LES GENS de LOCON SUR LAWE
LES GENS de LOCON SUR LAWE
LES GENS de LOCON SUR LAWE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
LES GENS de LOCON SUR LAWE

Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
AccueilAccueil  PortailPortail  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet
 

 LA VIE SOUS MACRON

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 11, 12, 13
AuteurMessage
ACARIE




Messages : 4053
Date d'inscription : 14/06/2019

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Empty
MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Icon_minitimeLun 30 Mai - 7:49

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Captu604   LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 00000070
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4053
Date d'inscription : 14/06/2019

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Empty
MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Icon_minitimeDim 29 Mai - 8:18

GOUVERNEMENT BORNE : DES TROUS DANS LA RAQUETTE


écrit par Thierry Benne 23 mai 2022
LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Visu-585x336
Pour les Français à qui on avait promis le sang neuf du quinquennat nouveau d’un Président nouveau, on ne peut écarter comme l’ombre d’une déception, comme le regret d’un nouveau rendez-vous manqué. 




Où sont les retraites et le logement ?

Bien qu’avec plus de 21% du PIB national en 2020 (source: ministère de la transition écologique), il corresponde à l’une des plus importantes dépenses (504 milliards d’euros) des Français, le logement n’a pas sa place dans la liste des ministères et secrétariats d’État. 
Le Président confirme ainsi son mépris et son arrogance de financier pour tout ce qui représente l’un des besoins primaires les plus essentiels de chacun.
 A moins bien sûr qu’il ne consacre pas de ministère à ce secteur pour libérer la construction, l’acquisition et la location de biens immobiliers de toutes les contraintes réglementaires et fiscales qui en effet sont la cause majeure des difficultés que rencontre l’immobilier en général et le logement en particulier. Mais ne soyons pas trop optimistes à cet égard.
La future réforme des retraites, pourtant la mère de toutes les réformes, n’est même pas expressément citée dans la liste des attributions ministérielles. 
Il faut en arriver, au delà de l’annonce officielle, au détail des postes ministériels pour apprendre qu’elle relèvera du ministre du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion. Or c’est un non-sens absolu, puisque précisément les retraites obligent les retraités à renoncer définitivement à leur activité et que, comme son titre l’indique, le ministre du travail  et de l’emploi n’est normalement pas le mieux placé pour s’occuper de personnes qui sont inactives du fait même de leur état . 
Manifestement, on n’a pas encore réalisé en haut lieu qu’il n’est pas sain de surcharger les effectifs d’un ministère, qui a déjà fort à faire avec le travail et l’emploi,  de la gestion ou du contrôle de quelque 330 milliards d’euros à redistribuer entre 18 millions de retraités.
 C’est une mission pour laquelle la rue de Grenelle, sous la coupe des syndicats et des organisations patronales, n’est véritablement pas la mieux dimensionnée, ni intrinsèquement la plus pertinente. À quand donc et pour pas moins de 18 millions de retraités,   qu’on contraint toujours injustement et illégalement au silence en leur refusant toute représentation collective dans les principales institutions les concernant (CESE, COR, CSR et la plupart des caisses de retraite…), un véritable ministère des retraites et des retraités, fin spécialiste des premières  et à l’écoute des seconds ?

On n’a pas oublié une tradition française : les conflits d’intérêt

On remarque que la sécurité, dont l’état plus que dégradé est actuellement l’une des toutes premières préoccupations des Français, agace hautement le Président, puisque dans l’un de ses tweets, il l’avait ostensiblement reléguée à la  dernière place des six ou sept priorités qu’il assignait à la Première Ministre dans la constitution du Gouvernement.
 On s’aperçoit que le mot désormais fâche tant qu’il n’apparaît plus dans le cadre des attributions spécifiques portée sur la liste des ministres, alors que l’écologie, pour ne citer qu’elle, ne mobilise pas moins de trois ministères distincts. Comme si la survivance à terme de l’ensemble de la biosphère mondiale importait davantage à notre Président que la survie quotidienne de ses concitoyens et de ses concitoyennes, victimes innocentes et plurielles d’agressions et d’assassinats récurrents,  dont plusieurs parfaitement évitables.
On regrettera qu’alors que ni les océans, ni les mers n’ont rétréci, l’ancien ministère de la mer se contracte d’un coup  en un secrétariat d’État indigne de la seconde puissance maritime mondiale, au moment même où  le conflit ukrainien et les menaces chinoises remettent à l’ordre du jour l’importance de la géopolitique dans la conduite de l’ordre du monde.
N’échappant pas à la vieille tradition française du déni systématique des conflits d’intérêts, la nomination de Madame Oudéa-Castéra au poste de ministre des sports et des jeux olympiques et paralympiques,  pose un problèmeNon pas à raison de ses qualités personnelles qui sont sans doute éminentes, mais parce que son mari se trouve être le directeur général de l’une des plus grandes banques françaises, dont on imagine mal qu’elle puisse être – tout favoritisme mis à part – systématiquement tenue à l’écart du financement de tous les investissements liés directement ou indirectement au prochains jeux olympiques et paralympiques.
Rappelons d’ailleurs qu’un problème similaire s’était déjà posé lors du premier quinquennat à raison des liens matrimoniaux unissant Buzyn la ministre de la Santé à son époux à la tête de l’INSERM.
Il sera intéressant de savoir si le nouveau ministre des comptes publics continuera, sur ordre ou de son propre chef, à développer les mêmes complaisances que son prédécesseur à l’égard des très généreuses rémunérations illicites du Conseil constitutionnel, que nos lecteurs connaissent bien.
Quant au ministère de l’Éducation nationale, on peut relever que malgré tous les efforts du ministre sortant, l’institution peine encore à instruire et que, l’ensauvagement » aidant, l’ambition d’éduquer demeure clairement hors de sa portée, alors que le seul maintien de la discipline ne cesse d’absorber une part croissante du temps scolaire. Incontestablement, il s’agit toujours d’un mammouth fragile  constamment ballotté de réformes en réformes  et qui aspire à retrouver, avec un cap solide et des principes républicains nettement affirmés,  un minimum de sérénité et de stabilité.
 Or, en dépit de sa qualité intrinsèque, le cursus universitaire de son nouveau titulaire inquiète visiblement nombre d’enseignants et de parents, car il ne faudrait pas que nos écoles, nos collèges et nos lycées suivent l’exemple sulfureux de certaines filières universitaires de sciences humaines et politiques, dont la conception très restrictive et volontiers musclée de la démocratie exclut par principe tout débat ou toute approche contradictoire. Il n’est pas sûr en effet que malgré toutes les chimères qu’elles ont brassées,  l’échec patent des années Vallaud-Belkacem nous ait définitivement prémunis contre de nouvelles expérimentations, qui focaliseraient à perte de raison sur l’idéologie une trop grande partie de l’énergie qu’on devrait précieusement réserver au savoir.
Ainsi, sur un plan plus général, il est permis de se demander si, avec les ministres qu’il mobilise, ce second quinquennat va poursuivre ou non le travail de déconstruction du pays déjà largement entamé lors du premier mandat présidentiel, puisque:
  • dès le 14 février 2017, l’encore candidat Macron interviewé par une chaîne algérienne n’avait pas       hésité depuis Alger à charger gravement la France en dénonçant dans la colonisation de l’Algérie       rien moins qu’un crime contre l’humanité;

  • après avoir affirmé à Lyon le 5 février  2017 qu’il n’y avait pas de culture française, le Chef de l’État récidivait depuis l’Élysée le 18 avril 2021 en réservant à la chaîne américaine CBS l’annonce qu’il fallait déconstruire notre propre histoire.


Comment ne pas s’alarmer dès lors et si la même voie est poursuivie, des décombres qu’on risque de relever un peu partout au bout de dix ans de ce travail systématique de sape, d’endettement, de dénigrement et d’autoflagellation d’un pays qui, malgré ses défauts, mérite mieux que la médiocrité, les reniements et les affrontements qu’on lui promet ?




+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 12250112  LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 11070710      LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 11873710

.
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4053
Date d'inscription : 14/06/2019

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Empty
MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Icon_minitimeVen 27 Mai - 9:04

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Captu603
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4053
Date d'inscription : 14/06/2019

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Empty
MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Icon_minitimeVen 27 Mai - 6:58

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Captu598
LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Captu599                        LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 00000069
Revenir en haut Aller en bas
ACARIE

ACARIE


Messages : 4053
Date d'inscription : 14/06/2019

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Empty
MessageSujet: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Icon_minitimeMer 25 Mai - 8:29

McKinsey, c’est reparti !

LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 865f954cd878d7db6568a7a2f493cb71?s=140&d=mm&r=gGeorges Michel 24 mai 2022



LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Mckinsey-macron
Les choses sérieuses reprennent. Au moment où nous écrivons ces lignes, le siège français de McKinsey, le cabinet de conseil américain, désormais bien connu pour qui s’intéresse au fonctionnement de l’Etat macronien, était perquisitionné pour des raisons de fraude fiscale suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire en mars dernier par le parquet national financier (PNF) pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale ». Cette ouverture d’enquête avait fait suite au rapport rendu par la commission d'enquête du Sénat. Mais, pour la garde rapprochée du Président, cette affaire n'en était pas une. Surtout pas un scandale d'Etat, selon Gabriel Attal, alors porte-parole du gouvernement. On se souvient d’Emmanuel Macron, interrogé le 27 mars sur France 3 sur cette affaire : il était apparu passablement agacé : « S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal », avait lancé le président de la République.




Justement ! 


Deux jours avant, le Sénat avait annoncé avoir saisi la justice pour « suspicion de faux témoignage » en application de l’article 40 du Code de procédure pénale. Un dirigeant de la filiale française de McKinsey avait assuré que le cabinet payait bien l’impôt sur les sociétés en France. Faux, selon le rapport de la commission sénatoriale. Un prestataire de l’Etat ne payant pas l’impôt en France, comme on dit, ça fait désordre ! Un prestataire dont les prestations ne sont pas des moindres... On se souvient que ce cabinet, en toute transparence et dans le respect strict du Code des marchés publics, cela va sans dire, était intervenu au profit de l’Etat (C’est nous !) sur des sujets aussi variés que la campagne vaccinale contre le covid (12,33 millions d’euros), sur la réforme du mode de calcul des aides personnalisées au logement (3,88 millions d’euros) ou encore sur « les évolutions du métier d’enseignant » (0,49 million d’euros). Bref, des sujets qui ne peuvent aller que dans le sens de l’amélioration du quotidien des Français en ces temps de crises en tous genres.


Le 30 mars dernier, pour tenter d’éteindre le début d’incendie que cette affaire McKinsey allumait dans la campagne électorale, Amélie de Montchalin et Olivier Dussopt, alors respectivement ministre de la Transformation et de la Fonction publiques et ministre délégué chargé des comptes publics, avaient tenu une conférence de presse de près d’une heure vingt pour expliquer en long, en large et surtout en travers, que tout allait bien, qu’il n’y avait rien à voir et qu’il convenait de circuler au plus vite pour laisser avancer le char de la modernité dans ce pays. Un exercice, il faut bien l’avouer, qui s'était révélé plutôt poussif et laborieux mais qui avait eu le mérite, au moins, de convaincre la Macronie, ce qui est déjà pas mal.


L’affaire - au sens médiatique s’entend -, s’était ensuite tassée. Il est vrai que les faits étaient apparemment bien moins graves que ceux que l’on avait pu reprocher à un François Fillon cinq ans plus tôt avec ses costards et son épouse payée à rien faire... Il est vrai aussi que la justice va à son rythme qui n’est pas celui des sénateurs et, plus largement, de la vie politique. Cette affaire n'avait donc que très légèrement percuté la campagne présidentielle. Mais une campagne électorale en cache toujours une autre. Celle qui vient avec l’élection des députés sera-t-elle perturbée par cette nouvelle étape du dossier McKinsey ?


.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Empty
MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 13 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
LA VIE SOUS MACRON
Revenir en haut 
Page 13 sur 13Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 11, 12, 13
 Sujets similaires
-
» LA VIE SOUS MACRON
» MACRON
» LA VIE SOUS HOLLANDE 1 ER
» Nos sous et leur promotion ...
» LILLE SOUS AUBRY

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
LES GENS de LOCON SUR LAWE  :: MONDE , Politique, financier, religieux,idéologique. :: GENS D'ICI ET CHRONIQUE DU SOUVENIR :: ON EN PARLE ? :: LA TETE DE GONDOLE DE LA SEMAINE-
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujetSauter vers: