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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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 VIE ET ACTUALITES A LOCON

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ACARIE




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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Déc - 8:02

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Déc - 12:00

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Locon : après une sortie de route, un jeune homme retrouvé en hypothermie sévère et héliporté







Un jeune homme a été pris en charge par les secours dans un état d’hypothermie sévère, ce dimanche matin. Il a été retrouvé dans un champ, à proximité de sa voiture accidentée, le long de la départementale D945, à Locon. Son pronostic vital est engagé.



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Les secours interviennent ce dimanche matin à Locon, où un jeune homme a été retrouvé dans un état grave dans un champ, à proximité de sa voiture accidentée.
Par Julien Delfort


Publié: 18 Décembre 2022 à 11h17 

Un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années selon nos informations, a été pris en charge par les pompiers, le SMUR et le SAMU, ce dimanche matin, à Locon. Celui-ci a été retrouvé dans un champ, près du rond-point qui fait la jonction entre les départementales D 945 et D 182, et à côté de sa voiture accidentée. Le conducteur aurait fait une sortie de route.



Il a été pris en charge en état d’hypothermie sévère et son pronostic vital est engagé, indique les secours sur place. Le témoignage d’un riverain laisse entendre que l’accident aurait pu se produit dans la nuit de samedi à dimanche, vers minuit.






Des heures dans le froid



Ce qui explique l’état de santé très préoccupant de la victime, qui aurait passé des heures dehors, sous des températures glaciales. L’hélicoptère du SAMU 62 est encore sur place, à 11 h 15. Le jeune homme devrait être transporté au CHR de Lille.


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Locon : un jeune homme entre la vie et la mort après un accident cette nuit




Un homme de 21 ans est entre la vie et la mort après un accident de la route qui s’est déroulé cette nuit. Les secours sont sur place depuis ce dimanche 18 décembre matin, à Locon
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L’homme de 21 ans a fait une sortie de route cette nuit, à LoconPublié:18 Décembre 2022 à 10h51
L’accident s’est déroulé dans la nuit de ce samedi 17 au dimanche 18 décembre, peu après minuit, à Locon. Mais les secours n’ont été déclenchés que vers 10h, ce matin. C’est un voisin qui a donné l’alerte ce matin, après avoir entendu du bruit cette nuit.


Un véhicule seul a eu un accident, rue du Pont d'Avelettes. L’homme de 21 ans serait parti de Lestrem et aurait pris la D945, vers Béthune. Mais ce dernier a été éjecté à 100 mètres de son véhicule après une sortie de route. Il a atterri dans un espace vert, en bordure de route. Sa voiture, une Mustang noire, est complètement cassée.




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L’homme est entre la vie et la mort, en hypothermie, après avoir passé la nuit dehors sous des températures négatives. Il est actuellement pris en charge par les pompiers de Béthune et le SMUR de Lens. Il va être héliporté vers le CHU de Lille.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Déc - 8:34

Felicitations a Emie Declercq et a la famille ...
Emie, notre rayon de soleil dans un monde de brutes 


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Une première couronne de   Miss Virtuelle pour Emie Declercq 




PAR MÉLANIE COTTREZbethune@lavoixdunord.fr

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Emie a été élue après un concours en deux phases, les réseaux sociaux puis le présentiel. En juin, elle sera en lice pour le titre de Miss Virtuelle France.

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En ce jour d’élection de Miss France, rencontre avec une passionnée loconoise de concours de beauté. Emie Declercq, 16 ans, a été élue Miss Virtuelle Nord - Pas-de-Calais en octobre dernier. Un premier titre qui l’a séduite par sa quasi-absence de critères d’entrée. 






LOCON.
Enfant, elle a remis la couronne à Miss Béthune. Depuis, elle rêvait d’en recevoir une. C’est chose faite depuis fin octobre. Emie Declercq a été élue Miss Virtuelle Nord - Pas-de-Calais. Un concours qui a vu le jour il y a quatre ans et qui se déroule… sur les réseaux sociaux !








Je défends  les droits des femmes. Ce titre va au-delà de la beauté. Les critères ont déjà évolué. Il faut que  ça continue. 








« De juin à octobre, on a réalisé des défis photo et vidéo sur Instagram et sur Tik Tok, commente la Loconoise. Par exemple, rendre hommage à la reine d’Angleterre. »
Pour chaque réalisation, des points sont attribués. Les internautes peuvent aussi voter, moyennant une participation. La somme collectée permet d’organiser l’élection proprement dite, avec discours et chorégraphies. « En présentiel, c’est beaucoup mieux, estime la lauréate, qui a gagné en confiance. Il y avait une cinquantaine de personnes dans le public. » En classe de première à Béthune, Emie Declercq écume les concours avec un groupe d’amies, rencontrées aux dédicaces ou lors des soirées.




« Miss Virtuelle n’a que deux critères : habiter le Nord ou le Pas-de-Calais et être âgée de 15 à 25 ans. » Un concours ouvert à toutes : « D’autres concernent les lycéennes, mais il y a des limites de taille et je trouve ça un peu discriminant. »




Avec son allure svelte et ses cheveux blonds, Emie Declercq est dans les standards. Mais pour elle, être une miss féministe est possible : « Je défends les droits des femmes. Ce titre va au-delà de la beauté. Les critères ont déjà évolué. Il faut que ça continue. »




Sa mission pendant un an ? « Être active en ligne, organiser les futurs concours départementaux et participer à des événements. Ce samedi, j’inaugure, par exemple, le marché de Noël de La Bassée. » En juin, elle sera en lice pour le titre de Miss Virtuelle France. « Les qualités indispensables pour être miss sont la bienveillance, l’écoute et la motivation, énumère la lycéenne. Quand je fais quelque chose, je vais jusqu’au bout. » Emie Declercq veut d’ailleurs devenir pâtissière : « Mon autre passion. Après le bac, je pense repartir en CAP. » Excepté « son idole » Iris Mittenaere, elle a rencontré toutes les Miss France depuis 2014. Difficile d’obtenir des billets pour le « grand » show . Ce samedi soir, elle sera donc devant sa télévision. Son podium ? « Miss Nord - Pas-de-Calais, Miss Midi - Pyrénées et Miss Guadeloupe ! »


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Déc - 8:55

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VDN du 13/12/2022
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Déc - 8:12

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Les manifs écolos, c’est quarante ans d’histoire



A Lille et dans une dizaine d’autres villes de la région, près de 10 000 manifestants ont exigé des pouvoirs publics le 16 mars qu’ils tiennent compte de l’urgence climatique. Une affluence record qui ouvre une page nouvelle de l’histoire des manifs écolos dans le Nord-Pas-de-Calais. Une histoire jamais racontée.
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16 mars 2019, Grand-Place de Lille, plus de 6 000 manifestants pour le climat, record en date. PHOTO PIERRE LE MASSON - VDNPQR
Par Yannick Boucher
Publié: 1 Avril 2019 à 19h34 Temps de lecture: 6 minPartage :










Cette histoire est contrariée, chaotique, incertaine. Difficile. La grande région industrielle et l’irréductible priorité accordée à la défense de l’emploi ont toujours fait passer les luttes environnementales au second plan depuis la fin de la dernière guerre. L’acceptation sociale de la dégradation de l’environnement n’est pas qu’une idéologie dans des bassins de vie parfois en situation de survie économique après le départ précipité des Houillères dans les mines il y a 30 ans, après la brutale agonie de la sidérurgie il y a 40 ans ou au terme de la longue descente aux enfers du textile.
Elle est aussi un constat. Que les écologistes, qu’ils soient politiques (Les Verts) ou associatifs, n’ont jamais été en mesure de mobiliser au-delà des premiers cercles militants. Pas concernée par l’environnement, l’opinion publique du Nord-Pas-de-Calais ? Si oui, en tout cas, pas suffisamment pour descendre dans la rue et faire valoir le droit de la nature à ne plus être sacrifiée « sur l’autel du développement ».


A remonter le fil du temps, à interroger les acteurs historiques des mouvements écologiques régionaux, on est doublement frappé par leur opiniâtreté à crier dans leurs déserts que par leur absence d’impact réellement décisif dans la société civile.



Acte 1 : la baie de Canche

Le premier théâtre d’affrontement se déroule au Touquet. Il oppose en 1971 son maire, Léonce Deprez, à Emile Vivier, le « vieux lion » de Nord Nature. Le premier veut construire un barrage sur la Canche, en pleine baie. Le second porte le dossier jusqu’à Lille et finit par gagner son bras de fer, l’un des tout premiers dans la région à mobiliser des habitants contre une décision municipale estimée contraire aux lois de la nature.
C’est l’époque pionnière des Amis de la Terre, réfugiés au 51 rue de Gand à Lille. On y cause biodiversité, féminisme ou jardins ouvriers avec les objecteurs de conscience et les jeunes insoumis antimilitaristes du comité Larzac lillois. C’est encore l’époque, dans la région, des monstres industriels tout puissants : la défense de la valeur travail prime tout le reste.

Acte 2, les atomes crochus

Tout le reste, ce sont d’abord les luttes antinucléaires qui fleurissent à partir de 1975 pour s’opposer à la construction de la centrale EDF de Gravelines.

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Le 10 avril 1979, plus d’un millier de manifestants s’opposent au projet de construction de la centrale nucléaire de Gravelines. Photo archives La Voix

Alain Trédez y était. « J’avais 20 ans en 1968 on ne pouvait pas rêver mieux » explique celui qui, depuis Zegerscappel, deviendra vice-président à l’environnement de Marie-Christine Blandin, première et seule écologiste à présider un conseil régional à ce jour, c’était entre 1992 et 1996. « Ils voulaient même mettre la centrale sur le site des deux Caps, ils disaient que c’était le progrès, ne voyaient pas où était le problème… », se souvient-il.

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Pour la toute première fois, des gens descendent dans les rues en nombre, occupant sérieusement l’espace public. Le combat écologiste s’offre sa première visibilité au plan régional.

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manifestation anti-nucleaire Gravelines parution 25 12 79 manifestation ds les rues de Gravelines en 29 avril 75 derriere l'eolienne (vdn)

Ils sont plus de 2 000 marcheurs en avril 1975, militants pour la plupart, traversant le centre de Gravelines, puis comme l’explique La Voix du Nord dans son compte-rendu de l’époque, « mettant le cap en un long cortège coloré, remuant, hérissé de banderoles vers le site de la centrale nucléaire ».
Le chantier est occupé dans un face à face tendu avec les forces de l’ordre. Partis de Lille, les marcheurs antinucléaires avaient rallié le littoral en ayant davantage de succès dans les petites villes de Flandres intérieures ou à Dunkerque qu’à Gravelines. Albert Denvers, le maire socialiste de la commune, était l’une des bêtes noires des écologistes. À l’époque, le PS tenait la majorité des villes moyennes de la région. Pour les écologistes, c’est une autre raison de la faible visibilité des luttes environnementales.

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En juin 1976, une marche antinucléaire locale contre le projet de centrale à Gravelines. Photo archives La Voix

Le combat de Gravelines était perdu d’avance mais les manifs ont laissé des traces. Fin juin 1977, la place de la ville est envahie, les militants hérissent un mur de sacs de sable de deux mètres de hauteur. Dominique Plancke se souvient de tout, la joie de manifester, les tensions, l’affrontement avec les CRS. Le porte-parole d’EELV à Lille est l’une des têtes pensantes du mouvement écologiste régional. « Le site nucléaire de Plogoff avait la Bretagne contre lui. Le camp militaire du Larzac avait l’Occitanie contre lui. Ces luttes étaient devenues populaires grâce à l’identité régionaliste forte, qui n’existe pas dans le Nord », estime-t-il comme pour mieux comprendre l’absence de mobilisation massive de la population nordiste contre les projets estimés écocides. En avril 1979, ils sont plus d’un millier à défiler à Gravelines et autant un an plus tard à la faveur d’une nouvelle marche.
La centrale est construite, les écolos rangent les banderoles, se regroupent à Lille dans une influente maison de la nature et de l’environnement (MNE qui deviendra la MRES, rue Gosselet), s’investissent chez les Verts, créés en 1984. Et traversent un certain désert. même si l’on retrouva un millier d’écolos dans les dunes du platier d’Oye à Bray-Dunes face à presque autant de chasseurs, même si les blocages en 1990 contre le projet de poubelle nucléaire à Montcornet auront permis à Thiérache Ecologie d’emmener quelques centaines d’opposants. « C’était dur de mobiliser, témoigne Denis Williame, son président. Les gens nous prenaient pour de doux rêveurs... ».

Acte 3, l’âge de réseaux (sociaux)

Il faut attendre 2006 pour revoir du monde dehors. Et pour la première fois au-delà des seuls militants politisés, avec un ressenti d’urgence pour l’intérêt général.

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Contre le projet d’A24 en 2006 (qui sera abandonné), les premières mobilisations réellement populaires, au-delà des militants écolos traditionnels. Photo Christophe Lefebvre - VDN

La mobilisation contre le projet d’A24 (ou A1 bis) mobilise. « ça venait de partout, des tas de gens qu’on n’avait jamais croisés, raconte Dominique Plancke, en première ligne. De la vallée de la Lys, des petits villages autour d’Armentières, du Pas-de-Calais ».
Plusieurs tracés, jusqu’à trois, plusieurs cortèges en réponse, des routes barrées, la RN 25 bloquée, l’intervention des Belges, de José Bové, député européen. Un vrai feuilleton qui aboutira à l’enterrement symbolique du dossier dans une petite boite en métal quelque part au pont du Badou, un point chaud des oppositions. La victoire est requinquante après les opérations discrètes contre les trains de déchets nucléaires ou la ferme des Mille vaches à Drucat, dans la Somme.
Le nucléaire reviendra en 2007 avec 4 000 manifestants à Lille. « C’était joyeux, on s’opposait au projet d’EPR, le réacteur de nouvelle génération », explique l’organisateur Alain Vaillant, autre grand acteur de l’écologie régionale depuis son fief de Merville.
Mais le soufflet retombe encore, les sorties antinucléaires ne mobiliseront jamais plus de 400 personnes par la suite. Les freins sont rongés. En 2011, l’opposition contre le projet de doublement de la ligne à très haute tension d’Avelin-Gavrelle, avec surtout des riverains.

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Février 2014, grâce aux réseaux sociaux, jusqu’à 1 500 personnes se retrouvent à Lille contre la chasse aux renards. PHOTO PATRICK JAMES - VDN

En 2014, entre 1000 et 1 500 manifestants à Lille contre la chasse aux renards dans un « Ch’ti Fox day », près de 1 500 personnes contre les pesticides à Lille il y a deux ans. Et ce 8 septembre 2018 contre le réchauffement climatique.




Plus de 4 000 personnes derrière la viralité des réseaux sociaux qui offrent cette capacité inédite de mobilisation. C’est l’entame d’une série de rendez-vous jusqu’à ces 6 000 personnes à Lille le 16 mars, après les 6 000 jeunes pro-climat de la veille, où les écolos se noyent désormais dans la masse. Affaire du siècle à suivre.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Déc - 7:54

Je reproche a Hollande et Macron leur manque de pragmatisme . Ils ont tous les deux pensé a leur réélection en glanant les voix des verts et en adoptant leurs theses...




D'ailleurs Macron après avoir fermé Fessenheim a bien compris son erreur , il a donc promis de construire de nouvelles centrales nucléaires après avoir donné les instructions de fermer 14 anciennes centrales , qui de ce fait ne furent plus entretenues . 




On voit maintenant le résultat ...il faut très vite les réparer apres avoir vendu en partie Alsthom...et racheté ensuite  :   



https://letrois.info/actualites/edf-rachete-deux-fois-plus-cher-la-branche-nucleaire-de-general
electric/#:~:text=Elle%20a%20pourtant%20co%C3%BBt%C3%A9%20pr%C3%A8s,dans%20les%20diff%C3%A9rentes%20co%2Dentreprises.










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Les écolos ne veulent pas seulement sauver la planète mais surtout ils veulent détruire la société industrielle car ils aiment la planète mais pas les hommes qui veulent vivre de leur travail.  


Petit rappel les écologistes ont depuis le debut dans les années 1970  refusé le nucléaire et je me souviens des manifestations anti nucléaires lors de la construction de la centrale de Gravelines et depuis ils n 'ont pas changé ..


preuve sur leur site internet :




https://www.eelv.fr/nucleaire-non-merci/


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Déc - 23:16

Merci surtout à cette consommation électrique qui ne cesse d'augmenter, les "écolos" n'ont rien à voir là dedans.

Le nucléaire des années 60 n'a jamais été fait pour tenir jusque 2022, il vit avec des rustines.

Je vais faire mon message court car cela fait tourner des serveurs à rien.
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Déc - 16:12

Merci a Hollande et Macron d 'avoir cédé aux écolos en abandonnant  la filière nucléaire 



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Coupures d'électricité : les maires seront prévenus trois jours à l'avance


On commence à en savoir plus sur l'organisation des « délestages », c'est-à-dire des coupures d'électricité qui, de façon de plus en plus probable, risquent de toucher le pays cet hiver. Les collectivités locales, et en particulier les maires, auront un rôle important à jouer lors de ces épisodes.
Par Franck Lemarc
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:copyright: Adobe stock
Plus les jours passent, plus il semble inéluctable que le pays va être touché par des coupures d’électricité cet hiver, résultat d’une situation inédite due à la concomitance de la crise ukrainienne et de l’indisponibilité d’une large partie des réacteurs du parc nucléaire français. Le gouvernement commence à préparer largement les esprits à cette possibilité, Enedis ayant, de son côté, déjà préparé le dossier depuis longtemps. 



Anticipation

Les choses se sont accélérées mardi, après le Conseil des ministres lors duquel la Première ministre a présenté une communication sur ce sujet : la possibilité de procéder à des délestages « ne peut être à ce jour exclue ni confirmée, et doit donc être préparée ». Le principe a été posé de coupures qui n’excéderont pas deux heures, et n’affecteront jamais un département tout entier, mais des « portions de départements ». Il va donc s’agir « d’anticiper les effets de ces coupures dans la vie quotidienne », dans la mesure où elles vont nécessairement « perturber (…) les communications téléphoniques, les transports, les écoles, etc. »  Le gouvernement demande donc à tous les acteurs, notamment « opérateurs, État, collectivités territoriales et élus », de s’engager dans la préparation de cette situation. 
Une circulaire de la Première ministre a été envoyée, hier, aux préfets, pour donner de premières indications, mais elle n’a à cette heure pas encore été rendue publique. 


Coupures localisées

On sait toutefois, dans les grandes lignes, comment les choses vont se passer en cas de coupures. Si l’on entre dans une phase de grande tension sur l’approvisionnement, ce qui dépendra essentiellement de la température, le signal EcoWatt (lire Maire info du 21 octobre) passera au rouge. Dans ce cas, des mesures d’urgence pourront encore éviter les coupures : demande aux usagers de réduire au maximum la consommation, diminution de la tension de 5 % sur le réseau… En dernier recours, si cela ne suffit pas, RTE (le gestionnaire du réseau de transport d’électricité) devra déclencher des coupures, qui auront lieu entre 8 h et 13 h et entre 18 h et 20 h, « sur des zones géographiques précises », indique un document d’Enedis que Maire info a pu consulter. 

Ces délestages seront décidés par RTE mais opérés techniquement par Enedis, qui distribue l’électricité. Contrairement aux rumeurs, il faut savoir que le compteur Linky ne sera nullement impliqué dans ces coupures : les coupures seront opérées sur ce qu’on appelle les « départs »  moyenne tension ou basse tension (un départ basse tension alimente environ 2000 foyers en ville et 1000 en zone rurale). En cas de coupure d’un ou plusieurs de ces départs, tous les clients qui y sont raccordés seront privés d’électricité, qu’ils soient équipés d’un compteur Linky ou non. 


Qui sera coupé et qui ne le sera pas ?

Les coupures, dans ce contexte, concerneront tout le monde : foyers, entreprises, collectivités, administrations… Le gouvernement a clairement indiqué que les réseaux de transport, les écoles, les réseaux de communication, etc., ne seront pas épargnés, ce qui va évidemment avoir des conséquences sérieuses sur le fonctionnement des infrastructures. 

Seul un certain nombre de structures définies dans un arrêté du 5 juillet 1990 sont considérées comme « prioritaires »  et ne pourront être privées d’électricité. C’est le cas des hôpitaux et des Ehpad, notamment, ainsi que d’un certain nombre d’entreprises et structures intéressant la sécurité nationale. La liste de ces structures prioritaires n’est pas publique. Rappelons que les installations d’eau et d’assainissement, malgré les demandes insistantes de la FNCCR, ne sont, de façon incompréhensible, toujours pas intégrées à cette liste prioritaire, alors que la coupure de leur alimentation en électricité pourrait poser des problèmes majeurs de santé publique (lire Maire info du 20 septembre). 

Enedis n’est pas en mesure de « cibler »  spécifiquement un hôpital, par exemple, c’est-à-dire de couper l’électricité dans un quartier mais de la conserver dans l’hôpital. Autrement dit, les quartiers qui abritent un hôpital ou une autre structure prioritaire seront épargnés par les coupures. Ce qui signifie, par exemple, qu’il n’y a quasiment aucun risque que la ville de Paris, du fait de la densité des établissements de santé qu’elle abrite, soit touchée par des coupures. 


Quid des personnes en risque vital ?

Un problème spécifique se pose pour les personnes dont la vie dépend de l’alimentation en électricité. C’est que l’on appelle, dans le jargon d’Enedis, les PHRV (personnes en haut risque vital) : personnes placées sous appareil respiratoire, en dialyse à domicile, enfants nourris par intraveineuse, etc. Ces patients sont au nombre de quelques milliers seulement, mais ils font évidemment l’objet d’une attention particulière. Leur foyer pourra être coupé, mais ils seront systématiquement prévenus (par SMS, appel téléphonique, etc.) en amont pour pouvoir prendre leurs dispositions. En cas de non-réponse aux messages d’Enedis, l’opérateur prévoit des visites à domicile « pour prévenir de la coupure ». 


Comment sera organisée l’information des clients ?

RTE, en lien avec les services météo, sera en mesure de prévoir un risque de coupure sur un territoire donné trois jours à l’avance. À J-2, les personnes à haut risque vital seront informées par tout moyen. La veille de la coupure, l’annonce précise des lieux sur lesquels interviendront les coupures sera faite à 18 h 30, et un communiqué de presse sera diffusé à 21 h 30. À partir de 18 h 30 donc, les clients pourront se rendre sur le site MonEcoWatt, saisir leur adresse et savoir s’ils seront touchés le lendemain (en espérant que le site sera calibré pour accueillir les centaines de milliers de connexion simultanées qui ne manqueront pas d’arriver). 


Et l’information des maires ?

À J-3, au moment où paraîtra l’annonce d’une « vigilance renforcée »  par RTE, les communes éventuellement concernées par une coupure seront directement informées par les équipes régionales d’Enedis. Mais ce n’est qu’à J-1 en fin de journée que les maires sauront avec certitudes si leur commune, ou une partie de leur commune, sera touchée par un délestage. 
On ne connaît pas encore les détails des instructions envoyées hier aux préfets, mais il est déjà clair que les communes seront sollicitées dans ce dispositif, comme elles le sont lors des plans canicule ou grand froid, notamment pour apporter une attention particulière aux personnes fragiles. 
Ces coupures, dans les communes, auront des répercussions très concrètes : arrêt des réseaux de transport fonctionnant à l’électricité, impossibilité d’allumer la lumière, voire le chauffage, dans les bâtiments publics, dont les écoles, impossibilité d’utiliser les outils informatiques en mairie… Pour ce qui concerne l’éclairage public et la signalisation (feux tricolores), les choses sont moins claires : l’arrêté du 5 juillet 1990 définissant les sites prioritaires qui ne peuvent être coupés en cas de délestage inclut « les installations de signalisation et d'éclairage de la voie publique jugées indispensables à la sécurité ». Lesquelles ? On l’ignore à cette heure. 


Appels d’urgence : les maires appelés au secours

L’un des problèmes majeurs qui va se poser en cas de délestage est celui de l’accès aux numéros d’urgence. Il y a quelques semaines déjà, devant une commission du Sénat, la directrice générale d’Orange avait prévenu que « si les services mobiles sont éteints dans une zone géographique pendant deux heures, il n’y aura pas d’accès aux services de numéros d’urgence pendant un temps. » 
Selon Europe 1, qui a pu avoir accès à une version de la circulaire de la Première ministre, celle-ci confirme que dans les périmètres soumis à un délestage, « les usagers ne pourront pas joindre les services de secours (numéros d'appels d'urgence 15, 17, 18, 115, 196) ». « La téléphonie mobile et internet ne fonctionneront pas dans les zones privées d’électricité », confirmerait Élisabeth Borne dans ce texte. 
Le seul numéro qui pourrait rester joignable, dans certaines zones, est le 112, parce qu’il s’agit « d'un numéro accessible quel que soit l'opérateur, donc avec des chances bien plus élevées que l'appel soit acheminé, dès lors que la zone d'émission serait couverte par au moins un opérateur ». Les zones non couvertes par le 112 vont être identifiées dès maintenant, afin d’y prévoir, avec l’appui des maires, « des mesures palliatives ». La Première ministre demande aux préfets de solliciter les maires, pour qu’ils activent « des cellules de crise, en prévoyant en mairie ou dans des lieux prédéfinis une présence physique en capacité de relayer l'alerte aux services de secours, de santé et de sécurité, pendant la durée du délestage et de la coupure éventuelle du réseau téléphonique ». 
Par ailleurs, Matignon souhaite que soient organisées des permanences de secours, notamment dans les commissariats et les gendarmeries, « afin de prendre en compte une demande de secours d’urgence par un citoyen »  qui se déplacerait physiquement. 
Il semble par ailleurs que le gouvernement envisagerait la fermeture des écoles, le matin, dans les secteurs touchés par un délestage. 
Toutes ces informations sont encore au conditionnel et doivent être confirmées. Maire info reviendra sur cette question dès la parution de la circulaire. 


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Merci a Hollande et Macron d 'avoir cédé aux écolos en abandonnant  la filière nucléaire 
 
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Nov - 7:57

MERCI DE NE PAS ADHERER AU SIVOM DU BETHUNOIS...


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Béthunois-Bruaysis : pourquoi la taxe foncière a augmenté




Chaque automne, les propriétaires d’habitations reçoivent leur avis d’imposition pour la taxe foncière. Cette année, elle augmente pour quasiment tous les contribuables qui y sont assujettis. On vous explique pourquoi.



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La taxe foncière est calculée en multipliant les bases –la valeur locative d’un bien, fixée par l’État– par des taux communaux et intercommunaux votés par les collectivités territoriales. 


PHOTO D’ILLUSTRATION JOHAN BEN AZZOUZ - VDNPQR

Par Ruben Muller – Infographie Robin Peña – Photo d’illustration Johan Ben Azzouz
Publié: 11 Novembre 2022 


La taxe foncière, comment ça marche ?


Les impôts locaux sont divisés en trois taxes, la taxe d’habitation –  encore acquittée par les 20 % de ménages les plus aisés, elle disparaîtra totalement en 2023 pour les résidences principales –, la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et la [url=https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31638#:~:text=La taxe fonci%C3%A8re sur les,l]taxe foncière sur les propriétés non bâties[/url] – parcelles agricoles notamment.



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La TFPB, basée sur la valeur locative des biens immobiliers, est elle-même divisée en plusieurs blocs, en fonction des organismes qui la perçoivent. Le plus important – et le plus décrié – est le bloc communal, qui intègre le taux départemental depuis 2021, ce qui l’a fait augmenter mécaniquement de 22,26 points. Il y a aussi la taxe intercommunale, la taxe spéciale d’équipement, la GEMAPI et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), perçues par l’agglo. Certains contribuables du secteur ont aussi droit à une sixième colonne, pour les syndicats de communes.


2 Les taux communaux ont peu varié


Dans l’arrondissement de Béthune, les communes ont généralement voté en 2022 des taux identiques à l’année précédente. Neuf d’entre elles l’ont augmenté : Auchy-les-Mines (+ 5,06 points), Blessy (+ 1), Burbure (+ 0,29), Essars (+ 0,39), Ham-en-Artois (+ 0,89), Liettres (+ 1,30), Lillers (+ 2), Verquin (+ 1,17) et Witternesse (+ 1). Camblain-Châtelain est la seule commune du secteur à l’avoir réduit (- 0,44 point).

 

La taxe spéciale d’équipement a baissé, de 0,262 % à 0,163 %. Le taux d’imposition de l’agglo n’a pas varié, il reste à 4,55 %. Les habitants de l’agglo restent épargnés par la TEOM. En revanche, elle a activé, pour la première fois, la taxe GEMAPI, à un taux de 2,64 % (lire ci-dessous). Quant à la part versée aux syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM) – colonne « syndicat de communes » –, elle a tendance à augmenter, parfois sensiblement (lire par ailleurs).


Les bases ont augmenté
Pour connaître le montant de la douloureuse, il faut additionner ces six taux et multiplier le total par la base ou valeur locative du bien immobilier, fixée par l’État. Les bases sont revalorisées chaque année pour tenir compte de l’inflation. Alors qu’elle tourne habituellement autour de 1 %, cette augmentation atteint 3,4 % en 2022. Même si ni la commune ni l’agglo n’ont augmenté leurs taux, ils s’appliquent sur une base plus haute. Le montant total sera donc, lui aussi, plus élevé.
Illustration à Camblain-Châtelain. La valeur locative d’une maison est passée de 884 € en 2021 à 916 € en 2022. La commune a baissé son taux – 44,04 % au lieu de 44,48 % – mais au final, elle prélève 403 € au lieu de 393 €. Même topo pour l’agglo : malgré un taux stable, une fois l’opération effectuée, la cotisation s’élève à 42 € au lieu de 40 €. Si on ajoute la nouvelle taxe GEMAPI (24 €) et la TSE (1 € au lieu de 2 €), la cotisation de notre contribuable camblinois s’élève à 470 € au lieu de 435 € – sans compter les 14 € de frais de gestion.

La taxe foncière grevée par la lutte contre les inondations


Outre la revalorisation des bases locatives – + 3,4 % en 2022 – par l’État, la taxe GEMAPI, pour « gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations », est la principale cause de la hausse de la taxe foncière. Les élus communautaires de l’agglomération Béthune-Bruay l’ont votée en septembre 2021 pour une entrée en vigueur en 2022. À l’époque, l’agglo avait donné des estimations de ce que pourrait représenter cette taxe pour les particuliers, commerçants et entreprises.


VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 B9732228075Z.1_20221111165707_000%2BGIULL7HFG.2-0Pour la première fois en 2022, la communauté d’agglomération Béthune-Bruay a activé la taxe de gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI), avec un taux à 2,64%. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIÈRE - VDNPQR


Cet impôt a pris la forme de deux chiffres pour les particuliers : 2,64 % et 5,35 %, soient les taux respectivement appliqués aux taxes foncières sur les propriétés bâties (TFB) et non bâties (TFNB). Les foyers qui paient encore la taxe d’habitation (TH) en 2022 – elle va disparaître totalement en 2023  – contribueront aussi à la GEMAPI via la TH.

Lutte contre les inondations et réserve d’eau potable


« Le maximum qui puisse être demandé est l’équivalent de 40 € par habitant », expliquait il y a un an Hervé Deroubaix, vice-président aux finances de l’agglo. [url=https://www.bethunebruay.fr/sites/default/files/media/downloads/lettre-info-GEMAPI def mail.pdf]L’estimation de l’agglo[/url] (pour un foyer fiscal de 2,4 personnes) était de 97 € de GEMAPI pour ceux qui paient la TH et la TFB et 34 € pour ceux qui paient seulement la TFB. En résumé, tous les foyers imposables sont concernés par cette nouvelle taxe. Du côté des commerçants, artisans et entreprises, elle concerne ceux qui paient la TFB et la cotisation foncière des entreprises (CFE).

Au total, en 2022, l’agglomération table sur une enveloppe de 8 M € grâce à ce nouvel impôt dédié à la lutte contre les inondations et assurer une réserve en eau potable.

P.-L. C. P.





+ 5,06


Parmi les neuf communes qui ont augmenté leurs taux d’imposition en 2022, c’est Auchy-les-Mines qui a eu la main la plus lourde. Le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties, fixé à 42,94 % depuis 2016, a en effet bondi de 5,06 points, à 48 %. Mais « il n’y aura aucun changement pour le contribuable », rassure le maire Jean-Michel Legrand. La commune souhaite en effet quitter le SIVOM de l’Artois et les cotisations qui lui sont dues ont disparu des avis d’impôt.


 À lire aussi Taxe foncière dans le Béthunois-Bruaysis : la colonne « syndicat », une spécificité locale complexe



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LES CHERS CHATS ...


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Oct - 19:39

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Oct - 19:29

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Oct - 19:17

Tribune libre




ZFE : l’art de mener une mesure d’intérêt public à la catastrophe

VIGNETTE ANTI-POLLUTION CRIT'AIR 
SUIVRE CE SUJET

VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Zfe-l-art-de-mener-une-mesure-d-interet-public-a-la-catastrophe
Le 9e arrondissement à Paris. iStock / Getty Images


D’un respectable projet de société – améliorer la qualité de l’air –, nos gouvernants ont fait un abominable rouleau compresseur facteur de frustration, d’incompréhension et de rejet. Les Zones à faibles émissions sont mal nées et en l’état, elles vont révolter la population, prévient Alexandra Legendre, porte-parole de la Ligue de Défense des Conducteurs.

Par Alexandra Legendre

Publié le 28/10/2022 


Connaissez-vous "Le Cauchemar", la plus célèbre toile du peintre suisse Johann Füssli auquel le musée Jacquemart-André de Paris consacre une exposition, cet automne ? Cette allégorie montre une femme au sommeil agité, torturée par ses visions nocturnes. Non, vous n’êtes pas dans la chronique culture, ici, on va bien parler auto. Simplement, c’est cette image qui m’est venue alors que je me demandais à quoi devaient ressembler les nuits de nos élus ces temps-ci, alors que la mise en place des Zones à faibles émissions (ZFE) trouve enfin un peu d’écho dans la presse, suite au premier comité ministériel sur le sujet qui s’est déroulé le 25 octobre et que les Français, éberlués, sont en train de comprendre ce qui leur pend au nez. C’est qu’ils doivent en connaître des troubles nocturnes, les membres du gouvernement, parlementaires et édiles locaux, alors que la complexité du sujet, le manque de préparation et le coupable déficit d’information auprès de la population éclatent au grand jour. 


Vous me direz qu’il n’y probablement pas que ça qui les réveille en hurlant au milieu de la nuit, mais les ZFE, ça reste du lourd.



Résumé pour les étourdis qui n’ont pas allumé leur radio ou leur télé depuis le début de la semaine : oui, l’instauration des ZFE, à l’horizon 2025, va bel et bien bannir des grandes métropoles 40 % du parc automobile roulant. 


Rien de neuf sous le soleil pour ceux qui, comme la Ligue de Défense des Conducteurs, ont déclenché les warnings avant même l’adoption de cette mesure par la loi d’orientation des mobilités de 2019. 


Ainsi, nos 1 million de sympathisants nous font remonter, depuis belle lurette, leurs craintes concernant le risque prononcé d’exclusion sociale pour les budgets les plus serrés dans l’incapacité de s’acheter une voiture récente et la naissance d’un insupportable délit de pauvreté… La France à deux vitesses et l’écologie punitive sont aussi des termes qui reviennent en boucle. C’était par ailleurs la conclusion de notre étude "[url=https://www.liguedesconducteurs.org/images/PDF/Environnement ZFE/ZFE_LDC_OK.pdf]ZFE : la grande cacophonie [/url]", publiée l’an dernier.


Pour l’immense majorité de la population, le sujet reste cependant inédit. D’autant que les premières ZFE, imposées par la loi d’Orientation des mobilités fin 2019, pouvaient encore donner la fausse illusion d’un problème réservé aux urbains. Mais depuis que la loi Climat et résilience d’août 2021 a ajouté une grosse trentaine de métropoles de plus de 150 000 habitants à la liste, soyez sûr qu’à un moment ou à un autre, vous ou l’un de vos proches serez concerné, quel que soit votre lieu de résidence. 


Votre voiture date d’avant 2006 (essence) ou d’avant 2011 (diesel), affichant ainsi une vignette Crit’Air 3, 4, 5 ou NC (pour non classé) sur son pare-brise ? Adieu Saint-Nazaire, Limoges, Valenciennes, Nîmes, Mulhouse… : vous n’y serez bientôt plus les bienvenus.


Des dérogations pour rouler dans les zones à faibles émissions de Lyon ou Montpellier



Pour le moment, les premières étapes de mise en place des ZFE passent plutôt inaperçues. Pour une raison bien simple : hormis quelques PV à la volée, le fait de continuer à circuler à bord de véhicules d’ores et déjà "prohibés" n’est quasiment pas sanctionné !


 Entre vidéoverbalisation et extension des fonctions des véhicules qui contrôlent le stationnement payant, le cœur balance encore, apparemment. Le croisement des bases de données pour exclure tous ceux qui bénéficient de dérogations, lesquelles ne sont d’ailleurs pas arrêtées et pourraient bien différer d’une ZFE à l’autre, complique la donne. 


Gageons toutefois que les erreurs se multiplieront, tout comme les contestations… Sauf que 68 € (135 € pour les poids lourds) pour avoir circulé, souvent sans le savoir, dans une ZFE n’acceptant plus tel ou tel modèle, ça va être compliqué à faire avaler. 


Lyon pense avoir trouvé la martingale : 52 fois dans l’année (mais uniquement en 2023), automobilistes, motards et chauffeurs d’utilitaires ou poids-lourds "anciens" pourront bénéficier d’une autorisation, à condition de déclarer leurs déplacements en amont. Il n’y a que moi que ça choque ? A Montpellier, on parle aussi d’une dérogation pour les "petits rouleurs" parcourant moins de 8 000 kilomètres par an. 


Oui, mais ces 8 000 kilomètres, si on les fait principalement hors ZFE, est-ce que ça compte ? Allez savoir.

Nous aurons sûrement l’occasion de reparler de ce bazar à venir. Sachez juste que la perspective d’une indignation généralisée qui pourrait débouler sur l’occupation des ronds-points façon 2018-2019 est une possibilité qu’envisagent très sérieusement nos élus.


 Notre association a pu le constater lors de son audition par les députés de la mission flash sur les mesures d’accompagnement de la création des ZFE en septembre dernier, à l’Assemblée nationale, au résultat par ailleurs plutôt constructif (lire ici). Tout comme lors d’un rendez-vous au ministère de l’Intérieur, plus récemment, alors que nos sujets de discussion étaient censés tourner autour de la répression automatisée : la dernière partie de notre entretien, à la demande du chargé de mission qui nous recevait, a été consacrée aux ZFE.


Si Füssli, décidément, ça ne vous parle pas, je vous invite à vous replier vers le musée d’Orsay et l’exposition actuellement consacrée à Edvard Munch, cette fois. Même si son œuvre la plus connue, "Le Cri", n’est représentée que par une lithographie, le premier original étant resté à Oslo (lui évitant peut-être ainsi de se faire encoller ou recouvrir de purée ?), sa représentation illustrera peut-être encore mieux l’état d’esprit de nos dirigeants concernant les ZFE. Et sûrement aussi, bientôt, le nôtre.


À LIRE AUSSIZones à faibles émissions (ZFE) : “le réveil sera douloureux quand les premiers PV tomberont”

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ZFE : Pourquoi un moratoire s’impose pour leur mise en place


 22 JUIN 2021
ZFE, kézako ? Ce sigle, vous l’entendez de plus en plus souvent. Mais vous êtes encore peu nombreux à avoir pris conscience de l’impact de ces « Zones à faibles émissions » sur leur vie quotidienne. La nouvelle étude de la Ligue de Défense des Conducteurs vous informe et vous alerte sur le pourquoi de la création des ZFE, leurs incohérences, leurs injustices, la porte ouverte au vidéo-flicage et à la vidéoverbalisation… En parallèle de cette enquête explosive, envoyée à l’ensemble des élus et de la classe politique, notre association a lancé une pétition« Pour un moratoire sur les ZFE, zones de restriction massive de circulation », déjà signée par 63 000 sympathisants. À votre tour, signez-la ! 
La Ligue de Défense des Conducteurs connait bien le sujet des Zones à faibles émissions (ZFE). Cela fait des années que notre association sensibilise ses plus de 1 million de sympathisants aux conséquences de la mise en place de restrictions de circulation dans les grandes métropoles : assignation à résidence, aggravation de la fracture sociale, dégradation de la liberté de se déplacer… En cherchant à améliorer la qualité de l’air, nos dirigeants sont en train de fabriquer une machine à écarter des grandes villes les Français les plus démunis, à qui l’on reproche indirectement de circuler à bord de véhicules indésirables, car ne répondant pas aux normes antipollution les plus récentes. Une partie de la population risque ainsi d’avoir le sentiment, un peu comme un « délit de sale gueule », de se voir reprocher un « délit de pauvreté » : trop pauvre pour avoir la bonne voiture pour avoir le droit de circuler. Le pire, c’est que la majorité de nos concitoyens n’ont pas encore conscience des conséquences des Zones à faibles émissions sur leur quotidien : selon un sondage Harris commandé par le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), 60 % d’entre eux ignorent même ce qu’est une ZFE.
C’est pour les informer et les sensibiliser que la Ligue de Défense des Conducteurs a réalisé cette étude. Nos travaux rappellent les raisons de leur création, mais révèlent surtout les incohérences créées par leur mise en place, les détails des accompagnements financiers mal ciblés… Nous vous éclairons enfin sur le boulevard désormais ouvert au « vidéo-flicage » et à la vidéoverbalisation qui en découlera. Car bien évidemment, une vignette Crit’Air absente du pare-brise ou arborant un numéro « non toléré », débouchera très bientôt sur une contravention.
Notre démonstration vous convaincra, nous l’espérons, d’appuyer notre demande de moratoire, qui permettrait de reporter dans le temps l’application stricte des ZFE et, la Ligue de Défense des Conducteurs en est persuadée, serait mieux accepté par la population, à ce jour véritablement acculée.
La version longue de notre étude est par ailleurs disponible [url=https://www.liguedesconducteurs.org/images/PDF/Environnement ZFE/ZFE_LDC_OK.pdf]en cliquant ici[/url].
Principe des ZFE ou ZFE-m
De leur nom officiel Zones à faibles émissions mobilité (anciennement Zones à circulation restreinte ou ZCR), les ZFE définissent un espace où la circulation des véhicules est autorisée ou interdite en fonction de leur niveau de pollution, selon un classement déterminé par les normes Euro. Leur objectif principal est de réduire la part de la pollution issue du transport routier et, notamment, le taux d’oxydes d’azote et de particules dans l’air.
La mise en place de ces zones est une réponse de la France aux injonctions de la Commission européenne, laquelle reproche à notre pays de trop nombreux dépassements des seuils d’émissions de polluants dans certaines aires urbaines. Elle figure dans la loi d’orientation des mobilités, dite loi Lom. Promulguée le 24 décembre 2019, celle-ci précise que toute agglomération de plus de 150 000 habitants devra nécessairement avoir mis en place une ZFE au plus tard le 31 décembre 2024. Au total il existera donc 45 zones où la circulation sera restreinte d’ici à quatre ans ! Onze d’entre elles sont censées être mises en place d’ici à fin 2021. Pourtant, chez nos voisins européens qui ont, pour certains, adopté ces mesures, les retombées s’annoncent d’ores et déjà sans rapport avec les efforts déployés. Si, à Londres, une baisse de 29 % du dioxyde d’azote a effectivement été constatée dans « l’Ultra low emission zone », en Allemagne et aux Pays-Bas, aucun résultat « qui soit statistiquement significatif », selon l’Ademe, n’a été constaté.
Pourquoi les ZFE semblent-elles n’avoir finalement que peu d’efficacité ? Parce qu’elles ne traitent qu’une partie du problème, qui est évidemment la partie émergée de l’iceberg. Certes, s’attaquer aux transports routiers, plus particulièrement aux moteurs thermiques, est loin d’être un non-sens pour ce qui est de la lutte contre les NOx. Mais côté particules fines, la démarche est infiniment plus discutable, puisque les transports ne comptent que pour 12 % des émissions de PM10 et 15 % des PM 2,5…
Les problèmes dus à l’instauration des ZFE
Les ZFE sont par essence destinées à restreindre la circulation et causeront nécessairement des soucis financiers aux automobilistes concernés. Le premier d’entre eux est bien évidemment le fait de se voir contraint de changer de véhicule. Même les possesseurs d’un diesel sorti d’usine en 2021 risquent d’être obligés de s’en séparer aux alentours de 2024-2025. Les vignettes Crit’Air ne relèvent en effet pas d’un classement objectif, sur la seule foi de la classe Euro du véhicule (son niveau de pollution). Elles reflètent aussi un choix politique, qui consiste à dire que le diesel pollue plus que les autres ; aussi l’exécutif a-t-il choisi de ne pas autoriser les véhicules à gazole à arborer la vignette 1. Ensuite, une vignette Crit’Air 3, par exemple, ne regroupe pas uniquement les voitures d’une certaine classe Euro : les diesels Euro 4 arborent bel et bien la Crit’Air 3, mais les moteurs à essence Euro 2 et 3 aussi. Le régime diffère encore si l’on est un deux-roues à pastille 3, ou un véhicule utilitaire léger (VUL). Simple, non ?
Les collectivités étant invitées à s’organiser comme bon leur semble, les incohérences territoriales se multiplient par ailleurs. Les interdictions de circuler variant d’une ZFE à l’autre, elles engendrent des différences de traitement des citoyens et des personnes morales. Ainsi, est-il concevable qu’une entreprise grenobloise ait le droit d’avoir une flotte moins propre (et moins chère) que son homologue lyonnaise, située à une centaine de kilomètres ? En vertu de quoi les seuls Parisiens ont-ils le droit d’utiliser leurs vieux véhicules la nuit et le week-end, et pas les autres ?
Mais le principal problème de l’instauration de ces ZFE est avant tout social. Ces zones sont inventées afin de permettre aux personnes qui vivent à proximité du trafic, c’est-à-dire dans les logements les moins chers, de bénéficier d’une qualité de l’air améliorée. Mais en excluant les autos les plus vieilles, on pénalise ces mêmes personnes à faibles revenus. Paradoxal. Ces ZFE ne risquent-elles pas également de venir contrecarrer d’autres politiques publiques, au moins aussi importantes ? Notamment la revitalisation des centres-villes, soumis depuis de nombreuses années à une forte désertification. Or, les ZFE ne manqueront pas d’accentuer le phénomène. L’essentiel des grandes infrastructures culturelles s’y trouvent aussi en règle générale, de même que les institutions. En limitant l’accès des villes à ceux qui ont les moyens d’y pénétrer, l’État est-il en phase avec ses propres aspirations ?
Ajoutons à ces conséquences la cote à la revente des véhicules d’occasion, dont la valeur sera affectée selon son numéro de vignette Crit’Air.
Un système de primes qui a ses limites
Les dispositifs d’aides financières existent, mais paradoxalement, peu d’automobilistes y ont droit. La prime à la conversion notamment, soumise à des conditions de revenus drastiques qui la rendent peu efficace. Ainsi une personne payée au Smic ne peut-elle pas atteindre le maximum d’aides possibles, car elle gagne « trop » ! Les aides nationales, lorsque leurs montants deviennent à peu près intéressants, sont réservées à des budgets si serrés qu’ils sont sans doute déjà largement incapables d’assumer l’intégralité des coûts d’une voiture…
À l’inverse et à l’instar du schéma mis en place par l’État, les personnes imposables sont les plus mal loties concernant les aides. La Métropole du Grand Paris, par exemple, n’accorde de subvention qu’en cas de destruction préalable d’une auto âgée. Mais pour les personnes imposables, celle-ci doit être non classée ou Crit’Air 5, tandis que pour les non imposables, les véhicules Crit’Air 4 entrent dans le champ d’application. Depuis le 1er juin dernier, pourtant, les Crit’Air 4 sont frappées d’interdiction de circulation dans la capitale et ses environs... La Métropole n’accorde donc aucune subvention aux ménages imposables qui possèdent un véhicule relativement vieux, même si celui-ci est frappé d’une interdiction de circulation ! On se retrouve donc avec, d’un côté, des ménages subventionnés mais qui n’ont, en grande majorité, pas les moyens d’assumer le coût total d’un véhicule neuf, et de l’autre les ménages qui pourraient théoriquement s’offrir un véhicule neuf, mais qui ne bénéficient d’aucune aide, ce qui n’est pas très encourageant, compte tenu de la somme à investir.
Une offre de transports en commun qui ne s’adapte pas
L’article 1er de la loi d’orientation des mobilités est pourtant clair : l’État et ses représentants doivent s’attaquer à « la résorption de la saturation des grands nœuds ferroviaires, afin de doubler la part modale du transport ferroviaire dans les grands pôles urbains ». Le problème ? Au 28 avril 2021 (date à laquelle notre étude a été rédigée), soit quasiment un an après la date prévue par la loi, aucune étude portant sur le développement des lignes ferroviaires n’a été transmise au Parlement. Il ne faut donc surtout pas croire que la mise en place des restrictions de circulation d’un côté entraînera illico presto un accroissement de l’offre en transports en commun de l’autre. En effet, les chantiers pour creuser un tunnel, construire une ligne de train ou une gare sont titanesques, engloutissent des milliards d’euros et s’étalent sur des années. Les montages financiers entre l’État, les régions et autres collectivités locales sont complexes et génèrent des dizaines d’allers et retours… Le doublement de « la part modale du transport ferroviaire dans les grands pôles urbains » aura sans doute lieu, effectivement. Mais en 2035 au plus tôt. En résumé, d’ici-là, débrouillez-vous !
L’avènement du vidéo-flicage
Contrôler tout le monde et tout le temps, le rêve de tout État autoritaire : l’instauration des ZFE permet déjà à bien des Républiques en Europe de se comporter comme tel. La France ne dérogera pas à la règle, en dépit des postures adoptées par certains politiques gênés aux entournures. Afin de faire respecter les règles de la ZFE, l’État n’a trouvé qu’un seul moyen : la vidéoverbalisation. Que ce soit le ministère de la Transition écologique ou les collectivités locales, aucun, pour les besoins de cette étude, n’a accepté de communiquer sur le sujet. Et pour cause : les Français vont devoir s’habituer à vivre avec une caméra au-dessus de la tête, un sujet pourtant peu porteur d’un point de vue électoral…
Pourquoi un moratoire sur les ZFE s’impose
Agir pour lutter contre la pollution atmosphérique est une nécessité aujourd’hui. Cependant, alors que l’État essaie de faire croire que les ZFE permettront d’agir sensiblement sur cette problématique, les résultats obtenus par nos voisins européens (consultables dans l’étude) disent tous le contraire, mais qu’importe…
Sur la manière de mettre en place les ZFE, l’État a fait le choix de laisser les collectivités décider elles-mêmes de leurs schémas d’exclusion. Une bonne idée en théorie, qui se révèle monstrueuse en pratique : il y aura autant de régimes d’exclusion que de ZFE en France, à terme. Enfin, la mise en place de la vidéoverbalisation généralisée et assistée par ordinateur, chargée de contrôler le respect des mesures, pose aujourd’hui question. Les Français aspirent-ils à vivre avec un agent de police qui vérifie leurs faits et gestes depuis sa tour de contrôle ?

En parallèle de la rédaction de cette étude, la Ligue de Défense des Conducteurs a lancé auprès de ses 1 million de sympathisants une campagne de sensibilisation sur les Zones à faibles émissions, débouchant sur une pétition intitulée « Pour un moratoire sur les ZFE, zones de restriction massive de circulation ». Ce délai d’instauration que nous demandons, nous espérons qu’il sera écouté par le chef du gouvernement, à qui nous adresserons cette pétition. Car en l’état, entre restrictions de circulation grandissantes et premières contraventions bientôt prêtes à tomber dans les boîtes aux lettres d’électeurs désabusés, l’application de ce calendrier précipité, véritable bombe à retardement sociale, risque de peser très lourd dans les urnes en 2022, année d’élection présidentielle.
 
Pour lire notre étude « ZFE, la grande cacophonie » dans son intégralité, [url=https://www.liguedesconducteurs.org/images/PDF/Environnement ZFE/ZFE_LDC_OK.pdf]cliquer ici[/url].
 
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 27 Oct - 8:14

ZFE ...SUITE ET REACTIONS DES LECTEURS DE LA VOIX DU NORD






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TEMPS LIBRE
27/10/2022
S. L. – Photo archives « La Voix »


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Au nombre de onze aujourd’hui, les zones à faibles émissions devraient être 43 fin 2024, date à laquelle les voitures les plus polluantes y seront interdites de circulation, sous peine de verbalisation automatique, une amende d’un montant de 68 €. Cela, forcément, ne vous réjouit pas car, selon vous, cette mesure est d’abord excluante pour les plus faibles et moyens revenus. « Les petites gens à l’amende, les plus aisées à la commande ! », écrit une lectrice.   Le gouvernement a eu beau annoncer de nouvelles mesures d’accompagnement, elles ne trouvent pas grâce à vos yeux. La pollution de l’air serait pourtant à l’origine de près de 100 000 décès prématurés en France, chaque année.
 S. L. – PHOTO ARCHIVES « LA VOIX »  






Obsolescence programmée.
 ZFE ou « zones de forte exclusion ». Vous ne pouvez pas acheter une voiture électrique, encore moins un jet ? Vous paierez quand même ! Le ministre de la Transition énergétique, Christophe Béchu, vient, en effet, d’annoncer une verbalisation automatique des véhicules les plus polluants d’ici à fin 2024 dans les 45 métropoles et agglomérations concernées par les zones à faibles émissions (ZFE). Seront d’abord concernés les véhicules les plus anciens.
Mais, d’ici à 2025, les trois quarts des véhicules en circulation aujourd’hui devraient être exclus des ZFE ! Peu importe que votre véhicule ait passé avec succès le contrôle technique, qui intègre pourtant un volet anti-pollution… Peu importe que beaucoup d’automobilistes ne puissent remplacer leur voiture à moteur thermique… Pour les retraités, les ménages modestes, les habitants des communes rurales et périurbaines, ce sera la double peine sous prétexte de protection de l’environnement… alors que ces ZFE entraînent une forme d’obsolescence programmée automobile, qui va à l’encontre du principe de sobriété dans la consommation.
Conclusion : en Macronie, selon que vous êtes puissant ou misérable, vous serez pénalisé ou pas.
l. o. – saint-amand-les-eaux






Sous conditions. Je ne suis pas contre les zones à faibles émissions, mais il faut mettre, alors, à disposition, des parkings gratuits en périphérie des villes, avec navettes gratuites également, pour rejoindre les centres-villes car nous n’avons pas tous les salaires ou pensions de retraite pour nous acheter des voitures électriques, même avec les aides à la conversion.
b. l.




Fausse bonne idée. C’est donc cela l’écologie : obliger les Français à se débarrasser de véhicules qui roulent encore très bien, qui sont entretenus et seront expédiés vers d’autres pays moins regardants sur la question ? Une fausse bonne idée.
o. h.




Pas les moyens. J’habite au centre de Lille et je n’ai pas les moyens d’acheter un véhicule neuf, propre, même avec les primes et les 200 à 400 € par mois que je mets de côté pour cela. L’échéance de 2025 arrive trop tôt. Il faut penser aux personnes qui n’ont pas des revenus élevés et ne peuvent emprunter plus, même à taux zéro.
a. k.






Toujours plus discriminés. Plus on avance, plus on divise la population. On discrimine volontairement les plus démunis et on va les pénaliser plus encore avec des amendes alors qu’ils ne peuvent changer de véhicule. Incroyable !
i. a.




Pas le choix. Ma commune va passer en zone à faibles émissions et je ne pourrai même plus rentrer chez moi ! Je suis aide à domicile, j’ai besoin de ma voiture pour aller et venir dans des villes différentes. Comment vais-je faire ? Car ce n’est pas avec une augmentation de cinq centimes que je vais passer au tout électrique.
s. l.




TOUT ÉLECTRIQUE


Même si je roule dans une voiture électrique, je suis contre l’interdiction de vendre des véhicules neufs à moteur thermique en 2035, sauf à proposer des solutions alternatives. De même, les zones à faibles émissions seront contre-productives, je pense, pour les commerçants des centres-villes. Et je ne parle même pas de la casse sociale pour les faibles et moyens revenus. Ces familles devront faire un choix entre logement et moyen de transport.
c. m.


À L’HYDROGÈNE


Je lis dans La Voix du Nord que Peugeot Stellantis envoie des véhicules électriques, tout juste fabriqués à Hordain, en Allemagne pour être équipés de moteurs à hydrogène (Seule une dizaine de véhicules ont été pour l’heure envoyés en Allemagne pour « tester l’appétence des clients pour l’hydrogène »).


Personnellement, je ne crois pas au tout électrique. En revanche, je pense que l’hydrogène a tout son avenir. Pourquoi n’y a-t-il donc pas, en France, de société capable de faire ces transformations ? Depuis les années 80 et la désindustrialisation de la France, l’industrie n’intéresse guère, car les retours sur investissement sont longs, alors que la bourse rapporte plus et rapidement. Une fois de plus, l’Allemagne va encore de l’avant et nous, nous regardons le train passer.
c. h. – hordain

COERCITIVES ZFE

Progressivement, les conducteurs circulant dans des zones à faibles émissions (ZFE), sans posséder une vignette Crit’Air des catégories inférieures à 3, se verront verbalisés d’une amende de 68 €. Je possède un véhicule diesel de 2011, Crit’Air 3, muni d’un pot d’échappement catalytique, ayant satisfait au volet antipollution de tous les contrôles techniques effectués à ce jour. Mon épouse est suivie semestriellement au centre Oscar-Lambret de Lille. La pénurie de médecins spécialistes en zone rurale, dont on se fiche éperdument, impose des déplacements à Lille de plus en plus fréquents.

Mes contradicteurs rétorqueront qu’il me « suffit » d’acquérir un véhicule électrique, tant l’aide de l’État est munificente… sauf si vous n’y êtes pas éligible ; d’utiliser les transports en commun, comme ce TER si performant en région Hauts-de-France. Mais l’écologie, ce n’est pas de la politique partisane absurde, de la communication médiatique tapageuse. Avant de penser aux sanctions coercitives et au prix des amendes, la priorité ultime est de proposer des alternatives pérennes, universelles, techniquement crédibles, accessibles à tous jusqu’aux plus humbles. L’inverse ne sera qu’une fracture de plus, injuste et stérile !
d. f.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Oct - 16:41

MACRON VEUT FAIRE RESSORTIR LES GILETS JAUNES DANS LA RUE ????




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ZFE : les dérogations seront à la main des élus, promet le gouvernement


La question brûlante de la mise en place des ZFE (zones à faibles émissions) a été l'objet pour la première fois hier d'une réunion des maires et présidents des 43 agglomérations concernés autour des ministres, avec un certain nombre d'annonces à la clé.
Par Franck Lemarc
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:copyright: Gouvernement

Zones à faibles émissions ou « zones à forte exclusion », selon l’expression de France urbaine ? C’est la question qu’étaient venus poser au gouvernement un certain nombre d’élus, dont ceux de l’AMF chez qui l’obligation de la mise en place de ces périmètres urbains dans lesquels les véhicules les plus polluants ne pourront plus pénétrer suscite de grandes inquiétudes.

Si tout le monde partage l’objectif de faire diminuer la pollution de l’air en ville et les graves problèmes de santé publique qu’elle provoque, la méthode interroge de nombreux élus, qui craignent, comme l’avait exprimé, par exemple, la commission transports de l’AMF, « des fractures territoriales et sociales ». Pour résumer, le prix exorbitant des véhicules électriques ou hybrides laisse craindre que l’entrée des ZFE soit tout simplement désormais interdite aux plus pauvres. Avec à la clé le risque d’une bombe sociale ou d’une crise comparable à celle des Gilets jaunes. 


« Ne pas pénaliser les plus fragiles » 

« Mon obsession, c’est que les ZFE n’apparaissent pas comme une façon de remettre l’octroi ou les péages à l’entrée des villes », a déclaré hier Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur Franceinfo. Reste à savoir comment les mettre en œuvre « sans pénaliser les plus fragiles, les plus modestes ni les plus éloignés ». 

L’équation semble extrêmement difficile à résoudre. Dans les 43 agglomérations concernées en effet, seuls pourront entrer les véhicules dont la vignette Crit’air porte le nombre 0, 1 ou 2. Les Crit’air 3, 4 et 5, c’est-à-dire, en général, les véhicules les plus anciens, seront interdits. 


Le dispositif législatif

Rappelons que c’est la LOM (loi d’orientation des mobilités) de 2019 qui a transformé les anciennes ZCR (zones à circulation restreinte) en ZFE-m (zones à faibles émissions – mobilité), avec un critère unique : l’instauration d’une ZFE devient obligatoire pour toutes les agglomérations lorsque « les normes de qualité de l’air (…) ne sont pas respectées de manière régulière sur le territoire de la commune ou de l’EPCI compétent ». Ces dispositions devaient prendre effet au 31 décembre 2020. Elles ont été retardées pour cause d’épidémie. 

La définition du « non-respect des normes »  a été précisée dans un décret du 16 septembre 2020. À ce jour, dix villes ont mis en place une ZFE (Paris, Rouen, Reims, Strasbourg, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Nice, Toulouse et Montpellier). Elles doivent maintenant être mises en œuvre dans 34 autres agglomérations.

Les collectivités sont libres d’adopter des règles plus contraignantes. À Paris par exemple, il a été décidé initialement – ces mesures ne cessent d’être reportées depuis – un calendrier prévoyant l’interdiction de circulation des Crit’air 3 en juillet prochain, 2 en juillet 2024, et 1 à l’horizon 2030. 

Signalons enfin que ces mesures ne concernent pas que les hypercentres des grandes villes, ni même le périmètre de celles-ci. En région parisienne par exemple, la ZFE représente un immense périmètre englobant 77 communes autour de la capitale, dont beaucoup de communes particulièrement défavorisées en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-de-Marne.


Soutien financier à l’achat 

Pour tenter d’amortir le risque social, le gouvernement s’est lancé dans une politique d’aides à l’achat de véhicules propres : bonus écologique porté à 7 000 euros, prime à la conversion augmentée de 1 000 euros si l’usager habite ou travaille dans une ZFE, prêt à taux zéro, l’an prochain, pour l’achat d’un véhicule propre. Mais il faut noter que les conditions d’octroi de cette dernière mesure sont extrêmement restrictives. 

Le ministère entend également aider les constructeurs pour les inciter à produire des voitures électriques moins chères, et favoriser le marché de l’occasion sur ce segment. Il compte également encourager financièrement le « retrofit », c’est-à-dire le changement de motorisation sur un véhicule existant. Enfin, le chef de l’État a annoncé, lors du Salon de l’auto, la mise en place sous couvert de l’État d’un dispositif de leasing (location longue durée) de voitures électriques à 100 euros par mois, pour les ménages modestes.
 

« S’appuyer sur les élus locaux » 

Ces mesures suffiront-t-elles à endiguer le sentiment « d’exclusion » ? Rien n’est moins sûr. Le gouvernement souhaite donc donner de la souplesse au dispositif, en donnant aux élus locaux un certain nombre de marges de manœuvre. C’est la principale annonce qu’a faite Christophe Béchu, hier, sur Franceinfo : « La méthode, c’est qu’on va s’appuyer sur les élus locaux. On ne va pas fixer une règle nationale. On va laisser aux patrons des agglomérations, des métropoles, des intercommunalités, le fait de pouvoir déterminer le moment où ils le mettent en place, l’amplitude horaire, les exemptions, les cas particuliers. »  Ce qui répond à une demande constante de l'AMF. 

Ces questions ont fait l’objet de la réunion hier, autour des ministres Christophe Béchu, Clément Beaune et Agnès Firmin Le Bodo, des élus des 43 territoires concernés.
 
Les élus de l’AMF et de France urbaine ont pu à cette occasion faire remonter un certain nombre de revendications. France urbaine, plutôt favorable depuis le départ aux ZFE, a notamment demandé d’« élargir les aides aux habitants des territoires voisins impactés », de mettre en place un guichet unique d’aides « géré par les territoires », de créer un système « d’attribution de droits exceptionnels d’émissions », permettant à des détenteurs de véhicules plus polluants de rentrer, à titre exceptionnel, dans une ZFE. Ses élus ont enfin posé la question des contrôles : « Sans contrôle automatisé des véhicules, les ZFE seront inefficaces », plaide France urbaine.

Quant à l’AMF, représentée notamment par Sylvain Laval, vice-président de Grenoble Alpes métropole et président du syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise, par ailleurs co-président de la commission transports de l’association, elle a présenté ses propres propositions (lire Maire info du 7 octobre). L'association demandait notamment que soit donné « plus de souplesse et de liberté pour les territoires », ce qui a visiblement été entendu.


Contrôles automatisés

Sur ces deux derniers points, le gouvernement a répondu positivement. Christophe Béchu a annoncé hier qu’un dispositif de contrôle automatisé serait mis en place à partir de 2024. Pourquoi ce délai ? « Ce sont des dispositifs qui sont complexes, explique Christophe Béchu. On lance l’appel d’offres pour ces radars, et le temps qu’ils soient disponibles, avec toutes les préconisations techniques, on sera au deuxième semestre 2024 ». Le gouvernement confirme que le produit des amendes sera « reversé aux collectivités ». 

Le gouvernement annonce également regarder « avec intérêt »  le concept de « droits exceptionnels », c’est-à-dire de dérogation, un certain nombre de fois par an (Strasbourg propose par exemple 24 dérogations par an), pour voir sa famille ou accéder à un service de santé. 

Conformément à une demande de l'AMF, le ministre s'est dit prêt à revoir certains critères obsolètes des vignettes Crit'Air, notamment sur le biogaz. Le principe d'une extension de la surprime à la conversion de 1000 euros aux communes non incluses dans une ZFE, mais appartenant à un EPCI ayant mis en place une ZFE, a également été acté. 

Parmi les autres annonces faites hier : celle de la nomination d’un « interlocuteur unique »  (délégué interministériel) sur ce sujet, et l’instauration d’un rendez-vous régulier, tous les six mois, entre l’État et les collectivités concernées. 

Reste la dernière question – peut-être la plus importante : celle d’un engagement massif de l’État dans le soutien à l’investissement des collectivités territoriales pour le développement des transports collectifs et des mobilités douces. Sur ce sujet, posé hier sur la table par France urbaine, le gouvernement n’a pas répondu. 

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Oct - 9:04

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25/10/2022 

Zones à faibles émissions : des amendes automatisées pour les voitures trop polluantes à partir de 2024




Les véhicules polluants, c’est-à-dire aux vignettes Crit’Air les plus élevées, sont progressivement interdits dans les zones à faible émission. Les sanctions vont suivre.

Par Le HuffPost avec AFP




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JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
A partir de 2024, les véhicules trop polluants seront automatiquement sanctionnés s’ils circulent dans des zones à faible émission.


ENVIRONNEMENT - Le premier comité ministériel de suivi des zones à faible émission (ZFE) a annoncé ce mardi 25 octobre la mise en place d’un système de « contrôle sanction automatisé » contre les véhicules trop polluants interdits dans les agglomérations concernées par le dispositif d’ici au second semestre 2024.
Les ZFE concernent d’ores et déjà 11 agglomérations françaises et doivent en englober 43 d’au moins 150 000 habitants d’ici à 2025. Elles visent à interdire progressivement les véhicules les plus polluants.
 Jusqu’à présent, aucune sanction n’a été mise en place.


Les collectivités territoriales ont le choix du périmètre et des dérogations possibles mais doivent respecter un calendrier progressif d’interdiction de circulation si les normes de qualité de l’air fixées au niveau européen sont dépassées.


Des contrôles par caméra à partir de 2024 ?



Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit’Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront concernés. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit’Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit’Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025.


En Île-de-France, l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 devait avoir lieu dès le 1er juillet 2022, mais la mesure avait été reportée à juillet 2023. Finalement, a indiqué ce mardi le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, elle est encore encore décalée à 2025, rapporte BFM Île-de-France.
Y aura-t-il des portiques ou des caméras pour effectuer les contrôles automatisés ? Christophe Béchu assure que les « caractéristiques techniques des projets retenus seront présentés lorsqu’ils seront connus ». Selon BFMTV, le ministre table sur 2024. Les contrevenants s’exposeront à une amende « théoriquement de classe 4 », soit 750 euros maximum, a précisé le ministre.


« Les ZFE sont une nécessité pour des raisons écologiques et de santé publique », a insisté le ministre délégué aux Transports Clément Beaune« Il faut faire le maximum pour que le contrôle sanction automatisé soit développé le plus rapidement possible », a-t-il ajouté.


Une aide aux ménages pour l’achat de véhicules électriques



Pour permettre aux ménages de s’adapter, le gouvernement prévoit des aides pour le verdissement des véhicules. Comme annoncé par Emmanuel Macron lors du Mondial de l’automobile, le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique va être porté de 6 000 à 7 000 euros pour la moitié des Français les plus modestes.


La prime à la conversion, qui peut aller jusqu’à 5 000 euros, sera augmentée de 1 000 euros pour les habitants des ZFE. Enfin, le développement du prêt à taux zéro allant jusqu’à 30 000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf ou le leasing à 100 euros par mois pour une voiture électrique à partir de 2024, font aussi partie des aides proposées.



« Mis bout à bout, l’ensemble de ces dispositifs représente un effort incomparable en Europe », a insisté Clément Beaune. « Ce sont 1,2 milliard qui sera consacrés au verdissement des véhicules en 2023 », a-t-il précisé.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 25 Oct - 16:33

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ZFE : fin 2024, les véhicules les plus polluants seront automatiquement sanctionnés


Dans le Nord et le Pas-de-Calais, cela concerne les agglomérations de Dunkerque, Lille, Douai, Lens, Valenciennes et Béthune.





Une conférence de presse avait lieu ce mardi au sujet des zones à faibles émissions (ZFE), qui vise à exclure les véhicules les plus polluants des grandes agglomérations.



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Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit’Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront concernés.
Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit’Air 4 (diesel avant 2006) 
puis des Crit’Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025. 


PHOTO PIB - VDNPQR

Par E. Duj., avec AFP


Publié: 25 Octobre 2022 


Le premier comité ministériel de suivi des zones à faibles émissions (ZFE) a annoncé mardi la mise en place d’un système de « contrôle sanction automatisé » contre les véhicules trop polluants interdits dans les agglomérations concernées par le dispositif d’ici au second semestre 2024.


Plusieurs ZFE dans la région



Les ZFE concernent d’ores et déjà 11 agglomérations françaises et doivent en englober 43 d’au moins 150 000 habitants d’ici à 2025. Elles visent à interdire progressivement les véhicules les plus polluants. Jusqu’à présent, aucune sanction n’a été mise en place.


Dans le Nord et le Pas-de-Calais, cela concerne les agglomérations de Dunkerque, Lille, Douai, Lens, Valenciennes et Béthune.


Les collectivités territoriales ont le choix du périmètre et des dérogations possibles mais doivent respecter un calendrier progressif d’interdiction de circulation si les normes de qualité de l’air fixées au niveau européen sont dépassées.



À lire aussi :Circulation : une zone à faibles émissions dans l’agglomération de Lens-Liévin d’ici 2025


Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit’Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront concernés. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit’Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit’Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025.


Y aura-t-il des portiques ou des caméras pour effectuer ces contrôles automatisés ? 
Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu assure que les « caractéristiques techniques des projets retenus seront présentées lorsqu’ils seront connus ». 


Les contrevenants s’exposeront à une amende « théoriquement de classe 4 », soit 750 euros maximum, a-t-il précisé.


Des aides pour changer de voiture



« Les ZFE sont une nécessité pour des raisons écologiques et de santé publique », a insisté le ministre délégué aux Transports Clément Beaune.


« Il faut faire le maximum pour que le contrôle sanction automatisé soit développé le plus rapidement possible », a-t-il ajouté.


Pour permettre aux ménages de s’adapter, le gouvernement prévoit des aides pour le verdissement des véhicules. Comme annoncé par Emmanuel Macron lors du Mondial de l’automobile, le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique va être porté de 6 000 à 7 000 euros pour la moitié des Français les plus modestes.


La prime à la conversion, qui peut aller jusqu’à 5 000 euros, sera augmentée de 1 000 euros pour les habitants des ZFE. Enfin, le développement du prêt à taux zéro allant jusqu’à 30 000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf ou le leasing à 100 euros par mois pour une voiture électrique à partir de 2024, font aussi partie des aides mises sur la table.


« Mis bout à bout, l’ensemble de ces dispositifs représente un effort incomparable en Europe », a insisté Clément Beaune. « Ce sont 1,2 milliard qui seront consacrés au verdissement des véhicules en 2023 », a-t-il précisé.


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Zone à faibles émissions : vers des laissez-passez temporaires pour les véhicules Crit’Air 4 ou 5 ?




Une mission parlementaire a recommandé ce mercredi de prendre des mesures afin d’aider les ménages les plus modestes et les plus éloignés des villes, pour leur faciliter l’accès aux zones à faibles émissions (ZFE).


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Les ZFE font partie d’un dispositif qui prévoit d’interdire l’accès à certaines agglomérations à tout véhicule polluant afin de protéger la qualité de l’air.
 PHOTO LA VOIX - VDNPQR

Par AFP
Publié: 12 Octobre 2022 à 20h00

Une mission parlementaire ayant remis ses travaux mercredi recommande de prendre des mesures pour accompagner les ménages les plus modestes et les habitants des communes rurales et périurbaines afin de leur faciliter l’accès aux zones à faibles émissions (ZFE).



Des gestes pour les plus modestes ?



D’après une enquête de l’Insee parue en 2019, « 38% des ménages les plus pauvres ont un véhicule classé Crit’Air 4 ou 5 (10% parmi les ménages les plus riches) », notent les députés Bruno Millienne (Modem) et Gérard Leseul (PS), auteurs du rapport.


Les habitants des zones rurales ou périurbaines possèdent également plus souvent ces véhicules polluants (25%) que les habitants de « l’unité urbaine de Paris » par exemple (10%).Or, ces habitants n’ont que très peu été associés aux discussions entourant la mise en place des ZFE, déplorent les deux députés.


Ce dispositif prévoit d’interdire l’accès à certaines agglomérations à tout véhicule polluant afin de protéger la qualité de l’air.


Instauré par la loi d’orientation des mobilités (LOM) votée en 2019, il concernera « 45 métropoles et agglomérations en 2025, soit 44% de la population française », souligne le rapport. Les deux députés pointent du doigt le manque de coordination entre collectivités locales pour la mise en place de ces ZFE.


« Manque de dialogue entre l’Etat et les collectivités »



« Il est apparu qu’il y avait un manque de dialogue entre Etat et collectivités ou entre les collectivités entre elles. Il est important que chacun se parle », a insisté Bruno Millienne, proposant la création d’un « comité national de suivi des ZFE » afin d’harmoniser les règles et les calendriers.


Pour ne pas exclure des centre-villes tout un pan de la population, la « mission flash » souhaite développer une offre de transport public dense et efficace avec un « réseau des voies réservées pour des lignes de bus express » et l’augmentation de « la fréquence et de l’amplitude horaire des bus, TER et RER ».


Bruno Millienne a par exemple indiqué qu’au sein de la ZFE de Marseille, il n’existait pas de transports en commun dans les 2e et 3e arrondissements de la ville, qui sont aussi les quartiers les plus pauvres.


Un potentiel « carnet d’usage »



Malgré les bonus et différentes aides, le reste à charge pour les ménages pour passer au véhicule propre reste supérieur à 20 000 euros et « jusqu’à 40 500 euros pour un véhicule hybride rechargeable neuf ». Les députés ont donc appuyé la promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour la voiture électrique en leasing à 100 euros par mois pour les ménages modestes.


Enfin, « nous proposons la mise en place d’un carnet d’usage qui permettrait d’avoir accès par exemple 24 fois dans l’année et pendant 24 h aux ZFE avec un Crit’Air 4 ou 5 » pour un rendez-vous médical, aller à l’hôpital ou bien aller au cinéma ou au restaurant occasionnellement, a avancé Gérard Leseul.


Le député estime même que ce serait une des mesures les plus « urgentes à mettre en place pour dire que personne ne sera exclu des centre villes ».


........


Circulation : une zone à faibles émissions dans l’agglomération de Lens-Liévin d’ici 2025

Il y aura une zone à faibles émissions d’ici 2025 dans l’agglomération Lens-Liévin, c’est-à-dire une zone urbaine où la circulation sera réservée aux véhicules les moins polluants. Une obligation légale rappelée par Sylvain Robert, président de la communauté d’agglomération.


...
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Oct - 14:47

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Odeur suspecte à l’école primaire de Locon : 162 élèves évacués



Les 162 élèves des écoles primaire et maternelle de Locon, ainsi que seize adultes, ont été évacués ce jeudi matin suite à une odeur de gaz ressentie. Après vérifications, aucune fuite n’a été détectée.


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Agents de GrDF et pompiers ont effectué de nombreux relevés mais n’ont rien trouvé d’anormal. PHOTO «LA VOIX»

Par S. D.
Publié: 13 Octobre 2022
Quand une odeur de gaz a été ressentie dans la cour de l’école primaire Louis-Blaringhem, ce jeudi matin, la directrice a aussitôt procédé à l’évacuation de ses élèves mais aussi ceux de l’école maternelle en face. Au total, 162 enfants et seize adultes ont été accueillis à la salle des fêtes.

Alertés vers 9 h 20, les pompiers béthunois ont également évacué deux personnes présentes à la cantine et les ouvriers d’une entreprise de terrassement travaillant dans le secteur. Avec un technicien de GrDF, ils ont inspecté les installations de gaz, ont écarté tout perçage accidentel d’une canalisation par un engin de chantier, effectué des relevés dans les égouts de la rue mais n’ont décelé aucune présence de gaz.

L’origine de cette odeur suspecte demeure donc inconnue. Mais à 11 heures, tout risque étant écarté, les enfants ont regagné leurs classes, escortés par les gendarmes également présents.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Oct - 14:33

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La Cour des comptes propose d'affecter les impôts locaux « uniquement » au bloc communal


Jugeant le système de financement des collectivités « à bout de souffle », les magistrats financiers ont proposé un scénario d'évolution de la fiscalité locale, sur lequel certaines associations d'élus ont déjà apporté des réserves.
Par A.W.
Recentrage complet des impôts locaux sur le bloc local, création d’une dotation d'action sociale pour les départements et accroissement des impôts nationaux pour les régions. À la demande de la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a engagé, en début d’année, une réflexion sur des scénarios de financement des collectivités territoriales et vient de publier ses préconisations. Résultat, elle propose un grand bouleversement du système actuel.
Ces conclusions, qui interviennent dans un contexte où la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et la baisse des impôts de production ont profondément modifié le panier de recettes de tous les niveaux de collectivités depuis 2021, ne font d’ailleurs pas l'unanimité chez les représentants des élus locaux.

Un système « à bout de souffle » 

Très critiqué, le système de financement des collectivités est jugé « à bout de souffle »  et « manqu[ant] de lisibilité et de prévisibilité ». « Des ressources issues d’une sédimentation historique, sans révision d’ensemble, rendent aujourd’hui ce financement peu compréhensible tant pour les responsables locaux que pour les contribuables, avec des inégalités qui se creusent entre certains territoires », constatent les auteurs du rapport, qui observent que, « en dépit d’un consensus sur le diagnostic, les propositions de réformes ne sont pas évidentes tant les attentes sont diverses et difficilement conciliables ».
En s’inspirant des modèles observés à l’étranger, la Cour a donc examiné plusieurs scénarios d’évolution du système de financement des collectivités locales à partir de trois options consistant à « pousser au maximum un type de ressources » : un financement essentiellement par des ressources locales (impôts locaux, redevances), un renforcement des impôts nationaux partagés ou une part croissante de dotations de l’État.
Elle en a conclu qu’une réforme du financement des collectivités locales supposerait plusieurs années de transition, mais devrait « trouver un équilibre »  entre autonomie et solidarité selon les niveaux de collectivités et leurs missions.

La fiscalité locale entièrement affectée au bloc communal

La Cour a ainsi élaboré un scénario qui bouleverserait le système actuel en recentrant entièrement la fiscalité locale sur le bloc communal, qui en deviendrait « le principal affectataire ». En dotant les communes et les EPCI de l’intégralité du produit des impôts locaux, jusqu’à 80 % de leurs recettes pourraient être couvertes, en tenant compte de l’annonce du gouvernement de substituer la CVAE par de la TVA. Une dotation de fonctionnement des communes complèterait ce nouveau schéma dans le but de « garantir le financement d’un niveau homogène des services publics locaux sur le territoire ».
Le bloc communal verrait ainsi son « autonomie financière progresser », tout en ayant « plus de responsabilité ». Dans ce scenario, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) seraient transformés en impôt national et affectés au bloc communal avec « des critères de répartition permettant une affectation plus équilibrée en fonction des charges et non plus en fonction du lieu des transactions immobilières ». 
Seulement, comme le rappellent les auteurs du rapport, les premiers concernés – aussi bien les représentants des départements que l’AMF - s’opposent à ce transfert et à la perte de tout levier fiscal pour les départements. Ceux-ci estiment, en effet, que « le renforcement de la péréquation et des dispositifs de mise en réserve depuis 2021 était de nature à répondre aux problèmes de disparité et de volatilité de cette recette », rappellent les magistrats financiers. 

Départements et régions : plus d’impôts nationaux

Lors de son audition, hier, devant la commission des finances du Sénat, le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a rappelé que « les marges de progression des ressources locales dans le financement des collectivités sont désormais limitées, sauf à recréer un impôt résidentiel touchant le plus grand nombre ». Un « choix politique »  qui se révèlerait « lourd », a fait valoir Pierre Moscovici, le rapport pointant son « faible rendement »  et « un risque d’inégalités ». En outre, les marges dont parle l’ancien commissaire européen aux Affaires économiques seraient « essentiellement mobilisables pour le bloc communal, et donc pas pour les autres ».
Resterait donc à accorder une part plus importante de la fiscalité nationale partagée pour les départements et les régions. Afin de leur permettre de faire face à leurs dépenses sociales, les premiers se verraient ainsi attribuer une dotation d’action sociale, qui viendrait compléter un panier d’impôts nationaux composé d’une fraction de TVA, de la taxe sur les contrats d'assurance et d’une fraction de 10 % d’impôt sur le revenu. Les régions, elles, se verraient affecter de deux impôts nationaux, dont la TVA et une fraction de 12 % de l’impôt sur les sociétés.
Cependant, Pierre Moscovici a prévenu : si la part de TVA peut être encore « un peu augmentée », il serait « dangereux »  de « priver l’Etat d’une ressource dynamique ».

Réformer le CFL

Alors que les représentants des collectivités ne se sentent souvent pas suffisamment associés en amont aux décisions prises, la Cour estime qu’« aucune réforme profonde du système de financement des collectivités locales ne sera possible sans un climat de confiance avec l’État, sans une concertation mieux structurée et fondée sur un partage et une appropriation plus forte des données ».
Pour y parvenir, elle propose de créer une « autorité indépendante »  dotée de services et chargée d’organiser ce dialogue. À défaut, elle préconise de faire « évoluer la composition et les missions du comité des finances locales (CFL) ». Cela pourrait également s’accompagner « d’une capacité des intercommunalités qui le souhaitent de décider de modalités dérogatoires de répartition des ressources ».
Télécharger le rapport.

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Oct - 18:01

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Isabelle Castel,   nouvelle conseillère municipale 

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Isabelle Castel au côté de la maire, Sylvie Rose.


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n
LOCON.
Le dernier conseil municipal a intronisé Isabelle Castel, qui siégera désormais parmi les élus ainsi qu’en commission.

Par courrier reçu en mairie le 21 septembre, Céline Paillez avait annoncé sa volonté de démissionner de ses fonctions de conseillère municipale.

Conformément au code électoral, la maire, Sylvie Rose, a proposé à son assemblée de nommer en lieu et place Isabelle Castel, qui incorporera également la commission nº 2 : jeunesse, centre de loisirs – urbanisme et logement – concertation et aménagement urbain – commerce de proximité et artisanat – animations du village.



INFIRMIÈRE ET PRÉSIDENTE

Exerçant la profession d’infirmière, Isabelle Castel n’est pas une inconnue au village puisqu’elle est présidente de l’harmonie communale.

G. M. ( CLP)
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Oct - 8:50

A LOCON en bonne démocrate, 
Madame la Maire donne la parole aux trois élus ci-dessous dans le journal communal "L 'ACTU DES TROIS COQS."


Hélas ces trois personnes n 'ont rien a dire...

VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 11111126

C'est en n 'utilisant pas ses droits qu 'on les perd 


Parmi les droits humains fondamentaux, la liberté d’expression est sûrement l’un des piliers. Elle est garantie par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle permet la liberté d’opinion, de la presse, de pratique de la religion et permet à des militants des droits de l’homme de faire valoir leur opposition. Malheureusement, un peu partout dans le monde, la liberté d’expression est sous pression et menacée par des systèmes de surveillance, révélés par Edward Snowden dès 2013, des systèmes politiques autoritaires ou populistes.


UN DROIT ESSENTIEL ET MENACÉ

Tous les jours, des citoyens, des journalistes ou des défenseurs des droits humains sont surveillés, arrêtés, battus ou menacés, simplement pour avoir exprimé des idées ou un point de vue, pour avoir manifesté, ou cherché ou diffusé des informations. Aucune région du monde n’est épargnée. En Arabie saouditeRaif Badawi purge une peine de 10 ans de prison pour avoir ouvert un site internet dédié au débat politique dans un royaume verrouillé. En Russie, s’exprimer librement, c’est mettre sa liberté et sa vie en danger. Les restrictions ne se limitent pas aux régimes autoritaires. Partout, on observe des reculs de ces libertés, souvent sacrifiées au nom de la sécurité, des traditions nationales ou religieuses, de la lutte contre le terrorisme.
La liberté d’expression est pourtant un droit essentiel qu’il est dangereux de suspendre ou de limiter.

 Elle permet aux sociétés et aux individus de se développer et de faire valoir d’autres droits. C’est donc un levier pour promouvoir et défendre l’ensemble des droits humains. La limiter, c’est attaquer et menacer l’ensemble des droits humains


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Sep - 8:23

Et si LOCON avait raté l 'affaire ?
 Sachant que pour accéder a l' étang il faut passer par Locon ou utiliser le chemin de halage a partir du Pont Maudit...


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La Couture: l’étang des Becquettes racheté à l’entreprise Bridgestone




C’est ce lundi soir qu’a eu lieu le conseil municipal. Autour du maire, les élus ont débattu sur différents points. L’étang des Becquettes a été acheté par la commune.
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Vue aérienne de l'étang des Becquettes, racheté au CSE Bridgestone par La Couture. - VDN


Publié: 29 Septembre 2022 


Après avoir validé le dernier conseil municipal, il a été notamment question de l’achat de sept parcelles de terrain, cinq sur le territoire de La Couture et deux sur celui de Locon. Ces parcelles qui portent le nom d’étang des Becquettes appartenaient jusqu’alors au CSE de l’entreprise Bridgestone.


Obligés de liquider leurs biens, ils l’ont proposé à la mairie de Locon et à celle de La Couture. Locon n’étant pas intéressé, c’est La Couture qui a acquis l’ensemble pour une valeur de 145 000 euros, dont 10 000 euros de frais de notaire.






Un futur site convivial


L’étude de Maitre Hollander à Béthune est chargée de la transaction qui devrait aboutir début novembre. Cette nouvelle acquisition qui réunit un bois, et un étang poissonneux sur 2,5 hectares sera un endroit où pourront se rassembler les pêcheurs.


Il sera transformé pour devenir un lieu convivial qui pourra accueillir une piscine ou des jeux gonflables. Mais aussi servir au centre de loisirs. D’autres pistes sont encore à l’étude. Bref, une opportunité à saisir. L’étang est aussi équipé d’une antenne-relais qui rapporte 4 000 euros par an et la hutte de chasse numérotée sur le terrain devrait être vendue.


L’éclairage public coupé la nuit


La question du budget 2022 a ensuite été évoquée. Une épareuse va être achetée pour un montant de 19 800 euros. Elle devrait être amortie d’ici à deux ans. La réparation du toit de l’église suite à la tempête va coûter 173 000 euros mais l’intégralité sera remboursée par les assurances. Le budget a lui aussi été adopté.


Pour agir face à la crise de l’énergie, l’éclairage public sera coupé de 23 heures à 6 heures du matin, ce qui permettra de faire une économie de 2 500 euros. Des économies devront aussi être faites côté chauffage. La salle des fêtes, non isolée, fait augmenter significativement le coût de la facture. De même à l’école maternelle où des travaux vont être mis en œuvre.


La chapelle rue du clos de la Loisne ainsi que le calvaire « devant chez Chavatte » a été racheté pour l’euro symbolique. Enfin, il y aura des microcoupures d’électricité à partir de 15 octobre dans le village, dans la mesure où certaines lignes vont être enterrées et que des transformateurs vont être mis en place.

Baisse des tarifs de l’école de musique


Les tarifs de l’école de musique ont été réadaptés pour s’aligner sur les prix de Richebourg. Rappelons que les deux écoles ont fusionné. Après deux années difficiles à cause de la crise sanitaire, il semblait judicieux de baisser les tarifs de 150 à 120 euros pour l’année.


Autre décision concernant la cantine, le prix du billet à trois euros passera à cinq en cas d’inscription tardive ou d’absence sans justificatif médical. En cas d’absence d’un professeur, la décision ne s’applique évidemment pas. La même mesure est envisagée pour les centres de loisirs.


En fin de séance, un élu a interrogé l’augmentation de la taxe foncière. Aucune augmentation communale, indique le maire. La hausse de 5 % provient de la taxe GEMAPI, une institution chargée de lutter contre les inondations.




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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Sep - 9:10

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep - 8:27

LA VOIX DU NORD VIENT DE RETROUVER NOTRE NOUVELLE DEPUTEE !


Elle avait chanté ailleurs tout l 'été ...mais revint au bercail quand la bise fut venue...  



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« Ma circonscription sera au cœur   de mes préoccupations »  

PAR STÉPHANE LEULIERbethune@lavoixdunord.fr

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Caroline Parmentier a installé sa permanence au 77 rue de l’Egalité a Béthune.

Élue le 19 juin nouvelle députée de la 9 e circonscription, Caroline Parmentier avait promis d’ouvrir   une permanence et de s’installer à Béthune à la rentrée. Après quelques semaines dans sa nouvelle mission, interview.  

next

Je souhaite porter les demandes de la ville de Béthune. Je sais que la sénatrice le fait déjà. Mon idée est de travailler de façon apaisée. 




– Cet été, vous avez posé une question écrite au gouvernement sur la désertification médicale après les fermetures de la maternité Anne-d’Artois et de Mahaut-de-Termonde....
« Oui. Quand il n’y a plus de médecin, la vie n’est pas la même. »




–Que pensez-vous qu’il soit souhaitable de mettre en place pour répondre à ce problème ?
« Le programme de Marine Le Pen portait sur des aides incitatives, sur la démétropolisation. Il faut qu’il y ait un intérêt à vivre dans les campagnes. Ça peut être en favorisant l’implantation d’industries, avec des aides qui incitent à cela. Aujourd’hui, c’est insuffisant ou c’est mal fait : cela ne marche pas. »




– Olivier Gacquerre réclame l’idée d’un CHR dans le Pas-de-Calais ou à tout le moins d’une antenne. Qu’en pensez-vous ?
« Je suis d’accord avec cela. Je le lui ai dit. Je souhaite porter les demandes de la ville de Béthune. Je sais que la sénatrice Amel Gacquerre le fait déjà. Mon idée est de travailler de façon apaisée avec eux. Il n’a pas été ravi de mon élection mais en même temps, il n’était pas ravi de ma prédécesseure et souhaitait changer de députée. Je souhaite lui apporter mon aide sur des problèmes locaux. »




– Avez-vous rencontré des élus du territoire ? Si oui, comment cela se passe-t-il quand vous les voyez ?
« Bien ! J’ai rencontré le maire de Busnes, à la fin juillet. Il m’a fait visiter sa commune. J’ai rencontré hier le maire de Laventie, avec qui je dois prendre rendez-vous. Le maire de Lestrem m’a donné rendez-vous. Je leur ai écrit à tous. La plupart m’ont répondu. Je veux tous les rencontrer. L’accueil a aussi été excellent à Allouagne, Verquigneul et Mont-Bernanchon. »




– Pour vous l’objectif est-il de faire passer le message que vous êtes disposée à travailler avec tous les maires du territoire, de dédiaboliser l’étiquette RN ?
« Ils me disent que ma prédécesseure n’était pas au rendez-vous. Dès que je les rencontre, je leur demande ce que je peux faire pour eux. Ma circonscription sera au cœur de mes préoccupations. Ce n’est pas incompatible avec mon travail à Paris. Je pense que les maires souhaitent aussi travailler de manière apaisée. Je le leur ai dit, sur tous les tons. Et jusqu’à présent, je n’ai rencontré aucune réticence, à part un petit peu chez le maire de Béthune. Le temps va faire que ma présence va être d’une totale banalité. Ça a déjà commencé... »




– Quel regard portez-vous sur la réindustrialisation du site de Bridgestone ?
« Je vais aller rencontrer les industries, les entreprises. Je vois ce qu’il se passe à Arques ( lire en page 13). Je trouve cela terrifiant : le problème d’énergie met au chômage partiel les employés, arrête les fours. Je veux que les entreprises me disent les difficultés que cela va poser, l’argent que cela coûte et comment elles envisageraient de faire différemment. »




– Qu’allez-vous faire concernant la prison de Béthune ?
« La problématique des jets de missile doit faire l’objet d’une question au gouvernement et d’une réponse ! Marguerite Deprez a affirmé qu’elle avait posé la question à Éric Dupont-Moretti, qui est venu la soutenir à Béthune contre moi. Mais rien n’est résolu. »




– Selon vous, que faut-il faire ? Construire une nouvelle prison ?
« Il faudrait déjà commencer par mettre des filets efficaces. La construction d’une prison est une solution à long terme. Là, il y a une urgence. Il n’est pas possible qu’un habitant qui fait son barbecue ou fait son jardinage croise un jeune qui s’apprête à monter sur son mur ou son toit pour jeter un colis en prison. Parce qu’un jour, ça finira mal. Il y a déjà eu un mort. Ça peut aussi être un jeune qui donne un coup à un habitant... Avant la fin du mois d’octobre, je veux rencontrer le directeur de la prison pour qu’il m’explique les problématiques, qu’il me dise comment il voit les choses. Je ferai remonter à mon groupe et je poserai une question. »


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep - 7:57



ON VIENT DE RETROUVER NOTRE NOUVELLE  DEPUTEE ... 
JAMAIS VUE SUR LE TERRAIN DEPUIS SON ELECTION 


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Aoû - 1:02

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La rue du 8-Mai a une fois de plus été le théâtre d’un accident spectaculaire dans la nuit de lundi à mardi. À quelques centaines de mètres, en mars, un Lacouturois avait perdu la vie sur cette route.






VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Captur32


Les riverains de la rue du 8-Mai à Locon 



ont, une fois encore, été réveillés en sursaut dans la nuit de lundi à mardi. Quand un énorme bruit a retenti vers 1 h 30 suite à un nouvel accident. Le conducteur d’une Audi A3 – un Essarois de 19 ans – a perdu le contrôle de son véhicule. Il a percuté une Peugeot 3008 et une BMW stationnées au niveau du nº 862. Un choc si violent que le SUV BMW a fini contre la maison, percutant au passage le coffret de gaz.




Percutée par l’Audi, la BMW a été propulsée contre la façade d’une maison


Pendant que les agents de GrDF s’assuraient qu’il n’y avait pas de fuite de gaz, les pompiers béthunois ont secouru l’Essarois de 19 ans et son passager, un Hingeois de 17 ans, qui s’en sortent quasiment indemnes. Seul l’un d’eux, légèrement blessé, a été transporté au centre hospitalier de Beuvry pour des examens de contrôle.

Les gendarmes, qui ont sécurisé les lieux pendant l’intervention des secours, ont relevé une infraction pour excès de vitesse contre le jeune Essarois.

Un accident mortel en mars




Si les conséquences de cet accident sont surtout matérielles, il s’agit du troisième accident dans la rue du 8-Mai, sur la Départementale 845, en moins de six mois.


 Le 3 mars, un Lacouturois de 25 ans avait s’était encastré avec sa Clio dans le mur du salon de coiffure. Grièvement blessé, il était décédé quelques jours plus tard au CHRU de Lille.






Le 22 avril, le conducteur d’une BMW avait fini contre une habitation après avoir brisé un pylône en béton. Sans compter les accidents relevés au hameau de Sevelingue à Essars, juste avant Locon sur la même D845, le dernier en date début juilletoù deux personnes ont été grièvement blessées. Depuis, le maire y a fait installer des chicanes et a réduit la vitesse à 30 km/h pour casser la vitesse des automobiliste

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 9:35

Un homme bien nous quitte, agréable toujours souriant ...un exemple pour tous ....
sincères condoléances aux familles Philis et Donnez



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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Aoû - 18:44

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Aoû - 7:29

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Irrigation : les demandes d’accès à l’eau pleuvent dans le monde agricole





Le Nord - Pas-de-Calais bientôt au même diapason que les régions plus méridionales ? Face au manque d’eau, les agriculteurs s’inquiètent pour leurs rendements et multiplient au moins par trois les demandes de droit à irriguer. Avec quel impact sur la ressource ?

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Gabriel Delory irrigue ses pommes de terre depuis trente ans à Hesdigneul-lez-Béthune. Une obligation éreintante cette année. - PHOTO STÉPHANE MORTAGNE



Par Par Yannick Boucher
Publié: 12 Août 2022 
Deux poids deux mesures ? Combien êtes-vous à vous indigner à la vue des tuyaux d’arrosage de champs en pleine action en plein midi ? Il fait si sec, l’eau devient si précieuse. Deux chiffres cependant : l’agriculture régionale ne prélève que 4 % de la ressource en eau dans le Nord - Pas-de-Calais (souvent entre 1 et 4 %), soit environ 10 millions de m3 par an, en moyenne, une goutte d’eau en comparaison des pompages pour l’eau potable (70 %, toujours en moyenne). Les surfaces agricoles arrosées concernent surtout la pomme de terre pour un bon tiers à elle seule. Suivent les choux (vallée de la Lys, audomarois), les haricots ou les salades, les oignons et finalement peu de maïs.


Douche de dossiers



Jacques Blarel est le « monsieur irrigation » de la chambre d’agriculture, c’est lui qui reçoit les demandes des exploitants, monte les dossiers avec eux avant de les transmettre pour autorisation à la préfecture. L’irrigation est très encadrée, des comptes sont rendus en fin de récoltes. « Entre 2000 et 2010, nous avions une petite vingtaine de demandes de création de forages par an, dit-il. Aujourd’hui, c’est 80 pour les deux départements. » On irrigue en pompant les eaux de surface, une déclaration annuelle des besoins en eau suffit, la gestion est libre. Pour forer vers la nappe souterraine, c’est plus compliqué mais l’accord sera pérenne. « L’irrigation est d’abord une mesure de précaution pour avoir de l’eau, au cas où, explique Jacques Blarel. En général, elle n’est utilisée qu’une fois sur deux » et même pas du tout, comme en 2021, une année où les pluies d’hiver et de printemps avaient même donné trop d’eau, retardant les moissons de juillet d’une bonne quinzaine de jours. 


 Basculement
Mais ça, c’était avant. Avant cette année 2022 où les irrigants s’épuisent avec leurs enrouleurs. « L’an dernier, je n’ai pas sorti un tuyau, mais là, c’est le pompon, cela fait trente ans que j’irrigue, je n’ai jamais connu une telle situation », confesse Gabriel Delory, 300 hectares de céréales, pommes de terre (80 hectares) et légumes à Hesdigneul-les-Béthune. « D’habitude, on irrigue les pommes de terre pendant trois semaines à partir de début juin. Cette année, c’est en continu depuis deux mois et demi, c’est épuisant, c’est une astreinte de tous les jours », souligne ce président de l’association des 800 irrigants de la région. Cinq heures pour lui, matin et soir, pour arroser 36 mètres de chaque côté du jet, au final 80 000 m3 pour ses deux sites, zéro l’an passé, l’eau coûte cher en énergie.


Car une patate est faite de 80 % d’eau, elle en a grand besoin. Gabriel Delory travaille pour McCain et McDonald’s, il doit irriguer pour livrer une pomme de terre forte et bien allongée pour les frites. De fait, la différence avec une pomme de terre non irriguée saute aux yeux dans le même cageot. Celles qui n’ont pas eu assez d’eau sont petites et rondes, elles partiront en flocons dans l’industrie agroalimentaire.




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Hesdigneul lez Béthune, le 11/08/2022, Agriculture, secheresse, Gabriel Delory irrigant agricole a Hesdigneul lez Béthune PHOTO STEPHANE MORTAGNE LA VOIX DU NORD - PHOTO STÉPHANE MORTAGNE



 Et si l’eau est quasiment gratuite pour les agriculteurs qui ne paient qu’une petite redevance à l’Agence de l’eau, l’équipement en revanche a un coût, entre 80 et 100 000 € par enrouleur. Encore faut-il se situer dans un endroit qui ne manque pas d’eau. Et pour tout le monde, compter sur la pluie. « Il suffirait d’un bel orage de quelques heures pour donner 30 mm d’eau et on serait bien plus tranquilles. » À la semaine prochaine ?

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Gabriel Delory, irrigant agricole à Hesdigneul-lès-Béthune, irrigue en continue ses pommes de terre depuis deux mois et demi. Du jamais vu. - PHOTO STÉPHANE MORTAGNE





« L’agriculture régionale ne représente que 7 mm de pluviométrie dans l’année »

Christian Durlin est président de la chambre d’agriculture. Il relativise l’importance des volumes d’eau prélevés dans la région.

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Christian Durlin, nouveau president chambre agriculture. - Photo Ludovic Maillard

– Les agriculteurs devront-ils irriguer de plus en plus ?
« On peut le craindre. Ils ne le font pas de gaieté de cœur, c’est très engageant et cela coûte cher. Il faut surtout remettre les choses à leur place. L’agriculture régionale ne représente que 7 mm de pluviométrie dans l’année, les volumes prélevés ne sont pas si importants. Mais sans irrigation, on perdrait au moins la moitié du rendement en pommes de terre alors que la région fournit à elle seule 40 % des besoins nationaux de cette culture. »
– Y a-t-il d’autres solutions ?
« La politique de l’irrigation est un enjeu global de société, indissociable de la question de l’artificialisation des sols. L’agriculture perd du terrain chaque année. On doit pouvoir par ailleurs mieux récupérer l’eau des toits dans les exploitations et mieux lutter contre l’érosion, les coulées d’eau. »


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« On pourrait retenir l’eau qui part dans la mer »  


Propos recueillis par Y. B.PROPOS RECUEILLIS PAR Y. B.




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Pour Jacques Blarel, expert de l’irrigation à la chambre d’agriculture, les solutions existent pour irriguer moins l’été.

– L’accès à l’eau sera-t-il de plus en plus difficile ?

« La réglementation se durcit, en effet. Cela incitera sans doute des agriculteurs à monter rapidement des dossiers pour irriguer, estimant que c’est plus facile de le faire aujourd’hui que demain. Et les territoires ne sont pas égaux sur la ressource en eau. Elle manque dans le Boulonnais et l’Avesnois. En métropole, la priorité est l’eau potable. Vers Lens, il y a des problèmes de qualité. Les secteurs les plus favorisés sont l’Artois-Douaisis, le delta de l’Aa (Saint-Omer) et la vallée de la Lys (Armentières). »

– Comment irriguer moins ?

« Avec une connaissance plus fine de la ressource, avec des cultures exigeant moins d’eau. On pourrait retenir aussi toute cette eau qui part à la mer. On irrigue sur deux mois concentrés dans l’année et quand il fait plus sec, quand la concurrence est plus forte avec les autres usages, surtout l’eau potable. Or, chaque hiver, rien que dans les wateringues de Flandre intérieure, on rejette plus de 17 millions de m 3 d’eau, on n’a même pas besoin de tant d’eau pour passer des étés tranquilles en région. Un foyer de quatre personnes consomme en moyenne 120 m 3 par an. Les seuls wateringues rejettent l’équivalent d’une alimentation de 141 000 foyers. On pourrait multiplier les petites bassines de retenues à l’échelle des exploitations, une solution complémentaire pour irriguer moins. »




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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeVen 12 Aoû - 9:10

ced62840   Les sivom ...Encore une structure qui alourdit les finances des contribuables mais offre des postes a des élus...on n 'est plus a une strate administrative près et pourtant on en crève ... 


Je reproche aussi a ces élus d 'avoir détruit la DDE qui dépendait directement d 'un ministère . Cela déplaisait aux elus locaux  de ne pas avoir totalement "la main" sur cette organisation pourtant efficace ...ces élus après avoir  vendu aux entreprises  privées les autoroutes détruisirent la DDE (et les ponts et chaussées ancienne version)  pour gérer eux mêmes ....donc par département  (dit conseil general devenu départemental.)

Ce fut la fin de cette vision gaullienne de la planification nationale . Chaque petit baron départemental decide sans lien avec les autres départements aux budgets différents.

Le fric part donc en priorité pour le social.  
Les routes ,  leur entretien et la vision nationale du territoire et de son aménagement passant au second plan. 


Jamais on n'aurait vu de tels aménagements sur une départementale avant 2006... année qui sonna le glas de la DDE et de sa dépendance au ministère de l 'équipement


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ced62840
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 21:15

Un couteau suisse ce sivom du béthunois, on ne sait même plus ses fonctions 1eres.

S'il veut venir entretenir chez moi aucun soucis.
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 8:14

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Essars : chicanes et passage aux 30 km/h pour casser la vitesse après de nombreux accidents




Depuis quelques jours, la rue de Sevelinge (D 845), qui relie Essars à Locon, a vu pousser deux îlots positionnés à l’entrée et à la sortie de l’artère.
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La première chicane se situe à l'entrée de la rue de Sevelinge.

Par Georges Moreau (CLP)
Publié: 10 Août 2022 à 10h22
« Malgré la signalisation verticale par panneaux qui limitent la vitesse à 50 km/h nous avons constaté un grand non-respect de cette limitation » explique le maire Gérard Malbranque. Un secteur qui a connu bon nombre d’accidents et encore très récemment début juillet où l’on dénombrait deux blessés graves, de gros dégâts sur trois véhicules et la palissade d’un riverain.


« Rendre le secteur moins accidentogène »

« En accord avec le département nous avons demandé au SIVOM du Béthunois d’installer un système pour casser la vitesse et ralentir les ardeurs de certains chauffeurs » indique Pascal Massard, adjoint à la sécurité. Pour l’instant les deux îlots en chicanes, distants de quelques centaines de mètres, sont matérialisés par des plots en caoutchouc et la vitesse y est réduite à 30 km/h. Ceci afin de préparer les automobilistes car l’an prochain ils seront installés en dur. « Nous souhaitons avec ce nouvel aménagement rendre le secteur moins accidentogène et surtout permettre aux habitants du quartier de retrouver sérénité et surtout sécurité » souligne l’édile. Le coût de l’opération s’élève à
5 500 € TTC.



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Le second îlot est positionné en bout de rue, à la sortie du village

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Pierre ACARIE :


C’est plus facile de mettre des chicanes que de faire des pistes cyclables. !

Je suis étonné du coût faramineux de 5500 euros pour coller une vingtaine de plots et une centaine de mètres de bande de peinture, sachant qu’un plot coûte 30 euros chez
 https://prozon.com/balises-autorelevables/992-j11-balise-autorelevable-de-renforcement-d-un-marquage-continu-classe-2.html?gclid=Cj0KCQjwrs2XBhDjARIsAHVymmQqlPGf_ljt8mEaRftF_KuYzt-Dgr6M1TZSivDDpTZRwWb4zZwEHD8aAsfZEALw_wcB&fbclid=IwAR3Bf2UqLEbKED8a_nFP5tSTBH4JGqDq4wBkr0UjRL2voHg16Sf5qZS2QI8 



5500 euros ? Ça pue l’arnaque…sauf si il faut payer une cohorte de fonctionnaires qui ont étudié, décidé , planifié et organisé cet énorme chantier…après quelques colloques ...reunions et autres réjouissances ...
Voilà où passent nos impôts


Ça devient débile . Pour deux ou trois accidents par an on ennuie et je suis poli des milliers d’automobilistes … en créant un problème supplémentaire qui nuit à la fluidité du trafic . Il y aura inexorablement un accident car déjà les cyclistes passent a travers les plots sans respecter les priorites ...un jour ...ou une nuit ...il y aura un face a face entre véhicules et les commanditaires seront comme toujours responsables mais pas coupables 


Jocelyn Choquart :

Avant je passais par Essars pour aller sur Lille ou la métropole Lilloise.
Maintenant, il y a je ne sais combien de feux, de stops et de ralentisseurs.
Après, les riverains se plaignent du bruit (freinages et accélérations toute la journée, et la nuit).
Quand à l'écologie, il ne faut plus m'en parler.
À chaque fois, qu'il y a des routes qui ont une circulation fluide, les élus s'arrangent pour qu'elles ne le soient plus.
Ce matin, j'ai croisé 3 personnes sur une trottinette en pleine ville.
Mais ça, tout le monde s'en fout.
C'est plus facile pour la police municipale de taxer les gens solvables.
Une voiture qui n'a pas bougé depuis plus de 7 jours.
Ou, une inversion de vignettes entre deux voitures.
En plus, le mec est venu sonner chez moi en disant que je n'étais pas assuré.
Je suis allé voir, et j'ai échangé les 2 vignettes devant lui.
Je lui ai aussi montré les 2 cartes vertes.
Le policier municipal fait le mec sympa qui a compris, et, derrière, il te verbalise.




Pierre Acarie:

  les élus prouvent qu’ils existent en obéissant à une minorité agissante .

VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Z-dbClQDXLvSuper fan
Barbara Arnaud Bach:

Encore un ralentissement et des manœuvres supplémentaires pour nous les conducteurs de bus et de car ainsi que les chauffeurs routiers VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 1f621VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 1f621

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Juil - 9:18

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Béthunois-Bruaysis: les moissons ne «font plus l’août», quel bilan pour le blé de juillet?

Les remorques de blé se succèdent dans la rue du Bois à Richebourg. Signe que cette année encore, la moisson est en avance sur le calendrier des anciens. Bonne nouvelle, le blé semé tôt se révèle d’excellente qualité.

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Avant, «on faisait l’août» mais de plus en plus, le blé se moissonne dès juillet. Cette année encore.VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 B9731541798Z.1_20220718180350_000%2BGFGKTTVMM.2-0
Caroline Claye procède aux analyses de chaque échantillon.VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 B9731541798Z.1_20220718180350_000%2BGFGKTTVNM.2-0
Le surplus de garin testé est mis au rebut.
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Les résultats 2022 sont prometteurs.

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Un échantillon de chaque remorque prélevée doit être conservé un an.


Publié: 18 Juillet 2022 à 19h00 
« On fait l’août. » L’expression était familière dans le monde agricole et elle voulait tout dire : avec le mois d’août revenait le temps des moissons, ça ne faisait jamais un pli. Mais les temps changent : on n’est qu’en juillet et la plupart des champs de blé ont déjà été récoltés grâce au beau temps qui dure et aux longues journées.

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Un des immenses hangars qui se remplit peu à peu.




Rue du Bois, à Richebourg, depuis quelques jours, le ballet incessant des remorques de blé doré (il est à 30°C quand il arrive) bat son plein, des files d’attente se créent devant la SAS Claye.





Ce qui ne change pas, c’est le rituel à respecter par chaque chauffeur : se garer sur la plateforme réservée à la pesée, attendre qu’un échantillon soit prélevé par le bras articulé pour analyse, manœuvrer habilement pour aller dans l’un ou l’autre des hangars de l’immense cour selon la qualité du chargement, récupérer le bordereau attestant des caractérisques du blé de sa parcelle.

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Christian Claye vit au rythme de la moisson, une part énorme du chiffre de la SAS réalisé en l’espace de quelques jours.

Le chef d’orchestre qui, sans cesser de courir, les guide de tel ou tel côté, c’est Christian Claye, tandis que Caroline et Estelle Claye, fille et épouse, sont ce samedi-là préposées aux analyses.


« Du simple au double »



Quelles conclusions sur le cru 2022 ? Christian Claye explique que « le poids spécifique est très bon », voire « exceptionnel » – il reflète la teneur en farine ; Caroline Claye en a vu passer un échantillon à 86,4 kg/hl, du jamais-vu. Rien à redire non plus du taux de protéines, proche de la norme de 11 % fixée par la profession. Malgré tout, il nuance. « Le rendement est variable. Le blé semé tôt et qui a bénéficié de bons précédents sur le champ, comme la pomme de terre, est très bien. » C’est moins vrai pour les blés plus tardifs. Le rendement, « ça va du simple au double. »

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Un à un, Caroline Claye passe l’échantillon de blé dans les machines et en tire un bordereau.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas : 2021 pluvieuse au point de brancher les séchoirs dans les hangars et d’abaisser le rendement de 10 à 15 %, moisson précoce aussi et très correcte en 2020, exceptionnelle en août 2019 avec plus de 100 000 tonnes collectées par la SAS Claye...

 À lire aussi Richebourg : rue du Bois, la SAS Claye fête ses 50 ans

La SAS Claye travaille avec des clients comme Roquette, et beaucoup à l’export avec Nord Céréales. « Cinq camions tournent pour déstocker nos hangars au fur et à mesure. Des bateaux attendent à Dunkerque... » La conjoncture joue sur les débouchés. « La guerre en Ukraine crée des tensions sur les marchés. On vendait beaucoup à l’Égypte il y a quelques années, mais la Russie avait pris la place. Avec les complications de chargement sur la Mer Noire », les pyramides dorées de blé local retrouvent une place au pays des pharaons. Durablement ou pas ?

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Une pyramide de blé qui peut-être partira en Égypte...

La SAS dispose de cinq sites de dépôt et d’une vision globale sur la moisson. « Elle était plus précoce dans les Weppes. Nous, on est au milieu. Dans l’ouest du territoire, ça démarre. » Question de terroir, de pluviométrie ou d’ensoleillement, capable de varier à quelques kilomètres près.

Bon à savoir


Et les légumes ? Le blé ne craint pas la chaleur. C’est nettement moins vrai pour les légumes, qui ont besoin de davantage d’irrigation, ce qui nuit à la rentabilité.

Gare aux oiseaux ! Avec la porte du bureau qui ne fait que s’ouvrir et se fermer, il y en a qui tentent régulièrement de s’incruster : un moineau par ci, un pigeon par là... Ce qui les attire : les seaux de grains qui ont servi aux analyses, pardi !

Un an de conserve. Pour chaque remorque analysée, un échantillon de blé est conservé dans un sachet, assorti d’un bordereau portant ses caractériques. La SAS Claye est tenue de le conserver un an, en cas de contrôle. Les machines d’analyse, elles, sont contrôlées tous les ans.



Avec la chaleur, les agriculteurs s’adaptent


Dans la file ininterrompue de tracteurs, samedi, Aurélien Gratpain manœuvre en expert. La terre, ce n’est pourtant pas son métier mais avec Delphine, son épouse, il se plie tous les ans au rituel des moissons en famille. À Saint-Hilaire-Cottes, sur la quarantaine d’hectares de son frère Mathieu, avec Delphine, infirmière de son état, et leur petite fille, ils goûtent au plaisir de ces moments privilégiés. Chez Mathieu, la moisson a débuté « le 14 juillet » pour un blé planté « à la Toussaint. On est plutôt contents des récoltes. » Il pense qu’ils en ont encore « pour une semaine et demie ou deux », un peu plus que du côté de Richebourg parce qu’à quelques kilomètres près, « le terrain et le climat jouent » sur la durée des opérations.


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Aurélien et Delphine ont d’autres métiers que la terre mais tous les ans, ils aident Mathieu, le frère d’Aurélien.


Avec la chaleur écrasante, il explique que son frangin s’adapte, « il moissonne plutôt le soir, on débute vers 19 h 30 jusqu’à 2 ou 3 h ». Une option qui présente un autre avantage que des températures plus supportables : « Le rendement en paille est meilleur, elle est moins abîmée par le soleil. » Et puis, « avec les prix du gazole qui montent à crever, parfois on ne laboure pas, on donne juste un coup de déchaumage » – un travail plus superficiel qui permet d’enfouir les chaumes et les restes de paille.

Le couple repart pour une autre rotation. Plus loin dans la cour de la SAS Claye, un autre Aurélien est occupé à vider sa remorque pour former un beau tas de blé doré à souhait. Lui travaille pour l’EURL La Chapelle et enchaîne les voyages depuis Locon « depuis le début de la semaine ». Une centaine d’hectares à récolter pour l’équipe mais rien qui change dans les habitudes avec la chaleur : les rotations sont assurées de la fin de matinée à passé minuit. Il sourit. « On a la clim dans les tracteurs ! » Comme le blé, il préfère ça à la pluie, « ou un ciel couvert, en tout cas il ne faut pas d’humidité » pour moissonner.


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Michèle vient du Touret, 35 ans de métier.


Seul hic, le manque d’eau actuel « mais ce ne serait pas rentable d’arroser le blé. On a eu de la chance, il a plu au bon moment  » et la moisson est prometteuse. Confirmation de Michèle Dubeaurepaire, 35 ans de métier et en pleine rotation depuis le Touret : ce sont ses choux-fleurs qui aspirent le plus à boire, pas son blé.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Juil - 8:16

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Aggravation de la sécheresse dans le Nord et le Pas-de-Calais : les secteurs en tension

L’aggravation de la sécheresse a décidé ce vendredi les préfets du Nord et du Pas-de-Calais à durcir les niveaux d’alerte : les communes de la Flandre intérieure sont même placées en alerte renforcée, ce qui implique un certain nombre d’interdictions pour les professionnels et les particuliers.
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Une bonne partie du Nord et du Pas-de-Calais basculent en alerte sécheresse, voire même en alerte renforcée.
Par Christian Canivez


Publié: 15 Juillet 2022 à 18h07Modifié: 15 Juillet 2022 



Les pluies de cet hiver ont finalement été trop justes. Et le printemps et le début de l’été trop chauds. Trop secs aussi. Au regard du niveau des nappes d’eau souterraine et des indices d’humidité des sols, largement déficitaires sur de nombreux territoires, les autorités préfectorales ont décidé ce vendredi de renforcer les mesures de prévention et de réduction de la consommation d’eau sur une large partie de la région. La sécheresse, comme en 2017, 2018, 2019 et 2020 est bel et bien de retour...


Dans le Nord

Dans le département du Nord d’abord, le bassin versant de l’Yser (38 communes, dont Cassel, Steenvoorde, Hondschoote et Wormhout, et environ 45 000 habitants) qui était depuis le 21 juin en niveau d’alerte sécheresse passe en niveau d’alerte renforcée. Conséquence : tous les acteurs, professionnels, collectivités et particuliers, sont soumis à des usages restreints de l’eau : interdiction d’arroser pelouses, espaces verts, terrains de sports et jardins entre 8h et 20h, interdiction de remplir les piscines privées et plans d’eau, interdiction du lavage des voitures hors des centres spécialisés. Les autorisations de prélèvements des industriels sont réduites de 10 %. La réduction des prélèvements à des fins agricoles y est désormais supérieure ou égale à 50%.



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Par ailleurs, toujours dans le Nord, le bassin de l’Aa (Flandre maritime) et le bassin de la Scarpe aval passent en niveau d’alerte sécheresse, rejoignant ainsi le bassin de la Sambre, classé à ce niveau dès le 21 juin. Les populations et professionnels de ces territoires sont invitées à limiter leurs usages de l’eau, les interdictions d’arrosage y étant actives de 9h à 19h. Le reste du département est placé en niveau « vigilance sécheresse ». Pas de restriction des usages de l’eau mais une incitation à l’économiser.



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Dans le Pas-de-Calais

Dans le département du Pas-de-Calais, les bassins versants du Boulonnais, de l’Audomarois et du Delta de l’Aa pour la partie présente dans le Pas-de-Calais, depuis mai en niveau de vigilance, sont placés désormais en niveau d’alerte sécheresse, avec les restrictions d’usage (arrosage interdit de 9h à 19h, interdiction de remplir les étangs, lavage des voitures limité). L’irrigation sera interdite pour les agriculteurs le samedi et le dimanche entre 10h et 18h. Les bassins versants de la Lys, de la Marque et de la Deûle demeurent en niveau de vigilance. Pas de mesure particulière pour les autres secteurs, à savoir les bassins de la Canche, de l’Authie, de la Scarpe amont, de la Sensée et de l’Escaut.

Ces dispositions courent jusqu’au 31 octobre 2022, sauf évolution notable de la situation.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Juil - 9:08

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Juil - 7:39

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Béthune: prise de bec entre la majorité municipale et le RN au sujet de la députée




Depuis 2020 et le début du mandat en cours, les relations entre la majorité municipale et les oppositions se sont rarement traduites par des éclats de voix. Lundi soir, le cap de la prise de bec a été franchi entre le maire, Olivier Gacquerre, et Alexandre Maeseele (RN).
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Lundi soir, le cap de la prise de bec a été franchi entre le maire, Olivier Gacquerre, et Alexandre Maeseele (RN), au sujet de la députée. Par Benoît Fauconnier
Publié: 5 Juillet 2022

Élargissant le sujet aux dysfonctionnements de la République, Olivier Gacquerre a désigné deux « problèmes » : « le quinquennat et le non-cumul des mandats. On a parfois affaire à des élus qui ne savent pas ce qu’est le rôle d’un élu local. Vous pouvez être parachuté, on est élu, tout va bien, mais on se retrouve à l’Assemblée avec des gens qui ne connaissent pas nos problématiques locales. »

Tension après le dévoilement du buste de Simone Veil 


Alexandre Maeseele se manifesta, indiquant que Caroline Parmentier, récemment élue députée dans la 9e, allait « accompagner » la ville. Réponse d’Olivier Gacquerre : « Elle est très catholique, croyante, mais je ne vais pas croire en elle et en ses idées. Quelqu’un qui est contre l’IVG et qui vient à une commémoration de Simone Veil… Il y a erreur de casting. C’est une régression sociale que je ne peux accepter. » Allusion faite à une phrase écrite par Caroline Parmentier, il y a plusieurs années, et lue lundi soir par l’adjoint au maire Hakim Elazouzi : « Après avoir "génocidé" les enfants français à raison de 200 000 par an, on doit maintenant les remplacer à tour de bras par les migrants ».

« Personne ne remet en question en France, le droit à l’IVG », a tenté Alexandre Maeseele. « N’a-t-elle pas pris position contre l’IVG ? Cette députée ne nous aidera pas », insiste le maire, ajoutant avoir été « traité de censeur sur Twitter… » Référence cette fois à un tweet de Mme Parmentier ironisant sur le fait qu’elle ne figurait sur aucune photo publiée sur les réseaux sociaux par M. Gacquerre au dévoilement du buste de Simone Veil le 1er juillet. « Avouez-le, vous avez censuré les photos comme à la Staline… » ajouta M. Maeseele. « J’ai le droit de mettre les photos que j’ai envie de mettre. Je n’ai pas coupé la photo, elle a été prise ainsi », affirma le maire, avant de terminer : « ou on est contre l’IVG et on ne vient pas, ou on cherche de la photo et de la com’. » Le rendez-vous entre Caroline Parmentier et Olivier Gacquerre, qui doit avoir lieu prochainement, sera-t-il plus serein ?


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeLun 4 Juil - 8:16

EN FRANCE LES TROTTOIRS SONT RESERVES AUX PIETONS..
 MAIS PAS A ESSARS 


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 2 Juil - 8:25

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Juin - 9:01

ZERO PROJET POUR  L AGGLO

0 projet du côté Parmentier

0 projet du côté Gacquere :
la crc est fort claire .

que la taxe poubelle reste à zero euros ! 

le seul qui bosse, c est Gibson au sivom
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Juin - 12:49

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juin - 16:45

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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Juin - 8:57

Je rappelle que la Lawe est toujours classée comme rivière domaniale... vous pouvez donc vous servir (raisonnablement), même en y mettant une pompe, mais attention à ne pas modifier la hauteur, et à respecter les 2 % de prélèvements. 


VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Logo_236





Prélever des bidons  d’eau dans le canal,  ai-je le droit ou pas ?  

PAR ISABELLE MASTINimastin@lavoixdunord.fr

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Prélever de l’eau dans la nature n’est pas strictement interdit, mais il faut se plier à certaines règles. PHOTO ARCHIVES PIERRE ROUANET

Avec les épisodes répétés de sécheresse, il est de plus en plus tentant d’aller puiser de l’eau dans l’étang voisin ou le canal. Nous avons déjà vu faire dans un plan d’eau près de Béthune. Mais est-ce que c’est permis ou pas ?  



DROITS ET DEVOIRS.
Le lit des cours d’eau non domaniaux appartiennent aux propriétaires des deux rives. 
Remplir des bidons d’eau dans la nature pour économiser ses robinets ? Ce n’est pas interdit, mais il y a des règles à respecter, explique Yannick Delalleau, policier rural. « Avant tout, il faut vérifier qu’il n’y a pas d’arrêté préfectoral de sécheresse en vigueur. Si tel est le cas, il faut s’y reporter. »
Pour le moment, Nord et Pas-de-Calais sont « en vigilance sécheresse : on ne nous interdit pas mais on nous conseille fortement de réduire nos consommations d’eau. Par ailleurs, si des personnes prennent quelques bidons dans un canal, au vu de la quantité présente, ils ont le droit ». C’est plus nuancé pour « une rivière ou un ruisseau, où il faut veiller à ce que le niveau ne soit pas trop bas. Si ce n’est pas le cas, une marge de 2 % de prélèvement par rapport au débit de cette rivière est autorisée. »
Si vous êtes riverains d’un cours d’eau, vous pouvez « vous servir (raisonnablement), même en y mettant une pompe, mais attention à ne pas modifier la hauteur, et à respecter les 2 % de prélèvements. Il faut se référer à l’article L 215-2 du code de l’Environnement : le lit des cours d’eau non domaniaux appartient aux propriétaires des deux rives. En cas de propriétaires différents, chacun a la propriété de la moitié du lit suivant une ligne qu’on suppose tracée au milieu, sauf titre ou prescription contraire. Chaque riverain peut prendre, dans sa partie, les produits naturels et d’en extraire de la vase, du sable, des pierres, à condition de ne pas modifier le régime des eaux et d’en exécuter l’entretien. »


http://espaces-lawe.hautetfort.com/
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Juin - 8:11

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« Je serai l’avocate de la   9 e circonscription »  




PROPOS RECUEILLISPAR STÉPHANIE HAMEAUX

VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 High_d-20220621-GVVJRK.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.1952&crop_x2=1.0&crop_y2=0.8699&widthPct=0.53928554&heightPct=0
Caroline Parmentier, Rassemblement national, est la nouvelle députée de la 9e circonscription.

Neuvième circonscription Caroline Parmentier se dit être la députée du pouvoir d’achat. Elle compte déménager et prendre une permanence à Béthune, afin d’être au plus proche des habitants  


À la sortie des urnes dimanche 19 juin, Caroline Parmentier a été élue avec 18 587 voix soit, 53,31 %. Au lendemain de son élection, elle l’assure, elle sera une élue de terrain.

Quel est votre ressenti au lendemain des élections législatives ?

Extrêmement honorée et heureuse de la confiance que m’ont fait les habitants de cette circonscription. Je me sens redevable, ils m’ont placée en tête au premier tour, ce qui était déjà une performance, et en tête, largement, au second tour. On est très heureux, mon suppléant (Alexandre Maeseele, conseiller municipal à Béthune, NDLR) et moi-même de cette victoire. Maintenant, tout commence, le travail commence, je retrousse mes manches. J’ai bien entendu ce que les habitants m’ont dit depuis deux mois maintenant. La problématique du pouvoir d’achat, du logement, de la sécurité. Je me mets à leur service. Et ce qui est formidable, c’est que l’on a 89 députés, ce qui permettra d’avoir des leviers incroyables. Ma joie est double. Non seulement, j’ai été élue, mais je vais aussi avoir les moyens d’aider les habitants.


Comment s’est passée votre journée du lundi 20 JUIN ?


Nous sommes allés à Hénin-Beaumont le soir des résultats pour fêter cela. Et lundi matin, j’étais sur le marché de Béthune, où on a eu un accueil formidable. Les gens étaient contents, émus. Cette après-midi, nous irons en sous-préfecture puis je repars, le cœur léger.

Allez-vous prendre une permanence, un logement dans la circonscription ?

J’ouvre ma permanence, j’espère au plus tard en septembre. Je cherche un appartement à Béthune.


Vous avez trois enfants, emmenez-vous votre famille avec vous ?

Non, je ne pense pas. Ils sont grands, ils ont leur vie. Je garde mon logement dans les Yvelines, ils viendront me voir ici. Je ne leur imposerai pas de s’installer ici.

Est-ce important d’être présente ici, car vous n’êtes pas originaire de la région ?

Oui, c’est très important. On m’a assez dit que la députée sortante était absente, elle était surnommée « l’invisible », les gens ne la connaissaient pas. Je veux être exactement l’inverse de cela. Les gens pourront venir me voir, me demander des comptes, me demander des choses.

Quel est le rôle d’une députée selon vous ?

Je pourrai défendre la 9 e circonscription du Pas-de-Calais avec tous les pouvoirs que nous donne la constitution. On a le gros groupe, on a 89 députés. Et ensuite, rencontrer les gens sur le terrain, à ma permanence. Pour du concret. Que les gens puissent dire, on a toqué à sa porte, elle a répondu.

Quels sont les grands dossiers à défendre dans la circonscription ?

Le pouvoir d’achat reste la thématique première. Les gens me disent qu’ils ne peuvent pas à la fois se chauffer, s’éclairer, mettre le plein d’essence et acheter des baskets le 10 du mois à leur enfant. Or, ils ont un salaire et ne peuvent pas en vivre. C’est insupportable. Nous, on a l’intention de proposer deux lois. L’une sur la baisse de la TVA sur l’énergie, de 20 % à 5,5 %. Et, le panier de 100 produits de première nécessité, dont la TVA passerait à 0 %. Ce serait l’équivalent de 200 euros par mois, c’est une urgence absolue. Les gens crèvent de ça, ce n’est pas admissible. Pour les retraites, il faut les revaloriser et se battre contre la retraite à 65 ans.

Pensez-vous avoir suffisamment de poids à l’Assemblée nationale ?

On entre à 89 députés, là je peux vous dire qu’on va nous entendre et qu’on les (les habitants, NDLR) défendra. Je serai la députée du pouvoir d’achat et l’avocate de la 9 e circonscription. Et, tout de même, sur la problématique des jets de missiles (à la maison d’arrêt de Béthune, NDLR). Stop, ça dure depuis trop longtemps. Parait-il, il suffit de mettre un filet. Je vais rencontrer le directeur et j’interpellerai le garde des sceaux (Éric Dupond-Moretti, NDLR), je lui dirai : « Vous êtes venu dans le Pas-de-Calais pour combattre ma candidature, mais avez-vous répondu à ce problème ? Parce que moi, je veux une réponse. Et en début de mandat, pas en fin de mandat. »

Allez-vous rencontrer les élus locaux ?

Oui, je veux tous les rencontrer, dès le début de ma permanence. Ils viendront, ils ne viendront pas. Je pense qu’ils viendront. Ou j’irai les voir. Je travaillerai avec tous les maires et j’écouterai ce qu’ils ont à me dire et j’intercéderai pour eux, bien sûr.


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Juin - 7:51

bof, il n y a que des bobos et des boomers sur les marchés qui se déroulent en semaine ,le matin.

à bruay, le marché du dimanche, le rn a un stand,qui deborde tjs de gens.

le maire Gacquere et le feigneant Elazouzi comme dit Despretz ont raison d aller faire leurs courses dans les magasins discount de Béthune,  bcp de clients viennent spontanément les saluer.

la députée Parmentier va t elle démissionner du conseil regional d ile de France ?

quand à depretz, elle dit avoir perdu à cause de Macron, des maires du bas pays, de Gacquere..mais elle va revenir en septembre et fera tout pour faire perdre l équipe municipale .
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Juin - 7:28

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Marguerite Desprez ne traînait pas sur les marchés .C'était une bourgeoise qui savait garder ses distances avec les gueux ...
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Juin - 15:46

Pourquoi Marguerite Desprez a t elle perdu son poste de députée ?


Pas connue ? 
Inexistante ? 
Peu investie dans les relations communales ?
Un maire d 'une commune jouxtant Locon me disait qu 'elle n'était venue chez lui qu 'une seule fois en cinq ans ...




Sa position sur la cardiologie de l 'hôpital de Béthune où elle conseillait d 'aller sur lens ...à 20 km ? 

"Pour sauver la cardiologie, Marguerite Deprez-Audebert souhaite travailler, « avec la direction » au recrutement de cardiologues, quitte à rassembler les médecins, personnels et outils à Lens. « On n’est pas à 20 km près », estime-t-elle."


Sa position sur Bridgestone ? N' avait elle pas compris que depuis des années la direction n 'investissait plus mais en  demandait toujours plus aux ouvriers ?


je cite 
"Les salariés de l’usine emblématique de Béthune se sont exprimés… massivement avec 91% de participation.
Le non à l’accord de performance collective l’a emporté, avec un score de plus de 60 %. C’est donc un résultat net, dont je prends acte, qui est lourd de significations et qui sera lourd de conséquences.
Il traduit d’une part le fait que les salariés ont privilégié le statu quo, prouvant leur aversion pour tout changement, même à la marge. Refuser de travailler un peu plus pour gagner un peu plus, comme cela était prévu dans la dernière version du projet, (tout en restant dans la limite des 35 heures !), refuser la moindre flexibilité dans le travail, c’est pour moi presque de l’inconscience ; et je mesure mes mots.
C’est aussi faire preuve d’égoïsme en faisant fi de tout l’écosystème qui gravite autour du site béthunois de Bridgestone.
On sait que la vie des entreprises n’est pas un long fleuve tranquille, qu’il leur faut sans cesse s’adapter aux contraintes des marchés, aux mutations technologiques, et qu’elles doivent faire preuve d’agilité sur tous les plans.
On sait que l’usine béthunoise, un site intégré dans le pôle européen du numéro 1 mondial du pneu, n’est de longue date plus compétitive, et que la mission du directeur Philippe Burnage était de tout faire pour la remettre sur une une courbe de progression.
Cela passait, par cet accord de performance collective, patiemment mis au point et négocié depuis 8 mois. Que de temps gâché, quelle énergie négative dépensée!
Pour moi qui ai connu toute la genèse de cette usine, les différentes étapes de son demi-siècle, qui sais ce qu’elle représente économiquement, le refus du personnel de participer modestement à l’effort - car ce n’est pas une révolution - de donner un signe à la direction européenne à Bruxelles est tout à fait regrettable.
J’en suis consternée, et même peinée.
Car si les salariés sont aussi attachés qu’ils le disent à « leur » usine, mais aussi à leur territoire, ils ont perdu une occasion de le prouver.
Je rappelle que Bridgestone Béthune représente un impact de 30 millions d’euros de salaires versés chaque année à des foyers vivant dans un rayon de 20 à 30 km, de 5,5 millions d’euros de versement d’impôts et taxes à nos collectivités territoriales. Je précise aussi qu’un emploi dans l’industrie, se traduit par 10 emplois induits.
Je conçois très bien que M. Burnage maintienne sa feuille de route, à savoir la diminution des coûts de production. Cela aurait été infiniment plus facile avec la réalisation d’investissements assurant la nécessaire modernisation et la pérennisation du site. Le résultat du référendum, dissuasif pour les actionnaires, propriétaires de l’entreprise et décisionnaires, vient remettre en question les projets d’investissements, à court et moyen terme.
Au delà de Bridgestone, le signe qu’envoient les 60% de salariés ayant voté « non », aux futurs entrepreneurs dans notre territoire est catastrophique.
La communauté d’agglo CABBALR a en effet été retenue parmi 141 sites français comme « territoire d’industrie ». La compétition est rude entre ces territoires qui rivalisent de tentatives de séduction auprès d’investisseurs. L’attractivité se mesure aussi à l’esprit de participation , à la formation, à l’agilité et la mobilité des salariés. L’attitude des « nonistes » de Bridgestone sera forcément interprétée négativement.
Ont-ils mesuré les conséquences à moyen terme de leur décision?
Il est permis d’en douter.
Pour les élus qui défendent et s’efforcent de promouvoir notre territoire et s’apprêtaient à le défendre notamment à Bruxelles, ce « non à l’avenir » est certainement une mauvaise nouvelle. "
Marguerite DEPREZ-AUDEBERT
L 'Europe chère a Macron et à Marguerite Desprez , a facilité le depart de Bridgestone en aidant la Pologne 


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Combien d'argent la Pologne a-t-elle reçu de l'Union européenne?

VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 1990064878

Faut-il y voir une simple rhétorique populiste de lendemain de vote, ou une ingratitude plus durable? Toujours est-il que le nouveau gouvernement polonais semble oublier, dans ses outrances, la réalité des chiffres. Sitôt installé à Varsovie, le nouvel exécutif a pris soin de retirer le drapeau européen de la salle où se tiennent les conférences de presse. Pour mieux raviver les couleurs du drapeau polonais (voir ci-dessus). Dommage que les sommes colossales déboursées par l'Europe à travers les fonds de cohésion nous indiquent exactement le sens inverse. De 2007 à 2020, soit sur deux exercices de la programmation financière de l'UE, la Pologne aura encaissé 150 milliards d'euros. Soit près de deux fois son PIB annuel. Si on a pu, dans ces colonnes, se réjouir de voir le pays connaître une croissance supérieure à 4% durant la décennie écoulée et être le seul à passer au travers de l'austérité, on ne peut en revanche que s'inquiéter de voir un tel déni de réalité européenne. Surtout que le nouveau pouvoir polonais semble davantage emboîter le pas à Viktor Orban et sa dérive autocratique qu'aux meilleurs inspirations de l'Etat de droit européen. Voici les détails de l'aide fournie par les 27 partenaires de Varsovie.
Lire également : "Poloniser l'économie..."
Crédit photo Reuters: le nouveau premier ministre polonais, Beata Szydlo devant les drapeaux polonais de la salle de presse où le gouvernement tient ses conférences de presse.
Citation :
 
VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 30074534
Voici des éléments repris par le site d'information sur l'actualité polonaise en français, le Courrier de Pologne. Ils nous livrent les chiffres des fonds européens dont Varsovie a bénéficié depuis 2007. Sur le graphique ci-dessus on observe la courbe vertueuse du PIB polonais durant ces années.
Avec 82,5 milliards d’euros sur la période 2014-2020, la Pologne est de nouveau le plus grand récipiendaire de fonds européens. Alors que les précédents programmes avaient surtout mis l’accent sur le rattrapage, notamment en termes d’infrastructures, les financements européens iront désormais en priorité vers la recherche, le développement et l’innovation afin de faire monter en gamme l’économie polonaise.
Déjà dans le Cadre financier pluriannuel 2007-2013, la Pologne avait reçu en valeur absolue la part du lion des financements européens avec une enveloppe de 67,3 milliards d’euros, hors Politique agricole commune et Politique commune de la pêche. Grâce à un taux très élevé d’utilisation des fonds – les meilleures performances de la région, avec 100% des crédits engagés et 80% déboursés –, le pays a connu un développement sensible
Outre les autoroutes, aéroports et réseaux de distribution et d’évacuation d’eau qui figurent parmi les plus importants investissements réalisés, dans le domaine de la recherche et du développement (R&D), des centaines de laboratoires ont reçu un soutien pour voir le jour, acquérir de nouveaux équipements ou financer des projets scientifiques. Les entreprises ont aussi profité de la manne pour améliorer leurs chaînes de production et introduire de nouvelles techniques, par exemple pour la fabrication de panneaux de fibres utilisés par l’industrie d’ameublement ou encore la synthèse de caoutchouc.
Cette direction est confirmée pour les années à venir puisqu’avec près de 83 milliards d’euros sur la période 2014-2020, la Pologne est encore une fois le plus grand bénéficiaire net de l’Union européenne (UE). Ce montant représente 46,4% de l’enveloppe consacrée à l’Europe centrale et orientale tandis que la République tchèque, qui se place en deuxième position, ne prétend qu’à 13,2% de la cagnotte. La Pologne devrait donc continuer à avoir les moyens d’investir, en particulier dans la recherche, le développement et l’innovation (R&D&I) qui constituent pour l’UE un axe prioritaire.
VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 30714211   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 21768414 VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 30725414
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Juin - 8:15

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Emmanuel Macron paie ses erreurs stratégiques de campagne 



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Certaines voix s’élèvent dans le camp présidentiel pour reprocher à Emmanuel Macron les erreurs commises pendant la campagne des législatives. Photo Pascal Bonnière


« On entre dans une période inédite et inconnue » : en perdant sa majorité absolue, Emmanuel Macron paie ses erreurs stratégiques de campagne et voit son second quinquennat dérailler dès le premier tournant.  


Au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron, le 24 avril, la voie paraissait toute tracée. Comme à chaque fois, les législatives devaient mécaniquement reconduire, voire amplifier, le score de la présidentielle. Soucieux d’imprimer sa marque avec ce second mandat, Emmanuel Macron promettait déjà d’être un « homme nouveau » pour un quinquennat « nouveau », en s’appuyant sur une « nouvelle » méthode de concertation (encore). Une promesse qui vire à l’obligation : « l’hyperprésident » du premier quinquennat Macron va devoir s’accoutumer à une culture de compromis avec des majorités changeantes après la claque du second tour qui l’a fait perdre sa majorité absolue. « C’est le marasme », résume une conseillère de l’exécutif. « Le truc que l’on n’a pas vu venir » dit-elle, en pointant à la fois le fait d’être sous les 260 sièges et la percée du RN.


Ils se sont concentrés sur la NUPES (…) sauf que Marine Le Pen, elle a fait campagne pendant un an et sur tous les territoires. 


Dans le camp présidentiel, la confiance inébranlable dans la bonne étoile et le talent de stratège du chef de l’État est brutalement remise en question par des choix de campagne jugés hasardeux. Emmanuel Macron a tardé à nommer le gouvernement d’Élisabeth Borne, encore plus à descendre dans l’arène et les attaques de son camp ont surtout visé l’union de la gauche (NUPES) de Jean-Luc Mélenchon, alors qu’il se posait jusque-là en rempart face à l’extrême droite.


« Il y a tellement pas eu de campagne, ils se sont tellement concentrés sur la NUPES car Mélenchon occupait tous les plateaux. Sauf que Marine Le Pen, elle a fait campagne pendant un an et sur tous les territoires », déplore la conseillère.


« ON ESPÉRAIT MIEUX »
Le RN a fini par décrocher 89 sièges, soit 11 fois plus que dans l’Assemblée sortante, devenant de facto le premier parti d’opposition devant La France Insoumise (LFI, 70 à 80 sièges), les autres groupes de gauche de la NUPES ayant refusé de constituer un groupe commun avec LFI.
Le long fleuve du quinquennat s’annonce désormais tout sauf tranquille, même si l’exécutif préfère voir le verre à moitié plein. « Certes le mouvement présidentiel n’a pas de majorité absolue mais c’est le mouvement majoritaire et il n’y a pas de majorité alternative. C’est le seul mouvement central qui peut faire une majorité large », considère un conseiller.
« On espérait mieux, on attendait mieux (…) C’est une première place décevante, mais c’est une première place » réagissait Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, dès l’annonce des premières estimations dimanche soir.



++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Macron a une fois de plus péché par orgueil , comme toujours, sur de lui, il pensait que les Français le  suivraient docilement, subjugués par son talent et son verbiage ...


Hélas pour lui et ses sbires les Français se rendent compte qu' il faut une nécessaire opposition a ce "gamin" en politique 


Tout se paye un jour ou l 'autre ,


Car les "gens qui ne sont rien" , "les illettrés" , "les alcolos" , "les fainéants ", "les gaulois réfractaires," n 'ont pas "traversé la rue" pour sauver Macron et ses sbires ...


Tous ces gens là sont rancuniers...Et ingrats lol!


lol!



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ACARIE

ACARIE


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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Juin - 7:58

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ced62840
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Juin - 19:55

@suite logique

Aucun rapport et dans le même genre que votre raisonnement : il fait chaud aujourd'hui et ce matin il y avait des bouchons vers lille conclusion il fait chaud car il y a des bouchons à Lille.
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bethunois
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Juin - 14:22

la chute de la députée depretz vient de bethune.

les communes ont plus voté au second tour sauf sur Béthune  
si on y ajoute le nombre faramineux de bulletins blancs et nuls ,il y a 1000 voix de moins sur Béthune qu au 1er tour. 

le maire voulait se débarrasser de la députée, il a réussi à le faire à lui tout seul .

il a tout de même manque de courage ce maire en n y allant pas lui même mais en envoyant son adjoint.
il aurait très bien pu se presenter, gagner et laisser sieger à l assemblée son suppléant  

au final au 1er tour  ,le candidat Elazouzi a fait 20% partout dans sa commune sauf dans les bureaux du mont liebaut, à peine 5% à buisson, cela le décrédibilise totalement pour un conseiller reggional délégué  à l emploi dans les quartiers  
lui aussi peut remercier son maire...

je voyais fréquemment mr Declercq et son appareil photo dans toutes les manifestations de Béthune. 
pour moi, il faisait bien son boulot. 
tout mes voeux pour lui rebondir .
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Juin - 9:50

un ministre qui perd à la députation démissionne. 

Ludovic Declercq doit il rester conseiller municipal ?
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MessageSujet: Re: VIE ET ACTUALITES A LOCON   VIE ET ACTUALITES A LOCON - Page 2 Icon_minitime

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