LAWE et INONDATIONS

Bruay-La-Buissière: les batardeaux installés face au risque d’inondation

Ces murets anti-inondation ont été installés suite aux pluies orageuses qui sont tombées dans la nuit de lundi à mardi et alors que de précipitations pourraient à nouveau faire monter le niveau de la Lawe ce mardi. Des déviations sont mises en place alors que l’accès au pont rue Lamendin est coupé.

La Voix du Nord | Publié le29/06/2021 

 




Alors que le niveau de la Lawe a fortement augmenté, les batardeaux ont été installés par les services techniques de la ville de Bruay-La-Buissière ce mardi matin, peu après 9 heures.


Ces murets anti-inondation sont posés pour 24 heures au minimum sur le pont de la rue Lamendin.



Le niveau de la Lawe a augmenté. Et de nouvelles pluies orageuses sont attendues.

Nouvelles pluies orageuses attendues

La Lawe n’est pas sortie de son lit à Bruay-La-Buissière pendant les pluies orageuses qui se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi. Mais de nouvelles précipitations sont attendues ce mardi, comme l’indique le site du gouvernement Vigicrues  : « Si actuellement les niveaux de la Lawe et de la Clarence sont en baisse, de nouvelles pluies orageuses attendues dans la journée de mardi, pourraient faire à nouveau réagir ces cours d’eau. »



La route est barrée. Des déviations ont été mises en place.




L’installation de ces batardeaux bloque l’accès au pont et donc le passage du bas de Bruay à la partie haute de la ville. Des déviations sont mises en place.

avenir de l  'artois


Bruay-la-Buissière: un chantier pour ne plus jamais vivre ça




2021 donnera le coup d’envoi d’un chantier titanesque de trois ans, le long de la rivière la Lawe, pour lutter contre les inondations.



Par Charles Piquet | Publié le03/10/2020





Comme une ironie du destin, c’est sous un temps pluvieux qu’élus et techniciens de le Cabbalr (Communauté d’Agglomération Béthune-Bruay, Artois Lys Romane) se sont retrouvés à Bruay-la-Buissière le 1 er octobre. Une réunion de travail sur le terrain, en vue des travaux de lutte contre les inondations qui doivent démarrer lors du premier semestre 2021 autour de la rivière la Lawe. Ils devront empêcher que la rue Ernest-Wery ne se retrouve à nouveau sous 1,5 m d’eau, comme lors des inondations de 2016.

Un bassin de rétention d’eau

Le volet le plus spectaculaire sera la construction d’un bassin de rétention d’eau de 10 200 m3 dans le parc de la Lawe, à la place des buttes longeant la rue Ernest-Wery.

« On va mettre 800 personnes au sec, explique Olivier Gacquerre, le président de la Cabbalr. On part sur huit mois de travaux, dont dix semaines rien que pour enlever la terre. » Le volume total de déblais est estimé à 60 000 m3.
De son côté, Raymond Gaquère, président du Symsagel (Syndicat Mixte pour le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Lys), ajoute : « Ce bassin servira à récupérer l’eau du ruissellement urbain. » L’objectif est d’empêcher, en cas de fortes pluies, que les eaux descendant des hauteurs environnantes n’aillent grossir celles de la rivière.

Un tel chantier aura un impact sur le paysage. Des arbres du parc de la Lawe seront abattus. Un aménagement paysager est par ailleurs prévu autour du futur bassin de rétention.

Renforcement des rives de la Lawe

Autre aspect de ce chantier : le renforcement des rives de la Lawe, ainsi que la mise en place d’un système d’étanchéité. Cette phase commencera par la rive gauche, propriété de l’État. Afin d’éviter tout risque de rupture, « un rideau de palplanches métalliques » sera installé pour solidifier la rive, ainsi que sur la digue de la Biette, rue Gaston-Blot.
Du côté du pont d’Hulluch, le système de vannes sera rénové. Le moteur sera remplacé. Tout comme les commandes et l’automatisation du système. Cet équipement maintiendra un niveau d’eau constant, y compris en cas de pic de crue. Ce en faisant monter le niveau de la Biette. Un cours d’eau dont la digue sera également renforcée.
C’est ensuite que la rive droite, propriété de l’Agglo, deviendra à son tour l’objet de toutes les attentions. Sur le papier, elle devrait être rénovée avant septembre 2022. Avec là aussi, l’installation de palplanches métalliques. Ainsi que de deux bâtardeaux pour les périodes de crues. Fin théorique du chantier courant 2023.


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les bruaysiens auront   des batardeaux pour se protéger ...
mais rien pour les bâtards de Locon... 





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https://www.registre-numerique.fr/ppri-de-la-lawe





LE PROJET SOUMIS À L'ENQUÊTE : PROJET DE PLAN DE PRÉVENTION DU RISQUE INONDATION DU BASSIN VERSANT DE LA LAWE



Mairie de Lestrem, Place du 8 Mai 62136 Lestrem

• Samedi 03 Octobre 2020 de 09h00 à 12h00
  
• Jeudi 22 Octobre 2020 de 14h00 à 17h00
  

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LA VOIX DU NORD 

SAINT  VENANT
La mairie fait l’acquisition de trois terrains pour lutter contre les inondations 


PAR ANGÈLE BAYEUL bethune@lavoixdunord.fr

En 2015, la Lys vue du pont entre Saint-Venant et Haverskerque, l’eau commence à s’étendre dans les champs du côté d’Haverskerque.


Le conseil municipal a voté l’acquisition de trois terrains classés en zones naturelles sur Saint-Venant et Haverskerque. Le but : lutter contre les conséquences du dérèglement climatique et préserver la biodiversité.  
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SAINT-VENANT.
Un premier terrain de 13 430 m² à Saint-Venant, un deuxième de 6 590 m² et un dernier de 20 920 m² à Haverskeque. Ce sont les acquisitions « de terrains stratégiques » soumises au conseil municipal de lundi dernier par André Flajolet. Si la délibération a été adoptée, l’opposition a voté contre, s’interrogeant sur l’utilité de ces achats fonciers. « On ne pourra jamais rien en faire de ces terrains, à quoi ça sert de les avoir ? », a-t-elle demandé à un maire également président du Comité national de l’eau et visiblement irrité des doutes de son opposition.
Il est «nécessaire (…) de boiser ces terrains afin de fixer les sols et de protéger la nappe phréatique» à cause d’une Lys parfois débordante. 
DES ACQUISITIONS À 130 000 €
André Flajolet a indiqué pendant la séance qu’il était « nécessaire d’acquérir ces terrains, de les boiser afin de fixer les sols et de protéger la nappe phréatique » à cause d’une Lys parfois débordante, trop vaseuse, qui ne « répond plus à son rôle majeur d’écoulement ». « Il faut penser autrement l’irrigation, comprendre qu’il faut avoir de l’eau dans les fossés pour des raisons d’hygiène mais aussi de préservation de la faune et de la flore. »
En amont, le maire a complété ses explications sur ces acquisitions qui se chiffrent à 130 000 € HT – financés à 70 % par l’Agence de l’eau et à 30 % par la commune. « Saint-Venant est au cœur du bassin de la Lys, avec une partie inondable et des rivières à débordements réguliers. (…) Aujourd’hui s’ajoutent : le risque d’étiage ( baisse périodique d’un cours d’eau ) et de stress hydrique (quand la demande en eau dépasse sa ressource disponible ), l’émergence massive de l’irrigation, le risque de retournement des prairies (…). »
C’est donc pour éviter la détérioration de la situation que « la ville propose une accélération patrimoniale de ses espaces de biodiversité ». André Flajolet a assuré que d’autres parcelles seraient prochainement acquises. « C’est un programme qui s’étend dans d’autres communes. Ce qui est fait sur Saint-Venant a déjà été fait dans le Nord, notamment Haverskerque et Merville. »


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 JE CITE Mr FLAJOLET ...homme plein de sagesse et d 'expérience :« Il faut penser autrement l’irrigation, comprendre qu’il faut avoir de l’eau dans les fossés pour des raisons d’hygiène mais aussi de préservation de la faune et de la flore. » 

Par contre a Locon on a fait tout le contraire car depuis 40 ans  les différents maires ont laissé certains  cultivateurs  remblayer les fossés du domaine public pour cultiver un peu plus ...Laxisme  ? Incompétence ??? ou pire ???

LA VOIX DU NORD 14-11-2017


Contre les inondations, Raymond Gaquère peut compter sur son « PAPI » 


PAR ISABELLE MASTIN  bethune@lavoixunord.fr


Fin mai 2016, la rue Wéry, à Bruay, avait
 été durement touchée par les inondations. 


PHOTO archives SEVERINE COURBE


La « bonne nouvelle » est tombée le 20 octobre : le programme d’actions de prévention des inondations, PAPI pour les intimes, a été validé au niveau national pour le bassin versant de la Lys.   Ça veut dire quoi ?  

 

BÉTHUNOIS-BRUAYSIS.


Il a fallu trois ans pour voir comment affronter les difficultés qui se présentent avec des événements climatiques violents.


1.
ET DE 3 PAPI !


Raymond Gaquère est fier de son PAPI, troisième du nom. Le vice-président de la communauté d’agglomération Béthune Bruay Artois Lys romane, en charge de l’environnement, est allé défendre au niveau national cet ensemble d’actions dont le but avoué est de réduire les conséquences des inondations sur un territoire donné.
Un combat de haute lutte, a-t-on pu comprendre mercredi soir au conseil communautaire. Président du Symsagel depuis 2014, l’élu explique « qu’il a fallu trois ans pour voir comment affronter les difficultés qui se présentent » dans un contexte où « les événements climatiques sont de plus en plus violents ».


2.
UNE GROSSE ENVELOPPE
En pratique, ce PAPI 3 (le premier est né en 2003) représente une enveloppe de 24,6 millions d’euros, dont 17 de l’État et de l’Agence de l’eau, à utiliser dans les six ans. L’équivalent de « 38 ouvrages et actions à réaliser ». Du concret mais aussi de l’informatif « pour que la population se sente moins démunie». Les deux premiers PAPI n’ont pas vu aboutir toutes les actions, au PAPI 3 de les racheter.


3.
DEUX BASSINS DE STOCKAGE, MAIS PAS QUE
Parmi les projets de travaux, deux bassins de stockage des eaux pluviales à Bruay, d’un volume total de 10 000 m 3 . Un écho direct aux orages de mai et juin 2016 et de mai 2017, au cours desquels la rue Wéry avait été très impactée. Une opération à 1,360 M € HT qui devrait démarrer au premier semestre 2019 pour une durée de 18 mois. 
Sur la liste aussi, la ZEC de la forêt de Nieppe, la ZEC de Saint-Hilaire-Cottes, celle de Gosnay-Fouquières, celle de Verquin (bassin en amont du cimetière), la ZEC du Marais à Noyelles-lès-Vermelles, la ZEC de la Comté, à Beugin, celle de Gauchin-le-Gal, le recalibrage du Grand-Nocq…


4.
LES SATISFACTIONS
AUSSI PLEUVENT
Dans l’assistance, des élus ne cachent pas leur satisfaction. Voyez Thierry Tassez, son « HNS, haut niveau de satisfaction » et ses souvenirs « de nuits debout, à court d’argument face aux habitants ». Raymond Gaquère tempère : « Le deuxième défi maintenant, c’est la concrétisation. » Fin des échanges avec le Herminois Franck Gluszak : «Je félicite le président et Raymond Gaquère. Une question néanmoins. Est-ce que les actions non prévues dans le PAPI 3 ne seront pas réalisées. J’ai demandé une étude sur les raisons des inondations à Hermin, mais hors du PAPI 3, pas de salut ? » Le président Alain Wacheux l’a assuré du contraire.

LA VOIX DU NORD


VILLE DE BETHUNE :Les ponts, maillon essentiel du dispositif contre les inondations 


B. F.

 
 
 

Lors de l’épisode d’inondations de juin dernier, le niveau de la Lawe avait largement gonflé. L’écoulement de la rivière avait été entravé au niveau du siphon qui passe sous le canal à grand gabarit, et qui forme un goulot d’étranglement. 




L’ouverture d’une surverse par Voies navigables de France, décidée avec le sous-préfet et le maire, à l’époque, avait permis de rejeter les eaux de la Lawe dans le canal, et donc d’évacuer plus vite l’eau stagnant dans les rues béthunoises.




 Le trop plein de la rivière est toujours ouvert, et ne devrait pas être refermé, toujours en accord avec VNF, note le maire, Olivier Gacquerre. Un dispositif qui doit faire l’objet d’une validation réglementaire. C’est l’un des premiers éléments du plan anti-inondations par crues.


Des zones d’expansion de crues sont aussi envisagées en amont, «hors du territoire communal ». 
En ville, il s’agit de faciliter l’évacuation la plus rapide possible des eaux. Par exemple, tous les ponts seront inspectés (pour 10 000 €) : « l’idée est de savoir si ces ponts sont capables d’encaisser ce qu’on leur prépare», rappelle Frédéric Geiger. 


En surface, la Ville prévoit de les équiper de garde-corps escamotables, et de construire des batardeaux, sur les côtés, qui empêcheraient l’eau de s’échapper de sa trajectoire. Rue de la Brette, « on a en projet de consolider la route et de la rendre suffisamment étanche. »


Enfin, le curage et le défrichage des fossés est prévu rue du Pré des rois, à côté du potager solidaire.
 Les « digues » devraient être aussi inspectées, et la Ville va aussi lancer une campagne de piégeage des rats musqués, durant trois mois, d’avril à juin, à temps plein. Le piégeur communal aura du boulot…

Béthune

 
Hier soir jeudi 23 mars 2017,avait lieu au foyer François-Albert la réunion publique de présentation des différentes actions qui vont être menées cette année par les services de la ville afin de lutter contre les inondations dues aux crues: curage de fossé, conforter les digues le long de la Lawe, piégeage des rats musqués sur les berges et les digues, inspection des ponts... En tout, 500 000 euros ont été budgétés pour mener à bien ces travaux


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Un plan à 500 000 € pour   lutter contre les inondations 




PAR BENOÎT FAUCONNIERbethune@lavoixdunord.fr


Rue d’Annezin, un petit cours d’eau a pris sa place entre les maisons et la rue. En cas de fortes pluies, les riverains ne cachent pas leur inquiétude...


Béthune a inscrit au budget une enveloppe de 500 000 € consacrée à la lutte contre les inondations. Dès ce printemps, des travaux seront entrepris pour éviter de revivre les situations de fin mai et début juin 2016, après des orages violents. Les crues de certaines rivières et le ruissellement avaient fait de nombreux dégâts. 
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BÉTHUNE.
Il manque un limiteur de débit,  l’eau n’est pas  retenue 
1 LE DIAGNOSTIC
« Que tous les Béthunois aient les pieds au sec avant la fin du mandat ! » Ce message est un objectif, asséné par Jean-Pascal Scalone, adjoint. Un défi, même, sachant que fin mai et début juin 2016, les pluies violentes avaient largement inondé plusieurs secteurs de Béthune.
Les situations ont été analysées, et les riverains rencontrés, assure Frédéric Geiger, le chef des travaux et grands projets. Le technicien relève deux cas de figure: les inondations dues aux crues, et celles provoquées par le ruissellement. Les solutions locales à apporter ne sont pas forcément les mêmes.
Dans le cas des inondations à cause du ruissellement, le problème est à chaque fois le même : « c’est l’incapacité des réseaux à évacuer cette eau qui arrive en grande quantité, et en peu de temps », présente Frédéric Geiger, qui parle aussi de l’imperméabilisation de zones humides, depuis les années 1950. « À l’époque, on mettait les tuyaux qui amènent à l’exutoire. Et on a ajouté des constructions. On se retrouve avec un réseau sous-dimensionné. Soit on agrandit les tuyaux, soit on arrête de mettre de l’eau dans les tuyaux », suggère-t-il. C’est précisément ce qui a été fait fin 2015 place du Général-De-Gaulle, le parking étant un réceptacle, dans un point bas de la ville. Des noues ont été créées, pour absorber en partie l’eau de ruissellement.
2 UN PRIVÉ EN CAUSE
À chaque secteur sa problématique. Cité des Fleurs, c’est la construction d’une résidence à proximité qui cause des soucis : l’ouvrage qui gère les eaux pluviales a été mal conçu : «à un endroit, il manque un limiteur de débit, l’eau n’est pas retenue et dévale ici directement. À un endroit, la pompe est deux fois trop puissante, trop d’eau est renvoyée vers le bas du quartier», détaille Frédéric Geiger.
 Les aménagements et la voirie ne sont pas rétrocédés à la commune et ne font donc pas partie du domaine public. « On va se substituer à l’aménageur. Les travaux ne sont pas conformes au permis de construire. Légalement, c’est à l’aménageur de faire les travaux correctifs. Les gens sont inondés à cause des conneries d’un privé », râle Pierre-Emmanuel Gibson.
 La ville fera les équipements nécessaires (en mai), et pense se retourner contre l’aménageur pour être remboursée.
3 POMPES ET TUYAUX
IMPASSE BARBARA, « LE QUARTIER EST ENTIÈREMENT TRIBUTAIRE DES POMPES. ELLES ONT ÉTÉ TRANSFÉRÉES À L’AGGLOMÉRATION ». UNE SURVERSE VERS LE MILIEU NATUREL EST À L’ÉTUDE. IMPASSE DES TULIPES, UNE SURVERSE VA ÊTRE CRÉÉE POUR DÉLESTER L’EAU VERS LE MILIEU NATUREL. CITÉ DES MUSICIENS, « LES TUYAUX SONT DIMENSIONNÉS POUR CE QUARTIER SEUL, ET 30 HECTARES DE BASSIN VERSANT ARRIVENT AU MÊME ENDROIT. L’OUVRAGE N’EN PEUT PLUS », DÉCRIT FRÉDÉRIC GEIGER. LA VILLE ESPÈRE DONC LA CRÉATION D’UN TROP-PLEIN (UN EXUTOIRE) SOUS LE PONT CHURCHILL EN MÊME TEMPS QUE LES AMÉNAGEMENTS SUR LE RÉSEAU LIÉS AU PASSAGE DU FUTUR BUS À HAUT NIVEAU DE SERVICE. «C’EST L’OCCASION DE METTRE SOUS LA CHAUSSÉE DES TUYAUX DE BONNE DIMENSION », SUGGÈRENT LES ÉLUS, QUI COMPTENT AUSSI SUR L’AGGLOMÉRATION. DES ÉLUS QUI SOUHAITENT AUSSI CRÉER, À L’INITIATIVE DE BÉTHUNE, UN «COLLECTIF DES MAIRES INONDÉS ». ET PARFOIS NOYÉS PAR L’IMPATIENCE DES RIVERAINS.

C'est pas à Locon qu'on verrait des réunions comme celle là. Pauvre Loconois .

LA COMMUNE DE BETHUNE S' ORGANISE CONTRE LES INONDATIONS 

Béthune
Hier, à 07:51 · 

#Béthune#Cap2020

Hier soir avait lieu salle de la Tannerie la réunion de présentation des actions qui vont être menées cette année par la Municipalité en matière de lutte contre les inondations dues aux ruissellements. Les riverains des quartiers concernés (Cité des Fleurs, Cité des Musiciens, rue Barbara...) étaient invités à prendre connaissance de la nature des travaux. Des travaux qui s'inscrivent dans la continuité des actions déjà menées en ce sens en 2014 et 2015 rue de Vaudricourt et place du général de Gaulle.






Les personnes concernées étaient cordialement invitées ...des décisions furent prises , une nouvelle méthodologie fut élaborée pour l 'évacuations des eaux de ruissellement... les maires des communes voisines seront invités à réagir et a travailler ENSEMBLES ...




Je ne peux que féliciter la municipalité pour cette reunion où j 'ai pu constater sa volonté de resoudre le probleme des inondations dues au ruissellement . 

La connaissance du terrain , les relations avec la population et la volonté de changer les methodes de travail m 'ont agréablement surpris de la part des élus et des techniciens . 






C 'est ce que je preconise depuis des années : etre a l 'écoute des victimes et aussi construire des chaussées reservoir,poser des enrobés et des massifs drainants afin que les eaux de pluies s'infiltrent en priorité dans le sol et la nappe phreatique comme cela fut fait place du Général De Gaulle ..... 
http://espaces-lawe.hautetfort.com/

LE GRAND REMUE MENAGE DES SYNDICATS INTERCOMMUNAUX AUX VOCATIONS MULTIPLES ,


 AUX INTERETS PARTICULIERS ET COORPORATIFS..




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----------et combien nous coute le SIAAAH a Locon ????? 

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Vu dans la voix du nord 

Ne désesperons pas ...un jour ...peut être ...les autorités compétentes, et les elus aménageront la LAWE pour que les amoureux de la Nature puissent faire du canoe dans les meilleurs conditions ...


LE MATERIEL EST PRET ...


LES ADHERENTS AUSSI


c'est pas chouette ?



Sacré coup de pagaie madame PACA !!!
(photos pierre acarie)

Une TRES bonne nouvelle !

LE SIPAL à embauché depuis très peu de temps un nouveau collaborateur , technicien de rivière : Monsieur Jean-Louis DEFONTAINE .

Son travail consistera a entretenir cette rivière , de l ' aménager , de renforcer les berges par des fascines pour éviter les éboulements et de remettre en état une partie de chemin de halage entre ESSARS et LOCON et peut etre LA GORGUE .


Bientôt nous aurons une liaison entre le pont de Séwelingue et le pont de Mesplaux par la rive droite de la LAWE .

L 'association réclamait cette liaison depuis 10 ans , les pietons , et cyclistes sont déjà dans les startings block !

Sur le plan financier ces travaux seront en partie subventionnés par l ' EUROPE ...

On peut remercier ici le President du SIPAL , OLIVIER SWITAJ qui a monté avec ses collaborateurs le dossier pour récupérer ces subventions Européennes


Nous souhaitons la bienvenue a Monsieur DEFONTAINE et beaucoup de courage ...



(photo pierre acarie )
A gauche Monsieur Philippe DROQUE , vice président de l 'association " ESPACES-LAWE" , à droite Monsieur Jean-Louis DEFONTAINE du SIPAL

PETIT A PETIT ...un peu a la fois ...ca avance ...

Accueil » Edition Béthune » Autour de Béthune » Bruay La Buissière » Les protections anti crue testées hier le long de la Lawe
BRUAY LA BUISSIÈRE
   
Les protections anti crue testées hier le long de la Lawe
vendredi 17.06.2011, 05:06 - La Voix du Nord

Les services techniques ont monté les éléments enquatre-vingt-dix minutes.
|  ON NE PASSE PAS |



Hier matin, la rue du Château qui chevauche la Lawe a été fermée à la circulation pour cause d'opération anti crue, un mur d'acier coupant la route en deux. ...

L'orage de la nuit n'avait pourtant pas été violent. Les riverains et usagers ont tourné les talons imaginant la Lawe au bord de la crue.


Sur place, pas une goutte d'eau sortie de la Lawe, juste quelques agents des services techniques affairés à monter des bâtardeaux pour tester l'étanchéité de la structure.

La rue et l'accès piéton parallèle sont les deux points sensibles en cas de crue de la Lawe. En contrebas, tout un quartier sous le niveau de la Lawe. Quand l'État a repris aux Charbonnages de France la gestion du pompage et de l'entretien de la Lawe, des investissements ont été consentis. Il y a deux ans, des bâtardeaux ont été achetés par la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), service de l'État. Une convention a été signée avec la commune et ses services techniques chargés de la mise en place du dispositif.

Quatre heures avant la crue de la Lawe, l'alerte est donnée. Une équipe des services techniques est diligentée sur place pour monter les éléments en acier.

Hier matin, il a fallu près d'une heure et demi pour rendre étanche les deux voies. Cette opération sera renouvelée à deux reprises chaque année. Pour ne pas se laisser surprendre en cas de vraie alerte inondations. •

M. B.


A LOCON ON AIMERAIT QUE LES RESPONSABLES DU SIPAL ET DE LA COMMUNE FASSENT PAREIL et prennent  en compte la securité des habitants ... on s'  en souviendra aux prochaines élections  !


           

LILLERS ET ARTOIS-LYS
Débat d'orientation budgétaire du Symsagel
Le Symsagel perd-il sa CLE ?
jeudi 12.05.2011, 14:00

Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, il n'y a pas eu de grosse foire d'empoigne jeudi soir lors de la réunion du comité syndical du Symsagel...
C'est l'une des discussions les plus importantes amenée par le vice-président de la commission locale de l'eau (CLE) : désormais, cette dernière dépendra du Département et non plus du Symsagel. Le début de la fin ?

On s'attendait à une foire d'empoigne entre les membres du comité syndical du Symsagel et leur bureau directeur, jeudi soir à Saint-Venant.
Ce ne fut pas le cas. L'ensemble de la réunion pour le vote du débat d'orientation budgétaire s'est déroulé cordialement.
Daniel Marquant, adjoint au maire (proche du P.S.) d'Aire-sur-la-Lys et délégués du comité syndical du Symsagel, a demandé que tous les points ayant une conséquence financière soient reportés à la semaine prochaine, quand on votera le budget primitif, voire à plus tard, quand on examinera la décision contestée du changement de statut du Symsagel, dont la transformation en « établissement public territorial de bassin » est suspendue à une décision du tribunal administratif.
Autre demande : des changements dans l'ordre du jour ont été réclamés et satisfaits, presque à contre-coeur, par le président U.M.P. du Symsagel, André Flajolet. « Ne commencez pas à détricoter l'ordre du jour ! » s'exclamait-il. « Je n'ai rien tricoté pour ma part », répondait Daniel Marquant.
De leurs côtés, le socialiste Jacques Napieraj et Marcel Coffre (vice-président de la Commission locale de l'eau - CLE - du Sage de la Lys) ont pris régulièrement la parole, contestant la plupart du temps des mots employés et inscrits dans les statuts du Symsagel à voter jeudi soir. « M. le président, je ne suis pas d'accord avec le terme "questions diverses" car à mon avis on peut discuter de questions importantes alors qu'elles n'étaient pas à l'ordre du jour. Or le mot "diverses" pourrait suggérer qu'il s'agisse de questions anodines », argumentait par exemple Jacques Napieraj. André Flajolet accède à sa proposition et modifie les termes.

Qui remplacera Marc Cornil ?

Autre point de litige : le tableau des effectifs qui se modifie en raison du départ à la retraite du directeur général du Symsagel, Marc Cornil. « Je n'ai rien contre M. Cornil, mais j'avoue n'avoir jamais été en très bon terme avec les administrateurs. Je ne pense pas qu'il ait été judicieux de se passer d'un ingénieur pour notre structure. Qui soit disant en passant aurait dû être signalé au président de la CLE du Sage de la Lys... De même, que je ne comprends pas pourquoi il nous faut embaucher plus d'administrateurs qu'actuellement. » Ce à quoi André Flajolet a répondu : « Le poste de directeur général du Symsagel demande des compétences relationnelles qu'un administrateur tel que M. Cornil possède. » L'augmentation du personnel a été expliquée par Marc Cornil : « Les quatre agents et demi (le cinquième étant à temps partiel, ndlr) pour une structure comme la nôtre sont largement insuffisants pour remplir les missions, d'autant qu'en août il nous faudra mettre en oeuvre ce document... Si je vous demande deux adjoints administratifs, c'est parce que la marche de cette administration nécessite ces recrutements. »
La CLE
et le Symsagel
se séparent
Cette question, longuement débattue jeudi soir, a soulevé un problème évoqué par le président du Symsagel, et par le vice-président de la CLE du Sage de la Lys, membre du comité syndical du Symsagel : les relations entre le président du Symsagel et de la CLE. Le premier exprimant la volonté d'une « coordination entre les présidents de la CLE et l'EPTB ». Le second en accusant André Flajolet d'avoir « bloqué le fonctionnement de la CLE » par une communication absente. Ce à quoi André Flajolet riposte : « Je ne peux pas vous laisser dire ça. En ce qui concerne le prédécesseur (agent de liaison entre les deux structures, ndlr), aucune demande n'a été faite pour savoir qu'est-ce qu'on allait faire. Je prends seulement 50 % de cette responsabilité. » Marcel Coffre saute sur l'occasion : « J'en profite pour vous signaler que la Commission de l'eau dépendra désormais, non plus du Symsagel, mais du Département. Nous venons de recevoir la lettre de confirmation du conseil général » Annonce qu'André Flajolet n'a pas voulu commenter durant la réunion de jeudi, préférant poursuivre l'ordre du jour.
Ce n'est qu'à la fin que les tensions sont à nouveau revenues, quand le président du Symsagel a rappelé que le comité syndical se réunira le 17 mai pour le vote du budget primitif. « Fera-t-on comme le Barça et le Réal ? Je voudrais savoir quelles sont nos perspectives, comment vous voulez bâtir l'EPTB ! » demandait André Flajolet, qui a reçu de Jacques Napieraj une réponse : « Vous connaissez notre opposition à la redevance. » « Donc vous ne voulez pas de redevance », concluait le président du Symsagel mettant un point final aux discussions.

Virginie COURTEAUX
Malgré nos multiples appels, Jean-Claude Dissaux, président (proche du P.S.) de la Commission locale de l'eau du Sage de la Lys, n'a pas été joignable.




L'Echo de la Lys

CHER LECTEUR ....
Je crois pouvoir vous renseigner :

Dépenses et recettes : Les comptes administratifs 2010 ont été approuvés. En fonctionnement, les dépenses se sont élevées à 425 617,51 euros, et les recettes à 706 069,82 euros.
En investissement, le Sipal a fait 392 668, 40 euros de dépenses, notamment avec les travaux de renforcement des berges de la rive droite à Béthune (202 701,67 euros). Les recettes s'établissent à 420 754,47 euros. L'excédent global des deux sections s'élève donc à 308 538,38 euros.
Budget primitif 2011 : En fonctionnement, 727 387 euros de dépenses et recettes sont prévus.
En investissement, 1 309 857 euros de dépenses sont budgétés (restes à réaliser : 20 451, 67 euros), et 1 330 308,67 euros de recettes sont prévus.


Alors que feront nos elus ?

Sachez qu ' a LOCON nous avons des délégués qui nous représentent   au SIPAL ,mais comme LA MUNICIPALITE de  LOCON, toujours avare en communication   ne nous renseigne pas , ne nous dit pas son taux de cotisation , et ne nous rend pas compte de ce qu 'elle fait , comme d 'habitude nous restons sur notre faim ...en attendant les prochaines crues de la LAWE .

Dans les chiffres donnés plus haut n ' étant pas   élu et responsable je ne puis  savoir quel est le budget dépensé en communication ...mais pour ça il fallait élire a LOCON des   démocrates capables de rendre des comptes ...mais on ne va pas ici refaire le monde !

Je doute aussi  que  cette documentation de 4 pages sur la lawe, reçue dans les boites aux lettres interresse TOUTES les personnes concernées par ARTOIS COMM....et je suis persuadé que pas 1 personne sur 500 connaisse et  sache ce qu ' on fait  au  SIPAL ...

Je me suis payé une fois le culot d ' aller a une réunion ou plutôt une grand messe du SIPAL ...a NOEUX LES MINES ...presque  150 élus étaient présents et OLIVIER SWITAJ le président  boucla la réunion en moins de 60 minutes ...vite fait .

En trainant sur les lieux et discutant  avec qqs personnes de connaissance , j 'ai constaté que certains elus avaient été envoyés là , délégués par leur conseil municipal et qu 'ils ne connaissaient rien aux problèmes ...une déléguée de BETHUNE nouvelle arrivée dans le Bethunois ne connaissait pas la LAWE et ne l 'avait jamais vue !

TRISTE A MOURIR  !



pour nous riverains ce qui nous interresse c 'est que cette année cette riviere soit FAUCARDEE ...le sipal y veille encore puisqu il cherche une entreprise pour faire les travaux :
AVIS D'APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE <
Avis N°: AO-1112-1546 Mise en ligne : 17/03/2011
62 PAS DE CALAIS Source : B.O.A.M.P.
Client : SIPAL Travaux publics
Procédure adaptée Date limite de réponse : 14/04/2011
Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur : SIPAL.
Correspondant : M. le président du SIPAL, 131b, rue Arthur Lamendin B.P. 14, 62701 Bruay-la-Buissière Cedex, tél. : 03-21-64-48-47, courriel : sipal5962@gmail.com.

Objet du marché : opérations de faucardage de la Lawe aval.
Lieu d'exécution : communes riveraines de Béthune à La Gorgue.
Type de procédure : procédure adaptée.
Date limite de réception des candidatures : 14 avril 2011, à 12 heures.



 

j'ai comme 65000 personnes reçu la plaquette du SIPAL de trés belle qualité au contenu pour le moins assez orDinaire sauf pour le glossaire qui pourra eventuellement servir pour les mots fléchés

je m'interroge comme deux amis sur le cout d'une telle information qui ne me semble pas d'une utilité incontournable en ces periodes de crise

j'aimerais connaitre les frais de fonctionnement du SIPAL

BETHUNE et ses ELUS etaient absents a la derniere reunion importante du SIPAL ( amenagement de la LaWE )
c 'est ce que certains appellent faire de la politique AUTREMENT !

et si il n 'y avait qu 'au SIPAL ......AU SIVOM c 'est pareil preuves a l 'appui .. :

OUI.... DEPECHEZ VOUS CAR SI DEMAIN IL PLEUT NOUS
SERONT INONDES....ET COMME SUR LA PHOTO CI-JOINTE ;

UN orage ... une averse de 15 minutes sur Marseille.... et 13 plages sont polluées et fermées a cause du ruissellement des eaux de surfaces et AUSSI de la saturation des STATIONS D ' EPURATION qui engorgées OUVRENT TOUTS LE VANNES ET LES BI-PASS ...

C 'est ce qui arrivera lorque la station d 'épuration de BETHUNE aura branché son exutoire dans la riviere la LAWE au lieu de continuer a se jeter dans le canal d 'Aire...

samedi 18.07.2009, 04:50 - La Voix du Nord Des travaux pour prévenir les débordements au niveau du pont de fer entre les rues du Maréchal-Juin et de la Planche.

| CHOCQUES |



Depuis quelques jours, des travaux sont en cours pour prévenir les débordements de la Clarence dans la traversée du bourg. Ils devraient s'achever à la fin juillet.

L'orage de l'avant-dernière nuit n'a pas eu de conséquences dans la commune. Mais dans le secteur du Croquet, on se souvient comme d'un cauchemar des inondations de 1997 et de 2002. Dorénavant, les riverains devraient être à l'abri de pareils dégâts. Un chantier de renforcement des digues vient de débuter au niveau du pont de fer entre les rues du Maréchal-Juin et de la Planche. Une entreprise pose des bâtardeaux. Des pieux en fer ont été plantés sur 120 mètres entre le pont et l'ancienne Nationale 43. Quand les eaux monteront, on y élèvera un rempart de planches.
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[/color]« Le dossier est en cours depuis trois ans », indique le maire. « Les travaux sont financés à 90 % par l'État, le conseil général et le Symsagel, syndicat mixte du schéma de gestion et d'aménagement des eaux de la Lys », précise Yvon Massart. À la charge de la commune, il restera donc 10 % d'une facture s'élevant à 63 500 E environ.
Petit à petit, on progresse pour domestiquer ce cours d'eau pour lequel un contrat de rivière avait été mis en oeuvre voilà dix ans.
Dans la foulée, Artois Comm. va entreprendre la dépollution des eaux de la Calonnette. Il s'agit de les débarrasser des métaux lourds. L'opération sera subventionnée par l'Agence de l'eau Artois Picardie.
La Calonnette avait fait parler d'elle il y a vingt ans : lors d'un curage de son lit, une brèche avait été ouverte vers la Clarence. La différence de niveau entre les deux cours d'eau avait été à l'origine de nombreux débordements. La lutte contre les inondations est désormais une compétence de la communauté d'agglomération. •




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Voila un maire qui sait defendre ses administrés !
On aimerait qu ' a LOCON , Francis CARON prenne exemple ! ! ! ![/td]
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http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Autour_de_Bethune/Bruay_La_Buissiere/2009/07/17/article_le-sipal-lance-une-etude-pour-que-la-law.shtml

Le SIPAL lance une étude pour que la Lawe coule douce



vendredi 17.07.2009, 04:48 - La Voix du Nord La Lawe, ici à Bruay, devrait retrouver un visage plus naturel dans les années à venir.

| UN ÉTÉ AU BORD DE L'EAU |



Des siècles que les hommes canalisent la Lawe, pas toujours à bon escient. Le SIPAL est en passe de récupérer la gestion de cette rivière de sa source, à Rocourt en l'Eau, jusqu'à son embouchure, à la Gorgue. Il entend lui rendre son visage naturel et limiter les risques d'inondations.

PAR JÉRÉMY LEMAIRE
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bruay@info-artois.fr En 1993, 1999 ou à l'été 2007. Les riverains de la Lawe, à Bruay notamment, ont l'habitude d'avoir les pieds dans l'eau.
Pierre Acarie, depuis 1965, se plaint des crues. Habitant de Locon, il a régulièrement son terrain inondé. En 2005, il a créé une association pour alerter les politiques sur les débordements à répétition du cours d'eau. « On réclame des aménagements, des bassins de rétention par exemple pour éviter, qu'au moindre orage, la Lawe ne déborde. » Depuis que la rivière n'est plus navigable (lire ci-dessous), l'Etat a délaissé quelque peu la Lawe. « Les berges se sont effondrées à cause d'un entretien a minima » accuse Olivier Switaj, le président du SIPAL, Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe. L'État s'est engagé à laisser la gestion totale du cours d'eau au Sipal d'ici la fin de l'année. Ce dernier annonce déjà un vaste plan de restauration de la Lawe, en deux parties.
Financée à 90 % par l'Union européenne et l'Agence de l'eau Artois-Picardie, la première phase concerne le tronçon entre Béthune et la Lysjusqu'alors sous contrôle étatique. Une étude devrait être lancée l'année prochaine, mais, selon les premières estimations du SIPAL, le coût des travaux pourrait atteindre trois millions d'euros. « On va faire des berges qui ressemblent à des berges en pente douce , souligne Olivier Switaj. On espère ainsi limiter les crues. » Si les inondations sont aussi nombreuses, c'est aussi en raison de l'intervention humaine qui a accru le débit de la Lawe. Jean-Pierre Lefebvre, chargé d'études à l'Agence de l'eau, a parcouru la quarantaine de kilomètres du tracé du cours d'eau. « Les curages, les rectifications de méandres, les barrages... ont transformé quasiment la rivière en canal, fait-il remarquer. L'état écologique de la Lawe n'est donc pas très bon, surtout en aval. » La deuxième partie du plan du SIPAL envisage donc de redonner un visage plus naturel à la Lawe. Dès la rentrée, des propositions seront faites pour le tracé jusqu'à Bruay, et même Béthune. Au programme : recréer des méandres, mettre en place des zones humides, installer des roselières... « Longtemps, on a mis en opposition écologie et hydrologie, argumente Olivier Switaj. Mais en réalité, les zones tampons naturelles que l'on se propose de créer vont ralentir le flux, et donc limiter les inondations. » En attendant, les riverains de la Lawe devront donc prendre leur mal en patience. •
> Retrouvez notre rubrique « Un été au bord de l'eau » tous les vendredis de l'été dans nos colonnes.temps où la Lawe était navigable...

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vendredi 17.07.2009, 04:48 - La Voix du Nord On voit sur cette illustration extraite des albums de Croy, l'intense activité, au port de Béthune, sur la Lawe, au XVIIe siècle.


Pendant longtemps, la Lawe, entre Béthune et la Gorgue, était propriété de l'État, entretenue par Voies navigables de France.
Car jusqu'en 1947, la Lawe était navigable.

Difficile d'imaginer des bateaux sur la Lawe, cette petite rivière tortueuse qui serpente dans le Bruaysis et le Béthunois.
L'Espérance, c'est le nom de la dernière péniche, chargée de charbon, à avoir navigué sur la Lawe. C'était en 1947. Puis la rivière perdit sa classification de voie navigable, entre Béthune et la Gorgue. Ainsi, contrairement aux idées reçues, c'est la DIREN (Direction régionale de l'environnement), et pas les Voies navigables de France, qui était chargée de l'entretien de la Lawe.
Des embarcations sur la rivière, ça ne date pas d'hier. Aménagée au XIIe siècle, la Lawe est étroitement liée au commerce de Béthune. La ville gère les digues, les berges, le chemin de halage. En 1344, Béthune aménage le lit de la rivière pour augmenter artificiellement son niveau d'eau. L'objectif est de faire circuler des « nefs », des grandes barques à fond plat pouvant contenir plus de 25 tonnes de blé. Le blé artésien est ainsi acheminé vers les villes et ports flamands.
Mais, la canalisation de la Lawe en restera toujours à un stade archaïque. Avec les siècles, le trafic sur ses eaux diminue au profit de la route. En 1782, les ingénieurs du roi inspectent la rivière et constatent que, envasée et tortueuse, elle ne peut guère être empruntée que par des petites barques.
Sous l'ère industrielle, le cours d'eau sera utilisé encore par les compagnies minières, jusqu'au clap de fin, il y a un peu plus de 60 ans. • J. L.

A ESSARS  le conseil municipal décide de claquer la porte du SIPAL

samedi 04.04.2009, 04:49 - La Voix du Nord


Rue Sèche, une délégation d'élus constate l'érosion des berges. À certains endroits, la route se fissure.

ESSARS

Les élus du conseil municipal ont décidé de quitter le SIPAL. Il reproche au Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique du bassin de la Lawe de ne pas rendre le service que la commune paie. En cause, les berges de cette rivière qui ne cessent de s'effriter.

Après le coup de sang des élus de Verquin, la colère de ceux d'Annequin, le SIPAL doit faire face à une nouvelle tension. Le conseil municipal d'Essars a tout bonnement décidé de quitter le SIPAL. La fronde viendrait notamment, mais pas uniquement, de nouveaux conseillers municipaux qui s'étonnent du versement de la participation au syndicat sans avoir un retour.

Pour l'année 2009, la commune a donné au SIPAL la somme de 6 214 E. « Une belle somme », selon les élus qui se présentent comme « les garants de la bonne gestion communale ». « Cette décision de se retirer ne fait pas suite à un problème de personne ni de politique », tient à préciser Gérard Malbranque, maire. Le nouveau président du syndicat, Olivier Switaj, n'est donc pas concerné. C'est davantage une question de service non rendu. « La commune adhère au SIPAL depuis 42 ans. Depuis cette date, on joue la carte de la solidarité intercommunale, mais nous n'avons pratiquement rien eu. Essars n'est pas une vache à lait », déclarait Dominique Mesurole, premier adjoint.
Les raisons de la colère sont les berges de la Lawe qui longent la rue Sèche. Minées par les rats musqués et rongées par le niveau du cours d'eau, elles s'effondrent totalement à certains endroits. Parfois, il ne reste qu'une dizaine de centimètres avec la chaussée qui se fissure également. « Nous avons promis aux riverains que la route serait refaite dès que les berges seront stabilisées. Les riverains ont assez attendu », assure la délégation d'élus.

Artois Comm. en relais ?

Dans ce dossier, l'intervention du SIPAL demeure compliquée puisque la Lawe est domaniale. « Nous avons envoyé plusieurs courriers aux Voies navigables de France, sans aucune réponse. On est excédé par cette administration qui ne prend même pas la peine de répondre à des élus », s'élevait Dominique Mesurole. Ce geste de claquer la porte du SIPAL est aussi un message envoyé aux VNF et représentants de l'État. « Nous nous sommes tournés vers la DIREN sans succès », enchaîne Gérard Malbranque. Et l'annonce, non encore officielle, d'une possible enveloppe (de 600 000 E) versée par VNF au SIPAL ne rassure pas les élus. « Cela fait des années qu'on entend que la partie domaniale de la Lawe sera rétrocédée et on ne voit rien », poursuit Jean-Baptiste Coquelle, délégué suppléant au SIPAL pour la commune. « La solidarité doit s'appliquer des deux côtés », rebondissait Virginie Meurin, déléguée titulaire au SIPAL.
« Aujourd'hui, on se pose la question de l'utilité du SIPAL pour Essars », assure Dominique Mesurole. « Pourquoi Artois Comm. ne pourrait-elle pas prendre le relais du SIPAL ? », pose la question Gérard Malbranque. Une pierre est lancée. •
DAVID CIERNIAK

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