’énergie, en particulier l’électricité, est indispensable au développement économique. Les pays en développement, déjà à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de CO2, continueront à accroître leurs émissions. La baisse éventuelle des émissions européennes, actuellement inférieures à 10 % des émissions totales, ne pourra pas compenser la hausse de celles des pays en développement. Les émissions humaines continueront de s’accroître. La « neutralité carbone » de la planète, c’est-à-dire l’arrêt des émissions humaines, est une utopie. D’ailleurs pour l’Agence Internationale de l’Energie, qui cumule les prévisions de tous les pays, les émissions vont croître de 15 % d’ici 2030.

[*]Les énergies fossiles représentent 80 % des sources d’énergie de la planète (88% pour la Chine). Les barrages et le nucléaire les complètent. Les énergies éolienne et solaire, dites renouvelables, n’en représentent que 2 %. Pour la production d’électricité leur intermittence oblige de les doubler par des centrales à gaz ou à charbon devant être rapidement mises en production quand le vent ou le soleil disparaissent. Quelle que soit la croissance de ces énergies, elles resteront à moins de 10 % des ressources énergétiques mondiales.  L’Agence Internationale de l’Energie prévoit 75 % d’énergies fossiles en 2040. Et pourtant le GIEC affirme que « près de 80% de l’énergie mondiale pourraient être procurés en 2050 par les énergies renouvelables ». C’est un mensonge.

[*]En 1972 le Club de Rome prévoyait l’épuisement des gisements de pétrole en 2000. En réalité, les réserves prouvées sont actuellement de 50 ans d’une production qui a doublé. Outre les réserves prouvées, on peut compter sur l’amélioration des techniques d’extraction et le développement du pétrole et du gaz de schiste. Mais le gouvernement français a interdit qu’on connaisse les ressources potentielles de la France dans ce domaine ! Les réserves de charbon sont supérieures à 130 ans de production. La crainte de l’épuisement rapide des sources d’énergie n’est pas justifiée.

[*]La hausse du niveau des mers (3mm par an, soit 30 cm par siècle) ne fait pas reculer les côtes rocheuses. Le recul de certaines côtes non rocheuses serait peut-être de 20 mètres en un siècle. Cependant le delta du Gange s’étend chaque année. La crainte de millions de « réfugiés climatiques » n’est pas justifiée. 

[*]Au rythme actuel de la hausse de la température de l’atmosphère (0,6 °C par siècle), la température de l’atmosphère sera en 2050 de 1,3 °C supérieure à celle de 1850, soit en-dessous de la limite basse de 1,5 °C visée par l’accord de Paris. Il n’y a pas d’« urgence climatique ».

[*] Le taux de croissance actuel de la température est nettement inférieur à celui des périodes de la dernière déglaciation où il croissait le plus.

[*]Les émissions humaines de CO2 (1% chaque année du stock de CO2 que contient l’atmosphère) sont en grande partie absorbées par les océans et la végétation. Il n’en reste dans l’atmosphère qu’une faible partie.

[*]Les subventions aux transports ferrés, aux transports publics et aux énergies renouvelables sont la cause de 40 % de la dette française, de l’augmentation de 60 % du tarif de l’électricité pour les ménages et de son futur doublement. La lutte contre le réchauffement a de graves conséquences économiques pour notre pays comme pour ceux qui le suivent.

[*]La taxe carbone destinée à réduire les émissions de CO2 est sans justification.

[*]Affirmer que 97 % des scientifiques du climat approuvent les thèses du GIEC est un mensonge éhonté. En effet l’étude utilisée pour soutenir cette affirmation indique qu’au contraire la plupart des scientifiques n’ont pas d’opinion sur la cause du réchauffement et 3% seulement pensent qu’elle est entièrement humaine.

[/list]


Les arguments de Christian Gérondeau contre les mensonges du GIEC sont simples et convaincants. On peut cependant lui reprocher son excessive modestie. Bien que polytechnicien, il n’ose pas aborder les sciences du climat, c’est-à-dire l’étude des phénomènes climatiques, en effet complexes et relevant de nombreuses disciplines scientifiques. Il ne dénonce donc pas le principal mensonge du GIEC : la responsabilité intégrale de l’humanité dans le réchauffement. Il écrit même qu’il est « irresponsable de disposer d’une entière certitude » à ce sujet.  Le doute est une attitude scientifique. Mais il ne doit pas cacher le mensonge. 
Certes Christian Gérondeau mentionne le professeur Steven Koonin et le titre fort critique de son livre (« unsettled ? », c’est-à-dire une science du climat non établie, contestable). Mais il pourrait rappeler que ce professeur, doyen de la célèbre université Caltech, auteur d’un manuel réputé sur les modèles, conseiller climat de Barak Obama, puis responsable de sa politique climatique comme sous-secrétaire à l’énergie, est l’un des climatologues les plus compétents. Son livre conclut que les modèles climatiques servant aux prévisions du GIEC ne sont pas fiables et qu’en 2100 l’influence des émissions humaines sur le climat sera « minime ».
Le GIEC affirme que 44 % des émissions humaines resteront perpétuellement dans l’atmosphère, alors qu’il n’en restera à terme que 2 %. Ces 2 % sont la part du carbone terrestre contenue dans l’atmosphère sous forme de CO2, 98 % des émissions ayant été absorbés par les océans, la végétation et les sols. 
Christian Gérondeau pourrait aussi dénoncer un mensonge incroyable du GIEC, selon lequel l’augmentation de la température des océans tropicaux n’est en rien responsable de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. Tout buveur de bière sait bien que quand il remplit son verre l’augmentation de la température du liquide dégage une mousse de CO2. La hausse de la température des océans tropicaux est la cause principale de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (taux de corrélation très élevé de 0,86). Ce n’est pas l’accroissement du CO2 qui cause le réchauffement, mais le réchauffement qui cause l’accroissement du CO2.
 Pour le GIEC, un « effet de serre » non défini ni mesuré absorberait une partie du rayonnement thermique infrarouge de la terre vers le cosmos, diminuant ainsi ce rayonnement. En réalité aucune diminution de ce rayonnement n’a été mesurée.
Ces mensonges servent à affirmer l’influence sur le climat des émissions humaines, alors que cette influence est et restera négligeable.
En dépit de cette trop grande modestie scientifique le livre de Christian Gérondeau mérite d’être lu par tous ceux qui refusent le lavage de cerveau alarmiste que leur infligent à longueur de colonne et d’émission tous les croyants de la religion de la prétendue « urgence climatique ».


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Déc - 15:48

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Déc - 15:38

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Zones à faibles émissions : une préparation à plusieurs vitesses dans le Nord et le Pas-de-Calais





La législation impose à plusieurs agglomérations de la région d’établir d’ici le 31 décembre 2024 une zone à faible émission pour interdire aux véhicules les plus polluants de circuler sur toute ou partie de leur territoire. Mais sur le terrain, tout reste à construire.
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Les ZFE visent à réduire les émissions de polluants automobiles. - PHOTO «LA VOIX»


Par Sébastien Leroy
Publié:30 Décembre 2022 




ZFE, de quoi parle-t-on ?





C’est désormais inscrit dans la loi depuis 2021 : les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants du pays doivent se doter d’une zone à faibles émissions (ZFE) couvrant au moins 50 % de leur population d’ici fin 2024 : objectif réduire la pollution de l’air en ville, notamment le dioxyde d’azote et les particules fines, qui cause plus de [url=https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/air/articles/pollution-atmospherique-quels-sont-les-risques#:~:text=Ce risque a ensuite %C3%A9t%C3%A9,mois d]40 000 décès chaque année selon Santé Publique France[/url] et pour laquelle [url=https://www.conseil-etat.fr/actualites/pollution-de-l-air-le-conseil-d-etat-condamne-l-etat-a-payer-deux-astreintes-de-10-millions-d-euros#:~:text=Apr%C3%A8s avoir ordonn%C3%A9 %C3%A0 l,et de janvier %C3%A0 juillet]l’Etat a été condamné[/url].




Dans la région, cela concerne la métropole européenne de Lille, la communauté urbaine de Dunkerque et les agglomérations de Lens, Douai, Valenciennes et Béthune. Arras, pas obligée, entend en lancer une de manière volontaire. Ailleurs en France, une dizaine d’agglos ont anticipé leur ZFE comme Paris, Toulouse, Lyon, Rouen ou Marseille.




Concrètement, il s’agit d’y restreindre la circulation des camions et voitures les plus anciens, donc les plus polluants : en général, ceux qui possèdent une vignette Crit’Air 4, 5 ou non classés, soit les véhicules diesel antérieurs à 2006. Certaines agglos où les taux de pollution sont plus importants vont même plus loin et intègrent dans leur calendrier ZFE l’exclusion des Crit’Air 3 (diesel antérieurs au 31 décembre 2010 et essence antérieurs au 31 décembre 2005), et même – comme à Lyon à partir de 2026 – , des Crit’Air 2 (tous véhicules antérieurs au 31 décembre 2010). En 2021, selon l’INSEE, 14 % des véhicules en circulation étaient Crit’Air 4, 5 ou non classés, 38 % si on rajoute les Crit’Air 3.




Des modalités à géométrie variable ?

Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu indiquait en octobre dernier : « la mise en œuvre est à la main des collectivités : quelles zones, quels véhicules, quelle amplitude horaire… ».
Pour l’heure, néanmoins, le moins que l’on puisse dire c’est que le sujet ZFE n’est pas tout à fait en haut de la pile des dossiers des agglos de la région. Et pour cause : le sujet est socialement inflammable, 38 % des ménages les plus pauvres roulant dans des véhicules Crit’Air 4 ou 5. Et politiquement explosif : le RN a déposé une proposition de loi visant à la suppression des ZFE qui sera examinée dans quelques jours.


Président de Douaisis Agglo, Christian Poiret admet que « la réflexion n’est pas encore entamée » et indique « manquer d’éléments concrets à ce stade. ». À Lens-Liévin, le président de l’agglo Sylvain Robert avait sommairement indiqué au mois de septembre  : « La phase de diagnostic va débuter ». A contrario, Valenciennes a d’ores et déjà indiqué que si elle lancera bien une ZFE en 2025, elle n’entend pas en restreindre l’accès sur la base des vignettes Crit’air. « On mettra en place la ZFE avec nos propres critères. On veut que cela soit utile, efficace et socialement acceptable  », a ainsi indiqué l’élu en charge du dossier.








Citation :




Citation :
« Il y a encore beaucoup de choses à définir, les périmètres internes précis concernés, les plages horaires, les régimes de dérogation pour certains professionnels, la question des "petits rouleurs" ou du contrôle… »










C’est la métropole européenne de Lille qui semble la plus avancée, avec une première délibération adoptée en avril, qui prévoit la mise en œuvre d’une ZFE sur 100 % de son territoire de 95 communes avec restriction de circulation pérenne pour les véhicules Crit’Air 4, 5 et non classés. « Mais il y a encore beaucoup de choses à définir, les périmètres internes précis concernés, les plages horaires, les régimes de dérogation pour certains professionnels, la question des "petits rouleurs" ou du contrôle… », indique Sébastien Leprêtre, vice-président de la MEL chargé du sujet, qui prévoit « une délibération précise d’ici fin 2023 et une communication massive en 2024 ».




Des aides en vue ?



Pour maîtriser le défi social que représente la mise en œuvre des ZFE et tenter d’éviter les levées de bouclier, le gouvernement a d’ores et déjà annoncé une batterie d’aides : prime à la conversion « renforcée » de 1000 € supplémentaires pour l’achat d’un véhicule plus récent et la mise au rebut d’un véhicule Crit’air 3 ou plus ; bonus écologique jusqu’à 7000 € pour les ménages les plus modestes ; expérimentation dans certaines zones pour deux ans d’un prêt à taux zéro pour l’achat de véhicules propres. « On souhaite que la MEL soit intégrée dans l’expérimentation du prêt à taux zéro ce qui n’est pas encore le cas », insiste Sébastien Leprêtre. Certains rappellent aussi la [url=https://www.bfmtv.com/auto/ce-que-l-on-sait-de-la-voiture-electrique-a-100-euros-par-mois-promise-par-emmanuel-macron_AV-202210170346.html#:~:text=Emmanuel Macron confirme son intention,pour acqu%C3%A9rir une voiture %C3%A9lectrique.]promesse de campagne d’Emmanuel Macron[/url] d’une « location avec option d’achat » de véhicule propre à 100 € par mois.




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Déc - 15:24

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Gérard Mulliez, fondateur d’Auchan : de l’hyperconsommation à la permaculture




Le patriarche de la famille Mulliez nous a reçu au Château de la Fontaine de Croix, là où, à 91 ans, il passe désormais le plus clair de son temps. Une porte ouverte en exclusivité, pour savoir ce que devient le père fondateur du premier acteur familial de l’économie française.



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Gérard Mulliez dans le jardin du parc du Château la Fontaine à Croix, derrière le siège international d’Auchan. - PHOTO THIERRY THOREL

Par Yannick Boucher; photos: Thierry Thorel
Publié:26 Décembre 2022 


La scène se déroule dans le parc du Château de la Fontaine, voisin de son domicile privé. Face à nous, la reconstitution fidèle de la grotte de Lourdes, gardée par une vierge en pied qui lui semble familière. Gérard Mulliez explique. La religion nourrit ses principes d’éducation et parmi eux, selon lui, un certain attachement à la terre.



C’est du reste à ses yeux la grande affaire du moment, cette permaculture qui devrait offrir une alimentation saine et sans traitements phytosanitaires à tous. Nous marchons sur des œufs bio. Comment peut-on sembler aussi exigeant sur une alimentation au naturel dans sa vie personnelle et dans le passé avoir contribué avec Édouard Leclerc et Marcel Fournier (Carrefour) à démocratiser la malbouffe industrielle dès les années 60, forgeant l’image tenace d’une grande distribution prédatrice de l’environnement et de la santé ?



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Il répond, sans doute pour la première fois publiquement, comme un aveu. « Mais o n ne savait pas à l’époque, maintenant on sait ! Personne avant ne se posait la question d’une meilleure alimentation ! Dès les années 50, on a commencé à empoisonner la France avec des produits chimiques dans les sols, pour nourrir les gens. Le coût de la Sécurité sociale augmente parce que les gens mangent mal, c’est scandaleux. »


Citation :






Citation :
« Personne avant ne se posait la question d’une meilleure alimentation ! Dès les années 50, on a commencé à empoisonner la France avec des produits chimiques dans les sols, pour nourrir les gens. »







Et c’est le nouveau mantra de celui qui attache une importance cardinale à sa santé (il assure pouvoir vivre jusqu’à 120 ans et il aborde souvent, chaque jour, le sujet du corps énergétique et de la lutte contre les ondes électromagnétiques). La Fontaine finance des tests à Lyon pour montrer qu’il est possible de cultiver des légumes en permaculture à proximité des centres commerciaux, plusieurs hectares produisant déjà dans la ferme voisine du Recueil à Villeneuve-d’Ascq, derrière Croix, lieu de visites récurrentes pour le patriarche.



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Consultez l’actualité en vidéo



Productions locales, circuits courts, cultures bio urbaines, les cadres sont posés, en tout cas les projets. « Ça vient de loin, à dix ans je vendais à ma mère les œufs du poulailler et les légumes d’un petit carré de potager à moi dans le jardin de ma grand-mère pour gagner mon premier argent de poche... », raconte-t-il en nous ramenant en auto à Croix.

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La terre, la permaculture... « Mon objectif tous les jours c’est que les gens qui viennent me voir repartent avec plus d’énergie qu’avant, même si je sais qu’ils viennent parfois uniquement pour que mon nom augmente leur capacité d’influence », ajoute-t-il.


Citation :

Citation :
« Mon refus de nous allier avec Carrefour, c’est mon dernier combat. Au-delà, je ne me préoccupe plus des affaires des entreprises. »



Influence  ? La question se pose de sa capacité à lui de pouvoir encore intervenir dans les affaires de l’empire Auchan. Un silence, il touille son café. « Mon refus de nous allier avec Carrefour, c’est mon dernier combat. Au-delà, je ne me préoccupe plus des affaires des entreprises ».


« Sa voix porte encore énormément »



S’il participe aux réunions de l’Association familiale Mulliez (AFM), « aussi pour voir les anciens », ses rares interventions publiques sont justifiées, d’après lui, par l’exigence du respect de l’esprit de famille. « Sa voix porte encore énormément », glisse son entourage. « Qui peut m’empêcher de parler ? Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis », affirme-t-il en direction des 800 associés aux affaires familiales. « Ils n’étaient que 10 au moment de mon père, 30 à ma génération ». La galaxie Mulliez est en expansion, sans jamais avoir été aussi riche.


Ainsi aujourd’hui reste « Fontaine », une action philanthropique avec un fonds de dotation pour des projets associatifs et une action plus commerciale avec Fontaine Développement, dont des formations pour les jeunes cadres, notamment les futurs dirigeants d’équipes au sein des nombreuses entreprises de la famille.


La vie sans Auchan ressemble à cela, désormais, depuis 16 ans qu’il n’est plus le président du groupe. « Je ne mets jamais de réveil, je me rase et je vais chercher La Voix du Nord dans ma boîte aux lettres, à 500 mètres au bout de ma rue. Je déjeune en lisant mon journal et je vais nager une demi-heure ou une heure dans ma piscine, même quand je suis en retard. Ensuite, je suis en rendez-vous, de midi et demi à cinq heures du soir, souvent au Château. » Il ne sort pas le soir, ou c’est l’exception, marche deux heures le samedi et deux heures le dimanche. En pensant à ses légumes souligne-t-il, histoire de méditer sur le chemin parcouru.



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Gérard Mulliez, une vie de commerce



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Sa famille dit G2M pour Gérard Mulliez-Mathias : né le 13 mai 1931 à Roubaix, marié en 1955 à Bernadette Mathias, père d’Arnaud (qui fut président d’Auchan France), Pascaline et Amaury. G2M est le fils de Gérard Mulliez-Cavrois, le grand patron de Phildar, toujours à Roubaix.

En 1961, encore à Roubaix, il ouvre son premier point de vente en libre-service : l’histoire d’Auchan est en marche. Gérard Mulliez s’impose vite comme l’un des pères fondateurs de la grande distribution française. Il inventera les centres commerciaux en permettant à Decathlon, Saint-Maclou, Kiabi, Boulanger, Leroy-Merlin ou Norauto de grandir, toutes enseignes également contrôlées par la puissante Association familiale Mulliez (AFM), près de 15 % des dépenses d’alimentation, d’habillage ou d’équipement en bricolage des Français.

Sans diplôme (« je n’ai que mon permis de conduire »), il fut contremaître d’un atelier de teinture textile aux Filatures Saint-Liévin (1954 à Wattrelos), directeur des machines de fil à tricoter chez Phildar (1956) puis directeur des ventes de bas, laines et chaussettes.

Gérard Mulliez quitte la présidence d’Auchan en 2006 après 45 ans de règne. Il crée l’Institut Fontaine au château situé à Croix dans l’immense parc derrière le siège mondial d’Auchan, en voisinage avec sa propre maison. Objectif à lui-même assigné  : « Former les jeunes générations à un management plus humain ». Y. B.



La voix de... Yannick Boucher


Demi-dieu au sein de la galaxie Mulliez, diable incarné pour les petits commerçants et ceux qui s’opposent au rouleau compresseur des grandes surfaces, Gérard Mulliez fut l’un des grands patrons les plus secrets de l’Hexagone. À son égard, personne n’est indifférent. Celui qui fut pendant 40 ans le chef d’entreprise le plus puissant et le plus influent du Nord-Pas-de-Calais fait encore l’objet des commentaires les plus opposés, entre respect pour la création de richesses, voire sa fortune accumulée, et irritation pour les privilèges acquis dans l’une des familles les plus riches du pays, considérée hors sol, étanche à la « vraie vie » sociale. C’était tout le sel de notre rencontre avec celui qui marqua son époque, révolue, celle des grands patrons nordistes tout puissants dont il reste, en dépit des années, l’incontestable chef de file.




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Déc - 17:30

On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c'est la solution d'avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.

À cette fin, la France s'est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement. Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l'électrique. Soit !

Mais qu'est-ce que cela signifie ?

D'abord, l'installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l'heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.

Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation ...
Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie. Et là, il faut s'attarder un instant.

À l'heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.

Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.

Or le nickel est plutôt rare sur notre terre.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l'état pur. Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion. Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.

Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l'on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu'importe la biodiversité pour les KMERS VERTS qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n'a pas de prix pour eux.

Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.

Extraction du lithium en Bolivie.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour l'extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l'eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d'eau.

Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu'on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales
pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur.
Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.

Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule. On fait donc des carrosseries en aluminium dont l'extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l'alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l'on déverse aussi dans la mer
au mépris des questions d'environnement, comme à GARDANNE dans les Bouches-du-Rhône.
Voilà ce qu'est le développement « durable » selon nos écologistes.

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Nov - 8:45

LA TAXE CARBONE AUX FRONTIÈRES : UNE ERREUR PROTECTIONNISTE


écrit par Élodie Messéant 21 novembre 2022

ECOLOGIE  - Page 2 Pexels-photo-9092828
Nul doute que la guerre en Ukraine met à l’épreuve l’ambition des membres de la COP27 pour réduire leur impact carbone. En particulier celle de l’Union européenne (UE), qui dépend fortement des énergies fossiles. C’est ainsi que le projet de taxe carbone aux frontières a émergé au sein de la Commission européenne l’année dernière. Voté par le Parlement européen en juin, le texte est entré en phase de négociation.
Ce dispositif s’accompagne d’une suppression, en 2032, de la gratuité des quotas carbone pour de nombreux industriels européens – quotas considérés par certains comme des « droits à polluer ». En pratique, la taxe carbone aux frontières s’applique aux importations de l’Union européenne dans cinq secteurs d’activité : électricité, ciment, engrais, acier et aluminium.
L’objectif est double. Tout d’abord, réduire l’importation de produits carbonés – ce que l’UE dénonce comme une « fuite carbone » – et ainsi, respecter l’Accord de Paris pour 2030. Ensuite, lutter contre les délocalisations des industriels européens vers des pays où les coûts de production sont plus faibles, et la réglementation plus souple en termes d’émissions de gaz à effet de serre.

La bureaucratie européenne assomme l’industrie…

Rappelons que les industries européennes sont déjà soumises au système européen d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet serre (SEQE), instauré en 2005. Contrairement à la taxe qui consiste à imposer un prix au carbone, le « marché du carbone » fixe une limite d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser – avec des amendes de 100 euros par tonne de CO2 excédentaire. En 2020, ce commerce juteux aurait rapporté près de 19,6 milliards d’euros de bénéfices à l’UE.

Face à la menace bureaucratique de la taxe carbone aux frontières, des entreprises envisagent déjà de relocaliser leur production. En effet, les importateurs de marchandises devront acheter des certificats, dont le prix serait indexé sur celui du CO2 dans le marché du carbone. Les pays exportateurs, quant à eux, devront transmettre les données sur leurs émissions aux importateurs. Autrement, une procédure spécifique sera nécessaire pour appliquer les valeurs par défaut au secteur concerné… Difficile de ne pas craindre qu’un monstre bureaucratique, complexe et imprévisible, soit en train de s’installer.

… et détériore le pouvoir d’achat au nom de l’écologie

Certes, la taxe carbone aux frontières aura peut-être pour effet d’augmenter les profits de quelques industries européennes, puisque leurs concurrents étrangers paieront désormais une taxe semblable à la leur. Mais en majorant le coût des produits importés (biens de consommation, automobiles, machines), elle ne profitera nullement aux consommateurs. Une telle taxe risque plutôt de renforcer la spirale inflationniste, et d’impacter négativement le pouvoir d’achat des Européens. Comme toujours, ce n’est pas tant la concurrence étrangère, mais les consommateurs finaux qui payent le prix du protectionnisme.
Au-delà du protectionnisme, l’UE ne cesse de ruiner les citoyens européens au nom de l’écologie. Nous pouvons citer la fin de vente des véhicules thermiques neufs dès 2035, l’European Green Deal et son obligation de consacrer au moins un quart des terres au bio, ou encore le plan Repower EU qui prévoit une consommation d’énergie réduite de 13 % d’ici 2030. Certaines de ces politiques ont été expérimentées dans des pays comme le Sri-Lanka ou les Pays-Bas, avec des conséquences désastreuses pour les populations.

Une politique nocive pour la compétitivité de l’UE

Alors que son objectif était de devenir « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » en 2000, l’UE s’éloigne de son projet européen originel – à savoir lever les barrières qui s’opposent à l’exercice de nos libertés et à la prospérité. Malheureusement, les avertissements de Margaret Thatcher, ancienne Première ministre britannique, ou de Vàclav Klaus, ancien président tchèque, se sont avérés prophétiques. L’UE est désormais semblable à un supra-État avec sa bureaucratie, ses lois et ses règlements… au détriment de l’innovation et de la concurrence. 
Aujourd’hui, nous en payons le prix. Si les entreprises affichant les plus fortes capitalisations sont en très grande majorité américaines, ce n’est pas le fruit du hasard. Lorsque l’on regarde de plus près, la tendance est plutôt inquiétante : la part d’entreprises européennes se réduit au profit des entreprises américaines et asiatiques. C’est ainsi que les GAFAM sont devenus les cibles préférées des bureaucrates européens, avides de taxes et de contraintes réglementaires.
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Au début du XXIe siècle, 41 des 100 plus grandes entreprises étaient européennes. Aujourd’hui, elles ne sont plus que 15.
En définitive, la taxe carbone aux frontières s’inscrit dans la continuité des politiques écologistes qui détériorent le pouvoir d’achat des consommateurs – déjà sujets à des taux d’inflation inédits au sein de l’UE – et assomme l’industrie européenne de nouvelles normes. Ni le protectionnisme, ni la planification écologique ne protègent la planète. Seule une accélération de la recherche et des innovations dans le domaine énergétique y parviendra. 



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ÉLODIE MESSÉANT
Juriste de formation, Élodie Messéant a travaillé dans le secteur des cryptomonnaies. Chargée d'études à l'IREF, elle collabore également avec le média Young Voices Europe. Ses sujets de prédilection sont les politiques publiques, la fiscalité et l'énergie.
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21 novembre 2022 - 9:15
Bonjour, indépendamment du bien-fondé ou non d’une taxe Carbone ou d’une taxe quelconque, tout d’abord les taxes sont rarement la solution. D’autre part, le Carbone colle décidemment à la peau des politiciens Européens et Français. Qu’est-ce que cela doit rapporter…
Dans l’yhopthèse ou il serait nécessaire d’inventer encore une nouvelle taxe, pourquoi la nommer taxe Carbone ? Le Carbone ne doit en aucun cas interférer dans l’économie. On se fiche royalement du Carbone, du moment qu’on n’en manque surtout pas.
Ces verts sont insupportables, UVD. Leyen ferait bien de faire comme N. Pelosi, de dégager le plancher, ce sont des parasites qui soutiennent l’escroquerie carbo-climatique en bande organisée et nuisent à la réindustrialisation de la France en déclin :
https://climatetverite.net/2022/11/21/la-pulsion-totalitaire-des-verts/ Merci.



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Nov - 8:22

Faut-il ruiner l’économie française pour sauver la planète ?


Claude Sicard

Le souci de sauvegarder notre planète est tout à fait légitime mais son sort est-il vraiment entre les mains des Français ?



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By: Martin Fisch - CC BY 2

Publié le 16 novembre 2022






 
Une étude récente du bureau des statistiques des Nations-Unies portant sur la période 1980-2017 a montré que le PIB par tête des Français n’a été multiplié que par 3,03 dans cet espace de temps, alors qu’aux États-Unis le multiplicateur a été de 4,8, et que le coefficient de l’État hébreu a été de 6,6.
C’est ce que montre le tableau ci-dessous :
PIB/tête en dollars courants (ONU : Statistics Division)


ECOLOGIE  - Page 2 Sicard-tableau


L’économie française réalise depuis une quarantaine d’années des performances très médiocres, bien inférieures à celles des autres pays européens. Comme je l’ai énoncé dans d’autres articles, ces performances exécrables ont pour cause la grave désindustrialisation du pays devenu le plus désindustrialisé de tous les pays européens, la Grèce exceptée. Depuis des années tous les clignotants sont au rouge et le pays est contraint de s’endetter chaque année un peu plus.
Nos gouvernants viennent seulement de comprendre d’où provient le mal et Emmanuel Macron a donc lancé en 2021 son plan « France 2030 » afin de réindustrialiser le pays. C’est une urgence mais un nombre considérable d’obstacles sont à surmonter et ils sont essentiellement d’ordre sociologique.
Le principal frein vient des écologistes. Le pouvoir politique est paralysé par eux, incapable de surmonter les obstacles qu’ils ne cessent de poser dans tous les domaines.
Les écologistes vont-ils empêcher l’économie française de se redresser ?
 


L’exemple de la société Bridor en Bretagne



La société Bridor, du groupe Le Duff, avait le projet depuis 2017 d’une nouvelle usine à Liffré en Bretagne pour y produire du pain et des viennoiseries surgelés.
Selon le journal local, elle vient d’y renoncer en raison d’une forte opposition locale et des élus écologistes.
Le PDG de l’entreprise a annoncé que « au vu des recours engagés devant la justice rien ne sera possible avant 2025. »
Ce boulanger industriel qui produit 4 milliards de croissants, brioches et pains vendus dans une centaine de pays va installer son usine ailleurs pour répondre à la demande, probablement au Portugal. Il nous dit : « En Allemagne, j’ai installé une usine à Düsseldorf et cela a demandé 2 ans. »
 


Les Français trop soucieux de l’avenir de la planète ?



Le souci de sauvegarder notre planète est tout à fait légitime, mais son sort est-il vraiment entre les mains des Français ? Tout se passe comme s’il en était ainsi.
Nous allons voir que la France pourrait quelque peu lever le pied sur ses préoccupations écologiques au moment où le problème du redressement de l’économie est une priorité majeure pour assurer l’avenir du pays. Un peu moins de rigueur dans les mesures à prendre pour défendre la nature ne changerait en rien le sort de notre planète.
La pollution de l’atmosphère
Selon les travaux du GIEC, l’activité humaine provoque une augmentation des gaz à effet de serre (GES) provoquant un réchauffement du climat. Parmi les GES, le dioxyde de carbone, le CO2, est l’élément principal car il intervient pour 65 % dans le phénomène de réchauffement. Les États se sont engagés en décembre 2015, à la COP 21 de Paris, à limiter leurs émissions de GES avec pour objectif un accroissement de la température d’un peu moins de 2 degrés Celsius par rapport au niveau préindustriel.
Selon les statistiques de la Banque mondiale, en 2019 les émissions de CO2 se ventilaient comme suit, selon les pays :


  • Chine…………………..  30,3 %

  • Etats-Unis……………  13,4 %

  • Europe…………………  11,4 %
    dont France………….    0,8  %

  • Asie (hors  Chine)…. 18,3 %

  • Autres………………….. 26 ,6 %




 
La part de la France est tout à fait minime : moins de 1 % du problème mondial.
Émission en tonne de CO2 par habitant :


  • États-Unis………… 15,5

  • Corée du Sud…….. 12,6

  • Russie………………. 12,4

  • Japon………………..  9,1

  • Pologne……………..  8,8

  • Allemagne………….  8,5

  • Chine…………………  8,3

  • Espagne……………..  5,5

  • Italie………………….. 5,5

  • France……………….. 4,8




 
Manifestement, la France est hors de cause pour les efforts à faire pour sauver la planète. En examinant les évolutions, on note que l’accroissement des GES a été de 68 % dans le monde depuis 1990, les principaux responsables étant :
Accroissements des GES en 1990


  • Chine……………. +380 %

  • Inde……………… +330 %

  • Etats-Unis…….. + 0,8 %

  • France…………..  – 17,3 %




 
Ces chiffres montrent que les efforts faits par la France n’ont aucun effet au plan global si les deux principaux pollueurs continuent à ne pas réduire leurs émissions.
Les sources de CO2

La principale source d’émission de CO2 est la combustion des énergies fossiles : en 2019,  le charbon intervenait pour 27 %, le pétrole pour 31 % et le gaz naturel pour 23 %.
En France, selon Youmatter qui cite le Haut Conseil pour le Climat, la répartition est la suivante :
France : sources de CO2



  • Transports…………………… 29  %

  • Résidentiel et tertiaire…… 20 %

  • Agriculture, élevage………. 19 %

  • Industrie……………………… 18 %

  • Transformation énergie…. 11%
    dont prod.électricité  5 %

  • Déchets………………………… 3 %




 
En France, l’industrie intervient donc modestement dans les émissions de CO2.
Les écologistes sont pourtant là et les pollueurs sont donc taxés : la taxe carbone est passée de 14,5 euros/t en 2015 à 56 euros en 2020 ; elle sera de 100 euros en 2030.
La France veut atteindre la neutralité carbone en 2050.
Emmanuel Macron a réuni le 8 novembre dernier, dans la salle des fêtes de l’Élysée, les patrons des principaux sites industriels français pour leur demander de diviser par deux leurs émissions de CO2 d’ici 10 années. Il leur a indiqué qu’il portera à 10 milliards d’euros l’aide dédiée à cet objectif dans le cadre du plan France 2030.
Pourquoi autant de précipitation si le secteur industriel ne représente que 18 % de nos émissions de CO2 ?
Rexecode a calculé que d’ici à 2030 les entreprises, ménages et administrations allaient devoir investir de 58 à 80 milliards d’euros par an. Les entreprises vont devoir augmenter de 10 % leurs investissements annuels.
Une décision a été prise au niveau européen pour interdire la fabrication de véhicules à moteur thermiques à partir de 2035. C’est une révolution complète pour un des principaux secteurs d’activité de l’industrie française qui va être fragilisée car dans le même temps les Chinois sont en passe de devenir le leader mondial du véhicule électrique avec des prix ultracompétitifs.
 


Les phobies écologistes qui affaiblissent notre économie



L’énergie nucléaire
Le combat des écologistes contre le nucléaire est bien connu et c’est ainsi qu’en Allemagne Angela Merkel, sous leur pression, a fermé toutes les centrales nucléaires du pays pour passer au gaz russe.
Les écologistes considèrent que les centrales nucléaires constituent un danger pour la population,  réchauffent les eaux des rivières et les déchets produits restent radioactifs des milliers d’années. Selon eux, on ne peut léguer aux générations futures des déchets radioactifs pour 100 000 ans. Emmanuel Macron avait nommé Nicolas Hulot ministre de la Transition écologique lors de son premier mandat. Le numéro trois de son premier gouvernement a fait fermer la centrale de Fessenheim.
Il a finalement démissionné et le président est revenu peu à peu sur sa position antinucléaire ayant été instruit par son entourage. Le 10 février dernier à Belfort, il annoncé le lancement de la fabrication de six réacteurs EPR2 : « Il nous faut reprendre le fil de la grande aventure du nucléaire civil en France : il y a rupture du temps passé ».


Les désherbants



Les écologistes ont privé nos agriculteurs du glyphosate et de plusieurs néonicotinoïdes, réduisant ainsi beaucoup les rendements et affaiblissant notre agriculture.


Les plantes OGM


Autre décision affaiblissant notre agriculture : la culture d’OGM est interdite en France depuis 2018 mais la commercialisation d’une centaine d’entre eux est autorisée sur le territoire : maïs, colza, soja… La culture du maïs OGM MON 810 autorisée dans plusieurs pays de l’UE est curieusement interdite en France. Là aussi, c’est un rude coup porté à la compétitivité de l’agriculture française.


Les fermes laitières du plateau de Millevaches


Aux États-Unis, les fermes laitières de mille vaches sont la norme et certaines sont bien plus grosses encore. Ce mouvement a été suivi en Allemagne où, aujourd’hui, ces mégafermes laitières sont devenues courantes.
En France, dans la Somme, près d’Abbeville, un entrepreneur s’est lancé dans l’aventure en 2011 : aussitôt des barrages ont été érigés de toutes parts. Le permis de construire délivré pour des bâtiments abritant 1000 têtes a bien été délivré. Puis, vu les mouvements d’opposition, il a été ramené à 500 vaches.
Des mouvements écologiques ont mis en cause le confort des animaux, d’autres se sont élevés contre l’agro-business. Finalement découragé, le promoteur du projet a fini par l’abandonner fin décembre 2020. L’Allemagne produit ainsi davantage de lait, moins cher qu’en France, qui en importe de plus en plus.
Nicolas Hulot alors ministre a participé à ce mouvement.


Les lacs collinaires


Les agriculteurs veulent constituer des réserves d’eau pour l’irrigation en créant des lacs collinaires, ce que l’on nomme des bassines. Les écologistes sont opposés à cette pratique. Encore tout récemment, il y a eu de graves manifestations d’opposants dans les Deux-Sèvres au cours desquelles 61 gendarmes ont été blessés. Les écologistes dénoncent « l’impact écologique de ces mégastructures », car ils sont hostiles à une agriculture intensive. Et élément aggravant pour les agriculteurs : il s’agit d’irriguer des cultures de maïs destinées à l’alimentation animale.


Les aéroports


Les écologistes sont opposés à la création d’aéroports, leur reprochant de soustraire des terres à l’agriculture. Ils dénoncent également la pollution provoquée par le transport aérien. Chacun connaît les luttes des écologistes contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes, un projet initié en 1963 et finalement abandonné par le gouvernement d’Édouard Philippe. À l’annonce du retrait du projet, ils ont triomphé, proclamant « une victoire pour la planète » et la sauvegarde du triton crêté, une espèce amphibienne rare.
 


L’importance des écologistes en France



Les écologistes mènent une lutte contre toutes les solutions offertes par les technologies modernes pour progresser. Beaucoup d’entre eux sont d’ailleurs favorables à un changement complet de modèle de développement : ce sont des adeptes de la décroissance. Ils voudraient une nature vierge des excès des Hommes.
Plusieurs ouvrages récents combattent leurs thèses : Les écologistes contre la modernité de Ferghane Azihari ou le livre du journaliste Pascal Perri intitulé Le péril vert.
Yannick Jadot, le candidat des Verts, a fait le score très médiocre de 4,63 % à la dernière élection présidentielle. Son parti s’est ensuite allié à celui de Jean-Luc Mélenchon pour donner naissance à la NUPES qui a obtenu 131 députés aux dernières législatives. Le parti des écologistes, qui en est une des composantes, en a obtenu 23 seulement. On constate ainsi qu’à l’Assemblée nationale le parti des Verts représente 4 % des voix.
Cependant, malgré ces scores modestes, ce mouvement écologique semble en voie de tout emporter sur son passage. Il a participé à la destruction de notre industrie nucléaire, il affaiblit gravement notre agriculture intensive et il est en passe de porter un coup très sévère à notre secteur automobile. Au moment où le redressement de l’économie française exige que soit reconstitué au plus vite le secteur industriel, on doit craindre que ces mouvements de défense de la nature n’entravent très fortement le redressement du pays.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, présentant en mai dernier les résultats d’une étude sur la transition écologique, a affirmé :
« C’est un sujet trop sérieux pour le laisser aux mains des écologistes ».




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Nov - 17:52




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Nov - 10:17

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À pied ou à vélo, une soixantaine   de personnes ont défilé pour le climat 




PAR RUBEN MULLERbethune@lavoixdunord.fr

ECOLOGIE  - Page 2 Captu837

À pied, à vélo ou à trottinette, une soixantaine de personnes ont défilé pour les mobilités alternatives, ce samedi après-midi, à Béthune.

Hier, à l’appel du Collectif climat Béthune - Bruay - Beuvry, une soixantaine   de personnes ont défilé de la gare de Béthune à la gare d’eau en passant   par la Grand-Place, dans le cadre de la COP 27.  


BÉTHUNE.
Ce samedi après-midi, à l’appel du Collectif climat Béthune - Bruay - Beuvry, une soixantaine de militants ont défilé dans les rues de Béthune contre le dérèglement climatique. À pied, à vélo ou à trottinette, ils multiplient sourires, coups de sonnette et slogans bon enfant – « Bouge tes guiboles, y’a plus de pétrole », « La planète, tu la veux bleue ou bien cuite ? », « Viva la vélorución »… – entre la gare, la Grand-Place et la gare d’eau. Alors que la COP 27 se déroule en Égypte, « on a voulu marquer le coup en organisant des manifestations un peu partout pour éveiller les consciences, explique Alix de la Bourdonnaye, d’Haillicourt. Aujourd’hui, le but n’était pas de bloquer la circulation mais de montrer, de manière conviviale, qu’on peut se déplacer autrement qu’en voiture. Avec 4 % de cyclistes contre 36 % aux Pays-Bas, la France est à la traîne ».


ÉCOLOGIE, ÉCONOMIES ET PLAISIR


Le collectif milite pour la création de pistes cyclables – « Les gens ont peur de rouler à vélo en ville ou sur les départementales » –, le développement des transports en commun, la possibilité d’emmener son vélo dans le bus… et met en avant les « économies énormes » permises par les mobilités alternatives. Il souhaite aussi faire connaître les aides aux déplacements doux, comme le forfait mobilité durable pour les salariés qui pratiquent le vélo ou le covoiturage pour gagner leur lieu de travail. « Ce n’est pas d’hier que je milite pour le vélo, mais je ne m’y suis vraiment mise que cette année en voyant le prix du carburant s’envoler, reconnaît Alix. Je fais 12 kilomètres par jour à vélo pour aller travailler à Hersin et c’est génial : on fait du sport, on rencontre des gens… Et en ville, on va plus vite à vélo qu’en voiture ! » De quoi faire rêver Laureen Renouard, porte-parole du collectif : la Béthunoise, qui travaille à Laventie – près de 35 kilomètres aller et retour –, aimerait se passer de voiture, mais « il n’y a pas de transports en commun et je n’ai pas les moyens d’acheter deux vélos électriques pour moi et ma fille, soupire-t-elle. En revanche, une fois rentrées, la voiture ne bouge plus ».

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Nov - 7:48

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 9:11

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Encore « trente ans, voire plus » d’eau du robinet polluée des suites de la Grande Guerre  




PAR ÉDOUARD LANTENOISdouai@lavoixdunord.fr

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Les ions perchlorate sont des résidus de la transformation des munitions de la Première Guerre mondiale enfouies dans les sols. Ils sont impropres à la consommation à un certain niveau de concentration. Photo illustration PASCAL BONNIERE

Depuis 2012, l’eau du robinet dans l’Artois-Douaisis est regardée de près par l’agence régionale de santé   en raison de concentrations problématiques en ion perchlorate. Un problème dont l’origine remonterait à la Première Guerre mondiale et qui serait toujours d’actualité.  



ARTOIS-DOUAISIS.
Il y a des héritages dont on se serait bien passé et la pollution issue de la Première Guerre mondiale en fait certainement partie. Depuis 2012, des analyses de l’agence régionale de santé (ARS) de nos eaux de robinet ont fait ressortir une concentration trop importante en perchlorate pouvant nuire à la santé.
Il y a des résidus de munitions de la Première Guerre mondiale présents dans les sols et qui polluent encore notre eau. 
« C’est un cadeau de la Première Guerre mondiale », explique Dominique Poissonnier, prévisionniste chez Météo France et ambassadeur développement durable lors de l’Académie de l’eau, un événement de sensibilisation autour de cette ressource, qui s’est tenue à Douai mercredi 12 octobre. « Les ions perchlorate sont des résidus de la transformation des munitions, ils sont impropres à la consommation à un certain niveau de concentration », ajoute le météorologue.
PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
Deux arrêtés préfectoraux ont été pris dans la région pour restreindre la consommation d’eau. À dose élevée et prolongée, les perchlorates peuvent devenir des perturbateurs endocriniens et agir sur le fonctionnement de la thyroïde. Les recommandations de l’ANSES sont claires : au-delà de 4 µg/l de perchlorate, les nourrissons de moins de 6 mois ne doivent pas consommer l’eau.
Mais qu’en est-il à présent ? Selon le président de l’Agence de l’eau Artois-Picardie, André Flajolet, « il y a des résidus de munitions de la Première Guerre mondiale présents dans les sols et qui polluent encore notre eau. Elles sont assez faibles en ce moment », poursuit l’ancien président de la communauté de communes Artois-Lys jusqu’en 2008. Difficile de vérifier et de comparer avec d’autres bassins puisque les perchlorates ne sont pas recherchés en routine par les agences régionales de santé (ARS) dans le cadre du contrôle sanitaire.
« Sur un captage, une des solutions est de faire une unité de traitement de l’eau, commente le président de l’Agence de l’eau Artois-Picardie avant d’ajouter : C’est vrai que cela est coûteux, mais la première chose serait de ne pas polluer. »
Par exemple, la station d’épuration intercommunale de Lallaing, implantée à Flines-lez-Râches depuis septembre 2021, a coûté 8,8 millions d’euros. En 2017, l’agglo a investi deux millions d’euros dans l’achat d’un champ captant à Férin pour diluer l’eau polluée. Et le problème va perdurer : « toutes ces substances resteront vingt ou trente ans dans les sols si ce n’est davantage », précise André Flajolet.
Ceci dit, le territoire de l’Artois-Douaisis n’est pas le seul à être confronté à ce problème : la Métropole Européenne de Lille (MEL) a aussi interdit aux nourrissons de consommer son eau dans 74 des 90 communes que compte la métropole en septembre 2019.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Oct - 9:03

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Des véhicules électriques de chez Stellantis Hordain passent à l’hydrogène en Allemagne

Ce lundi, au salon de l’auto, Emmanuel Macron a cité le nom du site Stellantis d’Hordain pour la fabrication de véhicules à hydrogène. Depuis quelques mois, le Peugeot Expert, le Citroën Jumpy et l’Opel Vivaro électriques sortent d’Hordain pour une usine allemande où ils sont transformés.


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Trois utilitaires Peugeot, Citroën et Opel sont au catalogue de Stellantis en version hydrogène. 
REPRO LA VOIX

Par Véronique Bertin
Publié: 17 Octobre 2022 

Depuis quelques années, le site Stellantis d’Hordain s’est adapté pour répondre à la fois au marché et au cap fixé par son président, Carlos Tavarès. Depuis novembre 2020, les 2 454 salariés assemblent des véhicules utilitaires et de transport de personnes thermiques mais aussi électriques.

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Depuis 2020, le site Stellantis d’Hordain assemble des véhicules utilitaires et de transport de personne électriques. PHOTO PIERRE ROUANET - VDNPQR



L’électrique est vite monté en puissance passant de 10 % au lancement du véhicule à 43 % actuellement. Depuis 2020, le site accueille un atelier spécifique pour assembler les packs batteries (de deux puissances) qui équipent les véhicules. Et depuis cette rentrée, le site s’est aussi doté d’un atelier de fabrication des bacs acier inférieur et supérieur qui renferment les batteries. Un investissement de onze millions d’euros pour être en capacité demain d’assembler 100 % de véhicules électriques.


Tester l’appétence des clients pour l’hydrogène



Ce lundi, lors du salon de l’automobile, de retour après deux ans d’absence, Carlos Tavarès est revenu sur sa volonté d’électrification des véhicules et annoncé la production de douze nouveaux véhicules électriquesLe président Macron, en visite sur le stand, a évoqué lui, lors d’un micro tendu par les journalistes, la production de véhicules à hydrogène à Hordain. Le Peugeot Expert, le Citroën Jumpy et l’Opel Vivaro sont au catalogue des trois marques en version hydrogène mais pour l’instant, très peu de modèles sont assemblés et pas en France.

En fait, c’est le site de Russelsheim, en Allemagne, qui réceptionne des véhicules électriques assemblés à Hordain pour les transformer et les passer à l’hydrogène dans un atelier prototype. La quantité de véhicules électriques passés à l’hydrogène est pour l’heure « marginale », selon la direction. Quelques dizaines de véhicules seulement ont pris la route de l’Allemagne. Cette petite production sur deux sites « permet de tester l’appétence des clients pour l’hydrogène ».


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Oct - 9:21

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Youpi ! Après la voiture, la transition écologique revient taper l’immobilier !


Grâce aux efforts d’idéologues citadins, des familles modestes vont devoir lutter comme jamais auparavant pour simplement se loger



Publié le 16 octobre 2022

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par h16
Il y a quelques semaines, je notais, consterné, que la transition écologique devenait doucement mais sûrement l’excuse facile et pratique pour tabasser juridiquement et fiscalement les automobilistes : moyennant une stigmatisation des voitures âgées ne répondant pas à des normes de plus en plus drastiques et déconnectées de la réalité, on allait enfin pouvoir interdire aux pauvres de se déplacer de façon autonome et ne laisser ce privilège qu’aux classes supérieures (celles qui votent comme il faut). L’aventure ne pouvait bien évidemment pas s’arrêter là : la transition écologique entend s’appliquer à tous, partout, tout le temps, et donc bien évidemment jusque dans vos foyers.
ECOLOGIE  - Page 2 Ecolo-je-garde-ma-vieille-auto-restaurezCe n’est pas la première loi sur la propriété immobilière permettant à quelques douzaines de députés de définir ce qui est autorisé ou non dans votre foyer, mais c’est probablement la première fois qu’une loi suffira à précipiter directement dans le ravin tout le domaine de l’immobilier et de la construction en France.


Mise en place lors de la farce consternante de la Convention citoyenne pour le climat, en octobre 2019, la loi Climat et Résilience a été définitivement promulguée et publiée au Journal officiel le 24 août dernier. Elle entend pousser l’écologisme un peu partout dans le secteur de l’immobilier en France : au vu du succès retentissant des bonnes idées écologiques en matière alimentaire, de déplacements ou d’énergie, il aurait été dommage que les secteurs de la propriété foncière ou de la construction ne soient pas eux aussi copieusement sabotés par les lubies européennes et françaises dans le domaine écologique.


Au-delà des habituels hochets propagandistes (par exemple l’éducation à l’environnement dans les établissements scolaires, comme si ça manquait !) que cette loi introduit bien évidemment aux forceps, son objectif prétend être de lutter contre les passoires thermiques, ces affreuses constructions qui ont, outre le mauvais goût de ne pas être des cubes de béton new âge avec de mauvais bardages en bois virant au gris à la moindre intempérie, le désavantage d’avoir été isolées avec les savoirs d’un autre temps qui partait du principe qu’on disposerait, progressivement, de sources d’énergies de plus en plus abondantes et sûres.
Pari ancien et forcément idiot alors que l’humanité sortait de l’économie de pénurie pour entrer dans celle de l’abondance avec un nucléaire peu coûteux et terriblement efficace : tout le monde sait que rien ne bat les moulins à vent à l’arrêt et les panneaux photovoltaïques poussiéreux et qu’il vaut toujours mieux adapter sa consommation d’énergie au moins-disant plutôt qu’adapter la production, comme le montrent tous les pays du tiers monde vers lesquels la France se tourne et se dirige à petites foulées bondissantes.



ECOLOGIE  - Page 2 Echelle-energie-A-GIl va donc falloir isoler les cahutes françaises, vous n’y couperez pas. Et pour cela, rien de tel qu’introduire une échelle alphabétique, aussi arbitraire que simpliste et colorée, comme ces gommettes utilisées pour noter les élèves de la maternelle au collège. On placera les maisons dites passives (bien isolées en somme) à la note A, et on attribuera un G à ces tristes bidonvilles énergétiques dans lesquels trop de Français vivent encore, ces imbéciles !


Du reste, c’est logique : puisque l’électricité sera, on le sait, de plus en plus chère et de moins en moins stable, autant préparer consciencieusement la population à se peler les miches ou à devoir dépenser de plus en plus son épargne pour tenter d’amener son logement, décrété « passoire énergétique » par les autorités, à un niveau non-méprisable par nos élites bienveillantes.


Et pour inciter les récalcitrants à s’isoler (des autres avec le pass sanitaire, du froid en plein réchauffement climatique avec de la laine de verre et d’autres procédés inventifs), le législateur a concocté d’amusantes incitations avec notamment une obligation d’audits énergétiques (aussi coûteux qu’utiles, voyons !) puis, bien évidemment, une interdiction progressive de toute location d’un logement mal classé.
En substance, si votre logement est classé G, vous pouvez dire adieu à votre revenu locatif d’ici 2025. Vous aurez jusqu’en 2028 pour ceux classés F et 2034 pour les classés E. En substance, ce sont 4,4 millions de logements qui seront touchés d’ici 12 ans, dont 600 000 durant les trois prochaines années.
Eh oui : dans trois ans, 600 000 logements vont devenir impropres à la location.


Il faut avouer que dans un pays où les loyers sont déjà fort chers, et où l’on nous serine sans arrêt qu’il manque des millions de logements pour répondre à la demande, la manœuvre écolo-politique de l’actuel gouvernement laisse songeur : la pénurie supplémentaire va certainement accroître la demande et donc augmenter encore les loyers des biens disponibles, ce qui, en période d’inflation, est une idée particulièrement lumineuse. Ce serait comme supprimer des lits d’hôpitaux en pleine pandémie, tiens…

Mais le génie de nos législateurs et de nos politicards ne s’arrête pas là : pour qu’une partie de ces logements retrouve sa qualité de louable, il faudra faire des travaux. Les propriétaires, ces gros rentiers en haut-de-forme aux cigares dodus et au ventre bedonnant n’auront bien évidemment aucun mal à trouver l’argent pour les lancer, surtout que l’actuelle pénurie de main-d’œuvre dans les métiers du bâtiment n’existe pas, tout comme celle des matériaux de construction.
En somme, cette loi finement ouvragée arrive au meilleur moment : en créant de façon totalement artificielle des pénuries et de lourdes contraintes supplémentaires alors que l’on manque de matériaux, de bras et de logements, on peut garantir que les difficultés des Français à se loger décemment vont largement augmenter.
Actuellement, les familles modestes doivent déjà ruser pour s’en sortir entre les malus prohibitifs sur leur véhicule, le coût stratosphérique du carburant, les incessantes pluies d’impôts et de taxes et le renchérissement de la vie courante lié à une gestion catastrophique de la monnaie et de la dette. Les Gilets jaunes n’en furent d’ailleurs qu’une expression concrète.
Grâce aux efforts constants d’une poignée d’idéologues cossus et citadins, déconnectés des réalités de la France d’en bas, ces familles modestes vont maintenant aussi devoir lutter comme jamais auparavant pour simplement se loger.
Forcément, ça va bien se passer.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Oct - 8:48

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Vingt-sept stations de recharge électrique multiservices privées d’ici à 2023 





PAR MÉLANIE COTTREZbethune@lavoixdunord.fr

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Une station multiservices connectée a déjà été implantée par Alain Rolland et Stations-e à Merlimont.

En juin, l’agglomération a validé l’ouverture du déploiement de bornes électriques sur le domaine public aux entreprises privées. Interview d’Alain Rolland, fondateur de Stations-e, qui va installer   une trentaine de stations multiservices connectées dans l’arrondissement d’ici au début 2023. 

 
  • BÉTHUNOIS - BRUAYSIS.


D’ici à 2032,  on aura 30 à 40%  de véhicules électriques  en France. Si les collectivités ne sont  pas équipées, les gens  ne s’y arrêteront plus. 
D’ici à 2032,  on aura 30 à 40%  de véhicules électriques  en France. Si les collectivités ne sont  pas équipées, les gens  ne s’y arrêteront plus. 


– Quelle est la génèse de Stations-e ? Alain Rolland, fondateur de Stations-e : 


« J’ai 56 ans et je suis ingénieur en intelligence informatique. Stations-e est née de mon expérience d’entrepreneur. On a regroupé quatre grands axes dans un réseau d’infrastructures pour avoir un modèle économique intéressant : le transport et le stockage de l’électricité, les communications fixes et mobiles avec le haut débit, les services de proximité et l’utilisation de la donnée via les collectes. Stations-e compte aujourd’hui vingt-sept employés. Comme la grande surface qui distribue de l’essence pour fidéliser, on proposera la recharge électrique, mais pas uniquement. »


– Quelle est la particularité des bornes électriques que vous déployez ?


« Une Stations est une station multiservices connectée. Notre priorité est de répondre à la transition écologique et d’apporter des services pour être durable. Pour tenir financièrement, on retrouvera, en plus de la charge électrique, par exemple, des casiers connectés pour la livraison de colis, des véhicules en autopartage ou encore de la collecte de données. Notre structure s’installe partout en versant une redevance à la collectivité et en investissant dans la voirie, le raccordement et la maintenance. On a la prétention de mailler le territoire tout en créant de l’emploi non délocalisable, en faisant appel à des partenaires locaux pour les travaux, la maintenance ou l’exploitation. »


– Quel déploiement avez-vous prévu ?


« Notre siège est en région parisienne. De Metz, on couvre le secteur Hauts-de-France et Grand-Est. Actuellement, on a 110 à 120 points de charge répartis sur 55 à 60 stations en France. Notre objectif est de 10 000 stations d’ici à 2027. On a 240 millions à investir par région, soit 20 millions par région, c’est-à-dire 800 à 1 000 sites. Les Hauts-de-France représentent une région très dynamique. Elle est limitrophe, avec beaucoup de passage. D’ici à 2032, on aura 30 à 40 % de véhicules électriques en France. Si les collectivités ne sont pas équipées, les gens ne s’y arrêteront plus. »


– Qu’est-ce qui est envisagé pour l’agglomération de Béthune ?


« L’agglomération de Béthune fait partie des premières à s’engager. On prévoit d’y installer une centaine de stations, soit 200 points de charge utiles. Les autorisations d’occupation temporaire du domaine public signées, la station arrive quatre mois plus tard. Tout est fabriqué en France : le kiosque, les chargeurs et les supports en béton. On l’installe en huit heures mais le raccordement Enedis prend du temps. Vingt-sept premiers sites ont été identifiés en septembre dans les grandes villes : Auchel, Béthune, Bruay, Nœux, Lillers. Si tout se passe bien, elles seront installées dès cette année. Pour la suite, le président de l’agglomération a insisté sur son attente de résultats. »


– Quelles sont les conditions de la charge pour le conducteur ?


« Le prix de notre électricité restera inférieur à la moitié du prix de l’essence. On est à 0,36 € le kWh soit 5 € les 100 kilomètres. La charge se fait via une carte gratuite.


Nos stations seront aussi équipées de lecteurs de carte bancaire. Avec notre carte, celui qui utilise nos stations peut accéder à tous les réseaux d’Europe. À l’inverse, la carte du syndicat local fonctionnera sur nos stations. 
Une application va bientôt voir le jour. Nos stations, de type DC, chargent tous les véhicules à la même vitesse. Enfin, on est sur une charge d’opportunité. Je vais faire du sport, mes courses, une visite à l’EHPAD.
 J’ai trente minutes à deux heures et j’en profite pour me brancher pour récupérer en moyenne 150 kilomètres par session. On va s’implanter là où les gens vont s’arrêter régulièrement sauf autoroutes et immeubles collectifs. »

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Oct - 9:08

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Rouler en voiture électrique,   ça fonctionne, avec des surprises… 


PAR BENOÎT FAUCONNIERbethune@lavoixdunord.fr






ECOLOGIE  - Page 2 High_d-20221014-GXUXH1.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.0732&crop_x2=1.0&crop_y2=0.8959&widthPct=0.53928554&heightPct=0
Une voiture thermique (la blanche) garée sur une place réservée pour une recharge électrique, c’est gênant. Sur les applications de recharge, la borne est considérée comme «libre»... mais en réalité inaccessible.
Difficile d’imaginer l’utilisation d’une voiture électrique sans possibilité de recharger à domicile. Une sorte d’assurance tranquillité. Le maillage du Béthunois-Bruaysis en bornes publiques permet désormais d’envisager des appoints d’électricité hors domicile sans inquiétude, mais des imprévus subsistent. 



BETHUNE – BRUAY.


Ils ont augmenté les tarifs. (...) Avant c’était facturé au temps passé à la borne. Avec une charge rapide,  c’était intéressant.  UN CONDUCTEUR 


Roland, 75 ans, croisé à la borne gratuite d’Auchan, à Béthune, roule en Nissan, sans système de recharge à domicile. « Je me branche chaque fois que je fais mes courses, dit-il. Je suis arrivé à 8 h 30, il y avait déjà une voiture. J’ai laissé ma trappe ouverte, la personne a branché la mienne en partant… » Son regard noircit : « Ici, ils ont débranché la forte puissance. Il n’y a plus que de la petite. » Roland se plaint aussi du système Pass Pass : « J’ai appelé avant l’été, on m’a dit que c’était gratuit. Je prends une carte Pass Pass en août, finalement elle coûte 5 € et les recharges sont devenues payantes. » Malgré tout, Roland a commandé une nouvelle voiture électrique, une Kia.


LES PLACES PARFOIS SQUATTÉES, UN FLÉAU


Direction la station de l’écoquartier, à Bruay-La-Buissière. Deux places sont réservées aux voitures branchées. L’une d’elles est squattée par une voiture hybride rechargeable… non branchée.
À Fouquières-lès-Béthune, nous nous garons à côté d’une Hyundai Ioniq 5 en charge. « J’en ai pour un petit quart d’heure, le temps que j’aille prendre un café… » prévient son conducteur. La conversation s’installe : « Ils ont augmenté les tarifs, ça passe à 0,45 € le kWh. Avant c’était facturé au temps passé à la borne. Avec une charge rapide, c’était intéressant. C’est pas comme ça qu’on nous l’avait vendu ! » dit-il, équipé d’une carte constructeur.
Quelques jours plus tard, un dimanche soir, retour au même endroit. C’est la seule borne rapide du secteur, donc très convoitée. Impossible de brancher deux voitures en même temps, regrette un homme en Audi, ayant déjà connu une interruption de charge quand un autre automobiliste a voulu se brancher sur la borne voisine de 50 kW.
Expérience en partie vérifiée avec un utilisateur de Tesla qui n’est pas parvenu à lancer une charge en même temps que nous ravitaillions sur la borne de 150 kW. « Ce serait bien qu’ils règlent le problème, c’est un peu balbutiant », commente l’homme à l’Audi.


À Béthune, aux stations du centre-ville, mieux vaut avoir les nerfs solides. Place Foch, avec la carte Pass Pass ou BMW Charging, le déverrouillage de la trappe permettant d’accéder à la prise de la borne est impossible ou très aléatoire. Puis les échecs de charge se succèdent… avant de deviner par nous-même qu’il faut reverrouiller la trappe de la borne après avoir branché la voiture, pour lancer la charge.
Place du Général-de-Gaulle, plus tard, nous lançons une charge… impossible à arrêter. 


Le câble de notre voiture est prisonnier de la borne. Notre appel au service clients n’aboutit pas… Après un déblocage miraculeux, retour place du 73 e , où, cette fois, tout se passe comme sur des roulettes avec l’appli smartphone. Mais une dame gare son SUV thermique sur la place voisine, devant une borne, empêchant un véhicule électrique de se recharger. Le plaisir de se déplacer en voiture en silence et sans émissions de CO2 est si bêtement contrarié…



Dans le secteur privé, les bornes se multiplient aussi 



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Chez Lidl, qui déploie un nombre impressionnant de bornes, les recharges étaient gratuites. Elles sont désormais payantes.



Certaines enseignes de la grande distribution (Lidl, Leclerc etc.), les zones commerciales les plus récemment construites (rue Éric Tabarly, à la Porte Nord, à Bruay-La-Buissière, ou Actipolis 2 à Fouquières-lès-Béthune), les distributeurs automobiles et même des professionnels de l’hôtellerie jouent également un grand rôle dans le maillage du territoire. Ils ont déployé des dizaines de bornes depuis plusieurs années. Le pionnier dans le Béthunois, c’est Auchan qui a installé une borne en 2015 avec Nissan. Cette borne fonctionne toujours et la recharge est gratuite.

DU GRATUIT AU PAYANT



Selon les configurations des lieux, les bornes de ces commerces sont parfois inaccessibles en dehors des heures d’ouverture en raison d’un barriérage. Les bornes accessibles gratuitement sont en général d’une faible puissance, de l’ordre de 7 kW, soit l’équivalent d’une borne... à la maison.

Quelques acteurs ont fait évoluer leurs pratiques. Par exemple, Lidl a migré de la recharge gratuite vers la payante. C’est le cas au magasin de la Porte Nord, à Bruay-la-Buissière. Une recharge coûte dorénavant 0,25 € le kWh, accessible avec une carte d’opérateur (ou constructeur) ou par smartphone (en flashant un QR Code). Dans ce dernier cas de figure, il y a un minimum de 3 € par transaction (l’équivalent d’une recharge de 12 kWh). Idem dans les deux magasins de Béthune.

La présence de superchargeurs dans le Béthunois-Bruaysis se limite à la station Ionity (jusqu’à 350 kW) sur l’autoroute A26, sur l’aire de repos de Rely ouest (dans le sens Calais-Reims). Comptez environ 0,69 € le kWh.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Oct - 9:41

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Combien coûte une recharge de voiture électrique sur une borne publique ?




Début 2021, nous avions sillonné le Béthunois-Bruaysis pour constater le niveau de déploiement de bornes de recharges privées ou publiques pour voitures électriques. Nouveau test dix-huit mois plus tard. Comment ont évolué les choses, et à quel coût peut-on recharger une voiture hors domicile ?
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Sur la borne «super rapide» de Fouquières, deux voitures ne peuvent pas être chargées en courant continu (DC 100 et 150 kW) simultanément.

Par Benoît Fauconnier
Publié: 13 Octobre 2022 à 18h00

Nous l’avions constaté en janvier 2021 : le déploiement des bornes publiques ou privées de recharge de voitures électriques avait fait un sacré bond en avant depuis 2015, quand a été installée l’unique borne de l’arrondissement, par Auchan et Nissan à La Rotonde, à Béthune. Puis la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay a commencé à mailler le territoire avec huit stations (contenant chacune une ou plusieurs bornes) opérationnelles en 2021 sous la bannière du réseau Pass Pass.


Depuis, l’agglo a étoffé son parc, en installant de nouvelles stations classiques (courant alternatif, AC) de 22 kW, mais aussi d’autres permettant des recharges plus rapides : une à Bruay-La-Buissière (jusqu’à 50 kW, en courant continu, DC) et une à Fouquières lès-Béthune (jusqu’à 150 kW en DC). Nous avons chargé un véhicule électrique dans ces trois types de stations, dont la vocation est de permettre des compléments de charge hors domicile. Pour quel prix ?






Depuis le 1er juillet dernier, les recharges sur les bornes publiques sont payantes. Elles étaient gratuites auparavant. Compter maintenant 0,25 € le kWh sur une borne 22 kW AC, et 0,19 € plus 0,30 € la minute sur une station rapide en courant continu. Nous avons décidé d’y brancher une voiture acceptant 11 kW de puissance maxi de recharge en courant alternatif (AC), et 200 kW en courant continu (DC).




Station expérimentale 50 kW, rue Raoul-Briquet, à Bruay-La-Buissière



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La nouvelle station à Bruay-La-Buissière n’est pas très intéressante financièrement, en raison du tarif qui tient compte du temps passé branché : la puissance n’est pour l’instant pas très élevée.


Cette station classique sera bientôt innovante, avec notamment des panneaux solaires prochainement installés sur des ombrières. Elle peut en théorie délivrer une puissance de 50 kW, mais elle est actuellement bridée 30-34 kW, prévient l’agglo.


Nous présentons une voiture avec 29 % de batterie et 138 km d’autonomie restante. La charge est lancée sans difficulté avec notre carte Pass Pass électrique. La voiture indique « prendre » 27 kW en courant continu. Quarante minutes plus tard, la borne a délivré 18,28 kW pour 15,77 €, selon la facturation suivante : 0,19 € par kW plus 0,30 € par minute branchée à la borne. La voiture affiche 45 % de batterie et 213 km d’autonomie. Les 15,77 € ont permis de « récupérer » 75 km. Pour cette distance, un véhicule thermique équivalent aurait demandé 13,50 €, sur la base d’un litre de gazole à 2 € et une consommation moyenne de 9 l/100 km.


Station de recharge rapide 150 kW, à Fouquières-lès-Béthune





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Sur la station «super rapide» de Fouquières-lès-Béthune, un terminal de paiement par carte bancaire. Parfait pour les non-abonnés !




Nous visons la borne la plus puissante de cette station située sur le parking-relais près de Decathlon et de l’accès à l’A26. La voiture y est présentée avec 43 % de batterie, et 212 km d’autonomie restante. La charge est lancée sans problème avec notre carte Pass Pass. Cette borne a l’avantage de permettre aux non-abonnés d’y accéder en payant par carte bancaire.


La charge lancée, la voiture « prend » 95 kW de puissance, puis 62 kW au moment où nous la récupérons. La puissance baisse quand la batterie a atteint un certain niveau de charge, c’est normal. En 27 minutes, 48,27 kWh ont été délivrés pour 17,57 € (0,19 € le kWh plus 0,30 € la minute, alors que l’affiche sur la borne n’annonce pas la même tarification…), la voiture affichant alors 84 % de batterie et 413 km d’autonomie. Soit 201 km récupérés. La voiture thermique aurait demandé environ 18 litres de gazole pour récupérer la même autonomie, soit 36 €. La partie de la tarification à la minute est plus avantageuse sur cette borne de forte puissance.


Quelques jours plus tard, nouvelle charge au même endroit : 41,65 kWh délivrés en près de 29 minutes pour 16,61 €. La borne et la voiture ont cette fois échangé moins de « jus » pour un prix similaire.


Borne 22 kW, place du 73e, à Béthune





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Dans l’application, sur smartphone, l’usager retrouve toutes ses sessions de recharge.




Retour dans le centre de Béthune. La recharge sur ces bornes de 22 kW (AC) est facturée 0,25 € le kWh. Pas question d’y passer une après-midi complète. Au-delà de quatre heures, une tarification à la minute (0,05 €) s’additionne. Une manière de favoriser la rotation. La voiture est présentée avec 82 % de batterie et 396 km d’autonomie. Sachant que la recharge des 20 derniers pourcents est fastidieuse quel que soit le modèle, nous nous attendons à devoir faire preuve de patience pour parvenir au « plein ». La voiture, rappelons-le aussi, autorise une puissance de 11 kW en AC.


En 1 h 56, la borne a délivré 20,29 kWh pour 5,07 €. L’écran de la voiture indique alors 99 % de batterie et 483 km d’autonomie. Si elle n’a gagné « que » 87 km pour une charge aussi longue, le coût est raisonnable par rapport au véhicule thermique équivalent qui aurait demandé 7,83 litres de gazole, soit environ 15 € pour récupérer la même autonomie.


Bon à savoir



Accéder aux bornes publiques Pass Pass est possible à l’aide de l’application pour smartphone, du badge magnétique Pass Pass ou de tout autre badge compatible fourni par un opérateur (ChargemapFreshmile...) ou un constructeur automobile.


Nous avons réalisé le test uniquement via les procédés Pass Pass. Nous avions créé un compte et téléchargé l’application Pass Pass électrique sur smartphone (gratuits) en décembre 2020. Ce qui nous avait permis de déclencher les recharges (gratuites à l’époque) uniquement par ce biais.


Cette année, nous avons commandé un badge Pass Pass via l’application le 8 septembre (5 €) parce que les stations les plus rapides ne sont accessibles que par badge. Les recharges devenues payantes, il a fallu intégrer un moyen de paiement (échec sur l’appli, réussi sur le site web) et nos coordonnées bancaires pour le prélèvement des coûts de recharge.


Le badge, reçu à domicile une semaine plus tard, doit être activé en ligne pour être opérationnel. Nous avons déclenché des recharges par l’appli smartphone sur les bornes 22 kW, et à l’aide de la carte magnétique sur les bornes rapides.


Quant au temps de recharge, il dépend de la puissance acceptée par la voiture (variable selon les modèles) en courant alternatif (AC) ou en courant continu (DC) et d’autres paramètres : température extérieure, température de la batterie...


Le maillage du territoire a continué en 2021 et 2022

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Les bornes de recharge rapide sont accessibles avec la carte Pass Pass électrique, d’autres cartes compatibles, ou par carte bancaire. Pas avec l’application Pass Pass sur smartphone.


En janvier 2021, huit stations Pass Pass déployées par la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay étaient opérationnelles : à Gauchin-le-Gal, Diéval, Nœux-les-Mines, Isbergues, Saint-Venant, Douvrin (devant le siège du SIZIAF), La Couture et à la Cité des Électriciens à Bruay-La-Buissière.

Depuis notre vadrouille de janvier 2021, vingt et une stations Pass Pass ont été créées, totalisant 47 nouveaux points de charges (hors prises domestiques sur lesquelles recharger un vélo à assistance électrique par exemple) délivrant pour la plupart 22 kW. Des stations ont été créées à Nœux-les-Mines, Vermelles, Labourse (parking relais), Hersin-Coupigny, Houdain, Divion, Barlin (deux stations), Mont-Bernanchon, Beuvry, Locon, Lillers, Lapugnoy, Auchel, Cauchy-à-la-Tour. Béthune, totalise douze bornes : six à la gare, deux place du Général-De-Gaulle, deux place du 73e et deux place Foch.

Deux stations rapides ont également vu le jour : une à Bruay-La-Buissière dans l’écoquartier des Alouettes (jusqu’à 50 kW) et l’autre sur le parking relais de Fouquières-lès-Béthune, près de Decathlon et de l’entrée de l’autoroute A26 (jusqu’à 150 kW). Cette dernière permet le paiement par carte bancaire avec un terminal sur la borne. Pratique pour les non-abonnés.

Les stations publiques sont accessibles via le badge Pass Pass électrique, l’application du même nom (sauf celle de l’éco-quartier à Bruay et celle de Fouquières), les cartes compatibles d’opérateurs ou de constructeurs.


Comment   accéder   aux bornes ?  



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Accéder aux bornes publiques Pass Pass est possible à l’aide de l’application pour smartphone, du badge magnétique Pass Pass ou de tout autre badge compatible fourni par un opérateur ( Chargemap, Freshmile...) ou un constructeur automobile.

Nous avons réalisé le test uniquement via les procédés Pass Pass. Nous avions créé un compte et téléchargé l’application Pass Pass électrique sur smartphone (gratuit) en décembre 2020. Ce qui nous avait permis de déclencher les recharges (gratuites à l’époque) uniquement par ce biais.

RECHARGES DEVENUES PAYANTES

Cette année, nous avons commandé un badge Pass Pass via l’application le 8 septembre (5 €) parce que les stations les plus rapides ne sont accessibles que par badge. Les recharges devenues payantes, il a fallu intégrer un moyen de paiement (échec sur l’appli, réussi sur le site web) et nos coordonnées bancaires pour le prélèvement des coûts de recharge.

Le badge, reçu à domicile une semaine plus tard, doit être activé en ligne pour être opérationnel. Nous avons déclenché des recharges par l’appli smartphone sur les bornes 22 kW, et à l’aide de la carte magnétique sur les bornes rapides.

Quant au temps de recharge, il dépend de la puissance acceptée par la voiture (variable selon les modèles) en courant alternatif (AC) ou en courant continu (DC) et d’autres paramètres : température extérieure, température de la batterie...






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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Oct - 7:54

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LES MARCHANDS DE PEUR DU GIEC, CÉSAR ET LES « OUÏ-DIRE » DES GAULOIS


écrit par Alain Mathieu 3 octobre 2022
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« César, redoutant la pusillanimité des Gaulois, qui sont prêts à changer d’avis et d’ordinaire avides de nouveautés, ne crut pas devoir s’en remettre à eux… Le peuple entoure les marchands, les oblige à dire de quel pays ils viennent et ce qu’ils y ont appris. C’est sous le coup de ces ouï-dire qu’ils décident souvent des affaires les plus importantes, pour se repentir bientôt forcément d’avoir cédé à des bruits incertains »
 (César- La guerre des Gaules-Livre Quatrième – chapitre V).




« L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère entraîne le réchauffement de cette atmosphère ». Ce « ouï-dire » des marchands de peur du GIEC a été démenti par Jean Jouzel, un Français ex-vice-président de cet organisme et qui, ayant étudié les carottes glaciaires forées dans l’Antarctique, avait constaté l’inverse : c’est la hausse des températures à la fin des périodes glaciaires qui avait entraîné celle du taux de CO2, car elle l’avait précédée.


 Ce qui ne surprendra pas les buveurs de bière, ils voient bien que le réchauffement de leur verre provoque un dégagement de mousse, c’est-à-dire de CO2


A quoi est due la cause première, la hausse des températures ? Jean Jouzel confirmait les découvertes de l’astrophysicien Milankovic, selon lequel l’augmentation de la température des océans tient à des variations de l’ensoleillement, venant elles-mêmes des variations de l’orbite elliptique de la Terre autour du soleil et de l’inclinaison de son axe.


Certes depuis 1850 l’humanité a brulé des combustibles fossiles et donc émis du CO2. Mais cette partie anthropique ne représente que 15 % de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère ; on peut attribuer le reste, soit 85 %,  à l’augmentation naturelle des températures. 


Au terme de la lente répartition du CO2 d’origine humaine entre ses trois réservoirs terrestres (atmosphère, végétation, océans), chaque réservoir en contiendra une part proportionnelle à sa capacité : atmosphère, 2% ; végétation,  6% ; océans,  92%. L’influence de l’homme sur le climat ne peut qu’être minime.


Les « ouï-dire » diffusés par le GIEC, attribuant aux émissions humaines la totalité de l’augmentation du taux de CO2 qui expliquerait celle des températures, sont plus que des « bruits incertains », ce sont des mensonges. Ils ont pourtant déterminé la politique française depuis qu’un président désireux de s’assurer l’appui des Verts pour sa prochaine réélection a convaincu les dirigeants du monde entier de les entériner par un traité.


César, tu ne voulais pas t’en remettre aux Gaulois, trop sensibles aux ouï-dire. Reviens !

ÉCOLOGIEGIECRÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Sep - 10:37

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Le sabordage de l’outil électronucléaire décrété par Matignon en juin 1992



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Il ressort de la présente rétrospective que les mêmes fossoyeurs sont à la manœuvre depuis 30 ans, bénéficiant sur la durée des mêmes complicités, des mêmes complaisances et des mêmes veuleries de droite et de gauche.
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Centrale nucléaire de Golfech - Valence-d'Agen by Pittou2 (CC BY-NC 2.0)

Publié le 25 septembre 2022


Réputée avoir eu la peau de Superphénix, Dominique Voynet ne fit en réalité que cueillir les fruits de l’inlassable travail de sape accompli par Corinne Lepage durant la décennie 1987-1997. C’est donc à juste titre que la seconde traita la première d’usurpatrice dans les colonnes du journal Le Monde, en juillet 1997.

Toutefois, la plaignante oubliait à son tour de souligner le rôle terriblement efficace que, en tant que ministre de l’Environnement, la toute jeune et fraîche protégée du président Mitterrand, Ségolène Royal, joua dans la descente aux enfers de la centrale, en bloquant administrativement sa remise en service entre juillet 1990 et juillet 1992 ; mortelle initiative qui contraignit l’exploitant – la société Nersa – à solliciter une nouvelle autorisation de création de centrale, au motif fallacieux que cette dernière avait été arrêtée durant plus de deux ans.

S’ensuivit une enquête publique débouchant en juillet 1994 sur la parution d’un nouveau décret d’autorisation tellement mal ficelé (à dessein ?) que, dès septembre 1994, il était attaqué en annulation devant le Conseil d’État… par Corinne Lepage ; admirable passage de témoin entre coreligionnaires ! Pourtant, si le recours visait bien la démarche de l’État français, il ne s’en prenait ni à la technologie, ni à la sûreté de la centrale.

Partant, il incombait d’autant plus à cet État de contre-attaquer qu’il lui était aisé de réfuter un motif aussi grossier et aussi stupide que prétendre la « centrale n’être plus une centrale de production » quand le décret autorisant son fonctionnement à la puissance nominale de 1200 MW électriques… prévoit « qu’elle ne serait plus couplée au réseau » (sic) !

 

Comment le sabordage du nucléaire a débuté


Lorsqu’en février 1997 le recours passa devant le Conseil d’État, on attendait on ne peut plus naturellement que la défense fut assurée par les deux ministres de tutelle directement concernés, dont le ministre de l’Environnement nouvellement nommé par Alain Juppé… Corinne Lepage ! Tenue de réfuter les arguments du recours qu’elle avait elle-même rédigé, la ministre s’abstint sans vergogne de produire tout dossier de défense. Sans surprise, le décret d’autorisation de création de la centrale fut annulé par l’insolite jugement du Conseil d’État en précisant le statut sans appel




On connait la suite : le 19 juin 1997, Lionel Jospin fit part à l’Assemblée nationale de sa décision d’abandonner Superphénix, la condition mise par Dominique Voynet à sa participation à la « majorité plurielle ».
Ainsi, le début de la fin de Superphénix fut-il scellé fin juin 1992 par la décision d’un gouvernement Bérégovoy sous influence Mitterrand-Royal qui obligea Nersa à solliciter une nouvelle autorisation de création. Il en résulta un arrêt cumulé de la centrale d’une durée de cinq ans, période mise à profit par tous les activistes antinucléaires pour désespérer les partenaires italiens et allemands et les pousser à jeter l’éponge.




Des recours en référé furent aussitôt introduits en pure perte par les associations de défense de Superphénix auprès du Conseil d’État, le dernier en mars 1999. Le rejet de tous les motifs qu’ils invoquaient fut définitivement notifié au public en mars 2000. À quoi d’autre aurait-on pu s’attendre quand, camouflé sous le jargon MHSD (Mise Hors Service Définitif) ne correspondant en rien aux termes de la législation en vigueur, le désossage de la centrale avait commencé dès octobre 1999 ?! Ainsi, le gouvernement se dispensait-il ouvertement d’appliquer sa propre législation prévoyant une enquête publique préalable au démantèlement.




De fait, dès novembre 2000, l’opération MHSD s’apparentait davantage à un sabotage méthodique et irréversible qu’à un démontage : cisaillage des connexions électriques, découpages précipités des tuyauteries, retraits de nombreux composants du cœur et de centaines d’assemblages combustibles. Bref, le Premier ministre n’avait plus qu’à entériner un démantèlement largement anticipé et à dissoudre officiellement Nersa : la forfaiture était consommée. L’attention du lecteur est ici attirée sur les motifs du sabordage avancés dans la notification à Nersa, particulièrement marqués du sceau de la pertinence et de la vision prospective des gouvernants de l’époque1. En tout cas, on ne peut s’empêcher de noter la frappante similitude entre tant d’empressement à la démolition et le zèle aujourd’hui déployé pour démanteler Fessenheim : deux ans d’avance sur le planning initial, excusez du peu !




Dans le dossier que la Cour des comptes fut tenue de fournir à Nersa, figurait l’évaluation à 14,6 milliards de francs 1997 du coût de l’arrêt définitif et immédiat de la centrale, dans les conditions imposées. Ce chiffre qui s’est sans doute révélé minoré, car ne prenant en compte ni les prévisibles dérives, ni les externalités socioéconomiques, fut confirmé par le Secrétaire d’État à l’Industrie Christian Pierret, devant la Commission d’enquête parlementaire, en mai 1998.
 




La crise énergétique à venir

Lorqu’on songe que l’année 1996 fut une année de fonctionnement particulièrement faste pour le surgénérateur – hélas, la première et la dernière – on est largement fondé à qualifier un tel gâchis de criminel : resté couplé au réseau 250 jours d’affilé, en dépit d’un arrêt programmé de longue date pour réaliser un programme d’essais sur les barres de commande, le prototype industriel afficha sur l’année un taux de disponibilité voisin de 96 %, le meilleur de l’ensemble du parc, avec une production de 3,7 milliards de kWh.
Par ailleurs, il ne fait pas l’ombre d’un doute que la France aurait aujourd’hui à s’énorgueillir du plus perfectionné et, surtout, du plus opérationnel des réacteurs à neutrons rapides (RNR) du monde, quelles qu’aient pu être les vicissitudes de toute nature rencontrées dans son développement durant ces 25 dernières années. Qui sait, le pays aurait peut-être même été amené à mettre un autre RNR en chantier, dont il faut préciser que la souplesse d’exploitation est remarquablement plus adaptée aux réglages du système électrique que les réacteurs PWR actuels.
Au moment de sa mise à mort, Superphénix était en effet le plus avancé de ces RNR brûlant le plutonium 239 dont ils sont chargés et pouvant être tiré de l’uranium 238 majoritairement présent dans l’uranium naturel, de même que tiré du résidu de ce dernier appauvri en uranium 235 après enrichissement pour produire le combustible actuel. À l’heure où se profile la disette énergétique dans notre pays, il n’est pas sans intérêt de relever que quelque 2000 tonnes de ce plutonium 239 dorment dans les 200 000 tonnes de combustibles usés, entreposées et non retraitées, à travers la planète, auxquelles s’ajoute une bonne centaine de tonnes chaque année. Rien qu’avec ce stock, il serait possible de démarrer au moins 100 RNR, à raison de 15 à 20 tonnes par unitéen premier chargement.


Mieux, non seulement la planète recèle largement assez d’uranium naturel pour des milliers d’années de fonctionnement en RNR, mais, avec les seuls stocks mondiaux d’uranium appauvri, soit environ 1,5 million de tonnes augmentant chaque année de 40 000 à 50 000 tonnes, on aurait pour un bon millier d’années d’alimentation de 1000 surgénérateurs, leur combustible étant alors pratiquement gratuit ! Or, plus que partout ailleurs sur la planète, ce millier d’années d’autonomie électrique à peu de frais serait encore à la portée d’une France renouant avec l’excellence technoscientique en renouant avec la technologie RNR. Hélas, le projet ASTRID sur lequel reposait les derniers espoirs d’une large part de la communauté française fut exécuté par les mêmes fossoyeurs que Superphénix, avec la même élégance.
Si les Français tiennent encore à conserver à leur pays quelque chance de repartir du bon pied, de doctrine malthusienne en Grenelle-Environnement, en Convention Citoyennes et autre LTECV, il est plus que temps pour eux de ne plus se tromper de responsables de leur infortune énergétique. Ils auraient même intérêt à conserver soigneusement le présent état des lieux, afin d’être en mesure d’en exciper au coup par coup, ces prochains mois, voire ces prochaines années, lors de circonstances qu’on peut prévoir difficiles, sinon conflictuelles.


Fac-similé de la lettre adressée au Président du Directoire de la NERSA, le 20 avril 1998 
[list="box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-left: 10px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style-position: initial; list-style-image: initial;"][*]« Monsieur le Président
Vous avez déposé le 27 octobre 1992, conformément aux dispositions du décret du 11 décembre 1963 modifié relatif aux installations nucléaires, une demande d’autorisation de création de l’installation nucléaire de base dite « Centrale nucléaire de Creys Malville », située dans le département de l’Isère.
À l’issue de l’instruction de la procédure administrative afférente à cette demande, un décret d’autorisation de création a été signé le 11 juillet 1994 et a été publié au Journal Officiel du 12 juillet 1994.
Ce décret a été annulé par un arrêt de la section du contentieux du Conseil d’État en date du 28 février 1997, et l’installation dont votre société est l’exploitant nucléaire est actuellement à l’arrêt.
Dans ces conditions, après examen de la situation de l’installation sur les plans juridique, technique et économique, et à la suite de la réunion des ministres du 2 février 1998, il a été décidé de répondre par la négative à votre demande précitée et donc de ne pas autoriser le redémarrage de la centrale nucléaire.
En effet, ce prototype lancé dans les années 1970 dans un contexte de pénurie d’énergie et de faiblesse estimée des ressources en uranium, est désormais inadapté au contexte actuel : le parc de centales classiques suffit amplement à subvenir aux besoins de la France ; il n’y a pas aujourd’hui de tension sur les prix de l’énergie, ni de pénurie dans les approvisionnements en uranium, la filière de surrégénération ne semble pas avoir de perspective industrielle à court terme.
En outre, ce prototype, qui constituait un saut technologique considérable, a été difficile à maîtriser et a coûté beaucoup plus cher que prévu. Il ne peut en l’état constituer un modèle à répliquer à l’identique dans un programme d’équipement en surgénérateur.
 
Signé :
Le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie : D. Strauss Khan
La ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement : D. Voynet
Le Secrétaire d’État à l’Industrie : C. Pierret 



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Sep - 7:33

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Conforme ? Non conforme ? Que reproche-t-on   à notre eau du robinet ?  




A.-S. H.A.-S. H.

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L’Agence régionale de santé a placé sous surveillance renforcée  une centaine de communes à cause d’une eau du robinet  non conforme. De quoi parle-t-on précisément ?  


Les métabolites de pesticides sont des molécules résiduelles issues de la dégradation ou de la transformation dans les sols des pesticides au fil du temps. Les produits phytosanitaires mis sur le marché peuvent compter jusqu’à une dizaine de métabolites, indique Le Monde. Tous ne sont pas jugés « pertinents », c’est-à-dire potentiellement dangereux.


Les produits phytosanitaires mis sur le marché peuvent compter jusqu’à une dizaine de métabolites. 


La chloridazone est un pesticide, principalement utilisé dans la culture des betteraves jusqu’en décembre 2020. Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments, elle ne présente aucun potentiel cancérigène ou mutagène pour l’homme.


Recherché dans l’eau du robinet depuis dix ans par l’ARS Hauts-de-France, ce pesticide a été ponctuellement détecté en quantité très limitée, toujours inférieure à 0,1 microgramme par litre (µg/L).
L’ARS Hauts-de-France a intégré en janvier 2021, comme le prévoit la réglementation européenne, la recherche des deux métabolites de la chloridazone dans le contrôle sanitaire de l’eau. Ils sont classés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), « pertinents, par défaut, en raison de faiblesses identifiées lors de son examen des protocoles toxicologiques disponibles ».


La consommabilité de l’eau potable est établie au regard d’une valeur fixée par l’ANSES : la « Vmax » d’une substance est la valeur maximale au-delà de laquelle l’eau n’est plus consommable. C’est cette Vmax et non la conformité ou non qui détermine si l’eau est consommable. La Vmax de la chloridazone a été établie par l’ANSES à 222 µg/L mais elle n’a pas encore été établie pour ses résidus. Dans l’attente, le ministère de la Santé a fixé une « valeur sanitaire transitoire » à 3 μg/L, celle établie par l’agence fédérale pour l’environnement en Allemagne où précise l’ARS, les métabolites de la choridazone ne sont pas qualifiés comme « pertinents ».


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Aoû - 17:36

La fausse solution de l’hydrogène


Michel Gay

Depuis 30 ans, la France est alimentée en électricité grâce principalement (plus de 80 %) au nucléaire et à l’hydroélectricité. Le pays n’a aucun besoin d’hydrogène supplémentaire en restant sur ce modèle, voire en le renforçant.


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Toyota MIRAI and Hydrogen Fueling Station by Toshihiro Gamo on Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)




La « civilisation de l’hydrogène » présentée comme l’une des solutions miracles permettant de succéder, même partiellement, aux énergies fossiles, et de stocker l’électricité issue des énergies renouvelables est un leurre absolu.
 

L’hydrogène miracle

L’hydrogène n’est qu’un chiffon soi-disant miraculeux agité devant le nez de politiques naïfs ou complices. Sa promotion sert de jambe de bois aux énergies renouvelables intermittentes éoliennes et photovoltaïques. Elle permet aussi de servir des intérêts croisés idéologiques, politiques, et commerciaux.
Le gouvernement serait bien inspiré d’identifier les mécanismes de la supercherie dont les Français sont les victimes et d’en tirer toutes les conséquences. Les élus ont tous les moyens de savoir à leur disposition, mais ils préfèrent cyniquement suivre le sens du vent médiatique plutôt que de défendre l’intérêt général. C’est tellement plus facile d’annoncer des lendemains merveilleux d’amour et d’eau fraiche (dont serait issue l’hydrogène vert…) que de comprendre des sujets techniques difficiles et de prendre ses responsabilités !
La France peut-elle se permettre le luxe de s’offrir de coûteuses danseuses inutiles ?
Les 9 milliards d’euros que la France s’apprête à gaspiller en pure perte sur l’hydrogène seraient plus utiles pour construire des réacteurs nucléaires (EPR ou SMR) que pour remplir les poches fort larges de quelques grigous habiles.
La Commission européenne ne fait que suivre les instructions de l’Allemagne, son donneur d’ordre, qui est aux abois avec sa grande dépendance au gaz russe, et qui souhaite, comme avec les ENR, entraîner les autres pays européens à plonger dans la piscine vide.
 

L’univers impitoyable de la physique

Les lois physiques sont impitoyables : 95 % de la production d’hydrogène mondiale provient du méthane (gaz naturel) et non de la ruineuse électrolyse de l’eau.
De plus, grâce aux panneaux photovoltaïques certains pays ensoleillés sont supposés produire de l’hydrogène en quantités colossales pour alimenter l’Europe. Mais ils trouveront avantage à utiliser directement pour leurs propres besoins l’électricité qu’ils produiront plutôt que d’en perdre les trois quarts dans un processus de production/stockage/distribution d’hydrogène offrant un rendement énergétique calamiteux.
Avec un parc nucléaire suffisant la France n’aura pas besoin de produire d’hydrogène, que ce soit avec des ENR ou à partir du réseau électrique. L’hydrogène est une fausse réponse à un vrai problème (une production massive d’énergie et d’électricité répondant au besoin d’une nation).
 

Quel est le besoin ?

Depuis 30 ans, la France est alimentée en électricité grâce principalement (plus de 80 %) au nucléaire et à l’hydroélectricité.
Sauf pour quelques rares applications industrielles marginales à forte valeur ajoutée la France n’a aucun besoin d’hydrogène supplémentaire en restant sur ce modèle, voire en le renforçant.
Il faut espérer que nos gouvernants et autres « responsables » s’en apercevront rapidement avant que des milliards d’euros soient engloutis dans les poches profondes de quelques profiteurs astucieux.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Aoû - 9:48

LA TERRE SERA T ELLE IDENTIQUE A LA PLANETE MARS DANS QUELQUES CENTAINES D'ANNEES ?



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Juil - 15:37

ECOLOGIE  - Page 2 Captu696

 Monique de Marco est sénatrice, Vital Baude siège au Conseil régional de la Gironde, les deux sont #eelv et contre la gestion des forêts malgré les alertes des experts. 


Maintenant que justement la forêt où ils obtenu l’abandon de l’entretien flambe, ces élus disent quoi ?
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Vital Baude

@VitalBaude
· Jul 13, 2021
Victoire ! Grâce à l'intervention de @moniquedemarco au sénat, le gouvernement suspend le plan simple de gestion de la forêt usagère de la Teste de Buch #addufu ! Il s’engage également à mener une mission d’inspection pour protéger le patrimoine forestier et culturel.


ECOLOGIE  - Page 2 000102

https://twitter.com/moniquedemarco/status/1414937371657842697?ref_src=twsrc%5Etfw

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lol! lol! lol!



En marge des incendies qui frappe la Gironde, une polémique a émergé mettant en cause les élus écologistes locaux.

Ils auraient, lit-on, empêché la mise en place d'aménagements voulus par les pompiers afin de lutter contre les flammes.

[size=20]Des décisions politiques ont-elles favorisé le développement des incendies observés actuellement en Gironde ? Sur les réseaux sociaux, des élus écologistes sont pointés du doigt depuis quelques jours. "Des 'écologistes' se félicitaient il y a un an d’avoir empêché les aménagements souhaités par les pompiers pour protéger la forêt de la Teste-de-Buch du feu", a ainsi réagi l'animateur Mac Lesggy, mettant en avant des publications d'élus locaux datant de 2021. Une analyse biaisée de la situation.



Quelles sont les particularités de cette "forêt usagère" ? 
À la Teste-de Buch, en Gironde, les milliers d'hectares partis en fumée font partie de ce que l'on nomme la "forêt usagère". Des parcelles privées, qui présentent plusieurs particularités : elles sont gérées par des propriétaires (une centaine environ), mais les habitants du secteur disposent de droits sur la forêt, afin notamment d'utiliser à des fins personnelles une partie du bois. Cela fait d'eux des "usagers", d'où le nom de "forêt usagère". Des textes datant du Moyen-Âge encadrent le fonctionnement de l'ensemble. "Cette forêt est régie depuis le XVe siècle par un mode de gestion particulier défini par les 'baillettes et transactions' dont la prééminence sur le droit forestier a été rappelée en 1983 par la Cour de cassation"rappelait l'an passé une sénatrice.


LIRE AUSSI
Connait-on la part des feux de forêt causés par l'Homme ?


Un plan de gestion à l'origine des tensions ?
Ces dernières années, un propriétaire a souhaité développer une activité d'exploitation forestière sur ses parcelles, similaire à celle des forêts alentours. Pour cela, il a déposé ce que l'on nomme un "plan de gestion" aux autorités. L'intéressé a notamment expliqué que la forêt n'était "plus entretenue depuis les années 1980", suite à la fin de l'exploitation de la résine. Les partisans du projet mettent par exemple en avant une meilleure tenue des parcelles (débroussaillages, etc.), susceptible d'aider à lutter contre la prolifération des flammes en cas d'incendie.
Il s'agit néanmoins d'une remise en cause d'un modèle de gestion séculaire de la forêt, répondent les usagers, opposés à cette évolution, craignant de voir se généraliser une exploitation commerciale de parcelles jusqu'alors préservées.
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Que viennent faire les élus écologistes dans ce dossier ?

Une association d'usagers a reçu le soutien d'élus locaux lorsqu'elle s'est élevée contre le plan de gestion déposé. La sénatrice écologiste Monique de Marco s'est par exemple impliquée dans le dossier, souhaitant défendre la forêt et son mode de gestion. Elle a demandé au gouvernement de garantir la protection de la forêt usagère puisqu'il revient en effet aux autorités d'accepter ou non un plan de gestion. Son intervention a été entendue puisqu'il a été suspendu. Une étude a par ailleurs été sollicitée afin de parvenir à "objectiver le cadre juridique opposable aux propriétaires forestiers et aux bénéficiaires du droit d'usage"
Une victoire aux yeux des écologistes aquitains.



Les élus écologistes, seuls au front ?

Contrairement à ce que suggèrent les accusations portées en ligne, les élus écologistes n'étaient pas les seuls à défendre le mode de gestion traditionnel de la forêt de la Teste. La députée LaREM du bassin d'Arcachon Sophie Panonacle a également demandé à la ministre de s'opposer au plan de gestion. Le maire de La Teste-de-Buch Patrick Davet, étiqueté à droite, faisait lui aussi partie des élus mobilisés.


Quel rapport avec la lutte contre les feux de forêt ?


L'entretien des parcelles de la forêt usagère n'est logiquement le même que celui réalisés dans les exploitations alentours, à visée commerciales. Ce qui permet, selon le rapport commandé par les autorités, d'observer un "végétation luxuriante", contrairement au "reste du massif landais ou la gestion en futaie régulière de pin maritime n’a pas favorisé le développement" d'une telle diversité. 


Si elle présente des richesses, "elle est mal entretenue cette forêt, et c’est l’une des raisons pour lesquelles le feu s’est propagé"a réagi ces derniers jours le maire de La Teste-de-Buch, pourtant défenseur de la forêt usagère. De quoi relancer des débats déjà animés puisqu'en parallèle, les associations d'usagers soulignent qu'à Landiras, où sévit un autre feu, c'est une forêt "cultivée, nettoyée et entretenue" qui s'embrase.


Que préconisent les pompiers ? 


Bruno Lafon préside l’Association régionale de défense des forêts contre l’incendie (DFCI Aquitaine), un acteur incontournable dans la prévention des risques liés aux feux. Sollicité par TF1info, il explique que la forêt usagère (qu'il ne remet pas en cause) n'était pas aménagée pour le passage des pompiers. "Il fallait transformer des pistes étroites, afin que les camions puissent s'y croiser", indique-t-il. "En Aquitaine, on préconise six mètres de large", environ le double de ce que l'on observe en moyenne à La Teste.
Ces élargissements des voies, il assure les avoir à de multiples reprises demandés. Sans succès. Face à une situation "totalement bloquée" depuis deux ans faute d'accord avec les syndics d'usagers et de propriétaires, il a fallu un accord de la préfecture pour que soient engagés des aménagements. "Ils ont commencé le 11 juillet", note Bruno Lafon, "mais le 12, le feu se déclenchait". Le président de la DFCI peste contre les longs débats entre acteurs de la forêt usagère. Sur le financement des opérations notamment, anecdotique selon lui, mais qui a engendré des blocages. "On parle seulement de quelques milliers d'euros ! Nous sommes en dessous des 30.000 euros, je vous assure. Et là, avec tous ces hectares partis en fumée, ce sont des millions d’euros de perte", glisse-t-il, dépité.


Que dit le rapport remis aux autorités ?


La sénatrice de Gironde Monique de Marco assure auprès de TF1info n'avoir jamais manifesté d'opposition aux aménagements demandés par les pompiers. Son engagement était avant tout dirigé contre les "forestiers qui souhaitaient profiter de cette forêt", assure-t-elle, faisait référence au plan de gestion rejeté. Ce qui n'empêche pas "des adaptations", reconnaît l'élue, "qui sont d'ailleurs formulées dans le rapport". 


Dans les 60 pages du document, on lit effectivement que si "les installations de DFCI (pistes, citernes, puits) paraissent adaptées", les travaux prévus en 2021 pour élargir des pistes et "faciliter le passage des engins du SDIS n’ont pas pu avoir lieu". Et ce, bien qu'ils soient décrits comme "urgents". En cause, des recours formulés par les associations d'usagers, pour que les coupes d'arbres nécessaires soient effectuées "dans le respect des dispositions des baillettes et transactions". Le rapport souligne un "vide juridique" dans ce dossier et appelle de ses vœux les "syndics des usagers et des propriétaires" à "donner un accord pour la réalisation des coupes nécessaires au titre de la DFCI". La forêt usagère, décrite comme un "patrimoine unique sur les plans biologique, sylvicole, juridique et culturel", n'est toutefois pas remise en cause par les auteurs.


Et maintenant ?


Pour éviter de futurs feux de forêts, il apparaît indispensable que la forêt usagère s'adapte. Aménagements pour les camions de pompiers, dispositifs de surveillance et d'action accrus via les Canadair... Mais aussi sans doute en matière de gestion, pour que propriétaires et usagers parviennent à faire avancer les dossiers prioritaires. Le respect des traditions et des très anciennes "baillettes et transactions", ce "n’est pas ce qui doit empêcher d’entretenir la forêt", plaide Bruno Lafon. Mobilisé dans la prévention des incendies, il assure que le feu de Landiras, sur des parcelles très entretenues, n'est pas comparable : "Tous les moyens étaient envoyés à La Teste", lance-t-il, estimant qu'en temps normal, jamais Landiras n'aurait brûlé de la sorte. Lorsque le feu s'est étendu, en revanche, "entretien ou pas, c'est pareil..." 
À l'avenir, face à la recrudescence des vagues de chaleur, "il faudra s’adapter", relève-t-il, d'autant que "les feux prennent beaucoup plus vite". Un défi pour les secours autant que pour les habitants, contraints de revoir la gestion d'une forêt qui n'avait que très peu évolué au cours des derniers siècles. 









Thomas Deszpot
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 8:55

Sur le même theme  lol!


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papimoujo33
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 8:38

papimoujo33 

On en reparlera , mais cette femme est à la limite de la physiatrie , elle le porte sur son visage, ces yeux et ses paroles , elle finira dans un certains temps à l'asile , quand j'entend ses propos je me demande comment des gens peuvent voter pour une aliénée
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 8:34

QUAND LES KMERTS VERTS REFLECHISSENT... 


"Les SDF meurent plus de chaleur l'été que l'hiver", Sandrine Rousseau moquée après ses propos à l'Assemblée nationale


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  • Une entrée en matière remarquée. Capture d'écran @BFMTV


InsolitePolitique
Publié le 13/07/2022 à 10:36 , mis à jour à 10:36
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Derrière cette phrase maladroite, la députée dénonce une réalité : les SDF meurent également de chaud dans la rue. 
La députée EELV de Paris a fait une première sortie remarquée à l'Assemblée nationale. S'exprimant sur la canicule et les moyens mis en place par le gouvernement, Sandrine Rousseau a affirmé que : "Les personnes sans domicile fixe meurent plus de chaleur l’été que l'hiver". ACTUALITÉ DES MARQU

Une phrase très vite commentée sur les réseaux sociaux. Car il paraît évident que la chaleur tue plus en été qu'en hiver, lorsque les températures avoisinent les 0°C. Si la députée voulait sûrement dire que les sans-abri mouraient plus de chaud en été que de froid en hiver, la sortie a très vite été moquée sur les réseaux sociaux. 

"Il y a des coups de thermomètre qui se perdent...", a notamment ironisé le député européen Gilbert Collard, ancien RN devenu Reconquête. 


Les SDF meurent-ils plus en été qu'en hiver ? 


Et si c'est bel et bien ce qu'elle voulait exprimer, Sandrine Rousseau aurait eu raison. Du moins en partie... En 2014, Le Monde expliquait que sur l'année 2013, 155 SDF étaient morts en mai, juin, juillet et août, contre 135 décès sur les mois de janvier, février, novembre et décembre. 

Néanmoins, de tels comparatifs de données n'ont pas été publiés depuis. "Il n’existe aucune statistique scientifique sur la mortalité des SDF pendant les fortes chaleurs", écrivait récemment[url=https://www.bfmtv.com/societe/canicule-dans-certaines-villes-les-sdf-peuvent-mourir-de-deshydratation-en-48-heures_AV-201507020061.html#:~:text=Radio-,Canicule%3A "Dans certaines villes%2C les SDF peuvent mourir,de d%C3%A9shydratation en 48] BFM TV[/url] sur son site internet. "Les sans-abri meurent assez rarement d'un coup de chaleur. En revanche, la canicule aggrave les pathologies existantes", ajoutait le président du Samu social de Paris. 
Aury Bouzar


lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Juil - 7:51



LES AGRICULTEURS HOLLANDAIS SE RÉVOLTENT CONTRE L’ÉCOLOGISME


écrit par Aymeric Belaud 14 juillet 2022
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Depuis plusieurs jours, les agriculteurs hollandais sont entrés en rébellion contre l’agenda écologiste de leur pays. Le gouvernement de coalition, dirigé pourtant par un parti libéral, souhaite réduire drastiquement ses émissions de carbone, comme les directives européennes le demandent. L’élevage serait principalement touché puisque pour atteindre l’un des objectifs, il faudrait, notamment,  réduire de 30 % les cheptels ! Un tiers des exploitations agricoles sont menacées de faillite.

L’écologisme va détruire l’agriculture néerlandaise

C’est une véritable révolte paysanne qui secoue en ce moment-même les Pays-Bas. La production agricole y est l’une des plus fortes et des plus importantes d’Europe, bien devant la France. Ils sont le cinquième exportateur mondial de denrées alimentaires, dépassés seulement par les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Chine, selon les statistiques de la Banque mondiale.
La prospérité de l’agriculture néerlandaise est facilitée par une grande liberté économique et une bureaucratie faible. Mais elle est menacée par l’un des virus les plus agressifs de ce début de siècle, l’écologisme.
Ce dérivé du socialisme, bien implanté dans les instances de l’Union européenne, a contaminé le gouvernement libéral de Mark Rutte, qui a fait de la réduction des émissions d’azote son cheval de bataille. Il existe même un ministre tout spécialement chargé de cette question, et déjà, des restrictions strictes ont été mises en place sur les nouvelles constructions ; ce qui, selon Rabobank, en a ralenti le rythme, intensifiant ainsi le déficit de logements dans ce pays côtier densément peuplé. Le 10 juin dernier, le gouvernement a accéléré en publiant un plan national et régional destiné à traquer plus sévèrement les émissions, dont la principale responsable est l’ammoniac provenant des effluents d’élevage. Certaines régions vont donc devoir les réduire de 70% au moins, parfois 95 % ! C’est ainsi que l’on en arrive à une quasi obligation de supprimer 30% du bétail pour atteindre les objectifs en matière de réduction d’émissions d’azote.
Le gouvernement avait déclaré en juin que « tous les agriculteurs ne peuvent pas poursuivre leur activité ». Il assume ouvertement que « cette approche n’est pas porteuse d’avenir pour tous les agriculteurs [néerlandais] ». Bel euphémisme : selon un [url=https://www.mfat.govt.nz/en/trade/mfat-market-reports/market-reports-europe/netherlands-nitrogen-market-insight-report/#:~:text=The bold plan zeroes in,to 'disappear' by 2030.]rapport[/url] de Market Insight du 23 juin, c’est près d’un tiers des exploitations agricoles néerlandaises qui disparaîtront d’ici 2030 si la politique de réduction des émissions d’azote est mise en place !
Christianne van der Wal, ministre de la Nature et de la Politique de l’azote, a laissé entrevoir la possibilité que le gouvernement exproprie les terres des agriculteurs qui ne se conformeraient pas à sa politique…

Autoritarisme vert en pleine crise alimentaire mondiale

Comment alors ne pas comprendre leur vive colère ? Mark van den Oever, président du groupe de protestation Farmers Defence Force, a déclaré que les politiques gouvernementales étaient inacceptables. « Les mesures vont beaucoup trop loin […]. Les solutions techniques ne sont tout simplement pas possibles. Des zones entières vont donc être vidées de leur substance. Mes partisans sont extrêmement inquiets à ce sujet. Ils sont dos au mur », explique-t-il.
Pour se faire entendre, les agriculteurs manifestent depuis plusieurs semaines. Afin de protester contre leur mise à mort et tenter de faire reculer le gouvernement, les fermiers ont décidé de bloquer des péages, des autoroutes, des centres de la grande distribution, des supermarchés, des usines et même des aéroports. Ces blocages ont provoqué des problèmes d’approvisionnement, avec des répercussions immédiatement visibles dans la vie quotidienne des Hollandais : des rayons vides. Pas d’agriculteurs, pas de nourriture. Un résultat que provoquera également cette politique écologiste. Sauf que les blocages ne durent que quelques jours au maximum. L’écologisme, lui, se veut « durable ». Les pénuries qu’il engendre ont toutes les chances de l’être aussi…
Les manifestants ont, comme souvent lors de manifestations d’agriculteurs, répandu du fumier dans les rues et sur les routes, devant des bâtiments officiels, parfois même sur les forces de l’ordre. Certains ont aussi voulu viser les résidences du premier ministre et de la ministre Van der Wal. La réponse policière a été parfois brutale et disproportionnée. Mark Rutte a condamné certains manifestants pour avoir « dépassé les limites ».
Certes, il faut condamner toute forme de violence et de débordements. Mais d’une part, les manifestants ne sont, dans la très grande majorité, pas violents. D’autre part, est-il plus violent de déverser du fumier, de bloquer quelques heures des routes et des supermarchés, que de détruire des vies entières, d’empêcher des citoyens honnêtes de travailler pour produire de la nourriture dans un contexte de crise alimentaire mondiale ?
Car, ne l’oublions pas, le monde traverse une crise alimentaire grave et doit faire face à une pénurie d’engrais et de nourriture. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a averti le 24 juin dernier qu’il existe un risque réel que de multiples famines soient déclarées en 2022″, ajoutant que « 2023 pourrait être encore pire ». Réduire la production agricole ne va qu’aggraver cette crise. Associée à la folie du bio, ce pourrait être une véritable catastrophe. L’idéologie écologiste démontre une fois encore qu’elle est complètement déconnectée de la réalité.
Un médiateur va être nommé par le gouvernement pour tenter de résoudre la crise. Rappelons qu’une vague de protestations similaires a eu lieu aux Pays-Bas en 2019, en réaction à une proposition législative visant déjà à réduire de 50 % le nombre de têtes de bétail. Espérons, pour les agriculteurs hollandais mais aussi pour le monde, que ce projet sera abandonné. Sinon, il pourrait très bien inspirer d’autres gouvernements à travers l’Europe, notamment celui de la France…

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AYMERIC BELAUD
Chargé d'études Diplômé en Science politique de l'Institut Catholique de Vendée et en Sciences politiques et Affaires publiques à HEIP. Spécialisé dans les questions agricoles, le fonctionnement de l'Etat et les questions politiques. Viticulteur
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Juil - 7:57

ECOLOGIE  - Page 2 Logo138



La France est-elle un des pays les moins pollueurs au monde ?  


SOPHIE LEROY

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En France, les transports représentent la première cause de pollution. PH. F. MoREAU

Sécheresse, orages violents, pics de pollution… À chaque fois que le réchauffement climatique interroge nos comportements, des lecteurs rappellent que la France représente moins de 1 % des émissions mondiales de CO 2 . Vrai… avec des bémols !  



« La France, seule, ne changera rien au réchauffement climatique. Elle ne produit que 0,9 % des émissions de CO 2 au niveau mondial », nous écrit régulièrement Chantal. « Même si notre pays réussissait à les réduire à zéro, nous serions loin de rendre notre planète plus vivable quand on sait que la Chine émet 29 % de ce volume mondial et les États-Unis 13,8 %. »


Des chiffres tout à fait exacts, si l’on s’en tient aux données 2019 du Global Carbon Project (organisation qui quantifie les émissions mondiales de gaz à effet de serre). La France se classe alors comme le 20 e plus gros émetteur de CO 2 . Et notre pays fait même encore mieux si cette pollution est rapportée à la population : avec 4,9 tonnes de CO 2 produit par habitant, la France « dégringole » à la 78 e position, quand les États-Unis se classent 11 e (16 tonnes par Américain) et la Chine chute à la 50 e place (7,3 tonnes de CO 2 /habitant). C’est le Qatar, dont un habitant rejette à lui seul 41 tonnes de CO 2 par an, qui grimpe à la première place des pays les plus émetteurs de CO 2 .


LA FAUTE AUX IMPORTATIONS


Voilà qui ne peut que conforter notre lectrice, Chantal, dans son analyse de la responsabilité toute relative de la France dans le réchauffement climatique… Sauf que ces chiffres ne tiennent pas compte de la production d’autres gaz à effet de serre et, surtout, des « importations » de CO 2 de la France pour satisfaire sa consommation de produits made in China ou India.
Ainsi, en comparaison, cette même année, en 2019, l’empreinte carbone de la France s’élevait en fait, selon le Haut Conseil pour le climat, à 663 millions de tonnes d’équivalent CO 2 , soit 10 tonnes par habitant ou deux fois plus que le premier indicateur. Un Français pollue alors plus qu’un Chinois… ou qu’un Afghan, dont l’empreinte carbone ne dépasse même pas la tonne.


UNE POLLUTION HISTORIQUE


Enfin, la France a une responsabilité « historique » dans le réchauffement climatique car elle pollue depuis belle lurette, comme le démontre Carbon Brief, ce site web d’information britannique consacré au réchauffement climatique qui recense les chiffres des émissions de CO 2 depuis 1850.
Selon ce classement, si les États-Unis sont le pays qui a émis le plus de CO 2 , en 2019, avec 501 milliards de tonnes rejetées depuis 1850, suivi de la Chine (265 milliards), la France remonte à la 12 e place des pays les plus pollueurs de la planète avec 34 milliards de tonnes de CO 2 émises depuis près de deux siècles.



La Chine pollue plus que la France mais un Français pollue plus qu’un Chinois. 




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Gerard
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juin - 8:58

Plus de 100 000 personnes partiront au chômage 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juin - 8:47

LA FIN DES VOITURES THERMIQUES EN EUROPE C 'EST UN SABORDAGE INDUSTRIEL ET UNE FOLIE. 
RASSUREZ VOUS LES CHINOIS CONTINUERONT A VENDRE NOUS VENDRE LEURS VOITURES THERMIQUES. 



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Mai - 10:16

« LES GENS NE VEULENT PAS » SAUVER LA PLANÈTE  


PAR ÉRIC DUSSARTedussart@lavoixdunord.fr
ECOLOGIE  - Page 2 High_d-20160209-G5V1T1.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.0375&crop_x2=1.0&crop_y2=0.8227&widthPct=0.08214283&heightPct=0
François Gemenne est l’un des spécialistes les plus en vue du dérèglement climatique. Il fustige le manque de volonté démocratique. 


C’est un scientifique qu’on a connu jovial, maniant volontiers l’humour de sa pointe d’accent belge. Originaire de Liège, il y enseigne à l’université et y dirige l’Observatoire Hugo sur les migrations environnementales. Membre du GIEC, il enseigne également à Sciences Po et à la Sorbonne les phénomènes migratoires et les dérèglements climatiques.

Passionné, intarissable, François Gemenne est de ces chercheurs qui communiquent, parce qu’il estime que c’est le prolongement naturel de son métier. Au moment de la COP 21, il s’était impliqué, à la fois documentaliste, vulgarisateur, parfois aiguillon, et il avait fini par se réjouir des conclusions de l’accord de Paris – mais à sa manière, celle de celui qui croit d’abord ce qu’il voit.

Il y a désormais huit ans de cela. Depuis, il n’a cessé de militer, d’enseigner, de communiquer toujours, mais au fil des années, son ton a changé. L’homme sait toujours être enjoué, mais le scientifique est en colère, parfois désabusé. Pendant la campagne présidentielle, il s’est essayé à la politique, derrière Yannick Jadot, et la violence du milieu l’a dégoûté. Blessé, aussi, sans aucun doute.

Plusieurs fois, alors, il a dit : « C’est foutu. » On n’arrivera pas à tenir l’objectif de 1,5 ºC de réchauffement d’ici à 2100. « Il faut sauver ce qui peut l’être. » Et toujours, il a l’impression de ne pas être écouté. Alors, il s’agace encore, et dit aujourd’hui, après le résultat de l’élection : « Les gens ne le veulent pas, on ne peut pas les obliger. C’est la démocratie, c’est tout. » Comme s’il s’inclinait. Il dit d’ailleurs : « Il faut s’adapter aux catastrophes qui arrivent. » C’était ce mercredi, sur France Info.

À quelques centaines de mètres de là, des actionnaires de TotalEnergie insultaient une militante écolo qui critiquait les projets de la compagnie : « On va tous crever », disait-elle. « Alors, crève et ne nous fais pas chier », a dit l’actionnaire.

Misère, Gemenne a raison.




+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++



Brice Lalonde : «La vraie question est celle de l’adaptation au réchauffement»




Invité ce samedi à Renescure par les Amis de la Terre, mouvement qu’il présida dans les années 70, cette figure familière et historisque de l’écologie politique française nous livre son espoir d’une meilleure adaptation au réchauffement climatique.
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Brice Lalonde, ce vendredi à Lille, toujours actif dans la défense du climat. - PHOTO PIB

Propos recueillis par Yannick Boucher
Publié: 13 Mai 2022 


L’ancien ministre de l’environnement de Michel Rocard et ancien ambassadeur de l’ONU pour les questions climatiques a toujours le bâton de pélerin bien en main lorsqu’il s’agit de défendre la cause environnementale. Invité ce samedi à Renescure, il abordera notamment les enjeux des Objectifs de développement durable (ODD) déterminés en 2015 par la communauté internationale.


– En quoi ces objectifs sont-ils si importants aujourd’hui ?


« Ils sont ce que souhaitent vraiment les 195 pays qui composent les Nations Unies d’ici 2030, ils représentent le pic de la coopération multilatérale sur la question climatique et environnementale. Pour la première fois, c’est très important, ces 17 objectifs planétaires mettent sur le même plan la lutte contre la pauvreté – donc le développement – et la protection de l’environnement qui avant eux passaient toujours au second plan. Ils permettent de comprendre l’état de la planète et de fixer une feuille de route. L’ONU a fait une Cop 21 avec les Accords de Paris en 2015 mais elle n’a pas de feuille de route, il faut qu’un ou des pays prennent l’initiative pour fixer des indicateurs protecteurs, comme par exemple le fait d’avoir de l’eau potable à moins d’une demi-heure de chez soi. »


Citation :





Citation :[size=16]« Il faut qu’un ou des pays prennent l’initiative pour fixer des indicateurs protecteurs, comme par exemple le fait d’avoir de l’eau potable à moins d’une demi-heure de chez soi. »




[/size]
– Pourquoi insistez-vous tant sur le rôle de l’Europe dans ce cadre ?


« Parce qu’elle est le bon élève de la classe mondiale sur le climat, même si elle n’a pas l’influence politique de son poids économique. La Cop 21 dit qu’il faut parvenir à un développement neutre en carbone avant la fin du siècle, c’est-à-dire le plus vite possible. L’Europe est un modèle d’ambition, elle a créé des mécanismes juridiques qui s’imposent à l’ensemble de ses pays membres, ce qui n’existe pas à l’échelle internationale. Mais si elle va vite, d’autres ne suivront pas ailleurs dans le monde et on sait par exemple que l’Inde ou les États-Unis sont de plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, de CO2 . Et décarboner, c’est produire massivement de l’électricité par des énergies renouvelables, pour les batteries des autos, pour l’hydrogène qui sera une énergie dominante sans carbone, etc. »


– Comment limiter le réchauffement climatique ?


« La question la plus urgente est celle de la décarbonation des économies, qu’elles émettent moins de CO2, donc c’est limiter le recours aux énergies fossiles, gaz, pétrole et charbon. Le changement climatique est là, inévitable, il va s’aggraver.


La vraie question est celle de l’adaptation au réchauffement. Prévoir des maisons qui savent abriter les oiseaux, ne pas construire dans les zones inondables par la montée des eaux, des maisons capables de résister à des vents de 200 km/h, etc. C’est compliqué.


Tout le monde comprend l’urgence écologique mais les gens ne savent pas comment faire, par où commencer pour que la planète reste vivable. Il faut aller vite mais attention, le risque est de revenir sur les mesures protectrices de l’environnement, il faut protéger la necessité des études d’impact sur la nature. Cela va être, de plus en plus, un combat à mener ».


Dernier ouvrage paru, « Excusez-moi de vous déranger », éditions de l’Aube, 20 €.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mai - 8:09

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MACRON : L’HYPOCRISIE VERTE


écrit par Morgane Afif 5 mai 2022
ECOLOGIE  - Page 2 FRXeOUsWYAAmI5N
 Réélu avec 58,5% des suffrages exprimés, Emmanuel Macron a redéfini dans son discours au Champ-de-Mars, sur fond d’hymne européen, les grandes lignes de son second quinquennat. Le président a confirmé son virage écolo-stratégique : « faire de la France une grande nation écologique ».


Étrange métamorphose pour Jupiter : exit le roi Soleil, bienvenue Père Nature. Emmanuel Macron n’a pas hésité à opérer ce séduisant — pour les jeunes consciences influençables et convaincues par les idées de Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon — virage à 180° entre le premier et le second tour de la présidentielle. Stratégique : le président réélu a ainsi attiré à lui la foule des électeurs déçus LFI et EELV qui ont exigé à contrecœur le traditionnel (et soit dit en passant antidémocratique) « barrage à l’extrême droite ». Mission réussie dimanche 24 avril à l’annonce des résultats.

S’attirer un électorat jeune et « éco-anxieux »

Pour Emmanuel Macron, mieux valait faire profil bas dans cet entre-deux-tours. Pari gagné pour celui qui accusait Marine Le Pen d’être la source du mal de ce siècle : « vous êtes climato-sceptique » proclamait-il alors ; insulte suprême pour la bien-pensance contemporaine. Ironique pour le seul président de l’histoire dont le gouvernement a été condamné par la justice pour inaction dans la lutte contre le changement climatique, selon les conclusions de ladite « Affaire du siècle » en 2019. Sans approuver ces mesures à la mode ; elles révèlent, du moins, l’hypocrisie de celui qui s’est proclamé héraut de l’écologie pour attirer à la lui les voix des déçus du premier tour, en surfant sur la vague entraînée par le divin rapport du GIEC sur le climat.
L’initiative, emportée par l’affaire Grande-Synthe, du nom de cette commune du Nord qui a déposé plainte contre le gouvernement pour inaction climatique, avait aussitôt été rejointe par quatre ONG dont la Fondation pour la Nature et l’Homme créée par Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique et solidaire du gouvernement Édouard Philippe. Le tribunal administratif de Paris avait alors reconnu, début février 2021, le gouvernement coupable de n’avoir pas respecté ses engagements de réduction des gaz à effet de serre. La haute juridiction administrative avait ainsi accordé à l’Etat un délai de neuf mois, jusqu’au 31 mars 2022, pour corriger son « inaction climatique ». Silence radio boulevard Saint-Germain. Qu’est-il advenu des nobles aspirations d’Emmanuel Macron ? Il déclarait pourtant, en 2017 lors de son accession à l’Elysée, faire de la santé environnementale une « priorité du quinquennat ». L’interdiction du glyphosate, totem de l’écologie, était à ce titre l’une des promesses phares candidat qui s’était engagé à interdire le pesticide controversé, avant de revenir sur sa parole en 2019.
Pourtant, dans les bureaux des Verts, à qui le président réélu a montré patte blanche durant l’entre-deux-tours, personne n’est dupe. Hypocrite, le président ? « Il avait cinq ans pour agir et il ne l’a pas fait, il a été condamné pour inaction climatique, donc il n’y a aucune raison de croire véritablement en ses promesse. […] Je n’attends rien d’Emmanuel Macron. », déclarait Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, le 17 avril sur le plateau de France Info. Souvenir amer des propos du président qui avait comparé en septembre 2020 les écologistes aux « modèle Amish » utilisant « la lampe à huile ». Quid, dès lors, du nucléaire ? Le candidat est-il toujours hanté par le mauvais souvenir de Fessenheim, la centrale alsacienne fermée en 2020 ? Quid, également, de la loi Hulot de 2017, qui prévoit la fin de l’exploitation des hydrocarbures au-delà de 2040 ? Pas de doute, c’est en dénaturant nos côtes et nos campagnes à grands frais en les piquant d’éoliennes qu’Emmanuel Macron, nouveau messie, sauvera la planète.

Asseoir une majorité aux législatives

Tout porte à croire que la nouvelle religion écolo du président réélu retombera comme un soufflet une fois les législatives passées et la majorité assurée. Adieu les promesses du meeting de Marseille, lorsque l’ancien candidat proclamait au Pharo : « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas ». L’idée n’était pourtant pas de lui, pour attirer dans ses filets les 22% de votants ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon au premier tour, Emmanuel Macron n’a pas hésité à récupérer les propositions du candidat Insoumis concernant l’écologie, comme l’attribution au premier Ministre de la « planification écologique ». Rappelons, du reste, que sous François Fillon, Jean-Louis Borloo, alors numéro deux du gouvernement, était lui-même chargé de l’Écologie, comme Ségolène Royal sous Manuel Valls et Nicolas Hulot sous Édouard Philippe, ce qui n’a pas eu d’autre effet sensible que de peindre en vert les consciences de l’Elysée et de Matignon. Ces nouvelles mesures rachètent le président aux yeux des électeurs éco-anxieux (nouveau terme à la mode) pour attirer à lui les voix de l’écologie médiatique… Jusqu’au prochain rapport du GIEC annonçant l’apocalypse.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mai - 8:02

Pollution de l’air : la métropole de Lille, de pionnière à retardataire des zones à faibles émissions



Sujet de discussions mouvementées entre élus de la métropole lilloise, la création d'une zone de circulation interdite aux véhicules polluants est repoussée à début 2025. En cause, les tensions sociales autour du projet et les difficultés rencontrées dans l’accompagnement des habitants précaires vers un changement de leurs pratiques de mobilité.
Valentine LEROY 


ECOLOGIE  - Page 2 2022-05-zfe-metropole-europeenne-lilleVerra-t-on bientôt moins de véhicules polluants dans la métropole lilloise ? Les élus de la métropole européenne de Lille, réunis fin avril, ont tranché : oui, mais pas avant début 2025. Photo : Pierre Leibovici / Mediacités.
Attention : objet sensible ! « Quand on m'a parlé des ZFE j’ai un peu paniqué, ce n’est pas bon pour mon cœur », plaisante Germaine, 79 ans. Que cache donc le sigle qui effraie cette habitante de Sequedin ? Les ZFE, ce sont des zones à faibles émissions (on parle aussi de ZFE-m pour « zones à faibles émissions mobilité »). À savoir des secteurs délimités géographiquement, au sein desquels les véhicules les plus polluants (porteurs des vignettes Crit’Air 4 et 5 et non classés) ne pourront plus circuler, que leurs propriétaires y soient - ou non - résidents.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Avr - 8:19


UNE BELLE REALISATION AVEC L 'EXPLOITATION  DE NOS RESSOURCES SOUTERRAINES LOCALES 


pourtant dénoncées et critiquées par les écolos de EELV que j 'appelle  les KMERS VERTS ...qui me désolent par leur radicalité et intransigeance ...


Ils aiment la planète mais pas les Français 


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Gaz de mine : et si le grisou aidait à nous libérer du gaz russe?




À l’heure où on se demande comment se passer du gaz de Poutine, on se souvient que nos anciennes mines renferment du gaz. Longtemps connu comme le cauchemar des mineurs, le grisou est désormais exploité comme une énergie et des voix montent pour que cette ressource soit davantage captée.
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La société française FDE a repris en 2016 l’entreprise historique Gazonor (créée en 1991), qui dispose de trois sites, dont celui d’Avion, avec la volonté de développer l’exploitation. - 
PHOTO MATTHIEU BOTTE

Laurent Decotte
Publié: 22 Avril 2022 à 20h14
Et si nous avions une partie de la solution sous nos pieds ? On ne va pas vous faire l’article sur la crise du gaz depuis que Vladimir Poutine a décidé d’attaquer l’Ukraine au mépris de toutes les règles internationales.
En revanche vous apprendrez peut-être que si les mines ont fermé dans le Nord - Pas-de-Calais, leurs 110 000 kilomètres de galeries continuent de renfermer du gaz. Une partie de ce grisou tant redouté quand le charbon était exploité n’a pas perdu en dangerosité et il reste nécessaire de le canaliser pour éviter « un effet cocotte minute », dixit Yann Fouant, chef de projets pour la Française de l’énergie (FDE).


Pour parer à cela et assurer la sécurité, 75 sondages de décompression suivis par le BRGM (bureau de recherches géologiques minières) permettent de laisser partir du gaz si nécessaire.


Projet novateur à Béthune


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La fosse 7 à Avion, devenu le principal site d’exploitation de Gazonor, a été fermée en 1986.
 - PHOTO MATTHIEU BOTTE

Mais ce gaz est aussi exploité. Ce n’est pas nouveau, Charbonnages de France s’en servait pour alimenter des installations quand les mines fonctionnaient. Et depuis leur fermeture, cette ressource est extraite sur trois sites (Avion, Divion et Lourches) et utilisée en tant que gaz naturel ou transformée en électricité.



Découvrir plus de vidéos

La société française FDE a repris en 2016 l’entreprise historique Gazonor (créée en 1991) avec la volonté de développer l’exploitation. Elle a investi dans des moteurs qui permettent la conversion en électricité et elle a participé avec Dalkia au projet novateur de Béthune. « Notre gaz alimente le réseau de chaleur qui permet, avec l’incinérateur de Labeuvrière aussi pourvoyeur d’énergie, de chauffer 6 500 logements et des bâtiments publics comme l’hôtel de ville », se félicite Yann Fouant.

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Yann Fouant nous fait la visite du site. Au fond, des moteurs qui servent à transformer le gaz en électricité. - PHOTO MATTHIEU BOTTE

Moins cher

Un gaz moins cher : chaque foyer économise en moyenne 450 € par an sur sa facture. « Notre gaz est décorrélé du prix marché, ce qui nous permet d’être 40 % moins cher que le gaz naturel avant la crise, imaginez depuis... Et notre tarif est fixé pour vingt ans. » Comme il est considéré comme un gaz de déchet, la TVA qui s’y applique n’est que de 5,5 % au lieu de 20 %.
Enfin, dernier avantage, explique FDE, cette énergie est nocive pour l’environnement si elle n’est pas captée car le méthane est un important gaz à effet de serre.
Citation :


Citation :
« Certes c’est une énergie carbonée, mais c’est une ressource fatale, c’est-à-dire que de toute façon elle s’échappe avec les risques que ça comporte. »

Seul maire écologiste du bassin minier – de Loos-en-Gohelle –, Jean-François Caron se dit d’ailleurs favorable à l’exploitation de ce gaz de mine : « Certes c’est une énergie carbonée, mais c’est une ressource fatale, c’est-à-dire que de toute façon elle s’échappe avec les risques que ça comporte. En période de transition énergétique, je suis favorable à l’exploiter d’autant que c’est une ressource de proximité. »
PETIT RAPPEL J.F.CARON  etait contre en 2014  lol!

Blocage

Contrairement au gaz de couche en Lorraine, le gaz de mine ne rencontre pas d’opposition. Néanmoins, FDE a déposé six demandes d’autorisation d’exploitation mais « tout est bloqué ». « En août, le code minier a été modifié pour transférer la responsabilité de l’exploitation des anciennes mines de l’Etat à l’exploitant, responsabilité qu’on ne peut pas assumer », fulmine Yann Fouant. Plusieurs élus sont montés au créneau et en particulier le président du Département du Pas-de-Calais qui a écrit à Emmanuel Macron pour que cette disposition soit supprimée.

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Yann Fouant dans la salle de contrôle à Avion. 
- PHOTO MATTHIEU BOTTE

Infructueux pour l’heure, mais si ça se débloquait, que peut-on imaginer ? Les ressources sont estimées à 9 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à un siècle de production au rythme actuel : lequel couvre les besoins en électricité d’une ville de 70 000 habitants et les besoins en chaleur de 9 000 foyers sans compter une certaine quantité de gaz consommée en l’état. Loin d’être anecdotique, mais « ce n’est pas non plus le Qatar », tempère Yann Fouant.


Et du gaz vert !


Le Nord - Pas-de-Calais a l’ambition de devenir un territoire pionnier en production de biométhane, un gaz vert à réinjecter dans les réseaux actuels de gaz naturel. Cela passe par la méthanisation, un procédé biologique qui permet de dégrader les déchets verts, les rebuts de cuisine ou de potager, les déchets de l’industrie agroalimentaire etc.


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Grdf, qui distribue le gaz de ville, recense 58 unités de méthanisation à ce jour dans le Nord et le Pas-de-Calais. - 

PHOTO THIERRY TONNEAUX


La décomposition de ces matières dégage un biogaz composé de 50 à 80 % de méthane, le reste de CO2. Avec ce biogaz, on sait faire de la chaleur et de l’électricité. Et si on le purifie, on peut atteindre la qualité du gaz naturel classique.

Grdf, qui distribue le gaz de ville, recense 58 unités de méthanisation à ce jour, une vingtaine supplémentaires sont prévus d’ici la fin de l’année. C’est une alternative phare au gaz naturel fossile avec l’espoir de 3 terawattheures par an en gaz vert en 2025, ce qui équivaut à la consommation en gaz de 500 000 logements très bien isolés.



Au global, Grdf table sur 20 % de gaz vert dans les réseaux en 2030 (6 % aujourd’hui) et 100 % en 2050. C’est rendre notre région autonome en consommation de gaz de ville d’ici trente ans.



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POURTANT LES ECOLOS MANIFESTENT CONTRE LE GAZ DE HOUILLE ...



Ils aiment la planète mais pas les Français Ils aiment la planète mais pas les Français Ils aiment la planète mais pas les Français 



https://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/29/mission-denquete-gaz-de-houille-le-groupe-eelv-se-retire-et-denonce-un-contresens-historique/




https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nonyalexploitationdegazdecoucheenlo-5075.html



http://houille-ouille-ouille-5962.com/   ( Site fermé depuis 2 ans )


https://yonnelautre.fr/spip.php?article6579





ECOLOGIE  - Page 2 1-82-75f1c   ECOLOGIE  - Page 2 1-79-edb20



https://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/29/mission-denquete-gaz-de-houille-le-groupe-eelv-se-retire-et-denonce-un-contresens-historique/




Mission d’enquête gaz de houille : le groupe EELV se retire et dénonce un contresens historique

Publié le 29 janvier 2014 dans Communiqués




A la suite de la visite en Lorraine organisée par la mission d’enquête, les élus écologistes du Conseil régional ont décidé de ne pas cautionner les travaux de cette mission et de s’en retirer :


Gaz de Houille :


« Nous quittons cette mission d’enquête qui est un contresens historique, nous ne cautionnons ni la méthode ni le contenu » 

 Diligentée en mai 2013 afin d’étudier les potentialités d’une exploitation de gaz de couche, la mission d’enquête ne nous semble pas satisfaisante. Confrontés à des problèmes de méthode et des contradictions sur le fond, les élus EELV du Conseil régional NPDC quittent cette mission et rejettent les conclusions qu’elle présentera.
Pour Jean-François Caron, Président du groupe EELV au Conseil régional, cette mission d’enquête est un « contresens historique et politique » à l’heure où la France et l’Union européenne misent sur une réduction des gaz à effet de serre et où le Conseil régional s’engage dans la troisième révolution industrielle avec le Master Plan de Jeremy Rifkin. Pourtant, il a le sentiment que « les élus écologistes ont largement joué le jeu » mais, le parti pris de la mission d’enquête présidée par M. Bertrand Péricaud (PC), qui ne se cache pas de vouloir gagner « la bataille du gaz de houille pour notre région », nuit aux échanges nécessaires sur les risques liés à l’exploitation du gaz de couche. Conflit d’intérêt des sociétés contactées, indépendance relative des experts, absence de transparence des analyses scientifiques… Sont autant de freins à la qualité de l’enquête sur une potentielle exploitation du gaz de couche.
La visite de terrain en Lorraine le 22 janvier dernier a ainsi renforcé nos craintes. Après un an d’exploration, les riverains comme les élus du Conseil régional de Lorraine n’ont pas plus de réponses à leurs questions. L’opacité qui règne autour des activités de la société EGL en Lorraine nous amène à rejeter l’exploration comme l’exploitation du gaz de couche dans notre région.
Emmanuel Cau, Vice-Président en charge  de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat, après avoir adressé 2 courriers sollicitant une meilleure qualité des échanges, estime que « les impacts environnementaux à l’échelle locale comme globale ne sont pas traités ici, on est face à un déni de l’urgence d’un changement de paradigme ». Face à la pauvreté des échanges sur les risques environnementaux (liés au pompage d’eau et de gaz en haute profondeur, aux migrations de gaz, aux affaissements de terrain…) et à la faiblesse des preuves apportées sur la plus-value économique et la création d’emplois, le groupe EELV refuse de cautionner les conclusions de cette mission.
« Dans un communiqué de presse du 21 septembre 2012 », rappelle Sandrine Rousseau, Vice-présidente Recherche et Enseignement supérieur, « le niveau national du PC a bien compris la contradiction de vouloir utiliser jusqu’à la dernière goutte de gaz ou de pétrole. Notre seule option politique est de se tourner massivement vers les énergies renouvelables comme le rappelait le Ministre Philippe Martin le 24 janvier dernier ». C’est pourquoi le groupe EELV a proposé une mission d’enquête sur le potentiel géothermique de notre région, présidée par Emmanuel Cau, afin d’évaluer la possibilité de substituer des centaines de milliers de tonnes d’équivalent pétrole pour la production d’électricité et le chauffage de logements et bureaux.
Le groupe EELV du Conseil régional, face à l’incohérence d’étudier une nouvelle source d’énergie carbonée et à la méthodologie discutable mise en œuvre dans cette mission, mais aussi compte tenu des impacts environnementaux et sanitaires que l’exploitation du gaz de couche comporterait, propose d’étudier une option plus raisonnable, la géothermieet quittent la mission d’enquête sur le gaz de houille.
Contacts Presse :
Emmanuel CAU – Vice-président en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat – tél. 03 28 82 50 07 / 06 72 01 00 45
Amélie BON – Assistante Communication du groupe EELV au Conseil régional – am.bon@orange.fr / tél. 03 28 82 55 89 / 06 77 67 05 27

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Avr - 18:32



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Mar - 8:52

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AU NOM DE LA PAIX ET DE LA QUALITÉ DE L’AIR, L’ÉCOLOGISME A FAVORISÉ LA GUERRE ET LE CHARBON


écrit par Jean-Philippe Delsol mars 27, 2022
ECOLOGIE  - Page 2 Guerre-ecologisme
L’écologisme pense le monde et son avenir comme un système unidimensionnel dont la protection de la nature est l’alpha et l’oméga. Techniquement, considérant que la nature est en danger à cause d’un réchauffement climatique dû à l’émission humaine de CO2, il a convaincu le monde qu’il fallait non seulement cesser de produire des énergies fossiles, mais également se reposer exclusivement sur les énergies renouvelables (vent, soleil, marées et fleuves) et accessoirement sur le gaz moins polluant que d’autres énergies selon la doxa ambiante. Sous cette pression écologiste, ont été prises depuis dix ou vingt ans des décisions politiques draconiennes qui ont affaiblit l’Europe et l’ont rendu dépendante de quelques pays fournisseurs de gaz dont particulièrement la Russie.
 
Comment l’Occident se prive de ressources énergétiques
Les Etats-Unis de Biden refusent désormais de nouvelles concessions de pétrole et de gaz naturel sur les propriétés publiques, de nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié n’ont pas été approuvés, la justice a bloqué un grand projet pétrolier en Alaska capable de produire 160 000 barils par jour… A la suite de quoi la production d’énergie à partir du charbon est repartie à la hausse et a représenté 23% de la production d’électricité aux Etats-Unis en 2022. Les États-Unis étaient un exportateur net de pétrole en 2020. En 2022, ce n’est plus le cas.
En France, le procédé de fracturation hydraulique pour l’extraction des gaz de schiste a été interdit par la loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011. Un projet de loi mettant fin à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels a été adopté le 19 décembre 2017.
L’Allemagne est le pays qui a eu la décision la plus désastreuse avec l’arrêt de ses centrales nucléaires. Ses usines de production électrique au charbon marchent à plein régime et elle fait partie des dix pays les plus polluants au monde en termes d’émissions de dioxyde de carbone. Elle produit dix fois plus de gaz à effet de serre que la France par kilowattheureIl y reste trois centrales nucléaires en activité, Isar 2 en Bavière, Emsland en Basse-Saxe et Neckarwestheim dans le Bade-Wurtemberg, dont il a été proposé de prolonger la vie. Mais les sociaux-démocrates et écologistes au pouvoir préfèrent maintenir la décision de fermeture en s’en remettant au développement de l’éolien et du solaire.
Selon les chiffres d’Eurostat, l’énergie en provenance de Russie représentait, en 2021, 62% des importations des 27, pour un montant de 99 milliards d’euros. Certes, la dépendance à la Russie n’est pas la même pour tous les pays. Si 94% du gaz en Finlande provient de Russie, la part du gaz russe est de 50% en Allemagne et de 24% en France. Rome importe 95% de son gaz auprès de fournisseurs étrangers, dont 40% viennent de Russie.
L’Europe est maintenant obligée d’aller mendier du gaz en Afrique du nord et au Moyen Orient. Plutôt que de redresser sa propre production, l’administration américaine préfère s’abaisser devant le Venezuela et l’Arabie saoudite pour conclure avec eux des accords d’approvisionnement.
 
La faiblesse des uns suscite l’appétit des autres
Ainsi, le monde occidental s’est affaibli sans nécessairement réduire ses émissions de CO2 et la Russie en a profité pour attaquer l’Ukraine tandis que la Chine reste en embuscade pour avaler Taïwan. Même s’il ne paraît pas encore définitivement prouvé que le CO2 est la cause du réchauffement plutôt que l’inverse, dans tous les cas il est souhaitable de réduire la pollution que génèrent les énergies fossiles. Mais le progrès des techniques de production pourrait sans doute y parvenir sans avoir à obliger les habitants du monde à s’éclairer à la bougie quand le soleil et le vent font défaut. Peut-être trouverons-nous bientôt d’ailleurs des moyens de stocker l’électricité pour pallier ces difficultés. Mais pour le moins, il vaudrait mieux attendre d’avoir de bonnes solutions de substitution avant de couper le robinet de l’énergie nucléaire et du pétrole. D’autant que les réserves de pétrole prouvées et accessibles sans difficultés majeures restent encore considérables et beaucoup sont à découvrir : elles représentent plus de cinquante années de production, et depuis 40 ans chaque année fait l’objet de découvertes égales en moyenne aux quantités consommées.
Mais l’écologisme se moque du sort des gens. Il est le salut des rétro-marxistes qui renouvellent leur idéologie dans le lit de la régression et d’une néo-collectivisation de la société qu’exigerait la lutte contre le réchauffement. À cet égard et comme le souligne Thierry Godefridi dans un petit essai saisissant (On vous trompe énormément, Palingénésie, 2020), l’écologisme peut apparaître comme un nouveau totalitarisme dans sa volonté sous-jacente d’éradiquer l’homme pour sauver la nature. La guerre et la décroissance ne les effraient pas puisqu’elles contribuent à la réalisation de leurs objectifs. Mais ceux qui exigent des sacrifices considérables pour que tout aille mieux dans cent ou mille ans sont toujours des imposteurs qui, pour satisfaire à leurs propres fantasmes, vendent de fausses espérances comme d’autres marchandaient des indulgences. Ce n’est pas nouveau. Georges Bernanos, encore, le disait le 12 septembre 1946 : « Quand l’humanité restreint peu à peu volontairement et comme inexorablement sa part héréditaire de liberté, en assurant qu’elle fait ce sacrifice à son bonheur futur, ne la croyez pas un instant. Elle sacrifie sa liberté à la peur qu’elle a d’elle-même. Elle ressemble à un obsédé du suicide qui, laissé seul le soir, se fait lier dans son lit pour ne pas être tenté d’aller tourner le robinet du gaz. Mais, en même temps qu’elle se torture ainsi elle-même, apprenant à mieux se haïr, comme l’auteur responsable de ses maux, son génie de l’invention multiplie les instruments et les techniques de destruction. » Nous y sommes.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Mar - 18:56

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Pesticides à risque : voici les fruits et légumes les plus contaminés



Selon une étude de l'UFC-Que choisir, la moitié des fruits et légumes de l’agriculture intensive testés sont contaminés par un ou plusieurs pesticides à risque.



Par Stéphanie Bascou
Publié le 24/03/2022 à 13h09 & mis à jour le 24/03/2022 à 19h02


Voici un classement qui pourrait avoir un impact sur vos courses. Après avoir analysé 14.000 contrôles sanitaires officiels réalisés sur des produits vendus en France, l'association de protection des consommateurs l'UFC-Que choisir constate, ce jeudi 24 mars, que plus de la moitié des fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle sont contaminés par un pesticide à risque, et pour près d'un tiers d'entre eux, ils en contiendraient... deux. L'association demande aux autorités compétentes de mettre en place des procédures et des contrôles plus stricts pour l'utilisation de ces résidus pour lesquels on suspecte le caractère cancérogène, toxique pour la reproduction ou l’ADN, ou la présence de perturbateurs endocriniens.
L'association a classé par contamination les fruits et les légumes analysés. Beaucoup sont des produits fréquemment consommés. En tête de gondole : les cerises contaminées à 92% selon l'UFC. Pour près de la moitié de ces fruits rouges étudiés, un insecticide a été retrouvé : le phosmet, qui serait toxique pour la fonction reproductive. Viennent ensuite les céleris et les pamplemousses. Pour près d'un quart des pomelos analysés, les contrôles ont répertorié du pyriproxifène, fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien source de malformations, relève l'UFC. S'en suivent les pêches et nectarines, et même les thés, cafés et infusions. Les choux de Bruxelles et les pommes, contaminées à près de 80%, ferment le Top 8.


Asperges et kiwis en fin de peloton



Pour la suite, on trouve entre 60 et 79% d'échantillons contaminés : le raisin, la fraise, les haricots verts, la grenade, les céleris-raves, la farine de blé, le fenouil et l'aubergine. Entre 50 et 60%, sont listés des fruits et légumes également très courants : salade, poivron, melon, tomate, pomme de terre, carottes, riz, ail, épinards, oranges et même vins... À noter que les asperges, les kiwis et les brocolis sont les moins contaminés, selon ce classement.


 Les industriels bientôt obligés de mentionner la présence de perturbateurs endocriniens dans leurs produits

L'UFC-Que-choisir souligne également que les fruits et légumes issus de l'agriculture biologique, qui interdit les pesticides de synthèse, sont beaucoup moins contaminés. Une comparaison entre échantillons issus de l'agriculture intensive et échantillons issus de l'agriculture bio montre qu'il y a sept fois moins de pesticides à risque pour les haricots verts bio, huit fois moins pour les pommes bio, et six fois moins pour les tomates bio, détaille l'organisme de défense des consommateurs.
L'association plaide pour un changement de réglementation et déplore que cette dernière ne protège pas suffisamment les consommateurs face à ces molécules dont on suspecte la nocivité pour la santé, même à très faibles doses.



À LIRE AUSSI


https://www.capital.fr/conso/manger-bio-et-aerer-sante-publique-france-met-en-garde-contre-les-pesticides-1423056








Manger bio et aérer : Santé Publique France met en garde contre les pesticides


ECOLOGIE  - Page 2 Manger-bio-et-aerer-sante-publique-france-met-en-garde-contre-les-pesticides-1423056WavebreakMediaMicro/Adobe Stock



Malgré leur interdiction depuis les années 1980, certains pesticides sont toujours présents dans notre environnement et peuvent être très dangereux pour la santé.


Publié le 16/12/2021 à 6h48
Des pesticides interdits en France se retrouvent toujours dans nos organismes, selon une étude publiée jeudi par Santé publique France, qui recommande de varier son alimentation, d'y intégrer des aliments biologiques et d'aérer son logement. L'agence sanitaire s'est intéressé aux "niveaux d’exposition à cinq familles de pesticides ainsi qu’aux PCB, dioxines et furanes, présents dans de nombreuses sources environnementales et alimentaires", selon un communiqué. SPF a étudié l'exposition de 2.503 adultes (18-74 ans) et 1.104 enfants (6-17 ans) entre 2014 et 2016 dans le cadre de cette étude dite Esteban.
Les PCB étaient des composés chimiques utilisés par l'industrie, avant d'être interdits dans les années 1980. Ils s'accumulent dans l'environnement et une exposition chronique pourrait avoir des effet sur la santé. Les dioxines sont également persistants dans l'environnement, très toxiques et peuvent notamment causer des cancers. L'exposition à long terme au furane pourrait endommager le foie. Des pesticides étudiés (organochlorés et organophosphorés) ont été utilisés dans l'agriculture, le traitement du bois ou contre le paludisme avant d'être progressivement interdits car dangereux.





50% de la population touchée par le lindane

Si leurs niveaux ont diminué comparé à une étude précédente de 2006-2007, "certaines expositions à des substances aujourd’hui interdites concernent une part non négligeable de la population", relève SPF. Il s'agit notamment du lindane, un insecticide interdit depuis 1998 dans l'agriculture, qui se retrouve chez "presque 50% de la population des adultes ou des enfants". "Le glyphosate est quantifié chez moins de 20% des adultes ou des enfants", précise SPF. Ce désherbant classé cancérogène probable continue à être utilisé en France, même si le gouvernement veut en diminuer l'utilisation.


>> A lire aussi - Des pesticides autorisés de longue date en Europe potentiellement dangereux ?


Les pesticides organophosphorés sont moins persistants et se retrouvent peu, sauf pour le DMTP. Les sources d'exposition sont diverses : "L’alimentation augmente les imprégnations : aux organochlorés, PCB/dioxines/furanes chez les personnes consommant des œufs ou des matières grasses; aux pyréthrinoïdes, PCB/dioxines/furanes chez les consommateurs de viande bovine", indique SPF.
"Par contre, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique diminuait celles en organochlorés, en DMTP (métabolite des organophosphorés), et en pyréthrinoïdes", selon le communiqué. Le tabac et "l’utilisation d’insecticides domestiques à savoir les antiparasitaires sur les animaux domestiques, ceux contre les acariens et ceux contre les insectes volants" peuvent aussi augmenter l'exposition aux pyréthrinoides. SPF recommande d'aérer régulièrement son logement.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Fév - 14:57

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Climat: Oxfam et Greenpeace dénoncent les émissions de CO2 exponentielles des ultra-riches français




Greenpeace et Oxfam ont réalisé une estimation de l’impact environnemental du patrimoine financier des milliardaires français. Résultat : le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 49,4 % des ménages français.

A.C | Publié le23/02/2022 , 

ECOLOGIE  - Page 2 B9730058829Z.1_20220223130105_000%2BGIVJV6MP1.1-0
Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 49,4 % des ménages français. Archives VDN


Dans un rapport publié ce mercredi 23 février, Oxfam et Greenpeace s’en prennent aux milliardaires. Il était déjà démontré que le mode de vie des personnes les plus riches pollue énormément. En 2019, le magazine Challenges déclarait que « 10 % les plus fortunés de la planète ont pesé à eux seuls pour près de la moitié des émissions carbone en 2019 ».


Mais cette fois, les deux ONG se sont penchées sur la pollution qui découle du patrimoine financier des ultra-riches. Ce patrimoine financier correspond aux actifs qu’ils détiennent dans différentes entreprises.





« Trois milliardaires polluent plus de CO2 qu’un quart des ménages »




Sans surprise, plus un milliardaire possède d’actifs dans des entreprises polluantes, plus les émissions qui lui sont attribuées sont élevées. En haut du classement, on retrouve ainsi des milliardaires propriétaires d’entreprises dans le secteur dans le secteur de la grande distribution, l’agroalimentaire ou le transport maritime.






La palme d’or en matière d’émissions polluantes revient donc à Gérard Mulliez et sa famille, propriétaire d’Auchan, suivi Rodolphe Saadé (et sa famille), qui a d’importantes parts dans le transport maritime en particulier chez l’un des plus gros armateurs au monde : CMA-CGM. La troisième place revient à Emmanuel Besnier, PDG du groupe agroalimentaire Lactalis, le premier groupe laitier au monde.


À eux trois, ils émettent près de 72 048 013 tonnes de CO2 soit l’équivalent des émissions de CO2 de 23.4 % des ménages français.




Les recommandations d’Oxfam et Greenpeace


Oxfam et Greenpeace appellent à une « correction aussi radicale que pragmatique  » de la fiscalité carbone, qui pèse «  4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus  » sur les ménages modestes que sur les plus aisés, peut-on lire sur Franceinfo. L’idée d’ISF climatique défendu par Yannick Jadot, Anne Hidalgo ou encore Jean-Luc Mélenchon leur apparaît comme une solution possible puisque celui-ci tiendrait compte de la taille du patrimoine et de son impact sur le climat.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Fév - 7:35

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Fév - 9:21



 LA GALERE AVEC LES VEHICULES ELECTRIQUES   

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Fév - 9:32

FIN DU BON TEMPS DES CARBURANTS FOSSILES ...C'est pas la joie  !

ECOLOGIE  - Page 2 Logo79


Poser une borne à la maison  



ECOLOGIE  - Page 2 High_d-20220211-GTGTK1.jpg?crop_x1=0.1296&crop_y1=0.0127&crop_x2=0.9158&crop_y2=0.8815&widthPct=0.37499774&heightPct=0


La capacité des batteries  a atteint un tel niveau  qu’il n’est plus envisageable  d’acheter un véhicule  électrique sans sécuriser  sa recharge. S.J.  


Un réseau public insuffisant et soumis à trop d’aléas, des fournisseurs qui ne se gênent pas pour facturer au prix fort... Pour assurer la recharge d’une voiture électrique de dernière génération, il est devenu essentiel de poser une borne à domicile. Renault l’a bien compris en offrant carrément la borne et son installation aux acheteurs de sa nouvelle Megane.
Pour les prix, cela balaie large. La solution a minima est la prise renforcée avec une puissance de 3,2 kW et 16 ampères. Comptez environ 450 €. Pour recharger une Megane électrique, cela prendra dans les dix-huit heures.
Avec une borne murale de puissance plus élevée (7 kW), le temps est réduit de moitié mais la facture tournera autour des 1 200 €. La situation idéale est de disposer d’un logement avec une installation électrique déjà en triphasé, ce qui ouvre la porte à des bornes 22 kW. Dans ce cas, un plein prendra « seulement » trois heures, moyennant un budget d’un gros 2 000 €. Pour pousser à la roue, le gouvernement accorde un crédit d’impôt de 300 €. Reste à trouver les meilleurs tarifs de fourniture, sans oublier que l’État aura besoin de compenser les pertes de rentrées fiscales des carburants quand ceux-ci auront laissé la place au tout-électrique...


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