LE SIVOM DU BETHUNOIS

[ltr]Le nouveau président du SIVOM du Béthunois, Pierre-Emmanuel Gibson, les élections passées, a décidé de réexaminer le régime indemnitaire des agents du SIVOM du Béthunois, notamment l'attribution de la Nouvelle Bonification Indiciaire (qui est nouvelle depuis une bonne dizaine d'années et même plus !). Pas d'explication réelle et un management pas très catholique… En d'autres termes ça grogne ![/ltr]

[ltr]LA NBI : C’EST QUOI ?[/ltr]

[ltr]La NBI, nouvelle bonification indiciaire sert à favoriser les emplois comportant une responsabilité ou une technicité particulière, et se traduit par l'attribution de points d'indices majorés.[/ltr]

[ltr]Les bénéficaires de la NBI sont :[/ltr]

[ltr]- Les fonctionnaires territoriaux titulaires ou stagiaires à temps complet (temps plein, CPA, temps partiel) ou à temps non complet[/ltr]

[ltr]- Les fonctionnaires de l'Etat ou hospitaliers détachés dans la FPT[/ltr]

[ltr]Des décrets fixent les fonction concernées et la nouvelle bonification indiciaire cesse d'être versée lorsque l'agent n'exerce plus les fonctions y ouvrant droit.[/ltr]

[ltr]ATTRIBUTIONS ILLÉGALES ?[/ltr]

[ltr]De sources proches, le nouveau président a décidé de mettre les pieds dans le plat du régime des NBI et remettrait en cause leur attribution, d’ores et déjà, pour une bonne trentaine d’agents. Chasse aux sorcières ? Pourquoi maintenant ? Qui a pris la décision ? Une décision technocratique dépourvue de toute humanité, etc.[/ltr]

[ltr]Beaucoup de questions, peu de réponses, ce qui génère légitimement l'inquiétude.[/ltr]

[ltr]L'ex-président Olivier Gacquerre aurait-il été victime d'une cécité réglementaire électoraliste ?[/ltr]

[ltr]La DRH et le DGS reçoivent ces agents en entretien individuel pour leur annoncer sa suppression pour la fin février 2021. Le prétexte évoqué est leur illégalité, que les agents n’ont pas à l’avoir et que cela a été attribué par erreur ! [/ltr]

[ltr]« Pourtant ,depuis10 ans, ces attributions ont été validées par la sous-préfecture, la trésorerie et plus récemment par le président précédent Olivier Gacquerre », nous déclarent les agents concernés. [/ltr]

[ltr]Signalons, et c'est important qu'aucune modification réglementaire n’est récemment intervenue sur ce régime .[/ltr]

[ltr]CIRCULER Y A RIEN À VOIR ![/ltr]

[ltr]Pour les agents qui souhaitent comprendre et disposer des justifications, la réponse est d’une triste limpidité : allez-voir le site gouv.fr ! Manque de considération, manque de respect, un triste management qui nous rappelle un certain souvenir.[/ltr]

[ltr]Mme Gacquerre sera-t-elle de nouveau en charges des ressources humaines, mais au SIVOM du Béthunois ?[/ltr]

[ltr]Sur le site de la structure par sécurité nous avons vérifié. C'est le maire de Sailly-Labourse, Patrick BELLAMY FERRAND qui est Vice-Président en charge des ressources humaines, de la qualité de vie au travail et du dialogue social.[/ltr]

[ltr]A-t-il été associé à cette décision très sensible ou les structures de concertation de l'établissement ?[/ltr]

[ltr]Quand on vous disait, d'une manière générale, que la pléthore de vice-présidents, un summum jamais atteint à ce jour au SIVOM du Béthunois (1), devrait mécaniquement aboutir, compte tenu de la réduction des compétences, à des délégations "Bidon".[/ltr]

[ltr]CHUT ! [/ltr]

[ltr]Les "scrogneugneux", qui ne remettent pas en cause pour eux leurs indemnités d'élus, au nom du droit acquis, ne souhaitent pas démocratiquement mettre le débat à l'agenda du conseil syndical ! [/ltr]

[ltr]Qu'importe cette perte de salaire pour ces "sans dents" surtout en cette période délicate.[/ltr]

[ltr]Nul n'est censé ignorer la loi, mais le loi n'est parfois pas la même pour tout le monde… surtout lorsqu'il y a d' énormes espaces d'interprétation.[/ltr]

La diffusion, mercredi, de l’émission les Chefs contre-attaquent, consacrée aux cantines de l’école Michelet de Béthune et Irène-Curie de Vendin-lès-Béthune a révélé la  gestion déplorable de la cuisine centrale du Sivom du Béthunois, dont le  président n’est autre que le maire actuel de Béthune. Ce dernier cherche comme à l’accoutumé à noyer le poisson (pané et immangeable made in cantine Gacquerre) et à rejeter la  responsabilité sur les autres. Oubliant, hypocrite, que lors du mandat précédent, il  était premier adjoint.

Il est apparu au cours de l’émission pitoyablement prétentieux, affirmant péremptoirement ses compétences car il était banquier,  en réponse au Master-chef lui reprochant de donner à manger de la « M » aux enfants.  On apprenait, entre  autres, au cours  de l’émission,  que le soi-disant tomates  farcies ne comprenait que symboliquement de la viande et que les légumes frais étaient en fait des boîtes  de conserve  ! Une  cuisine canada dry… Comme la gestion municipale d’Olivier Gacquerre.

 Un petit comptable, souvent ridicule dans son ambition de devenir le boeuf de la fable de La  Fontaine, flirtant avec l’imbécillité dans ses  palinodies verbales. Non Monsieur le maire-président, la nutrition des enfants (qui est un facteur  de  réussite scolaire), ne  se  réduit pas à un ratio budgétaire de comptes  d’apothicaire.

Les   Masters-Chefs préconisent la réintroduction de légumes frais dans  le processus de fabrication des repas.  Réintroduction, car comme le confirme Jean-Pierre Chruszez, DGS du Sivom du béthunois à l’époque et à l’origine de la  réalisation de cet équipement,  la cuisine centrale  disposait à sa création d’une  légumerie, alimentée déjà par les producteurs locaux .

 Aujourd’hui désaffectée au bénéfice  de   boîtes  de conserve.  De même la cuisine centrale fabriquait ses pâtisseries elle-même, et l’équipe de cuistots  disposait d’un pâtissier en titre  ! D’ailleurs, le directeur de la cuisine était lui même à l’origine un maître pâtissier et c’est  la cuisine centrale qui réalisait – comme « traiteur » – la   plupart des buffets des communes adhérentes.

Qui a pris les décisions de supprimer ces services et pourquoi, puisque la cuisine centrale du Sivom du béthunois était largement compétitive par rapport aux prestataires privés ? Parcequ’aujourd’hui le Sivom  du Béthunois affecte une part non négligeable de ses frais de structure, à la compétence restauration, plombant son budget et obligeant ses gestionnaires administratifs à trouver des  économies. On comprend la suite, sans faire preuve   d’aucune initiative pertinente, on se  réfugie dans la facilité:  boîtes  de conserve et viande canada dry, etc. Mais  soyez rassurés les normes sanitaires sont respectées. 

Il va sans dire que la gestion des ressources humaines , au Sivom du Béthunois, comme à la mairie de Béthune, reste moyenâgeuse (voire notre articles précédent).  Le savoir faire, notamment des agents de la cuisine centrale, est sous utilisé, voire méprisé.  Une incompétence gestionnaire qui explique un  autre gaspillage , celui des repas non ou partiellement consommés par des écoliers dégoûtés que l’on retrouve aux fonds  des poubelles.

Coûteux gaspillages alimentaire au Sivom du Béthunois

Des Masters-chefs, qui ont pointé du doigt de  graves dysfonctionnements et un réel  mépris de la santé des  enfants, mais qui diplomatie médiatique oblige,  osent espérer des changements significatifs.  Là , ils se  trompent…

Pourtant, ils connaissent bien les faiblesses de nos élus locaux. 

Pour les convaincre, rien ne vaut un bon gueuleton ! 

Ce n’est pas les entreprises de BTP qui les contrediront. 

 Mais  les promesses n’engagent que ceux qui y croivent.

Une  émission retransmise au théâtre municipal de Béthune pour les élus du Sivom du Béthunois, la politique spectacle reprend rapidement le dessus. Dans une ambiance de « tortue romaine », tout le  monde  est solidaire pour condamner les  excès  de ce   reportage qui ne fera qu’accélerer ce qui était prévu  . 

Dixit Olivier Gacquerre !