FOOT

• Jérémie Bela : blessure au psoas. En a pour une quizaine de jours. Sera normalement de retour pour le prochain match à domicile Lens - Tours.
  
• Yoann Touzghar : coups aux côtes.
  
• Pierrick Valdivia : ischio-jambiers.
  
• Jérôme Le Moigne : cuisse.
  
• Pierre Ducasse : adducteurs.
  

• Rémy Bonne
  

• Alaeddine Yahia : en attente de la convocation de la LFP.
  

Citation :

Eric Sikora : « On était venus pour faire quelque chose. On a peut-être moins joué qu'à l'habitude. On n'avait pas la possession du ballon mais on est restés bien compacts, en respectant le schéma de jeu que l'on avait mis en place. En première mi-temps, il s'en est fallu de peu pour que l'on ouvre la marque. Ayant obtenu plus d'occasions qu'eux, cela aurait été mérité. La seconde mi-temps a, par contre, était plus compliquée. Mais, même si l'on a souffert, j'ai vu les mecs s'arracher jusqu'au bout... On n'est pas non plus verni puisque l'on perd Jérôme Le Moigne dès le début de la rencontre. Patrick Fradj se fait expulser. En ce moment, c'est vraiment dur. Avec tous ceux qui manquaient déjà à l'appel, ce n'est pas évident... Mais bon, les joueurs sont récompensés par ce point qui est amplement mérité. Il y a eu un bon état d'esprit, de la solidarité. Quand je vois ces qualités, ce soir, il est dommage que l'on soit à cette dixième place. Mais il n'est jamais trop tard pour apprendre et pour avancer ! »

Citation :

Eric Sikora :

« C'était un match difficile. Je pense qu'on ne l'a pas trop mal attaqué. On était en place. On a essayé de produire du jeu. On a deux, trois débordements avec des centres. On a du monde devant le but mais on ne parvient pas à la mettre au fond. Puis on se fait contrer sur un ballon d'attaque, et on concède ce but contre notre camp. On continue à jouer, et il y a ce penalty. Il n'y a pas à discuter : il y a main. Mais c'est vrai que, lorsque l'on va à la tête, c'est difficile de sauter sans les mains. C'est le règlement, c'est comme ça. Après, être mené deux à un à la mi-temps, ce n'est pas illogique par rapport à ce que l'on a pu montrer. En deuxième période, cela a été un peu plus compliqué face à une équipe jouant à cinq derrière. Il faut trouver les espaces, et l'on s'est sans doute précipité en jouant un peu trop long. Mais bon, on a le mérite d'y croire et d'égaliser, à nouveau sur une « main ». Cela récompense les efforts fournis, ce soir. Maintenant, cela reste deux points de perdus. Une victoire nous aurait permis de dépasser Auxerre. Maintenant, le match nul est un moindre mal. De temps en temps, il faut savoir se contenter de cela. »

Laurent Guyot (entraîneur sedanais) :

« J'éviterai d'évoquer ce qui s'est passé sur la fin, notamment parce que je n'ai pas vu s'il y avait ou pas penalty. Compte tenu de notre prestation, le gros regret que l'on peut avoir, c'est, premièrement, de ne pas avoir su conserver ce « 2-0 » plus longtemps, et puis surtout, en seconde période, de ne pas avoir su marquer ce troisième but alors que l'on s'est procuré de nombreuses occasions. A partir de là, on n'est pas à l'abri d'un fait de jeu. Et c'est ce qui s'est passé. C'est malheureusement le lot de notre saison... Je remercie les joueurs pour leur abnégation, leur courage et leur faculté à redonner le maximum à chaque match malgré les coups du sort, telle cette égalisation à 95e minute. »


Yoann Touzghar :
« C'est frustrant de courir encore après le score. On se retrouve trop rarement en position favorable dans un match. Mais, comme d'habitude, on a bien su réagir... Je n'ai pas été surpris par Sedan. En jouant à cinq derrière, ils sont difficilement prenables. Il y a peu d'espaces. Et puis on prend des buts un peu anodins. Ce qu'il faut noter, c'est notre réaction... En ayant perdu le dernier match, on voulait vraiment bien faire, et c'est vrai qu'au début, on était un peu sur la réserve au lieu de se lâcher complètement... Mais la force que l'on a, c'est de ne pas douter, et c'est grâce aussi à ce super public qui nous pousse. On donne le maximum jusqu'à la dernière seconde ! »

En raison du match de Caen reporté ( Neige ) ci dessous résultat et Classement 28éme Journée

Citation :

Eric Sikora :
« Cela n'a pas été la meilleure prestation que l'on ait pu réaliser depuis que je suis à la tête de l'équipe mais il faut être indulgent : c'est le quatrième match en douze jours. Il y a eu pas mal d'énergie dépensée lors des rencontres face à Monaco et Nantes, et lors du huitième de finale de coupe de France... Dès le début, on a senti que l'on n'était pas trop dedans. J'avais demandé de jouer un peu plus bas mais le problème, c'est qu'on n'a pas été les chercher. On s'est mis en difficulté. Mais bon, ils n'ont pas non plus cinquante millions d'occasions. On ne prend pas de but, c'est le point positif de la soirée. On a également stoppé cette série de défaites, avec Monaco et Nantes, en championnat. Il y a parfois des zéro-zéro dont il faut se satisfaire. Celui-là en fait partie. »

• Pierre Ducasse (adducteurs, indisponible jusqu'à la fin de la saison)
  
• Pierrick Valdivia (mollet)
  

• Rémy Bonne
  
• Adama Diakité
  
• Patrick Fradj
  
• Julien Leghait
  
• Anthony Rogie
  
• Nicolas Saint-Ruf
  

Citation :

Eric Sikora - Entraîneur du Racing club de Lens : « C’est dommage de prendre un but à la 92e minute de jeu. Après, il y a des situations où Nantes aurait pu mener au score. On a été limite sur certains coups. Je ne sais pas si un jour on comprendra qu’il faut s’arracher et qu’il faut arrêter de donner des points ! On a la chance d’être à un partout à la 92e minute et on arrive à se faire contrer à la maison ! Ce sont des choses que je n’arrive pas à comprendre. Il faut défendre son beefsteak, défendre son but, dégager dans les tribunes. Comment peut-on être mis dans cette position à la maison à la 92e minute ? Je n’arrive pas à l’expliquer. On peut en parler pendant longtemps mais il faut comprendre pourquoi ! La victoire de Nantes, sur l’ensemble du match, n’est pas illogique.


J’en veux à tout le monde ! On est à la 92e, on se met le cul par terre, on fait une faute et on joue mal le coup de partout. C’est pratiquement toute l’équipe qui est fautive. Quand je regarde Nantes. Tous ses gestes sont justes. Nous on centre et ça va au cinquième poteau, on a une frappe et elle n’est pas cadrée, on a un ballon de contre aux 35 mètres et on se précipite. Voilà différence aujourd’hui entre le haut niveau et nous. On n’est pas dixièmes par hasard. Le haut niveau, c’est l’exigence. On n’est pas en National ou en CFA. On est en Ligue 2, il faut se le mettre dans la tête. Les coups que l’on aurait pu jouer, on les joue comme des amateurs, sans exigence. Et, dans le haut niveau, ça ne pardonne pas.


Après, quand tu perds Rudy Riou et que tu n’as plus que deux changements à faire, ça complique les choses. Enormément d’efforts ont été fournis à Monaco et en Coupe de France. C’est le troisième match en dix jours. Il manquait aussi Alexandre Coeff et Yoann Touzghar qui sont deux joueurs importants au sein de l’équipe. Ça se ressent aussi. Ceux qui étaient sur le terrain ont tout donné mais ce que je peux leur reprocher c’est de ne pas s’accrocher pendant 92 minutes même s’ils ont souffert et concédé des situations.


On a un banc jeune, avec des joueurs qui apprennent. On ne peut pas tout demander. Depuis le début, on dit que l’on doit atteindre 43 points le plus vite possible pour se sauver, voire éventuellement ce que l’on aurait pu faire après. Aujourd’hui, on est dedans, un peu plus dans la difficulté. Mais on le savait aussi. Ce n’est pas une surprise ! On nous a toujours parlé de la montée mais on ne peut y penser que si on est à 100%, si on n’a pas de casse et s’il y a deux-trois équipes qui se cassent la gueule. Mais on est moins armé que certaines équipes. Ce qui est sûr aussi c’est que l’on progresse. Individuellement et collectivement, on voit de très belles choses. Après, je voudrais que l’on progresse dans la rigueur et dans le fait de ne pas lâcher un match comme celui de ce soir. Pendant le mercato, certaines équipes ont recruté mais nous non. Ça joue là-dessus aussi. Mais attention, ce n’est pas parce que l’on a perdu ce soir qu’il faut tout jeter par terre. Il y a aussi des choses positives. On est dans le dur et c’est comme ça que l’on apprend. Mais je voudrais qu’on le fasse un peu plus vite. »


Michel Der Zakarian - Entraîneur de Nantes : « Quand on maitrise le match comme on l’a fait, on doit mener 0-3 à la mi-temps. On a fait un cadeau avec le penalty et on a remis Lens dans le match. En seconde période, on a tout fait pour aller chercher la victoire. On s’est fait peur sur les coups de pied arrêtés de Lens. Pierrick Valdivia les tire très bien. Ca fait du bien de gagner, même à la dernière minute. C’est une victoire très importante. Il fallait que l’on prenne les rois points ce soir pour rester devant au classement. On l’a en plus fait d’une belle manière. On a fait un gros match du début à la fin. On a très bien utilisé le ballon et le gardien a fait quelques bons arrêts. Le score aurait pu être plus large mais on va se contenter du 1-2. »


Pierrick Valdivia - Joueur du Racing club de Lens : « On est tous dégouté ! On a dépensé beaucoup d’énergie et finalement on prend un but à la 92e minute de jeu et on repart bredouille. On est frustré ! Il ne faut pas accabler un joueur, mais toute l’équipe. On se prend un contre et le Nantais se trouve limite dans la surface de réparation. Il tire et marque. Nous, on se crée des occasions et on ne marque pas. Après, ça devient compliqué surtout quand tu joues contre le dauphin. Nantes est resté costaud, marque à la 92e et prend les trois points. Bravo !


J’aurais préféré ne pas marquer et que l’on parte avec le nul ou la victoire. Ce soir, je ne me préoccupe pas du but que j’ai inscrit. On est une équipe qui a envie de gagner et jouer au football. Mais on n’est pas une équipe qui balance. On joue sans contrôle.


C’est pénible car chaque semaine j’ai l’impression que c’est la même chose. On en a marre car on fait toujours les mêmes erreurs. Les autres équipes ne nous font pas autant de cadeaux que nous nous en faisons ! On est parti sur un bon sentiment mais on paye cash cette erreur. Mais ce n’est pas dû qu’à cela car pendant le match on s’est créée pas mal d’occasions mais on ne les a pas mises. On n’était pas à l’abri de prendre un but et c’est ce qui est arrivé. J’ai du mal à parler tellement je suis dégoûté. Je n’arrive pas à croire à cette défaite.


Ce qui m’énerve c’est que, dès que l’on commence à parler, les arbitres nous rentrent dedans. Moi, il me traite de pleureuse. On les respecte, donc il faut qu’il en fasse autant. Je prends beaucoup de coups mais c’est mon jeu qui veut ça. J’ai du mal à ressortir indemne d’un match.

Mais j’arrive toujours à me relever. »

Citation :

Après avoir fait jeu égal, si ce n'est mieux encore, face au leader monégasque, le Racing s'est incliné (2-1), ce lundi, à l'occasion du dernier match de la 26e journée de L2. Peu aidés par les décisions de l'arbitre, oubliant une expulsion puis un penalty, les Sang et Or encaissaient deux buts, avant puis après la pause. La réduction du score de Touzghar entretint l'espoir d'un retour artésien. En vain. Malgré de belles prestations, Lens n'aura ramené aucun point de ses trois derniers déplacements.


Compte-rendu


Pour ce rendez-vous sur le Rocher, Eric Sikora avait aligné le onze suivant : Riou dans les buts, Coeff et Yahia en défense centrale, Démont et Bergdich sur les flancs, Le Moigne, Baal et Valdivia en milieu de terrain, Ndiaye et Nomenjanahary sur les ailes, et Touzghar à la pointe de l'attaque.

Après un round d'observation de dix minutes, le premier fait de jeu intervenait sur un long dégagement, en retourné, de Yahia qui profitait à Touzghar. L'attaquant, prenant le meilleur sur Medjani, filait au but avant de se faire stopper irrégulièrement par le défenseur juste avant l'entrée de la surface. Le rouge était évident pour tous mais pas pour M. Schneider qui se contentait du jaune (10e). Monaco se ressaisissait et obtenait la première occasion sur une tête trop croisée de Touré (15e). Lens répliquait par une belle frappe aux vingt mètres signée Ndiaye, bien captée par Subasic (17e).

Faisant jeu égal avec son adversaire, le Racing se montrait à nouveau dangereux sur un centre à ras de terre de Nomenjanahary que Touzghar, pour quelques centimètres, ne pouvait reprendre devant le but (21e). L'ASM n'était pas en reste avec une reprise de volée de Kagelmacher à l'entrée des seize mètres, qui rebondissait sur la transversale de Riou, battu (24e). Ce sont finalement les Azuréens qui, les premiers, trouvaient le chemin des filets. Sur une action rapidement menée le long de la surface nordiste, Obbadi décalait Dirar sur sa droite. La puissante frappe de ce dernier, en pleine lucarne, ne laissait aucune chance au portier artésien (1-0, 38e). La réaction lensoise ne tardait pas. Après avoir éliminé deux défenseurs, Bergdich, côté gauche, offrait un caviar à Nomenjanahary qui, malheureusement, manquait complètement sa reprise (43e).

A peine revenus des vestiaires, les Sang et Or se faisaient surprendre sur corner. Une reprise manquée de Germain se transformait en passe décisive pour Raggi qui, esseulé au second poteau, n'avait plus qu'à pousser le cuir dans le but (2-0, 47e). Un scénario bien sévère au vu des efforts déployés par le Racing jusque là. Le coach lensois faisait alors un choix offensif en remplaçant Bergdich, boitant, par Plumain (49e). Ce même Plumain qui, peu de temps après, se faisait accrocher en pleine surface au moment de reprendre un centre venu de la gauche... sans que l'arbitre ne bronche (61e). Côté monégasque, on se contentait désormais de contenir les offensives artésiennes et d'exploiter les moindres occasions de contres, à l'image de ces deux rapides mouvements conclus par des tentatives, face au but, de Dirar puis de Germain, toutes deux déviées en corner par Baal (62e) puis Yahia (64e).

La domination lensoise sur cette deuxième mi-temps se concrétisait enfin, après un bon travail de Baal, côté gauche. Son centre, au premier poteau, trouvait Touzghar dont la reprise du plat de pied trompait Subasic et redonnait espoirs aux siens (2-1, 67e) ! Malheureusement, le buteur artésien, touché lors d'un choc en première période, devait rapidement être remplacé par Bela (75e). Bien que butant sur la muraille azuréenne, le Racing ne se décourageait pas, et était bien prêt de trouver la faille dans les dernières minutes. D'abord par Nomenjanahary qui, en pleine course, bénéficiait d'une judicieuse remise de Ndiaye avant de manquer la cible (83e). On retrouvait ensuite Ndiaye, côté gauche, pour un centre au cordeau à destination de Bela, à proximité du but. La frappe croisée de ce dernier était miraculeusement déviée hors du cadre par le gardien (86e). Subasic était à nouveau à la parade sur une reprise de la tête de Yahia (90e). Les derniers efforts s'avéraient vains, et les Sang et Or s'inclinaient, pour la troisième fois consécutive en déplacement, sans avoir à rougir de leur prestation.

Résultat et Classement 26 éme Journée

PACA a écrit:

Hier le LOSC a fait une bonne prestation contre le PSG... dommage que l 'arbitre de touche ne fit pas son boulot !
IL est urgent que des cameras soient en service et a la disposition des arbitres pour qu 'ils puissent prendre de sages décisions

Citation :

perdre 2 points c 'est un peu idiot .Le principal est aussi de ne pas prendre des buts et ça c 'est bon pour le moral ! la fatigue aussi se voyait ; le dernier match les avait marqués

Romaric Rogombé bientôt à Lens ?

Testé cet été par le RC Lens, Romaric Rogombé pourrait rejoindre l'Artois cet hiver. Alors que des rumeurs annoncent de nouveaux contacts entre les deux parties, le site officiel de l'AS Vita Club annonce que son milieu de terrain est parti début décembre.
De plus, le site de Radio Okapi révèle que le Gabonais est bien parti vers le RC Lens. Le manager du club congolais Denis Kambayi explique ce départ par le fait que son agent ne veut pas le laisser dans un club qui ne joue qu'un match toutes les deux semaines. Affaire à suivre ...

Romaric Rogombé au RC Lens en janvier ?

Vice-président de l’AS Vita Club de Kinshasa, Denis Kambayi, a indiqué dans les médias congolais que Romaric Rogombé allait s’engager au mois de janvier en faveur du RC Lens. Testé cet été par le Racing, cet ailier droit et international gabonais de 22 ans avait convaincu le directeur sportif lensois Antoine Sibierski.

Citation :

La fronde a eu gain de cause. Les rencontres de Ligue 2 programmées le vendredi débuteront, à partir de janvier, à 20h au lieu de 18h45 actuellement, a annoncé vendredi la LFP. "La LFP et beIN Sport sont parvenus aujourd'hui à un accord pour modifier les horaires des matches de Ligue 2 le vendredi soir, dans le sens souhaité par les Présidents de clubs, les supporters et de nombreux élus. Le coup d'envoi de ces rencontres sera donné à 20h, et non plus à 18h45", a indiqué la LFP dans un communiqué.

Thiriez remercie Be In Sport
Le coup d'envoi du grand match de Ligue 1 programmé le vendredi sera de son côté donné à 20h30 et non plus à 20h45, a également précisé la LFP, qui indique que "ces nouveaux horaires seront appliqués dès la reprise du championnat en janvier 2013." Le président de la LFP Frédéric Thiriez a tenu à "remercier" la chaîne beIN Sport pour sa "bonne volonté" et sa "compréhension" et qui se "comporte ainsi en véritable partenaire, à l'écoute des fans et du public".
Ce changement d'horaire répond à la revendication du Collectif Ligue 2, constitué d'associations de supporters qui déployait régulièrement dans les stades des banderoles hostiles au nouveau diffuseur de la L2, beIN Sport, pour protester contre le coup d'envoi de la plupart des matches fixé chaque vendredi à 18h45.

Citation :

Pour ce dernier match de l'année, Eric Sikora avait choisi de reconduire le onze qui avait fait si bonne impression, lundi dernier, face à Guingamp, avec Riou dans les buts, Coeff et Yahia en défense centrale, Démont et Baal sur les flancs, Le Moigne, Sow et Valdivia en milieu de terrain, Ndiaye et Nomenjanahary sur les ailes, et Touzghar à la pointe de l'attaque.


Lalaina Nomenjanahary, à nouveau titularisé sur le côté gauche
Si, au coup d'envoi, le pressing istréen semblait gêner le Racing, ce sont bien les Sang et Or qui, sur contre, se procuraient la première frappe par Ndiaye, largement au-dessus (4e). Istres répliquait par un tir d'Akrour aux seize mètres. Sans difficulté pour Riou (5e). Puis c'était au tour de Valdivia d'enrouler une frappe aux vingt mètres, passant à gauche du cadre de Petric (6e). Peu à peu, Lens prenait le jeu à son compte, et s'offrait quelques actions chaudes au cœur de la surface adverse. Malheureusement sans finition, à l'image de cette ouverture de Valdivia pour Ndiaye qui, en position idéale, se faisait reprendre au moment d'armer (28e).

Les Provençaux, évoluant le plus souvent en contres, se signalaient à la demi-heure, sur une frappe dans le petit filet de Yahia-Chrif (29e), puis un tir aux seize mètres, trop croisé, de Fettouhi (31e). Mais c'est un Racing dominateur qui, de belle façon, concluait cette première période avec une tête de Yahia, sur corner, passant au-dessus de la barre (35e), et une action personnelle de Sow à l'entrée de la surface suivie d'une tentative passant juste à côté du cadre (40e).


Beaucoup d'activité pour Yoann Touzghar sur le front de l'attaque
Dès la reprise, les Sang et Or se faisaient bousculer par des Istréens revigorés. Genest n'était d'ailleurs pas loin d'ouvrir le score d'entrée, d'un pointu qui venait raser le montant opposé de Riou (48e). Le portier artésien s'avouait finalement vaincu peu de temps après, à l'issue d'un impressionnant raid de Niangbo au cœur de la défense artésienne, conclu d'une frappe à ras de terre des seize mètres, hors de portée du gardien (1-0, 55e). Moins de huit minutes plus tard, des Provençaux survoltés réussissaient à doubler la marque. Parfaitement servi dans la surface, Genest se débarrassait de ses gardes du corps pour adresser une frappe croisée et imparable (2-0, 62e).

Tentant le tout pour le tout, le coach lensois faisait entrer Pollet, pour Sow (63e), puis Saint-Ruf, pour Démont (68e). Malgré la pesante menace des contre-attaques adverses, le Racing se lançait à l'assaut du but provençal, et se voyait vite récompensé. Récupérant le ballon aux trente mètres, Valdivia percutait jusqu'à l'entrée de la surface d'où il réduisait le score d'un tir parfaitement croisé (2-1, 73e) ! L'espoir renaissait dans les rangs artésiens que venait rejoindre Bela, en remplacement de Nomenjanahary (75e). Faisant le siège du camp istréen, les Sang et Or passaient le dernier quart d'heure à buter sur la défense adverse ou sur son dernier rempart, Petric, à l'image de ce missile de Bela, difficilement repoussé sur la ligne (84e).


En chef d'orchestre des Sang et Or, Pierrick Valdivia redonne l'espoir aux siens
C'est finalement dans les arrêts de jeu que le Père Noël faisait son entrée. Sur coup franc, Valdivia trouvait Le Moigne au second poteau. La tête de ce dernier lobait le gardien, et offrait à Touzghar l'occasion d'égaliser face au but vide. D'une tête rageuse, il acceptait l'offrande, et faisait chavirer de bonheur les nombreux supporters nordistes présents (2-2, 92e) ! Dans les ultimes instants, Lens, sur coup franc, et Istres, en contre, tentaient en vain d'arracher la victoire. Les deux équipes se séparaient sur un score de parité qui, au final, ne peut que satisfaire des Sang et Or revenus du diable vauvert, et prêts à attaquer sereinement, et toujours invaincus, l'année 2013 !

Citation :

A Istres, face à un adversaire direct au classement, le Racing, a arraché le point du match nul (2-2) au terme d'une rencontre haletante où les Sang et Or auront, une nouvelle fois, fait preuve de grandes qualités mentales. Après avoir, coup sur coup, encaissé deux buts en début de seconde période, ils parvenaient, en effet, à revenir à la marque grâce à des réalisations de Valdivia, à un quart d'heure du terme, et de Touzghar, dans les arrêts de jeu ! Invaincu depuis trois mois, c'est au chaud que Lens va passer les fêtes...

Citation :

«Nous ne sommes pas racistes mais nous estimons que l’absence de joueurs noirs au Zenit est une tradition importante.» Plus grosse association de supporters du Zenit St-Petersbourg, le Landscrona, a publié une lettre ouverte pour le moins troublante sur son site Internet, appelée «Selection 12 manifesto». En substance donc, les fans demandent à leur club de ne pas recruter de joueurs d’origine africaine, et ce afin «de maintenir l’identité nationale du club, symbole de la ville.» De même, les «minorité sexuelles» ne sont pas les bienvenues.

«Nous ne voulons que des joueurs venant des nations slaves, nos frères, comme l’Ukraine ou le Bélarus. Ainsi que les Etats baltes et scandinaves. Nous avons la même mentalité et le même historique culturelle que ces nations.» Le Zenit est pour l’instant l’un des rares grands clubs d’Europe à ne jamais avoir fait signé de joueur africain. Plusieurs grands joueurs ont ainsi refusé de très lucratifs contrats dans le richissime club russe à cause de menaces de mort envoyées par les fans.

Citation :

L'équipe a été magnifique. Du jeu, du jeu, du jeu. Souvent les bons choix, les bonnes combinaisons.

On n'est pas habitués à voir ça... Si on continue comme ça, nous irons loin avec cette équipe. Soit Garcia est un charlatan, soit Sikora un génie.

Je dirai les 2