LES GENS de LOCON SUR LAWE
LES GENS de LOCON SUR LAWE
LES GENS de LOCON SUR LAWE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
LES GENS de LOCON SUR LAWE

Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
AccueilAccueil  PortailPortail  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet
 

 EUROPE

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 3 Avr - 19:35

Covid : des procureurs européens enquêtent sur un possible conflit d’intérêts entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer


L'enquête a été ouverte après une plainte pénale déposée par un lobbyiste local. Elle portait sur un prétendu échange de SMS entre la présidente de la Commission européenne et le patron de Pfizer, à l'approche du plus grand accord de vaccins de l’UE.

Publié le 2 avril 2024 à 17h16

EUROPE  Ursula
Ursula von der Leyen. © Andres Kudacki/AP/SIPA


D’après Politico, le Parquet européen enquête actuellement sur des textos entre Ursula von der Leyen et le patron de Pfizer. En effet, les enquêteurs ont succédé aux procureurs belges qui enquêtaient sur la présidente de la Commission européenne pour « ingérence dans les fonctions publiques, destruction de SMS, corruption et conflit d’intérêts ». Pour l’instant, personne n’a été inculpé dans cette affaire. L’enquête a été ouverte par les autorités judiciaires belges début 2023 après une plainte pénale déposée par le lobbyiste local Frédéric Baldan. Elle portait sur un prétendu échange de SMS entre Ursula von der Leyen et le patron de Pfizer, Albert Bourla, à l’approche du plus grand accord de vaccins de l’UE, durant la pandémie de Covid-19. Le New York Times a intenté une action en justice contre la Commission après qu’elle a refusé de divulguer le contenu des messages à la suite d’une demande d’accès aux documents.

A LIRE 

“Une sacrée coïncidence” : malade après son vaccin anti-Covid, un pêcheur du Pas-de-Calais veut attaquer Pfizer en justice


Ursula von der Leyen refuse de dévoiler les messages

La Commission a toujours refusé de révéler le contenu des SMS, et même de confirmer leur existence. L’accord était d’abord considéré comme un triomphe pour la présidente de la Commission européenne. Mais la quantité considérable de vaccins achetés a depuis fait sourciller. En effet, Politico annonçait que fin 2023, au moins 4 milliards d’euros de doses avaient été gaspillés. Le contrat de Pfizer a ainsi dû être renégocié.
Si certains militants ont fait pression sur la Commission pour qu’elle discute de cette affaire, ils se sont heurtés à la décision de sa présidente. « Tout ce qui était nécessaire à ce sujet a été dit et échangé. Et nous attendrons les résultats », a expliqué Ursula von der Leyen à propos des SMS manquants. La Hongrie a également déposé une plainte concernant le rôle de la présidente de la Commission dans les négociations sur les vaccins avec Pfizer, au même titre que la Pologne. Mais ces deux pays sont aussi poursuivis par le laboratoire américian pour non-paiement des doses de vaccin après l’arrêt des livraisons.


.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeSam 30 Mar - 8:48

Coup de théâtre : la société du mari de Von der Leyen qui a reçu 320 millions de l’UE était inactive

12 mars 2024 Jules Ferry 41

EUROPE  Der-l
[size=19]Du nouveau dans l’immense scandale de conflit d’intérêt dans lequel est impliquée Ursula Von Der Leyen : la société  du mari était inactive, pourtant elle a pu prendre part à l’appel d’offres et sera même sélectionnée !!![/size]
Pour les Von der Leyen, l’Europe c’est le Jackpot de l’EuroMillions tous les jours !
C’est nouveau,  on verse des fonds à une société inactive… bizarre, comme c’est bizarre !
 
[size=19]Von der Leyen est sur le point d’être reconduite à la tête de la Commission Européenne sans jamais rendre de comptes sur un scandale d’une gravité extrême dans lequel elle a été citée tout récemment.[/size]

En effet, malgré les nombreuses enquêtes menées par les médias occidentaux ainsi que les plaintes déposées contre Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission Européenne, cette dernière reste toujours en poste.
Pire, elle n’est pas du tout inquiétée par les différentes révélations qui l’accablent. 
L’une d’entre elles est le choix de la société de son mari qui a bénéficié d’un financement de 320 millions d’euros de l’UE, faisant planer le doute sur un éventuel conflit d’intérêts
Lecourrier-du-soir.com avait promis à ses lecteurs de leur apporter du nouveau dans l’immense scandale de conflit d’intérêt dans lequel est impliquée Ursula Von Der Leyen dont le mari a bénéficié (à travers sa société Orgenesis INC) d’un financement de 320 millions d’euros de la Commission Européenne dirigée par Ursula.
L’affaire, relayée en octobre dernier par Lecourrier-du-soir.com, secoue la classe politique italienne et attise un intérêt particulier des médias d’investigation de ce pays qui veulent en faire une affaire d’Etat. Pour rappel, les 320 millions d’euros dont il est question ici concernent le financement d’un projet de thérapie génique de l’université de Padoue en Italie. Un projet dont fait partie Heiko Von Der Leyen (le mari de Von Der Leyen), son laboratoire américain, Orgenesis, ayant été sélectionné.
Jusqu’à tout récemment, Heiko (mari de Von Der Leyen) siégeait dans le conseil de surveillance de ce projet ambitieux auquel participent plusieurs autres laboratoires dont Pfizer. Mais, l’affaire est beaucoup plus scandaleuse qu’on ne le pense d’après les dernières informations fournies par les journalistes d’investigation.
Ainsi, à en croire le média italien PressKit.it qui reprend une information exclusive de la journaliste italienne Maddalena Roy, de graves manquements ont été constatés lors de la sélection de l’entreprise du mari de Von Der Leyen. Mais, alors, c’est quoi le problème? A cette question, la journaliste apporte une réponse claire et précise.
En effet, d’après Maddalena Roy, le plus scandaleux dans cette histoire, c’est que la société Orgenenis Italy qui a été sélectionnée dans ce projet financé par la Commission Européenne est la branche du laboratoire Orgenesis INC, basé aux Etats-Unis, et dirigé par Heiko Von Der Leyen.
Et le scandale est là : la branche italienne de Orgenesis américain a été créée dans la ville d’Udine en Italie à la date du 14 janvier 2022. Mais, entre le 14 janvier et le 14 octobre 2022, Orgenesis Italy détenait une licence de constitution qui était inactive et ne pouvait pas facturer. Pourtant, malgré son inactivité, la société a pu prendre part à l’appel d’offres et sera même sélectionnée.
Les choses sont donc claires : pour la journaliste italienne, la société Orgenesis Italy a uniquement été créée pour participer à ce projet financé à hauteur de 320 millions d’euros.
Dans un documentaire publié ce 25 octobre par le média italien MediasInfinity, une journaliste a pu joindre Rosario Rizzuto qui fut l’ex recteur de l’université de Padoue et l’un des responsables du projet financé par l’UE. Interrogé sur le cas de Heiko Von der Leyen, sa réponse est hallucinante : « nous ne savions pas que c’était le mari de Von Der Leyen. Nous l’avons appris plus tard », dit-il.
Pour regarder le documentaire de 4 minutes, veuillez cliquer ici : MediasetInfinity
Si l’on regarde la mafia des années 20 et 30, c’étaient des bambins comparés aux hommes politiques d’aujourd’hui, avec  Von der Leyen qui  veille à ce que son mari touche des millions de commissions…



.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeLun 18 Mar - 13:31

Brighelli : le cauchemar de l'école européenne

Il y a 14 ans, le Conseil européen a pris le pouvoir sur notre éducation nationale. Son objectif : rendre la masse employable.

Par Jean-Paul Brighelli
Publié le 07/04/2014 à 06h23, mis à jour le 08/04/2014 à 10h44
EUROPE  1809737Le Parlement européen à Strasbourg. :copyright: Sipa



Connaissez-vous le protocole de Lisbonne ? Non ? Vous avez tort : c'est, depuis quatorze ans, le programme qui réglemente l'école de la République.
Mais, dites-vous, il n'y a plus guère d'école.




LA NEWSLETTER DÉBATS ET OPINIONS


Ben, oui. Ni, d'ailleurs, de République. Il m'est arrivé, par pur esprit polémique bien entendu, de dire que la rue de Grenelle, où se trouve le ministère de l'Éducation, commence et finit à Bercy, tant la politique scolaire a été conditionnée, ces dernières années, par les oukases du ministère des Finances. Approximation ! La rue de Grenelle commence et finit à Bruxelles, grâce à la "stratégie de Lisbonne". Géographie curieuse ! Mais comme on n'enseigne plus trop la toponymie...

C'était en mars 2000. Les objectifs définis par le Conseil européen à cette date ont été réaffirmés à maintes reprises, en 2001 à Göteborg, puis à chaque "point d'étape" : dès 2003, en France, le "rapport Garrigue" déplorait une insuffisante mise en conformité (entendez-vous combien ce mot est proche de "conformisme" ?), et l'année suivante Wim Kok, l'ancien Premier ministre néerlandais, trouvait que les choses n'allaient pas assez vite : "Il y a beaucoup à faire pour éviter que Lisbonne ne devienne un synonyme d'objectifs manqués et de promesses non tenues", disait-il alors. Il fallait accélérer - c'est la stratégie européenne chaque fois que l'on va dans le mur. Chatel puis Peillon s'en sont chargés.



Le modèle américain

C'est que la "stratégie de Lisbonne", qui est exclusivement à visée économique, a pensé pour nous l'Éducation. C'est là, et nulle part ailleurs, que les politiques scolaires européennes ont été pensées. C'est en application des décisions prises par une assemblée d'économistes européens, dont on sait à quel point ils sont à la botte des grands argentiers internationaux, que l'école française connaît, depuis quinze ans, cette admirable embellie dont profitent tant nos élèves, comme le rappelle Pisa à chaque évaluation...
Quelles sont les décisions prises à cette époque - et appliquées sans faille depuis par les divers ministres, qui font semblant d'avoir des initiatives, mais qui, courageusement, s'en sont remis à un quarteron de banquiers européens pour penser à leur place ? Il s'agissait de faire de l'Union européenne "l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde", sur le modèle (si !) du système américain, dont on avait alors l'impression qu'il était le plus performant au monde. Quelques illusions ont succombé depuis, au gré des crises (la stratégie de Lisbonne avait été élaborée durant une brève éclaircie économique), mais l'objectif demeure, selon le principe très technocratique selon lequel les choses vont mal parce qu'on n'a pas appliqué les décisions à fond. C'est l'argument des partisans du "collège unique", l'argument des inventeurs des Zep, l'argument de ceux qui aujourd'hui veulent réintégrer dans le flux général les élèves compliqués aujourd'hui pris en charge dans les Segpa. Toute apocalypse molle peut être effectivement remplacée par une apocalypse rapide.


Le libéralisme érigé en totem

Comment un objectif a priori économique a-t-il eu un tel poids sur les politiques scolaires ? C'est qu'il s'agissait d'augmenter "l'employabilité" et le niveau de qualification requis dans "l'économie de la connaissance" (on remarquera que, syntaxiquement, l'expression subordonne la connaissance à l'économie - le diable est dans les détails). Pour cela, l'Union européenne s'est imposée en "catalyseur" des diverses politiques - ou, si l'on préfère, en chef d'orchestre de ce que l'on continuait à faire semblant de décider dans les capitales européennes, mais qui était au final imposé par Bruxelles. Réaliser le retard que la plupart des pays européens avaient pris, par rapport aux États-Unis et à certains pays asiatiques, dans les investissements dans la recherche et l'université n'était pas en soi une mauvaise chose - en période de croissance. En période de crise, on a appliqué les conseils bon marché et on a négligé ceux qui risquaient d'écorner le portefeuille. Le libéralisme, qui pouvait être un moyen, est devenu un totem, alors même qu'il affichait ses limites - parlez-en aux Grecs, aux Espagnols, aux Italiens - et aux Français, qui viennent deux dimanches de suite de donner leur sentiment sur la question.




Les Français d'ailleurs ne s'y étaient pas trompés : ils avaient dit non par référendum à cette Europe qui n'était plus du tout les "États-Unis d'Europe" chers à Victor Hugo, mais un conglomérat d'appétits. Ceux qui, à l'UMP comme au PS, sont passés par-dessus la tête de la volonté populaire ne devront pas s'étonner d'en payer le prix en mai prochain.


Corvéables à merci

Faire passer l'école sous les fourches caudines de "l'employabilité" à tout prix (et si possible à bas prix) a eu des conséquences terribles. Le "socle de compétences" de base, c'est l'Europe - et l'on sait combien le "socle" a réduit comme peau de chagrin les exigences scolaires : miracle, des théories pédagogiques fumeuses sont venues au secours des ambitions politiques. La diffusion chez les élèves de "l'esprit d'entreprise", comme l'a encore récemment rappelé Geneviève Fioraso (qui elle aussi faisait semblant d'être ministre - aux Universités - pendant que les décisions étaient prises ailleurs), au détriment des savoirs fondamentaux et d'une culture humaniste réelle, c'est le protocole de Lisbonne. L'accroissement des coûts personnels des étudiants, pour les responsabiliser et les pousser vers des études "utiles", c'est encore le protocole : et aucun de ces grands argentiers, parce qu'ils n'y connaissent rien, n'a jamais pensé que les études que l'on commence parce qu'elles correspondent aux attentes des "marchés" peuvent cinq ans plus tard se retrouver complètement en porte-à-faux avec l'évolution de ces mêmes marchés. Et que seule une culture générale solide met à l'abri de ce genre d'aléa - cette culture que les cadres supérieurs trouvent dans les grandes écoles, que ce soit l'ENS, Polytechnique ou Oxford, pendant que vulgum pecus ou, si l'on préfère, le gros des élèves et des étudiants sera si peu et si mal éduqué qu'il restera taillable et corvéable à merci.

Je ne suis pas le seul à hurler - parce que la France n'est pas le seul pays laminé par cette politique éducative absurde et inefficace au nom même de l'efficacité. De vrais grands esprits s'y sont opposés de toutes leurs forces - avec parfois un sens de l'invective bien supérieur au mien. En 2009, Arturo Pérez-Reverte, qui est sans doute le plus grand romancier espagnol contemporain, avait poussé un cri de rage que la décence m'empêche de traduire, mais que les lecteurs hispanisants se régaleront à déchiffrer. Il faut le dire et le redire haut et fort : mettre l'école sous la dépendance des marchés n'est pas une bonne idée - les marchés fluctuent, les marchés naviguent à vue, alors que le temps scolaire est long, très long même -, et ce n'est pas même un service à rendre aux marchés. Il faut une formation sérieuse, sans concession aux modes, aux lubies ou aux lobbies, le "tout informatique", dont on sait qu'il n'apporte rien à l'école, sinon des déficits, comme l'apprentissage précoce de l'anglais en primaire, alors même que le Français n'est pas maîtrisé, voilà deux des effets directs de cette "économie de la connaissance" qui a engendré ce que j'appelais et appelle encore la "Fabrique du crétin".



L'enseignement doit être national

Seule une formation humaniste peut construire des jeunes assez cultivés et souples pour s'adapter et survivre en milieu hostile. Si le tigre aux dents de sabre a disparu, c'est qu'il était étroitement spécialisé. Et nous savons depuis Claude Allègre - c'est bien la seule chose intelligente qu'il ait proclamée - que le "mammouth", auquel il a comparé le système scolaire, fut lui aussi victime de disparition précoce. L'enseignement privé, qui monte en flèche, se repaît du cadavre de l'école - et il est plébiscité par des parents qui ont compris, bien mieux que les grands argentiers européens, que des connaissances solides, une discipline sans faille, une transmission des savoirs sont les vraies bases d'une formation heureuse.




Vincent Peillon se retrouve tête de liste aux européennes (dans le Sud-Est). Ma foi, aucune contradiction avec ses fonctions ministérielles : après avoir servi ses maîtres, qu'il le veuille ou non, il part à Bruxelles chercher sa récompense. Je n'ai aucun conseil à donner aux électeurs. Mais nous tous qui voulons une vraie rénovation de l'école, nous nous efforcerons d'être au moins cohérents. L'enseignement doit être national, conçu en fonction des spécificités de chaque pays : c'est encore le meilleur moyen de les mettre en synergie, parce que nous ne sommes riches que de nos différences complémentaires. La "convergence" des systèmes éducatifs, qui nous prive de toute décision dans l'éducation de nos enfants, est un mantra d'une illusion. Et tout le reste est littérature.


.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 14 Mar - 7:21

EUROPE  Logo_i25



Vue d’Amérique, l’Europe coule


VUE D’AMÉRIQUE, L’EUROPE COULE



écrit par P.-E. Ford 13 mars 2024 244 vues

EUROPE  UE-carte-585x593


On voit toujours bien mieux la paille dans l’œil de son voisin que la poutre dans son propre œil. La vieille parabole pourrait s’appliquer aux relations entre les deux continents. L’Europe se montre souvent très critique de l’Amérique sans bien se rendre compte que celle-ci la considère – des torrents d’analyses en font foi – comme gravement affaiblie, engluée dans ses dénis et dans son addiction à l’étatisme. Un constat qui peut paraître sévère, mais qui est néanmoins fondé. Et d’autant plus alarmant que ces maux frappent un vieux continent qui n’a pas connu autant de dangers d’explosion depuis les années 30.
Les milieux diplomatiques et politiquement corrects sont outrés que Donald Trump accuse les Européens, avec une maladresse dont il a le secret, de ne pas dépenser suffisamment pour se défendre militairement. Le candidat nationaliste et populiste à la Maison-Blanche ose promettre de ne plus défendre de tels pays. Il donne même à la Russie le feu vert pour les attaquer. L’outrance est une constante chez Donald Trump. De tels propos affaiblissent l’OTAN, ce qui est irresponsable à l’heure où l’Ukraine manque de ressources pour combattre l’agression russe. Et pourtant…
Sur le fond, il y a hélas du vrai dans le constat caricatural de Donald Trump : l’Europe s’est incroyablement désarmée face à la Russie. Voilà des décennies que Washington souhaite – plus ou moins sincèrement – que les Européens assument une plus grande part de leur défense. De leur côté, pour mieux augmenter leurs dépenses sociales, et par conviction naïve que la guerre froide ne reviendrait jamais, les Européens ont baissé leur garde.
Non seulement leurs armées ne sont pas en mesure de combattre au-delà de quelques jours pour défendre leurs frontières, mais leurs peuples ne moquent de la sécurité collective. Qui peut croire que les Espagnols, les Français ou les Italiens veulent vraiment mourir pour que l’Estonie, la Roumanie ou la Pologne restent démocratiques et souveraines ? Qui peut croire que le parapluie nucléaire français sera suffisant pour dissuader la Russie d’envahir un jour la Lituanie ? L’extrême-gauche, ajoutée à l’extrême-droite en France (soit près de la moitié des électeurs…), sont déjà d’accord pour que l’Ukraine cède une partie de son territoire et de sa souveraineté à Moscou…
À force de répéter que « l’Europe est la première puissance commerciale du monde » et le continent « le plus riche et le plus socialement avancé », les responsables politiques européens ont fini par perdre le sens des réalités. C’est grâce au gaz de schiste américain que l’Europe vient de passer deux hivers au chaud. Le constat est rarement mentionné en France. Il est plus facile de dénoncer l’industrie américaine des hydrocarbures et l’empreinte carbone des États-Unis, depuis des salons parisiens bien chauffés.

L’Europe en panne de croissance

Le pessimisme de la presse américaine à propos de l’Europe se nourrit ces derniers temps du contraste avec la croissance étonnamment forte aux États-Unis, alors que le vieux continent reste en quasi-récession. Pourtant les dépenses publiques et les déficits budgétaires sont élevés de part et d’autre de l’Atlantique. Mais le keynésianisme sous stéroïdes pratiqué en Amérique produit plus de résultats. Une plus grande croissance démographique et une plus forte propension à consommer expliquent probablement en partie le retard marqué de l’Europe. De plus fortes dépenses en recherche & développement de la part des entreprises américaines de grande taille, notamment dans la technologie, y sont aussi pour beaucoup.
Résultat : l’Europe est à la traîne. Le gouffre s’est fortement creusé depuis quelques années. En 2008, le PIB des États-Unis était équivalent à celui de la zone euro, soit quelque 14.000 milliards de dollars. Quinze ans plus tard, la zone euro plafonne à 15.000 milliards, tandis que les États-Unis sont pratiquement à 27.000 milliards de dollars. On aurait dit cela en 1999 aux fondateurs de la zone euro, ils ne l’auraient pas cru.
L’agence Bloomberg, dans une dépêche du 10 février, va jusqu’à conclure que l’ère de la « super-puissance industrielle de l’Allemagne touche sa fin ». La désindustrialisation allemande serait le résultat de trois forces : la politique américaine de protection et de réindustrialisation réduirait le débouché qu’ont longtemps représenté les États-Unis pour la forte exportation germanique. S’y ajouterait l’émergence de la Chine comme concurrent plus sérieux pour l’Allemagne. Pour couronner le tout, la coupure du gaz russe bon marché viendrait plomber le modèle industriel allemand, et avec elle le moteur de la croissance européenne.
Dans une dépêche du 26 février, l’agence Reuters revient sur les maux qui semblent handicaper l’Europe face à la résilience américaine : l’électricité trois fois moins chère complique tout, de même que les gains de productivité sur longue période qui restent plus importants aux États-Unis qu’en Europe. Selon le classement de la Banque mondiale, le Danemark est le seul pays de l’Union européenne où il est plus facile de faire des affaires qu’aux États-Unis. « L’Italie est même à la traîne derrière le Maroc, le Kenya et le Kosovo » signale l’article…

Le « marché unique » européen reste un mythe

Et les Américains de s’étonner que 25 ans après la création de la zone euro, il n’existe toujours pas vraiment de marché unique financier en Europe. Attachés à leurs champions bancaires nationaux, les vieux pays européens ne veulent pas ouvrir leur marché sur de nombreux produits de crédit par exemple. Un Américain qui ouvre un compte en banque ou emprunte la somme nécessaire pour accéder à la propriété ne demande pas si l’établissement avec lequel il négocie est à l’origine californien ou new yorkais… La diversité de l’offre de services financiers aux États-Unis, y compris auprès d’institutions non-bancaires, est un atout important pour les entreprises et les consommateurs. La zone euro par comparaison reste une Europe de nations cloisonnées, en dépit de sa monnaie unique et de l’absence de barrières douanières.
Le marché bancaire n’est pas une exception : l’Europe compte 43 groupes de télécommunications qui exploitent 102 réseaux de téléphonie mobile au service de 474 millions de personnes. Aux États-Unis, trois opérateurs servent 335 millions de clients. Quel modèle favorise davantage l’investissement dans de nouveaux réseaux ?
Greg Ip, fin janvier, dans le Wall Street Journal, rappelle que l’adage « L’Amérique innove, la Chine copie, l’Europe réglemente »reste d’actualité et illustre toujours l’avantage comparatif de chacun des trois blocs. La Commission de Bruxelles est fière d’être un modèle de réglementation des géants américains du numérique. À bien des égards c’est vrai. Ces derniers sont bien plus étroitement surveillés en Europe. Mais in fine, qu’est-ce que l’Europe y gagne vraiment ? Moins d’innovation, moins de financements à risque, moins de créations d’emplois… On ne s’étonnera pas qu’en 2023, les fonds de capital-risque aient levé 44 milliards de dollars pour de jeunes entreprises dans l’intelligence artificielle (IA), soit autant qu’en Chine et… quatre fois moins qu’aux États-Unis. Qui va gagner la bataille de l’IA ?

.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 12 Mar - 7:47

Chaos global : Macron aurait-il besoin d’une crise en Ukraine pour gagner les élections ?


[size=13]parÉric Verhaeghe
 
 11 mars 2023
[/size]

Dans ce nouveau numéro de Chaos global, nous nous concentrons sur l’enjeu des élections européennes. Emmanuel Macron ne peut pas se permettre d’afficher une défaite monumentale par rapport au Rassemblement National. Comment réussir la remontada de la liste “Renaissance” conduite par Valérie Hayer ? Nous vous disons tout sur le contexte et ses coulisses…





Comme on le voit, la “remontada” de la liste conduite par Valérie Hayer est tout sauf garantie. Pour limiter les dégâts, Emmanuel Macron doit faire feu de tout bois, ce qui suppose plusieurs passages obligés :

  • Emmanuel Macron organise la stratégie du bloc conformiste face aux décentrés, en l’espèce face au Rassemblement National


  • pour ce faire, il clive autour de la prétendue menace russe et de l’impératif d’aider l’Ukraine


  • la stratégie d’envoi de troupes en Ukraine participe de cet objectif de clivage et d’activation des blocs


  • il affaiblit celui-ci en soutenant la constitution de petites listes rivales, comme nous l’avons évoqué hier (voir la vidéo ci-dessous), susceptibles d’éroder la base électorale de Jordan Bardella


  • il braconne ouvertement sur les terres de la “gauche libérale”, notamment sur celles de Raphaël Glucksmann, susceptibles de lui rapporter des “points supplémentaires”


  • c’est dans cet esprit qu’il faut comprendre la proposition de texte sur la “fin de vie” qui constitue une véritable ouverture vers la gauche, destinée à élargir la base électorale de Renaissance avant les élections

               EUROPE  Macron19

Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin
Admin


Messages : 787
Date d'inscription : 26/08/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeLun 19 Fév - 8:43

EUROPE  42768811
Revenir en haut Aller en bas
http://lesgensdeloconsurlaw.forumjonction.com
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeLun 19 Fév - 0:23

EUROPE  42188410                EUROPE  42472210



EUROPE  42206511      EUROPE  42661410   

  

EUROPE  41752311          EUROPE  42868210                   EUROPE  42491810 

EUROPE  42839110                                          EUROPE  42476810
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 1 Fév - 15:12

L 'EUROPE DES OLIGARQUES NOUS PREPARE A LA GUERRE . 
ELLE SE CROIT RICHE ET  DEPENSE ALLEGREMENT POUR DES CORROMPUS ALORS QUE SA POPULATION S'APPAUVRIT 


Guerre en Ukraine : l'Union européenne s'accorde sur une aide de 50 milliards d'euros à Kiev

Les négociations entre les Vingt-Sept ont finalement permis de trouver un terrain d'entente, malgré les réticences du Premier ministre hongrois Viktor Orban.
EUROPE  64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8
Article rédigé par  franceinfo avec AFP
[size=18]France Télévisions[/size]

Publié le 01/02/2024 11:44Mis à jour le 01/02/2024 12:00


EUROPE  000-34h96zp-65bb773fe398f323865318
Des soldats ukrainiens tirent à l'aide d'un mortier lors d'exercices militaires dans la région de Jytomyr, le 30 janvier 2024. (SERGEI SUPINSKY / AFP)


C'est officiel. Lors du sommet extraordinaire à Bruxelles, jeudi 1er février, les 27 dirigeants des Etats membres de l'Union européenne ont trouvé un accord sur une aide de 50 milliards d'euros à l'Ukraine. "On sait ce qui est en jeu", a souligné le président du Conseil européen, Charles Michel, sur son compte X (ex-Twitter). Le leader européen se félicite que l'UE prenne "l'initiative" d'un financement "solide et à long-terme" de l'effort de guerre ukrainien.


Jusque-là, le dirigeant hongrois, Viktor Orban, seul parmi les Vingt-Sept à avoir maintenu des liens étroits avec Moscou après le lancement de l'invasion de l'Ukraine il y a près de deux ans, s'opposait à ce soutien financier essentiel pour Kiev. Bruxelles l'accusait de faire du chantage pour obtenir le déblocage de fonds européens gelés en raison des manquements à l'Etat de droit dans son pays.
Kiev a salué le déblocage de cette nouvelle enveloppe et a remercié l'Union européenne pour sa "contribution" à une "victoire commune" contre la Russie. "Les pays de l'UE montrent une fois de plus leur solidarité et leur unité (...) pour aider le peuple ukrainien à résister", a réagi Denis Chmygal sur X (ex-Twitter). Cette aide européenne (33 milliards de prêts et 17 milliards de dons) sera incluse dans une rallonge au budget de l'UE jusqu'en 2027.


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Après une longue enquête, menée en collaboration avec le ministère de la Défense, l'agence révèle qu'en août 2022, six mois après le début de l'agression russe, des responsables militaires et chefs d'entreprises Ukrainiens ont détourné 40 millions de dollars (37 millions d'euros) dans le cadre d'un programme d'achat de matériel de guerre .




Corruption
L’Ukraine embarrassée par un nouveau détournement de l’aide militaire occidentale
Article réservé aux abonnés
Au moins 40 millions de dollars d’aide militaire ont été détournés selon le renseignement ukrainien, alors que l’Union européenne doit statuer cette semaine sur l’allocation d’une nouvelle aide budgétaire.

EUROPE  J3RM7XQWD5BF5BMPDA6764AD54

Le scandale porte sur le détournement des fonds prévus pour un programme d’achat de 100 000 obus de mortiers, qui n’ont jamais été livrés. (Ignacio Marin/Anadolu via AFP)

par Célestin de Séguier
publié le 29 janvier 2024 à 19h04




C’est la SBU, principale agence de renseignement et de sécurité ukrainienne, qui a révélé ce scandale de corruption dans la nuit de samedi à dimanche. Après une longue enquête, menée en collaboration avec le ministère de la Défense, l’agence révèle qu’en août 2022, six mois après le début de l’agression russe, des responsables militaires et chefs d’entreprises Ukrainiens ont détourné 40 millions de dollars (37 millions d’euros) dans le cadre d’un programme d’achat de 100 000 obus de mortiers, qui n’ont jamais été livrés.

Les principaux suspects sont des responsables du ministère de la Défense et de la société Lviv Arsenal, mandatée pour l’achat des obus. Ils auraient agi avec la complicité d’une société étrangère. Le parquet général précise qu’«un haut responsable du ministère de la Défense et son prédécesseur, le dirigeant et responsable commercial d’une société ukrainienne, ainsi que le représentant d’une société étrangère se sont vus notifier un avis de suspicion». Selon le SBU, l’un des suspects se trouve déjà en détention après avoir été arrêté «lors d’une tentative de quitter l’Ukraine». Le procureur général ukrainien a annoncé que les fonds concernés ont été saisis et seront reversés au budget de la Défense.



Les «œufs de Reznikov»


Un nouveau scandale, tué dans l’œuf, qui permet à Kyiv de montrer patte blanche dans la lutte contre la corruption avant une semaine qui s’annonce cruciale pour l’Ukraine. 
EUROPE  S-l12010                                 EUROPE  65b92112








    
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 31 Jan - 10:36

EUROPE  00000_10


LES AGRICULTEURS AU CENTRE DES COMPLEXITÉS EN EUROPE 




PAR OLIVIER BERGERoberger@lavoixdunord.fr

EUROPE  High_d-20230110-402KDL.jpg?crop_x1=0.246&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.754&crop_y2=1.0&widthPct=0.08214283&heightPct=0

L’Union européenne, qui tient un conseil extraordinaire ce jeudi, s’attaque à un enchaînement de difficultés.

La globalisation économique et politique est telle qu’un agriculteur à bord de son tracteur sur l’A16, un négociateur européen au costume sombre au Brésil, un soldat ukrainien transi de froid et un revêche Premier ministre hongrois suivent des trajectoires qui s’entrecroisent et se percutent. Le Conseil européen extraordinaire de jeudi à Bruxelles s’attaque à la complexité.

Viktor Orban joue de sa différence pour endiguer le sentiment pro-russe dans son pays mais espère 20 milliards d’euros bloqués par l’UE. En refusant mi-décembre la révision du cadre financier pluriannuel, le Premier ministre hongrois bloque les velléités européennes (50 milliards pour l’Ukraine entre 2024 et 2027 et 20 milliards par an sur quatre ans de la facilité européenne de paix pour l’achat d’armements).




« L’hypothèse à 26 est mauvaise pour l’Union européenne, l’Ukraine et la Hongrie. Le risque, c’est que la Hongrie choisisse de sortir encore plus clairement du jeu », s’inquiète l’Élysée.



Les négociations de réciprocité entre l’UE et le Mercosur (l’espace de libre-échange sud-américain), la nouvelle politique agricole commune, le dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture dans l’UE montrent bien que le point de rupture européen n’est pas très loin en cette année d’élection (6-9 juin). Des facilités commerciales aux produits ukrainiens nourrissent également la grogne de nos agriculteurs. Tous jouent leur survie !

Le président Emmanuel Macron dit porter ces inquiétudes auprès de la Commission qui « peut et doit bouger ». Le ministre de l’Agriculture Marc Fresneau sera à Bruxelles dès aujourd’hui. Le pacte vert risque de passer en mode pause. La France est déjà la mieux lotie avec 9 milliards d’aides de la PAC. L’imbrication rend toujours plus difficile le dialogue.


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
L'EUROPE NOUS COUTE TRES CHER ...nous subventionons des pays qui nous concurrencent:



D'abord, il s'agit de savoir combien nous versons par an au budget européen. D'après un rapport annexe au projet de loi de finances (PLF) pour 2022 portant sur les "relations financières avec l’Union européenne", la contribution française varie au fil des ans et évolue à la hausse après avoir baissé de 2014 à 2017. En 2017, la France a versé au budget de l’UE 16,3 milliards d’euros. En 2021, 27,2 milliards d’euros, soit une augmentation de 67%. 

Notons qu'en 2020 et 2021 (respectivement de 23,6 et 27,2 milliards), la hausse a été particulièrement marquée en raison de la diminution des recettes fiscales nettes de l’État liée à la crise sanitaire.
EUROPE  Tableau-budget-ue-1-c70df0-0@1x
Maintenant, que recevons-nous de la part de l'UE ? Ce même rapport nous éclaire sur le sujet puisque selon un tableau qui établit les "retours en France au titre des principales politiques communes entre 2000 et 2020" (voir plus bas). D'après ce rapport, en 2017, la France a touché 13,5 milliards d'euros de l'UE. En 2020, c'était 15,8 milliards d'euros qui lui avaient été affectés. Ce qui représente une hausse de 17%.
EUROPE  Tableau-budget-ue-784855-0@1xVersements européens à la France, au titre des principales politiques communes entre 2000 et 2020 - PLF 2022
Force est de constater, à partir d'un simple calcul, que la France est une contributrice nette au budget de l’Union européenne au cours des années, mais pas dans les proportions indiquées par Nicolas Dupont-Aignan. Ainsi, en 2020, la France a versé 7,8 milliards de plus qu’elle n’a reçu des institutions européennes. 




Notre pays est le deuxième financeur et le troisième bénéficiaire des retours. Sur 100 euros d'impôts payés par les contribuables français, 8 euros partent à Bruxelles et près de 5 reviennent en subventions. Ces sommes doivent être relativisées au regard de la richesse de chaque État. La contribution nette de la France à l'Union représente seulement 0,4% de son PIB.







Source: JDD papier

lol! lol!
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 30 Jan - 9:11

L'EUROPE NOUS TUE AU NOM DE L 'ECOLOGIE ...pendant que le reste du monde  fabrique et pollue sans complexe.


Les européens vont vers la précarisation, la smicardisation et la pauvreté.


C 'est le but recherché par les ayathollas verts qui veulent la décroissance. 


EUROPE  Logo_v25




Pacte vert et paquet climat : l'UE vise la neutralité climatique dès 2050


Dernière modification : 26 août 2021 
Temps de lectu
Par : La Rédaction
Être le premier continent à atteindre la neutralité climatique, c'est la stratégie de l'Union européenne. Lancé en 2019, le pacte vert pour l'Europe engage les États vers la réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. L'objectif est de les réduire de 55% en 2030 par rapport à leur niveau de 1990.

SOMMAIRE

[list=fr-summary__list][*]Le pacte vert : un "traité de paix avec la nature ?"
[*]Le pacte vert : la nouvelle stratégie de croissance de l'UE
[*]Le paquet climat européen : ambitions, chiffres et arbitrages
[/list]

En 2019, la Commission européenne présentait le pacte vert pour l’Europe (Green Deal), une feuille de route pour rendre l’Europe neutre sur le plan climatique d’ici 2050.
En 2021, la Commission a dévoilé un paquet climat avec l'objectif de transformer l'ambition de neutralité climatique en action politique concrète.  Il s'agit d'un ensemble de textes nommé "Paré pour 55" ( "Fit for 55") en référence à l'objectif de l'Union européenne (UE) de réduire ses émissions carbone de 55% d'ici 2030. Ces textes ont été publiés le 14 juillet 2021.

Le pacte vert : un "traité de paix avec la nature ?"

Le 11 décembre 2019, la Commission européenne a rendu public le pacte vert pour l’Europe. Il est le cadre de toutes les nouvelles législations proposées par la Commission européenne à partir de 2020.
Climat : une ambition revue à la hausse
L'UE a relevé son ambition climatique dès septembre 2020. La nouvelle cible d'une baisse de 55% des émissions par rapport à 1990 remplace le précédent objectif européen, qui prévoyait une baisse de 40% d'ici 2030. L'accord a été entériné entre le Parlement européen et le Conseil de l'UE le 24 avril 2021.
L'ensemble du dispositif, actions et politiques est conçu pour permettre :
  • la fin des émissions nettes de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2050 ;
  • la mise en place d'une "ligne de conduite" pour sortir de la pandémie de Covid-19. Un tiers des 1800 milliards d’euros d’investissements du plan de relanceNextGenerationEUet lebudget septennal de l’UEserviront à financer les nouveaux dispositifs ;
  • la mise en place d’un mécanisme de "transition juste" pour accompagner les territoires dans la transition écologique, en particulier les régions dépendantes des industries fossiles ;
  • l'élaboration d’un droit climatique européen ;
  • la croissance économique par la promotion de l’utilisation efficiente des ressources en passant à une économie propre et circulaire. L’ensemble des secteurs économiques sont concernés : transports, énergie, bâtiment, agriculture, environnement, transports, industrie, finance durable ;
  • des investissements massifs, une taxe carbone aux frontières de l’UE, la protection et la promotion de la biodiversité ;
  • des sociétés où chaque citoyen trouve sa place.

Le pacte vert : la nouvelle stratégie de croissance de l'UE

Le pacte vert se décline dans des stratégies sectorielles. Une série de stratégies et de plans a ainsi été présentée depuis 2019.
  • Une stratégie industrielle pour l’Europe

La stratégie industrielle pour l’Europe adoptée en mars 2020 accompagne l’industrie européenne pour mener à bien la double transition écologique et numérique. Elle a été conçue pour développer la compétitivité des entreprises européennes.
Lancée le 10 mars 2020, la stratégie a été mise à jour en mai 2021 pour tirer les conséquences de la crise sanitaire.
La stratégie industrielle pour l'Europe repose sur des alliances (associant UE, États membres et/ou industrie) à l’image des dix partenariats qui sont déjà institutionnalisés, comme l’Alliance pour les batteries lancée en 2017. Le 14 juin 2021onze nouveaux partenariats ont été lancés pour la période 2021-2030. 22 milliards d’euros sont engagés au total.
Sept partenariats ont trait à la transition écologique : neutralité des industries de transformation (Processes4Planet), fabrication d’acier à faible intensité carbone, transport routier à émissions nulles (2ZERO), développement d’une chaîne de valeur industrielle compétitive pour les batteries, transport par voie d’eau à émissions nulles, environnement bâti durable centré sur les personnes (Built4People), mais aussi développement d’une primauté européenne en matière de fabrication durable basée sur l’économie circulaire, la transformation numérique et une production neutre en carbone (Made in Europe).


  • Un plan d'action pour l'économie circulaire

Le 11 mars 2020, la Commission a publié un plan d’action en faveur de l’économie circulaire. Destiné notamment à "faire en sorte que les produits durables deviennent la norme en UE", ce plan met l’accent sur les secteurs les plus utilisateurs de ressources (matériel électronique et TIC, batteries et véhicules, emballages, matières plastiques, textiles, construction et bâtiment, produits alimentaires). Il est également garant d'une réduction de la production de déchets.
  • La stratégie pour la biodiversité à l’horizon 2030 et  la stratégie "De la ferme à la table"

Le 20 mai 2020, devant l'urgence environnementale, la Commission a présenté la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 ainsi que le dispositif "De la ferme à la table". Cette dernière décline pour l’agriculture et l’alimentation les objectifs du pacte vert pour l’Europe.
  • Les stratégies pour l’intégration des systèmes énergétiques et pour l’hydrogène

La Commission veut transformer profondément le système énergétique européen. Publiée le 8 juillet 2020, sa stratégie pour l’intégration des systèmes énergétiques vise une utilisation plus efficace et circulaire des ressources, alors que sa stratégie pour l’hydrogène souligne le rôle que cette énergie jouera dans la décarbonisation et l’indépendance énergétique de l’UE. Des objectifs ont été fixés en matière d’hydrogène renouvelable (passer à 6 GW d’électrolyseurs pour hydrogène d’ici 2024 et jusqu’à 40 en 2030).
D'autres stratégies ont été présentées depuis l’automne 2020 :
  • stratégie pour une vague de rénovations (doubler leur taux pour réduire les émissions, stimuler la reprise et faire reculer la précarité) ;
  • stratégie relative au méthane (le méthane issu en grande partie de l’industrie, de l’agriculture et du secteur des déchets, constitue à la fois un GES puissant et un polluant majeur) ;
  • stratégie pour la durabilité relative aux produits chimiques (objectif d’un "environnement exempt de substances toxiques": pesticides, biocides, produits pharmaceutiques mais aussi les métaux lourds, plastifiants et retardateurs de flamme), dans un double souci de protection de la santé et de l’environnement ;
  • stratégie pour les énergies renouvelables en mer avec pour objectifs de passer de 12 GW installés à 60 GW en 2030 et 300 GW d’ici 2050 pour l’éolien en mer et à 40 GW installés en énergie houlomotrice et marémotrice ;
  • plan d’action pour la production biologique visant notamment à atteindre 25% des terres agricoles de l’UE en agriculture biologique d’ici 2030 ;
  • plan d’action "zéro pollution" destiné à supprimer la pollution dans l’air, l’eau et les sols via l’augmentation des normes de qualité, la réduction de la pollution des sols et leur réhabilitation ou encore la révision de la législation européenne des déchets.

La mise en œuvre du Pacte vert européen à l'horizon 2050 : ambitions et contraintes

Parole d'expert
Par Jacques Percebois
19 janvier 2022




EUROPE  41768010
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 8 Nov - 9:17

EUROPE  000148



https://www.instagram.com/reel/CzXW32zCizY/?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igshid=MzRlODBiNWFlZA==





« Il faut désobéir à l'Europe » : Un artisan-boulanger tire la sonnette d'alarme

La détresse des boulangers


Stéphane Ravacley, artisan-boulanger, s'est exprimé le 26 septembre 2023 sur la radio "Sud Radio". Son intervention, marquée par l'émotion et la détermination, met en lumière les difficultés grandissantes d'une profession qui peine à survivre.
Les boulangers, ces artisans qui perpétuent la tradition du bon pain français, tirent la sonnette d'alarme. Avec l'augmentation des coûts des matières premières et de l'électricité, nombreux sont ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Stéphane Ravacley rappelle que cet appel à l'aide n'est pas nouveau. Depuis l'époque du Covid, la détresse des boulangers se fait ressentir. Certains d'entre eux, poussés à bout, ont même monté sur Paris pour manifester leur désarroi, mais leur action semble avoir été en vain. L'indifférence des autorités face à leur détresse est d'autant plus flagrante qu'ils n'ont été reçus que par un secrétaire d'État, sans suite concrète.

Un "Bouclier tarifaire" inefficace

Alors que le "Bouclier tarifaire" devait initialement protéger ces artisans, Stéphane Ravacley déplore une augmentation de 10% sur la facture énergétique des boulangers. Et les choses pourraient encore s'aggraver, avec une nouvelle hausse redoutée pour 2024. L'inquiétude est palpable : l'artisanat, première entreprise de France, est à bout de souffle. Comme l'interroge Stéphane Ravacley, que doit-on faire maintenant ?
Face à ce constat alarmant, le journaliste André Bercoff ne peut cacher sa stupéfaction et son indignation. S'interrogeant sur les desseins cachés derrière cette situation, il pose une question cruciale : cherche-t-on réellement à effacer tout un pan de notre patrimoine culturel et artisanal ? Sa question à Stéphane Ravacley est simple mais profonde : que faut-il faire en urgence ?


Désobéir à l'Europe, une solution envisagée

La réponse de Stéphane Ravacley est sans détour : "Il faut désobéir à l'Europe". S'inspirant de l'Espagne, qui a fait le choix audacieux de décrocher du système tarifaire européen, Stéphane Ravacley prône pour une indépendance tarifaire en électricité, que ce soit pour les professionnels ou les particuliers.
Mais ce n'est pas tout. Stéphane Ravacley appelle à une révision de la fiscalité. Une baisse de la TVA sur certains produits pourrait soulager les artisans. Et pour compenser cette baisse de recettes pour l'État, pourquoi ne pas instaurer une taxe sur les transactions bancaires et sur les grands profits ? Une solution qui semble logique pour beaucoup, mais qui reste pourtant en suspens. Pourquoi ne le fait-on pas ?


Une situation critique

Au-delà de la simple détresse économique, ce que dénonce Stéphane Ravacley, c'est une forme d'abandon de la part des gouvernants. Un abandon des petites structures au profit des grandes, des artisans au profit des plus riches. La situation est critique, et elle appelle à une prise de conscience et à une action rapide.
L'intervention de Stéphane Ravacley sur Sud Radio est un cri du cœur, un appel à l'aide pour sauver un métier, une tradition, un patrimoine. Il est temps que les décideurs écoutent, comprennent et agissent.




.

Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeVen 27 Oct - 6:58

La commission des Affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État, effaçant la France et nos pays ! EUROPE  2935
- Commission européenne transformée en un gouvernement de l’UE
- Suppression de tous les droits de véto nationaux
- Environnement : désormais une compétence « exclusive » de l’UE
- Santé, Éducation : compétences nouvelles de l’UE
- Défense, politique étrangère, frontières : l’UE prend officiellement le pouvoir ! Vers une « armée européenne »
Bien sûr tout ça sans élection, sans peuple européen, sans avoir demandé leur avis aux peuples !
EUROPE  27a1 Un coup d’État qui doit nous pousser plus encore à nous battre férocement pour le et détruire ce monstre ! (Lire : https://www.euractiv.fr/.../des-eurodeputes-proposent.../)



Des eurodéputés proposent une révision des traités de l’Union



Par : Benjamin Fox | EURACTIV.com | translated by Nils Bouckaert

 25 oct. 2023 (mis à jour:  26 oct. 2023)




EUROPE  EU-treaty-council-of-the-eu
Les eurodéputés espèrent à présent pouvoir utiliser le rapport pour forcer un vote du Conseil avant la fin du mandat législatif en juin 2024. Selon les eurodéputés qui ont mené les discussions concernant le rapport, cela signifierait qu’une Convention serait mise en place peu de temps après les élections européennes de juin. [Conseil de l'UE]



Les eurodéputés de la commission des Affaires constitutionnelles (AFCO) ont exprimé le souhait de réformer en profondeur les traités de l’UE dans un rapport approuvé mercredi (25 octobre), une proposition qui supprimerait une série de vetos nationaux et rendrait l’organe exécutif du bloc, la Commission européenne, plus ouvertement politique.

Le rapport de la commission parlementaire, approuvé avec 19 voix pour, six contre et une abstention, constituera la contribution du Parlement à une Convention pour une révision des traités de l’UE.
Certaines des réformes proposées visent à rendre les institutions de l’UE, et en particulier la Commission européenne, plus ouvertement politiques.



L’Exécutif européen



La Commission européenne serait rebaptisée « Exécutif européen » et le président ou la présidente de l’institution serait nommée par le Parlement et approuvée par le Conseil européen, c’est-à-dire les chefs d’État ou de gouvernement des États membres.
Les membres de l’Exécutif seraient quant à eux choisis par la personne le présidant en fonction de ses préférences politiques, une autre mesure visant à politiser l’organe exécutif de l’UE.
Par ailleurs, le droit d’initiative législative ne serait plus réservé à la Commission uniquement, puisque le Parlement obtiendrait un droit d’initiative législative à part entière.
Selon la proposition, le Parlement deviendrait également un colégislateur du budget à long terme de l’Union (le cadre financier pluriannuel ou CFP) qui, selon les eurodéputés, devrait couvrir une période de cinq ans au lieu des sept ans actuels.


Compétences de l’UE



D’autres propositions du rapport visent à élargir les compétences de l’UE dans certains domaines.
Ainsi, les eurodéputés proposent que l’environnement et la biodiversité relèvent exclusivement de la compétence de l’Union, tandis que la santé publique, la protection civile, l’industrie et l’éducation devraient selon eux être une compétence partagée entre l’UE et les États membres.
En matière d’énergie, l’UE serait chargée de négocier les accords sur le changement climatique au nom de l’Union.
Les compétences de l’UE en matière d’affaires étrangères, de sécurité et de défense extérieures ainsi que d’infrastructures transfrontalières, entre autres, seraient également considérablement élargies.


Référendums à l’échelle de l’UE



Dans le rapport, la commission AFCO demande la mise en place d’un dispositif de référendums à l’échelle de l’UE sur des questions pertinentes pour les actions et les politiques de l’Union, y compris sur la réforme des traités.
Les traités de l’UE n’ont pas été réformés depuis la ratification en 2009 du traité de Lisbonne, qui a intégré la quasi-totalité des propositions du traité constitutionnel dans les traités existants.
Cependant, une grande partie de l’engouement politique pour la réforme des traités, qui a connu son apogée lors des conférences sur l’avenir de l’Europe en 2021 et 2022, semble avoir été perdue. Cette première tentative de démocratie participative de l’UE avait rassemblé plusieurs centaines d’Européens qui avaient débattu et proposé des réformes pour l’Union.
EUROPE  Ce67838b-2c1c-42cf-837e-956ea6f4a56c-800x600


Les pistes d'experts franco-allemands pour une réforme de l'UE avant l'élargissement



Un rapport d’experts franco-allemand sur la meilleure façon de réformer l’UE pour la préparer à l’adhésion de futurs membres devrait être soumis aux ministres des Affaires européennes mardi (19 septembre).

Où en est l’idée d’une révision des traités ?



Dans son Discours annuel sur l’état de l’Union devant les parlementaires européens en septembre, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait déjà déclaré qu’elle soutiendrait toujours « ceux qui veulent réformer l’UE », comme c’est le cas du Parlement européen.
« Et oui, cela signifie qu’il faut passer par une convention européenne et une modification des traités, si et là où c’est nécessaire », avait-elle alors affirmé, ajoutant que « le moment est venu de créer une Convention européenne ».
Les Vingt-Sept semblent peu enclins à une modification des traités dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la crise économique. L’année dernière, une résolution du Parlement européen appelant à une modification des traités a été ignorée par les États membres. Au lieu de cela, un questionnaire a été distribué aux capitales pour leur demander leur avis sur d’éventuelles réformes.
Les eurodéputés espèrent à présent pouvoir utiliser le rapport pour forcer un vote du Conseil — qui dans ce cas voterait à la majorité simple et non à l’unanimité — avant la fin du mandat législatif en juin 2024. Selon les eurodéputés qui ont mené les discussions concernant le rapport, cela signifierait qu’une Convention serait mise en place peu de temps après les élections européennes de juin.
Les propositions sont basées sur les recommandations formulées au terme de la Conférence sur l’avenir de l’Europe (CoFoE), un exercice de démocratie participative au cours duquel des citoyens de l’UE ont pu prendre part aux débats et à l’élaboration des politiques européennes.
« En améliorant les traités, nous pouvons garantir l’avenir de l’Europe et obtenir de meilleurs résultats pour les citoyens européens », a déclaré Gaby Bischoff, porte-parole du groupe Socialiste (S&D) au Parlement européen et co-rapporteure du dossier.
« L’UE doit être correctement équipée pour faire face au monde d’aujourd’hui et l’amélioration des traités permettra à l’UE d’être mieux positionnée pour soutenir les citoyens en temps de crise », a-t-elle ajouté.
Guy Verhofstadt, co-rapporteur du groupe libéral Renew Europe pour le dossier, a déclaré que « la guerre en Ukraine, les questions d’élargissement et les pressions géopolitiques qui nous entourent sont autant de défis à relever » et que la Convention était nécessaire pour « débattre enfin de ce que sera la réponse de l’Europe ».
EUROPE  W_57927119-1-800x600


Une modification des traités est « nécessaire», selon Ursula von der Leyen



Dans son Discours sur l’état de l’Union de mercredi (14 septembre), la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a apporté son soutien à une convention constitutionnelle pour réformer les traités de l’Union européenne.

[Édité par Anne-Sophie Gayet]


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


.EUROPE  91544812
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 18 Juil - 8:57

La guerre secrète menée par l’Allemagne contre le nucléaire Français


Michel Gay
Les fondations allemandes financées par l’État jouent un rôle majeur dans le sabotage méthodique du nucléaire français, ce qui met en danger la compétitivité économique de la France et l’indépendance énergétique de l’Europe.


EUROPE  Contrepoints_Represent_Germany_and_France_as_symbolic_character_21270748-33a5-43a3-876c-62dd442c33c1-1200x800





Publié le 18 juillet 2023


L’Allemagne trahit les principes européens d’entraide, notamment en finançant des fondations pour saboter méthodiquement l’industrie nucléaire en France.
 

L’Allemagne veut affaiblir la France

L’Allemagne veut affaiblir l’industrie française qui lui fait concurrence, notamment grâce à la production d’électricité nucléaire bon marché d’EDF.
Le gaz fossile représente toujours 27 % de la consommation d’énergie allemande en 2021, dont la moitié (55 %) de l’approvisionnement provenait de Russie. Et l’Allemagne continue à investir massivement dans les centrales électriques au gaz, et à développer ses capacités d’importation de méthane.
Elle exploite la transition énergétique comme un outil politique, industriel et commercial. Elle souhaite toujours devenir le hub gazier indispensable de l’Europe, et renforcer ainsi son rôle de poumon économique de l’Union européenne.
Lors de l’extraordinaire et édifiante audition de l’ancien PDG d’EDF Henri Proglio le 13 décembre 2022 à la Commission parlementaire sur la souveraineté énergétique (à écouter ou à réécouter pendant deux heures…), celui-ci a même déclaré (3 h 24 après le début d’autres auditions) :
« Comment voulez-vous que l’Allemagne qui a bâti sa richesse, son efficacité, sa crédibilité sur son industrie, accepte que la France dispose d’un outil aussi compétitif qu’EDF à sa porte ? Depuis 30 ans, l’obsession allemande est la désintégration d’EDF ».
C’est ce que dévoile magistralement l’École de Guerre Économique (EGE) qui a publié en juin 2023 un rapport, « Ingérence des fondations politiques allemandes et sabotage de la filière nucléaire française », pour alerter les autorités françaises sur la manière dont l’Allemagne sabote consciencieusement le nucléaire en France avec l’aide d’agents français et allemands.
L’Allemagne procède via des fondations financées à coups de centaines de millions d’euros par l’État allemand, dont 73 millions uniquement pour la fondation Heinrich-Böll affiliée aux partis écologistes et chargée, parmi d’autres activités, de diffuser en France des rapports antinucléaires.
Ce nouveau rapport, qui fait suite à celui de mai 2021, « J’Attaque ! Comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France sur la question de l’énergie », souligne les conséquences néfastes de ces fondations politiques gérées par des écologistes et des militants d’extrême gauche sur la filière française du nucléaire.
Ce rapport de l’EGE s’appuie également sur le rapport d’investigation « Comment l’Allemagne finance l’affaiblissement du secteur nucléaire français ? » publié en avril 2023 par le Comité d’Intelligence Stratégique pour la Souveraineté (CI2S).
 

Des agents de sabotage

L’Union européenne est naturellement le théâtre de nombreux antagonismes.
Toutefois, celui sur l’énergie entre la France et l’Allemagne atteint des sommets, car l’Allemagne interfère de manière insidieuse dans les affaires politiques et économiques de ses partenaires étrangers, notamment de la France, par l’intermédiaire « d’agents d’influences » inféodés à Berlin au sein de « fondations ».
Ces dernières, directement affiliées aux partis politiques allemands, propagent une idéologie antinucléaire et façonnent des élites socio-politiques pour la défense… des intérêts économiques allemands !
Par le biais de diffusions de contenus orientés et par l’organisation de rencontres, le but de ces fondations soutenues par l’Allemagne est d’infléchir la politique énergétique européenne en faveur des intérêts… de l’Allemagne, empêtrée dans le désastre de son « energiewende » et de ses énergies renouvelables.
L’intérêt de l’Allemagne n’est pas de lutter contre le réchauffement climatique, mais de défendre le gaz fossile comme « énergie de transition » (une transition sans doute durable…), et de refuser le qualificatif « vert » à l’hydrogène produit à partir d’électricité nucléaire.
Dans cette optique, l’Allemagne manœuvre pour affaiblir l’industrie nucléaire en France (et donc l’économie française en général) par le verrouillage des institutions européennes afin d’assurer son hégémonie au niveau européen.
Ce manège détestable dure depuis plus de 20 ans, mais il n’y a pas pire sourd et aveugle que celui qui ne veut pas voir ni entendre !
L’Allemagne verrouille également les postes clés de l’Union européenne : la présidence de la Commission européenne (depuis 2004), la présidence du Parlement européen (depuis 2007). Elle mène également une intense activité de lobbying au Conseil européen.
 

Heinrich Böll et Rosa Luxemburg

Au moyen d’opérations d’influence antinucléaire sur le territoire français, les fondations politiques Heinrich Böll et Rosa Luxemburg œuvrent directement au ralentissement du développement de l’atome en France.
La plupart de leurs financements proviennent directement du gouvernement allemand qui soutient leurs objectifs. Il est même aussi le commanditaire de certaines actions. Ces fondations, composées pour partie d’activistes antinucléaires, constituent de redoutables instruments et de précieux leviers au service de la politique étrangère allemande : accès à certaines catégories de populations pour alimenter leurs craintes, défense de leurs intérêts économiques, et renseignement.
Ces fondations travestissent leurs manœuvres nuisibles à la France en les habillant de valeurs d’humanisme pour les légitimer. En réalité, elles s’inscrivent dans une politique d’accroissement de puissance de l’Allemagne.
Conformément à l’aversion dogmatique allemande pour le nucléaire, les ayatollahs du vent et du soleil d’outre-Rhin mènent une lutte messianique contre l’électricité nucléaire bon marché pour miner la compétitivité économique française.
Malgré les récentes rebuffades au sein de l’Union européenne de la ministre de la Transition écologique [url=https://www.ecologie.gouv.fr/agnes-pannier-runacher#:~:text=Agn%C3%A8s Pannier%2DRunacher a %C3%A9t%C3%A9,d'%C3%89tat depuis octobre 2018.]Agnès Pannier-Runacher[/url], la France semble encore bien passive et naïve devant ces attaques.
 

MIVILUDEFOPOL

Face à ce constat, l’EGE propose la mise en place d’une Mission Interministérielle de VIgilance et de LUtte contre les DErives des FOndations POLitiques (MIVILUDEFOPOL), sur le modèle de la MIVILUDES relative au sectarisme.
En plus de coordonner l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives des fondations politiques, elle aurait également vocation à sensibiliser le grand public et à limiter l’impact des actions conduites par ces entités.
 
Depuis au moins 20 ans que durent ces actions délétères pour la France et l’Europe, il serait temps que les responsables français ouvrent enfin les yeux sur le fantasme romantique du « couple » franco-allemand dont l’expression n’existe pas en Allemagne. Les Allemands disent le « tandem » : la France pédale derrière tandis que l’Allemagne tient le guidon et tente de lui enlever la selle

Par :

[size=12]Michel Gay






[/size]
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeDim 16 Juil - 9:08

EUROPE  Zzzzzz20
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeDim 16 Juil - 8:59


SCANDALEUX !

https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/07/10/europe-etats-unis-l-accord-transatlantique-controverse-de-transfert-des-donnees-valide-par-bruxelles_6181378_3234.html?fbclid=IwAR18e9xGfmQFWI6_gQvDFmncIfOU2h_6DDVPh9SYXyemcf1Val7kq1ldEAc




Europe - Etats-Unis : l’accord transatlantique controversé de transfert des données validé par Bruxelles


NOYB, ONG de lutte pour la protection de la vie privée, a déjà annoncé vouloir attaquer en justice ce texte qui permet aux grands services numériques américains de fonctionner en Europe.


Par [url=/signataires/alexandre-piquard/]Alexandre Piquard[/url]  
Publié le 10 juillet 2023 à 19h04, modifié le 11 juillet 2023 à 10h08


« Les données personnelles vont pouvoir se déplacer librement et de façon sécurisée entre les Etats-Unis et les entreprises américaines. » La Commission européenne a ainsi résumé l’effet de sa décision de lundi 10 juillet : l’exécutif communautaire a validé juridiquement le nouvel accord de transfert transatlantique des données, le Data Privacy Framework. Ce texte vise à mettre fin à une bataille juridique de plus de trois ans autour de l’activité des services numériques de grands groupes américains comme Google, Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), Amazon, Apple ou Microsoft. L’accord est pourtant controversé et déjà contesté.


Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Données numériques : Washington pousse pour faire avancer le projet d’accord entre l’Union européenne et les Etats-Unis  



Deux précédents textes similaires ont été invalidés par la justice : le Safe Harbor, en 2015, et le Privacy Shield, en 2020. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait jugé que ce dernier n’offrait pas aux citoyens européens des garanties équivalentes à celle du Règlement général sur la protection des données personnelles, en vigueur sur le continent.

Le nouvel accord validé lundi avait été annoncé, à la surprise générale, par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 25 mars 2022, lors d’une visite à Bruxelles du président américain, Joe Biden.


Insuffisamment encadré


Immédiatement, des voix critiques avaient regretté le timing de l’annonce : le même jour qu’un accord de fourniture de gaz naturel par les Etats-Unis pour réduire la dépendance européenne à la Russie. « Ça fait un peu troc », avait estimé le député du MoDem Philippe Latombe.



https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/07/10/europe-etats-unis-l-accord-transatlantique-controverse-de-transfert-des-donnees-valide-par-bruxelles_6181378_3234.html?fbclid=IwAR18e9xGfmQFWI6_gQvDFmncIfOU2h_6DDVPh9SYXyemcf1Val7kq1ldEAc


Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Données numériques : le nouvel accord entre l’Europe et les Etats-Unis suscite des interrogations






Max Schrems, l’activiste dont l’association de défense de la vie privée NOYB a déposé les deux plaintes à l’origine de l’invalidation des deux accords précédents, a déjà annoncé vouloir retourner devant la CJUE et attendre une décision pour « 2024-2025 ». « Les communiqués de presse du jour sont presque des copies conformes de ceux [des accords précédents]. Pour que [ces derniers] soient efficaces, il faudrait des changements dans les lois américaines sur le renseignement », a expliqué M. Schrems dans un communiqué.

La CJUE avait jugé l’accès aux données des Européens par les autorités et services de renseignement américains disproportionné






affraid affraid affraid affraid
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeDim 16 Juil - 1:13

EUROPE  Logo_v24

BRUXELLES PEUT ENCORE ÉVITER LE RIDICULE 




PAR JEAN-MICHEL BRETONNIERjmbretonnier@lavoixdunord.fr

EUROPE  High_d-20160322-G6PGX0.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.0&crop_x2=1.0&crop_y2=0.8907&widthPct=0.08214283&heightPct=0

Pour réguler les géants du numérique, la Commission choisit   une experte américaine ayant travaillé pour certains d’entre eux. 



Comment les têtes décisionnelles de la Commission européenne pouvaient-elles imaginer que leur recrutement passerait comme une lettre à la poste, comme on disait avant le mail ? Pour occuper le poste de chef économiste à la direction générale de la concurrence, au sein de la Commission, elles ont choisi M me Fiona Scott Morton.

C’est elle qui devrait (le contrat n’est pas encore signé) éclairer les commissaires sur la meilleure régulation possible des grandes entreprises, du numérique notamment.

Depuis, la polémique enfle. Bruxelles reviendra-t-elle sur sa décision ?

Les compétences de la recrue ne sont pas en cause. C’est une excellente économiste, et l’une des meilleures expertes mondiales de la concurrence et de ce secteur stratégique de la tech. Mais il se trouve qu’elle est Américaine et qu’elle fut, plusieurs années durant, rémunérée par des géants comme Apple, Microsoft et Amazon. Ces entreprises américaines qui règnent sur le monde sont précisément celles qui ont tendance à écraser la concurrence. L’Union européenne est d’ailleurs en pointe dans les dispositions visant à limiter une toute-puissance préjudiciable au marché.

Sans douter a priori de l’intégrité de cette économiste, on doit tirer des conséquences de son curriculum vitae et de son profil. On ne voit pas exactement le monde des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), de la même façon d’un côté et de l’autre de l’Atlantique. Avoir travaillé pour eux permet, certes, de bien les connaître, mais peut laisser des traces du genre syndrome de Stockholm. Enfin, on peut considérer que les intérêts des Européens (surtout face aux Américains) seront toujours mieux servis par des Européens.

Nos partenaires et concurrents américains sont assez puissants et chauvins pour qu’on n’ait pas à les inviter au cœur de nos centres de décision.


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Bretonnier commence a comprendre que l 'Europe n 'est que la paillasson des USA 

.EUROPE  498710
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeDim 14 Mai - 7:45

PAVOISEMENT 

Qu’en est-il chez nos voisins ?

Dans beaucoup de pays européens, c’est la loi qui régit les obligations en matière de pavoisement avec le drapeau Européen.
La Grèce, le Portugal, l’Espagne, la Roumanie ou la Slovaquie sont notamment concernés. Par contre, en Irlande ou en Pologne, c’est du domaine de l’usage, comme en France jusqu’à présent.
En pratique, en Italie, les drapeaux national et européen flottent côte à côte à Rome ou à Venise. En revanche, chez notre voisin allemand, les deux drapeaux ne sont pas visibles à Berlin, à Bonn ou à Düsseldorf. Chaque pays européen fait selon son histoire et la sensibilité de son personnel politique.
 .
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 11 Mai - 10:46

EUROPE  Captu906


Cette Europe n 'est pas celle dont je rêvais . Nos élites nous promettaient une europe qui nous apporterait la richesse et la paix et nous avons une europe qui nous appauvrit et nous mêne a la guerre. Je rêvais d 'une europe forte et nous avons une europe faible avec les pays qui importent leurs produits, faible avec l 'immigration, faible avec les banques qui facilitent l' exode fiscal dans des paradis fiscaux.
Non décidemment ce drapeau n 'est pas le mien ...
c 'est celui des trop nombreux fonctionnaires et elus européens qui se gavent de hauts salaires, de grosses indemnités et de belles retraites en pietinant la democratie tout en se vendant pour un grand nombre d 'entre eux aux lobbyistes ...Pfizer entre autres ..
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeDim 18 Déc - 12:31

EUROPE  Logo_o11



L’ancien eurodéputé José Bové décrit une tentative de corruption mettant en cause l’actuel Premier ministre du Maroc


16 décembre 2022




EUROPE  Bove

Alors que le Parlement européen est visé par des soupçons de corruption impliquant le Qatar, l’écologiste raconte à France Inter comment Aziz Akhannouch a tenté de le soudoyer lors de négociation sur un accord de libre-échange.


L’ancien eurodéputé français José Bové explique vendredi 16 décembre sur France Inter avoir été victime d’une tentative de corruption quand il “était rapporteur de la Commission du Commerce extérieur entre 2009-2014”. Alors que le Parlement européen est secoué par des soupçons de corruption en lien avec le Qatar, José Bové livre sa propre expérience sur France Inter et met en cause l’actuel Premier ministre marocain.


“Certains députés véreux ont profité de ça”
“En tant que rapporteur sur l’accord de libre-échange sur les fruits et légumes avec le Maroc, je m’étais opposé à ce projet parce qu’il était nuisible pour les producteurs marocains et européens”, se souvient l’ancien eurodéputé écologiste. Il assure que le ministre marocain de l’Agriculture de l’époque, Aziz Akhannouch, “aujourd’hui Premier ministre” ne “supportait pas” son opposition.
“Il m’a proposé de m’amener un cadeau à Montpellier, dans un café discret, et qu’on se rencontre entre Noël et le premier de l’An”, affirme José Bové. À la question de savoir si ce cadeau était de l’argent, José Bové ironise :  “Ce n’était pas une théière, c’est clair, c’était ça”. L’ancien eurodéputé précise que lors de cette conversation, il a fourni “une adresse” au ministre, “celle de [son] avocate”. “Ça s’est arrêté”, ajoute-t-il.

 
[list=comment-list][*]16 décembre 2022 à 21 h 05 min

Bruxelles est un haut lieu de la corruption mondiale comme tout le monde sait. Alors pourquoi soudain s’agitent ils sur ces derniers soupçons de corruption Qatariens encore très obscurs? Au parlement Européen, un étage est consacré aux lobbys, il paraît que c”‘est pas de la corruption, enfin, c’est de la corruption autorisée lol.
[/list]
.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeDim 18 Déc - 8:10

 EUROPE  00000087


lol! lol! lol!



L'affaire du Qatargate est le "scandale de corruption le plus grave de l'histoire du Parlement européen", a résumé Manon Aubry, députée européenne de La France insoumise, au micro d'Europe 1, ce vendredi 16 décembre. 


Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'affaire n'a pas fini de faire du bruit. Jeudi, une nouvelle information est venue conforter cette idée.


 Le SoirRepubblica et Knack ont révélé que l'une des quatre personnes interpellées dans le cadre de l'opération anti-corruption au Parlement européen serait passée aux aveux. De qui s'agit-il ? A priori, il s'agirait de l'assistant parlementaire Francesco Giorgi, qui n'est autre que le compagnon d'Eva Kaili, l'ex vice-présidente du Parlement européen. Qu'a-t-il dit ? D'après lui, l'ancien député européen Pier Antonio Panzeri serait la tête pensante du réseau de corruption. Mais ce n'est pas tout, Francesco Giorgi dénonce aussi les agissements de deux autres députés européens membres du groupe S & D qui auraient, selon lui, pris part au réseau de corruption et touché de coquettes sommes d'argent. Dans son viseur : l'Italien Andrea Cozzolino, pour qui Francesco Giorgi travaillait au Parlement, et le Belge Marc Tarabella.




Ces parlementaires auraient œuvré au profit des intérêts du Qatar, qui souhaitait redorer son image sur le plan des droits civiques en travaillant avec le ministre qatarien du Travail, selon la correspondante de RFI à Rome, Anna Tréca. Mais le Maroc aurait aussi profité du réseau d'influence en échange d'argent d'après des documents consultés par Le SoirKnack et Repubblica. Lesquels rapportent qu'Antonio Panzeri, l'eurodéputé S & D Andrea Cozzolino et Francesco Giorgi auraient été en contact avec les services de renseignement marocains et l'ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun.


Les aveux de Francesco Giorgi permettent de faire avancer l'enquête, mais en échange de sa collaboration totale avec les enquêteurs, le suspect demande la libération de sa compagne Eva Kaili, eurodéputée grecque inculpée pour corruption. La mise en cause clame son innocence et ne serait pas mêler au réseau de corruption, selon son conjoint. Pourtant, de nombreuses et épaisses liasses d'argent liquide ont été découvertes chez la vice-présidente du Parlement européen déchue de son poste depuis le 13 décembre. Le père de l'élue a aussi été aussi interpellé en possession d'une valise renfermant des centaines de milliers d'euros. L'avocat d'Eva Kaili maintient comme argument de défense que sa cliente n'était pas au courant de la présence de cet argent chez elle et que "seul son compagnon" est en mesure de fournir "des réponses sur l'existence de cet argent", écrit Le Monde.


Quels sont les soupçons de corruption qui pèsent sur le Parlement européen ?



- Le Qatar impliqué dans le réseau de corruption



Depuis l'été 2022, dans la plus grande discrétion, l'Office central pour la répression de la corruption -une institution belge- enquête, "soupçonn[ant] un pays du Golfe de tenter d'influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, en versant des sommes d'argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significatives au sein du Parlement européen", comme l'a indiqué le parquet fédéral du pays aux deux médias, sans jamais évoquer le Qatar. Mais les médias belges avancent qu'il s'agit bien de ce richissime Etat. Anna Tréca, correspondante à Rome pour RFI avance que pour promouvoir une image lisse du Qatar et présentant le petit pays du Golfe comme un exemple en matière de droits humains, Antonio Panzeri, l'ancien député suspecté d'être à la tête du réseau, et Francesco Giorgi auraient été en contact avec le ministre qatari du Travail. 


- Le Maroc également visé par les soupçons de corruption



Au Parlement européen le réseau de corruption qui serait organisé autour de l'ancien eurodéputé italien aurait aussi œuvré dans les intérêts du Maroc. Les liens entre plusieurs politiques européens inculpés et des autorités marocaines seraient prouvés dans des documents consultés par Le Soir et Knack, selon le site belge L'Echo. Antonio Panzeri et Francesco Girogi, encore, auraient entretenu des échanges avec le service de renseignement du Maroc, la Direction générale des études et de la documentation (DGED) et l'ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, décrit comme un proche de l'eurodéputé italien. Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a confirmé l'implication de pays nord-africain dans cette affaire. Le Maroc aurait même été au cœur de l'affaire et de l'enquête qui aujourd'hui met en cause le Qatar. Le ministre qui n'a jamais nommé le pays a laissé entendre que le Maroc aurait essayé d'influer sur les négociations des droits de pêche entre Rabat et l'Union européenne et sur la gestion du culte musulman d'après Le MondeRFI ajoute le contrôle du flux migratoire à la liste des intérêts marocains défendus par quelques politiques.


Pourquoi le groupe S & D du Parlement européen est dans la tourmente ?



Depuis lundi, le groupe socialistes et démocrates enchaîne les réunions. Selon les dernières informations révélées par Le Soir notamment, Francesco Giorgi aurait mis en cause l'ancien eurodéputé membre du groupe S & D, Pier Antonio Panzeri, déjà inculpé et écroué pour "corruption, blanchiment et organisation criminelle" après que 600 000 euros ont été retrouvés à son domicile bruxellois. Francesco Giorgi aurait également accusé deux autres députés, tous deux membres du groupe : l'Italien Andrea Cozzolino et le Belge Marc Tarabella. 
De quoi susciter de nombreux remous au sein du S & D, les délégations allemande, danoise, flamande, française, néerlandaise, roumaine et suédoise demandant depuis des comptes à une cheffe de groupe totalement submergée par les événements. L'Espagnole Iratxe Garcia Perez "est complètement dépassée par la situation. Elle n'a rien maîtrisé", accuse-t-on chez les Français, comme le rapporte Le Point. Toutefois, si les dysfonctionnements internes semblent l'accabler, sa démission ne serait pas à l'ordre du jour.
Désormais, l'ensemble des délégations souhaiterait des réformes sur le fonctionnement interne du groupe S & D, à l'exception des Italiens et de certains Espagnols. "Les Espagnols donnent le sentiment de ne pas vouloir bouger parce que ce serait reconnaître qu'ils ont été manipulés", affirme-t-on côté français. Une enquête administrative est en cours en interne pour faire toute la lumière sur cette affaire.


Qui est concerné ?



Vendredi 9 décembre, 16 perquisitions ont été réalisées à Bruxelles et dans les alentours de la capitale belge. Six personnes avaient été interpellées, ainsi que d'autres au cours du week-end. Il s'agit d'Eva Kaili, actuelle eurodéputée socialiste grecque et vice-présidente du Parlement européen ; son compagnon Francesco Giorgi, assistant parlementaire ; Niccolo Figa-Talamanca, dirigeant de l'ONG No Peace Without Justice ; Pier-Antonio Panzeri, ex-eurodéputé italien ; la femme et la fille de ce dernier ; Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale. A la suite de ces interpellations, les quatre premiers nommés ont été placés en détention provisoire, rapporte Le Monde.
Les aveux de l'assistant parlementaire détaillés dans plusieurs titres de presse belges font ressortir deux autres noms : celui de l'eurodéputé italien Andrea Cozzolino et du Belge Marc Tarabella. Le premier est présenté comme un élément clef au sein du groupe Socialistes et Démocrates (S&D) du Parlement européen chargé des résolutions d'urgence par lesquelles le groupe politique pouvait défendre certains intérêts. Le second nie avoir reçu de l'argent du Qatar ou du Maroc et a suspendu sa participation au groupe S&D. À noter que l'enquête se poursuit et que d'autres personnes pourraient encore voir leur nom ressurgir dans cette affaire qui secoue Bruxelles. 


Quels pots-de-vin auraient été versés ?



Selon les premiers éléments révélés, les enquêteurs ont déjà mis la main sur 600 000 euros en liquide, découverts au domicile de Pier-Antonio Panzeri avance Le Soir. Par ailleurs, il est toutefois à noter que, lors de son arrestation, Eva Kaïli était en possession de "sacs de billets", même si le contenu n'a pas exactement été précisé. Le Monde rapporte, qu'au total, entre les deux prévenus, "des centaines de milliers d'euros auraient été saisis par les enquêteurs". S'agit-il de liasses en provenance d'intermédiaires liés au Qatar ? L'enquête devra le déterminer, probablement éclairée par la saisie du matériel informatique et de téléphones portables au cours des perquisitions de vendredi.
Dans le volet marocain de l'affaire, il est fait mentions de nombreux cadeaux fournis par Abderrahim Atmoun, " ami " d'Antonio Panzeri et actuellement ambassadeur marocain en Pologne, et transportés par la femme et la fille du politique italien, selon Le Monde. La justice disposerait également de relevés de communications du couple Panzeri dans lesquels il est question d'une carte de crédit appartenant au " géant ", un surnom pour l'ambassadeur.


Quelles décisions auraient été influencées ?



C'est tout l'enjeu de l'enquête. Jusqu'à quel point les pots-de-vin ont-ils influencé des décisions du Parlement européen ? Pour l'heure, il est seulement reproché à Eva Kaïli d'avoir été particulièrement élogieuse à l'égard du Qatar dans une prise de parole le 22 novembre 2022, vantant le pays comme "un chef de file en matière du droit du travail", ajoutant que "la Coupe du monde de football est une preuve concrète de la façon dont la diplomatie sportive peut aboutir à une transformation historique d'un pays dont les réformes ont inspiré le monde arabe." Des propos pas franchement critiques à l'adresse d'un Etat où le droit du travail est régulièrement pointé du doigt, d'autant plus dans la préparation d'une Coupe du monde où des accidents mortels sur les chantiers tentent d'être étouffés. 
Par ailleurs, le 24 novembre 2022, toujours au Parlement européen, les députés de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (centre-gauche), dont fait partie Eva Kaïli, s'étaient alliés avec la droite et l'extrême-droite pour s'opposer à l'adoption d'une résolution condamnant la violation des droits humains au Qatar. Ces deux faits s'étaient produits quelques jours après qu'Eva Kaïli s'est rendue au Qatar, début novembre.
Pier-Antonio Panzeri est, pour sa part, accusé d'"intervenir politiquement auprès des membres travaillant au Parlement européen au profit du Qatar et du Maroc", selon des informations recueillies par Politico.


"Enquête interne" au Parlement et nouvelles perquisitions



Lundi 12 décembre, Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, a annoncé l'ouverture d'une "enquête interne pour examiner tous les faits liés" à l'institution. "Le Parlement européen est attaqué, la démocratie européenne est attaquée", a dénoncé Roberta Metsola, assurant : "Il n'y aura pas d'impunité." Et de renchérir : "Aux acteurs néfastes qui existent dans des États tiers [...], vous trouverez ce Parlement sur votre chemin. Nous sommes Européens, nous préférons êtres froids qu'achetés."
Un peu plus tard, toujours dans la soirée du 12 décembre , le parquet fédéral belge a de son côté indiqué que de nouvelles perquisitions avaient été menées au Parlement européen. Selon une source judiciaire, dont Le Figaro se fait l'écho, il s'agirait de la 20e perquisition en à peine quatre jours dans cette affaire. Objectif évoqué, rapporte franceinfo : éviter "que des données nécessaires à l'enquête disparaissent".


.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 14 Déc - 13:00

Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 22 Nov - 16:47

Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeVen 18 Nov - 16:26

LA GUERRE EN UKRAINE PLOMBE L' ECONOMIE EUROPEENNE . 


Par contre les USA se portent bien pendant que la monnaie européenne plonge ...
Nos élus nous avaient promis la richesse et la paix et nous n'avons ni l 'un ni l'autre.


.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 1 Nov - 23:32

EUROPE ...La Commission COVID dénonce ...


Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 27 Oct - 11:07

C'est reparti ...


VAN DER LEYEN toujours a la solde des labos va nous faire vacciner de force


ALERTE : un nouveau règlement confie à von der Leyen le pouvoir d’instaurer un passe vaccinal en France
  • 26 octobre 2022



EUROPE  Resize_edited




Un nouveau transfert de souveraineté vient d'avoir lieu en toute discrétion au profit de la Commission Européenne. Et il ne s'agit pas de n'importe quel transfert ! En l'espèce, le Conseil vient d'adopter deux nouveaux règlements (d'application directe, donc) qui permettront à la Commission Européenne de remplacer les Etats-membres dans les réponses aux pandémies. Concrètement, c'est donc Ursula von der Leyen, à l'avenir, qui décidera de mettre en place un passe vaccinal en France.






Incognito ou presque, le Conseil européen a finalement adopté le projet de règlement datant du 11 novembre 2020, qui autorise des transferts de souveraineté colossaux, en matière de santé, auprès de la Commission Européenne, et donc auprès de la très impopulaire et autoritaire Ursula von der Leyen. 
En particulier, la communication du Conseil rappelle quelques points éloquents :


Citation :
La nouvelle législation concernant les menaces transfrontières pour la santé prévoit l’établissement d’un plan de l’UE contre les crises sanitaires et les pandémies, qui comprendra des dispositions relatives à l’échange d’informations entre l’UE et ses États membres. Lors de l’élaboration de leurs plans nationaux, les États membres se concerteront entre eux et avec la Commission afin de veiller à la cohérence avec ce “plan de prévention, de préparation et de réaction” au niveau de l’UE. (…)
Autres mesures:

  • la Commission peut, sur la base d’avis d’experts tels que ceux émis par un comité consultatif spécial, déclarer une urgence de santé publique au niveau de l’UE. Le comité consultatif, composé d’experts indépendants compétents, notamment de représentants des professionnels de santé, de travailleurs sociaux et de représentants de la société civile, contribuera à la formulation de mesures de réaction
  • la Commission facilitera l’organisation de tests de résistance pour veiller à la mise en œuvre du plan de prévention, de préparation et de réaction de l’UE et pour mettre à jour ce plan si nécessaire
  • sur la base de contributions des États membres, la Commission élaborera des rapports sur la planification et la mise en œuvre par les États membres de la préparation et de la réaction au niveau national. Un aperçu des recommandations figurant dans les rapports sera rendu public





En langage courant, ce charabia prévoit donc plusieurs points essentiels :
  • la Commission pourra déclarer une urgence de santé publique qui lui donne le pouvoir de “faciliter” un plan de réaction de l’UE
  • la Commission interviendra en amont sur la rédaction des plans nationaux de réaction, pour qu’ils soient cohérents avec celui de l’UE
  • la Commission sera chargé d’encadrer la préparation et l’application des plans nationaux. 

Il s’agit, au fond, d’un décalque des procédures utilisées pour surveiller les budgets nationaux dans le cadre du traité de Maastricht. 
Ainsi, la mise en place d’un passe vaccinal européen (déjà pratiqué au début de la pandémie) pourra être imposée dans chaque plan national par la Commission, au titre de la coordination européenne. 
Au passage, la Commission se dote d’un nouveau bidule : le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). 
Bref, l’Europe de la santé est en marche, sans publicité de la part des gouvernements, bien entendu. 


.EUROPE  Carton12   EUROPE  Pot-de10      EUROPE  Politi10
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeDim 25 Sep - 18:43

Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeVen 23 Sep - 17:13

LES CHOSES SONT PLUS CLAIRES AVEC LE DRAPEAU AMERICAIN DERRIERE URSULA VANDER LEYEN 


EUROPE  Captu799 EUROPE  27912312



 Mme Von der Leyden, à 27 minutes, vous parlez d'ordre international et vous nous dépeignez essentiellement (États-Unis et Europe) comme les champions de celui-ci. Vous avez probablement oublié ce que la nation de l'université qui accueille ce discours a fait au cours des 75 dernières années. Invasions sans aucun droit (irak 2003, afghanistan 2001), coups d'état (iran 1952, irak 1952-3, pratiquement n'importe quel pays d'amérique centrale et latine, guerres en asie (vietnam, tu t'en souviens ?) coups d'état en asie (tu te souviens des 3 millions indonésiens tués...) eh bien. Madame VdL, vous devriez être plus honnête sur ce que vous représentez. 
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 10 Mai - 7:51

EXCELLENT ...à voir absolument 


La série “Parlement” illustre le poids des lobbies à Bruxelles


Le HuffPost a fait voir la série de France TV sur le Parlement européen à un vrai assistant parlementaire et voici ce qu'il en a pensé


EUROPE  00096

https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-serie-parlement-illustre-le-poids-des-lobbies-a-bruxelles_fr_62755619e4b03ca8364113d2?utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=New%20Campaign&utm_term=fr-daily-brief

SÉRIE TÉLÉ - Ce 9 mai est synonyme de journée de l’Europe... et surtout du retour de Parlement. La comédie sur les institutions européennes revient ce lundi avec une saison 2 disponible sur france.tv. Dans le même temps, France 5 diffuse à 21h00 la première saison de la série qui avait séduit plus de 2 millions de curieux sur la plateforme FranceTV Slash en avril 2020.
À cette occasion, Le HuffPost a proposé à Adrien Le Louarn, assistant parlementaire à Bruxelles, de décrypter, dans une vidéo à voir en tête de cet article, la série qui met à l’honneur ce rôle crucial des travailleurs de l’ombre. Dans cette co-production franco-allemande, Samy (Xavier Lacaille) incarne un jeune assistant parlementaire du député Michel Specklin (Philippe Duquesne) qui semble tout aussi perdu au Parlement que son nouvel assistant.
Ensemble, ils vont tenter de défendre un amendement interdisant le finning, le découpage d’ailerons de requin. Mais ils vont se frotter aux jeux de pouvoirs et à la pression des lobbies qui défendent des intérêts privés.

Les tractations au “Mickey Mouse Bar” du Parlement 

La série rappelle déjà à quel point lobbyistes et parlementaires se côtoient quotidiennement puisque les groupes de pression ont accès au bâtiment s’ils sont inscrits sur le registre de transparence, une liste publique bien réelle qui répertorie les différents groupes de pression à Bruxelles. Ils sont peu plus de 12.000 en date du 9 mai 2022.
Si les rencontres ne se font jamais par hasard, comme c’est le cas dans la série avec Samy, elles se font bien à la cafétéria du Parlement, lieu majeur de l’institution qui porte un nom pourtant hautement improbable. 
“Il y a un décalage complet puisque la cafétéria principale du Parlement européen s’appelle le ‘Mickey Mouse Bar’”, ironise Adrien Le Louarn, qui travaille pour la députée Manon Aubry, co-présidente du groupe de la Gauche au Parlement européen. “Derrière ce nom enfantin et sympathique, ce lieu permet en fait à l’industrie du tabac de faire passer ses idées puisque c’est dans ces fauteuils multicolores que les lobbyistes vont discuter de sujets très importants avec les députés.


“Les amendements clé en main” des lobbies


Dans Parlement, Guido Bonafide (Nicollo Senni), le lobbyiste qui défend les intérêts des pêcheurs, va jusqu’à rédiger des amendements à la place des députés, les soumettant directement à Samy l’assistant parlementaire. Là encore du déjà-vu à Bruxelles.
“Cette scène montre à quel point les lobbyistes sont déterminés pour défendre leurs intérêts en écrivant quand ils en ont besoin, des amendements clé en main à un paquet de députés”, explique Adrien Le Louarn, qui tempère toutefois en précisant que ces lobbies ne peuvent pas agir seuls. “Si ces amendements finissent par être présentés et adoptés, c’est grâce à la complicité de certains députés qui acceptent de les défendre. Sans ce relai dans l’hémicycle le pouvoir des lobbies est nul.”
Ce poids des lobbies sur les votes au Parlement a encore fait l’actualité le 3 mai dernier avec la polémique autour de l’interdiction de la pêche au chalut. L’eurodéputé LREM Pierre Karleskind, président de la commission de la Pêche du Parlement européen, a tout fait pour préserver cette pratique décriée, déposant un amendement visant à n’interdire les techniques de pêche destructrices que dans les zones de protection stricte... Ce qui est déjà le cas en France. Un amendement jugé “hypocrite” par l’ONG Bloom, estimant qu’il s’agissait typiquement ”de celui du lobby de la pêche industrielle chalutière bretonne.”

Le fléau des portes tournantes


Pour influencer la politique au niveau européen, les lobbies peuvent compter sur un levier d’action majeur: les portes tournantes. Une expression pour qualifier les anciens assistants parlementaires, députés ou commissaires européens qui finissent par passer de l’autre côté de la barrière, en devenant lobbyiste. C’est le cas de Rose (Lize Kingsman) dans Parlement, qui défend les intérêts des banques après avoir démissionné de son poste d’assistant parlementaire d’une députée britannique pro-Brexit.
Pour Adrien Le Louarn, ce phénomène est l’un des plus grands fléaux du Parlement à l’heure actuelle. “Ces gens-là sortent du public avec un carnet d’adresses et une expérience de comment fonctionne la machine bureaucratique. Ils vont pouvoir mettre au service des intérêts privés toutes ces compétences acquises, comme pour le lobby du tabac, ou des multinationales.”
C’est ainsi que Connie Hedegaard, ancienne commissaire européenne à l’Action pour le climat, a été recrutée par Volkswagen, ou que José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne a rejoint la banque Goldman Sachs. Le problème est tel que la médiatrice européenne a lancé une enquête autour de ce “pantouflage” à Bruxelles en mai 2021. À l’heure actuelle les règles sont peu contraignantes et les institutions se reposent beaucoup sur la confiance en leurs commissaires à ne pas aller travailler pour ces groupes de pression.

Parler aux lobbies, une vraie stratégie

Adrien Le Louarn avoue ne pas beaucoup fréquenter de lobbies. Déjà pour une raison très simple: “Je travaille pour un groupe de gauche radicale (...) Les lobbies sont des professionnels, quand il doivent faire passer leurs idées, ils savent qu’ils doivent aller vers ceux qui sont le plus à même de les défendre. Quand on est un lobby de la pêche, on va essayer d’aller voir les groupes libéraux plutôt que ceux de la gauche ou les écologistes.” 
Tenter de “draguer” des députés européens c’est aussi se risquer d’être décrédibilisé en public. Manon Aubry répertorie publiquement sur Twitter ce qu’elle appelle les “liaisons dangereuses” avec ces lobbies. Elle avait d’ailleurs lancé en novembre 2021 son “Prix des lobbies”, un prix parodique pour dénoncer les pratiques au niveau du parlement européen. Une récompense décernée à des lobbyistes qui avaient tenté de séduire la députée... en vain.

Toutefois fréquenter les lobbies peut s’avérer être très stratégique. “Parler à des lobbies qui défendent des intérêts opposés aux nôtres est intéressant, car cela nous permet parfois de découvrir l’argumentaire des adversaires et ainsi de mieux nous préparer pour les contrer”, explique Adrien Le Louarn.
Derrière l’étiquette de lobby ne se cachent pas uniquement les multinationales. De nombreuses ONG défendant les droits des femmes ou de l’environnement sont également inscrites sur le registre de transparence. C’est le cas de Greenpeace ou WWF notamment. “On fait une différence entre ceux qui font du lobbyisme et du plaidoyer: ceux qui défendent des intérêts privés et l’intérêt commun”, conclut l’assistant parlementaire, estimant qu’il ne faut pas mettre tous les groupes de pression dans le même panier. 



Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeLun 9 Mai - 7:32

L 'EUROPE NOUS TUE AU NOM DE LA CONCURRENCE









[ Les 5 pires arnaques de l'électricité privatisée ]

Pour réclamer une nationalisation d'EDF et une sortie du marché privatisé de l'électricité, vous pouvez signer en 30s cette pétition de la campagne Énergie publique : https://bit.ly/3w5YYYw

Vous avons fait cette vidéo en partenariat avec cette belle campagne impulsée par le CSEC d'EDF.

Pour aller plus loin, tout comprendre à l'énergie et à des dizaines d'autres sujets clés, n'hésitez pas à nous rejoindre sur notre site : https://www.osonscomprendre.com

Les infos essentielles, des dizaines d'heures de recherche condensées en quelques minutes de vidéos. Soutenez notre travail et gagnez du temps dans votre compréhension du monde.


.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeVen 6 Mai - 8:19

EUROPE  Captu561

Comment la mise en concurrence européenne et le système Arenh sont en train de détruire EDF


Propos recueillis par Etienne Campion

Publié le 28/01/2022 à 7:30


  • Partager l'article sAurélien Bernier, essayiste et journaliste, auteur de « Les voleurs d’énergie » (Utopia, 2018) et « L’urgence de relocaliser » (Utopia, 2021), explique méticuleusement en quoi le système de mise en concurrence européen a été castrophique pour EDF, aujourd'hui obligé de vendre son énergie à perte à des fournisseurs privés.
    [url=https://twitter.com/intent/tweet?text=Comment la mise en concurrence europ%C3%A9enne et le syst%C3%A8me Arenh sont en train de d%C3%A9truire][/url]

Marianne : Pour contrer l’augmentation des prix de l'électricité, l'État actionnaire d'EDF a augmenté la part que le groupe doit revendre à bas coût à ses concurrents. Par crainte pour EDF, mais aussi pour revendiquer des augmentations de salaires, les salariés se sont mis en grève. Comment en est-on arrivé là ?
Aurélien Bernier : Les gouvernements français successifs ont mis en œuvre une politique de libéralisation de l’électricité et du gaz, qui consiste à introduire la concurrence sur la production et sur la commercialisation. Mais dans l’énergie de réseau, la concurrence « libre et non faussée » ne fonctionne pas. Les grands monopoles publics EDF et GDF étaient efficaces à la fois techniquement et financièrement, garantissant un prix aligné sur les coûts de production. La concurrence privée ne pouvait pas faire mieux, au contraire puisqu’elle doit verser des dividendes aux actionnaires. Les gouvernements ont donc entrepris de démanteler progressivement ces monopoles publics.
GDF a été privatisée et même si l’État conserve une part de capital, il n’intervient plus dans les grandes orientations de l’entreprise. Pour EDF, la situation était plus compliquée à cause du nucléaire, qui doit rester public, et qui d’ailleurs n’intéresse pas le privé. Mais cela n’a pas empêché d’imaginer des « réformes » pour rendre les opérateurs privés artificiellement concurrentiels.

La première réforme a été de subventionner le développement privé des énergies renouvelables grâce à un tarif de rachat garanti par l’État et financé par une taxe sur la facture d’électricité. Nous aurions pu développer des énergies renouvelables publiques en demandant aux opérateurs historiques EDF et GDF de le faire, avec des objectifs imposés. Mais on a préféré ouvrir la porte au privé, avec l’alibi de lutter contre le changement climatique.
« Le législateur a obligé EDF à vendre une partie de sa production à ses concurrents privés, à prix coûtant, pour développer la concurrence Même pour des libéraux, cette idée ne devrait avoir aucun sens. »
Bien sûr, ces énergies renouvelables électriques constituaient une brèche mais ne suffisent pas à concurrencer véritablement EDF. Donc, le législateur a inventé un autre système, tout à fait incroyable. Il a obligé EDF à vendre une partie de sa production à ses concurrents privés, à prix coûtant, pour développer la concurrence. Il faut bien mesurer l’aberration du principe. C’est comme si l’on demandait à Renault de vendre une partie de ses voitures à prix coûtant à Ford ou à Tesla pour que ces derniers nous les revendent ensuite et gagnent des parts de marché en France. Même pour des libéraux, cette idée ne devrait avoir aucun sens. Mais pour affaiblir le service public, ils ont osé. Ce dispositif a pris le nom d’Arenh, pour « Accès régulé à l’électricité nucléaire historique » et concernait environ un quart de la production nationale.
Au bénéfice des fournisseurs privés…
Nous avons donc des fournisseurs privés qui ne produisent rien du tout, mais qui nous revendent de l’électricité à grand renfort de démarchage, parfois abusif. Ils peuvent s’approvisionner en électricité nucléaire auprès d’EDF à un prix d’un peu plus de 40 euros le mégawattheure, ou, si le prix sur la Bourse européenne de l’électricité est plus bas, acheter sur le marché.
Le problème est qu’en 2021, les prix de marché ont considérablement augmenté à cause de la flambée du tarif du gaz. Avec l’ancien système de tarification d’EDF, au temps du véritable service public, cela n’aurait pas posé de problème insurmontable en France car les coûts du nucléaire et de l’hydraulique, eux, restent stables. Mais comme l’Union européenne a créé un marché européen de l’électricité sur lequel tous les producteurs des État membres vendent et tous les fournisseurs achètent, le prix se forme au niveau européen, où le gaz tient une place beaucoup plus importante qu’en France. Et il explose aujourd’hui, ce qui renchérit les approvisionnements des fournisseurs privés, qui perdent donc des parts de marché.
« Il s’agit même d’une vente à perte, qui menace fortement l’entreprise. »
Pour sauver les opérateurs privés, le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que d’augmenter le volume d’Arenh, c’est-à-dire d’obliger EDF à vendre encore plus d’électricité à bas prix à ses concurrents. Il s’agit même d’une vente à perte, qui menace fortement l’entreprise.
Il faut aussi se rappeler que ce même gouvernement a voulu faire passer en 2019-2020 un plan de démantèlement d’EDF, qui aurait été scindé en trois : une entité pour le nucléaire, une entité pour les énergies renouvelables, thermiques et les services, et une entité pour l’hydraulique. Ce plan avait pour nom Hercule, et il a pu être provisoirement stoppé par la mobilisation des agents. Alors oui, les salariés ont mille fois raison de faire grève contre cette énième attaque qui vise l’énergie publique.
Ce système – celui de l’Arenh – est donc lié à la mise en concurrence européenne ?
Tout à fait. Depuis 25 ans, la Commission européenne veut imposer la concurrence dans l’électricité et le gaz, et tous les moyens sont bons. Deux directives ont été adoptées dans le milieu des années 1990, suivies par de nombreuses autres et par différents règlements. Le droit européen a imposé un certain nombre de dispositions, comme la libre circulation de l’énergie, l’obligation d’ouverture progressive des marchés au secteur privé (d’abord les entreprises, puis les particuliers), les Bourses européennes du gaz et de l’électricité…
L’Arenh ne provient pourtant pas directement du droit européen mais de négociations entre Paris et Bruxelles. Avec une production très majoritairement nucléaire et hydraulique, la situation française était particulière. Il a donc fallu imaginer un système particulier, et l’Arenh a été acceptée par l’Union européenne comme une première étape pour régler le problème du nucléaire : puisqu’on ne pouvait pas privatiser les centrales, on a partagé la production nucléaire entre EDF et ses concurrents.
EUROPE  00094

https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/comment-la-mise-en-concurrence-europeenne-et-le-systeme-arenh-sont-en-train-de-detruire-edf



.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeSam 30 Avr - 15:46

LES GENS QUI NOUS GOUVERNENT ...
NOUS MENENT A LA MISERE ET A LA GUERRE, 
POUR AVOIR MIS SOUS LE TAPIS DEPUIS 20 ANS 
LE PROBLEME DE L'OTAN EXPANSIONISTE, 
DE LA CRIMEE ET DES ACCORDS DE MINSK.





EUROPE  Captu555

lol!
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeSam 30 Avr - 10:09

L’euro est tombé à son niveau le plus bas depuis cinq ans 




EUROPE  9&width=640&u=1651121122000
Depuis le début de l’année, la devise européenne a chuté de plus de 7% face au billet vert. :copyright:EPA-EFE
[size=14]PHILIPPE GALLOY 
28 avril 2022 06:00[/size]
L’annonce de l’arrêt des livraisons de gaz russe à la Pologne et à la Bulgarie a accéléré la déprime de la monnaie unique.
Mercredi, l’euro est tombé à 1,05 dollar, un niveau qui n’avait plus été observé depuis mars 2017. Depuis le début de l’année, époque où elle se traitait encore à 1,14 dollar, la devise européenne a chuté de plus de 7% face au billet vert. En un an, elle a même reculé de 13%. Cet affaiblissement de la monnaie unique n’arrange rien au problème de l’inflation: le renchérissement du dollar rend plus chères les matières premières importées en zone euro parce que leur prix est libellé en dollar.




La récente dépréciation de l’euro s’explique par la guerre en Ukraine, qui affecte davantage l’économie européenne que celle des États-Unis, et l’empressement de la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale des États-Unis, à durcir sa politique monétaire pour contrer l’accélération de l’inflation. Mercredi, la chute de l’euro s’est accélérée à cause de la décision de la Russie d’interrompre ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie. Les investisseurs craignent que ce type de mesures affaiblisse encore plus l’économie européenne à l’avenir.



Livre, franc suisse et yen aussi


Mais le repli de l’euro depuis l’an passé est surtout à mettre sur le compte de la forme éclatante du dollar. La devise américaine s’affiche d’ailleurs en hausse face à l’ensemble des grandes monnaies mondiales. Depuis le début de cette année, l’euro n’est pas le seul à perdre des plumes face au billet vert: la livre sterling perd également plus de 7%, le franc suisse cède près de 6% et le yen japonais plonge de plus de 10%. Sur le marché des changes, ce sont bien les attentes à l’égard de la politique monétaire des États-Unis qui dictent le ton.
.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeVen 29 Avr - 14:03

Michèle Rivasi, députée européenne EELV, s'exprime sur l'affaire des SMS échangés entre Ursula von der Leyen et Albert Bourla, PDG de Pfizer...




Textos échangés avec le PDG de Pfizer : les petits secrets d'Ursula von der Leyen


La Commission européenne a refusé de dévoiler des échanges par SMS entre sa présidente Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer, qui ont eu lieu à l'époque des négociations du contrat pour l'achat de doses de vaccin.





EUROPE  La-presidente-de-la-commission-europeenne-ursula-von-der-leyen-en-conference-de-presse-a-bruxelles-le-18-octobre-2021_6327346
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en conférence de presse à Bruxelles, le 18 octobre 2021
afp.com/YVES HERMAN





Comment donner du grain à moudre aux théories complotistes sur les vaccins anti-Covid-19 ? Des messages échangés entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le PDG du laboratoire Pfizer, Albert Bourla, soulèvent de nombreuses questions, qui resteront sans doute sans réponse.  


Dans une [size=16]interview accordée au New York Times en avril 2021, l'ancienne ministre allemande de la Défense expliquait avoir discuté avec le PDG grec pendant un mois, à la même époque, alors que les négociations du contrat pour l'achat de 1,8 milliard de doses de vaccins, pour un montant de 35 milliards d'euros, étaient en cours. . La particularité de ce contrat, conclu en mai, est qu'il a porté le coût de la dose de 15,50 à 19,50 euros, soit une augmentation d'un quart du prix, ce qui n'est guère un résultat brillant vu la quantité commandée... [/size]


Malgré cet aveu, elle a refusé de dévoiler la teneur des messages à la journaliste. 






En effet, l'exécutif européen, qui était en charge de négocier les achats de vaccins pour le compte des Etats membres, a accepté de lui transmettre trois documents (un e-mail, une lettre et un communiqué de presse) mais aucun SMS. La journaliste du quotidien américain a alors fait une demande d'accès à ces échanges ainsi qu'aux documents relatifs à la conclusion de cet énorme contrat. Devant un refus de la Commission, estimant que ces SMS ne font pas partie des documents enregistrés par l'institution, la journaliste s'est tournée vers la médiatrice de l'UE, Emily O'Reilly, qui a ouvert une enquête en septembre 2021.  




Manque de transparence



Cette dernière est montée au créneau contre Ursula von der Leyen et la Commission européenne dans ses conclusions résumées dans un communiqué publié vendredi, fustigeant la non-transparence de l'institution sur le sujet. "La façon limitée avec laquelle cette demande d'accès public aux documents a été gérée signifie qu'aucune tentative n'a été faite pour identifier si les textos en question existaient. Cette façon d'agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence et de normes administratives au sein de la Commission", écrit-elle.  




L'Irlandaise Emily O'Reilly a alors demandé que le cabinet d'Ursula von der Leyen procède à "une recherche plus approfondie" afin de retrouver ces messages et évaluer si leur contenu peut être révélé conformément aux règles de transparence applicables aux documents de l'UE. 

"En ce qui concerne le droit d'accès du public aux documents de l'UE, c'est le contenu du document qui importe et non le support ou la forme. Si les textos concernent des politiques et des décisions de l'UE, ils doivent être traités comme des documents de l'UE. L'administration de l'UE doit mettre à jour ses procédures en matière d'enregistrement de documents pour être en phase avec les pratiques actuelles, poursuit-elle. L'accès aux documents de l'UE est un droit fondamental". Terrain pour la désinformation

La médiatrice a alors appelé à une évolution en termes de transparence : "Bien qu'il s'agisse d'une question complexe pour diverses raisons, les pratiques administratives de l'UE devraient évoluer et être en adéquation avec le monde dans lequel nous vivons et avec les outils de communication que nous utilisons aujourd'hui". Elle a donné jusqu'au 26 avril à la Commission pour répondre à ses recommandations, qui ne sont toutefois pas contraignantes. 




Dans un discours prononcé la veille à Bruxelles sur le thème "Transparence et participation face à l'incertitude scientifique", Emily O'Reilly insiste sur la nécessité de franchise et de transparence avec le public, alors que la méfiance envers l'information concernant la pandémie ne cesse de grandir.  
LIRE AUSSI >> Covid-19 : trois questions sur la mise en cause d'un sous-traitant de Pfizer lors d'essais
"Dans un environnement décisionnel aussi complexe, les autorités publiques doivent être franches avec le public. Ce n'est qu'en agissant ainsi - en déclarant que leurs décisions sont fondées sur les meilleurs conseils disponibles, mais en admettant que ces conseils peuvent changer et en faisant preuve de transparence lorsqu'ils le font - qu'ils peuvent vraiment inspirer confiance au public et éviter la désinformation", souligne-t-elle. Et d'abonder : "L'absence de transparence totale est devenue un terrain fertile pour la spéculation." 
"Cette affaire est plus importante qu'un simple échange de SMS", a estimé de son côté l'eurodéputée néerlandaise Sophie in't Veld (Renew Europe). "La Commission européenne est devenue moins transparente, moins responsable devant le Parlement européen et franchement plus déconnectée de la démocratie européenne", a-t-elle dénoncé, appelant le Parlement européen à réagir.  


Un deuxième "SMS gate" pour Von der Leyen



L'affaire pose un réel problème de confiance envers la présidente de la Commission européenne, d'autant qu'elle s'est déjà retrouvée mêlée à une polémique semblable, rappellent différents médias, dont le quotidien néerlandais De Telegraaf.  
LIRE AUSSI >> Union européenne : pour Ursula von der Leyen, l'année de tous les dangers
Ursula von der Leyen était alors ministre de la Défense sous la gouvernance d'Angela Merkel et avait été sous le coup d'une enquête de la commission du Bundestag concernant des contrats de conseil passés par son ministère pour un montant de 200 millions d'euros, avec des consultants extérieurs. 


Pendant son enquête, la commission a découvert en décembre 2019 que toutes les données du portable d'Ursula Von der Leyen avaient été effacées un mois après son départ du gouvernement. Elle a finalement été acquittée de l'accusation de mauvaise conduite, mais le problème de la transparence reste le même. 


EUROPE  Captu549













affraid affraid affraid affraid
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 3 Nov - 8:09

NOUVELLE AFFICHE DU CONSEIL DE L 'EUROPE PAYEE AVEC NOS IMPOTS 


EUROPE  25246310



EUROPE  00000050


EUROPE  11017810
Plan Kalergi
Le « Plan Kalergi » – du nom de Richard Coudenhove-Kalergi (1894-1972), l’un des théoriciens de l’unification du continent européen – désigne un prétendu « plan » de génocide des peuples blancs européens par la submersion migratoire.
Il s’agit en réalité d’un mythe qui circule dans les franges les plus radicalisées de l’extrême droite depuis plusieurs années. Prenant appui sur la thèse d’un complot juif mondial, il consiste en un collage de citations dénaturées et sorties de leur contexte.
En 2005, le négationniste et militant néonazi autrichien Gerd Honsik a publié un ouvrage dénonçant ce prétendu « plan ». Ce mythe complotiste est également relayé par des figures de la complosphère francophone comme Pierre HillardMarion SigautAlain SoralPiero San Giorgio ou encore par l’ex-eurodéputé britannique, leader du British National Party (extrême droite), Nick Griffin.
Dans une intervention au Parlement européen (il en était membre de 2009 à 2014), ce dernier a déclaré :
Citation :
« Lorsque le parrain de l’Union européenne, Richard Coudenhove-Kalergi, a publié le plan pour une Europe unie et l’ethnocide des peuples d’Europe, l’encouragement de l’immigration massive des non-Blancs était au centre du complot. Depuis lors, une alliance impie de gauchistes, de capitalistes et de suprémacistes sionistes a comploté pour promouvoir l’immigration et le métissage dans le but délibéré de nous arracher à l’existence dans nos pays d’origine. Alors que la résistance indigène à cette industrie de modification génétique humaine s’accroît, l’élite criminelle cherche de nouveaux moyens de camoufler son projet. D’abord, leurs pions immigrés étaient des travailleurs invités temporaires ; ensuite, c’était une expérience multiraciale ; enfin, c’était des réfugiés et la réponse à une population en diminution. Différentes excuses, différents mensonges – et l’asile n’en est qu’un autre. Mais le véritable objectif reste le même : le plus grand génocide de l’histoire de l’humanité, la « Solution finale » au problème de l’Europe chrétienne. Ce crime exige une nouvelle série de procès de Nuremberg, et vous serez sur le banc des accusés. »
[size]
Dans un live diffusé sur la chaîne YouTube « Initiative Citoyenne » le 11 février 2021, les youtubeurs complotistes Jean-Jacques CrèvecoeurChristian Tal SchallerChloé Frammery et Marie-Lyne Vuattoux (alias M-Lyne) ont relayé ce discours de Nick Griffin au Parlement européen.


Dans la nuit du 18 au 19 février 2019, des croix gammées ainsi que l’inscription « plan Kalergi » ont été taguées sur des dizaines de tombes dans le cimetière juif de Quatzenheim (Bas-Rhin).[/size]
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4051
Date d'inscription : 14/06/2019

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 5 Oct - 10:11

EUROPE  Logo_i14


Trop d’Europe tuera l’Europe


lundi 4 octobre 2021, par Jean-Philippe Delsol
EUROPE  Auton6-a7177
Par une interprétation 


très extensive des traités européens, l’Union européenne s’arroge de plus en plus de droits pour intervenir dans des domaines qui n’étaient pas prévus pour être les siens. Tel est le cas notamment de la fiscalité d’une part et des questions sociétales d’autre part.
La fiscalité devait rester le domaine propre des Etats membres. Il ne peut donc y avoir en ce domaine d’abandon de la souveraineté des Etats au profit de l’UE qu’avec leur accord unanime. Mais depuis des décennies, la Commission trouve des biais pour s’ingérer dans les fiscalités nationales, par exemple pour imposer ses règles en matière d’apport ou de fusion de sociétés, pour fixer les règles de légalité de l’impôt… La crise de la Covid lui a offert l’opportunité d’engager un plan de soutien à l’économie de plus de 800 Md€, dont une large partie en subvention aux Etats. Pour rembourser l’argent ainsi dispensé, elle doit emprunter, et pour rembourser, elle aura besoin de ressources nouvelles. En garantie du remboursement, le prélèvement opéré déjà par l’UE sur le Revenu national brut des Etats pourra être porté de 1,4 à 2%, soit un coût annuel supplémentaire pour la France de l’ordre de 15 Md€ par an. En outre, après avoir institué en 2021 une nouvelle contribution des Etats membres sur la base des quantités de déchets d’emballages en plastique non recyclés, la Commission tente, en piétinant les traités, de créer de nouvelles taxes européennes sur le carbone aux frontières ou sur les GAFA et autres grandes entreprises...
Dans les domaines sociétaux, l’UE utilise divers moyens pour s’imposer aux Etats. Elle exige des contrôles techniques pour les deux-roues. Elle fait du chantage aux gouvernements dits illibéraux pour ne leur attribuer leur part du plan Covid que s’ils renoncent à leurs lois restrictives en matière de genre ou de respect de la vie. Le Parlement a même désormais adopté, le 24 juin dernier, la résolution Matic sur la reconnaissance d’un « droit à l’avortement » et la suppression de l’objection de conscience des personnels de santé.
Les institutions européennes s’enivrent d’une dynamique de croissance continue de leurs pouvoirs. C’est un phénomène commun à presque tous les pouvoirs politiques que de justifier leur existence en se proclamant toujours plus indispensables et, en même temps, d’excuser leurs échecs ou insuffisances par le manque de compétences dont ils disposent de façon à en obtenir plus. Mais les empires meurent toujours de l’impuissance que génère leur omnipotence. La ligue de Délos, qui a permis aux Grecs de résister aux Perses au Vème siècle avant JC, est morte avant la fin du même siècle des contraintes juridiques et fiscales excessives qu’Athènes a fait peser sur ses partenaires. Rome n’a jamais si bien régné sur le monde d’alors que lorsqu’elle y laissait prospérer les religions propres à chacun. Elle a succombé, en particulier, des tourments que l’empire a fait subir d’abord aux chrétiens, puis aux païens quand il a été christianisé.
Ne réitérons donc pas cette erreur. Permettons à chaque nation de vivre sa culture et ses mœurs, comme Charles-Quint fit la paix à Augsbourg en 1555 en reconnaissant à chaque territoire le droit de pratiquer sa religion (cujus regio, ejusreligio).
Respectons également, et scrupuleusement, l’indépendance fiscale des nations qui forge la trame technique de leurs modes de vie et de leur façon de vivre leurs libertés. Le droit européen ne peut s’imposer aux droits nationaux que si sa sphère d’intervention demeure limitée et totalement consensuelle.
A défaut, les brexit se multiplieront et l’Europe croupion perdra son rêve de faire revivre avec grandeur et modernité son ancienne puissance nourrie, déjà, d’échanges économiques autant que culturels, de sa diversité plus que de son uniformité.
Revenir en haut Aller en bas
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 16 Mai - 7:40

EUROPE  60349710
Revenir en haut Aller en bas
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 24 Oct - 8:42

EUROPE  44849610
Revenir en haut Aller en bas
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeVen 29 Juin - 18:37

Revenir en haut Aller en bas
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMar 27 Juin - 18:17

Un remplacement de population est à l'œuvre en Europe
par Giulio Meotti
27 juin 2017

Traduction du texte original: A Replacement of Population is Taking Place in Europe


  • Les réseaux de passeurs livrent directement les migrants aux navires des ONG, qui accostent ensuite dans les ports italiens. Une enquête judiciaire a été ouverte sur les intérêts économiques de la mafia dans la gestion des migrants après leur arrivée.


  • On ne peut comparer les migrants aux juifs fuyant le nazisme. Le pape François, a ainsi récemment comparé les centres d'accueil de migrants aux « camps de concentration » nazis. Où sont les chambres à gaz, les « expérimentations » médicales, les crématoires, le travail forcé, les marches de la mort et les exécutions sommaires ? Ces comparaisons n'existent dans les médias que pour une seule et unique raison : bloquer le débat.


  • D'ici 2065, 14,4 millions de migrants devraient arriver. Ajoutés aux plus de cinq millions d'immigrants actuellement en Italie, 37% de la population sera étrangère : plus d'un habitant sur trois.



Ce fut d'abord la route hongroise. Puis la route des Balkans. L'épicentre du tremblement de terre démographique s'est aujourd'hui déplacé, et l'Italie est devenue le ventre mou de l'Europe au fur et à mesure que des centaines de milliers d'immigrants y débarquent.


Avec près de 10 000 arrivées sur les trois derniers jours de mai, c'est 60 000 migrants qui ont atteint les côtes italiennes en 2017, soit 48% de plus qu'en 2016, à période comparable. Pendant le week-end de Pâques, 8 000 migrants, un record, ont été sauvés en Méditerranée et débarqués sur les côtes de l'Italie. Et ce n'est là que la pointe de l'iceberg : avec l'été, le nombre d'arrivants au départ de la Libye ne fera qu'augmenter.


EUROPE  2564
Une barque en bois transportant des migrants attend d'être escortée vers le navire Topaz Respondant ; les membres du groupe d'Aide aux migrants perdus en mer effectuent un sauvetage le 21 novembre 2016 à Pozzollo, en Italie. (Photo de Dan Kitwood / Getty Images)
Le remplacement de la population italienne est en cours. Mais les grands journaux ne citent guère de chiffres. Et aucune chaîne de télévision n'évoque le phénomène.


 Aucune critique n'est admise. L'invasion est devenue un fait acquis.


En 2016, 176 554 migrants ont débarqué en Italie, soit huit fois plus qu'en 2013. Ils étaient 103 792 en 2015, 66 066 en 2014 et 22 118 en 2013.


 Au cours des quatre dernières années, 427 000 migrants sont arrivés en Italie. Sur les cinq premiers mois de 2017, l'Italie a accueilli 25% du nombre total de migrants arrivés ces quatre dernières années.


Certains jours, la marine et les garde-côtes italiens sauvent 1 700 migrants par jour. Le pays est épuisé. Dans certains villages italiens, la population compte 10% de nouveaux migrants. Des villages de 220 résidents accueillent plus de 40 migrants.


Cette révolution démographique se produit dans un pays touché par le vieillissement. Selon un nouveau rapport du Bureau italien des statistiques, la population italienne tombera à 53,7 millions d'habitants d'ici la moitié du siècle - soit une perte de sept millions de personnes. En raison d'un taux de fécondité parmi les plus bas du monde, l'Italie perd de 600 000 à 800 000 citoyens par an.


 Les immigrants représentent déjà plus de 14 millions d'habitants, soit le quart de la population totale. Dans le scénario le plus pessimiste, la population italienne pourrait chuter à 46 millions, soit une perte de 14 millions de personnes.


En 2050, un tiers de la population italienne sera composé d'étrangers, indique un rapport de l'ONU intitulé « Migration de remplacement : une solution au déclin et au vieillissement des populations », qui envisage un melting pot riche de tensions culturelles et sociales. Le nombre des naissances tombera de 300 000 à 270 000 personnes par an d'ici 2065. 


Sur la même période, l'Italie devrait accueillir 14,4 millions d'étrangers qui s'ajouteront aux plus de cinq millions d'immigrants qui résident actuellement en Italie. D'ici trente ans, 37% de la population italienne sera d'origine étrangère : soit plus d'un habitant sur trois.


Parallèlement, l'aide humanitaire a été l'objet de nouveaux scandales. Le procureur italien anti-mafieux et antiterroriste, Franco Roberti », a informé le Comité Schengen qu'« une enquête était en cours sur le rôle que joue l'Etat islamique (ISIS) dans la logistique des flux migratoires ».


 Des magistrats enquêtent sur les liens entre les passeurs de migrants en Afrique du Nord et les ONG italiennes qui les sauvent en Méditerranée. Les passeurs livrent directement les migrants aux navires des ONG qui les débarquent ensuite dans les différents ports italiens. Une autre enquêtejudiciaire a été ouverte sur les intérêts économiques de la mafia dans la gestion des migrants après leur arrivée.


Selon les Nations Unies, 2,65% seulement des migrants débarqués en Italie ont obtenu le statut de réfugiés. Les autres ne fuient aucune guerre ni génocide. Pourtant, contre toute évidence, on continue de comparer les migrants d'aujourd'hui aux Juifs qui fuyaient le nazisme. 


Le pape François par exemple, a récemment comparé les centres d'accueil des migrants aux « camps de concentration » nazis Mais où sont les chambres à gaz, les « expérimentations » médicales, les crématoires, le travail forcé, les marches de la mort et autres exécutions sommaires ? 


Les journaux italiens publient maintenant des articles sur « l'Holocauste méditerranéen » et comparent les migrants morts avant d'avoir touché le sud de l'Italie aux Juifs gazés à Auschwitz. Un autre journaliste, Gad Lerner, pour mieux apitoyer sur les migrants, a parlé d'untermensch, terme que les nazis utilisaient pour désigner les juifs : des êtres inférieurs


Ces comparaisons diffusées par les médias n'ont qu'une seule et unique fonction : bloquer le débat.
Pour comprendre l'énormité honteuse de ces comparaisons, il suffit de porter attention à la saignée que chaque migrant opère sur les caisses du Trésor italien. Les immigrants une fois enregistrés, perçoivent un revenu mensuel de 900 euros (30 euros par jour pour les dépenses personnelles). 


Chaque famille ou institution qui les abrite reçoit également 900 euros. A cela il faut ajouter 600 euros de couverture sociale. En tout, chaque immigrant coûte 2 400 euros par mois au contribuable italien. Un policier gagne la moitié de cette somme. Et un bénévole qui sauve en mer les migrants reçoit une allocation de 900 euros par mois. Les nazis étaient-ils si attentionnés avec leur Untermenschen juifs ?
Le coût des migrants sur les finances publiques italiennes détruit toute capacité d'investissement public, source de croissance économique.


 « Les dépenses en faveur des migrants ont impacté le budget italien à hauteur de 2,6 milliards [euros] en 2015, pour atteindre 3,3 milliards en 2016 et 4,2 milliards en 2017, à scénario constant », explique le ministère de l'Économie. Pour mettre ces chiffres en perspective, rappelons que l'Italie a dépensé en 2017, 1,9 milliard d'euros pour les retraites, mais 4,2 milliards d'euros pour les migrants ou bien 4,5 milliards d'euros pour le Plan national d'aide au logement contre 4,2 milliards d'euros pour les migrants.


L'establishment culturel italien est totalement favorable à cette migration de masse. Le documentaire italien nominé aux Oscars en 2016, Fire at Sea, avait pour personnage principal le médecin traitant des migrants à leur arrivée.


 Le Premier ministre italien Matteo Renzi a distribué personnellement 27 DVD du film à ses homologues du Conseil européen. Les chaînes de télévision commerciales italiennes ont produit de nombreux programmes de télévision sur les migrants, dont « Lampedusa » du nom de l'île italienne.


 100 000 Italiens ont manifesté dans les rues de Milan en signe de « solidarité » avec les migrants. De quelle "solidarité" parle-t-on quand le gouvernement italien sauve en mer un demi-million de personnes et que le pays tout entier semble déterminé à ouvrir ses portes à l'Afrique du Nord toute entière ?




Winston Churchill était convaincu que la Méditerranée était le « ventre mou » de l'Europe hitlérienne. Elle est maintenant devenu le le ventre mou de la transformation de l'Europe en Eurabia.
Citation :
Giulio Meotti, éditeur culturel de Il Foglio, est un journaliste et auteur italien
.
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin
Admin


Messages : 787
Date d'inscription : 26/08/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 10 Aoû - 9:18

Sky News découvre un « Manuel » pour migrants vers l’Europe

[img(859.55556px,397.55556px)]http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2015/09/12038029_1483605588607096_7790509468925844292_n-1728x800_c.jpg[/img]
Citation :
Avec ce manuel, les migrants sont pris en main de A à Z, mieux que dans un voyage organisé, avec agences de départ et d’arrivée, comité d’accueil, site internet, hotline, et tout. Dommage qu le programme actuel ne concerne que les détenteurs de passeports syriens, qu’ils soient Syriens ou non. Par « humanisme », les ONG qui éditent le manuel du parfait migrant devraient commencer à penser aux pauvres Yéménites abandonnés à leur sort. Il serait possible d’organiser une filière qui passerait par la Mer Rouge. Mais peut-être que le Yémen n’est pas au programme.  RI

[size=30]***[/size]


Le « Manuel » contient des cartes, des conseils et les numéros de téléphone des organisations qui pourraient aider les réfugiés à accomplir la périlleuse traversée.
Les réfugiés se dirigeant vers la Grèce sur des embarcations de fortune sont dotés d’un « manuel des migrants » rempli de conseils, de cartes, de numéros de téléphone et d’astuces concernant leur traversée vers l’Europe.
EUROPE  11998806_1483605808607074_5889716745173002641_n
Parmi des gilets de sauvetage abandonnés et des canots pneumatiques crevés, Sky News a découvert un exemplaire abîmé d’un guide touristique très particulier échoué sur une plage de l’île grecque de Lesbos.
La couverture du livret comporte une photographie d’un jeune homme sur une plage au coucher du soleil, regardant avec envie vers la mer, avec des rames à ses pieds alors qu’il se prépare à la périlleuse traversée.
EUROPE  12011171_1483605971940391_4635381941793256636_n
Le « Manuel » est écrit en arabe et contient les numéros de téléphone des organisations qui pourraient aider les réfugiés qui font le voyage, tels que la Croix-Rouge et le UNHCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés).
Parmi les organisations apparaissant au dos du livret, l’une d’elle est appelée « W2eu », ce qui signifie «Welcome to Europe».
Sonia, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, est bénévole pour W2eu, elle a déclaré à Sky News: « Les militants de notre réseau distribuent les guides gratuitement en Turquie ». Elle a expliqué que l’un des objectifs de la brochure était d’aider ceux qui vont rencontrer des problèmes en mer.
EUROPE  12036584_1483606131940375_1853718804607956832_n
Ils peuvent appeler un numéro de hotline 24/24h indiqué dans le guide, les bénévoles transmettent alors leurs coordonnées aux garde-côtes compétents.
« Nous nous informons sur le nombre de personnes à bord des bateaux et sur la nature des problèmes qu’elles rencontrent », dit-elle. « C’est un service de secours vital que nous offrons aux réfugiés. Ils vont venir de toutes façons, il est donc préférable que nous leur donnions des conseils ».
Arabophone, Sonia prend les appels depuis son domicile en Autriche, elle est l’une des nombreux bénévoles. « Nous sommes un grand groupe d’environ une centaine de personnes », dit-elle. « Nous sommes basés à travers l’Europe et l’Afrique du Nord ».
Le guide de poche contient une carte pratique de l’Europe détaillant les zones où les bateaux ont tendance à débarquer.
Marquées en rouge, les zones décrites comme « détentions/réceptions/zones de contrôles ».
EUROPE  12039268_1483606525273669_6858019941655583669_n
Sur la quatrième de couverture, figurent une série de photographies d’îles grecques ensoleillées, dont le principal port de Lesbos, Mytilène, et un homme souriant aux côtés de la légende: « Quand je suis arrivé sur les rives de Mytilène j’ai pris conscience que je n’étais plus un enfant ».
Le site Web de W2eu annonce « Nous souhaitons la bienvenue à tous les voyageurs dans leur difficile traversée et vous souhaitons un bon voyage – Parce que la liberté de circulation est un droit pour tous! »
Il poursuit en disant qu’ils aspirent à offrir des contacts et des conseils aux réfugiés et aux migrants: « Aux frontières extérieures de l’Europe, les gens se voient refuser l’entrée, ils sont emprisonnés et déportés ».
« Néanmoins, les gens viennent. W2eu.info vous soutient, vous qui venez en Europe, dans votre lutte pour une vie meilleure ».
Par Jonathan Samuels, correspondant Sky News, à Lesbos, en Grèce

https://www.facebook.com/notes/1483605485273773/
Revenir en haut Aller en bas
http://lesgensdeloconsurlaw.forumjonction.com
Admin
Admin
Admin


Messages : 787
Date d'inscription : 26/08/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 30 Mar - 17:40

Revenir en haut Aller en bas
http://lesgensdeloconsurlaw.forumjonction.com
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 5 Fév - 10:11

https://www3.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/tbp/feader/afficher.action


En application du règlement européen (CE) n°259/2008 de la Commission, daté du 18 mars 2008, modifié par le règlement d'exécution (UE) n° 410/2011 du 27 avril 2011, chaque Etat membre est tenu de publier un certain nombre d'informations relatives aux bénéficiaires, relevant du statut juridique de personne morale, des aides de la Politique agricole commune (PAC), qu'elles relèvent du fonds européen agricole de garantie (FEAGA) ou du fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).
Conformément à la réglementation européenne, la publication des bénéficiaires exclut les personnes physiques, c'est-à-dire pour l'essentiel les exploitants agricoles à titre individuel. Les données publiées ne concernent que les structures sociétaires agricoles (GAEC, SCEA, EARL, organisations de producteurs...), les entreprises agroalimentaires, les interprofessions, les établissements publics et les collectivités, ainsi que les organisations caritatives et les associations.
Revenir en haut Aller en bas
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 5 Fév - 10:03

http://www.observatoiredesgaspillages.com/2015/la-france-va-devoir-rendre-un-milliard-deuros-daides-agricoles/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ObservatoireDesSubventions+%28Observatoire+des+subventions%29


LA FRANCE VA DEVOIR RENDRE UN MILLIARD D’EUROS D’AIDES AGRICOLES


Quinze États membres sont concernés par cette demande de remboursement, mais la France éponge le plus gros de l'ardoise, qui s'établit au total à 1,45 milliard, selon le détail des chiffres publiés.

Source : LeFigaro.fr
EUROPE  PAC-300x169
La France va devoir rendre à l’Union européenne plus de 1 milliard d’euros d’aides agricoles versées à tort, pour cause de fraudes et d’erreurs, pour la période 2008-2012, a-t-on appris mardi auprès de la Commission européenne.
Cette somme, correspondant à environ 2% des quelque 40 milliards d’euros perçus par la France pour cette période dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC), devra être remboursée en trois tranches jusqu’en 2017, a précisé une source européenne. Ce montant a été finalisé à l’issue d’une longue période de négociations entre Paris et Bruxelles. Au départ, la Commission européenne n’avait pas exclu de réclamer jusqu’à 1,8 milliard d’euros.
Quinze États membres sont concernés par cette demande de remboursement, mais la France éponge le plus gros de l’ardoise, qui s’établit au total à 1,45 milliard, selon le détail des chiffres publiés dans le Journal officiel de l’UE.
La France est ainsi pénalisée pour ses défaillances à vérifier le bien-fondé des aides versées aux agriculteurs, notamment en matière d’éco-conditionnalité et de calculs des surfaces agricoles éligibles.
La gestion des fonds agricoles européens et le contrôle de l’éligibilité de leurs bénéficiaires sont régulièrement critiqués par la Cour des comptes européenne. La Commission s’était engagée l’année dernière à redoubler de vigilance.
Publié par Rédaction le 27/01/15


L’agriculture européenne est subventionnée en partie depuis des années par laPAC (Politique Agricole Commune) mais jusqu’à présent il était compliqué de savoir qui reçoit quoi.
Le site Internet du ministère de l’Agriculture, telepac.agriculture.gouv.fr, fait très fort en mettant en ligne un outil qui permet de consulter la liste de l’ensemble des bénéficiaires en France, du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).
La liste des bénéficiaires de la PAC est consultable à cette adresse. (Accès à la liste en bas de page). 
:https://www3.telepac.agriculture.gouv.fr/telepac/tbp/accueil/accueil.action.


Téléservices des aides de la Pac
 Accueil
[size=31]Publication des bénéficiaires d'aides PAC[/size]

  •  INFORMATIONS GÉNÉRALES


Ce site a pour finalité l’information du public conformément à la réglementation européenne en vigueur. Il présente pour la France la liste de l'ensemble des bénéficiaires, à l'exception des personnes physiques, des fonds agricoles européens.


En application du règlement européen (CE) n°259/2008 de la Commission, daté du 18 mars 2008, modifié par le règlement d'exécution (UE) n° 410/2011 du 27 avril 2011, chaque Etat membre est tenu de publier un certain nombre d'informations relatives aux bénéficiaires, relevant du statut juridique de personne morale, des aides de la Politique agricole commune (PAC), qu'elles relèvent du fonds européen agricole de garantie (FEAGA) ou du fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER).
Conformément à la réglementation européenne, la publication des bénéficiaires exclut les personnes physiques, c'est-à-dire pour l'essentiel les exploitants agricoles à titre individuel. Les données publiées ne concernent que les structures sociétaires agricoles (GAEC, SCEA, EARL, organisations de producteurs...), les entreprises agroalimentaires, les interprofessions, les établissements publics et les collectivités, ainsi que les organisations caritatives et les associations.
De ce fait, une partie importante des bénéficiaires des aides de la PAC n'apparaît pas dans cette publication.

Les informations consultables sont les suivantes :


  • la dénomination sociale du bénéficiaire,

  • la commune et le code postal,

  • le montant des paiements directs du FEAGA en euros,

  • le montant des paiements FEAGA autres que les aides directes en euros,

  • le montant des financements publics FEADER hors prêts bonifiés (somme de la contribution communautaire et de la contribution nationale) en euros,

  • le montant des bonifications d'intérêts pour les bénéficiaires d'un prêt bonifié en euros,

  • la somme des montants précités en euros.



Quelques précisions :


  • En matière de prêts bonifiés, en raison du décalage entre année civile et exercice budgétaire communautaire, les bonifications d'intérêts font l'objet d'un affichage séparé.

  • Pour certains bénéficiaires, les montants indiqués peuvent être négatifs. Il s'agit alors d'un remboursement d'aides correspondant à un trop perçu lors d'une année précédente.

  • Dans le cadre du programme européen d'aide au plus démunis (PEAD), la valorisation comptable des déstockages en nature en faveur des organisations caritatives a été intégrée.

  • Les montants relatifs aux opérations de stockage public sont publiés dans la rubrique des montants FEAGA autres que les aides directes ; ces montants correspondent aux montants versés lors de l'achat des produits, aux montants perçus par l'Etat membre lors de la revente des produits et aux montants versés aux entrepositaires au titre des opérations de stockage.



Pour effectuer une recherche :

Les critères de recherche sont les suivants :
la dénomination sociale, la commune d'enregistrement, le code postal et le montant des aides perçues.


Le recours au caractère * permet de remplacer toute combinaison de caractères.
S'agissant des montants, une recherche par tranche est possible. Pour des modalités pratiques, l'affichage est limité à 500 résultats. Au-delà, il vous sera demandé d'affiner vos critères de recherche.
Les résultats de la recherche peuvent être extraits sous la forme d'un fichier au format csv (séparateur).


Exemples de recherche :

- toutes raisons sociales commençant par « GAEC » : taper "GAEC*";
- toutes communes contenant « SAINT » : taper "*SAINT*";
- toutes raisons sociales se terminant par « VALLEES » : taper "*VALLEES";
- toutes communes de l’Oise : taper "60***".
Il est précisé que pour favoriser les recherches, le système ne tient pas compte des accents sur les caractères et que tous les enregistrements trouvés sont restitués en majuscules.
Les bénéficiaires des aides PAC peuvent demander des renseignements sur les montants publiés les concernant en s'adressant par courrier à :

Agence de Services et de Paiement
Direction de l'espace rural, de l'agriculture et de la pêche
Publication des bénéficiaires
12 rue Henri Rol Tanguy
TSA 10001
93555 Montreuil sous Bois Cedex



Nota : Ces informations sont directement issues des Données Individuelles de Paiement (DIP), transmises par les organismes payeurs à la Commission européenne, chaque année dans le cadre de la déclaration annuelle des comptes. La responsabilité de ces données individuelles incombe aux seuls organismes payeurs concernés.
Accès direct au service de consultation :








Téléservices des aides de la Pac
 Accueil

Publication des bénéficiaires d'aides PAC


Articles relatifs



Dernière édition par PACA le Jeu 5 Fév - 10:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeJeu 24 Nov - 11:29



Les voleurs de Goldman Sachs à la tête de l’ Europe

Pour guérir l’ Europe de sa dette, s’imposent à des postes clés des ex de Goldman Sachs, la banques US à l’ origine de la crise…


Mario Monti, 68 ans, nouveau président du Conseil italien, et Mario Draghi, 64 ans, nouveau patron de la BCE, sont désormais chargés de serrer la vis en Europe. Les 2 ont été formés par les jésuites. Mario Monti a poursuivi à l’ université Bocconi de Milan, où il a franchi tous les échelons. Il est aussi passé par Yale, où il était assidu aux cours du Nobel Tobin, père d’une taxe fantôme. Mario Draghi, après une seconde maîtrise à Rome, a étudié au Massachusetts Institute of Technology de Boston auprès de Franco Modigliani, l’économiste prix Nobel pour un théorème sur la finance d’entreprise.

L’ école économique de ces 2 super Mario est celle de l’ orthodoxie. Draghi à la tête d’ une BCE qui se croit l’héritière de la Bundesbank, la presse allemande ne voulait pas y croire. « Chez les Italiens, l’inflation est à la vie ce que la sauce tomate est aux pâtes« , se gaussait le Bild. Erreur, car Draghi, question rigueur, est quasi-germanique. Après le MIT, il a fait ses classes à la Banque mondiale puis à la direction du Trésor italien, où il a officié pendant 10 ans. C’est là qu’il a acquis sa réputation de Super Mario, pour avoir aidé à assainir les comptes du pays en privatisant 750 entreprises contre la modique somme de 100 milliards d’euros.

Monti, lui, a connu son premier quart d’heure de célébrité à la Commission européenne, où l’avait nommé en 1994 le cavalier Berlusconi. Le responsable de la concurrence à Bruxelles s’oppose à la fusion entre General Electric et Honeywell, et récolte le surnom de « Saddam Hussein du business« . Il inflige une amende de 497 millions d’euros à Microsoft, qui bafoue la sacro-sainte concurrence; le Financial Times le baptise le « tsar antitrust« . En 2004, alors que la France cherche à sauver Alstom en y injectant de l’argent public, il dénonce le ministre de l’ Economie de l’époque, un certain Sarkozy. Sarkozy se plaint dans la presse : « Il y a des gens à Bruxelles qui veulent la mort d’ Alstom« . Monti réplique, dans Le Figaro : Sarkozy devrait « arrêter de donner l’impression que sans lui la Commission aurait dansé sur le cadavre d’ Alstom« . Pas rancunier, Sarkozy devenu président l’invitera à figurer en 2007 dans le groupe d’experts sur la croissance française. La croissance ne s’en est jamais remise.

Monti et Draghi ont désormais le destin de l’ Europe entre leurs mains. Peut-on leur faire confiance pour résoudre la crise de la dette ? Les amateurs de complot en doutent, et les autres aussi, car nos 2 professeurs de vertu économique ont en commun un gros point noir sur leur CV : un passage par Goldman Sachs. Goldman Sachs, la sulfureuse banque d’affaires américaine à l’origine de la crise des subprimes est aussi celle qui, dans les années 2000, a maquillé les comptes de la Grèce pour lui permettre de dissimuler sa dette et d’adhérer à la monnaie unnique. Les incendiaires se retrouvent aujourd’hui pompiers, ce qui est un classique en pyromanie, mais moins en économie.

Monti se défend en expliquant qu’il n’a collaboré avec Goldman Sachs qu’à partir de 2005 en tant que membre du conseil de recherche sur les politiques publiques. Draghi, lui, a été plus impliqué, avec le titre de vice-président pour l’ Europe de Goldman Sachs entre 2002 et 2006. 2 mois après sa prise de fonction, il accède au poste très prisé d’associé, synonyme de revenus hyper juteux. Il a juré en juin aux députés européens, qui ont eu la politesse de le croire, qu’il n’a rien eu à voir avec les combines sur la Grèce. Mais à peine arrivé à Londres, en 2002, Draghi signe un article avec un Nobel pour justifier les pratiques de dissimulation de créances… Coïncidence, Goldman Sachs a aussi largement profité de son programme de privatisation dans les années 90.

A la grande fureur de Francesco Cossiga, ancien président de la République italienne, qui, alors que le nom de Draghi circule en 2008 pour remplacer Berlusconi, tonne : » Impossible. C’est un vil affairiste qui vendra l’économie italienne à quelque connaissance de son ancienne banque d’affaires comme il l’avait déjà fait lorsqu’il était directeur du Trésor« . Et Luca di Montezmolo, le patron de Ferrari, de confier que Draghi passait régulièrement ses vacances dans le sud de l’ Italie avec Robert Rubin, ancien vice-président de Goldman Sachs dans les années 90…

Les dirigeants européens n’ont pas voulu s’abaisser à lui refuser la BCE au nom de ses relations avec Wall Street. Pas plus qu’ils ne se sont étonnés de ce que Lucas Papademos, le nouveau Premier ministre grec, ait été gouverneur de la Banque centrale grecque de 1994 à 2002 et donc ait eu forcéement partie liée avec la banque américaine pour dissimuler la dette qu’il prétend aujourd’hui rembourser…

Il ne faut pas prêter aux anciens de Goldman Sachs plus que leur passage dans la banque d’affaires ne leur a rapporté. Mais rien ne garantit que les 2 Mario et consorts soient aujourd’hui pour l’ Europe davantage un bon placement qu’un produit toxique.


source: le canard enchainé
Revenir en haut Aller en bas
PACA

PACA


Messages : 3053
Date d'inscription : 26/09/2007

EUROPE  Empty
MessageSujet: EUROPE    EUROPE  Icon_minitimeMer 15 Juin - 19:13

20 ans d’aveuglement. L’Europe au bord du gouffre

" Peut-on demander aux gens ordinaires (…) d'assumer la responsabilité de la faillite des banques privées ? ". La question, faussement naïve, était formulée par le président de la République islandaise fin 2010, après qu'une révolte populaire eut contraint les autorités du pays à renégocier l'accord aux termes duquel elles s'engageaient à rembourser aux Trésors britannique et néerlandais les sommes dépensées pour indemniser leurs épargnants clients de la banque islandaise (privée) en ligne Icesave. Le 9 avril dernier, un deuxième référendum rejetait (à 60 %) un nouvel accord.


La leçon est claire : en Islande, les " gens ordinaires " refusent de payer pour les banques coupables et les épargnants cupides. Mais dans les autres pays, ils n'ont pas eu le choix : les autorités nationales et internationales le leur ont imposé, la Commission européenne ayant joué un rôle particulièrement actif dans ce " jeu " dramatique.

Une stratégie imbécile

Ce n'est pas seulement injuste, avancent les " économistes atterrés ", c'est imbécile. Henri Sterdyniak explique de façon lumineuse pourquoi cette politique risque d'accentuer le problème au lieu de le régler. D'une part, parce que les incendiaires sont appelés, dans la zone euro, pour jouer les pompiers : les Etats qui se sont lourdement endettés pour sauver leurs banques et leur économie se trouvent désormais placés sous la coupe des marchés financiers. D'autre part, parce que l'austérité étouffe inévitablement toute possibilité de reprise économique sans pour autant permettre aux pays les plus fragiles de s'en sortir. [.......]

Entre accord et désaccord
En choisissant cette dernière voie, Henri Sterdyniak exclut l'hypothèse d'un non-remboursement partiel des dettes publiques. Cela reviendrait à faire éclater la zone euro, alors que l'important est d'en transformer les modalités de fonctionnement, qui relèvent d'une orthodoxie coupable. Soucieux de maintenir les institutions européennes, il préfère transformer les règles qu'elles imposent.

Dominique Plihon estime, au contraire, les dettes publiques partiellement illégitimes : leur aggravation résulte d'une baisse de la pression fiscale au bénéfice des plus favorisés, mais aussi de la transformation de dettes privées (financières) en dettes publiques. Toutefois, il rejoint Sterdyniak pour proposer une transformation profonde de la Banque centrale européenne et des politiques communautaires.

Désaccord mineur ? Pas tant que cela, car les objectifs prioritaires ne sont alors pas les mêmes : transformer le fonctionnement communautaire si l'on suit la voie Sterdyniak, s'attaquer à la finance internationale si l'on suit la voie Philhon. [.......]

Extrait d'article de Denis Clerc publié en premier dans Alternatives Economiques n° 303 de juin 2011

[b]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





EUROPE  Empty
MessageSujet: Re: EUROPE    EUROPE  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
EUROPE
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
»  EUROPE
» Coupe d'Europe
» BOVE se proméne ,l'Europe dit OUI aux patates OGM
» LA CHRONIQUE VERTE
» a quoi va servir le trou fait à la place de l 'europe?

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
LES GENS de LOCON SUR LAWE  :: MONDE , Politique, financier, religieux,idéologique. :: GENS D'ICI ET CHRONIQUE DU SOUVENIR :: ON EN PARLE ? :: LA TETE DE GONDOLE DE LA SEMAINE-
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujetSauter vers: