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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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 SANTE

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 10 Avr - 7:38

TOUT VA BIEN EN FRANCE SOUS MACRON. 
DEPUIS 2018 LA SANTE SE DEGRADE .


SANTE 00000_37 

Santé mentale des jeunes : « Tous les jours, on nous demande de faire du tri », alerte un pédopsychiatre



Alors qu’un rapport sorti ce mardi alerte sur le mal-être grandissant des 11-18 ans, le pédopsychiatre et enseignant à l’Université catholique de Lille, Jonathan Chesnel, qui exerce à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, tire la sonnette d’alarme face à une demande qui explose en pédopsychiatrie. Il a publié un article à ce sujet sur le site du mensuel « Esprit ».
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De 2018 à 2022, la santé mentale des jeunes s’est dégradée, souligne le rapport. PHOTO PASCAL BONNIERE

Par Sophie Filippi Paoli
Publié:9 Avril 2024 à 18h15



 




Selon l’enquête de Santé publique France (SPF), un quart des lycéens ont des pensées suicidaires. Cela vous surprend-il ?

« Pas du tout. Nous avons une demande pour les pensées suicidaires qui est en hausse. Au global, on a une augmentation de passages aux urgences pédopsychiatriques telle que l’Agence régionale de santé a débloqué des fonds pour nous aider à faire face. Et je peux vous dire que cela n’arrive pas souvent ! »









Consultez l’actualité en vidéo




L’enquête montre aussi que même les collégiens sont touchés : 14 % d’entre eux présentent un risque élevé de dépression.

« Je peux le confirmer. Tous les troubles que nous avions sur des âges plus avancés sont en train d’être diffusés à des âges plus jeunes. Le nombre d’enfants qui ne vont pas bien augmente, avec des âges qui étaient rarement concernés auparavant. On a des enfants de 7, 8, 9 ans qui consultent pour des troubles alimentaires. Après, nous sommes un centre régional de référence pour ces troubles, c’est peut-être un biais. Mais quand on regarde la documentation, cela confirme l’impression. »



SANTE 15569166Jonathan Chesnel enseigne la pédopsychiatrie à la Catho.



Comment expliquez-vous cette dégradation, que dénoncent tous les derniers rapports publiés sur la santé mentale des jeunes ?

« Pour les plus jeunes, je pense que cela est dû, notamment, au Covid. Cela a été documenté : les enfants qui étaient en CP en 2020 se retrouvent aujourd’hui avec plus de difficultés sur le lange écrit, l’orthographe, etc. Plus globalement, les difficultés qui pèsent sur la société finissent par peser sur les enfants. La demande explose en pédopsychiatrie, mais aussi chez les étudiants. En fait, elle explose partout : les CMP (centres médico-psychologiques) sont débordés, tout comme les urgences… Du coup, les situations les moins urgentes ne sont pas prises en charge. »


Citation :
Les enfants qui, faute de places en structures, restent à leur domicile, ne vont pas bien en général. Les autres arrivent dans des structures exsangues, qui deviennent maltraitantes, faute de moyens. »






Vous n’absorbez plus la demande ?


« En 2017, il y avait 18 mois d’attente pour un rendez-vous avec un pédopsychiatre. Aujourd’hui, la moyenne est plus élevée. Dans les structures, ils priorisent les bébés et les ados mais, du coup, il y a un tas d’enfants qui ne sont plus pris en charge ! Tous les jours, on nous demande de faire du tri. On gère en permanence la pénurie. C’est très compliqué de faire entendre aux familles que l’on ne peut pas faire plus. »




D’où vient cette crise ?


« Cela fait quarante ans qu’il y a un freinage chronique des budgets pour notre spécialité. Il y a une explosion des demandes et une baisse des budgets, forcément le fossé se creuse ! De plus, la pédopsychiatrie est au carrefour de trois secteurs en crise : la psychiatrie, la pédiatrie et l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Les enfants qui, faute de places en structures, restent à leur domicile, ne vont pas bien en général. Les autres arrivent dans des structures exsangues, qui deviennent maltraitantes, faute de moyens. »


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 11 Mar - 7:18

Débriefing avec le sénateur américain Ron Johnson : “Il faut se battre contre le cartel Covid pour que la vérité émerge “
Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir

Publié le 07 mars 2024 - 16:06


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SANTE FS%20ron%20johnson

Ron Johnson, sénateur américain, en bataille ouverte contre ce qu'il nomme "le cartel du Covid".


SANTE Copyright-symbol-logo TING SHEN POOL / AFP


DEBRIEFING - Le sénateur Johnson a été très actif dans l’évaluation de la pandémie de Covid aux Etats-Unis.  Le lundi 26 février 2024, se tenait au Sénat américain, une table ronde réunissant des scientifiques et juristes du monde entier pour évoquer ce que tient à cacher le cartel du Covid.  
Dans ce débriefing, Ron Johnson revient sur ces quatre heures de meeting où se sont succédé les présentations des meilleurs scientifiques mondiaux et où ont été abordés des sujets tels que les traitements précoces, les effets secondaires de la vaccination, la fraude scientifique, les politiques sanitaires ainsi que les nouvelles dispositions juridiques du traité de l’OMS et l’article 4 de la loi sur les dérives sectaires en France. 



https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/debriefing-avec-le-senateur-americain-ron-johnson-il-faut-se-battre-contre


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MessageSujet: pierre gaudin   SANTE Icon_minitimeVen 23 Fév - 19:38

Pierre Gaudin


 


Je regardais "cash investigation" ce Jeudi 22 Février sur la 2 :
Pendant qu'on nous embobinait avec la Covid ,et qu'on vous obligeait à nous enfoncer un coton tige géant ( teste PCR) pour savoir si nous l'avions, ou non..Et nous autoriser à sortir, des patrons de labos charger de fabriquer ,ces engins de torture "notamment les frêres Martin" dirigeants les laboratoires d'analyse Eurofins Scientific ,encaissaient des dizaines de millions ,et achetaient des villa de milliardaires, à St Jean Cap Ferrat !
Moi après cela je vais bien dormir ,car je ne me suis pas une seule fois, fait enfiler ce "test enrichissant" pour ceux à qui on avait offert le juteux marché ...Pas plus que je ne me suis fait faire une seule injection de ce vaccin anti covid ! A 74 ans je suis passé au travers de cette "pandémie" en augmentant les doses d'agrumes, de thym, et autres kiwis, et d'après mon mèdecin, mes anti corps sont au top ....Et je me porte à merveille !!!
Je tiens à préciser que je ne suis pas "anti vax" et que je laisse aux autres, la décision de se faire injecter ou non . En ce qui me concerne j'ai toujours pensé que certains s'en mettaient plein les fouilles , et n'ai jamais voulu participer à cette gabgie ! Merci madame Lucet d'avoir mis au grand jour ces "escroqueries" à grande échelle...
Vous avez dit déficit de la sécu ?





CES VILLAS SUR LA CÔTE D'AZUR ACHETÉES PAR DES SOCIÉTÉS CONTRÔLÉES PAR LE PATRON D'EUROFINS




D'après des informations de Bloomberg, le fondateur et directeur général d'Eurofins Gilles Martin et son frère ont dépensé via des sociétés 130 millions d'euros dans l'achat de quatre villas et un appartement à Saint-Jean-Cap-Ferrat au cours des deux dernières années.


C'est une nouvelle illustration de la bonne tenue du marché français de l'immobilier de luxe depuis le début de la pandémie. L'agence Bloomberg révèle ce jeudi que Gilles Martin, fondateur et PDG de la société de tests de laboratoire Eurofins, et son frère Yves-Loïc sont impliqués via des sociétés qu'ils contrôlent dans l'acquisition de quatre villas et d'un appartement sur la côte d'Azur pour un montant cumulé de 130 millions d'euros. Les demeures se situent toutes sur la prestigieuse péninsule de Saint-Jean-Cap-Ferrat située entre Monaco et Nice et qui attire depuis longtemps milliardaires, oligarques russes ou encore stars d'Hollywood.



Une fortune supérieure à 5 milliards d'euros


Durant la pandémie, Eurofins Scientific a connu un succès conséquent alors que des problèmes financiers persistants avaient fait plonger son action au plus bas en mars 2020. Cette dernière a finalement triplé sa valeur pour atteindre un pic en septembre 2021 lors de son entrée au CAC 40. Cette même année, le chiffre d'affaires de l'entreprise avait progressé de 24%, porté par le développement de ses tests Covid à réponse rapide qui avaient contribué au chiffre d'affaires à hauteur d'environ 1,5 milliard d'euros sur les 6,72 milliards d'euros de revenus générés par le groupe.



Les deux frères, dont la fortune est estimée à 5,4 milliards d'euros par le magazine Challenges, possèdent environ un tiers des actions d'Eurofins et près de deux tiers des droits de vote par l'intermédiaire de leur société holding, Analytic Bioventures, qui est détenue à 64,72% par Gilles Martin. Au début de l'été 2021, cette société holding avaient vendu plus d'un demi-million d'actions pour un total de 53 millions d'euros. Bloomberg indique que c'est par le biais d'entités locales contrôlées par Diversified Assets Finance, une holding de la famille Martin au Luxembourg elle-même contrôlée par Analytical Bioventures, que les demeures ont été achetées.

Trois villas sont louées sur un site internet


L'agence américaine précise que les quatre villas ont été acquises entre janvier 2021 et février dernier. Les frères Martin ont d'abord jeté leur dévolu sur la villa Alba pour 10,5 millions d'euros. Quelques mois plus tard, ils ont successivement acheté la villa Bella Luna de trois étages avec piscine chauffée de 24 mètres de long pour un peu moins de 52 millions d'euros puis le Mas Fleuri pour près de 10 millions d'euros. Le but de cette double acquisition serait de créer une propriété plus grande avec un accès direct à la mer d'après des personnes proches de la transaction.
La villa Cuccia Noya, la dernière des quatre, a coûté près de 60 millions d'euros et consiste en une vaste propriété de six chambres avec une vue panoramique sur la mer Méditerrannée ainsi qu'un accès à la réputée plage de Paloma. Les trois dernières demeures sont disponibles à la location sur un site internet créé cette année. Pour finir, les deux frères ont également acquis un appartement à proximité pour la somme de 13 millions d'euros. Parmi le voisinage figurent des propriétés des Engelhorn, la famille du fondateur de la société chimique allemande BASF SE, de la famille du cofondateur de Microsoft Corp. Paul Allen ou encore du milliardaire Alexander Ponoramenko.

Eurofins nie tout achat direct de la part de Gilles Martin





Selon Bloomberg, "les observateurs du secteur immobilier affirment que les frères sont devenus des chercheurs actifs au Cap-Ferrat, visitant régulièrement les maisons de luxe mises en vente." Eurofins a répondu ainsi aux sollicitations de l'agence américaine:





Citation :
"Les sociétés dont M. Martin est l'un des actionnaires ont investi dans une série d'entreprises et de projets dans le monde entier, y compris dans des entreprises commerciales et hôtelières en France, dont certaines ont des activités au Cap-Ferrat. Il n'est pas correct d'affirmer que M. Martin a acheté des villas au Cap Ferrat".




Alors que l'entreprise a enregistré des résultats spectaculaires depuis plus de deux ans et demi, plusieurs laboratoires français qu'elle contrôle se sont mis en grève pour demander des augmentations de salaires, les techniciens arguant d'un temps de travail particulièrement important pendant la pandémie. Fondée à Nantes il y a 35 ans, la société compte aujourd'hui 940 laboratoires implantés sur quatre continents et emploient plus de 60.000 personnes. Gilles Martin a délocalisé Eurofins au Luxembourg il y a maintenant dix ans "officiellement pour développer l'entreprise à l'international". Il y a tout juste un an, il critiquait cependant l'exit tax mise en place sous le mandat de Nicolas Sarkozy afin de lutter contre l'évasion fiscale:



Citation :
"Ce dispositif est censé inciter à rester, mais ça donne plutôt envie de partir", déclarait à nos confrères du Monde le chef d'entreprise qui vit aujourd'hui entre Bruxelles, l'Allemagne et le Luxembourg.

TT
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 16 Fév - 7:46

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 15 Jan - 17:05

LES EFFETS D ' ANNONCE...LES MENSONGES DES MANIPULATEURS


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Le gouvernement a-t-il débloqué « 32 milliards supplémentaires » pour la santé comme l'a déclaré le Premier ministre ?


En visite au CHU de Dijon, samedi, Gabriel Attal a déclaré que « 32 milliards d'euros supplémentaires vont être investis dans notre système de santé », ce qui a a pu être interprété comme une annonce nouvelle. Ce n'est pas le cas. 
Par Franck Lemarc
Le nouveau Premier ministre multiplie les déplacements sur le terrain depuis sa nomination : à chaque jour, une nouvelle visite, aux sinistrés dans le Pas-de-Calais, aux policiers dans le Val-d’Oise, à la rencontre des habitants sur un marché de Caen… Samedi, il s’est rendu au CHU de Dijon, en compagnie de la nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin. 
Interpellé par des soignants particulièrement désespérés (« l’hôpital est en train de mourir, je ne sais pas si vous en avez conscience », lui a lancé l’une d’entre elle), le Premier ministre a répondu que « parmi tous les problèmes à résoudre, l’hôpital est en haut de la pile », déclarant ensuite : « Nous allons continuer à investir massivement pour l’hôpital et plus largement pour notre système de santé. 
Dans les cinq ans qui viennent, c’est 32 milliards supplémentaires qui seront investis dans notre système de santé. (…) Le prochain budget que mon gouvernement aura à présenter sera un budget historique pour l’hôpital public ». 

Somme « colossale » 

Sur le moment, cette déclaration a suscité un certain enthousiasme chez les acteurs de la santé, qui ont cru y voir une annonce nouvelle. Plusieurs médias ont d’ailleurs relayé l’annonce en titrant sur « une promesse de 32 milliards supplémentaires », ce qui aurait en effet constitué une excellente nouvelle pour le système de santé. Des députés de la majorité ont d’ailleurs alimenté l’ambiguïté, comme le député Renaissance de la Côte-d’Or, Didier Martin, qui s’est empressé de twitter : « Merci Gabriel Attal d’avoir choisi Dijon pour annoncer un plan de 32 milliards d’euros supplémentaires ». « Annoncer », les mots sont choisis, et même certaines organisations professionnelles se sont laissées prendre.
 
Ainsi, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs a réagi en saluant une annonce qui va « dans le bon sens », tout en s’interrogeant sur la « ventilation »  de ces milliards. Le vice-président du Samu Urgence de France a déclaré sur France info que cette somme « semble colossale, c’est une bonne nouvelle ». 
Quant à Patrice Pelloux, de l’Association des médecins urgentistes de France, il n’a pas remis en question le caractère nouveau de la somme, mais n’y a pas cru, parlant de « coup de com’ »  et se demandant « où le gouvernement irait chercher »  ces 32 milliards. 

Ni promesse ni annonce

Quelques heures plus tard, le soufflé est en peu retombé, dès que certains commentateurs, dont la Fédération hospitalière de France, ont établi qu’il ne s’agit ni d’une « promesse », ni d’une « annonce », mais d’un budget déjà voté en loi de programmation des finances publiques et loin d’être uniquement dédié à l’hôpital.


Arnaud Robinet, maire de Reims et patron de la FHF, a rappelé dès samedi qu’il s’agit de « la hausse naturelle déjà votée (…) pour suivre le GVT [glissement vieillesse technicité], l’évolution des techniques, l’inflation. »  La FHF reste donc « en attente d’arbitrages majeurs, sans lesquels le budget 2024 est d’ores et déjà insuffisant ». 
Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine et chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, est allé dimanche dans le même sens : c’est un « effet d’annonce ». « Il faut arrêter de nous raconter des histoires : ce ne sont pas 32 milliards en plus, ce sont 32 milliards qui sont déjà inscrits dans la perspective de dépenses publiques. Quand on annonce une dépense nouvelle qui n’existe pas, on trahit la confiance. »   
L’entourage du Premier ministre a d’ailleurs lui-même fortement nuancé l’effet « annonce », en indiquant à France info, dès hier, que les déclarations de Gabriel Attal correspondent à « la hausse du budget de la branche maladie qui a été adoptée dans la dernière loi de financement de la Sécurité sociale » … rectification qui complique encore un peu plus les choses puisque ce n’est pas de cela qu’il s’agit ! Comme son nom l’indique, la loi de financement pour la Sécurité sociale (LFSS) pour 2024 ne prévoit le budget que pour… 2024. En réalité, c’est bien la loi de programmation des finances publiques (LPFP) qui fixe une trajectoire non pas pour la seule année 2024 mais pour les cinq ans à venir. On y trouve bien, à l’article 18, la trajectoire d’évolution de l’objectif des dépenses d’assurance maladie (Ondam), qui prévoit entre 2023 et 2027 une augmentation de ces dépenses de 30 milliards d’euros (et non 32), passant de 247,6 à 278 milliards d’euros. Étant entendu qu'il ne s'agit pas que des dépenses liées à l'hôpital mais à l'ensemble des dépenses d'assurance maladie, la médecine de ville constituant le premier poste de dépenses devant l'hôpital. 

« Coup de rabot » 

La FHF ne s’est pas privée de rappeler, ces dernières heures, que loin des « annonces »  plus ou moins précises, la réalité immédiate de l’hôpital est d’arriver à faire face aux dépenses qui ont explosé avec l’inflation, alors que le budget de la Sécurité sociale promulgué en décembre ne prévoit pas de compensation pour l’inflation, ce que la FHF assimile à un « coup de rabot »  et « un plan d’économies majeures ». La fédération a rappelé, en décembre, que le déficit des hôpitaux publics a doublé entre 2019 et 2022 tandis que celui des ehpad a été multiplié par 20. Les différentes fédérations du secteur, ainsi que l'AMF, n’ont eu de cesse, pendant le débat sur le budget de la Sécurité sociale, de demander une « rallonge »  d’au moins un milliard d’euros pour l’hôpital et 200 millions d’euros pour les ehpad. En vain. 


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 12 Jan - 7:49

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 12 Jan - 7:26

TOUT VA DE PLUS EN PLUS MAL SOUS MACRON 


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Manque de médecins en néonatalogie au CHU de Lille : des bébés et femmes enceintes transférés jusqu’en Belgique



Jusqu’à début mai, l’unité de néonat du CHU de Lille est contrainte de diminuer sa capacité d’accueil à cause d’une baisse d’effectifs de pédiatres. Des transferts sont organisés vers d’autres établissements de la région, et jusqu’en Belgique.


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Le service de médecine néonatale prend en charge les nouveau-nés prématurés ou les bébés nés à terme atteints d’une pathologie. - PHOTO ARCHIVES MAX ROSEREAU

Par par Marie-Catherine Nicodème
Publié:11 Janvier 2024 

« Ce n’est pas la fermeture temporaire de l’unité », précise le directeur général du CHU, Frédéric Boiron, mais une diminution de la capacité d’accueil du service de néonatalogie de l’hôpital Jeanne-de-Flandre afin de préserver l’activité de recours (pour des patients présentant de lourdes pathologies). En effet, les pédiatres manquent à l’appel. Départs, mise en disponibilité, arrêts maladie… Les raisons sont multiples. Et ont amené le centre régional à modifier certains parcours de soins. Et ce, « jusqu’au 2 mai », confirme Frédéric Boiron.

Réseau


Certains jeunes patients et femmes enceintes ont été transférés ou seront dirigés vers les établissements partenaires des Hauts-de-France et de la Belgique frontalière. Soit les centres hospitaliers de Roubaix, Seclin, Valenciennes, Arras, Lens, la clinique du Bois et Saint-Vincent à Lille, mais également en Belgique, à Charleroi : « Ces transferts sont réalisés avec des précautions maximales en termes de sécurité, surveillance et sécurité », complète un porte-parole du CHU. Toujours sur « décision médicale », « au cas par cas », en fonction du nombre de lits disponibles dans les établissements, de leur niveau de prise en charge, et de l’état de santé des patients.



Cette organisation a été mise en place avec la cellule de régulation périnatale (qui existe depuis une dizaine d’années). Et s’avère assez rare : « C’est arrivé en période estivale par exemple », indique le directeur général. Mais, semble-t-il, pas sur une si longue durée.




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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 3 Jan - 9:25

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMar 5 Déc - 7:33

"Il y a un lien entre des lots de vaccins Covid-19 et des effets secondaires" (Dr. Vibeke Manniche, PhD, et Max Schmeling)


Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir

Publié le 04 décembre 2023 - 14:20


Image
SANTE 63e981de-6f90-4866-9896-db3e3a73ade8

Manniche et Schmeling : "La vice-présidente de Pfizer a déclaré dans Nature que sa société 'construisait l’avion en vol'. Nous avons donc montré qu’une de ses ailes était tombée !"
SANTE Copyright-symbol-logo France-Soir



DEBRIEFING - Vibeke Manniche (médecin) et Max Schmeling (statisticien) ont publié une analyse sur les liens entre les lots de vaccins covid et les effets secondaires au Danemark.  Après validation par des pairs, l’article a été publié dans la revue European Journal of Clinical Investigation
Les résultats de l’étude de Manniche et Schmeling sont sans appel : celle-ci met en évidence que certains lots de vaccins covid-19 sont significativement plus liés avec des effets secondaires que d’autres lots. Cette analyse de corrélation exclut tout hasard. Les deux chercheurs élargissent leur analyse avec de nouvelles données provenant de Suède.

 
Le graphique, ci-dessous, extrait de l'étude, montre que les lots de vaccins peuvent être catégorisés en trois groupes (ligne jaune, ligne verte et ligne bleue). Le groupe bleu ayant un lien suspecté avec les effets secondaires de la vaccination anti Covid-19 est supérieur aux lots jaunes qui ne présenteraient aucun effet secondaire.
SANTE Graphique%20Manniche_0
Vibeke Manniche : "Les patients qui ont subi ces effets secondaires n’ont pas été informés des risques, et certains ont reçu de très mauvais lots, ce que nous avons mis à jour grâce à notre étude. Je rappelle que la vice-présidente de Pfizer a déclaré dans Nature que sa société 'construisait l’avion en vol'. Nous avons donc montré qu’une de ses ailes était tombée !
Si vous savez que vous avez un problème de sécurité, pourquoi ne retirez-vous pas les lots, pourquoi ne communiquez-vous pas avec le public ? Pfizer a informé l’EMA (Agence européenne du médicament) qu’il y avait, avec certains des lots, un problème de sécurité dès août 2021. Nous venons de répliquer nos données en Suède, ce n’est donc pas seulement un problème danois. Et je suis certaine que si nous regardions le reste de l’Europe, nous verrions le même schéma."

Vibeke Manniche et Max Schmeling ont été reçus au Parlement européen le 21 novembre 2023 pour présenter leur étude auprès de parlementaires à l’occasion d’une conférence de presse. 
Lors de cette conférence, se sont exprimés tour à tout Marcel de Graaf (député européen) Joachim Kuhs (député européen), Willem Engel (scientifique), Vibeke Manniche (médecin) et Max Schmeling (statisticien). A également été présenté un courrier en date du 18 octobre 2023 et provenant de l’EMA suite à la demande de suspension des vaccins anti Covid-19 formulée par des députés européens le 4 octobre dernier ([url=https://edition.francesoir.fr/sites/default/files/2023-12/2023_10_18_Letter_to_MEP_Marcel_de_Graaff_Request_for_the_direct %281%29.pdf]lettre originale[/url], lettre traduite en français).


Dans ce débriefing, Vibeke Manniche et Max Schmeling reviennent en détail sur leur étude et sa conclusion sans appel.

 
 
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeJeu 16 Nov - 7:56

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Joron : “Eudravigilance compte 12.000 décès signalés du vaccin !”
[size=13]SANTE P1077323-150x150parÉric Verhaeghe
 
 15 novembre 2023 dans Fil NOMUne
 

[/size]
SANTE Vaccin-covid





Avec les conflits qui se succèdent, la question du COVID, et des conséquences du vaccin, passe plutôt inaperçue. La ténacité de certains députés européens comme Virginie Joron permet heureusement de faire remonter à la surface les informations saillantes qui rappellent que l’opération COVID a constitué le premier épisode d’un narratif du chaos qui continue aujourd’hui au fil des crises. Aujourd’hui, Virginie Joron nous fait le point de la situation.





Dans les faits, la base Eudravigilance continue à recenser les signalements d’effets secondaires causés par les médicaments, dont les vaccins contre le COVID. On rappelle bien entendu que signalement ne signifie pas lien de causalité avéré. Mais comme le rappelle Virginie Joron, la mise sur le marché de certains médicaments a été arrêtée après infiniment moins de signalements.
Pourquoi Pfizer bénéficie-t-il d’un traitement de faveur ?
Les questions restent en suspens.
En tout cas, la réponse de la Commissaire Kyriakides à une question posée par un député est sans appel :




SANTE Image_2023-11-15_201152916-1024x468
11.977 signalements spontanés d’effets secondaires suspects d’avoir entraîné la mort… Ce n’est pas rien tout de même.
Voici le document que Virginie Joron signale dans son interview :


RCP pfizer octobre 2023 anx_160809_fr.pdf from Société Tripalio

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 13 Nov - 8:07

Incroyable... 


Des médecins veulent soigner gratuitement des étrangers qui n 'ont jamais cotisé mais veulent AUGMENTER leurs honoraires pour les Français.


De plus ils refusent tout nouveau patient Français ...


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMar 7 Nov - 8:58

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 30 Oct - 7:40

LA JUSTICE EN MARCHE NOUS PISSE DESSUS. 




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Les plaintes des « pisseurs » de glyphosate classées sans suite  




Eugénie ChochoisEUGÉNIE CHOCHOIS

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Au total, 43 «pisseurs» de 12 à 77 ans s’étaient prêtés au jeu des analyses.


ne

DUNKERQUE.
Nous étions en mars 2020 lorsque les résultats sont tombés. Dans le cadre d’une campagne nationale, 43 habitants du Dunkerquois avaient fait don de leurs urines à la recherche de glyphosate, l’herbicide décrié à la base du controversé Roundup.

Sur ces 43 « pisseurs », aucun n’y a manqué : les taux relevés dépassaient à chaque fois celui autorisé dans l’eau potable (jusqu’à 27 fois).

Suite à cette campagne d’analyses nationale, 5 400 plaintes ont été déposées dans toute la France. Au palais de justice de Dunkerque, la plainte collective qui est déposée l’est pour mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et atteinte à l’environnement.

5 400 PLAINTES CLASSÉES

SANS SUITE


Trois ans et demi plus tard, en septembre 2023, la totalité des plaintes sont classées sans suite au motif que « les plaignants ne risquent pas de mort immédiate ».

« NOUS NE LÂCHERONS PAS LE MORCEAU »

Dominique Masset, co-président de la Campagne glyphosate France explique que « cette décision n’est pas la fin de notre action. L’enquête préalable qui a été faite était entièrement à décharge sur le glyphosate. Aucune étude à long terme sur la toxicité du produit n’a été ordonnée ».

Les PIG (pisseurs et pisseuses involontaires de glyphosate) ne s’avouent pas vaincus. « On prévoit une assemblée générale le 2 décembre pour décider de la marche à suivre. La suite serait de se constituer partie civile pour relancer la machine. On continue notre lobbying au niveau européen et national : on ne lâchera pas le morceau ! », explique fermement Dominique. Affaire à suivre donc…


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 27 Oct - 10:26

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMar 24 Oct - 10:00

LES RESPONSABLES JAMAIS COUPABLES ....
OU LES INNOCENTS AUX MAINS PLEINES QUI NOUS ASSASSINENT.


 

"Des produits de confort qui ne soignent pas": ce représentant des pharmaciens varois commente la dangerosité de certains médicaments anti-rhume




Le président du syndicat des pharmaciens du Var nous rappelle que, même minime, la dangerosité des vasoconstricteurs n’est pas nouvelle.



P.-L. P.  Publié le 24/10/2023 à 07:00, mis à jour le 23/10/2023





Installé à Fayence, Patrick Magnetto est le président du Syndicat des pharmaciens du Var. Photo doc. Var-matin
 
"En cas de rhume, évitez les médicaments vasoconstricteurs par voie orale". Rendu public ce lundi, ce communiqué de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), mettant en garde contre les comprimés débouchant le nez, "susceptibles de provoquer infarctus et accidents vasculaires cérébraux", a surpris jusqu’aux pharmaciens.


Il faut dire que la dangerosité potentielle des Actifed Rhume, Humex Rhume, Rhinadvil Rhume, Nurofen Rhume et autre Dolirhume n’a rien de vraiment nouveau. "Depuis 2017 déjà, il est interdit de faire de la publicité sur ces produits qui ne sont plus en accès direct dans les officines. Entre 2016 et 2021, leurs ventes ont d’ailleurs diminué de 80%", déclare Patrick Magnetto, le président du syndicat des pharmaciens du Var.


Pour ce dernier, les médicaments incriminés sont des "produits de confort qui certes améliorent la respiration, mais ne soignent absolument pas. Dès lors, à partir du moment où le rapport bénéfice/risque n’est pas bon, il est logique d’en limiter la vente".

L'importance du pharmacien

On l’aura compris, l’interdiction à la vente n’est pour l’heure pas à l’ordre du jour. Aucune ambiguïté sur ce point: dans son communiqué l’ANSM se contente de "déconseiller leur utilisation". Peu importe, il y a d’autres moyens pour que les médicaments en question perdent encore plus de terrain. "Certains professionnels de santé sont favorables à ce que ces produits soient soumis à une prescription médicale. Ce qui est d’ailleurs déjà le cas pour les mêmes vasoconstricteurs sous forme de spray nasal".


L’autre piste appartient pleinement aux pharmaciens et à leur rôle de conseil. "Tout pharmacien doit discuter avec le patient, bien identifier ses besoins et connaître ses pathologies. En cas d’hypertension ou de glaucome par exemple, ces médicaments ne doivent évidemment pas être proposés. Mais le pharmacien doit systématiquement rappeler les effets secondaires et les risques qui y sont liés. Et pour que ces dernières informations soient encore plus accessibles, plus lisibles que sur la notice insérée dans chaque boîte de médicament, le syndicat des pharmaciens travaille à la mise en place d’un QR code sur l’emballage".


À LIRE AUSSI

Liste noire des médicaments "plus dangereux qu’utiles": des molécules courantes dans les armoires à pharmacie familiales sont concernées 


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 15 Sep - 9:46

LES PHARMACIENS EMPOCHENT 21 % DU PRIX DU MEDICAMENT .

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeDim 10 Sep - 7:39

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/diluant-dangereux-present-vaccins-covid-jaulent




Un diluant "dangereux" présent dans certains vaccins anti-Covid-19 ? Entretien choc avec Patrick Jaulent
Auteur(s)
France-Soir

Publié le 05 septembre 2023 



Image
SANTE MicrosoftTeams-image%20%2830%29

Patrick Jaulent, sur le plateau de France-Soir.
SANTE Copyright-symbol-logo F. Froger / Z9, pour France-Soir






ENTRETIEN ESSENTIEL - PARTIE UNE - Patrick Jaulent est docteur en électronique, diplômé d'une université américaine, conférencier international et ancien directeur d'une agence de cybersécurité. Auteur de l'ouvrage "Dilutions mortelles en toute impunité ?"publié en autoédition (2023), cet expert en criminalité électronique interroge sur la présence d'un "diluant" catégorisé comme "dangereux" dans les vaccins anti-Covid-19. Une révélation qu'il étaye sur la base de documents issus d'administrations officielles, notamment américaines, dont la FDA (Food and Drug Administration) ou la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority). (Lire la suite de l'article en dessous de la vidéo.) 


Cette présence préoccupante ne doit rien au hasard, selon Jaulent. Son origine s'expliquerait en premier lieu par la dénaturation du processus de contrôle et d'évaluation des risques des produits médicamenteux issus de l'industrie pharmaceutique aux États-Unis.

Selon ce spécialiste en cybercriminalité, une volonté politique se serait mise à l'œuvre pour faire évoluer les lois relatives à la régulation du secteur. Conséquence ? Une déresponsabilisation des laboratoires vis-à-vis de l'utilisation ou l'injection de leurs nouvelles molécules, vaccins ou autres thérapies. Autrement dit, les industriels se retrouveraient à l'abri de poursuites quant aux effets secondaires de leurs produits.


Une nouvelle affaire sanitaire ?


Patrick Jaulent n'est pas un homme de médias. Son but n'est pas d'occuper les devants de la scène publique. Durant la crise du SARS-CoV-2, il choisit d'enquêter avec discrétion sur la gestion sanitaire de la pandémie. Habitué de par son activité passée au traitement de documents techniques internationaux, difficiles d'accès voire confidentiels (il se forme même à la compréhension du mandarin pour ce faire), Patrick Jaulent développe très rapidement une approche qui se détache de la doxa à propos du Covid, des vaccins et de l'origine du coronavirus.


Dès le début de l'année 2021, il évoque le rôle trouble de l'Organisation non gouvernementale (ONG) EcoHealth Alliance, alors dirigée alors par Peter Daszak, vis-à-vis de la pratique en biologie du gain de fonction, en collaboration avec l'Institut de virologie de Wuhan. Il pointe alors du doigt le comportement de certaines administrations de santé américaines et notamment les responsabilités du Dr Anthony Fauci dans le développement de recherches potentiellement dangereuses dans le domaine de la virologie en Chine.
Des révélations à l'époque qui ont anticipé le déclenchement par la suite de plusieurs scandales outre-Atlantique, partiellement relayés par les médias mainstream. Qu'il s'agisse de l'implication de l'ONG EcoHealth, des responsabilités exactes de Peter Daszak ou d'Anthony Fauci dans le récit présenté à l'opinion publique de la crise sanitaire, voire liées à l'origine même du SARS-CoV-2, les thèmes de ses prises de position ont été depuis évoqués au grand jour. Et font toujours débat.


"Pour ses enfants"


Patrick Jaulent, qui dénonçait dans son précédent ouvrage ("Un monde de menteur", 2021, autoédité) un "sacrifice" de la jeunesse, confinée et contrainte à la vaccination au prétendu profit des personnes fragiles et plus âgées, a été exposé à des menaces à cause de ses propos.
Avec courage, il reprend son travail d'enquête particulièrement appliqué et alerte sur un composé chimique présent d'après ses recherches dans les vaccins anti-Covid-19. Un "diluant" qui aurait un lien "contractuel" avec l'OTAN et le Département de la Défense des États-Unis (DoD).


Un troublant produit qui doit d'après lui faire l'objet d'un débat public, ne serait-ce que pour étudier les risques possible de son utilisation sur la santé humaine. Patrick Jaulent, qui n'a aucun conflit d'intérêts avec le monde de la pharmacie ou du médicament, indique mener cette enquête "pour ses enfants".
Ce citoyen, qui n'est "pas contre les vaccins", veut juste être au courant de leur exacte composition, en toute transparence.


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 6 Sep - 9:07

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 21 Avr - 8:00

L' espérance de vie se creuse entre le milieu rural et les zones urbaines 





SANTE 6399505
Photo : Tama66




Les écarts d’espérance de vie entre départements ruraux et départements urbains se sont aggravés depuis trente ans, selon une étude menée par l’Association des maires ruraux de France (AMRF). Il y a 14.216 décès par an en plus dans les zones rurales que ce qui serait attendu si l’espérance de vie était identique à celle des villes.
L’espérance de vie du moment des habitants en zone rurale à la naissance est jusqu’à deux ans moindres que ceux des villes. En 2021, chez les hommes, elle était de 78,8 ans dans les départements considérés comme hyper-ruraux, contre 80,2 ans dans les départements hyper urbains. Chez les femmes, l’espérance de vie du moment était alors de 84,9 ans pour celles des milieux hyper ruraux et de 85,7 ans en milieu hyper urbain, alors qu’en 1990, la différence était quasiment nulle.
« Le plus surprenant est la régularité extrême du lien entre types de départements et espérance de vie », note l’étude.
Mais à y regarder de plus près, souligne l’étude, d’autres inégalités apparaissent : une opposition entre les préfectures et le reste du département, notamment. Ou encore des “effets de bordure” : “Les zones de surmortalité les plus importantes sont situées aux limites des départements et très souvent aux marges des régions à cheval sur deux ou trois départements. Ces territoires sont comme des délaissés de l’organisation territoriale”, fustige l’AMRF, qui souligne que “la centralisation des soins a des effets délétères qui contribuent à l’abandon des territoires périphériques”.
Ces résultats confirment donc, selon l’association, que “la localisation en ville ou à la campagne devient un facteur déterminant des inégalités d’espérance de vie”. Face à ce constat, l’Association des maires ruraux de France rappelle “l’importance de la proximité dans l’organisation du service de santé”. Elle appelle à une “refondation de la démocratie sanitaire”. Pour cela, elle a réuni 35 réseaux de professionnels de santé et d’élus, tels que Familles rurales ou la Macif afin de présenter des propositions de solutions concrètes.


Quatre propositions ont fait consensus : “donner des moyens aux étudiants en santé de faire des stages hors du lieu de formation initiale (en développant notamment les hébergements territoriaux des étudiants en santé et les aides au transport), mettre en place et développer les équipes de soins coordonnées autour du patient (Escap) et mieux répartir les professionnels de santé” à travers par exemple “la création d’un guichet unique d’accompagnement qui centralise à l’échelle de chaque département, les besoins territoriaux, les aides financières, l’accompagnement administratif et les informations relatives à la vie familiale du professionnel”. Ils plaident aussi pour “développer de nouvelles manières de pratiquer susceptibles d’assurer à la population une prise en charge rapide et en proximité”.


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 12 Avr - 7:36

Voici ce que le docteur Christiane Laberge a dit dans sa chronique à la radio au 98.5 il y a quelques semaines :

- Un médicament à la même efficacité 4 ans après la date de péremption.
- Mais il ne faut pas le dire trop fort parce que les compagnies pharmaceutiques n'aiment pas ça .. 

Tout ce gaspillage écologique... 

Voilà pourquoi nos portefeuilles sont vides ! 
L'armée américaine avait pour plus d'un milliard de médicaments et voulait savoir si c'était vrai qu'il fallait en disposer selon la date indiquée.  Ils ont tout testé et seulement un produit perdait un peu de son efficacité après 4 ans.
CAPITAL, une revue française, expose également : 
 - Les dates limites de conservation sont imposées par les industriels pour écouler un maximum de produits et renouveler régulièrement leurs stocks   
 En fait, les yogourts ont été analysés et goûtés 57 jours après le dernier jour de consommation autorisé inscrit sur l'emballage :
 - même saveur, même fraîcheur, donc aucun problème à être consommés. 
 Même chose pour les charcuteries sous vide qui peuvent être utilisées 15 jours après la date de consommation affichée.
 Pour les gâteaux secs, biscuits sous vide de toutes sortes :  
 - confiseries, chocolats, légumes secs, pâtes, riz, lentilles, ces produits sont consommables et de même saveur 3 à 4 ans après la date limite de consommation affichée.
 Les industriels organisent ce gâchis alimentaire pour augmenter leurs bénéfices et satisfaire les actionnaires de plus en plus exigeants.
 Il en est de même pour les pilules.
 Il s'agit d'un racket des compagnies pharmaceutiques.
 La seule différence, c'est qu'après 3 ans, l'efficacité est légèrement diminuée, soit autour de 95 % au lieu de 100%.
 Donc, avant de jeter vos Tylenol, Immodium, Aspirine et autres pilules du genre, pensez que vous enrichissez les compagnies pharmaceutiques qui font des sous à vos dépens.




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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMar 11 Avr - 13:12

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 31 Mar - 8:16

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeDim 19 Mar - 9:06

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeSam 4 Mar - 8:55

Le vaccin Pfizer: Un bilan de deux rapports. « Profit vs. Mortalité »

Par Prof Michel Chossudovsky
Mondialisation.ca, 27 février 2023


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« Des profits se chiffrant en milliards de dollars étaient la force motrice de ce programme diabolique. « Tuer est une bonne affaire ». Ce dont nous sommes témoins est un crime contre l’humanité d’une ampleur sans précédent, affectant la vie de toute la population de notre planète ».

 
 
INTRODUCTION
.
Ce matin, j’ai reçu un document intéressant : Pfizer 2022 Full Year Financial Report, qui, à mon avis, en tant qu’économiste formé à l’analyse de corrélation (statistique), soulève des questions importantes.
Il y a deux rapports de Pfizer
L’un traite de l’Argent (Money), l’autre qui est « confidentiel » traite de la mortalité et de la morbidité résultant du vaccin Pfizer-BioNTech contre la Covid-19.
Le rapport sur les recettes de l’année complète est un document public. Il évalue l’impressionnant « performance financière » de Pfizer. Il est également destiné à être consulté par des investisseurs potentiels, rapporté par les analystes financiers et les médias.
Le second est le rapport « confidentiel » de Pfizer qui vous donne un aperçu de la « performance » du vaccin contre la Covid-19 de Pfizer : c’est-à-dire la mortalité et la morbidité. Publié en octobre 2021 sous Liberté d’information. Vous n’étiez pas censé le voir. Et ce n’est pas rapporté par les médias.
Existe-t-il une relation de causalité entre le bilan de 100,3 milliards de revenus de 100,3 milliards de dollars (en année complète 2022) et la tendance à la hausse du vaccin à ARNm en matière d’événements indésirables et de mortalité dans le monde entier, affectant 8 milliards de personnes.
Y a-t-il une relation ? Y a-t-il une corrélation ? Ce sont les statistiques 101.
Cette tendance à la hausse de la mortalité et de la morbidité est la source d’un énorme bénéfice résultant de l’application du vaccin à ARNm par les gouvernements nationaux du monde entier. Les preuves sont accablantes. Il s’agit du plus grand programme de vaccins de l’histoire du monde qui cible l’ensemble de la population mondiale soit 8 milliards d’habitants.
*


SANTE 000135

https://www.mondialisation.ca/le-vaccin-pfizer-un-bilan-de-deux-rapports-largent-contre-la-mortalite/5675419
SANTE 21197614
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeJeu 2 Mar - 10:07

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 27 Fév - 9:05

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeDim 26 Fév - 18:00

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMar 21 Fév - 7:35

[size=30]SANTE Logo243[/size]




Covid-19 : trois biologistes condamnés pour avoir falsifié des centaines de tests




L'enquête avait débuté après une dénonciation aux douanes et la découverte lors de perquisitions de 497 tests officiellement négatifs, délivrés en septembre et octobre 2020.



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L'enquête avait débuté après une dénonciation aux douanes et la découverte lors de perquisitions de 497 tests officiellement négatifs. PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ - VDNPQR

Par AFP
Publié:20 février 2023 


Trois biologistes médicaux ont été condamnés ce lundi 20 février par le tribunal correctionnel de Nice à des peines de huit à 18 mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir délivré en 2020 près de 500 tests Covid négatifs, sans avoir en fait effectué les analyses.






Des peines plus lourdes que les réquisitions



Le tribunal les a reconnus coupables de « mise en danger de la vie d'autrui  » et « d'établissement d'attestation ou de certificat inexacts  ». Ils étaient initialement poursuivis pour faux et usage de faux. Ils ont par ailleurs été relaxés des faits d'escroquerie à l'encontre d'un organisme public. Ces peines vont plus loin que les réquisitions, comprises entre cinq et 12 mois d'emprisonnement avec sursis, prises lors de l'audience le 9 décembre.


Le principal prévenu, un pharmacien biologiste, a été condamné, outre ses 18 mois d'emprisonnement avec sursis, à une amende de 15 000 euros et une interdiction d'exercer son activité professionnelle pendant trois ans. Son père, lui aussi pharmacien biologiste, a été condamné à huit mois avec sursis, 5 000 euros d'amende et un an d'interdiction professionnelle.


.






Tous deux ont indiqué à l'issue du délibéré renoncer à faire appel. Le dernier prévenu, un médecin biologiste, a été condamné à 10 mois avec sursis, 7 000 euros d'amende et un an d'interdiction professionnelle.


497 tests falsifiés



L'enquête avait débuté après une dénonciation aux douanes et la découverte lors de perquisitions de 497 tests officiellement négatifs, délivrés en septembre et octobre 2020 à des patients du laboratoire Eurofins à Montauroux (Var), Peymeinade et Nice (Alpes-Maritimes).


Selon leur défense, c'était sous la pression de patients inquiets de ne pas voir arriver leurs résultats que les trois hommes, huit à dix jours après les prélèvements, avaient décidé de les déclarer négatifs, alors que le sous-traitant chargé d'effectuer les analyses n'avait pas eu le temps et les moyens de les réaliser.


« Après 48 heures, les prélèvements n'étaient plus exploitables  », avait indiqué à la barre le principal prévenu, qui s'était défendu de toute mise en danger d'autrui au motif que, « selon la doctrine à l'époque, les patients n'étaient plus contagieux après sept jours  ».
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 10 Fév - 7:00

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Victor Castanet : «Le système Orpéa, tel que je l’ai décrit dans le livre, a été stoppé».



Un an après la déflagration provoquée par « les Fossoyeurs » qui dénonçait les dysfonctionnements du système des EHPAD Orpéa, leader mondial du secteur, Victor Castanet sort une édition de Poche avec dix chapitres supplémentaires qui racontent les – d’une enquête de trois ans. Elle a été récompensée en novembre par le prix Albert Londres.
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Rencontre avec Victor Castanet, auteur du livre «Les fossoyeurs». PHOTOS BAZIZ CHIBANE


Par Sophie Filippi-Paoli; Photos Baziz Chibane
Publié:8 février 2023


– Une onde de choc, une déflagration… Des mots forts et des centaines de plaintes s’additionnent depuis la publication des « Fossoyeurs » il y a un an. Vous vous attendiez à cela ?


« Je m’attendais à ce qu’il y ait des suites judiciaires mais pas un tel impact au niveau sociétal, politique et même du monde de l’édition. Avec l’édition de Poche, on devrait dépasser les 200 000 exemplaires ! Cela a obligé les politiques à se saisir de la question et cela a braqué le regard des médias pendant plusieurs mois sur les EHPAD. Il y a eu une libération de la parole. Et, évidemment, les centaines de plaintes de familles, de salariés et des syndicats pour discriminations, fraudes aux élections, licenciements abusifs, etc. L’État aussi a porté plainte pour détournement d’argent public. Il y a eu aussi des plaintes pour maltraitance, abus de biens sociaux, délits d’initiés… Et tout ça, c’est grâce aux témoignages et au fait qu’ils ne soient pas anonymes. »




– Vous décrivez un climat de terreur à la fois chez les salariés et chez les familles…






« Oui, c’est pour ça qu’il leur a fallu beaucoup de courage. Ils se sont d’ailleurs ensuite exprimés dans les médias malgré la peur. Elle était très présente, à cause des pratiques dysfonctionnelles d’Orpéa dans toutes les branches. Avec une particularité au service DRH qui montait des dossiers contre des salariés en faisant appel à des sociétés de surveillance. Ça allait quand même jusque-là. C’est une entreprise qui broyait les gens. Leur courage est d’autant plus grand qu’ils savaient qu’il y aurait des représailles. »




SANTE B9733403449Z.1_20230209151252_000%2BGVBM5E2JA.3-0




Citation :


Citation :
« C’est une entreprise qui broyait les gens. Leur courage est d’autant plus grand qu’ils savaient qu’il y aurait des représailles. »




– Il y a eu pourtant des enquêtes journalistiques dès 2017 sur les EHPAD, notamment dans la Voix du Nord…


«    mais sans que les responsabilités soient déterminées. Ce qui a changé avec ce livre, ce sont non seulement les témoignages mais aussi les documents sur ce système à l’origine de la maltraitance des personnes âgées et de détournements d’argent public. Un système a sciemment été mis en place pour détourner de l’argent public au sein de la direction générale du leader mondial du secteur. L’histoire est là. Ils ont enlevé entre un et quatre postes de soignants par établissement alors qu’ils étaient budgétisés et financés par l’Assurance maladie. Il y a eu la même chose sur les produits de santé, ils ont capté l’argent qui aurait dû servir à en acheter. Et les preuves sont là, avec des documents et des témoignages. »


– Vos exemples de maltraitance sont très choquants, comme lorsque vous montrez que les résidents ne sont pas assez nourris...


« En analysant les fiches internes du groupe, on se rend compte que les apports en protéines journaliers sont insuffisants. Cela entraîne des taux de dénutrition importants qu’ils compensent avec de la poudre hyperprotéinée remboursée par la Sécu. Pendant le Covid, on impose aux cuisiniers de balancer des pots de poudre hyperprotéinée dans la soupe. Cela devient une sorte de pâte et les plateaux repartent quasiment pas touchés. C’est d’une violence et d’un cynisme… »




SANTE B9733403449Z.1_20230209151252_000%2BGVBM5E2U5.3-0




Citation :




Citation :
« Les groupes comme Orpéa ont gagné des dizaines voire des centaines de millions d’euros grâce à l’immobilier avec des pressions financières sur les directeurs d’EHPAD. Tous les patrons des grands groupes français sont dans le Top 500 des plus grandes fortunes. »










– Que pensez-vous de la récente prise de contrôle d’Orpéa à plus de 50 % par la Caisse des dépôts  ?


« Le groupe est dans une situation économique très compliquée. Il a perdu six milliards de valorisation nette et le niveau d’endettement a explosé. Ils ont menti sur la valorisation immobilière et, au niveau image, c’est difficile de faire pire ! Le risque aurait été un rachat par des fonds vautours. L’une des premières origines de la maltraitance, c’est la pression financière imposée par la direction générale. Si cela peut acter la fin de cette époque, c’est une bonne chose. La Caisse des dépôts veut avant tout éviter d’autres situations de maltraitance et a des objectifs de qualité. Elle explique qu’elle va diminuer son exigence de rentabilité. Les directeurs auront donc plus de moyens pour le personnel et les produits de santé. »


– Que pensez-vous de la volonté de la défenseure des droits Claire Hédon d’imposer un ratio de huit soignants pour dix résidents ?


« Pour le ministre de l’Autonomie, comme il y a un problème d’attractivité, cela ne sert à rien d’imposer un ratio. C’est prendre le problème à l’envers. S’il y a un problème d’attractivité, c’est parce que les soignants ne sont pas assez bien payés et, surtout, leurs conditions de travail sont impossibles. Il faut donc impulser un changement ! Chez Orpéa, ils se défaussaient en disant qu’ils n’arrivaient pas à recruter mais ce sont eux qui ont créé ce déficit d’attractivité en traitant les gens si mal ! Si le gouvernement dit qu’il faut augmenter les salaires et mettre plus de soignants par résidence, c’est une certitude que les gens vont venir travailler ! »




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– Y a-t-il eu des changements chez Orpéa depuis la sortie de votre livre ?


« Ils ont licencié des cadres importants de l’entreprise pour faute grave et certains ont fait l’objet de plaintes. Ils ont augmenté le coût d’un repas journalier de 35 %. Surtout, le système Orpéa, tel que je le décris dans le livre, a été stoppé. Mais ils sont au début d’un énorme chantier. Il reste toujours une ancienne directrice de la qualité, ils ont gardé les mêmes fournisseurs, qui ont participé au système de détournement de fonds et les mêmes prestataires pour les services informatiques, bien qu’ils soient poursuivis pour des pratiques de surfacturation. Mais le problème de fond, c’est le recrutement. Il va falloir qu’ils rassurent les soignants. »


– Certains salariés d’EHPAD se sont plaints de votre livre, disant qu’il donnait une mauvaise image de la profession.


« Je précise bien dans mon livre que mon enquête ne porte que sur Orpéa. J’ai mis en cause les pratiques d’une direction générale dont les consignes ont eu des conséquences négatives sur les résidents et les salariés. Il n’y a pas un seul mot accusatoire contre le travail des soignants. Cela dit, si ces pratiques dysfonctionnelles ont pu continuer pendant 20 ans, c’est que le système est défaillant. »


Citation :


Citation :
« il y a toujours une porosité entre l’État et la direction des EHPAD. Deux anciens patrons d’ARS sont consultants chez Orpéa. »




– Y a-t-il eu, selon vous, assez de changements dans les EHPAD depuis un an ?


« Non. Les familles, le public et le privé disent que ce n’est pas suffisant. Il va falloir rénover le secteur. Depuis un an, il y a eu 120 inspecteurs d’Agence régionale de santé en plus, ce n’est pas assez pour 7500 EHPAD ! Par ailleurs, il y a toujours une porosité entre l’État et la direction des EHPAD. Deux anciens patrons d’ARS sont consultants chez Orpéa. Il est important de découvrir les situations de maltraitance mais il faut surtout agir pour qu’elles n’aient pas lieu. Outre le ratio de soignants, il faudrait des indicateurs de qualité transparents comme le budget repas, par exemple. Il faudrait les corréler au financement avec des bonus et malus.


Il faudrait aussi encadrer le business de l’immobilier. Les groupes comme Orpéa ont gagné des dizaines voire des centaines de millions d’euros grâce à l’immobilier avec des pressions financières sur les directeurs d’EHPAD. Tous les patrons des grands groupes français sont dans le Top 500 des plus grandes fortunes. C’est un secteur particulier qui doit être encadré différemment. »




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Citation :


Citation :
« Je savais qu’ils faisaient appel à des sociétés de surveillance pour contrôler leurs salariés. En 2011, des faux comédiens avaient monté des dossiers contre des salariés CGT. »




– Dans votre édition de poche, vous expliquez avoir eu affaire à un faux journaliste, à des sociétés d’intelligence économique… C’est digne d’un roman d’espionnage !


« Je savais qu’ils faisaient appel à des sociétés de surveillance pour contrôler leurs salariés. En 2011, des faux comédiens avaient monté des dossiers contre des salariés CGT. Mais je ne pensais pas que la réaction serait de cette ampleur-là ! Le sondage, qui sort deux jours avant la publication des bonnes feuilles de mon livre, et qui dit que, au niveau des EHPAD, ça se passe mieux en France qu’ailleurs. La société a parlé de coïncidence, tu parles ! Je donne d’autres exemples comme celui-là avec l’article de presse bidon fabriqué pour nuire à la réputation d’un recruteur qui s’est opposé au groupe. C’est là où je retrouve le faux journaliste qui a essayé d’avoir mon manuscrit avant parution. C’est vraiment intéressant, cette manipulation de l’information. »


– Après Xavier Bertrand lors de la première édition (1), un autre nom sort dans vos dix chapitres supplémentaires : celui de l’ancien ministre de l’Économie, Jean-Louis Borloo, qui a nié être intervenu.


« Oui. Alors que je devais rencontrer la direction générale de Korian. Une de mes sources en interne me dit qu’un homme politique important, soit Jean-Louis Borloo, leur a déconseillé de répondre à mes questions. Je l’avais eu trois jours avant au téléphone. Il m’a dit qu’il ne l’avait pas fait mais c’est quand même très troublant. »




 À lire aussi EHPAD : la grande disparité des prix dans le Nord et le Pas-de-Calais




(1) L’actuel président des Hauts-de-France a répondu, à l’époque, qu’il avait respecté la réglementation et que, au vu des besoins de places en EHPAD à l’époque, « si c’était à refaire, il le referait ».

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 23 Jan - 7:54

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Comment faire si vous n’avez   pas de médecin traitant ? 
 



PAR PIERRE-LOUIS CURABET PAWLAKET JÉRÉMY LEMAIRE (INFOGRAPHIE)bethune@lavoixdunord.fr


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DÉSERTS MÉDICAUX (3/3). Dans le Béthunois-Bruaysis, un peu plus de 30 000 personnes n’ont pas de médecin traitant. Plus de 10 % de la population pour laquelle c’est un parcours du combat pour se faire soigner. Il existe, heureusement, quelques solutions.  

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BÉTHUNOIS - BRUAYSIS.


La CPTS Artois Lys la CPTS Artois Lys doit «absorber de nombreuses demandes en provenance de Béthune. 


UN NUMÉRO À RETENIR


Quand on commence à chercher une solution dans le Béthunois-Bruaysis pour trouver un médecin traitant ou une structure de soins non programmés – pour les urgences relatives (entorses, points de suture, etc.), avec ou sans rendez-vous –, on a du mal à trouver une réponse simple et accessible.
En réalité, si vous avez une chose à retenir, c’est le numéro de téléphone du centre de réception et de régulation des appels libéraux (CRRAL) : 03 21 71 33 33. Ce dernier évaluera l’urgence de votre situation et il peut par exemple vous renvoyer vers le médecin de garde (après 20 h) ou la maison de garde, à côté de l’hôpital de Béthune-Beuvry. Il devrait bientôt pouvoir vous renvoyer en journée vers le centre de soins non programmés (CSNP) de Beuvry.


L’État veut créer des services d’accès aux soins, soit un unique interlocuteur pour vous orienter selon la gravité de votre état. Il n’en existe pas encore dans le Pas-de-Calais.


UNE SOLUTION INNOVANTE À BEUVRY


Le CSNP a ouvert le 2 janvier dernier à Beuvry, rue Jules-Weppe. Et il est innovant : ce sont des médecins remplaçants qui assurent les soins et non les généralistes du Béthunois déjà débordés.
Ils devraient être deux à la fin du mois et au moins trois d’ici mars. Ils reçoivent uniquement sur rendez-vous (via le CRRAL ou en prenant rendez-vous chez votre pharmacien, votre infirmier) et en journée (du lundi au vendredi, de 8 h à midi et de 14 h à 18 h).
Attention, cette structure n’est normalement accessible qu’aux habitants des 32 communes autour de Béthune (voir carte).


BIENTÔT UNE SOLUTION DANS LES ENVIRONS DE LESTREM


Chaque communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) – qui rassemble des généralistes, des pharmaciens, infirmiers, etc. – doit écrire un projet de santé et proposer un accès aux soins à tous et développer un accès aux soins non programmés pour les habitants de son territoire. Le développement d’une CPTS dépend du volontariat des praticiens.
Dans la CPTS Artois Lys (Lestrem, Laventie, etc.), il y a « une forte concentration de maisons de santé », note Jennifer Ramos, coordinatrice de l’association. Soit quatre structures déjà existantes (Lestrem, Laventie, Sailly-sur-La-Lys et Fleurbaix), qui doivent assurer les soins non programmés de leurs patientèles. Un territoire bien loti donc qui doit « absorber de nombreuses demandes en provenance de Béthune. Il faut donc repenser l’organisation ».
Les professionnels de santé de l’Artois Lys se sont réunis d’ailleurs ce vendredi pour évoquer les pistes envisagées. Une solution devrait être proposée d’ici mars prochain.


DIRECTION… LE TERNOIS !


Deux communes de l’agglomération (Bajus et Diéval) font partie de la CPTS du Ternois. Et c’est de ce côté que vous aurez peut-être le plus de chance de trouver un créneau pour vous faire soigner.
« On rend service à la population et on est content de le faire », note le D r Pierre Grave, qui est installé depuis mars 2022 dans la maison médicale du Ternois avec trois autres généralistes, accolée à la polyclinique à Saint-Pol-sur-Ternoise, dans laquelle « on accepte des patients sans médecin traitant » (prise de rendez-vous sur Doctolib). Un service de soins non programmés (sans rendez-vous) a également ouvert en parallèle, du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h.


Autre nom – « flash track » –, mais même principe à la maison médicale pluridisciplinaire (MSP) Léonard-de-Vinci à Gauchin-Verloingt. Lancée l’été dernier, cette filière rapide sur rendez-vous (du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h et le samedi de 8 h à midi) a accueilli quelque 1 600 patients depuis sa création. « C’est une réponse de qualité et de proximité afin de sécuriser les patients, qui n’auront pas recours aux urgences hospitalières », explique le D r Laurent Turi. À noter que la MSP reçoit aussi des personnes sans médecin traitant sur rendez-vous (03 21 41 19 34).


Dans ces deux structures, les praticiens constatent que de nombreux patients viennent déjà de Bruay, Divion, Auchel, etc. Soit 30 minutes de route aller.


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 18 Jan - 12:44

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Une baisse récente chez les spécialistes 


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Les chiffres fournis par l’ordre des médecins sont éloquents : le Béthunois-Bruaysis connaît une baisse des médecins plus forte qu’ailleurs.

Concernant les généralistes (qui englobent les médecins de ville, mais pas seulement), le Béthunois-Bruaysis est passé de 341 à 287 praticiens entre 2010 et 2022. Soit une baisse de 16 % en douze ans. Si cette baisse est similaire à l’échelle du Pas-de-Calais (- 17 %), elle n’est « que » de – 10,5 % à l’échelle nationale.



BAISSE LÉGÈRE CHEZ LES SPÉCIALISTES

Du côté des spécialistes, notre territoire est encore une fois mal loti. Alors qu’en 2010, on comptait 276 spécialistes dans le Béthunois-Bruaysis, ils étaient… 266 en 2022 (alors qu’ils étaient encore 275 en 2020). Une légère baisse qui cache une forte disparité avec le Pas-de-Calais (+ 10 % de spécialistes en douze ans) et la France (+ 8 %).

Seul lot de consolation, en 2022, l’âge moyen des généralistes du Béthunois-Bruaysis est égal aux moyennes pas-de-calaisienne et française. Environ 50 ans à chaque fois. Par contre, les spécialistes de notre territoire sont plus âgés (53 ans contre 48 ans).




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Le numerus clausus fut voulu par les médecins qui craignaient que de nouveaux promus leur piquent leurs patients. Il faut donc dénoncer cette déviance égoïste. 
Ça arrangeait aussi le gouvernement qui partait du principe que moins de médecins c’était moins d’ordonnances et de soins .


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeJeu 12 Jan - 19:20

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMar 10 Jan - 10:46

LES FRANCAIS N'ONT PLUS CONFIANCE DANS LEUR SYTEME DE SANTE ...





Les laboratoires Servier à nouveau devant la justice  pour le procès en appel du Mediator 



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L’audience, présidée par Olivier Géron, se déroule dans la «salle des grands procès» du palais de justice. Photo AFP



PARIS.
Le procès en appel du scandale sanitaire du Mediator, un médicament des laboratoires Servier accusé d’avoir causé la mort de centaines de patients, s’est ouvert hier devant la cour d’appel de Paris dans une salle d’audience archi-comble.

Le procès est prévu pour durer six mois, jusqu’au 28 juin. Il y a 7 650 parties civiles constituées, qui pourront suivre les débats sur une webradio. Seuls le groupe Servier et son ancien numéro 2, Jean-Philippe Seta, sont jugés devant la cour d’appel.

Mis sur le marché comme anti-diabétique en 1976 mais indûment prescrit comme coupe-faim jusqu’en 2009, le Mediator a entraîné de graves effets secondaires sur des milliers de patients souffrant de pathologies cardiaques ou pulmonaires et parfois entraîné leur mort.

Il a été prescrit à environ cinq millions de personnes durant ses trente-trois ans de commercialisation.

En première instance, les laboratoires Servier et Jean-Philippe Seta ont été reconnus coupables de tromperie aggravée et d’homicides et blessures involontaires.

Le 29 mars 2021, Servier est condamné à une amende de 2,7 millions d’euros, M. Seta à quatre ans de prison avec sursis et une amende de 90 600 euros.

Le groupe a été en outre condamné à verser un total de plus de 183 millions d’euros de dommages et intérêts aux victimes.

Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les laboratoires Servier « disposaient à partir de 1995, de suffisamment d’éléments pour prendre conscience des risques mortels » liés au Mediator.

« Les laboratoires Servier et M. Seta contestent toujours avoir délibérément trompé les patients et les médecins prescripteurs sur la dangerosité » du Mediator, a indiqué François De Castro, l’un de leurs avocats.

Présente à l’audience, la pneumologue Irène Frachon, qui avait révélé au grand public l’ampleur du scandale, viendra de nouveau témoigner à la barre, même si elle a confié avoir « perdu confiance dans la capacité de la justice à condamner ce type d’infractions à la hauteur de la gravité des délits commis ».



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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 9 Jan - 8:19

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeDim 8 Jan - 8:13

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Le scandale du Mediator de retour demain   devant la justice  

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Mis sur le marché en 1976 et prescrit à 5millions de personnes, le Mediator est accusé d’avoir provoqué de graves lésions cardiaques et de nombreux décès. PH. AFP


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FRANCE.
Le procès en appel du scandale sanitaire du Mediator, tenu pour responsable de centaines de décès, s’ouvrira, demain, à Paris, deux ans après la condamnation des laboratoires Servier à 2,7 millions d’euros d’amende pour « tromperie aggravée ».

« On repart quasiment à zéro », a averti Jean-Christophe Coubris, avocat d’environ 2 500 parties civiles, qui espère « avoir confirmation de la condamnation » de première instance et « obtenir a minima une indemnisation à la même hauteur » des victimes, dont beaucoup voient leur état de santé se dégrader.

En mars 2021, à l’issue d’un procès-fleuve de plus de neuf mois, le tribunal correctionnel de Paris avait notamment estimé que les laboratoires Servier et leur ancien numéro 2, Jean-Philippe Seta, « disposaient à partir de 1995, de suffisamment d’éléments pour prendre conscience des risques mortels » liés au Mediator.

Le deuxième laboratoire français avait en revanche été relaxé des délits d’« obtention indue d’autorisation de mise sur le marché » et « d’escroquerie », au préjudice notamment de la Sécurité sociale, ce qui a conduit le parquet de Paris et des parties civiles à faire appel. Dans leur sillage, le groupe pharmaceutique avait lui aussi formé un appel contre le jugement.

«EFFETS GRAVISSIMES»

Mis sur le marché en 1976 pour le traitement du diabète mais largement détourné comme coupe-faim, le Mediator est accusé d’avoir provoqué de graves lésions cardiaques et de nombreux décès. La commercialisation de ce médicament, prescrit à environ 5 millions de personnes, avait été suspendue fin 2009.

« Les laboratoires Servier et M. Seta contestent toujours avoir délibérément trompé les patients et les médecins prescripteurs sur la dangerosité » du Mediator, a indiqué François De Castro, l’un de leurs avocats.

De nombreux témoins ont de nouveau été cités à comparaître : une centaine au total, dont soixante à la demande de Servier.

La pneumologue Irène Frachon, qui avait révélé au grand public l’ampleur du scandale sanitaire, reviendra elle aussi à la barre, même si elle confie avoir « perdu confiance dans la capacité de la justice à condamner ce type d’infractions à la hauteur de la gravité des délits commis ». Ce procès en appel s’étalera jusqu’à fin juin, avec deux journées et demie d’audience par semaine.




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Mediator : « Pas de Légion d’honneur pour Jacques Servier », réclament Irène Frachon et Éric Giacometti


TRIBUNE. Avant l’ouverture lundi du procès en appel du Mediator, la pneumologue Irène Frachon et le scénariste Éric Giacometti demandent à Emmanuel Macron de modifier le code de la Légion d’honneur afin de retirer à titre posthume cette décoration à Jacques Servier, père de ce médicament toxique.
Irène Frachon et Éric Giacometti07/01/2023 à 19:53, 

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Jacques Servier, fondateur des Laboratoires Servier, lors du premier procès pénal du Mediator, en mai 2013 au tribunal de Nanterre. :copyright: A.Gelebart/20 Minutes/Sipa



Lundi s’ouvre en appel le procès du Mediator. Irène Frachon, la pneumologue qui avait lancé l’alerte , et Éric Giacometti, ancien journaliste d’investigation spécialiste des milieux médicaux et pharmaceutiques, aujourd’hui scénariste et romancier, lancent une pétition pour réclamer le retrait, à titre posthume, de la Légion d’honneur à Jacques Servier. 



Voici leur tribune : « Le 7 juillet 2009, au palais de l’Élysée, Jacques Servier, patron des laboratoires du même nom, est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, faisant fi d’ombres sérieuses obscurcissant déjà le tableau de cet industriel, se fend d’un hommage vibrant : « La Nation est reconnaissante de ce que vous faites. » Déjà décoré grand-officier par Jacques Chirac en 2002


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 6 Jan - 16:25

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Annonces d’Emmanuel Macron pour la santé: «Il ne mesure pas l’urgence de la situation»




Le président de la République, lors de ses premiers vœux aux acteurs de la santé, a dévoilé ce vendredi une série de mesures pour « gagner du temps médical ». Les annonces n’ont pas convaincu les représentants des soignants, qui craignent notamment le détricotage des 35 heures à l’hôpital.



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Pour la première fois, Emmanuel Macron a formé des voeux spécifiques à l’adresse des soignants, en crise à l’hôpital comme à la ville. - PHOTO AFP



Par Julien Lécuyer
Publié:6 Janvier 2023 


Didier Birig, secrétaire fédéral Santé chez FO



« Qu’on dégage du temps de soignant, on le dit depuis le Ségur de la santé. Ça va dans le bon sens, à une seule condition, c’est que ce soit de nouveaux personnels qui renforcent les services, et non du personnel administratif existant qu’on déplace, au risque de déshabiller un autre service. Or, le président n’a pas parlé de finances et de moyens. On n’a rien entendu non plus sur les mesures pour faire revenir les soignants.




À lire aussi Tarification à l’acte, médecin traitant, temps de travail à l’hôpital…: les annonces de Macron sur la santé


On a bien saisi en revanche qu’il souhaitait déréguler les 35 heures à l’hôpital. Ça veut dire permettre de travailler n’importe comment selon les besoins, en donnant toute liberté aux cadres pour organiser les plannings. Pour rappel, au moment de la mise en place des 35 heures, il aurait fallu la création de 75 000 postes. On en a eu 7 500. Le président ne dit rien sur les embauches, rien pour normer les services de soins et assurer des effectifs suffisants. »


Jean-Paul Hamon, président d’honneur de la Fédération des Médecins de France



« Il a récité les discussions conventionnelles mais on a l’impression qu’il ne mesure pas l’urgence de la situation, alors qu’hier encore, 5 000 médecins défilaient dans la rue. On s’attendait à une prise de conscience qui mène à un vrai Grenelle, comme on avait eu en 1968, au moment où les médecins hospitaliers et médecins libéraux avaient été réunis dans une salle pour proposer leurs solutions. Là, les soignants sont à la rue, les libéraux en voie de désertification, ils crient leur désespoir. Ce n’est pas un discours d’eau tiède qu’on attendait. La déception est grande. »


Évelyne Rescanières, secrétaire générale CFDT Santé sociaux



« On est satisfait qu’il partage le constat que le Ségur n’était pour l’heure qu’un rattrapage et qu’il fallait aller plus loin. On est plus inquiet lorsqu’il semble dire que ce n’est pas une question de moyens et qu’il s’agit de remettre en cause les 35 heures. Ce n’est pas étonnant, car on avait senti durant le Ségur la volonté de réduire le temps de repos quotidien. S’il y a une remise à plat du temps de travail, il faudra des contreparties.






Il y a des éléments qui rejoignent nos revendications  : rendre à chaque service sa capacité d’organisation, revaloriser les carrières et la pénibilité. Mais là aussi, c’était dans le Ségur, et on attend toujours de voir les discussions aboutir sur le travail de nuit notamment.
Sur la gouvernance, on sera vigilant à ce que le fonctionnement du tandem administratif-médecin ne conduise pas au blocage décisionnel.

Que la médecine de ville soit incitée à la permanence de soins, c’est une bonne chose. Nous, on souhaitait une obligation. C’est un premier pas vers davantage de solidarité, tout comme l’est le développement des délégations d’actes. On sait que les médecins n’y sont pas favorables mais on ne peut pas aller contre le sens de l’histoire. »



Tarification à l’acte, médecin traitant, temps de travail à l’hôpital…: les annonces de Macron sur la santé




Tarification à l’acte, médecin traitant, temps de travail à l’hôpital… Le président Macron a profité de ses vœux aux soignants pour faire de grosses annonces pour lutter contre la crise du système de santé. On fait le point.






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Tarification à l’acte, médecin traitant, temps de travail à l’hôpital...Le président Macron a profité de ses voeux aux soignants pour faire de grosses annonces pour lutter contre la crise du système de santé. On fait le point. Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP - AFP

Par C. Br. (avec AFP)
Publié:6 Janvier 2023 


> Une crise qui va prendre du temps à se résorber



Le président Emmanuel Macron, en visite dans l’hôpital de Corbeil-Essonnes, a profité de ses vœux aux acteurs de la santé pour faire des annonces face à la crise du système de santé. Rappelant que la formation de nouveaux médecins allait prendre du temps et qu’il faudrait donc «  une décennie » pour «  changer » le système, il a prévenu vendredi qu’il faudrait «  vivre dans les années qui viennent » avec cette pénurie de soignants. Il a souhaité annoncer des solutions pour pallier ce manque par d’autres moyens, en dégageant «  du temps de médecin face aux patients (…) notre défi collectif à court terme ».


> 10 000 assistants médicaux d’ici à 2023



Le président a notamment promis d’« accélérer le recrutement des assistants médicaux » créés en 2018 pour les porter de « près de 4 000 » actuellement à « 10 000 d’ici la fin de l’année prochaine ». Pour le chef de l’État, « c’est un vrai succès » du plan « Ma Santé 2022 » présenté au début du précédent quinquennat, puisque ces créations de postes libèrent « du temps médical » pour que les soignants suivent leurs patients.






> Fin de la tarification à l’acte dès le prochain budget



Le président Emmanuel Macron a également annoncé la « sortie » de la tarification à l’acte dès le prochain budget de la Sécurité sociale, au profit d’un financement sur « objectifs de santé publique ». Selon lui, ce système a «  créé beaucoup de dysfonctionnements dans le système. Le mode que l’on a créé ne valorise que l’acte, il prend mal en compte le soin non programmé, et lèse le cœur des activités à l’hôpital public . » Et de préciser : « Pour l’hôpital public, il faut qu’il y ait une part structurante de la rémunération qui repose sur des objectifs de santé publique qu’on négocie à l’échelle d’un territoire ».






> Réorganisation du temps de travail à l’hôpital d’ici le 1er juin 2023



Le chef de l’État a aussi invité à une réorganisation du travail à l’hôpital «  d’ici au 1er juin » pour le rendre plus attractif et « rebâtir un système plus cohérent avec la réalité » du quotidien des soignants. « On doit tout faire pour garder les soignants » à l’hôpital, a-t-il souligné. « Ce qui veut dire qu’on doit ensemble travailler à une meilleure organisation du temps de travail », a-t-il ajouté, déplorant une « hyper-rigidité » dans l’application des 35 heures et un système qui « ne marche qu’avec des heures supplémentaires ».


Il souhaite également que chaque service puisse être le maître de son propre planning et de son organisation, pour redonner « de l’autonomie et de la liberté » aux services. « D’ici le 1er juin, l’hôpital doit retrouver l’échelle du service pour s’organiser, afin d’avoir une liberté d’organisation plus forte », a affirmé le chef de l’État.


> Instauration d’un tandem médecin/administratif à la tête des hôpitaux



Emmanuel Macron a annoncé vendredi qu’un tandem « administratif et médical », constitué sur la base d’un « projet », allait être instauré à la tête des hôpitaux. « Très longtemps on a dit "ce ne doit pas être les soignants qui dirigent l’hôpital, ce doit être les administratifs". Après on a dit le problème c’est les administratifs qui dirigent », a-t-il observé. « Moi je souhaite qu’on puisse (…) mettre à la tête de nos hôpitaux un tandem administratif et médical, un vrai tandem sur la base d’un projet », a-t-il insisté. Selon lui c’est « une bonne chose pour que tout le monde travaille ensemble, main dans la main ».


> Les médecins qui « assurent la permanence des soins » seront « mieux rémunérés »



Emmanuel Macron veut « mieux rémunérer » les médecins de ville qui assurent la permanence des soins et « prennent en charge des nouveaux patients », afin que les Français « trouvent facilement un médecin de garde ». « Nous allons mieux rémunérer les médecins qui assurent la permanence des soins et ceux qui prennent en charge de nouveaux patients », a expliqué le président en présentant ses vœux aux acteurs de la santé.


> Les patients doivent être responsabilisés



Pour « responsabiliser » les patients, Emmanuel Macron souhaitent mettre en place une sorte de sanction pour les patients qui n’honorent pas leurs rendez-vous médicaux. « En ce qui concerne les rendez-vous non honorés, un travail a été engagé avec l’Assurance Maladie pour responsabiliser les patients, lorsqu’un ou plusieurs rendez-vous ne sont pas honorés, ou pour lutter contre le recours abusifs aux soins non programmés », c’est-à-dire les urgences, a-t-il indiqué, sans donner plus de détails.


> Les patients souffrant de maladies chroniques sans médecin traitant s’en verront proposer un « avant la fin de l’année »



Tous les patients souffrant d’une maladie chronique et ne disposant pas, à l’heure actuelle, d’un médecin traitant s’en verront proposer un «  avant la fin de l’année », a annoncé vendredi Emmanuel Macron. «  On a 600 000 patients avec des maladies chroniques et qui n’ont pas de médecins traitants et ça, c’est un vrai problème », a-t-il déploré. Ces malades se «  verront proposer un médecin traitant avant la fin de l’année » ou à défaut « une équipe traitante », a complété M. Macron.


> Déléguer aux professions paramédicales



« Le président de la République souhaite également que les médecins traitants puissent déléguer certains actes médicaux à certaines professions paramédicales afin de pouvoir se dégager davantage de temps pour les patients. Il évoque notamment certains renouvellements d’ordonnance qui pourraient être délégués à des pharmaciens ou à des infirmiers « dans le dialogue », notamment pour les patients atteints de maladies chroniques. « Comme ça, ça dégagera du vrai temps de soignant face aux patients », estime le président.


Et de préciser qu’il souhaite revaloriser le rôle des médecins généralistes et les « aider à prendre en charge plus de patients avec une rémunération qu’on va mettre en place » et il veut « supprimer toutes les tâches inutiles comme certains certificats et développer la télé expertise ».


> Développer les services d’accès au soin



Emmanuel Macron souhaite que l’absence de médecins traitants (parce que le patient n’en a pas ou parce que le soignant est absent) puisse être compensée par les SAS (services d’accès au soin). « Les patients pour des urgences doivent pouvoir appeler le 15 et être orientés vers les urgences ou vers un médecin de garde identifié par ce service ». Il souhaite « faire reconnaître ce dispositif à tous les Français et le consolider ». Pour le chef de l’État cela doit aussi permettre de « décharger l’hôpital de nombreux soins non programmés ».


Urgences de Maubeuge : «Vous comptez en vagues, nous, on n’en sort jamais»




Ces dernières semaines, le service des urgences du centre hospitalier de Maubeuge vit, au quotidien, sous forte tension. Pourtant, il tient le coup et les délais d’attente restent raisonnables. Mais à quel prix ?, interrogent des soignants épuisés qui n’ont pas eu le temps d’écouter, ce vendredi midi, les vœux d’Emmanuel Macron au personnel hospitalier.



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Unité d’hospitalisation de courte durée en plus, partenariat avec une société d’infirmières à domicile, transfert vers d’autres hôpitaux de la région ou en Belgique... Le service multiplie les adaptations pour suivre le rythme. - 
PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE

Par sophie filippi-paoli. Photos: Christophe Lefebvre
Publié:6 Janvier 2023


Il ne reste qu’un médecin dans la salle de repos où un petit écran découpe le buste d’Emmanuel Macron qui, depuis cinq minutes, adresse ses vœux au personnel soignant. Les autres ont dû partir, faute de temps. Et encore, si Rachid Dris, chef du service des urgences de Maubeuge, peut rester, c’est parce qu’il ne travaille pas.


« C’est vraiment plus tendu que d’habitude », raconte Kevin Girumugisha. Il est 8 h du matin et ce médecin de garde détaille les cas des patients arrivés pendant la nuit à ses collègues. Il a vraiment l’air fatigué.










Consultez l’actualité en vidéo






Les dernières semaines ont été rudes pour le service : le nombre de patients de plus de 75 ans, qui nécessitent des examens plus longs, a doublé, les urgences ont compté jusqu’à 180 passages quotidiens contre l’habituelle moyenne de 130 et les hospitalisations ont, elles aussi, augmenté. La faute à la grippe, la bronchiolite, la grève des médecins libéraux et, toujours, le désert médical








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Dans l’entrée, Audrey, infirmière aux urgences depuis 2001, (photos ci-dessus) explique qu’elle ne devait pas travailler mais qu’elle est là, «  en dépannage » : il manque actuellement neuf infirmières dans le service. Il est 10 h, on compte déjà quatre patients qui l’attendent dans le couloir. Elle raconte en travaillant : « Le rythme s’est accéléré depuis début décembre. La dernière fois, j'en avais quatorze qui attendaient pour les courts séjours et pareil pour les longs. »




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Sur un brancard, on découvre Robert, 79 ans, souffrant de Parkinson, qui est tombé chez lui. L’infirmière l’envoie vers un box se faire examiner. On note, en passant, que les lits de la zone d’attente sont déjà pleins, et on attend, avec lui, Pascal Lapchin, (photo ci-dessous) médecin urgentiste depuis vingt ans.




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Citation :


Citation :
« Cet été, c’était déjà compliqué. Je n’avais jamais vu ça mais on a tenu… et on a attaqué l’hiver avec ça dans les pattes. »




«  Cet été, c’était déjà compliqué. Je n’avais jamais vu ça mais on a tenu… et on a attaqué l’hiver avec ça dans les pattes.  » Alors qu’il examine Robert, le médecin est d’ailleurs sollicité pour une détresse respiratoire et un malaise chez une soignante.


Pourtant, malgré ce contexte très tendu, le service des urgences du centre hospitalier de Maubeuge, affiche un délai d’attente d’une moyenne de 2-3 heures avec un pic qui ne dépasse pas 6 h. Parce que oui, ils tiennent. De toutes leurs forces, en revenant sur leur repos, en aidant les collègues. « Mais à quel prix ? », interroge Rachid Dris (photo ci-dessous). « Les trois ans qui viennent de passer ont usé les équipes. Depuis le début du Covid, vous comptez en vagues, nous, on n’en sort jamais. »




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Dr Rachid Dris, chef des urgences à l'hôpital de Maubeuge. - PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE




Citation :


Citation :
« On n’a pas trop le choix, 300 000 habitants dépendent de cet hôpital. Si on s’en allait, qui soignerait les gens ? »




Outre le vieillissement de patients toujours plus nombreux (le nombre de + de 90 ans a triplé depuis 2009), le service souffre d’un manque de lits, de locaux trop petits, explique le responsable, et d’un véritable sous-effectif : il manque neuf médecins à temps plein.


Mais tous ceux à qui nous avons parlé ce vendredi restent très attachés au service et à l’hôpital public. Ils évoquent un esprit d’équipe solide, le plaisir de travailler ensemble. La preuve : le turn over est faible et les deux-tiers des médecins choisissent de faire l’aller-retour depuis Lille, où ils habitent, pour continuer à travailler là. « On n’a pas trop le choix, 300 000 habitants dépendent de cet hôpital », conclut Rachid Dris. «  Si on s’en allait, qui soignerait les gens ? »


«Ce sont des annonces mais que va-t-il se passer concrètement?»



Alors que le président de la République vient de terminer ses vœux aux soignants et de détailler ses annoncesRachid Dris, chef du pôle urgences au centre hospitalier de Maubeuge, constate : « Les revendications dont il a parlé sont sur la table depuis longtemps et certaines de ces mesures étaient déjà lancées comme le tandem médico-administratif à la tête de l’hôpital. Il a bien identifié les problèmes de terrain comme le privé qui ne prend pas sa part, le parc de logements dont ont besoin les soignants ou la pénibilité qui doit être comptabilisée pour la retraite. Il est allé plus loin dans la réforme de la tarification à l’acte aussi et je pense qu’il vaut mieux travailler 38 ou 39 h par semaine que d’avoir des heures sup qui ne seront jamais payées ou récupérées. »




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Emmanuelle Duhamel. - PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE




Cadre de santé, Emmanuelle Duhamel (notre photo) qui a pu voir la fin du discours avec le médecin, commente : « Je reste sur la réserve. Tout cela, ce sont des annonces mais que va-t-il se passer concrètement ? On a eu trop souvent des discours qui n’ont pas été suivis de faits. »






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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeJeu 5 Jan - 9:52

Passionnant :




LE PROFESSEUR PERONNE DEBALLE TOUT ...Il se livre et raconte le lobbying de l 'industrie pharmaceutique .


MONDE DE CORRROMPUS ...


Bill Gates manipule l ' OMS 
.
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 21 Déc - 17:32

Delfraissy : « On a merdé, on a tué des gens, mais on croyait bien faire »



Publié le 31 juillet 2022 par Olivier Demeulenaere


https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/07/31/delfraissy-on-a-merde-on-a-tue-des-gens-mais-on-croyait-bien-faire/





Je résume mais c’est en substance la ligne de défense de ce vieil enfoiré. Cynique et hypocrite. Qui se serait rendu compte au bout de deux ans et demi que son “conseil scientifique” était manipulé par les politiques… mais continue d’agiter les peurs avec cette farce de la pandémie, qui selon lui ne serait pas terminée, avec de nouvelles “vagues” à venir… Dégueulasse jusqu’au bout. Tu parles de regrets ! OD
SANTE Delfraissy-nombreux-regrets-gestion-pandemie

Covid-19 : Jean-François Delfraissy confie avoir de nombreux « regrets » dans la gestion de la pandémie

Le président du Conseil scientifique, qui cesse son activité ce dimanche, regrette notamment d’avoir « fait passer la santé avant l’humanité » en fermant les Ehpad pendant la pandémie.
Invité sur franceinfo, dimanche 31 juillet, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, qui cesse son activité, a confié avoir de « nombreux regrets » concernant la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19. « Mais qui n’aurait pas de regrets sur une crise aussi exceptionnelle ? », a-t-il interrogé.




Il est revenu sur les décisions prises par le Conseil scientifique alors que l’instance qu’il a présidée depuis le début de la pandémie de Covid-19 va être remplacée par un nouveau comité dédié aux prochaines crises sanitaires, notamment celles concernant les Ehpad. « Au nom de la santé, en croyant bien faire, nous, tous, directeurs d’Ehpad, administrations, on a fait passer la santé avant l’humanité », a-t-il déploré.
« On aurait pu s’appuyer sur l’avis des citoyens »
« L’ouverture des Ehpad a été complexe, variable d’un établissement à un autre », a estimé Jean-François Delfraissy. Selon lui, la fermeture de ces établissements pendant la pandémie a provoqué « des syndromes de glissement » chez des patients qui se sont laissés mourir faute de pouvoir voir leurs proches. Il a reconnu que « sur une crise exceptionnelle de ce type et en particulier sur la période de mars, avril, mai 2020 », il fallait agir vite. Il a toutefois regretté l’absence de discussions avec les citoyens. « On aurait pu, sur les écoles, sur les personnes âgées, s’appuyer sur l’avis des citoyens. Mais le politique n’a pas souhaité le faire », a-t-il précisé.
Le scientifique a tenu à rappeler que « la pandémie n’est pas terminée »« Il y aura de nouvelles vagues, à l’automne, durant l’hiver 2022-2023, nous n’en avons pas terminé avec le Covid-19″, a-t-il prévenu. « Le virus reste présent avec une capacité à muter, à changer, il n’a pas fini son évolution et c’est ce qui explique la durée particulière de cette crise Covid », a-t-il développé.
Orange actualités, le 31 juillet 2022
Rappels :
Epidémie de peur : Delfraissy en remet une petite couche
Complètement paumé, Delfraissy fait du vaccin une sorte de médicament !
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 21 Déc - 7:17

Macron nous porte la poisse.


 Depuis 40 ans les "elites" lol! sorties de l ' ENA nous ont jeté dans l 'Europe et la mondialisation .


On voit maintenant les dégâts. 


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Tension sur les médicaments pour enfants : «On a l'impression de revenir au Moyen-Âge»




Alors que les pharmacies rencontrent des tensions d’approvisionnement sur le doliprane pédiatrique ou l’amoxicilline, les parents d’enfants malades commencent à s’inquiéter.



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Certains médicaments pour enfants manquent dans les pharmacies. Ici, le Doliprane et l'Amoxilline deux médicaments en rupture de stock. - PHOTO BAZIZ CHIBANE

Par Antoine Maes et Matthieu Heyman
Publié: 20 Décembre 2022 


Début de vacances compliqué pour la petite Lola. Depuis samedi, cette petite Carvinoise de 5 ans est victime d’une angine à streptocoque, et traverse des pics de fièvre à 40°. Prescription du médecin traitant ? Doliprane et amoxicilline.
Deux produits actuellement touchés par une « tension d’approvisionnement » dans toute la France, comme le confirme le site de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament). « L’antibiotique, on m’a donné le traitement adulte, le docteur m’a fait un papier pour me dire comment diluer le comprimé. Le doliprane en stick ou en sirop il n’y en a plus. On me propose de l’efferalgan , mais ma fille ne le prend pas ou à force d’insister elle finit par le vomir derrière », souffle Alison, sa maman.




« On se sent impuissant en voyant son enfant souffrir sans avoir le traitement pour le soulager »



Cette mère au foyer de 33 ans est aujourd’hui « en colère » : « C’est du stress, on appelle partout pour essayer d’avoir le bon traitement, en vain. Et on se sent impuissant en voyant son enfant souffrir sans avoir le traitement pour le soulager », ajoute-t-elle.


Et elle n’est pas la seule dans ce cas. À Loos, Amina doit s’occuper de Djibril, son petit dernier de quatre ans et demi, qui enchaîne la grippe et le Covid-19. Elle a fait cinq pharmacies autour de chez elle pour tenter de trouver du doliprane, et rien. « Je suis allé deux fois aux urgences, il chauffait à 40°. Il a eu sa petite dose de doliprane et on est rentré à la maison », raconte cette agent d’accueil de 39 ans.


Citation :



Citation :
« Je suis d’origine marocaine, et je me rappelle qu’étant jeune, dans les pays maghrébins, on avait ce problème-là. On se dit qu’en France ça ne peut pas arriver, mais si ! »






Pour les deux mamans, le même sentiment ou presque. « Les pharmacies nous disent qu’elles sont en pénurie, qu’on arrive à un moment où on ne peut plus soigner les enfants. C’est inquiétant ! Je suis d’origine marocaine, et je me rappelle qu’étant jeune, dans les pays maghrébins, on avait ce problème-là. On se dit qu’en France ça ne peut pas arriver, mais si ! », explique Amina. «  Il y a certaines maladies qu'on ne peut pas soigner sans antibiotiques, et s'il n'y en a plus, je crains qu'une de mes filles se retrouve hospitalisée. On a l' impression de revenir au Moyen-Âge, malgré tous les moyens que nous avons aujourd'hui » ajoute Alison.




« Je suis en fin de carrière et c’est la première fois que je vois une pénurie aussi importante »



Même constat pour Aurélia, mère de deux enfants, à Wazemmes : « Je recherche du sirop pour la toux mais la pharmacie n’en a plus. On m’a expliqué qu’ils devraient peut-être en recevoir dans les prochains jours. C’est une situation très problématique quand-même... »


L’impuissance des parents est partagée par les pharmaciens, comme Alain Perillaud, gérant de la Grande Pharmacie, dans le centre de Lille : « Je suis en fin de carrière et c’est la première fois que je vois une pénurie aussi importante pour ce genre de médicaments. »



Parmi les alternatives, la possibilité d’adapter le dosage pour adultes aux enfants. Une manipulation « délicate » pour Alain Perillaud qui rappelle les risques « en cas d’erreur ou d’une dose trop massive ».


Certaines officines avaient anticipé cette situation comme Virginie Ceyssac, pharmacienne à Lille, en vain : « On avait fait un peu de stock mais c’est très vite parti. Nous sommes dans une situation tendue depuis 10-15 jours. »



De son côté, l’ANSM ne prévoit pas d’amélioration avant le printemps 2023.



santa  cherry santa cherry santa cherry


Bonne chance a vous !
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMar 6 Déc - 9:13

Les Français n'ont plus confiance dans leurs institutions et particulierement dans leur système de sante .
Le gouvernement traite de complotistes les rebelles  et pourtant les évènements leurs donnent raison ...


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Levothyrox : l’Agence du médicament annonce sa mise en examen pour tromperie




L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé avoir été mise en examen pour «tromperie» dans le dossier du changement de formule du Levothyrox, ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.


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L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé avoir été mise en examen pour «tromperie» dans le dossier du changement de formule du Levothyrox, ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde. PHOTO AFP - AFP

Par afp
Publié: 6 Décembre 2022 


L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé avoir été mise en examen ce lundi 5 décembre pour «tromperie» dans le dossier du changement de formule du Levothyrox, ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.

Cette mise en examen intervient un mois et demi après celle la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck, fabricant de ce médicament, pour «tromperie aggravée».


Au coeur de cette affaire : la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée en France fin mars 2017 et utilisant le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients.


Nombreux effets secondaires

Or, des patients se sont plaints de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Une enquête pénale a été ouverte à Marseille en mars 2018 pour faire la lumière, alors que ce médicament est utilisé quotidiennement par 2,5 millions de patients en France, selon Merck.
«L’ANSM n’a jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients au moment du passage à la nouvelle formule du Levothyrox et se préoccupe de manière constante et quotidienne de la sécurité et de la santé des patients», assure l’agence française contrôlant la sécurité des médicaments dans un communiqué diffusé lundi soir.
Elle «apportera sa pleine contribution à la manifestation de la vérité mais conteste fermement les reproches formés à son encontre, car aucune infraction pénale n’a été commise», estime-t-elle.
En juin 2019, l’ANSM avait mené une étude sur plus de deux millions de patients et conclu que le passage à la nouvelle formule n’avait pas engendré de «problèmes de santé graves».
Cette agence est aujourd’hui visée par une action collective de quelque 1 100 plaignants, pour «défaut de vigilance» et «défaut d’anticipation».
Dans un autre volet, au civil, la Cour de cassation avait rejeté en mars le pourvoi de Merck, condamné en 2020 à indemniser plus de 3.300 utilisateurs ayant souffert d’effets secondaires à la suite du changement de formule.

En France, moins de 100 000 patients sont traités avec l’ancienne formule, importée depuis fin 2017 sous le nom d’Euthyrox. La distribution de l’ancienne formule, qui devait s’arrêter en 2020, a été prolongée au moins jusqu’à la fin 2022.


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                             Un malade qui guérit ne rapporte plus rien...!



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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeVen 2 Déc - 8:26

LA FRANCE VA DE PLUS EN PLUS MAL ...

APRES LA PENURIE DES MEDICAMENTS  SANTE Affraid SANTE Affraid SANTE Affraid


APRES LA GREVE DES MEDECINS 


C'EST AU TOUR DES LABORATOIRES DE  FAIRE LA GREVE  SANTE Affraid SANTE Affraid SANTE Affraid




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Nouveau mouvement de grève des labos de biologie médicale ces jeudi et vendredi 

PAR ANNE-SOPHIE HACHEashache@lavoixdunord.fr

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Les biologistes manifestent contre le plan d’économies de plus d’un milliard d’euros jusqu’en 2026 sur la biologie. Photo SAMI BELLOUMI

Les laboratoires de biologie médicale dénoncent un plan d’économies drastique inscrit dans le projet de loi  de financement de la Sécurité sociale, qui risque d’aboutir, préviennent-ils, à la fermeture de labos de proximité. 


HAUTS-DE-FRANCE.
Après une première grève mi-novembre, les laboratoires de biologie médicale étaient de nouveau appelés par leur fédération (l’Alliance de la biologie médicale, ABM) à fermer leurs portes – à l’exception des urgences – ces jeudi et vendredi, partout en France. En Hauts-de-France, le mouvement est diversement suivi et se concentrait surtout sur la journée d’hier.


PRÉVENTION ACCRUE


Au cœur du mécontentement, le plan d’économies de plus d’un milliard d’euros jusqu’en 2026 inscrit dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). « Le PLFSS prévoit beaucoup plus d’actions de prévention – un domaine sur lequel la France est très en retard. Or, la biologie concourt à 70 % des diagnostics et de la prévention, nous aurons donc encore besoin de beaucoup plus de biologie – courante, pas liée au Covid –, explique le D r Anne Mainardi, médecin biologiste et présidente de Cerballiance Hauts-de-France. Aussi, les prescriptions qui concernent les pathologies chroniques sont de plus en plus importantes, notamment dans les Hauts-de-France où l’incidence du diabète, par exemple, est plus élevée que la moyenne française. Or, les diabétiques nécessitent une surveillance biologique importante. Tout concourt donc au fait que les actes de biologie seront de plus en plus prescrits par les médecins et parallèlement, le gouvernement veut baisser de façon drastique le prix de la biologie . »


La profession a proposé un effort d’économies de 685 M€ sur quatre ans, rejeté par le gouvernement, déplore la médecin. « Sur les dix dernières années, nous avons réalisé 30 % d’analyses en plus, pour un coût de seulement 3 % de dépenses en plus. Cela parce qu’il y a eu des baisses chaque année que nous avons prises en charge grâce à l’optimisation de nos fonctionnements, une meilleure productivité, d’importants regroupements. »


Elle poursuit : « Cette nouvelle baisse se fera directement sur la marge des labos. Une marge qui sert à investir dans l’innovation notamment, nécessaire en matière de soin des cancers dont les thérapies ciblées nécessitent des tests biologiques innovants. Sur les trois volets, prévention, suivi des maladies chroniques, nouveaux traitements, cette baisse drastique va se révéler catastrophique. Elle accentue le risque des regroupements encore plus importants des laboratoires avec la fermeture de plateaux techniques de proximité et une gestion des urgences plus compliquée . »


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeJeu 1 Déc - 7:39

LA FRANCE VA DE PLUS EN PLUS MAL ...

APRES LA PENURIE DE MEDICAMENTS  SANTE Affraid SANTE Affraid SANTE Affraid


C'EST AU TOUR DES MEDECINS D'ETRE TRES MECONTENTS  affraid affraid affraid




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Grève des médecins libéraux : «Faire mieux, et avec moins de mépris, c’est possible!»



Ce jeudi et ce vendredi, les médecins libéraux sont appelés à la grève. Un mouvement aux revendications multiples sur fonds de malaise profond dans la profession. Prise de pouls à la maison médicale Corneille, à Wattrelos, où les quatre médecins présents ferment leur cabinet.


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«On prend soin des gens, mais qui prend soin de nous?», interroge Jan Baran. PHOTO PIB

Par Christian Canivez
Publié: 30 Novembre 2022 


Il est loin le temps où Jan Baran était serveur dans une brasserie pour payer ses études de médecine. Et pourtant dix ans après avoir ouvert son cabinet, ce médecin libéral, par ailleurs prof en fac et médecin régulateur au SAMU, a comme un sentiment de retour en arrière : « Le serveur, c’est celui qui se prend les remarques des patients mécontents, si le plat met du temps à arriver, s’il est froid, si c’est pas bon. Il prend pour ceux qui sont en cuisine. Eh bien le médecin généraliste c’est pareil. On a l’impression d’être responsable de tout ce qui se fait et se décide derrière nous ».

Ce généraliste non syndiqué fera grève ce jeudi et ce vendredi. « La dernière fois que j’ai fait grève ? Ça remonte à des années, je ne sais plus. Et j’avais été réquisitionné... ».



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C’est que fermer son cabinet et renvoyer vers les urgences, pour ce médecin, ce n’est pas anodin : « On a bien conscience que dans cette période de reprise des épidémies, on va peut-être mettre en difficulté nos confrères des urgences. Mais on ne peut pas continuer comme ça. Il n’y a pas de bon moment pour faire grève. Même hors épidémie le système sature de toutes façons ».




« Financièrement je ne me plains pas »

Avec ses 1 200 patients suivis, à raison de trois rendez-vous par heure « pour me garder une petite marge avec les retards », Jan Baran, comme beaucoup de confrères, attend une revalorisation des actes pratiqués. « Je me considère déjà comme bien payé, je n’ai pas à me plaindre financièrement. Surtout dans un quartier où les gens rencontrent de vraies difficultés. Mais derrière je bosse quasiment tous les jours. Et il faut bien payer son outil de travail, avoir un cabinet où le patient se sente bien ».
Le généraliste attend donc un geste de ce côté-là, sans en préciser le montant. « L’idée serait de coller à l’inflation. En tout cas je ne veux pas d’un geste qui soit méprisant. Comme les quatre centimes de coup de pouce par visite généreusement alloués lors de la flambée des prix des carburants ! ». Un montant tellement dérisoire que le médecin le vérifie dans la foulée. « Quatre centimes, c’est bien ça ».

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 À lire aussi Grève des médecins : «Ce mouvement part dans tous les sens, mais il va durer»

Mais là n’est pas l’essentiel pour ce professionnel. « Je pourrais citer un tas de petites choses, des solutions alternatives, simples, pour alléger les tâches administratives et alléger le système. Vous imaginez que j’ai des consultations pour délivrer un certificat de non contre-indication à la pratique de la photo artistique ? Le mépris passe aussi par là ».
Mépris. Le mot est encore lâché. Et le médecin de nous montrer la vidéo de la sénatrice UDI Françoise Gatel taclant des médecins aspirants à « la société de loisirs ». « Qu’elle vienne passer une semaine ici pour se rendre compte ! ». C’est donc surtout parce qu’il se sent méprisé par le politique, par l’institution, et qu’il veut le faire entendre, que Jan Baran ne retrouvera ses patients que samedi matin...

 À lire aussi Colère et mobilisation aussi chez les futurs généralistes



Des cabinets fermés et une manif symbolique


Concrètement, l’appel à la grève des médecins libéraux concerne les journées de jeudi 1er et vendredi 2 décembre. Les médecins qui fermeront leur cabinet ces deux-jours-là renvoient vers le 118 418 pour les gardes, le 03 20 33 20 33 pour le service d’accès aux soins du Nord ; le 15 pour les urgences.

Certains laisseront à dispo à leur patientèle le numéro de l’Agence régionale de santé, de la CPAM et du Ministère de la Santé, de manière symbolique. Une partie fera grève tout en portant un brassard.

Pas de défilé au programme mais une action symbolique à Lille vendredi : ce jour-là, de 9 h à 16 h, le mouvement Médecins pour demain organisera une manifestation à l’Établissement français du sang. De nombreux praticiens y viendront donner leur sang à l’occasion d’une journée réservée aux médecins donateurs. Leur slogan : « Quitte à être saignés, autant que cela serve à quelque chose »...





« Ce mouvement part dans   tous les sens, mais il va durer »  

CH. C.CH. C.

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Médecin à Tourcoing, Bertrand Legrand est aussi secrétaire général de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). Photo archives Patrick James


Bertrand Legrand, médecin à Tourcoing et secrétaire général de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), pose son diagnostic sur la grève des médecins libéraux.

– Comment qualifiez-vous le mouvement de grève qui s’annonce ces jeudi et vendredi chez les médecins libéraux ?

« C’est un mouvement spontané, sorti des réseaux sociaux et qui revient tous les cinq ans, au moment des négociations conventionnelles entre les syndicats et la Sécurité sociale. Il s’inscrit dans un contexte de profession démobilisée, qui réalise moins d’actes médicaux, qui exprime sa souffrance en désertant. Non pas faute de troupes, mais faute de moyens et de considération. Les médecins n’en peuvent plus. Ce mouvement part, hélas, un peu dans tous les sens. Il y a des revendications où personne n’est d’accord… »

– Vous n’êtes pas optimiste…

« Je suis doublement pessimiste car, non seulement, je connais le résultat d’une mobilisation sans queue ni tête, on a vu ce que ça a donné avec les Gilets jaunes, mais encore je connais l’état général des médecins et des gens qui les représentent dans les négociations. Or, ces derniers sont malheureusement de plus en plus souvent éloignés du quotidien, pratiquant de moins en moins la médecine… »

– Vous attendez-vous à une forte mobilisation ?

« La mobilisation est très forte chez les plus jeunes confrères mais également chez les plus âgés, pour qui une journée ou deux non travaillées n’auront pas beaucoup d’impact financièrement. Entre deux, on a une tranche d’âge d’actifs écrasés par la fiscalité et qui se mobilisent moins. En tout cas, il n’y aura pas de déclaration du nombre de grévistes. Et pas de défilé. Le marqueur de satisfaction, pour nous, dans les Hauts-de-France, sera de voir si le numéro de régulation des appels mis en place dans la région se trouve saturé. Si c’est le cas, ce sera la démonstration de la mobilisation des médecins. Mais honnêtement, je ne m’attends pas à des avancées au bout de deux jours de grève. »

– Vous pensez que le mouvement va durer, se durcir ?

« Les médecins sont incapables de se lancer dans une grève longue. Ils ne seraient pas crédibles. Mais le mouvement va durer.

On risque fort de partir sur des grèves des gardes, des grèves également sur les tâches administratives. Ce sera sans doute plus efficace qu’une fermeture des cabinets. »



Colère et mobilisation aussi  chez les futurs généralistes 




A.-S. H.A.-S. H.

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Les étudiants en médecine ont émaillé l’automne de manifestations, comme ici à Lille. Ph. Baziz Chibane



Mobilisés, les étudiants en médecine le sont depuis la rentrée de septembre et la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, qui prévoit de réformer la formation des généralistes et de réguler leur installation sur le territoire.

Au cœur de la grogne, la création d’une quatrième année d’internat (contre trois actuellement) pour la spécialité généraliste, à accomplir dans un désert médical.

Les étudiants dénoncent une mesure destinée à pallier le manque de généralistes dans des zones sous-denses à moindres frais pour la Sécurité sociale, puisque rémunérés avec un statut d’interne et, surtout, au détriment des patients : « Si on m’oblige à aller dans un endroit où je n’ai pas envie d’aller et que je ne suis pas accompagné au minimum, y compris au niveau financier, je ne vais avoir qu’une envie : partir au bout d’un an. Au lieu d’un médecin de famille, les patients vont voir se succéder les internes, comme des remplaçants », dénonçait Romain, externe à Lille, interrogé lors de la dernière manifestation nationale des étudiants en médecine, le 17novembre, à l’appel de leurs syndicats qui réclament « de vraies solutions pour l’accès aux soins ».

PAS ASSEZ DE MAÎTRES DE STAGE

Autre point d’inquiétude, la qualité de cette année supplémentaire de formation, qui doit être accompagnée par un médecin généraliste maître de stage, pas assez nombreux dans les zones sous-denses. Un principe de réalité auquel sera confrontée la loi si elle est votée, savent les doyens des facultés de médecine.

Par ailleurs : « Aujourd’hui, vous n’arriverez pas à faire partir un jeune professionnel, à l’ancienne, tout seul, dans un coin. Ils veulent travailler à plusieurs dans un cabinet, avec d’autres professionnels. C’est plus sécurisant, enrichissant professionnellement », expliquait le doyen de la faculté de médecine de l’université de Lille, le P r Marc Hazzan. Adopté lundi, en nouvelle lecture, par l’Assemblée nationale, le projet de loi est examiné en nouvelle lecture, depuis mardi, au Sénat.





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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeLun 21 Nov - 15:14

LA FRANCE VA DE PLUS EN PLUS MAL ...


MAINTENANT C'EST LA PENURIE DE MEDICAMENTS  affraid affraid affraid


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Pénurie de médicaments : pourquoi, lesquels et pour combien de temps encore, ces questions qui se posent



La pénurie de médicaments, très présente dans l’actualité récente, est une préoccupation depuis des années, mais elle s’accentue et frappe désormais des médicaments largement utilisés.


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La pénurie de médicaments, très présente dans l’actualité récente, est une préoccupation depuis des années, mais elle s’accentue et frappe désormais des médicaments largement utilisés.
 PHOTO PASCAL BONNIÈRE LA VOIX DU NORD - VDNPQR

Par afp
Publié: 21 Novembre 2022 


> Quels médicaments sont concernés ?



Depuis plusieurs mois, les autorités sanitaires constatent des difficultés d’approvisionnement pour de multiples médicaments.
Deux ont particulièrement retenu l’attention, vu leur usage très large : le paracétamol, antidouleur omniprésent dans les armoires à pharmacie, et l’amoxicilline, de loin l’antibiotique le plus donné aux enfants.
Sur le paracétamol, les inquiétudes remontent à l’été. L’agence du médicament (ANSM) a demandé aux pharmaciens d’éviter de vendre plus de deux boîtes par patient, même si les industriels assurent que leur production suffit à répondre aux besoins.

Pour l’amoxicilline, c’est sous sa forme de sirop – destinée aux enfants – que l’ANSM a pointé la semaine dernière des difficultés d’approvisionnement.
Les difficultés des derniers mois ne se résument pas à ces deux médicaments. Des tensions sur plusieurs antidiabétiques ont ainsi été signalées en septembre.


> Nouveau phénomène ?



Non, mais cela empire, que ce soit en France ou dans de nombreux autres pays.

Les pénuries sont un problème auquel les autorités et l’industrie pharmaceutique admettent être confrontées de longue date.
Toutefois, le phénomène prend de l’ampleur. En France, près de 2 500 risques de rupture de stocks – ou de pénuries avérées – ont été signalés en 2020 à l’ANSM.


C’est une forte progression, même si les autorités sanitaires la nuancent en évoquant un effet d’optique : la loi contraint de plus en plus les industriels à signaler en amont les risques de pénurie.


Mais les ruptures avérées progressent aussi. «En 2021, 900 ruptures d’approvisionnement avaient été signalées sur toute l’année. Là, on est à 600 sur un semestre, il y a donc clairement une aggravation de la situation», soulignait ce week-end, dans Ouest France, Thomas Borel, directeur scientifique du Leem, principal lobby français du secteur pharmaceutique.


> Pourquoi ces difficultés ?



Il y a des raisons de fond, et d’autres plus circonstancielles, qui aggravent le phénomène.
Les premières sont liées à la mondialisation de la production de médicaments, phénomène accentué ces dernières années avec pour conséquence un éclatement des différentes étapes dans de multiples sites à travers le monde.
«Dans ce contexte, en cas de problème sur la chaîne de production (...), le risque de rupture est d’emblée très élevé», expliquait en 2019 le Leem.


L’actualité récente contribue aussi à gripper la machine. L’industrie est pénalisée par l’inflation, en partie liée à la flambée des tensions géopolitiques depuis la guerre en Ukraine.
Ce contexte pèse par exemple sur l’accès aux matières premières ou les coûts énergétiques des entreprises.


Enfin, même si le Covid est toujours là, l’épidémie se calme, et d’autres maladies reviennent après avoir été freinées par les confinements et autres restrictions sanitaires.
C’est l’argument mis en avant par les autorités françaises pour expliquer le manque d’amoxicilline : selon elles, les fabricants ont été pris de court par un fort rebond de la demande.


> Quelles solutions ?



Dans l’immédiat, les autorités sanitaires sont dans la gestion de crise. Elles rationnent les quantités disponibles en pharmacie, appellent médecins et patients au discernement.


Pour un antibiotique comme l’amoxicilline, elles rappellent ainsi qu’il n’a aucun intérêt contre une maladie virale comme la bronchiolite, en pleine épidémie chez les nourrissons.
En France, les industriels sont aussi contraints de prévoir des stocks minimaux de sécurité pour certains médicaments.


Mais l’industrie, comme certains observateurs critiques, soulignent que ces mesures ne répondent pas aux causes profondes du problème.


La nécessité d’une relocalisation de la production fait relativement consensus dans les discours, du gouvernement aux industriels en passant par les analystes, mais son ampleur est discutée.
Le gouvernement a déjà pris des mesures d’incitation financière pour «rapatrier toutes ces industries qui produisent ces médicaments essentiels», rappelait ce week-end le ministre de la Santé, François Braun.
Pour certains, néanmoins, le gouvernement est loin d’être suffisamment ambitieux. L’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, marqué à gauche, appelle ainsi à une relocalisation massive, voire une production publique de médicaments.



Quant au secteur pharmaceutique, il assure de sa bonne volonté en matière de relocalisation, mais pointe le poids plus lourd de la réglementation en Europe. Il juge aussi que le système français de santé publique n’est guère incitatif en lui imposant des prix de vente peu élevés.


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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeSam 19 Nov - 8:37

La fin d’un mythe : "Si c’est un virus, pas d’antibiotique ?" Dr Claude Escarguel


Auteur(s)
Xavier Azalbert et Jean-Luc Duhamel, pour FranceSoir
Publié le 14 novembre 2022 - 20:50



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Le Dr Claude Escarguel.
SANTE Copyright-symbol-logo Romain Pauc / FranceSoir



Citation :
 « Toute vérité franchit trois étapes : D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence ». Citation apocryphe 




ENTRETIEN - La recherche sur l’aide apportée par les bactéries au développement des virus, une sorte de « collaboration » qui permet au virus de se répliquer dans le corps humain, a démarré lorsque le Pr Luc Montagnier découvrit, en 1990un germe de type Mycoplasme dans une cellule d’un malade séropositif au VIH (germe intracellulaire) (1). Cette coopération entre bactéries et virus est appelée « mécanisme bactériophage-like ».


En 1992, cette découverte fut confirmée in vitro par une équipe de chercheurs français (C. Escarguel, G. Papierok, G. Pautrat) spécialisés dans les germes intracellulaires (2) et fit l’objet d’un brevet n° FR2694022 (A1), le 28 janvier1994.


En 1998, elle fut corroborée par une étude in vivo de l'équipe française de l’Association Biologie et Coopération (C. Escarguel, P. Lepere et C. Pelissier) (3).


D’après les résultats obtenus par de nombreux médecins traitant les patients en ambulatoire précoce et par les publications de C. Escarguel, la pandémie de Covid-19 a offert l’occasion de mettre ce mécanisme en évidence dès le début de l'année 2020, en constatant l’efficacité de certaines familles d'antibiotiques (macrolides, cyclines, clofoctol, rifaximine), ces derniers neutralisant les bactéries « coopérantes » avec le virus.
Aujourd’hui, les observations de l’équipe du Dr Carlo Brogna du laboratoire italien CRANIOMED, viennent une nouvelle fois de montrer la justesse de la découverte du Pr Luc Montagnier.


 
FranceSoir : En quoi cette nouvelle confirmation par le Dr Carlo Brogna de l’existence des bactéries « coopérantes » à la réplication d’un virus dans le corps humain est-elle déterminante ?


C. Escarguel : Malheureusement, les confirmations, en 1992 et en 1998, de la découverte du Pr Montagnier et les excellents résultats des traitements précoces contre le Covid-19 qui ont sauvé de nombreuses vies, n’ont pas suffi à convaincre la communauté scientifique et les responsables de la gestion de la pandémie de Covid-19 de l’efficacité de ces traitements ainsi que de la nécessité de les généraliser au plus vite.
Dès lors, les observations du Dr Brogna remettent d’importantes questions sur la table :
  • Pourquoi les responsables de la gestion de cette pandémie ont-ils refusé de prendre sérieusement en considération les découvertes du Pr Montagnier et nos travaux scientifiques de 1992 et de 1998, alors que nous n’avons cessé de les alerter depuis le mois de mars 2020 ? C’est-à-dire depuis les publications de l'IHU de Marseille sur la bithérapie (à base d'hydroxychloroquine et d'azithromicyne) avec qui nous sommes en désaccord sur la molécule efficace.
  • Pourquoi l’information sur la réussite des traitements précoces n’a-t-elle pas été diffusée massivement par les autorités et par l’Ordre des médecins ?
  • Pourquoi les médecins qui soignaient se sont-ils vus interdire l’utilisation des traitements précoces et pourquoi ont-ils fait l’objet de procédures disciplinaires pour les avoir prescrits ?
  • Pourquoi le paracétamol, le rivotril, puis les injections de substances géniques expérimentales ont-ils été préférés aux traitements qui soignaient ?
  • Pourquoi les dizaines de courriels que nous avons envoyés aux autorités sanitaires, à l’Ordre des médecins et au pouvoir politique sont-ils restés lettre morte ?
  • Pourquoi Emmanuel Macron en sa qualité de président de la République française n’a-t-il pas réussi à vaincre « le système » qu’il évoque dans son courriel envoyé à l'ancienne ministre de la Culture Françoise Nyssen, le 5 février 2021 et que celle-ci nous a réexpédié tel quel ?



Citation :
Le : 05 février 2021 à 21:24 (GMT +01:00)
De : "Francoise NYSSEN" f.nyssen@actes-sud.fr
À : xxxxxxxxx
Objet : RE: courrier au Président
Et son retour immédiat
« Formidable. Je crois beaucoup à cela vraiment depuis longtemps mais « le système » y croit trop peu c’est fou
Je m’en saisis. Merci. Je vous embrasse »




Maintenant, il reste à espérer que les observations visuelles par microscopie électronique de l’équipe du Dr Carlo Brogna du laboratoire italien CRANIOMED, qui confirment aussi bien la découverte du Pr Montagnier que nos travaux de 1992 et de 1998, ouvriront, dans les prochaines années, la voie à la recherche de la vérité et, donc, à la réponse aux questions qui précèdent.
À la suite des observations du Dr Carlo Brogna, l'autre question importante qui demeure est celle de la réponse à la priorité de l'OMS : « La prévention des chocs septiques des viroses respiratoires (grippe, bronchiolites, coronaviroses, etc.) par le traitement ambulatoire précoce paradoxal » (cf. antibiotique adapté).


FS : En quoi les observations du Dr Carlo Brogna et de ses équipes représentent-elles une confirmation de l’utilité d'un traitement contre les virus de type Covid-19 ?


C. Escarguel : Les récents travaux de l'équipe de recherche du laboratoire CRANIOMED, dirigée par le Dr Carlo Brogna avec qui nous collaborons, confirment la piste des bactéries « coopérantes » (4-5). Cette coopération est illustrée par un mécanisme appelé « bactériophage-like », qui provoque la libération de toxines bactériennes lors de la lyse bactérienne. Ces toxines (6) agissent de façon concomitante à l'action du virus SARS-CoV-2 et de sa protéine Spike sur le SRA (système rénine – angiotensine).
Les photographies réalisées par le laboratoire CRANIOMED avec un microscope à transmission électronique (TEM) illustrent le phénomène :


En A-B et C, on observe diverses bactéries avec parois (bactéries gram+ et gram-) et sans parois (mycoplasme et forme L).
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En D et E, on visualise le SARS-CoV-2 (Covid-19) qui fracture la paroi des bactéries afin de les pénétrer pour se répliquer. Le SARS-CoV-2 fracture la paroi au niveau des flèches rouges.


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En F, on visualise une bactérie sans paroi qui est attaquée par le SARS-CoV-2, afin de l’utiliser pour se multiplier. La pénétration du virus s’effectue au niveau des flèches rouges. Les bactéries sans paroi semblent être une proie plus facile pour le virus (ARN polymérase commune ?).


En G, on visualise deux types de cellules :
  • celles du bas qui est en train d’être colonisée ;
  • celles du haut qui est en train d’être lysée (éclatement de la bactérie libérant les SARS-CoV-2 dupliqués et les toxines de la bactérie).



FS : Ces images de microscopie électronique expliquent donc visuellement la réussite des traitements précoces préconisés par de nombreux médecins dans le traitement du virus Covid-19 ?


C. Escarguel : Oui, en effet. Dans le monde entier, les médecins qui ont utilisé en ambulatoire précoce (dans les cinq premiers jours suivant l'apparition des premiers symptômes) une molécule d'antibiotique des familles suivantes* : macrolides, cyclines, ou Clofoctol (cf. enquête d'ARTE : « le médicament miracle ») ont constaté une chute drastique de la létalité : 0,1% comparée aux 2,3% des patients laissés sous Doliprane. Ces résultats ont été publiés (7) et la comparaison des courbes de mortalité et de circulation du virus, en 2020 (Cool, présente un fort décrochage de la mortalité jusqu'à ce que les autorités de santé interdisent l'hydroxychloroquine aux médecins de ville, tout en préconisant de ne pas traiter aux antibiotiques : étonnant !


Inversement, toute autre antibiothérapie, notamment celle à large spectre, destinée à la prévention des surinfections (qui ne se manifestent que si l'antibiotique adapté n'a pas été prescrit en ambulatoire précoce), ne pourra être que contreproductive (9) en altérant le microbiote intestinal et, donc, en favorisant l'inflammation, le risque de diarrhées mortelles à Clostridium difficile et, surtout, en permettant la translocation des bactéries résistantes aux antibiotiques de la sphère digestive vers le sang du patient avec des bactériémies mortelles.


Ces molécules d'antibiotiques « efficaces » sont connues pour être actives sur les germes suspects de « coopérer » avec le virus (mycoplasmes, intracellulaires, germes de parodontites), dont la population augmente lors de dysbioses locales : pulmonaires, buccales ou digestives. Ces germes « coopérants » sont tous colonisés par le virus dès l'incubation de la coronavirose.


Ils amplifient, selon le brevet cité ci-dessus, la réplication virale selon l'effet « bactériophage-like ». L'efficacité de ces antibiotiques, actifs sur ces germes « coopérants », s'explique par le blocage de l'amplification de la réplication du virus dans les bactéries « coopérantes » : c'est l'effet « virostatique ». Ces bactéries « coopérantes » sont présentes chez certains malades dont les comorbidités entrainent des dysbioses. Cette preuve thérapeutique indirecte valide la piste ouverte, dès 1990, par Luc Montagnier. C'est cette amplification qui, avec le potentiel immunitaire du sujet, explique la virulence variable d'un individu à l'autre. Dans le cas de germes ou de virus peu pathogènes (c'est le cas du SARS-CoV-2 avec 50% d'asymptomatiques), c'est l'effet inoculum associé à une immunodépression éventuelle qui est responsable de la virulence constatée (10). Le mécanisme amplificateur est supposé être, d'après notre hypothèse, une « mutualisation » de l'activité des ARN polymérases entre la bactérie et le virus, d'où l'importance d'associer le zinc à l'antibiotique du fait de sa propre activité sur les ARN polymérases du SARS-CoV-2) (11).


FS : En 2020 et 2021, de nombreuses infections au Covid-19 dégénéraient en détresses respiratoires a priori à cause de l'absence de traitements précoces. Comment expliquer que ce ne soit plus le cas aujourd’hui alors que la plupart des malades ne bénéficient toujours pas de ces traitements ?


C. Escarguel : La disparition, fin 2021, de la bactérie pulmonaire Mycoplasma Pneumoniae (MP), dans les centres de surveillance du monde entier, constatée par l'équipe des Pr Grueb et Bebear et publiée par P. Meyer Sauteur (12) au congrès des intracellulaires de Lausanne (août 2022), pourrait expliquer la disparition des syndromes de détresse respiratoire, en 2022 : syndromes liés à la toxine CARD du MP et à la phospholipase A2 des mycoplasmes : (13-14). Ce génocide bactérien lié au SARS-CoV-2 sera-t-il durable ou 2023, verra-t-il une réapparition des formes pulmonaires avec le retour du MP (cf. (15) : Pr Tcherakian ) ? La question reste posée.


Les études du Pr Lina montrent que les pics viraux des viroses respiratoires sont corrélés avec le pic de la bactérie pulmonaire Mycoplasma pneumoniae laissant supposer le rôle amplificateur de cette dernière, non seulement pour le SARS-CoV-2 mais également pour les grippes et les bronchiolites. En d’autres termes, la réapparition de cette bactérie pourrait faire resurgir des détresses respiratoires causées par le SARS-CoV-2 ou éventuellement par les grippes et les bronchiolites (16).


FS : Quelle est votre analyse en ce qui concerne le « covid long » ?


C. Escarguel : Les micro-caillots résistant à la fibrinolyse entrainant une hypoxie périphérique, signes cognitifs secondaires aux substances amyloïdes, auto-anticorps anti-idiotypes, endotheliopathie, inflammation chronique et asthénie secondaire à une mauvaise oxygénation des tissus, sont les signes majeurs des syndromes post-infectieux et du covid long, avec des variables liées aux toxines impliquées. Toutefois, le traitement du covid long, comme celui des syndromes post-infectieux, ne doit pas se limiter aux traitements des symptômes (neurologiques, endothelites, micro-caillots, liés aux auto-anticorps, asthénies, dysbioses), mais il doit surtout associer de façon alternative les traitements symptomatiques au traitement préconisé par notre étude prenant en compte « la coopération bactérie/virus ».


Pour cela, nous proposons aux autorités sanitaires, en partenariat avec les adhérents volontaires de notre association de malades, tous souffrant de covid long, de participer à un travail de recherche thérapeutique fondé sur nos hypothèses, dans le cadre d'un CPP, selon le protocole exposé dans le document de synthèse établi pour notre future participation au congrès de la SPIL (Société de Pathologie Infectieuse de Langue française). Ce congrès se déroulera à Nancy le 8 décembre prochain et je joins le document en téléchargement [url=https://web.archive.org/web/20221114234322/https://francesoir.fr/sites/default/files/2022-11/Doc 2 pour t%C3%A9l%C3%A9chargement Pr%C3%A9sentation par l%E2%80%99association de malades Covid-Longs UPGCS pour Congr%C3%A8s sur les Covid-Longs du SPIL 8 d%C3%A9cembre 2022.pdf]ici[/url].


FS : Ne craignez-vous pas que l’utilisation de votre antibiothérapie préventive vous soit reprochée dans la cadre de la lutte contre les résistances aux antibiotiques ?

C. Escarguel : Je répondrai tout d’abord que sauver une vie par l’utilisation d’un antibiotique n’autorise pas cette question ! De surcroît, ce traitement ambulatoire précoce, en permettant d'éviter l’hospitalisation de 15% des malades positifs au Covid, dispense de ce fait de traiter les surinfections hospitalières. Ces dernières, grandes consommatrices d’antibiotiques à large spectre, entraînent de nombreuses résistances. Un petit extincteur d’antibiotique préventif génère moins de résistance qu’un "canadair d'antibiotique curatif".



FS : Alors qu’il ne semble plus possible de nier que les traitements précoces fonctionnent, qu’en est-il de l’autorisation conditionnelle des « vaccins » qui était subordonnée à l’absence de traitement de la maladie du Covid-19 ?


C. Escarguel : Si j’en crois les juristes que j’ai consultés à ce sujet, l’autorisation conditionnelle de mise sur le marché des vaccins était subordonnée à l’absence de traitement de la maladie ou, selon les termes du Règlement du 31 mars 2004 qui a servi de fondement aux autorisations, à l’existence d’un « besoin médical non satisfait ».


Le principe, pour la délivrance d’une AMM traditionnelle, est que le médicament a fait « l’objet d’études approfondies visant à assurer sa sécurité, sa qualité et l’efficacité de son utilisation » (Règl. n°507/2006 de la Commission du 29 mars 2006, relatif à l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle de médicaments à usage humain relevant du règlement n°726/2004 du Parlement européen et du Conseil).


De façon exceptionnelle, une AMM, dite AMM conditionnelle, peut être délivrée avant que des données cliniques exhaustives aient été communiquées aux autorités sanitaires, « afin de répondre à des besoins médicaux non satisfaits de patients », c’est-à-dire lorsque, pour une maladie donnée, « il n’existe pas de traitement autorisé ou, même si un tel traitement existe, « le médicament concerné apportera un avantage thérapeutique majeur aux malades ». Cette possibilité dérogatoire est soumise à la condition que « le bénéfice que représente la disponibilité immédiate du médicament sur le marché l’emporte sur les risques inhérents au fait que des données supplémentaires restent à apporter »
 (Règl. n° 726/2004 du Parlement européen et du Conseil européen du 31 mars 2004, établissant des procédures communautaires pour l'autorisation et la surveillance en ce qui concerne les médicaments à usage humain et à usage vétérinaire).


En l’état actuel des connaissances et des certitudes thérapeutiques issues de nos travaux, la validité des AMM conditionnelles des vaccins peut être clairement questionnée.


Citation :
C'est pour cette raison que nous nous opposons avec vigueur aux adeptes de la religion « la vaccination pour tous » et nous la limiterions aux cas à risque. Leur publicité bombardée actuellement sur toutes les télévisions : « Alors on continue ! » qui, s'appuyant sur la peur, souhaiterait faire « vacciner » tout le monde et même les enfants, ne résulte pas de données scientifiques factuelles « Errare humanum est, perseverare diabolicum » !




L'étude sur le mécanisme bactériophage en microscopie électronique est disponible [url=https://web.archive.org/web/20221114234322/https://francesoir.fr/sites/default/files/2022-11/Doc 1 pour t%C3%A9l%C3%A9chargement Dr Carlo-Brogna bact%C3%A9riophage en microscopie electronique.pdf]ici[/url].
 
Bibliographie :
(1) Montagnier Pursues the Mycoplasma-AIDS - Science.org
(2) Procédé d'amplification des agents infectieux en diagnostic 'in vitro' sur cultures cellulaires
(3) Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé
(4) Pulmonary clearance of Mycoplasma pulmonis in rats with respiratory viral infections or of susceptible genotype
(5) Synergistic effect of Sendai virus on Mycoplasma pulmonis infection in mice. Saito M, Nakagawa M, Suzuki E, Kinoshita K, Imaizumi K.
(6) Pre-infection of pigs with Mycoplasma hyopneumoniae .. .https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov ›
(7) Virus interactions with bacteria: Partners in the infectious dance https://www.ncbi.nlm.nih.gov
(Cool Modeling SARS-CoV-2 viral kinetics and association ... - PNAS inoculum-S’intéresser à la charge virale pour comprendre l’évolution vers des formes graves de Covid-19 INSERM
(9) Type I and Type III Interferons - Induction, Signaling, Evasion ... https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
(10) Incidence of Upper Respiratory Tract Mycoplasma ... - NCBI https://www.ncbi.nlm.nih.gov › pmc
(11) [url=https://web.archive.org/web/20221114234322/https://www.francesoir.fr/entretiens/Blood clotting may be the root cause of Long COVID ...%C2%A0https://www.sciencedaily.com %E2%80%BA]Blood clotting may be the root cause of Long COVID ... https://www.sciencedaily.com ›[/url]
(12) Can Early Home administration of Azithromycin with Zinc Help Prevent Severe COVID-19 Disease Progression and Long-COVID?
(13) La molécule miracle : chronologie d'un espoir - myCANAL 
(14) Les virus géants et l’origine des ARN polymérases des eucaryotes
(15) Un quart des formes sévères de Covid-19 s’expliquent par une anomalie génétique ou immunologique - INSERM
3 à 4% des formes sévères ont une origine génétique, tandis que 10 à 11% s’expliquent par la présence d’auto-anticorps dirigés contre IFN 1 et qui bloquent leur action antivirale.


Afin de mieux comprendre la distribution de ces auto-anticorps dans la population générale non infectée et notamment l’influence de l’âge (l’essentiel des cas de formes sévères de Covid-19 concernent les plus de 65 ans), les auteurs ont comparé plus de 34 000 individus sains, classés par sexe et tranche d’âge, ils ont ainsi fait une découverte inattendue : la présence d’auto-anticorps.


(16) Incidence of Upper Respiratory Tract Mycoplasma ... – NCBI-https://www.ncbi.nlm.nih.gov › 

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeJeu 17 Nov - 9:33

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Urgences de l’hôpital : la députée RN   Caroline Parmentier réagit à son tour 





I. M.I. M.

SANTE High_d-20221108-3YZWE1.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.1052&crop_x2=1.0&crop_y2=0.7214&widthPct=0.35357094&heightPct=0
Le personnel des urgences de Béthune est très soudé, mais la fatigue s’installe. Le 7novembre, ils ont tiré la sonnette d’alarme. PHOTO LUDOVIC MAILLARD



BÉTHUNE-BEUVRY.
Le phénomène de saturation des urgences n’est pas nouveau mais il a atteint un pic lundi dernier. Le personnel, démuni face à 80 patients a tiré la sonnette d’alarme. Les politiques ont commencé à réagir. Après la sénatrice communiste Cathy Appourceau-Poly, c’est la députée de la 9 e circonscription Caroline Parmentier qui nous fait savoir qu’elle a aussi interpellé, par écrit et en vidéo, le ministre de la Santé François Braun. Elle lui explique que « ce lundi 7, 80 malades se sont retrouvés entassés dans les couloirs des urgences de l’hôpital. Les témoignages sont parlants : une femme de 96 ans qui attend des heures avant d’être examinée, des brancards dans les couloirs, et le manque de personnel. Un professionnel de santé de l’hôpital déclarait il y a quelques jours , On n’a pas le temps qu’on veut accorder aux patients, le moral en prend un coup … » Elle admet l’existence d’un plan de fluidification des urgences en 2023, mais « il faut prendre des mesures dès à présent. Il faut trouver des solutions. Les attentes sont très importantes en matière de personnels, de matériels et de lits. Cette situation prend un caractère d’autant plus pressant que la période des fêtes de Noël approche et qu’elle génère habituellement un afflux de patients. Je vous demande de bien vouloir m’indiquer quelles mesures vous entendez mettre en œuvre afin d’améliorer cette situation très préoccupante. »

Nous avons également sollicité le ministère de la Santé, qui pour l’heure ne nous a pas répondu.



Formation des généralistes :   forte mobilisation attendue aujourd’hui 




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Les étudiants de la faculté de médecine de Lille avaient manifesté, le 19 octobre, à Lille. PHOTO BAZIZ CHIBANE

Un nouvel appel à se mobiliser contre les articles du projet de loi de financement de laPAR ANNE-SOPHIE HACHE

ashache@lavoixdunord.fr



 Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, qui visent à réformer la formation des généralistes, est lancé aujourd’hui à Paris  et dans les grandes villes. À Lille, une forte mobilisation est attendue. 


LILLE.
Alors que l’Association nationale des étudiants en médecine en France (ANEMF) appelle à un mouvement de grève illimité des étudiants et internes, un nouveau temps fort de mobilisation contre les articles du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 qui visent, notamment, à réformer la formation des futurs généralistes et à réguler leur installation, est organisé, aujourd’hui, à Paris et dans les grandes villes. À Lille, il prendra la forme d’un sit-in sur le parvis de la faculté de médecine, en face du centre hospitalier de Lille, à partir de 13 h 10.


Au lieu d’un médecin de famille, les patients vont voir se succéder les internes, comme des remplaçants. 




« À 30 ANS, ON ASPIRE À CONSTRUIRE NOTRE VIE »


« On attend une forte mobilisation », indique Chloé Gernez, de l’Association corporative des étudiants en médecine de Lille (ACEML), et étudiante en deuxième année. Objectif : maintenir la pression sur le gouvernement « pour que ne soit pas démoli notre système de santé français », pose Romain, externe à Lille. Il est révolté, face à ce qu’il appelle « un package destructeur ». Au premier rang duquel une année d’internat de plus, dans un désert médical pour les futurs généralistes. « Ils ont lancé cette année supplémentaire de médecine générale avec un argument : c’est la seule spécialité à trois ans, pourquoi ne pas la passer à quatre ? Mais pourquoi ne pas déjà optimiser les trois années ? À l’issue des trois ans, les médecins en sortiraient plus efficaces et ils peuvent prendre un cabinet. »
« Ils ont vendu la quatrième année à la population en disant : on va les envoyer en zones sous-denses pour vous soigner. » Sauf que, craint l’externe, les maîtres de stage manqueront pour les accompagner. « Et s’il y a un problème avec un patient ? » Autre frein, souligne l’étudiante Chloé Gernez : « À ce moment-là, on a 30 ans, on aspire à construire notre vie, un foyer, une famille, et on nous demande de partir – alors qu’on a déjà fait trois ans quelque part – dans un désert médical et, alors qu’on sera généraliste, rémunéré en tant qu’interne. »
C’est-à-dire, rappelle Romain, « pas loin du SMIC. Si on m’oblige à aller dans un endroit où je n’ai pas envie d’aller et que je ne suis pas accompagné au minimum, y compris au niveau financier, je ne vais avoir qu’une envie : partir au bout d’un an. Au lieu d’un médecin de famille, les patients vont voir se succéder les internes, comme des remplaçants, leur suivi sera altéré. Pourquoi ne pas être mieux accompagné, en amont, en externat, pour mieux découvrir ces zones ? » L’interne ne se voit plus devenir généraliste et craint de ne pas être le seul que la réforme, si elle est maintenue, aura découragé.



« Tenir compte du principe de réalité »  




A.-S. H.A.-S. H.

pr

Trois questions au P r Marc Hazzan, doyen de la faculté de médecine de l’université de Lille.

– Comprenez-vous la colère

de vos étudiants ?

« Je comprends leur inquiétude, notamment par rapport à l’obligation d’aller faire cette quatrième année dans ce qu’il est commun d’appeler un désert médical. La position de la conférence des doyens est que l’on n’est pas opposé à cette année : au contraire, elle a tout à fait lieu d’être si elle est construite de façon pédagogique avec une réelle volonté de formation. En revanche, il ne doit pas y avoir de coercition. Après, j’aimerais bien qu’on m’explique comment il va être possible d’envoyer un étudiant dans un désert médical où, par définition, il n’y aura pas de terrain de stage pour l’accueillir ou alors, parfois, quand il y a un cabinet, un généraliste non formé à la maîtrise de stage. La volonté de les envoyer là ne tient pas compte du principe de réalité. »

– La réponse est inadaptée au problème de démographie médicale ?

« Elle pourrait l’être si on avait un peu plus de maîtres de stage dans les zones sous denses. La maîtrise de stage est un élément important pour renouveler les médecins : elle permet d’attirer les étudiants pendant leurs études pour qu’ils puissent connaître la région, le cabinet. L’autre vraie réponse, c’est des maisons de santé : aujourd’hui, vous n’arriverez pas à faire partir un jeune, à l’ancienne, tout seul dans un coin. Ils veulent travailler à plusieurs dans un cabinet, éventuellement avec d’autres professionnels, kiné, infirmière… En plus, le service rendu à la population est meilleur. Ça, ça fonctionne et aussi à l’hôpital dont, par provocation, je dis souvent que c’est le premier désert médical : 30 % des postes de praticiens hospitaliers sont vacants. La réponse doit être globale. »

– Cette réforme risque-t-elle de décourager les vocations ?

« Je ne pense pas. Des étudiants ont envie d’être généralistes, d’autres parce que c’est la spécialité restante en fonction de leur classement.

À Lille, notre promotion de médecine générale est de deux cents par an et on fait toujours le plein. »


comment ça marche ?

Les études de médecine sont divisées en cycles : les candidats admis en médecine après un PASS (parcours d’accès spécifique santé) ou une L.AS (licence avec option accès santé) entament une 2 e et une 3 e années (le premier cycle).

Puis c’est l’« externat » pour trois ans (2 e cycle) : ces 4 e , 5 e et 6 e années, les « externes » alternent cours et stages en hôpitaux.

Après le concours d’admission en troisième cycle, c’est l’internat, qui les affecte dans une spécialité et un lieu d’exercice selon leurs vœux et leur classement. Il dure

3 ans pour devenir généraliste, 4 à 6 ans pour les autres spécialités.


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

POUR INFO Depuis le 1er mai 2017, le tarif d'une consultation de médecin généraliste de secteur 1 (tarif « Sécu » dit « opposable », sans dépassement d'honoraires, appliqué par 94 % des généralistes) est de 25 € (contre 23 € auparavant).


AVEC MACRON, LES MEDECINS TRAVAILLENT DE PLUS EN PLUS ET COMME DANS TOUTES LES PROFESSIONS LEURS REVENUS SE DEVALUENT..


SANTE 25959810
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeDim 6 Nov - 10:00

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeDim 30 Oct - 7:42




SANTE 000122

https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206305?sommaire=4487854#:~:text=Sur%20la%20p%C3%A9riode%
20allant%20du%201er%20juin%20au%2031,en%202021%20
(%2B%208%20486).





[list=fil-ariane][*]Accueil
 


[*]Statistiques et études
 


[*]Nombre de décès quotidiens

[/list]


Nombre de décès quotidiens France, régions et départements


CHIFFRES DÉTAILLÉS

Paru le : 28/10/2022





L’Insee diffuse le quatrième vendredi de chaque mois (sauf exception) le nombre de décès (toutes causes confondues) par jour et par région et département. Les décès sont enregistrés dans la commune où ils ont eu lieu (et non au lieu de résidence). Les statistiques diffusées sont provisoires (se référer à la note méthodologique).

Dernière mise à jour des fichiers : 28 octobre 2022
Dernière mise à jour des commentaires détaillés, cartes et graphiques :
- 28 octobre 2022 pour l’évolution du nombre de décès à partir du 1ᵉʳ janvier 2022
- 25 février 2022 pour l’évolution du nombre de décès entre le 1ᵉʳ juin 2021 et le 31 décembre 2021
- 2 juillet 2021 pour l’évolution du nombre de décès entre le 1ᵉʳ janvier et le 31 mai 2021
- 12 février 2021 pour l’évolution du nombre de décès entre le 1ᵉʳ septembre et le 31 décembre 2020
- 30 octobre 2020 pour l’évolution du nombre de décès entre le 1ᵉʳ mai et le 31 août 2020
- 26 juin 2020 pour l’évolution du nombre de décès entre le 1ᵉʳ mars et le 30 avril 2020














Sommaire















Évolution du nombre de décès depuis le 1er janvier 2022Tableaux, cartes, graphiques et commentaires




CHIFFRES DÉTAILLÉS


Paru le : 28/10/2022
Du 1er janvier au 17 octobre 2022, 521 962 décès, toutes causes confondues, sont enregistrés en France à la date du 28 octobre 2022, soit 7,9 % de plus qu’en 2019 (+ 38 347 décès). 


Ce nombre est toutefois encore provisoire. Ainsi, sur la période allant du 1ᵉʳ janvier au 19 septembre, le nombre de décès, qui était de 472 312 lors de la diffusion du 30 septembre, est revu à la hausse pour s’établir à 474 071 à la date du 28 octobre, soit une révision de + 0,4 %. La hausse du nombre de décès par rapport à la même période en 2019, qui était estimée à + 7,6 %, est révisée à + 8,0 %.


Pour suivre l’évolution de la mortalité en 2022, comme pour le suivi de la mortalité en 2021, l’Insee fait le choix de privilégier la comparaison avec l’année 2019, année sans épidémie Covid-19 (conférer le commentaire relatif à la période du 1er janvier au 31 mai 2021). Des comparaisons avec les années 2020 et 2021 sont cependant proposées en encadré en fin de commentaire.


Selon les données provisoires du 28 octobre 2022, le nombre de décès moyen par jour est de 1 640 en septembre. Il s’était maintenu à un niveau assez élevé en août (1 700) après une forte hausse en juillet (où il avait atteint 1 760, alors qu’il était de 1 610 en juin 2022). 


Le nombre moyen de décès quotidiens, qui atteignait 2 150 en janvier 2022, n’avait ensuite cessé de diminuer mois après mois, à l’exception du mois d’avril où une très légère remontée avait été observée (1 870 après 1 850 en mars, conférer la page des Synthèses pluriannuelles).


Sur la période allant du 1er janvier au 31 mai 2022, 288 276 décès ont été enregistrés en France, soit + 7,5 % par rapport à la même période en 2019 (+ 20 100), et un niveau assez proche de celui observé sur cette période en 2021 (- 1,5 %, - 4 484).


Sur la période allant du 1er juin au 31 août 2022, 155 603 décès ont été enregistrés en France, soit + 9,8 % par rapport à la même période en 2019 (+ 13 911), et + 6,1 % par rapport à la même période en 2021 (+ 8 948). Ces niveaux élevés interviennent dans un contexte de poursuite de l’épidémie de Covid-19 et d’épisodes de canicule marqués pendant l’été 2022.


[url=https://www.santepubliquefrance.fr/recherche/#search=&themes=fortes chaleurs,]Selon les bulletins de Santé Publique France consacrés au suivi de la canicule[/url], la France a ainsi connu trois épisodes de canicule au cours de l’été 2022 : le premier, inédit par sa précocité et son intensité, a duré du 15 au 22 juin ; le second s’est étalé du 12 au 25 juillet, avec des pics de recours aux soins d’urgence du 15 au 18 juillet ; la troisième vague de chaleur a débuté le 31 juillet pour se terminer vers la mi-août. La chronique des décès toutes causes confondues laisse entrevoir un 1er pic de décès, toutes causes confondues, autour du 18 juin. En juin 2022, les décès sont supérieurs de 4 % aux décès survenus en juin 2019.


 En juillet, les décès toutes causes confondues atteignent un pic très net le 19 juillet (2 108 décès), après un pic moins marqué le 12 juillet, et les décès totaux du mois de juillet 2022 sont supérieurs de 13 % à ceux de juillet 2019. 


En août, un pic de décès toutes causes confondues est observé le 4 août, puis un second, de moindre ampleur, le 13 août. Les décès survenus en août 2022 sont supérieurs de 11 % à ceux survenus en août 2019. En juillet, les décès toutes causes confondues atteignent un pic très net le 19 juillet (2 108 décès), après un pic moins marqué le 12 juillet, et les décès totaux du mois de juillet 2022 sont supérieurs de 13 % à ceux de juillet 2019. En août, un pic de décès toutes causes confondues est observé le 4 août, puis un second, de moindre ampleur, le 13 août.


 Les décès survenus en août 2022 sont supérieurs de 11 % à ceux survenus en août 2019.




La comparaison avec l’année 2019 présente toutefois des limites, car l’été 2019 avait lui-même été marqué par deux épisodes de canicule très intenses et étendus sur le territoire fin juin-début juillet et fin juillet (cf. Santé publique France), donc à des dates et avec des intensités différentes de 2022. La population a également augmenté et vieilli entre 2019 et 2022.


Par ailleurs, du 1er juin au 31 août, Santé publique France comptabilise environ 1 920 décès avec la Covid-19 (sans que celle-ci soit forcément la cause du décès) survenus en moyenne par mois à l’hôpital ou en établissement pour personnes âgées (contre près de 4 920 en moyenne chaque mois sur la période du 1er janvier au 31 mai 2022). Ce nombre de décès de personnes atteintes de la Covid-19 a doublé entre juin et juillet 2022, pour se maintenir à un niveau assez élevé en août 2022.


Sur la période allant du 1er septembre au 17 octobre 2022, selon les données provisoires du 28 octobre 2022, 78 083 décès ont été enregistrés en France, soit + 5,9 % par rapport à la même période en 2019 (+ 4 336), et un niveau un peu inférieur à celui observé sur cette période en 2021 (- 1,5 %, - 1 221).











Nombre de décès par jour depuis 2019


06001 2001 8002 4003 000Date d'événement01-janv.01-mars30-avr.29-juin28-août27-oct.31-déc.2022202120202019lib1lib1blib2lib2blib31 799 décès-----1 799 décès-----1799-----179901-janv.31-déc.


  • Note : ensemble des décès, transmis par voie dématérialisée ou par voie papier par les mairies à l'Insee. Compte tenu des délais de transmission et de gestion, l’Insee publie les décès jusqu’au 17 octobre. Ces données sont provisoires.


  • Source : Insee, état civil













Nombre de décès cumulés depuis le 1er janvier


050 000100 000150 000200 000250 000300 000350 000400 000450 000500 000550 000600 000650 000700 000Date d'événement01-janv.01-mars30-avr.29-juin28-août27-oct.31-déc.20222021202020192019lib1b20-oct.lib2b488 466 décès613 456 décès-----613 456 décès-----613456-----61345601-janv.31-déc.


  • Note : ensemble des décès, transmis par voie dématérialisée ou par voie papier par les mairies à l'Insee. Compte tenu des délais de transmission et de gestion, l’Insee publie les décès jusqu’au 17 octobre. Ces données sont provisoires.


  • Source : Insee, état civil






En France métropolitaine, le nombre de décès enregistrés entre le 1er janvier et et le 17 octobre 2022 est supérieur de 7,6 % à celui mesuré sur la même période en 2019.


Sur cette période, toutes les régions de France métropolitaine enregistrent une hausse des décès. Elle est la plus prononcée en Corse (+ 15 %), en Occitanie (+ 11 %), puis en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Nouvelle-Aquitaine, Pays-de-la-Loire et Bretagne (+ 9 %). Elle est la plus faible en Île-de-France et dans la région Centre-Val de Loire (un peu plus de + 5 %).


Sur la période du 1er juin au 31 août, la hausse des décès entre 2019 et 2022 est supérieure à la moyenne en France métropolitaine (+ 9,6 %) dans sept régions : des régions situées dans le sud de la France (Corse (+ 15 %), Occitanie (+15%), Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 12 %) et Nouvelle-Aquitaine (+ 12 %)), comme des régions situées dans le nord-ouest (Normandie (+ 14 %), Bretagne (+ 13 %), Pays-de-la-Loire (+ 13 %)). La comparaison des décès survenus l’été entre 2019 et 2022 est à prendre avec précaution, les épisodes de canicule n’ayant pas touché avec la même intensité ni aux mêmes moments les différentes régions, et l’épidémie de Covid-19 se poursuivant à l’été 2022.


Les départements d’outre-mer connaissent une hausse très importante des décès entre 2019 et 2022 sur la période allant du 1er janvier au 17 octobre (+ 22 %).


La hausse des décès est particulièrement élevée à La Réunion (+ 31 %) et la moins marquée en Guyane (+ 11 %). Sur la période du 1er juin au 31 août, les décès, toutes causes confondues, sont aussi en plus forte augmentation à La Réunion (+ 30 % par rapport à la même période en 2019), suivie de la Guadeloupe (+ 16 %) et de la Martinique (+ 16 %). La hausse est nettement plus modérée à Mayotte (+ 9 %) et encore plus en Guyane (+ 6 %).


Pour les départements d’outre-mer les moins peuplés, ces évolutions doivent être interprétées avec précaution, le nombre de décès pouvant davantage fluctuer d’une année sur l’autre.


Comparaison 2019-2022 par département (taux d'évolution)Comparaison 2019-2022 par région (taux d'évolution)









Evolution des décès cumulés du 1er janvier 2022 au 17 octobre 2022 rapportés aux décès cumulés du 1er janvier 2019 au 17 octobre 2019 par département


Diminution de plus de 20 %Diminution de 10 à 20 %Diminution de moins de 10 %Augmentation de 0 à 10 %Augmentation de 10 à 20 %Augmentation de 20 à 40 %Augmentation de plus de 40 %lib1lib1blib2lib2blib3+24,5 %-----+24,5 %-----24.5-----24.5AinMayotte


  • Note : ensemble des décès, transmis par voie dématérialisée ou par voie papier par les mairies à l'Insee. Compte tenu des délais de transmission et de gestion, l’Insee publie les décès jusqu’au 17 octobre. Ces données sont provisoires.


  • Lecture : En Ardèche, le nombre total de décès entre le 1er janvier et le 17 octobre est en hausse de 8,8 % entre 2019 et 2022.


  • Champ : France par département


  • Source : Insee, état civil






Évolution du nombre de décès depuis le 1er janvier 2022 en comparaison des années 2020 et 2021 



Entre le 1er janvier et le 17 octobre, les décès toutes causes confondues sont légèrement plus élevés qu’à la même période en 2021 (+ 3 243, soit + 0,6 %) et supérieurs à ceux de 2020 (+ 11 797, soit + 2,3 %). Si, sur la période janvier-février, les décès en 2022 sont proches des décès en 2021 (– 0,3 %), ils sont nettement supérieurs à ceux de janvier-février 2020 (+ 13,7 %), en raison d’une grippe saisonnière ayant entraîné peu de décès début 2020. En revanche, sur la période mars-mai, les décès de 2022 sont inférieurs à ceux de 2021 (– 2,5 %) et très nettement inférieurs à ceux de 2020 (– 8,2 %), en raison de la 1ère vague de la Covid-19. Sur la période juin-août, les décès en 2022 sont supérieurs à ceux de 2021 (+ 6,1%) et encore davantage à ceux de 2020 (+ 8,9 %). Du 1er septembre au 17 octobre, les décès en 2022 sont inférieurs à ceux survenus en 2021 (- 1,5 %) comme en 2020 (- 1,4 %), selon les données provisoires du 28 octobre.






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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 26 Oct - 9:46



EN TOUTES CONFIDENCES

Les confidences d’Agnès Buzyn sont pathétiques et illustrent fort bien les dérives du système macroniste. L’ex-ministre de la Santé prétend avoir clairement alerté, en son temps, ses supérieurs hiérarchiques sur l’urgence à réagir face au développement du Covid. Chacun sait que les ministres sont souvent de simples exécutants des décisions prises au sommet de l’État. Ses confidences s’apparentent donc à des coups de griffes dans la nécessaire solidarité gouvernementale. Bref, Agnès Buzin ne sort ni blanchie ni grandie de ses bien tardives mises au point.
y. j.
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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeMer 26 Oct - 8:17

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Covid-19 : Agnès Buzyn avait alerté dès janvier 2020, mais « tout le monde s’en foutait »  

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Agnès Buzyn, ici au côté d’Emmanuel Macron, en septembre 2021, lors de l’inauguration des travaux du campus futuriste de l’Académie de l'OMS, dans le Biodistrict Lyon-Gerland. PHOTO ARCHIVES AFP
Le Monde a eu accès à un journal qu’a tenu Agnès Buzyn pendant la crise   du Covid-19. L’ancienne ministre de la Santé y raconte ses craintes, ses alertes mais surtout le silence auquel elle a dû faire face, au sommet de l’État. 


FRANCE.
Mise en examen pour sa gestion des premières semaines de l’épidémie de Covid-19, l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn affirme qu’elle a alerté dès janvier 2020 Emmanuel Macron et Édouard Philippe, mais qu’elle n’avait « pas l’impression d’être entendue », selon un article paru hier dans Le Monde.


J’ai senti que je ne pesais plus rien et que je parlais dans le vide. Je n’étais plus aux affaires et on me  le faisait sentir… 
« On m’a fait passer pour une idiote qui n’a rien vu, alors que c’est l’inverse. Non seulement j’avais vu, mais prévenu. J’ai été, de très loin en Europe, la ministre la plus alerte. Mais tout le monde s’en foutait. Les gens m’expliquaient que ce virus était une « grippette » et que je perdais mes nerfs », selon des propos rapportés par le quotidien, qui dit avoir eu accès à un journal rédigé par l’ex-ministre pendant la pandémie.


EN ALERTE DÈS DÉCEMBRE 2019


Dans ce journal, qui commence le 25 décembre 2019, Agnès Buzyn raconte comment elle a découvert sur Twitter l’émergence de quelques cas de pneumopathie inexpliqués en Chine. Elle envoie le lien de l’article à Jérôme Salomon, alors directeur général de la santé, pour qu’il « suive cela ».


Dans l’article paru hier, Le Monde fait aussi état de nombreux textos adressés au chef de l’État et à son ancien Premier ministre, le premier le 11 janvier 2020, à propos de l’épidémie apparue en Chine, qui n’apparaît alors « pas encore dans les médias » mais qui « peut monter », écrit-elle.
Le 27 janvier, Whuan vient de se confiner en Chine. Agnès Buzyn envoie un nouveau texto au président et l’alerte du nombre de cas qui augmente et d’une mortalité qui semble élevée mais inférieure au SRAS. « Cela peut tout de même être sévère si beaucoup de personnes sont touchées », écrit-elle, évoquant même « 100 000 morts » si la mortalité est de 1 %.


Malgré ces éléments – qui constituent désormais une pièce de l’enquête instruite par la Cour de justice de la République –, « je n’avais pas l’impression d’être entendue », ajoute Agnès Buzyn.
Le 8 février, enfin, une semaine avant son départ du ministère pour remplacer au pied levé Benjamin Griveaux dans la course à la mairie de Paris, Emmanuel Macron l’appelle. Agnès Buzyn lui parle alors confinement, fermeture des frontières, mortalité importante… Un appel qui aurait « effrayé » Emmanuel Macron, selon Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée.


« Je n’aurais jamais dû partir, estime-t-elle à propos de son départ du ministère. On m’a poussé au mauvais endroit au mauvais moment. » Jusqu’à sa défaite cuisante au second tour, elle a continué à alerter l’exécutif.
Ainsi ce message le 29 février à Emmanuel Macron : « On perd du temps sur l’épidémie (…) Le pays n’est pas prêt ! » Ou encore celui-ci, le 10 mars à Édouard Philippe, à qui elle enjoint « de tout arrêter, comme en Italie, le plus vite possible », prédisant que « ça va être la Bérézina dans les hôpitaux ».
Le 14 mars 2020, Emmanuel Macron annonce une série de restrictions pour faire face à l’épidémie, mais jamais il ne prononce le mot « confinement ». « Édouard, vous êtes en dehors de la plaque, et si tu as encore confiance en moi, prenez une décision de confinement car nous avons quinze jours de retard. Et je ne perds pas mes nerfs, je suis lucide depuis des semaines et, derrière vos décisions, ce sont des gens qui vont mourir », lâche Agnès Buzyn par texto deux jours plus tard.


« J’ai senti que je ne pesais plus rien et que je parlais dans le vide. Je n’étais plus aux affaires et on me le faisait sentir », ajoute-t-elle aujourd’hui dans des propos au Monde. F. P.
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POUR INFO BUZYN SAVAIT GRACE A SON MARI QUI AVAIT DES LIENS AVEC LE LABORATOIRE DE WUHAN EN CHINE



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ACARIE

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MessageSujet: Re: SANTE   SANTE Icon_minitimeSam 22 Oct - 1:38

LES VACCINS ...ENCORE ET TOUJOURS pas testés ...






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