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 JUSTICE

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Jan - 15:42

Toujours ces éternelles histoires de " Magouilles " ...Disent Tj que ce sera transparent et en définitive rien ne change !!

J'espère que pour la Rénov du Stade Bollaert-Delelis ils y feront attention et que tout sera Clean !!!

JUSTICE  - Page 2 Stade-10
Mais ????????????
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Jan - 11:27

http://www.lavoixdunord.fr/region/grand-stade-de-lille-une-information-judiciaire-ouverte-ia4489b0n992319

Le Grand Stade
Grand stade de Lille : une information judiciaire ouverte
PUBLIÉ LE 29/01/2013
Par La Voix Du Nord

JUSTICE  - Page 2 Lille_12
Une information judiciaire a été ouverte fin 2012 sur les conditions d’attribution du chantier du Grand stade de Lille au groupe de BTP Eiffage, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Lille, confirmant une information du quotidien Libération.
[

Eric Darques, ancien élu (RPF) de la ville de Lambersart (Nord), dans l’agglomération lilloise et militant de l’association Anticor (lutte contre la corruption et pour la transparence en politique), avait déposé plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction de Lille.
Il veut comprendre pourquoi le chantier a été attribué à Eiffage, dont le projet présentait pourtant un surcoût de 108,5 millions d’euros par rapport à celui du consortium Norpac-Bouygues.
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Jan - 11:53

PACA a écrit:
Une version interessante de l ' affaire CASSEZ

http://sangliergris.unblog.fr/2011/02/24/affaire-cassez-la-verite/



Au moment où la diplomatie française semble être définie par la famille Cassez, il convient de remarquer que celle-ci n’a pas toujours dit la vérité. Ainsi, les parents de Florence Cassez ont-ils affirmé à la presse française qu’ils ne connaissaient pas le compagnon de Florence, Israel Vallarta. Manque de chance, la presse mexicaine a publié les photos de Bertrand Cassez, le père, en train de trinquer avec Israel Vallarta dans le ranch Las Chinitas, à 30 km de Mexico !

JUSTICE  - Page 2 Parent10

Les parents de Florence Cassez, accueillis au ranch d’Israël

JUSTICE  - Page 2 Cassez13

Bertrand Cassez, le père de la criminelle Florence Cassez, qui affirme n’avoir « jamais rencontré » Israël Vallarta, trinque ici avec lui.


Dernière édition par PACA le Sam 26 Jan - 11:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Jan - 11:50

afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro afro


Dernière édition par PACA le Sam 26 Jan - 11:57, édité 1 fois
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MessageSujet: CAHUZAC    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Déc - 10:52

la verité de Mediapart sur le compte en suisse de CAHUZAC ...





geek rendeer Evil or Very Mad study king affraid
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Oct - 10:21

PAR ÉRIC DUSSART

edussart@lavoixdunord.fr PHOTOS SAMI BELLOUMI

Une journée triste. Un temps de chien au coeur du bassin minier, à Liévin, dont le maire était en garde à vue, mais un sale temps pour l'enquête également, s'il faut en croire Frank Berton, l'avocat de Jean-Pierre Kucheida : « Le traitement de ce dossier ne grandit pas l'institution judiciaire. Ses ennemis politiques ont voulu abattre un homme de conviction et d'honneur. C'est une honte ! »

Avocats ulcérés

Le tout avec le regard de braise et la voix d'un rauque profond qui vont bien. Depuis le milieu de l'après-midi, on avait compris que l'avocat lillois et son confrère Damien Legrand étaient ulcérés. Le soir, on a compris qu'ils avaient, en plus, tenté un véritable coup de force : Jean-Pierre Kucheida et sa fille Marie ont refusé de répondre aux questions des policiers. Ils ont fait valoir leur droit au silence que la nouvelle loi sur la garde à vue oblige les policiers à décliner d'emblée.

C'est donc ainsi qu'a commencé la journée de M. Kucheida. Une petite déclaration souriante aux journalistes en arrivant : « Je vous remercie d'être venus accueillir un homme qui défend les mineurs et l'ensemble de cette région depuis quarante ans. » Et à l'intérieur, plus rien.

Juste l'explication de politesse aux policiers : « Le secret de l'enquête a été violé, dans cette affaire. J'ai appris dans la presse que j'allais être placé en garde à vue, que je serais renvoyé devant le tribunal, il ne manquait plus que la date ! La présomption d'innocence a été tellement bafouée que je réserve mes déclarations pour la justice. » Et voilà tout.

Étaient-ils ennuyés, les policiers ? Ils ne le diront pas, évidemment. Mais ils auraient tout de même aimé avoir quelques explications sur les 47 000 euros dépensés par M. Kucheida avec la carte de crédit de la SOGINORPA. Des repas, des achats à l'étranger, et aussi cette exposition et ce livre de photos réalisés par la fille de l'élu, Marie, dite MariKa, photographe de son état. Une facture de 12 000 euros a été présentée, via une association qui constituerait un écran pour la SOGINORPA. Toute la question est de savoir si le choix de l'artiste a été imposé par son père. Ou pas.

Réglement de comptes

Mais justement, les Kucheida répondent désormais à tout, pied à pied. Il y a encore quelques semaines, l'ancien député baissait la tête en avouant s'être emmêlé les pinceaux dans le nombre d'instruments de paiement, disait qu'il rembourserait... Mais aujourd'hui, il n'est plus question de cela : « Je prouverai que toutes ces dépenses étaient légitimes pour mes activités à la tête de la SOGINORPA. » C'était le début de la nuit. À peine marqué, l'homme politique s'exprimait avec véhémence sur les marches du palais de justice de Douai. « Cette affaire, c'est un réglement de comptes. On me reproche 47 000 euros de frais sur neuf ans, ce qui fait un repas et demi par mois », calcule-t-il à la louche. Frank Berton citera « un ticket de péage à 1,30 euro ». Mais le bateleur du bassin minier, même fatigué, a fini par reprendre le dessus. Il a deux cibles. « D'abord, une certaine presse, manipulée par des hommes dont on connaît le parcours politique, n'est-ce pas... » Et pan pour Gérard Dalongeville. Là, il est question de « saloperies, de cochonneries, de calomnies ».

Et il n'a pas fallu le pousser beaucoup pour qu'il se lâche aussi sur d'autres : « De l'intérieur de mon parti politique, les attaques ont été dures ! C'est Arnaud Montebourg qui en est à l'origine, relayé par la première secrétaire. Depuis quarante et un ans, je sers la cause minière, je crois que cela les dérange... » Il aura tout loisir de s'expliquer - enfin - le 13 novembre prochain. Même si ce ne sera là qu'une audience relais. Le vrai procès sur le fond devrait avoir lieu en février ou en mars de l'an prochain. Mais sur quel fond ? •


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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeVen 12 Oct - 16:12

PS : Jean-Pierre Kucheida sera convoqué par la justice
Mots clés : Pas-De-Calais, Jean-Pierre Kucheida

Par Laurence De Charette
Mis à jour le 12/10/2012 à 15:58 | publié le 12/10/2012 à 15:37 Réagir

Le PS a éliminé in extremis Jean-Pierre Kucheida de ses listes pour les dernières législatives. Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/A
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INFO LE FIGARO - Le leader de la fédération PS du Pas-de-Calais devrait être placé en garde à vue pour «abus de biens sociaux».

Jean-Pierre Kucheida a fait faux bond jeudi. Sur le parvis du tribunal de Béthune, les photographes ont attendu en vain. Sans doute le maire de Lievin n'était-il pas très désireux de fréquenter les salles de correctionnelle, même pour une simple affaire de diffamation, quelques jours tout juste avant son premier grand rendez-vous avec la justice. Leader de la fédération PS du Pas-de-Calais, «Kuche» - comme on l'appelle dans le département - est convoqué la semaine prochaine en vue d'une possible mise en examen.

L'homme, que le PS a éliminé de ses listes in extremis pour les dernières législatives, entame un marathon judiciaire. La semaine prochaine, il devra s'expliquer notamment sur une utilisation peu rigoureuse de la Carte bleue de la Soginorpa, une société qui gère soixante-trois mille anciens logements miniers. Une enquête préliminaire pour abus de biens sociaux avait été ouverte par le parquet de Douai en mars dernier, à la suite d'une dénonciation des commissaires aux comptes de la société alors dirigée par l'élu. 47.000 euros de dépenses d'apparence plus personnelles que professionnelles - voyages, restaurants de bord de mer et achats divers - avaient été mises à jour entre 2004 et 2011. Les enquêteurs de la division économique et financière de la police judiciaire de Lille ont découvert d'autres dysfonctionnements.

Par ailleurs, quatre enquêtes préliminaires ont été ouvertes par le parquet de Lille à la suite de rapports de la chambre régionale des comptes sur les autres organismes placés sous la tutelle de celui qui a régné pendant des années sur le PS local. Ces enquêtes ont été nourries par une série de lettres rédigées par l'ancien maire PS d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, mis en examen dans une affaire de fausses factures. Sentant ses anciens amis l'abandonner, l'homme a renvoyé la balle dans leur camp et accuse les dirigeants du PS local d'orchestrer un système de financement occulte, dont il a voulu tracer les grandes lignes au juge.

Son procès, au cours de l'année prochaine, devrait être l'occasion de jeter un coup de projecteur sur le fonctionnement de la «fédé 62». De cette façon, l'ancien maire espère ainsi reconquérir à l'avenir son siège à Hénin-Beaumont, ville désormais emblématique des combats du Front national.
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Oct - 18:46

Tourcoing : un îlot commercial détruit par un incendie dans le quartier de la Bourgogne
VOIX DU NORD /PUBLIÉ LE 10/10/2012 Réactions (5)
| MéTROPOLE LILLOISE |
C'est vers 1 h 30 que l'alerte a été donnée. A l'arrivée des sapeurs-pompiers sur les lieux, le feu ravageait les 1 000 mètres carré abritant plusieurs cellules commerciales donnant sur la place de la Bourgogne en plein coeur du quartier tourquennois.

Une quarantaine de sapeurs-pompiers venus de toute la métropole lilloise, ont été mobilisés. Ils ont dû dans un premier temps forcer les accès pour atteindre le brasier. Le feu, alimenté par la présence de bouteilles de gaz dans une boucherie mais aussi par une fuite de gaz enflammée sur une conduite moyenne pression, a été particulièrement virulent.
Plus d'une demi-heure après le début de l'intervention des secours, les pompiers apprenaient par des habitants du quartier qu'un gardien se trouvait à l'intérieur d'un des commerces. Le pire était alors à craindre. L'homme a été extrait du bâtiment en feu, inconscient. Il a été réanimé par les équipes du SMUR. Sérieusement intoxiquée mais pas brûlée, la victime a été transportée au pavillon Calmette du CHR de Lille où elle devait être placée en caisson hyperbare.






Au total, les soldats du feu ont mobilisé six lances dont deux sur grandes échelles. Leur intervention a permis d'éviter la propagation du sinistre à la médiathèque voisine. Mais les 1 000 mètres carrés de commerces sont entièrement détruits.
L'origine du sinistre est pour l'heure inconnue. Dans ce quartier sensible, tout le monde pense à un geste criminel. Assistant à ce triste spectacle, plusieurs habitants du quartier ne parvenaient pas à cacher leur amertume : « On est vraiment atterrés de voir ça. Le magasin d'alimentation était toujours ouvert. Maintenant, on n'a plus rien. On va devoir aller dans le centre-ville. Après les voitures, maintenant ce sont les commerces qui brûlent. Mais dans quel quartier vit-on ? »
Une enquête a été ouverte par la police. Toutes les hypothèses sont actuellement étudiées. Le feu a-t-il pris accidentellement alors qu'un gardien dormait sur place pour assurer la sécurité d'un des commerces ? S'agit-il d'un incendie criminel ? Une seule chose est sûre : aucune trace d'effraction n'a été constatée sur place.
ROBERT LEFEBVRE

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LUCIEN V. le 10/10/2012 à 17h10
ils iront faire leurs courses ailleurs mais certains échanges seront plus tranquilles


DAH E. le 10/10/2012 à 13h59
C'est désolant après l'école Albert Camus, voilà qu'ils incendient la Cop alors que ce sont leurs parents, leurs grands parents leurs voisins qui vont y faire leurs courses, il faut quelques caméras pourquoi pas, mais à quoi vont-elles servir???????
Vous avez laissé la délinquance prendre le contrôle de ce quartier, à l'abandon, rien n'est mi en place ici, même le commissariat de police NATIONAL n'affiche aucune pancarte prouvant qu'il y en ai un!!!
que fait Monsieur le maire qui débourse tant pour d'autre quartiers????



BERTRAND L. le 10/10/2012 à 10h16
Même si à cette heure rien ne nous dit que cet incendie soit d’origine criminelle, cela fait des mois voir des années qu’inlassablement nous répétons que la ZUP subit les actes criminels d’une minorité.
Inlassablement que nous demandons un sécurisation du quartier par des caméras pour endiguer crimes et délits qui tiennent lieux de code civil du quartier !
Et toujours la même réponse de la mairie qui en substance accuse « d’amalgame », de « ne pas mettre en valeur » Tourcoing, et de n’avoir qu’une « stratégie de déplacement du problème ».
Mais les caméras de la place de la bourgogne sont elles réparées ? Et peut on enfin filmer les zones de trafic situées à quelques centaines de mètre du commissariat de police ?
La réalité est très clair, la mairie se satisfait de cet état de fait, ne valorise pas l’action des acteurs de la vie économique et sociale qui travaille dans des conditions d’insécurité inadmissibles. Sans parler de la population qui subit le laxisme généralisé d’une mairie en perpétuelle autosatisfaction.
L’heure n’est plus aux leçons de morales et d’éducation mais à la répression des délinquants pour que la vie, de ceux qui jours après jours essayent d’améliorer ce quartier, (perpétuellement et pudiquement dits « sensible »), soit dans la réalité améliorée.
A bon entendeur…

RENÉ L. le 10/10/2012 à 09h15
Tour Kennedy à Loos - aujourd'hui îlot commercial à Tourcoing.
Il n'y a pas à dire : c'est une épidémie dans l'agglomération lilloise. La liste est impressionnante depuis le premier janvier 2012.
Mais bon, tant qu'il n'y a pas d'incendie dans le train fantôme, l'honneur est sauf!

KASBURETTES D. le 10/10/2012 à 05h54

Après les 2 écoles, le centre commercial qui brûle maintenant ... Pourtant, il n'y a que des "bons garçons"!!!



affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Oct - 10:32



BAC de Marseille : la quasi-totalité de la brigade suspendue ( Le Nouvel Observateur avec AFP )
18 fonctionnaires ont à leur tour été suspendus, trois jours après les 12 premières mises en examen pour corruption visant l'unité.


Nouvel Observateur

Perquisitions à la BAC nord de Marseille (Bruno Souillard/ MaxPPP)

18 policiers ont été suspendus dans l'enquête impliquant des membres de la BAC Nord de Marseille, portant à 30 les suspensions dans ce service après les 12 prononcées vendredi, a-t-on appris mardi 8 octobre de source proche du dossier confirmant une information du figaro.fr.

"18 policiers qui avaient été entendus dans cette affaire hors du régime de la garde à vue ont été suspendus", a indiqué cette source. Une source policière avait auparavant indiqué que six nouveaux policiers avaient été suspendus.

Dès vendredi soir, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait annoncé qu'il suspendait de leurs fonctions les 12 fonctionnaires placés sous mandat de dépôt ou sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer.


"Des éléments trop faibles pour les mettre en cause"

"Cette procédure administrative ne présage en rien de leur culpabilité dans l'affaire en cours", a estimé David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du syndicat Alliance, au sujet des dix-huit nouvelles suspensions qui, selon lui, "ne sont pas à mettre sur le même plan que celles ordonnées pour les mis en examen".

"Soit on reproche à ces policiers des éléments trop faibles pour les mettre en cause judiciairement, soit on leur reproche des choses qui n'ont rien à voir avec l'enquête en cours", a-t-il ajouté.


SUR LE MÊME SUJET
» Valls dissout l'équipe de jour de la BAC Nord de Marseille
» BAC de Marseille : "Pas de place pour ceux qui salissent l'uniforme"
» BAC de Marseille : "Une gangrène a touché ce service"
» Marseille : du haschich et des bijoux dans les plafonds de la BAC
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Juil - 11:58



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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Juin - 11:35

Des associations parisiennes ne vivent qu’avec les subventions généreusement attribuées par Delanoë, sans aucune cotisation !

L’association “Un sourire de toi et je quitte ma mère” bénéficie d’importantes subventions attribuées par Delanoë. Le budget 2012 de cette association prévoit 196 092 euros de subventions de la mairie de Paris, et 0 euros de cotisation ! Hallucinant.

A quoi sert cet argent public ? A des opérations d’animation festive et de réflexions avec des jeunes au sujet du réaménagement possible d’une place. La place n’a jamais été réaménagée, et pourtant, l’association continue à recevoir ses subventions.

L’ association “Alliance” réclame de son côté 2750 euros subvention au conseil du 10ème arrondissement de Paris pour l’organisation de “speed dating citoyen”… à Bobigny, en Seine-Saint-Denis! Voici donc comment est dépensé l’argent public avec Delanoë: “ça consiste (sic) à répartir le public en plusieurs pôle (sic) différents de la salle. La discussion s’engage entre le candidat et la quinzaine de personnes présentes … Cette façon de faire permet d’abaisser la barrière psychologique que constitue la différentiation entre l’estrade des candidats et le public.” Tout un programme…

Enfin, l’association “Ateliers Varan” réclame 22 000 euros de subvention au conseil du 10ème arrondissement de Paris pour “un projet (qui) vise à créer un atelier de cinéma documentaire dans des territoires qui sont aujourd’hui impactés par plusieurs chantiers urbains. Un groupe d’habitants issus d’horizons différents est accompagné dans l’écriture, la réalisation et la diffusion d’une série de films sur leur quartier, qui seront ensuite diffusés lors de projections et mis en ligne sur une plateforme Internet.” Encore un beau gaspillage d’argent public en perspective avec Delanoë, jamais avare dès qu’il est question de clientélisme ( voir aussi La mairie de Paris a distribué 203 millions d’ euros de subventions en 2011).

source: delanopolis.fr
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 7 Juin - 15:34

La loi sur le financement des partis politiques incite les petites formations à multiplier le nombre des candidats pour décrocher une manne financière durant cinq ans.

L’offensive a été lancée par François Bayrou : une “loi mystérieuse” conduirait à la multiplication des candidats sous l’étiquette de “pseudo-partis”… La loi dénoncée par le président du MoDem, c’est la loi sur le financement des partis politiques votée en 1988. Elle venait après des années de non-droit où, pour simplifier, la gauche se finançait sur les marchés publics et la droite sur la générosité des entreprises.

Résultat : une avalanche de scandales politico-financiers…

La solution retenue par le gouvernement Rocard ? Créer un financement public, transparent, des partis politiques, dans l’espoir de supprimer les mallettes de billets. Les malversations n’ont pas complètement disparu – mais c’est un autre sujet. Car l’attaque de François Bayrou porte plutôt contre les effets pervers de cette loi.

Pour répartir l’argent public entre les différentes formations politiques, la loi retient deux critères : le nombre de voix recueillies aux législatives, et le nombre de parlementaires. Le problème est qu’elle fixe pour le premier critère une condition de cinquante candidats au moins ayant obtenu 1 % – et c’est là qu’apparaît la “loi mystérieuse” : pour obtenir de l’aide, un petit parti doit multiplier le nombre de candidats, en espérant que cinquante au moins passeront la barre de 1 %, déclenchant la manne publique pour cinq ans.

Ce biais avait tout de suite été repéré par l’avocat Bernard Manovelli. Il l’avait mis à profit dès les législatives de 1993, présentant plus de 500 illustres inconnus sous les noms les plus divers (Nouveaux Écologistes, Parti pour la défense des animaux…).

Une “escroquerie légale”, s’exclamait à l’Assemblée un député RPR. La règle sera durcie dans la forme, mais la logique conservée – les héritiers de Manovelli encaissent toujours. Elle amène à compter 6 611 candidats à ces législatives, soit en moyenne plus de 11 par circonscription, avec un record de 23 dans la 8 e de Paris… “Et alors ?” se demande Maxime Rouquet, coprésident du tout nouveau Parti pirate, qui n’a pas d’argent, mais des idées : “Nous expliquons qu’en votant au premier tour pour nous, chaque voix peut nous rapporter huit euros sur cinq ans” – c’est-à-dire cinq fois 1,68 euro par an. Et pour ce Pirate, ce n’est pas volé, puisque c’est voté.

afro afro afro

1.68 € de subvention par an et par voix a chaque parti politique soit 8.40 € pendant 5 ans ...Pensez y en allant voter votre voix coute 8.40 EUROS a l 'etat ...donc a nous ...



afro afro afro
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MessageSujet: KUCHEDA    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 2 Juin - 0:47

Scandale. Jean- Pierre Kucheida, baron du PS à Liévin, s'est pris pour un trader.

PAR JEAN-MICHEL DÉCUGIS ET AZIZ ZEMOURI

«Le juge pourrait estimer que le président, en signant des contrats de nature spéculative sans y avoir été autorisé par le conseil d'administration, ne pouvait méconnaître le caractère illégal de leur conclusion.»
Le 4 mai 2009, un avocat d'Ernst &Young, un des plus gros cabinets d'audit international, annonce avec diplomatie à la direction de l'Epinorpa, l'établissement public, qui l'a sollicite par e-mail, d'éventuels futurs ennuis judiciaires de son président, le député maire socialiste de Liévin, Jean-Pierre Kucheida. Trois ans plus tard, celui que tout le monde ici surnomme « Kuche » est rattrapé par la justice. En cause, la gestion financière de la Soginorpa, une filiale de l'Epinorpa qui gère, dans le Pas-de-Calais, 63 475 logements miniers, évalués à 2,4 milliards d'euros. Une enquête préliminaire, désignant nommément le baron du PS local, a été ouverte, fin mars, pour «abus de bien social » par le parquet de Douai à la suite de dénonciations des commissaires aux comptes. Parallèlement, quatre autres dossiers sont en cours d'investigation au parquet de Lille sur les liens entre les élus du bassin minier, le PS local et certains autres établissements publics, comme l'Epinorpa, gérés directement ou indirectement par Jean-Pierre Kucheida. Pour ne rien arranger, une commission d'enquête diligentée par le sénateur Alain Richard aurait, selon le site Mediapart, épinglé des irrégularités au sein de la section de Liévin. Ainsi, la plus importante section PS de France, avec 1200 adhérents, serait incapable de justifier pour l'instant l'origine d'une somme de 120 000 euros... Cet imbroglio judiciaire n'empêche pas Jean-Pierre Kucheida de se présenter dans la 12e circonscription du Pas-de-Calais où il est élu depuis 1981 et où tout le monde l'annonce vainqueur, bien qu'un candidat PS se présente face à lui.

«Il faut souvent trouver un coupable», avait prévenu l'avocat du cabinet Ernst & Young dans son e-mail titré « Abus de confiance » et adressé au directeur financier de la Soginorpa dont Le Point révèle le contenu. Laconique, celui-ci ajoutait: «Si ce dossier devient un dossier de contentieux, à l'instar du dossier de la Société générale,s'agissant de fonds publics, tous les moyens d'action peuvent être développés devant le juge pour obtenir une condamnation.»
Aujourd'hui, les policiers de la PJ de Lille chargés des différentes enquêtes soupçonnent Jean-Pierre Kucheida d'avoir fait, en toute illégalité, des placements financiers hasardeux au risque de déclencher une crise de subprimes version ch'ti.
La Société de gestion immobilière du Nord/Pas-de-Calais a massivement emprunté aux banques, puis, selon leurs conseils, souscrit des swaps spéculatifs, ces opérations financières consistant à échanger des flux financiers en spéculant par anticipation.
Ainsi, à la Soginorpa, on a échangé des emprunts à taux d'intérêt variable contre d'autres en les anticipant à la baisse... ce qui n'a pas été le cas.
Une stratégie largement utilisée dans le milieu de la finance, mais tout à fait contraire à la vocation sociale de la Soginorpa, qui a joué avec l'argent public et avec celui de ses locataires. Plus embêtant, ces spéculations dignes d'un jeu de roulette de casino se sont poursuivies durant des années, malgré les alertes émises dès 2005 par des experts indépendants.
Résultat? Plus de 200 millions d'euros de perte financière probable.
« Si on avait fait un emprunt à taux fixe, le remboursement aurait été plus coûteux», se défend un haut responsable de la Soginorpa, qui condamne néanmoins ce genre de stratégie. Selon la direction générale de la Soginorpa, la totalité de l'emprunt, 458 millions d'euros, équivalent au montant de l'achat de la Soginorpa, dont l'échance vient en 2014, sera remboursé... en réempruntant !

Le 4 juin au CCE puis quelques jours plus tard à l'Epinorpa, les financiers du groupe tenteront de justifier un nouvel emprunt de 120 millions d'euros pour couvrir une partie de ce remboursement.
Ce qui promet un CA houleux.
Jean-Pierre Kucheida peut-il être tenu responsable de cette cavalerie? A-t-il dissimulé des informations à son conseil d'administration ? Joint par Le Point, l'élu n'a pas souhaité répondre.
Outre l'e-mail de l'avocat du cabinet Ernst &Young, les policiers de la PJ de Lille qui sont saisis de l'enquête ont entre les mains, comme le révèle Le Point, une série de courriers électroniques embarrassants pour Kucheida, datés de 2008.
A cette époque, les magistrats de la chambre régionale des comptes (CRC) enquêtent sur les anomalies de gestion de la Soginorpa.
En interne, souffle un véritable vent de panique. Le 16 octobre 2008, à 7 h 9, le directeur financier se montre très préoccupé : « J'ai décidé d'être courageux même si le back-office a fait son boulot en alertant incessamment.»
Le même responsable fait alors part à d'autres hauts cadres de sa volonté de coincer le directeur général et d'informer le directeur de cabinet, « même si on n'a pas encore les rapports ».
S'ensuit un véritable appel au secours: «Hier, on a entendu des mots comme inconscience, incompétence, faute et erreur de gestion et des synonymes de pots-de-vin, ce qui fait de nous des complices si on ne prévient pas. La situation est suf¬fisamment difficile et complexe pour que je continue seul l'alerte. Il faut nous aider. »

Pactole.

C'est seulement deux mois plus tard, en décembre, que le conseil d'administration de l'Epi¬norpa autorisera officiellement le président Kucheida à signer des contrats swaps.
Puis, un an plus tard, le 23 novembre 2009, le direc¬teur général, pour couvrir son président, introduira une nouvelle délibération prenant «acte de l'en¬semble des contrats swaps vivants a ce jour»...
Placements à haut risque, gestion opaque, problème de gou¬vernance, appels d'offres douteux... c'est toute la gestion de la Sogi¬norpa qui est aujourd'hui dans le collimateur des policiers.
A com¬mencer par l'utilisation abusive de la carte de crédit de la Soginorpa pour les besoins privés du député maire de Liévin. Le montant de ces frais de bouche (voyages, dîners, cadeaux...), échelonnés sur plu¬sieurs années, s'élève à 45 000 euros.
Les enquêteurs se penchent aussi sur le pactole distribué gracieusement par la Soginorpa chaque année au nom de la promotion des logements miniers. En 2006, par exemple, « publicité, publications, relations publiques, cadeaux» représentaient 561 604 euros. A quoi s'ajoutaient 185 000 euros de prestations et d'indemnités diverses, plus 104 000 euros de subventions distribuées.

De quoi favoriser le clientélisme : sympathisants politiques, habitants, amis en tout genre...
Exemple: le 13 mars 2008, Jean-Pierre Kucheida distribuait à ces clients (locataires, ayants droit), en tant que président de Maisons & Cités, l'enseigne de la Soginorpa, 1 200 places pour le film « Bienvenue chez les Ch'tis ».
Même la famille de « Kuche » n'est pas en reste. Marie, fille du député maire et artiste photographe, intervient sous le nom de MaryKa dans certaines publications de la Soginorpa. Pour preuve, un devis du livre «Les enfants de la cité», d'un montant de 12 000 euros, a atterri à la comptabilité de la Soginorpa. La note était adressée par l'Apepac, une association pour la promotion des arts et de la culture, non assujettie à la TVA.
L'esprit de famille...

Les énigmatiques Amis de la rose

Le sénateur socialiste Alain Richard, qui a diligente une commission d'enquête interne sur le PS du Pas-de-Calais, a de¬mandé en avril la dissolution de l'association Les Amis de la rose, des struc¬tures opaques et illégales affiliées à des sections PS.
C'est un des scoops de « Rose mafia 2. L'en¬quête», en librairie ces jours-ci.
L'auteur, Martin Leprince, qui a scruté à la loupe le PS du Nord/ Pas-de-Calais dans la prolongation des révélations du livre de Gérard Dalongeville, paru chez le même éditeur en février, lève le voile sur ces énigmati¬ques associations que l'on retrouve dans de nombreuses communes PS.
Le journa¬liste de Nord Eclair raconte comment il s'est heurté à l'opacité de la plupart de ces structures qui ont souvent à leur tête un maire ou un conseiller municipal PS.
En théorie, ces associations auraient pour activité l'organisation de banquets ou de fêtes des sections PS. Mais, en réalité, à la lecture du livre, tout pousse à croire que le véritable objet de celles-ci a pu être de récolter des fonds.
L'auteur relève par exemple que la feuille de chou de 12 pages publiée dans les années 90 par l'association des Amis de la rose d'Hénin-Beaumont contient trois fois plus d'encarts publicitaires que d'articles. Des pubs d'entreprises de BTP, de transport ou de marques automobiles. Contactée par l'auteur, Catherine Génisson, la première secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais, reconnaît que, « dans le cadre du fonctionnement du Parti socialiste, ce n'est pas légal», mais conteste qu'il s'agisse d'«une filière parallèle de financement du PS»

« Rose mafia 2. L'enquête », de Martin Leprince (Jacob-Duvemet, à paraître le 7 juin).


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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Mai - 0:27

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Avr - 0:30


"POUR NICOLAS SARKOZY, LA PERSPECTIVE D'UN 3E TOUR JUDICIAIRE"

par Thierry Lévêque


PARIS (Reuters) - En cas de défaite le 6 mai prochain, Nicolas Sarkozy risque d'être convoqué par les juges dans au moins deux dossiers visant de supposées malversations financières qui ont troublé l'exercice de son mandat et où les investigations progressent.

Le président sortant, qui a bénéficié durant cinq ans d'une immunité pénale liée à son statut, redeviendra un justiciable ordinaire un mois après la fin de ses fonctions, soit vers la mi-juin, s'il perd le second tour, stipule la Constitution.

Les deux dossiers dans lesquels il pourrait être mis en cause visent un éventuel abus de faiblesse sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt et une supposée corruption en marge de la présidentielle de 1995 - l'affaire "Karachi".

Fait plutôt rare en période électorale, les enquêtes n'ont pas été interrompues et les instructions arrivent même dans une phase cruciale.

Dans l'affaire Bettencourt, l'ex-gestionnaire de fortune de la milliardaire Patrice de Maistre, écroué depuis le 23 mars, a demandé mardi sa remise en liberté à Bordeaux.

Dans l'affaire Karachi, l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a été à nouveau interrogé par le juge Renaud Van Ruymbeke, sur fond de nouvelles découvertes. Il a mis en cause mardi Nicolas Sarkozy devant la presse.

Le président sortant peut craindre que ces affaires le rattrapent car, pour la première fois dans l'histoire de la République, un ancien chef d'Etat, Jacques Chirac, a été condamné pénalement le 15 décembre 2011 à deux ans de prison avec sursis pour des faits remontant aux années 1990, quand il était maire de Paris.

Cette décision, par laquelle le tribunal de Paris a rappelé "l'obligation de probité qui pèse sur les personnes publiques", a marqué une étape dans la longue histoire des "affaires".

LE PROBLÈME DE LA CJR

Nicolas Sarkozy a été vivement attaqué pendant la campagne, notamment par l'écologiste Eva Joly.

Elle avait qualifié d'"anomalie" le fait de "pouvoir solliciter un deuxième mandat lorsque vous êtes cerné par des affaires judiciaires et dans lesquelles vous ne vous expliquez-pas", avait-elle déclaré sur France 2.

Nicolas Sarkozy a fait part de son "mépris" envers ces accusations et s'est dit victime de manoeuvres politiques visant à le discréditer.

Dans le dossier Bettencourt, des retraits en espèces sur la fortune de l'héritière visant à financer frauduleusement la campagne Sarkozy en 2007 sont soupçonnés. Le président sortant parle de "ragots" et rejette les accusations.

Le juge Jean-Michel Gentil a déjà poussé l'enquête dans sa direction, saisissant ses comptes de campagne 2007, des agendas des Bettencourt montrant une possible visite de l'actuel président pendant la période de la campagne 2007, ainsi qu'un journal intime du photographe François-Marie Banier prêtant ces mots à Liliane Bettencourt en 2007 : "De Maistre m'a dit que Sarkozy avait encore demandé de l'argent."

Une audition, voire une mise en examen, paraissent juridiquement inéluctables en cas de défaite.

L'affaire Karachi est plus compliquée, car si le nom de Nicolas Sarkozy apparaît bien dans le dossier d'enquête, c'est en qualité de ministre du Budget (1993-1995), fonction dans laquelle il aurait selon un rapport de la police luxembourgeoise approuvé la création de structures off-shore au Grand-Duché.

L'hypothèse des juges est qu'elles ont servi au détournement partiel, à des fins de financement politique frauduleux, de commissions légales convenues en marge de la vente de sous-marins au Pakistan (84 millions d'euros) et de frégates à l'Arabie saoudite (200 millions d'euros) dans les années 1990.

Nicolas Sarkozy nie tout rôle dans la création de structures off-shore et, à propos d'un éventuel lien entre les commissions et l'attentat, il a parlé de "fable".

"Il ne sortira rien de tout cela et tout le monde le sait", a-t-il dit en octobre 2011 sur TF1 et France 2.

Une audition comme témoin par les juges est possible, mais des poursuites semblent exclusivement relever de la Cour de justice de la République (CJR), seule institution compétente pour les actes ministériels. Le candidat socialiste François Hollande propose toutefois de la supprimer et de déférer les ministres devant les juridictions ordinaires.

Cet éventuel "troisième tour judiciaire" se déroulerait dans un climat de rancoeur dans la magistrature, qui lui reproche une série de lois pénales et une supposée tentative de mise sous l'éteignoir des enquêtes, notamment dans les affaires Karachi et Bettencourt.

Suite à ces problèmes, le candidat PS comme Nicolas Sarkozy proposent tous deux de changer le statut du parquet pour le rendre plus indépendant, et François Hollande avance aussi l'idée d'un changement du statut pénal du chef de l'Etat.

Edité par Yves Clarisse

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Avr - 18:25

ACCUEIL > PRÉSIDENTIELLE 2012 > MEDIAPART PUBLIE UNE LETTRE SUR UN FINANCEMENT LIBYEN DE LA CAMPAGNE DE SARKOZY
Mediapart publie une lettre sur un financement libyen de la campagne de Sarkozy


Par Le Nouvel Observateur
Selon le site d'investigation, "le régime de Mouammar Kadhafi a bien décidé de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007".


JUSTICE  - Page 2 Sarko_12

Impression d'écran du site Mediapart affichant un document qui prouverait un accord de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par l'ancien dictateur libyen. (Impression)
Mots-clés : Mediapart, Kadhafi, Financement, Sarkozy, Campagne, 2007
SUR LE MÊME SUJET
» Le camp de François Hollande demande des explications à Sarkozy
Ce pourrait être une bombe à quelques jours de l'élection présidentielle. Mediapart dit détenir la preuve de la participation de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

"Le régime de Mouammar Kadhafi a bien décidé de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007", affirme samedi 28 avril le site d'investigation, qui met en ligne un document présenté comme officiel.

Cette note aurait été communiquée par "d’anciens hauts responsables du pays, aujourd’hui dans la clandestinité". Elle serait "issue des archives des services secrets", aurait été "rédigée il y a plus de cinq ans", et aurait "échappé aux destructions de l’offensive militaire occidentale".

La confirmation d'un accord ?

Le 12 mars, Nicolas Sarkozy avait qualifié de "grotesque" un éventuel financement de sa campagne présidentielle de 2007 par Mouammar Kadhafi.



Plusieurs informations sont évoquées dans ce document. Premièrement le nom de Nicolas Sarkozy, "candidat aux élections présidentielles" (sic). Deuxièmement "un montant d'une valeur de "50 millions d'euros". Ensuite la confirmation "d’un accord de principe" pris lors "de la réunion tenue le 6. 10. 2006".

Enfin d'autres noms, ceux des prétendus participants à cette réunion : "Brice Hortefeux", alors ministre des collectivités locales, l'homme d'affaires franco-libanais "Ziad Takieddine", ainsi que "le directeur des services de renseignements libyens", Abdallah Senoussi, "et le président du Fonds libyen des investissements africains", Bachir Saleh.

Quant au signataire de la lettre, ce ne serait autre que "Moussa Koussa", "connu pour avoir été l’un des plus proches collaborateurs de Mouammar Kadhafi et le mentor de deux de ses fils (Motassem et Saïf al-Islam)". Mais aussi, écrit Mediapart, "le patron pendant plus de quinze ans, entre 1994-2011, des services secrets extérieurs libyens (l’équivalent de la DGSE française), avant de devenir le ministre des affaires étrangères de la Libye."

La traduction publiée par Mediapart

Le site publie la version originale du document, ainsi que sa traduction :

"Service de la sécurité extérieure

Frère / Président du Fonds libyen des investissements africains

Que la paix soit sur vous… En référence aux instructions émises par le bureau de liaison du comité populaire général concernant l’approbation d’appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Monsieur /Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros.

Nous vous confirmons l’accord de principe quant au sujet cité ci-dessus, et ce après avoir pris connaissance du procès-verbal de la réunion tenue le 6. 10. 2006, à laquelle ont participé de notre côté le directeur des services de renseignements libyens, et le président du Fonds libyen des investissements africains, et du côté français, Monsieur /Brice Hortefeux, et Monsieur /Ziad Takieddine, et au cours de laquelle un accord a été conclu pour déterminer le montant et le mode de paiement.

Que la paix soit sur vous et la miséricorde de Dieu et ses bénédictions…

Moussa Imuhamad Koussa

Chef du service de la sécurité extérieure"

Takkiedine non présent ?

Rencontré par Mediapart vendredi 27 avril, Ziad Takieddine, dont l'avocate Samia Maktouf affirme qu'il "n'était pas présent à la réunion indiquée dans le document", déclare :

Ce document prouve qu'on est en présence d'une affaire d'Etat, que ces 50 millions d'euros aient été versés ou non."

Interrogé par le "Nouvel Observateur", Me Maktouf affirme que son client "a jugé le document crédible, compte tenu des propos du fils de Kadhafi Saïf al-Islam lors de leur dernière rencontre selon lesquels il détenait les preuves d'un financement." Mais, poursuit l'avocate de l'homme d'affaires, "M. Takieddine dit qu'il n'était pas présent à la réunion évoquée dans le document."

Dans une interview au "Nouvel Observateur" début avril, Ziad Takieddine déclarait:

Il n'y a pas de financement en 2007. Il n'y a aucun financement en 2007. S'il y avait eu un financement, je l'aurais vu, ce serait passé entre mes mains, je savais tout ce qui se passait entre la Libye et la France."

En décembre 2007, le guide de la révolution libyenne a été accueilli en grandes pompes à Paris pour une visite de cinq jours. Une visite au protocole inhabituel : reçu à l'hôtel Marigny, conformément à ses caprices, le colonel a fait ériger dans les jardins une tente bédouine pour y accueillir ses invités.

En mars 2011, rappelle Mediapart, peu avant le déclenchement de la guerre sous l'impulsion de la France, "Mouammar Kadhafi, son fils Saïf al-Islam et un ancien chef des services secrets, Abdallah Senoussi, avaient tous trois affirmé publiquement détenir des preuves d'un financement occulte du président français".

Et le site de poursuivre : "La découverte de la note de M. Koussa exige désormais que s’engagent des investigations officielles – qu’elles soient judiciaires, policières ou parlementaires – sur cet épisode sombre et occulte des relations franco-libyennes."

Peu après la publication de l'article de Mediapart, Bernard Cazeneuve, un des porte-parole de François Hollande, a demandé à Nicolas Sarkozy de "s'expliquer devant les Français".


Par Le Nouvel Observateur
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Dernière édition par PACA le Dim 29 Avr - 0:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Avr - 16:02

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Mar - 17:40

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Fév - 9:29

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/02/04/article_tramway-du-bassin-minier-une-lettrequi-v.shtml



Tramway du bassin minier : une lettrequi vient jeter un peu plus de trouble...
samedi 04.02.2012, 05:29 - La Voix du Nord


Dix mois avant l'attribution du marché, des jeux déjà faits?


Alors que, dans un récent rapport, la chambre régionale des comptes martèle que, sur l'attribution du marché relatif à la réalisation des (désormais hypothétiques) lignes de tramway Hénin - Liévin et Béthune - Bruay, « la procédure suivie pour le choix du mandataire n'a pas offert toutes les garanties nécessaires à la préservation du principe du libre aspect à la commande publique » (notre édition de mardi), la résurgence d'un courrier plutôt édifiant prend un certain relief. ...

Rappelons que, ce qui est, entre autres, reproché au syndicat mixte des transports Artois-Gohelle, c'est d'avoir, pendant l'été 2009, curieusement changé en dernière minute les règles du jeu de la consultation, en vue de la désignation du futur mandataire. Une modification des critères qui eut pour conséquence que seul le dossier de la SEM ADEVIA se soit finalement retrouvé en piste. Or, quelques mois auparavant, une lettre anonyme, adressée au maire PCF de Rouvroy, siégeant au SMT, annonçait ni plus ni moins que le scénario qui sera in fine validé en novembre 2009 par le SMT.


Ce courrier, daté de janvier 2009, explique ainsi que « suite aux multiples pressions, tout serait prêt et ficelé pour la mise en place d'une convention de mandat avec la SEM Artois Développement (c'est ce mois-là que la SEM fut rebaptisée ADEVIA). Une fausse mise en concurrence devrait être lancée dans les mois à venir... » Un courrier que le maire de Rouvroy, Jean Haja, avait alors divulgué lors d'un bureau du SMT, ne voyant, en retour, comme il l'explique aujour-d'hui « que des têtes qui se baissaient »... Troublant lorsqu'on sait que le budget en jeu est de 657 ME ! • P. W.

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeLun 2 Jan - 10:40

EXTRAITS DU BLOG DE ALAIN ALPERN :Le "système" dans le Pas-de-Calais... 4 eme episode
A travers les 4 personnages évoqués dans les 3 précédents articles, voyons quelles sont les caractéristiques communes qui brossent un pan du système mis en place par le PS dans le département.


1- le formalisme réglementaire n'est pas un problème: on s'en abstrait sans se poser la moindre question!
- on bafoue les règles de la fonction publique territoriale: on a vu que la CRC avait critiqué l'accès au grade d'administrateur de JP Chruszez et B Louchart.
J'ai retrouvé ce que disait Cimares (pourfendeur, sur ce blog, des privilèges féodaux propres au département 62):
" Il serait intéressant de connaître les administrateurs territoriaux en place dans le bassin minier qui répondent aux conditions statutaires de nomination, conditions que l'on ne manque jamais de mettre en exergue pour tout autre candidat: combien ont figuré sur la liste d'aptitude? combien ont suivi la formation obligatoire complète à l'Institut national d'études territoriales de Strasbourg ? (le pendant de l'ENA pour les haute fonction publique territoriale). Peut être qu'en cherchant un peu, on en trouverait...
- des avantages financiers hors statut: double rémunération et avantages en nature pour les 3 fonctionnaires. Des privilèges indécents pour JL Cottigny. Tout cela octroyé au mépris des règles en vigueur et de l'éthique!

Finalement, comme dans une république bananière, c'est le chef qui octroit les prébendes et qui fait comme bon lui semble...

2- En contre-partie le loyalisme est de mise: le système ne peut fonctionner que si les obligés font allégeance.

JP Chruszez a tout fait pour J Mellick: mentir comme on l'a vu, s'occuper des basses oeuvres quand il le fallait. Puis le Parti lui a confié la mission de surveiller Dalongeville, voire de le canaliser...
B.Louchart a servi fidèlement R.Huguet, Président du Conseil Général. Pour services rendus, on ne l'a pas lâché, lors du départ de cet ami de Percheron et de son remplacement par D. Dupilet, et les quelques mois passés à la CAHC et à la Région sont là pour exprimer la reconnaissance du Parti. Dommage qu'il n'ait pas saisi sa chance à Arras (mais la partie était difficile, il faut l'avouer!). Il finira bien comme conseiller général ou conseiller territorial...
Pour D. Ghouzi, fidèle serviteur de D. Percheron, le retour est différent: des missions pour ce consultant discret.

JL Cottigny a eu quelques années difficiles à la suite de rumeurs qui ont couru sur son train de vie. La perte de sa légion d'honneur fut un coup dur. Il fut difficile de lui garder sa place au chaud au Parlement européen et le conseil général ne doit pas être à la hauteur de ses ambitions...

Pour décrire ce personnage sulfureux, il me revient une anecdote: quand J. Mellick fut vers 1992/1993 voué aux gémonies pour son comportement ridicule dans l'affaire VA/OM, il sonna le rappel des socialistes pour venir le soutenir. Deux valeureux vinrent à Béthune dans une conférence de presse mémorable: JL Cottigny et...Albert Facon. "Le trio de gredins", comme on les appela à cette occasion, ne redora pas le blason de Mellick. JP Chruszez doit certainement s'en souvenir car il devait être à la manoeuvre...

3- Le protecteur suprême des 4 personnages est le même: directement ou indirectement (via JP Kucheida ou J. Mellick): il s'agit du mythique D. Percheron...Courant janvier, je dresserai un portrait de ce personnage hors norme...

4- Finalement, comme leurs parrains, le fait de ne pas avoir été sanctionnés pénalement ou disciplinairement, leur assure une impunité permanente (jusqu'à présent!)

5- Le système recycle ceux qui ont été loyaux, par des postes de chargés de mission ou de conseillers (que ce soit conseiller général ou conseiller au cabinet du Président Percheron).

En conclusion, un département, celui du 62, a réussi à mettre en place un régime quasi-totalitaire: faisant ce qu'il voulait des règles, distribuant les postes, protégeant les plus loyaux, punissant les rebelles, faisant et défaisant les vassaux (à ce sujet l'exemple d'Hénin-Beaumont est saisissant: on a viré Darchicourt pour installer Dalongeville)...
Aucun contre-pouvoir n'a pu empêcher cette emprise digne des régimes staliniens ou maoïstes: l'opposition de droite n'existe pas ou est très, très conciliante (voir J. Vernier, certes de Douai, à la Soginorpa, avalisant toutes les décisions de JP Kucheida), le pouvoir central ne préfère pas intervenir dans le fief (il faut avoir vu D. Percheron fustigeant un Préfet ou un recteur qui ne lui plaisaient pas: grands moments au Conseil Régional
!)

Comme tout régime non démocratique, il finira par s'effondrer, pour 2 raisons:
- les affaires judiciaires en cours, quelles qu'en soient les résultats, laisseront des séquelles.
- aucune succession n'a été mise en place...Kucheida, Mellick et Percheron approchent les 70 ans et bien qu'ils soient tous les trois en bonne santé...
PUBLIÉ PAR ALAIN ALPERN
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Déc - 0:19

EXTRAITS DU BLOG DE ALAIN ALPERN
Le "système" dans le Pas-de-Calais (2)

2 EME EPISODE - "Un conseiller très spécial"


Gazette des communes du 13/12/2001:
"La SEM d’aménagement des communes minières (Sacomi), basée à Liévin (Pas-de-Calais), fait l’objet d’une lettre d’observations définitives sévères de la Chambre régionale des comptes. Cette société avait pour activité essentielle la gérance pour le compte d’une autre société minière, la Soginorpa, du patrimoine immobilier. Outre des critiques nombreuses sur la gestion de la structure, lourdement déficitaire, le rapport met en exergue le cas d’un directeur général adjoint du conseil régional, Daniel Ghouzi, nommé en 1993 « conseiller spécial du président », en même temps qu’il conservait ses fonctions à la région. Cette désignation s’est faite sans contrat , la rémunération versée l’a été sous le nom de « prime mensuelle de sujétion ». « La Chambre rappelle que (la loi) interdit aux fonctionnaires de cumuler l’exercice de leur activité publique avec celui d’une activité privée lucrative (…). Cette interdiction est transposée aux agents non titulaires des collectivités locales », souligne la lettre qui relève que cette infraction est « d’autant plus caractérisée que, sur la base d’une durée de travail de 7 heures par semaine l’intéressé (…) a pu recevoir une rémunération importante équivalant à une somme de 75000 francs brut par mois » (11433,7 €).

On connait peu de choses sur Daniel Ghouzy, sauf que sa carrière a pu suivre son cours, sans problème, d'autant plus qu'il semble avoir été soutenu par 2 Présidents du Conseil Régional, Michel Delebarre puis Daniel Percheron.

Dès 2000, M Delebarre annonce : " Daniel Ghouzi retrouve les fonctions de Directeur général adjoint, et assurera auprès du président et du Directeur général des services les fonctions de conseiller. Il suivra les grands chantiers et les grands projets régionaux en cours et assurera un interface renforcé entre les services opérationels et le Cabinet". (c'est probablement à ce titre qu'il émargeait "grassement" à la Sacomi)
On le retrouve au Conseil Régional en 2002 dans le comité de rédaction du journal du SRADT (Schéma Régional d'aménagement et de développement du territoire): http://www.nordpasdecalais.fr/prospective/docs_de_reference/telechargement/j1-1.pdf
Consultant au même titre du SRADT en 2006 et auprès du SMCO (syndicat mixte de la côte d'opale), la même année.
On trouve ensuite sa trace comme chargé de mission (on sait ce que cela signifie!) à la Soginorpa (à moins que cela ne soit à Adévia?)
Il figure toujours, en 2011, sur le site de la région. Il continue à bénéficier de protections étonnantes...
Bref, probablement une carrière stoppée, mais Daniel Ghouzi est encore bien en cour auprès des institutions régionales. Et c'est un peu ce qui étonne concernant ces personnes peu connues et pourtant, leur apport semble indispensable, à certains.
Bien entendu, je n'ai que peu d'éléments mais la permanence de cette personne auprès des décideurs interpelle...surtout quand on voit que la CRC ne l'a pas épargné...

3 eme episode- Le conseiller de Mellick et Dalongeville

CRC du 28 mars 2000, concernant la ville de Béthune :

« 2-1-1 – Les fonctions de secrétaire général

a) M. CHRUSZEZ
.... situation dans la commune avant la création du SIVOM (AA: Syndicat intercommunal à vocation multiple) du Béthunois.

Cette situation est extrêmement confuse et juridiquement incertaine en raison de la juxtaposition d'actes contradictoires et rétroactifs.
Si le SIVOM a été créée le 6 juin 1988, le 2 mai 1988, la sous-préfecture de Béthune a reçu 6 actes dont le plus ancien est daté du 19 décembre 1985 et qui surclassait la ville de Béthune dans la catégorie des villes de 40 000 à 80 000 habitants. Ce document était accompagné d'un arrêté municipal en date du 20 décembre 1985 qui reclasse M. CHRUSZEZ dans la fonction de secrétaire général de commune de 80 000 à 120 000 habitants, avec prise en compte pour sa rémunération à compter de janvier 1988 (exercice de transmission des actes).
En complément, un arrêté du 3 septembre 1986 annule un arrêté pourtant pris le même jour et transmis au contrôle de légalité le 10 septembre 1986 qui promouvait M. CHRUSZEZ dans la carrière de secrétaire général de commune de 20 000 à 40 000 habitants. Un arrêté du maire du 2 mars 1988 intègre M. CHRUSZEZ dans le grade d'administrateur territorial.
Le caractère très tardif de la transmission de ces actes au Préfet, la contradiction entre les différents documents et l'absence de certitude sur l'existence de la délibération du 19 décembre 1985 conduisent la Chambre à considérer que c'est la publication des décrets du 30 décembre 1987 déterminant les conditions d'intégration des administrateurs territoriaux qui explique la production de cette avalanche de décisions. (AA: qu'en termes policés ces irrégularités graves sont exprimées!)

..........les confusions dans les fonctions de direction

Si M. CHRUSZEZ a été muté au SIVOM en avril 1989, avec effet au 1er janvier 1989, il a néanmoins continué à exercer des fonctions au sein de la commune, puisque selon les réponses même de l'ordonnateur, le directeur général du SIVOM a cumulé les fonctions avec celles de secrétaire général de la ville et de directeur de cabinet du ministre maire, au moins jusqu'à la fin de l'année 1992.
Cette confusion dans les fonctions, liée pour partie aux conséquences de la gestion réelle des personnels par la ville, a compliqué la gestion de la commune et entrainé une certaine ambiguïté dans les rôles dévolus à chaque structure. Pendant une période (1992), M. CHRUSZEZ a d'ailleurs été également rémunéré non seulement comme directeur de la régie Béthune Artois Parc, nouvellement créé, mais aussi par le secrétariat d'Etat à la mer. »

Ces différentes irrégularités n'ont pas empêché M. Chruszez, après un séjour à Charleville (comme secrétaire général de la ville) d'être embauché au Conseil Régional, comme chef de service, puis "détaché", en 2007 auprès de G. Dalongeville, à Hénin-Beaumont, afin, comme il me l'a dit à l'époque, d'aider le maire. Elu au conseil municipal d'HB en 2008, il devint Directeur des affaires économiques à l'Agglo sans que l'on sache vraiment si G. Dalongeville avait négocié sa fonction contre le vote des délégués héninois en faveur de JP Corbisez qui détrônait ainsi A. Facon. JP Chruszez avait soutenu jusqu'au bout G. Dalongeville, essuyant les foudres (relatives) du PS. Ce parcours "limite" ne l'a pas empêché de continuer sa carrière au sein du système. Pour quelles raisons? Certainement parce qu'il fut plus que loyal auprès de Jacques Mellick (un des 3 "parrains" du système PS 62) en le soutenant éhontement durant l'affaire VA/OM, mentant devant les médias atterrés pour justifier que son patron avait eu le temps de faire l'aller-retour Béthune-Paris en un temps-record! Il avait été jusque là "l'homme à tout faire" de luxe de "Jacques".

A suivre

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Déc - 16:34

EXTRAITS DU BLOG DE ALAIN ALPERN :

le systeme PS dans le 62 !


Pourquoi le système mis en place depuis longtemps dans le Pas-de-Calais a-t-il mis tant de temps pour éclater finalement ces dernières semaines? Les rumeurs allaient bon train depuis des années, mais peu de preuves de ce que l'on avançait. Il faudrait, quand on parle de système, parler de culture, d'assistance, de féodalité, des Houillères, du communisme...Nous le ferons un jour...

Dans cette série d'articles, je souhaiterais m'attacher à raconter comment l'appareil de contrôle de l'état a pu mettre le doigt sur des dysfonctionnements concernant des personnes sans qu'aucune suite n'ait été donnée, quant à leur carrière...Nous essayerons ensuite d'en tirer quelques conclusions.

Les 4 cas que je citerai ont en commun de:

- tous faire l'objet de remarques de la part de la Chambre Régionale des Comptes:
- pour 3 des personnes en cause d'être des hauts fonctionnaires territoriaux, le quatrième fut parlementaire européen.
- être encore en activité pour 3 d'entre eux, notamment sur le plan politique.
Il ne s'agit pas ici de stigmatiser les hommes. Il s'agit de voir comment; pris en faute, aucune suite n'a été donnée aux remarques de la CRC.
J'ai hésité à donner les noms, mais comme trois sont connus et encore en activité, les lecteurs régionaux de ce blog auraient vite fait de les identifier. Je les ai donc cités...

CAS NUMERO 1- Quand un député européen doit rendre sa Légion d'Honneur

Biographie tirée de Wikipedia: Jean-Louis Cottigny (né le 12 septembre 1950 à Hesdin) est un ancien député européen, membre du Parti socialiste. Venant du monde forain et ouvrier, c'est un autodidacte.
Ouvrier d'origine, il prend part au monde syndicaliste de manière active. Secrétaire fédéral du PS du Pas-de-Calais, chargé des entreprises (1974-1990), Il est ensuite conseiller prud'homal à Arras avant de devenir le plus jeune président de France du conseil de prud'hommes du tribunal d'Arras.
En 1989, Jean-Louis Cottigny devient maire de Beaurains, près d'Arras, puis membre du Conseil national du PS dès 1990 et secrétaire national du PS, chargé des entreprises jusqu'en 1997. Parallèlement, il s'investit dans son rôle de conseiller général du Pas-de-Calais pour le canton d'Arras Sud. Suite à la démission de Bernard Kouchner, il entre au Parlement européen. Il ne se représente pas aux élections suivantes, en 1999. Il devient alors conseiller au secrétaire d'État au logement, chargé des aires d'accueil pour les gens du voyage, de 2001 à 2002.
En 2004, il décide de quitter sa fonction de maire de Beaurains pour s'engager pleinement dans la voie européenne et devenir député au Parlement européen dans la circonscription Nord-Ouest en France. Il est membre de la majorité nationale du PS. Il n'est pas réélu aux européennes de 2009. Il est toujours conseiller général.
Il s'est fait "épinglé" par la Chambre Régionale des Comptes (http://www.ccomptes.fr/fr/CRC18/documents/ROD/NPR200409.pdf), pour avoir fait prendre en charge par l'Etablissement public départemental de l'enfance et de la famille (EPDEF), dépendant du Département du Pas-de-Calais, les frais de réception engagés lors de la remise de sa Légion d'Honneur:
"l'examen des frais de réception a fait apparaître la prise en charge, au cours de l'exercice 2001, de plusieurs factures ayant pour objet des frais engagés à l'occasion de la remise de la légion d'honneur à M. Cottigny. Le total des factures recensées s'élève à 109 100 F (16 632,19 euros)": détail page 34 du rapport.

JL Cottigny s'est vu retirer la Légion d'Honneur: cas très rare, mais à la mesure d'un acte aussi peu conforme aux valeurs républicaines, ai-je déjà eu l'occasion d'écrire sur ce blog.

Ainsi, épinglé (dans tous les sens du terme!), JLC est devenu député européen (le rapport de la CRC date de mars 2004 et JLC a été présenté sur la liste PS en juin 2004 et fut élu; candidat en 2009, il ne fut pas réélu) et il est toujours conseiller général. Même si on peut admettre que l'on puisse pardonner une faute, qui peut comprendre qu'il ait continué à exercer de hautes fonctions politiques sans que personne n'est songé à le sanctionner même temporairement? Comment le système peut-il digérer de tels écarts? Comment expliquer que les électeurs aient absous cette grave faute, en réélisant JLC à plusieurs reprises? Qui a pris la décision de l'épargner et de faire comme si de rien était?

Sur le rapport de la CRC, je tiens à signaler 2 passages intéressants, mettant en cause le "système":
- comment une collectivité, le conseil général, fait-elle aussi peu de cas de l'argent public (le CG est le financeur pratiquement unique de l'établissement et il a délégué la Présidence à JL Cottigny)? La CRC: "Il en est ainsi des dépenses en boissons alcoolisées dont la quantité et la nature s'accommodent mal avec l'un des objectifs de l'établissement, la protection des jeunes mineurs. A titre d'exemple, la chambre relève que le lot n ° 3 «boissons», du marché de denrées et d' ingrédients nécessaires à la préparation des repas, estime les besoins prévisionnels annuels (partie alcool) à: champagne brut (200 bouteilles), Crémant (694 bouteilles), vin rouge (1 500 bouteilles), vin blanc (500 bouteilles), vin rosé (300 bouteilles), vin cuit blanc (19 litres), vin cuit rouge (40 litres), muscat (24 bouteilles), porto (20 bouteilles), boissons anisées (39 bouteilles), whisky (50 bouteilles), canettes de bières (700). Il paraît difficile de croire que ces denrées soient destinées à la préparation des repas des enfants hébergés". Rapport précité de la CRC, page 33!

- parmi les nombreuses remarques de la CRC sur la gestion de cet établissement (je vous conseille la façon dont un cahier des charges a été établi pour l'achat d'un véhicule, page 38: cela vaut son pesant d'or! Comme quoi on peut tout faire avec un cahier des charges et notamment restreindre la concurrence), vous trouverez, page 24 et suivantes du rapport les conditions dans lesquelles 2 conventions ont été passées entre l'établissement et la ville de Liévin, conventions gravement mises en cause par la CRC. L'une d'elles concerne un bâtiment de la ville de Liévin (maire: JP Kucheida) situé à ...Mercury, en Savoie, là où JPK possède une résidence secondaire (vous savez celle où il va manger chez un chef triplement étoilé et paye avec une carte bleue Soginorpa). Coïncidence?

a suivre ...
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j ' ai dénoncé tout celà il y a plusieurs années ! voir sur ce forum des gens de locon (Pierre ACARIE)
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Déc - 17:02

Pour ceux qui aiment la JUSTICE !

http://www.opc-moe.com/robespierre/cousin22.php


JUSTICE  - Page 2 Justic10
JUSTICE  - Page 2 Robesp10
Derniere lettre écrite par Robespierre , juste avant sa mort .
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Déc - 2:10

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/15/dans-un-systeme-sous-controle-ceux-qui-ont-ete-ecartes-balancent_1618775_1471069.html

"Dans un système sous contrôle, ceux qui ont été écartés 'balancent'"
Jean-François Caron est élu au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais

Jean-François Caron est élu au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais depuis 1992, où il préside le groupe Europe Ecologie, et maire de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), fonction dans laquelle il a succédé à son père, socialiste.
Il réagit aux propos tenus par la présidente du Front nationale lors d'une conférence de presse à Lille, mercredi 14 décembre, réclamant "une opération main propre" sur le Nord - Pas-de-Clais, en référence aux accusations de malversations qui pèsent sur la fédération socialiste du département.



Marine Le Pen parle d'un "système mafieux" mis en place par les socialistes dans le Pas-de-Calais. Qu'en pensez-vous ?

Mafieux, je n'ai pas d'éléments pour le dire. Je rappelle que nous n'en sommes qu'au stade de l'enquête préliminaire et que la présomption d'innocence s'impose. C'est à la justice de faire son travail. Mais un système, oui.

Quel système?

Ce système s'est construit dans le bassin minier, il y a un siècle, autour des mines de charbon. Dans les années 1970, le PS s'est lancé dans une reconquête du territoire où les communistes s'étaient imposés après la guerre. Une nouvelle génération d'élus, cultivée, brillante, managée par Daniel Percheron, émerge alors dans la "fédé". Jean-Pierre Kucheida [président PS de la fédération du Pas-de-Calais et maire de Liévin, soupçonné de corruption], Jacques Mellick ou Albert Facon sont de ceux-là.

Que défendent alors les socialistes ?

Le PS va contribuer à la mutation du territoire. C'est l'époque de l'implantation des grandes usines, comme Renault à Douai [Nord], de la naissance de l'intercommunalité, à laquelle le PC, conservateur, est très hostile. Le PS finit par mettre la main sur les grands leviers de la transformation du territoire, notamment les grands bailleurs sociaux ou la fameuse SEM d'aménagement Adevia, opérateur unique sur le Pas-de-Calais. Tout à coup, ce ne sont plus les Houillères, mais les élus qui contrôlent tout.

Il y a aussi l'héritage du "guesdisme" dont se revendique M. Kucheida…

Pas seulement. Le système des Houillères est un exemple pur de "société encadrée", quasi militaire. Comme la mine est un univers très dangereux, il faut une hiérarchie forte. Les cités minières, où le logement est gratuit, sont là pour "tenir les gens", de la maternité à l'école.

Le socialisme du Pas-de-Calais s'est modelé sur ce système paternaliste. Les théories de Jules Guesde [1845-1922] ont rencontré cette culture de la délégation et cette logique d'encadrement. D'ailleurs, si le Front national séduit depuis vingt ans, c'est aussi parce qu'il s'inscrit dans cette même culture de prise en charge.

Les élus socialistes se sont-ils grisés de leur pouvoir ?

Dans ce système, des gens ont franchi les limites. C'est le cas de Jacques Mellick [ex-député-maire de Béthune], condamné, ou Gérard Dalongeville [ex-maire PS d'Hénin-Beaumont, mis en examen en 2009 pour 'détournement de fonds publics'], un temps incarcéré, qui dénonce aujourd'hui ses anciens camarades. Dans un système sous contrôle, ceux qui ont été écartés "balancent". Du coup, il existe un risque réel d'emballement, dont Arnaud Montebourg se sert de manière personnelle, comme Marine LePen.

Alliés des socialistes à la région, qu'avez-vous dénoncé ?

Beaucoup de choses, mais dans les enceintes démocratiques. Le 14 avril, en séance plénière, notre groupe avait interpellé la région sur le rapport de la chambre régionale des comptes. Nous avions relevé que, à notre connaissance, le procureur de la République de Lille, de Douai, ainsi que la brigade financière étaient saisis des faits.

Mme Le Pen a communiqué à la presse des pièces cotées du dossier d'instruction. Qu'en pensez-vous ?

Le néofascisme s'invente ici, dans le Nord - Pas-de-Calais.

Propos recueillis par Ariane Chemin
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 11:17

http://alpernalain.blogspot.com/

Le samedi 29 janvier, dans un post intitulé "Adévia: le début d'un énorme scandale politico-financier?", voici ce que j'écrivais:

"Évidemment, cette affaire est une bombe en puissance. Ne serait-ce que parce qu'on aimerait avoir quelques réponses aux questions suivantes:

- Qui mettra à jour cette extraordinaire enchevêtrement entre toutes ces sociétés d'aménagement et de logement social? Pas-de-Calais Habitat, Saemic, Sepac, Soginorpa/Maisons et Cités, Epinorpa, CFR, Artois Développement, Adevia...: anciennes et actuelles sociétés autour desquelles les rumeurs les plus folles courrent.
- A part servir de complément de rémunération pour des élus (le Président d'Adevia, recevant, par ailleurs, 5000 euros nets par mois du fait d'autres mandats, a pu réduire à 2000 euros son indemnité de Président), et de réserve d'emplois pour les proches des administrateurs ou même du Président, à qui profite l'argent qui circule? Y a-t-il des reversements occultes, de la part de ceux qui ont vendu (particuliers) ou des sociétés attributaires de marchés, sans mise en concurrence réelle.
- Quel fut le rôle des Présidents précédents des structures absorbées: MM Kucheida, Janquin, Facon...?
- Une suite judiciaire sera-t-elle donnée à la mauvaise gestion d'Adevia et d'Artois Développement?
- Après les affaires Dalongeville, Pichoff (juge présumé corrompu), Adevia, toutes les 3 liées directement et indirectement, ne serait-il pas temps qu'un grand coup de balai soit donné dans cette fourmilière inextricable?
Les citoyens vont-ils devoir se mettre au travail eux-mêmes?"



Les grandes questions d'aujourd'hui étaient alors posées:

- quel lien entre toutes les structures? depuis que j'ai écrit ce texte, la CRC a également rendu officiels ses rapports sur la Soginorpa/Epinorpa et sur CFR (Adevia, Soginorpa et PDC Habitat étant les actionnaires de cette dernière), rapidement mise en sommeil du fait d'opérations incroyables: achat de terrains sur Hénin-Beaumont à des prix 30 fois supérieurs aux prix pratiqués (sans parler de la fraude fiscale).

- quel rapport entre ces structures et les partis politiques: les premières sont-elles les vaches à lait des seconds? Y-a-t-il financement illégal de parti politique? Personne ne peut aujourd'hui le prouver, même si beaucoup d'indices convergents y font penser. Il y a plus que des présomptions sur l'enrichissement personnel de certains hommes politiques. Rien qu'à voir la façon dont JP Kucheida s'est comporté avec la Soginorpa est significatif: il faut vraiment se croire intouchable pour payer, avec une carte bleue de la société dont il est Président, des frais qui n'ont rien à voir avec l'objet de ladite société. Alors que JPK a les moyens de payer, par ailleurs, ces dépenses.

- que fait la justice? On peut penser que, suite aux rapports de la CRC, rappelés ci-dessus, à l'affaire Dalongeville (qui a dévoilé des pratiques illégales concernant la gestion de l'argent public) et à la mise en cause par l'ancien maire d'HB du financement du PS, la justice est saisie. Mais son travail est énorme, puisqu'il s'agit d'aller vérifier, recouper et consolider tout ce qui est apparu comme illégal. Prenons le quasi-monopole d'Adevia, en matière d'aménagement: les appels d'offres sont-ils irréprochables? les prix pratiqués conformes aux marchés? y-a-t-il eu collusion avec les élus (Dalongeville l'a écrit concernant le tramway et le Louvre-Lens), etc. Tout cela devrait prendre des mois et des mois...Ne nous attendons pas à des résultats dans l'immédiat. Mais la suspicion est là...et il faut vivre avec!

- comment, nous, citoyens pouvons reprendre la main? Face aux collectivités locales (je mets de côté pour l'instant l'Etat) dont les élus abusent de leurs pouvoirs, n'écoutent pas leurs concitoyens, usent de passe-droits et de privilèges, ignorent l'intérêt général, n'est-il pas temps que les citoyens réagissent, pas seulement par leur bulletin de vote? Devons-nous entamer une sorte de révolution et nous faire entendre? Attention! je pense qu'une vie politique doit être animée par des partis politiques. Mais ceux-ci doivent être mis au pas quand ils dérogent au bien commun.

Il est temps d'agir!
PUBLIÉ PAR ALAIN ALPERN À L'ADRESSE 06:00
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Déc - 11:03

Emplois fictifs: Chirac condamné à deux ans de prison avec sursis
Par LEXPRESS.fr, publié le 15/12/2011 à 10:33, mis à jour à 1100:



JUSTICE  - Page 2 -jacqu10

Jacques Chirac

REUTERS
Dans le volet parisien de l'affaire, Jacques Chirac a été déclaré coupable de "détournement de fonds publics" et "abus de confiance". Dans le second, instruit à Nanterre, le tribunal a estimé qu'il était coupable de "prise illégale d'intérêt".
Rebondissement au procès Chirac. L'ancien président de la République a été condamné à deux ans de prison avec sursis dans affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Il est le premier président à être condamné en correctionnel.
Il a été déclaré coupable de "détournement de fonds publics" et "abus de confiance" ce jeudi dans le 1er volet de l'affaire. Ce dernier porte sur 21 emplois rémunérés par la mairie de Paris au début des années 90.
Il a également été déclaré coupable de "prise illégale d'intérêt" dans le 2nd volet de l'affaire, qui avait été instruit à Nanterre.
L'ancien président était poursuivi pour "prise illégale d'intérêt", "abus de confiance" et "détournement de fonds publics" dans cette affaire qui remonte aux années 1990, lorsqu'il était maire de Paris.
A l'issue du procès, qui s'est tenu du 5 au 23 septembre, le parquet avait demandé la relaxe pour tous les prévenus. Mais le président de la 11e chambre, Dominique Pauthe, s'était donné trois mois de réflexion pour décider du sort de Jacques Chirac et de ses neuf co-prévenus.
Un procès Chirac sans Chirac
Le procès s'était déroulé sans l'ancien président de la République. A quelques jours de l'ouverture du procès, il avait fourni un rapport médical indiquant qu'il souffrait de troubles neurologiques "sévères" et "irréversibles" qui entraînaient d'importantes pertes de mémoire. Mais sans son principal prévenu, le procès avait perdu beaucoup de son attrait, d'autant que de nombreux témoins n'avaient pas répondu à leur convocation, à commencer par le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. L'ex-Premier ministre avait pourtant été condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité dans le volet nanterrien de l'affaire, en tant qu'ancien adjoint de Jacques Chirac à la mairie de Paris.
La principale victime, la ville de Paris, était également absente du procès. Elle avait renoncé à se porter partie civile à la suite d'un accord d'indemnisation de 2,2 millions d'euros conclu avec l'UMP et Jacques Chirac. C'est l'association anti-corruption Anticor qui avait porté la contradiction face à la défense.
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Déc - 9:51





Jean-Pierre Kucheida a semblé accuser le coup lundi soir.
| COMMUNAUTÉ D'AGGLO DE LENS-LIÉVIN |- YVES PORTELLI


Tempête médiatique ou pas, Jean-Pierre Kucheida avait rendez-vous avec le conseil d'agglomération de Lens - Liévin, lundi soir, où il est apparu marqué par les événements. ...

On a beau avoir la carapace solide, les différentes accusations dont fait l'objet Jean-Pierre Kucheida ont quelque peu marqué le visage du socialiste liévinois. C'était particulièrement visible lundi lors du conseil d'agglomération de Lens - Liévin où le débat d'orientations budgétaires (DOB) était programmé dans la soirée. En préambule, la majorité « socialistes, Verts et apparentés » avait préparé une lettre de soutien. C'est Patrice Delaleu, président du groupe, qui s'est chargé de la lire. « Même si la CALL n'est pas mise en cause dans les différents articles parus, le groupe PS tient à apporter sa pleine et entière solidarité à Jean-Pierre Kucheida.» Les socialistes estiment que tout est bon, surtout les prochaines échéances politiques, pour salir le PS.


Un registre différent

Le PC, par la voix de Bruno Troni, maire de Billy-Montigny, et les élus républicains et indépendants, par celle de Jean-Marie Alexandre, ont choisi une autre voie. Le communiste a clairement fait savoir que l'enceinte de la CALL n'était pas forcément le lieu le mieux choisi pour évoquer le cas Kucheida : « L'agglo n'est pas directement concernée, il fallait passer outre. Nous ne sommes pas juges et pas à l'initiative de ces attaques. La justice fera son travail. Il y a cependant des choses plus inquiétantes à gérer dans l'immédiat. » Un murmure de grogne a alors parcouru les rangs socialistes... Jean-Marie Alexandre (MRC) comprenait pour sa part que l'on pouvait avoir de l'empathie pour Jean-Pierre Kucheida, mais que les élus communistes avaient raison sur le fond : « Je crois surtout qu'il faut garder son sang-froid et qu'un peu plus de sérénité serait la bienvenue après tant d'agitation. Le temps fera son oeuvre. » La discussion aurait pu durer davantage mais Christian Champiré (PC, maire de Grenay) eut raison du sujet : « Cette discussion n'a pas lieu d'être. Nous n'avons aucun souci avec Jean-Pierre Kucheida à la CALL, au contraire. Cette agitation est une affaire interne au PS. » Fin de l'épisode !

Jack Lang s'est dit prêt à suspendre sa plainte contre son collègue socialiste à l'Assemblée, Arnaud Montebourg, si ce dernier retire ses propos le mettant en cause dans le dossier du PS du Pas-de-Calais.
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Déc - 18:22

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES SUR LA COMMUNE DE WASQUEHAL ....( ripoux un jour... ripoux toujours...)


http://www.ccomptes.fr/fr/CRC18/documents/ROD/NPR201129.pdf

JUSTICE  - Page 2 Ripoux10- Les différentes dépenses
Inscrits au compte 6536, ces frais couvrent trois grandes catégories de dépenses : les frais
de restauration, les frais de déplacements et les versements en espèce.
Les frais de restauration du maire sont imputés sur le compte 6536 « Frais de
représentation du maire » dont les montants ne sont pas exhaustifs car de nombreuses réceptions
et dépenses de restaurants, organisées par le maire, ont été imputés sur le compte 6232 « Fêtes et
cérémonies ». On peut constater que le maire déjeune, quasi quotidiennement et sans justification
aucune, dans trois restaurants de la ville. Aucun de ces frais n’a fait l’objet d’un ordre de mission
présentant le but, la date, les circonstances de la mission et l’identité des invités. Ils sont payés
aux restaurateurs sur la base d’une simple facture mensuelle récapitulative envoyée au service
financier ou même sur la base des tickets de caisse présentés par le maire.
Les frais de déplacement comprennent les frais de péage, les billets de trains et les frais
de carburants du maire. Ils sont réglés directement au fournisseur par mandats administratifs ou
remboursés au maire par le biais de la régie d’avances.
Enfin, le régisseur lui a versé en espèce des fonds qui s’élèvent en moyenne à 230 € par
mois. La consultation du registre des sorties de caisse du régisseur fait apparaître les situations
suivantes :
- en 2006 : 2 990 €, soit 13 versements de 230 € ;
- en 2007 : 2 760 €, soit 12 versements de 230 € ;
- en 2008 : 3 030 €, soit 11 versements de 230 € + 1 versement de 500 € ;
- en 2009 : 3 080 €, soit 11 versements de 230 € + 1 versement de 300 € + 1 versement
de 250 €.
Les fonds versés au maire ne reposent sur aucune décision de l’assemblée délibérante
fixant leurs modalités et leurs montants. Aucun document à caractère général ne justifie ces quasi
forfaits de 230 €/mois. Aucune facture justifiant le versement de ces fonds ne figure à l’appui des
mandats de régularisation. Seul un état administratif intitulé « avance de fonds au maire », signé
par le maire lui-même, est adossé aux mandats. Ces paiements n’ont cessé qu’en mars 2010.
b - Des dépenses qui paraissent dépourvues de lien avec les fonctions de
maire et l’intérêt de la commune
La chambre rappelle que les frais de représentation ont pour objet de couvrir les dépenses
engagées par le maire, et lui seul, à l’occasion de ses fonctions et dans l’intérêt de la commune.
Ainsi en est-il, notamment, des dépenses qu’il s
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc - 18:00

la vie tranquille dans le pas de calais ...la réputation de Chicago est dépassée :


TEXTE COPIE SUR LE SITE DE ALAIN ALPERN !





La bombe judiciaire qui menace le PS (Les Inrockuptibles)
La justice a ouvert une enquête sur le financement présumé occulte du Parti socialiste dans le Nord-Pas-de-Calais. Une exclusivité des Inrockuptibles, par Benoît Collombat et David Servenay.

Eté 2010. Une impasse tranquille, dans la campagne vosgienne, près de Gérardmer. Fin d'après-midi, une grosse BMW se positionne à la hauteur d'un promeneur barbu et joufflu aux allures de nounours. Trois hommes à bord et un flingue en sautoir. "Monte sans faire d'histoires", ordonnent-ils. La voiture démarre. Le commando, envoyé par un certain Guy Mollet, lui réclame 200 000 euros. Sinon, ils s'en prendront à ses enfants. Ils savent "à quelle heure" ils "prennent le bus pour aller à l'école et au collège". Au bout d'un quart d'heure, la berline libère le barbu hébété.
L'homme n'est pas un des voyous de la série télé Braquo. C'est l'ancien maire d'Hénin-Beaumont, 25 000 habitants, la sixième ville duPas-de-Calais. Gérard Dalongeville, 41 ans, a longtemps été une figure montante du Parti socialiste dans le Nord-Pas-de-Calais. Son élection comme maire en 2001 devait faire barrage au Front national. C'est l'inverse qui arriva. Détournements de fonds, corruption... La justice s'est vite intéressée au cas Dalongeville.

Huit téléphones portables

Le 7 avril 2009, à l'aube, moins de deux ans avant son "braquage" dans les Vosges, des policiers de la brigade financière de Lille frappent à la porte de sa maison. Dans la foulée d'un rapport accablant de la
chambre régionale des comptes, la juge d'instruction de Béthune, Véronique Pair, enquête sur de graves problèmes de trésorerie dans la gestion d'Hénin-Beaumont. Elle soupçonne Dalongeville et son adjoint
aux finances, Claude Chopin, de détournements de fonds. Après avoir fouillé la maison du maire où ils découvrent pas moins de huit téléphones portables, les policiers perquisitionnent son bureau à l'hôtel de ville. Ils remarquent assez vite dans le mur la présence d'un coffre-fort, au-dessus d'un buste de Jaurès. La main sur le cœur, Dalongeville jure tout ignorer du contenu de ce coffre, dont il n'aurait pas les clés. A l'intérieur, les policiers découvrent 13 000 euros en billets de 100 et 500 répartis dans deux enveloppes... Le maire se dit stupéfait. Quand, plus tard, la police scientifique de Lille trouve sur une des enveloppes deux empreintes digitales lui appartenant, Dalongeville nie encore avec aplomb : "Il est tout à fait possible que quelqu'un ait utilisé une enveloppe que j'aurais manipulée auparavant." La juge est sceptique. Cela sent trop fort le pot-de-vin, l'argent noir, la fausse facture ou le financement occulte. Elle veut savoir d'où viennent ces billets et met le maire en garde à vue. Dalongeville reste muet. Ce long silence se poursuit en détention provisoire.
L'élu socialiste se retrouve dans la prison de Longuenesse, dans le Pas-de-Calais. Il ne lâche toujours rien sur l'origine des billets, renvoyant toute la responsabilité sur son premier adjoint chargé des finances. Au bout de huit mois, la juge le laisse sortir mais il n'a pas le droit de quitter sa maison familiale des Vosges. Ce que Dalongeville ignore, c'est que les policiers écoutent son téléphone portable. Les Inrocks ont pu consulter des SMS codés qu'il a échangés avec plusieurs protagonistes du dossier : l'homme d'affaires Guy Mollet ; un patron qui signe des contrats de fournitures avec la Ville, Jean-Marc Bouche ; et leurs avocats.

Des SMS codés

Dans leurs conversations, il est question de "lapins", de "chasseurs", d' "hélicoptère", de "concerts"ou de "parties de poker". Témoin, ce SMS de l'avocat de l'entrepreneur Jean-Marc Bouche, envoyé à Dalongeville : "Le lapin sera là." Réponse : "On va le faire en pâté." La juge découvre que le lapin n'est autre qu'un de ses collègues : le magistrat de Béthune Pierre Pichoff, qui sera emprisonné début 2011 pour "corruption passive", "tentative d'escroquerie" et "trafic d'influence", soupçonné d'avoir touché de l'argent pour rendre des jugements de complaisance, en particulier dans une affaire de terrains à Hénin-Beaumont.
La juge comprend qu'à travers la plupart de ces SMS, Dalongeville et ses amis s'organisent pour obtenir la complaisance de ce magistrat sur les affaires en cours. L'un d'eux est sur ce point évocateur : "Il y a de la famine dans le monde, écrit Dalongeville à son complice entrepreneur, l'Unicef a besoin de dons avant la Saint-Nicolas." La juge va découvrir que cette "Saint-Nicolas" désigne le jour de la confrontation entre les acteurs du dossier dans son bureau, et que cet "Unicef" qui a besoin de "dons", c'est le juge Pierre Pichoff... Ce que réfute l'avocat de Pierre Pichoff, que nous avons interrogé en novembre. Même démenti de l'entrepreneur Jean-Marc Bouche, qui nous assure n'avoir jamais été en relation avec le juge Pichoff. Quoi qu'il en soit, dès que les écoutes policières lui apprennent que Dalongeville ne respecte pas son contrôle judiciaire, la juge le renvoie immédiatement en prison.

Mai 2009 : dans sa cellule, Dalongeville se sent seul. L'écharpe bleu, blanc, rouge, c'est fini : le Conseil des ministres a révoqué son mandat ; et le PS l'a exclu le 28 avril. Il connaît la vérité, bien sûr, concernant les billets découverts dans son coffre-fort. Mais pour l'instant, il ne lâche rien. Pendant ce temps, la juge enquête, auditionne, perquisitionne et découvre que la mairie d'Hénin-Beaumont est une véritable pompe à fric.

Un bac à fleurs à 80 000 €

Les billets de 100 et 500 euros viennent en fait d'un racket sur les entreprises. Un local du service d'urbanisme de la mairie abrite une feuille de chou gratuite, Le Journal du pays, que dirige un entrepreneur, Guy Mollet. Si une entreprise de la région veut remporter un marché public de la commune, c'est simple : elle doit d'abord acheter une publicité dans le journal et à un prix très élevé.
Autre moyen de racketter les entreprises : la surfacturation. La mairie achète 80 000 euros un bac à fleurs à une entreprise amie et récupère le trop-perçu sous forme d'achat de publicité ou en cash.
Plus simple encore, la fausse facture : la Ville paie une prestation de gardiennage à Azur Protection, une entreprise de Toulouse qui officiellement garde un ancien centre de vacances à moitié squatté ou un terril occupé par des lapins. En réalité, l'entreprise ne garde rien du tout. La juge parvient à établir que les dirigeants de cette entreprise ont participé "à titre personnel au financement de la campagne électorale 2008 de Gérard Dalongeville".
Elle les met en examen.
Sur la collecte des billets, elle interroge aussi la gérante d'une société de nettoyage basée en région parisienne. La femme témoigne sur procès-verbal qu'en juin 2008, elle et son patron, André M., ainsi qu'un intermédiaire issu du BTP et basé au Luxembourg, un certain Jean-Claude Bertoldi, ont signé avec Dalongeville un chantier de 39 412,86 euros qui en valait en réalité 10 000. Selon la femme, l'intermédiaire Bertoldi aurait alors sorti "8 000 euros en espèces" d'une vieille sacoche en cuir marron puis lui aurait lancé, en parlant de la sacoche : "T'inquiète pas, celle-là en a vu d'autres." Et aurait ajouté comme pour se rassurer que "si l'on voulait faire fonctionner une société, il fallait agir de la sorte".
Ce Bertoldi est déjà connu de la justice. En 2007, Le Canard enchaîné révélait des écoutes téléphoniques le montrant en train de négocier avec l'ancien président du Sénat, l'UMP Christian Poncelet, des commissions sur des marchés publics en France et à l'étranger pour une filiale de l'entreprise Vinci. Quand la juge de Béthune l'interroge sur ses échanges de billets avec Dalongeville, il nie les faits mais elle le met lui aussi en examen pour escroquerie, abus de biens sociaux et faux en écritures privées. Au total, la juge établit que sous le règne de Dalongeville, la mairie a payé à des entrepreneurs de la région entre 900 000 et 4 millions d'euros, pour des services surfacturés ou jamais effectués. Dans sa cellule, Dalongeville voit Noël 2010 qui approche. L'ancien maire a une décision à prendre. Dehors, ils sont déjà une vingtaine, élus, chefs d'entreprise, intermédiaires, à se retrouver mis en examen pour ces détournements. Son avocat Didier Cattoir, une personnalité du PS, ne veut plus le défendre à l'approche d'un procès qui sent le soufre et qui aura lieu en 2012. Dalongeville sait qu'il peut prendre jusqu'à dix ans ferme et 150 000 euros d'amende. Alors il fait ses comptes. Il se dit que s'il parle enfin comme la juge l'attend depuis un an, s'il lui fait des révélations, il obtiendra peut-être de l'accusation un regard plus clément.

Son premier courrier à la juge date du 11 décembre 2010. Il ne dit plus qu'il ne sait rien du coffre-fort dans son bureau. Il ne dit plus que ses empreintes ont atterri sur l'enveloppe de billets par hasard.
Il révèle à la juge la destination que prenait, selon lui, tout cet argent volé par sa mairie aux entreprises de la région : "L'argent du coffre, écrit-il, c'est celui du parti !" Puis il promet à la juge des aveux explosifs : "Je souhaiterais vous expliquer le financement du parti. Je vous parlerai des rouages et des personnes permettant le financement par détournement de l'argent public et, à travers quelques témoins clés, [d']obtenir "le haut" de la machine régionale." Le message se veut clair. Un : le détournement d'argent public dans sa ville était destiné à financer son parti, le Parti socialiste. Deux: ce détournement ne touche pas seulement Hénin-Beaumont. Il implique la région entière et d'autres socialistes que lui.

Nous avons pu lire ses accusations en détail. Dalongeville cite des noms, mais surtout, il décrit un système. Il fait ses déclarations dans le cadre de la procédure instruite à Béthune, mais, comme nous le dévoilons aujourd'hui, celles-ci ont permis à la justice d'ouvrir une nouvelle enquête, dans une autre juridiction. Que dit-il? Dalongeville explique d'abord que dans la région, le détournement de l'argent public se fait principalement autour de deux structures : deux mastodontes dans lesquels quelques hommes du Parti socialiste du Nord-Pas-de-Calais, ceux-là même qui ont poussé Dalongeville dans sa carrière, tiennent en main les affaires du bassin minier.

Des entreprises vaches à lait

Le premier mastodonte, c'est celui du parc de logements des Houillères. En tout, 65 000 maisons et appartements. Un trésor de plus de 2,4 milliards d'euros que gère la Soginorpa, une société privée appartenant à un établissement public, l'Epinorpa, contrôlé par la Région. La Soginorpa gère ces logements, les entretient et les fait rénover par des entreprises qu'elle choisit. Cette société a fait l'objet d'une enquête de la chambre régionale des comptes. Le verdict des magistrats financiers est lourd : la Soginorpa ne rénove que 20 % des logements miniers qu'elle devrait restaurer. Elle gaspille l'argent public en faisant travailler des entrepreneurs qui ne proposent pas les meilleurs prix et les choisit loin des règles normales d'attribution des marchés publics.
Inquiet, le syndicat CFDT du mastodonte a demandé à un cabinet d'audit de Dijon de disséquer les comptes. Pas brillant. La gestion de la Soginorpa, résume l'audit, a été "concentrée par peu de personnes avec une volonté affichée de masquer les pertes". Des pertes lourdes : d'un minimum de 173 millions d'euros selon l'audit. Où s'envole tout cet argent ? Claude Buquet a sa petite idée sur la question. Syndicaliste CFDT, il siège au comité central d'entreprise de La société. "La Soginorpa, assure-t-iL aux Inrocks, est une vache à lait qui sert dans tous les domaines. Il y a l'embauche de sympathisants politiques payés à des tarifs astronomiques, pas loin de 200000 euros par an. Il y a des emplois fictifs, des gens rétribués par la Soginorpa et qui travaillent en fait à la mairie de Liévin. Des salariés qu'on ne trouve jamais, qui sont recyclés à la Soginorpa en attendant des jours meilleurs." Le syndicaliste, ancien mineur, redoute que La Soginorpa, avec ses 900 salariés, "n'aille dans le mur bien plus vite qu'on ne le pense".

Dalongeville, lui aussi, dit savoir où s'envole l'argent du logement minier et d'où vient cette "volonté affichée de masquer les pertes" soulignée par L'audit. Il l'écrit à la juge depuis sa prison, dans un courrier du 26 janvier 2011. Il Lui suggère de regarder vers l'homme qui préside La Soginorpa. C'est un "baron" socialiste de la région qu'il connaît bien, puisqu'il a bénéficié de son soutien, en 2001, dans sa conquête de la mairie d'Hénin-Beaumont, et qu'il lui avait permis de pantoufler comme consultant au Conseil supérieur de l'électricité et du gaz à la fin des années 90. Il se nomme Jean-Pierre Kucheida. Il est député-maire de Liévin, 32 000 habitants, la cinquième ville du Pas-de-Calais. En plus de la Soginorpa, il commande aussi le second mastodonte qui dans la région Nord-Pas-de-Calais, selon l'ancien maire d'Hénin-Beaumont, détournerait de l'argent public : Adévia.

Dans le Nord, quand une ville, ou la Région, veut construire une zone commerciale, un quartier neuf ou le musée Louvre-Lens, qui va bientôt ouvrir ses portes, Adévia est là. Société d'économie mixte (SEM), elle se charge d'acheter les terrains et de sélectionner les entreprises présentes surle chantier. Kucheida la dirige de 1983 à 1991. Il en est aujourd'hui le vice-président. En mai 2010, Les magistrats financiers de la chambre régionale des comptes, encore eux, s'intéressent à sa gestion. Là aussi, découverte de dépenses bizarres: de l'argent investi dans des contrats désavantageux pour les comptes publics et au contraire très avantageux pour les entreprises. Exemple: Adévia achète à des agriculteurs des terrains à un niveau jusqu'à trente fois supérieur aux estimations de France Domaine (rattaché au ministère du Budget). Elle en indemnise d'autres à des tarifs jusqu'à dix fois supérieurs à la norme. Elle offre les meilleurs chantiers à une entreprise gérée par le fils d'un membre du conseil d'administration d'Adévia et à une autre gérée par un administrateur d'Adévia également maire d'une petite commune.

Dans la lettre qu'elle reçoit de Gérard Dalongeville, la juge lit qu'Adévia achèterait des élus pour qu'ils signent des chantiers publics avec elle : "Adévia, écrit Dalongeville, a un comportement hors norme pour l'achat de terrains et l'aménagement de zones industrielles, commerciales et de logements. Bruno Fouquart (le directeur d'Adévia - ndlr) visite les élus, leur promet financements et soutiens (voire plus), puis la consultation est lancée, et l'attribution (du chantier - ndlr) revient à Adévia ! CQFD." En clair, Dalongeville prétend qu'Adévia, dirigée par l'élu socialiste Kucheida et quelques camarades du parti, corrompt des élus en leur disant : donnez-nous vos marchés publics et nous vous financerons. Contacté par écrit et par téléphone, Bruno Fouquart avait accepté de répondre à nos questions mais il a brusquement changé d'avis sans nous fournir d'explications.

Un trio incontournable

Dans ses courriers, Dalongeville cite un autre homme, impliqué selon lui dans les affaires d'Adévia. C'est le patron de l'entreprise de bâtiment EBTM. Si un élu "bloque" pour vendre un terrain à Adévia, prétend Dalongeville, "Patrice Chrétien intervient alors pour être intermédiaire pour Adévia, par des promesses d'achats de terrains qu'il cède ensuite à Adévia..." Traduction : Chrétien achèterait en son nom le terrain puis le revendrait à Adévia. Toujours dans l'idée d'expliquer à la juge un système régional de financement politique, sans en fournir les preuves, Dalongeville affirme que cet entrepreneur ami d'Adévia serait une cheville ouvrière "du financement du PS via Jean-Pierre Kucheida". Et qu'il serait avec Fouquart, le directeur d'Adévia, l'un des "hommes clés du système Kucheida-Percheron". Contacté, Patrice Chrétien assure que sa société "n'est en rien liée, ni intéressée, à l'enquête judiciaire" d'Hénin-Beaumont.

Ce "système Kucheida-Percheron" dont Dalongeville parle fait référence à l'axe politique constitué dans la région par trois figures du PS :
le député-maire de Liévin Jean-Pierre Kucheida, le président socialiste du Conseil régional Daniel Percheron et l'ancien trésorier pendant vingt ans de la Fédération du Pas-de-Calais, l'ancien maire de Béthune, Jacques Mellick, condamné en 1997 dans l'affaire du match de football truqué OM-Valenciennes. Selon Dalongeville, c'est à travers le réseau tissé par ces hommes sur la région pendant des décennies que s'est mis en place le schéma de financement occulte auquel il a participé et qu'il dénonce aujourd'hui. Contactés à plusieurs reprises, Jean-Pierre Kucheida et Daniel Percheron n'ont pas répondu à nos demandes d'entretien.

A ce financement occulte présumé, Dalongeville associe une autre figure socialiste, membre actif de la Fédération socialiste du Pas-de-Calais, où il anime le groupe de travail "communication". C'est Daniel Boczkowski. Boczko, pour les intimes, cadre chez Dalkia, cette filiale de Veolia environnement spécialisée dans le chauffage urbain, très implantée dans la région. Dalongeville, dans sa lettre, le place au centre "du financement de la fédé PS du Pas-de-Calais, toujours aux mains de Daniel Percheron". Son rôle, écrit Dalongeville, serait le suivant : Boczkowski interviendrait sur l' "investiture des candidats PS", lesquels se verraient contraints, une fois élus, de renvoyer l'ascenseur par le biais de contrats avec l'entreprise Dalkia. L'argent récupéré sur ces contrats servirait au "financement de la fédé". "Tous les maires investis et soutenus (par le PS local - ndlr) choisissent Dalkia pour leur marché de chauffage et le renouvellent grâce et par Daniel Boczkowski...", conclut Dalongeville.
Autrement dit, à l'image de l'affaire des marchés publics d'Ile-de-France, une partie de l'argent du chauffage urbain serait, selon l'ancien maire d'Hénin-Beaumont, "détourné" vers une cagnotte politique, celle du Parti socialiste. Contacté, Daniel Boczkowski n'a pas répondu à notre demande d'entretien.
Pour finir, Dalongeville écrit à la juge que lui-même et la majorité des élus socialistes, des entrepreneurs et des avocats de la région qu'il mêle à ces malversations sont affiliés aux loges maçonniques du Grand Orient et de la Grande Loge de France. Ce qui, selon lui, contribue à l'efficacité du système.

Nous l'avons contacté pour l'interroger sur ses allégations, il répond qu'il ne souhaite pas réagir dans nos colonnes.
Jusqu'ici, rien de ce qu'il affirme n'est judiciairement prouvé. Mais tout figure noir sur blanc dans un dossier du tribunal de Béthune. La juge Véronique Pair n'enquêtera pas dessus : le parquet de Béthune s'est estimé incompétent. Mais nous pouvons révéler que depuis plusieurs mois, des policiers de la PJ de Lille, assistés de leurs collègues de la Division nationale d'investigations financières et fiscales (DNIFF) de Nanterre, enquêtent sur les affirmations de Dalongeville. Cette enquête, conduite par le parquet de Lille, cherche à vérifier ces pratiques de financement illégal.

Un intermédiaire flambeur

Cette bombe politique n'aurait peut-être jamais explosé sans l'existence de Guy Mollet, L'entrepreneur ami dont le journaL local, installé dans la mairie, vendait très cher l'espace publicitaire aux entreprises. En fait, c'est en s'intéressant à ce personnage que la juge a pu comprendre le circuit de l'argent sale d'Hénin-Beaumont. Avec au bout une étonnante surprise. Sur la commune, plusieurs chefs d'entreprise décrivent un costaud de 62 ans au bagout d'ancien organisateur de courses cyclistes. Ce "flambeur" au carnet d'adresses impressionnant, condamné pour violence contre un agent des impôts, interdit de gestion pendant dix ans en 1996, roulait en BMW immatriculée au Luxembourg et claquait de belles sommes au PMU. Il était comme chez lui dans la mairie de Dalongeville, qui le payait comme "intermédiaire" entre la Ville et des entreprises.
Aujourd'hui mis en examen pour corruption et détournement de fonds publics, extorsion de fonds et faux en écritures, il attend son jugement loin du Nord, à la retraite dans une maison de l'Aude. Les témoignages recueillis par la juge concordent : L'"apporteur d'affaires" de la mairie d'Hénin-Beaumont était un racketteur hors pair qui aurait eu recours à des méthodes musclées. Par exemple, il y a le témoignage d'un agent immobilier, Laurent Bocquet, qui dirigeait la liste UMP aux dernières élections municipales. Sur son procès-verbal, Bocquet raconte qu'en 2005 il souhaite acheter sur la ville un terrain pour construire 28 pavillons. Rapidement, poursuit l’homme, Guy Mollet se présente à lui en tant qu’intermédiaire de la mairie et lui réclame de l’argent pour “valider” son projet… “Je suis entré dans un véritable entonnoir”, nous raconte aujourd’hui l’agent immobilier. Aux enquêteurs, il dit avoir reçu au téléphone des appels menaçants : “On va venir te voir, Bocquet !”, l’aurait prévenu un mystérieux interlocuteur se présentant comme un membre de la communauté gitane de Marseille. “Il a précisé qu’il n’avait pas peur, qu’il allait mettre le feu, qu’il venait de faire sept ans de prison et que s’il fallait monter au bazooka, ça n’était pas un problème.”

300 000 € de pots-de-vin

La juge entend un autre témoin, promoteur immobilier, qui accuse Guy Mollet. Il s’appelle Nicolas Pauchet. Il reconnaît avoir versé à Guy Mollet plus de 300 000 euros de pots-de-vin, dont 260 000 en chèques, pour obtenir l’autorisation de commercialiser à Hénin-Beaumont cent parcelles de terres agricoles. “Si un programme ne passait pas par Guy Mollet en validation, se justifie-t-il, il n’avait aucune chance d’aboutir.” Puis il affirme que son racket a pris des allures de série noire.
En janvier 2008, Guy Mollet et plusieurs de ses hommes le "convoquent". Le petit groupe lui réclame de l'argent pour rembourser de mystérieux "gens de Paris". Pauchet n'y comprend rien, si ce n'est qu'on veut le racketter. Une discussion démarre, le promoteur reçoit des claques et plusieurs coups de boule. S'il ne débloque pas rapidement de l'argent en liquide, "des personnes de Paris qui ne sont pas des tendres" s'occuperont de son cas et il finira "six pieds sous terre". Au bout de quatre heures, Nicolas Pauchet craque. Il apporte à ses racketteurs 40 000 euros en liquide dans un garage et transfère 260 000 euros sur les comptes bancaires de Guy Mollet, au Luxembourg. La juge a pu vérifier l'existence de ces virements.
Mais le racket du promoteur ne s'arrête pas là. Un an et demi plus tard, le 16 juillet 2009, Pauchet est "convoqué" une nouvelle fois. On lui demande de venir avec son associé, Laurent Bocquet, qui confirme aux Inrocks cette histoire. La rencontre se déroule au McDonald's de Noyelles-Godault, où les attendent quatre hommes "de type méditerranéen", précisent-ils dans leur déposition. Pauchet est une nouvelle fois menacé de mort. On lui demande de payer 200 000 euros pour solder une prétendue dette vis-à-vis de Guy Mollet. Même chose pour son associé, à qui les hommes de main réclament 30 000 euros. Sur cette affaire, les policiers interrogent Guy Mollet. "Je n 'ai jamais exercé de pressions pour extorquer de l'argent", répète-t-il sur procès-verbal.
Et lorsque nous l'interrogions le mois dernier par téléphone, Guy Mollet s'indignait : "Il n'y a aucune preuve d'un racket." Et les menaces, les baffes, les coups de boule ? L'enlèvement en BMW de Dalongeville par trois gorilles armés lui réclamant 200 000 euros ?
"Les menaces ne viennent pas de moi !, jure Guy Mollet. Par contre, moi, j'ai été menacé de mort par trois mecs cagoulés, envoyés chez moi, dans le Sud, par Dalongeville. Ils me l'ont passé au téléphone.
Dalongeville devait me dicter une lettre à écrire en échange de 110000 euros. J'ai refusé !" Gérard Dalongeville, on s'y attendait, dément l'accusation. La justice, elle, a décidé de renvoyer Mollet et ses amis devant le tribunal correctionnel.
Quant aux policiers, ils retrouvent les présumés cogneurs de Mollet. Devant eux, ces hommes se présentent comme des entrepreneurs honnêtes associés à Mollet. Ils nient les baffes, les armes et les menaces. Ils affirment, sans convaincre, qu'ils ont discuté affaires sans jamais sortir des principes de la courtoisie. La piste de ces mystérieux "gens de Paris", brandie par ces hommes comme une terrible menace, ne sera pas explorée. Cela dit, les policiers vont découvrir un indice qui leur en donne une vague idée.
Sur la puce du téléphone d'un des hommes de Mollet, ils trouvent le patronyme de "Mèdi Ornec", assorti d'un numéro de portable. Il s'agit en fait de Mehdi Hornec, neveu des frères Hornec, trois figures du grand banditisme français, "parrains" du milieu parisien qui à leur palmarès affichent braquages de fourgons, saucissonnages, racket de boîtes de nuit, trafic de drogue et meurtres. Mehdi Hornec a été condamné en 2009 à deux ans de prison ferme pour extorsion de fonds sur des commerçants du Sentier, à Paris.

Du cash à ne plus savoir qu'en faire

Des petits arrangements du maire socialiste Dalongeville, l'affaire bascule dans un curieux business où entrepreneurs, intermédiaires et hommes du milieu se mélangent. "Un système qui pourrait être qualifié de mafieux", écrit le parquet de Béthune. Avec la nécessité de mettre en place des "coupe-circuits" pour effacer les traces de "l'argent sale". Plusieurs protagonistes du dossier, chefs d'entreprise, expliquent qu'il est toujours délicat pour un patron de verser un pot-de-vin en liquide... Où trouver du cash sans se faire repérer ? Surtout lorsque l'entreprise n'a pas une activité qui génère beaucoup d'espèces.
A l'inverse, les truands, eux, ont des liquidités comme s'il en pleuvait. Leur problème consiste à blanchir ces fonds d'origine douteuse, là encore sans se faire repérer. Pour faire coïncider leurs intérêts, des hommes comme Guy Mollet sont là. L'intermédiaire a fini par reconnaître devant les policiers que, jusqu'en 2008, il possédait trois comptes bancaires ouverts au Luxembourg, chez Fortis et Dexia.
Aidée par la justice du grand-duché, la juge a même trouvé sur un des comptes de Guy Mollet un chèque de 210 000 euros. Il est daté du 31 août 2007 et signé par l'entreprise de bâtiment Ramery. Avec ses 2 700 salariés, Ramery est un poids lourd du BTP dans la région. Le groupe s'articule en trois pôles, travaux publics, bâtiment et environnement, tous susceptibles de travailler avec les collectivités locales ou la mairie d'Hénin-Beaumont. Une piste que les enquêteurs n'ont pas creusée, afin de "boucler leur dossier dans les meilleurs délais", précise le parquet de Béthune.

Une Martine Aubry impuissante

A quelques mois de la présidentielle, comment le PS va-t-il réagir face à pareille affaire ? Selon nos informations, Martine Aubry et François Hollande ont été alertés à de nombreuses reprises des "dysfonctionnements" de la "fédé". Plusieurs militants du parti nous affirment qu'ils leur en ont parlé et que les dirigeants du PS ont reçu des courriers d'élus dégoûtés ainsi que des mails de sympathisants excédés. Selon ces témoins, les traces de ces alertes sont nombreuses. Un exemple : le 15 décembre 2007, l'ancien conseiller régional socialiste Alain Alpern alerte par mail la première secrétaire fédérale du parti, Catherine Génisson, une proche de Martine Aubry, avec copie à Daniel Percheron.
Le message est le suivant : Dalongeville doit démissionner, le PS n'a "pas intérêt à laisser pourrir la situation" à Hénin-Beaumont. Réponse lapidaire de Catherine Génisson dans un courrier du 23 avril 2008 : "Par respect des Héninoises et des Héninois, mais aussi des militants socialistes, je te demande de faire preuve de sobriété, de dignité et de retenue dans ton expression."
Autre exemple : ce courrier du 22 août 2011 de l'ancien sénateur socialiste du Pas-de-Calais, Michel Sergent, écarté de la liste de Daniel Percheron aux dernières sénatoriales. Adressée aux élus et aux militants socialistes de la région, cette lettre de quatre pages dénonce "irrégularités", "tricheries", "pressions" et "menaces" au sein de la Fédération socialiste. Plusieurs des témoins l'affirment, l'ancien et la nouvelle première secrétaire ont conscience du problème depuis longtemps. Mais ont-ils essayé d'agir ? L'affaire Dalongeville et l'enquête judiciaire en cours semblent indiquer le contraire. "Martine Aubry n'en sait pas plus que ce qu'elle a lu dans la presse depuis un an, assure son attaché de presse. Mais en tant que patronne des socialistes, elle prendra des décisions s'il faut le faire."
En nous faisant jurer de ne pas révéler son identité, un éléphant du parti, figure historique du PS, explique que c'est très difficile pour les responsables nationaux de bousculer la Fédération du Pas-de-Calais... Comme dans les Bouches-du-Rhône, où le PS n'a pas tapé du poing sur la table dans l'affaire Guérini, le Nord-Pas-de-Calais est "une féodalité, où il est important d'avoir l'oreille du seigneur", décrypte un avocat de Béthune engagé à gauche.

Un François Hollande imprudent

Dans les guerres de courants à l'intérieur du parti, le soutien de cette fédération se révèle essentiel. Le Nord-Pas-de-Calais fournit les plus grands bataillons d'adhérents socialistes. La légende attribue à Liévin, la commune de Jean-Pierre Kucheida, la plus grosse section PS du pays. Difficile, pour Aubry, de s'en affranchir. L'éléphant anonyme nous confie son amertume : "Dans son combat pour prendre le PS, Aubry ne pouvait rien faire politiquement sans l'aval de Percheron (l'ancien patron de la fédé du Pas-de-Calais - ndlr). Le deal était le suivant : je te laisse maître chez toi en échange de ton appui pour conquérir la tête du PS. Quand elle est arrivée à la mairie de Lille, Martine Aubry a également trouvé des financements parallèles qu'elle a remis au carré. Sa méthode est la suivante : il faut faire le ménage mais sans le dire !" Or, jusqu'à présent, la fédé du Pas-de-Calais n'a guère subi un quelconque "ménage". "Sauf que le Nord et le Pas-de-Calais, ce n'est pas la même chose, nous dit François Lamy, le conseiller politique de Martine Aubry. Dans le Nord, en tant que maire de Lille, elle a réussi à nettoyer ce qu'elle a pu constater. Mais le Pas-de-Calais, c'est une grande fédération avec ses traditions, bonnes ou mauvaises. Martine Aubry peut agir sur le fonctionnement interne du PS, pas sur le reste."
Le premier test de la volonté de "nettoyage" aura lieu le 10 décembre, lors de la convention nationale du parti, où celui-ci devra trancher sur les investitures de trois circonscriptions : celle d'Albert Facon (Hénin-Beaumont), de Jack Lang (Boulogne-sur-Mer) et de Jean-Pierre Kucheida (Liévin).
Quant au candidat officiel du PS, François Hollande (qui n'a pas souhaité réagir à nos informations), si l'affaire d'Hénin se prolonge par une enquête sur un financement du PS dans la région, le soutien des caciques du Pas-de-Calais pourrait vite devenir embarrassant. En septembre dernier, Jean-Pierre Kucheida l'accueillait avec enthousiasme dans sa ville de Liévin. Cette visite de Hollande dans le bassin minier, avant son élection lors de la primaire socialiste, faisait alors office de quasi-pèlerinage pour l'ancien premier secrétaire du PS. En 1994, François Mitterrand y avait effectué l'un de ses derniers déplacements en tant que président de la République.

Alors, que faire ? Purger l'abcès ou le laisser enfler jusqu'au 6 mai 2012 ?



AA: quelques remarques ou précisions sur cet excellent article:

- on parle d'un bac à fleurs de 80 000 euros. En réalité il y en avait plusieurs (pour ce prix global)...
- je rappelle que toute l'affaire actuelle provient des déclarations écrites de Dalongeville, confirmant ce que l'on disait sous le manteau depuis longtemps, mais jamais étayé. Les journalistes ont entre leurs mains une lettre manuscrite de GD relativement succincte mais éloquente, un peu vague sur certains points, voire à peine crédible (mais ne portant pas sur des choses importantes). On peut supposer qu'il a détaillé tout cela aux juges et policiers. Mais nous n'en avons pas connaissance...pour l'instant.
- c'est dans le cadre de son droit d'alerte que la CFDT a pu faire intervenir un cabinet d'expert-comptables qui s'est vu mettre pas mal de bâtons dans les roues. C'est la Sogi qui a payé les honoraires. Elément important: les pertes latentes sur les swaps (contrats d'échanges de flux financiers: par exemple, taux variables contre taux fixes), relevées à 150 millions d'euros en début d'année par la Chambre Régionale des Comptes sont devenues 173 à la remise du rapport du cabinet, début novembre, pour avoisiner les 198 millions aujourd'hui!
- "le fils d'un membre du CA d'Adevia" qui aurait bénéficié de marchés, c'est, bien entendu (!), le fils Kucheida...
- il y a eu quelques petites confusions me concernant, mais cela ne change pas l'esprit. Le 15/12/07, C.Génisson n'était pas encore 1ère Secrétaire et je pense qu'il s'agissait de ma demande publique faite à G Dalongeville de démissionner. Quant au courrier me "réprimandant", c'était la conséquence de mes interventions dénonçant le soutien du PS à Dalongeville au moment des municipales.
- enfin, je rappelle que F.Hollande est venu soutenir G. Dalongeville à l'occasion des municipales de 2008...




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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Déc - 23:22

LA LETTRE DE MONTEBOURG A AUBRY

JUSTICE  - Page 2 Ps_mon10JUSTICE  - Page 2 Ps_mon11

Jack Lang a demandé, vendredi 9 décembre à son avocat, d'engager des poursuites judiciaires contre Arnaud Montebourg. Le député socialiste du Pas-de-Calais reproche à son collègue PS des "attaques ignominieuses" à son encontre dans une lettre envoyée à Martine Aubry et publiée la veille dans Le Monde. Arnaud Montebourg y dénonce un "système de corruption" d'élus socialistes dans le département de Jack Lang. Mais que reproche exactement Arnaud Montebourg à Jack Lang ?

• De bénéficier des "complicités" de la direction du PS. En 2002, deux ans après avoir perdu les élections municipales à Blois (Loir-et-Cher), dont il était maire depuis 1989, Jack Lang est "parachuté" dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais, c'est-à-dire que la direction du Parti socialiste le nomme candidat d'office.

Réélu en 2007, Jack Lang brigue aujourd'hui un troisième mandat de député mais refuse de se prêter au jeu du vote consultatif des militants. Il voudrait être imposé par le PS, comme en 2002, ou à l'instar de Ségolène Royal à La Rochelle récemment.

Le 30 novembre, la veille du vote qui devait désigner le candidat socialiste de cette 6e circonscription du Pas-de-Calais, le député sortant indique qu'il refuse de se soumettre au scrutin des militants. Ces derniers se prononcent en faveur de Brigitte Bourguignon, secrétaire nationale du PS aux sports. Mais c'est la direction du Parti qui a le dernier mot et qui pourrait, lors de sa convention nationale d'investiture du samedi 10 décembre, propulser Jack Lang candidat.

• D'être trop vieux. Jack Lang a 72 ans. Dans sa lettre, Arnaud Montebourg rappelle à Martine Aubry sa proposition de limiter à 67 ans l'âge des postulants à la députation, ce qui aurait d'office écarté le député du Pas-de-Calais.

• D'être "complice" d'un "système de corruption". Le député-maire de Liévin depuis 1981, Jean-Pierre Kucheida, 68 ans, est lui aussi trop vieux pour Montebourg. Investi le 30 novembre par les militants pour briguer un septième mandat consécutif, il est surtout accusé par Arnaud Montebourg d'être le principal acteur des affaires de corruption dans la fédération PS du Pas-de-Calais.

Or, pour le secrétaire national du Parti socialiste à la rénovation, "la présence de Jack Lang dans [le Pas-de-Calais] n'est qu'un des tristes symptômes" des complicités qui agissent dans ce "système de corruption".


FTVi avec AFP et Reute

http://www.numerama.com/magazine/16598-jack-lang-va-combattre-le-piratage-mais-le-vrai-cette-fois.html

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Déc - 16:44

PAS UN QUI RACHETE L ' AUTRE ....Gerard Vignoble du nouveau centre

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"Après avoir été contraint de quitter son fauteuil de député en 2007 face aux assauts de l'UMP, Gérard Vignoble se retrouve désormais dans la position de son personnage historique préféré, Napoléon Bonaparte, mais en version Waterloo alors qu'il rêvait d'Austerlitz." • O. H. ( vdn)*

Dans NORD ECLAIR On apprend que ces frais sont passés de 17 000 E à 24 000 E de 2006 à 2009. Parmi cette somme, une indemnité mensuelle de 230 E, versée en liquide, qui « ne repose sur aucune décision de l'assemblée délibérante ».
« On peut constater que le maire déjeune, quasi quotidiennement et sans justification aucune, dans trois restaurants de la ville, s'étonnent les magistrats. Aucun de ces frais n'a fait l'objet d'un ordre de mission. » Les restaurateurs envoient une facture mensuelle directement au service financier !
Des pleins à gogo
Autre surprise : la carte carburant de la 407 de fonction du maire, utilisée à tort et à travers. Deux pleins le même jour, à une demi-heure d'intervalle, un de sans plomb 98, l'autre de gazole, dans une station service de l'autoroute du soleil. Rebelote deux jours plus tard à Villeneuve d'Ascq : un plein de sans plomb 95 et un de gazole en une heure et demie. Pince-sans-rire, les magistrats constatent : « Ce véhicule aura consommé 287 litres de gazole et 72 litres d'essence sur les 15 premiers jours de novembre. » Le rapport évoque encore des logements de fonction octroyés gratuitement ou pour 200 E de loyerseulement à deux élues, des joueuses de basket et un joueur de foot, des subventions importantes accordées sans aucun contrôle, des aides excessives au rallye d'Ypres, les achats d'oeuvre d'art, des contraventions payées par le contribuable... Des sujets chers à l'opposition qui ne devrait pas rester silencieuse lundi soir.w


Dernière édition par PACA le Dim 11 Déc - 11:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Déc - 8:39

Quand un ancien du PS se lache ....dans la VOIX DU NORD du 10/12/2011

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Déc - 8:13

FANTASME , RUMEUR OU COUP DE BALAI ? selon la voix du nord du 09/12/2011

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Depuis 7 jours le forum socialiste " le Chti Bethunois" est silencieux ...Ecoeuré Mr. HANQUEZ ?????????? rien de grave ????????
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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Déc - 11:00

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Déc - 19:51

A LIRE ABSOLUMENT VOUS SAUREZ TOUT SUR LE SYSTEME PS du PAS DE CALAIS

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MessageSujet: Re: JUSTICE    JUSTICE  - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Nov - 11:26

LE PS ET SES VIEUX DEMONS

JUSTICE  - Page 2 Aubry-11

LE CUMUL DES MANDATS , LE CARRIERISME , LA DUREE DES MANDATS QUI S ' ENCHAINENT LES UNS AUX AUTRES , font que les elus prennent de mauvaises habitudes AVEC DE MAUVAISES FREQUENTATTIONS

Le PS impuissant face à l'entêtement de Guérini
Publié le 03-11-11 à 13:28 Modifié à 13:30 par Le Nouvel Observateur avec AFP 4 réactions

Benoît Hamon regrette le refus de Guérini de démissionner mais estime que le parti n'a "pas le pouvoir" de l'y obliger.


Guérini se dit déterminer à mener son mandat "jusqu'au bout". (c) Afp
RÉAGIR
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a affirmé jeudi 3 novembre que la direction du parti "regrett(ait)" le refus de Jean-Noël Guérini de démissionner de la présidence du conseil général des Bouches-du-Rhône, mais qu'elle n'avait "pas le pouvoir" de l'y obliger.

"Il refuse de le faire, dont acte, mais c'est pour nous une situation que nous regrettons parce qu'on voit bien aujourd'hui la manière dont la droite se sert de ça", a déclaré Benoît Hamon lors du point de presse hebdomadaire du PS.

"Nous ne pouvons pas agir sur la présidence qui est la sienne". "Nous n'avons pas de pouvoir sur l'autorité d'une collectivité locale élue par les citoyens", a-t-il ajouté.

"Aujourd'hui, devant son refus de démissionner, nous avons peu d'instruments" mais "nous demandons au groupe socialiste au conseil général et à la fédération socialiste de veiller à ce qu'il n'exerce plus de rôle d'une manière ou d'une autre dans le fonctionnement normal de la majorité socialiste et de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône", a précisé le porte-parole du PS.

Benoît Hamon a aussi rappelé que Jean-Noël Guérini était "présumé innocent" et que c'est d'ailleurs "pour cela qu'il ne pouvait pas être être exclu du Parti socialiste". Le bureau national du PS a appelé mercredi Jean-Noël Guérini à démissionner de la présidence du conseil général, ce que l'intéressé a immédiatement refusé.

L'élu est mis en examen notamment pour prise illégale d'intérêts et association de malfaiteurs dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux impliquant son frère.

"Nous lui avons dit et répété" que son maintien à la tête des Bouches-du-Rhône "gêne le Parti socialiste au regard des faits qui lui sont reprochés" mais "nous ne pouvons pas obtenir de lui une démission s'il ne le souhaite pas", a dit Benoît Hamon.

La direction du PS, "ce n'est pas le politburo, on n'est pas en URSS (...) Vous nous demandez quoi là ? Qu'on encercle le conseil général des Bouches-du-Rhône ?", a lancé Benoît Hamon pressé de questions par les journalistes.

Le Nouvel Observateur - AFP
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