LE TERRORISTES ENPECHENT LES DEBATS ... Ce livre vient de sortir ... Une petite conférence devait avoir lieu a la FNAC Hélas sous la pression des terroristes tout fut annulé
LES EUROPEENS ONT PEUR ET PETIT A PETIT ILS RECULENT DEVANT L' ISLAM CONQUERANT.
Des groupes de jeunes ont menacé de saccager la Fnac à Woluwe si le livre "Allah n'a rien à faire dans ma classe" était présenté au public ce samedi. La Fnac a annulé l’événement. La liberté d’expression est gravement menacée. Sur un sujet préoccupant.
"Des jeunes voulaient provoquer des incidents dans le magasin": la présentation d'un livre sur...
Belgique : la Fnac annule une conférence autour d'un essai sur l'islamisme après des menaces
Les auteurs d’un essai remarqué sur l’entrisme islamiste dans l’enseignement ont été obligés d’annuler une conférence autour de l’ouvrage. Des « jeunes » auraient menacé le personnel de la FNAC. Thibault Jeannin16/11/2024 à 22:08
Le personnel de la FNAC a été menacé (photo d'illustration) SOPA Images/SIPA / SOPA Images/SIPA
Une conférence annulée à cause de menaces. Les journalistes Jean-Pierre Martin et Laurence D’Hondt, auteurs d’un essai basé sur une multitude de témoignages d’enseignants : « Allah n’a rien à faire dans ma classe/Enquête sur la solitude des profs face à la montée de l’islamisme » devaient donner une conférence autour de leurs ouvrage, ce samedi 16 novembre, à la FNAC Woluwé, rapporte le média belge 21 News. Mais la conférence a dû être annulée. Des « jeunes » ont menacé le personnel de la FNAC car le livre nomme « Allah », ce qui serait interdit.
« Bonjour. Au cours des trois derniers jours des groupes de “ jeunes” ont à de multiples reprises intimidé le personnel évoquant “ l’interdiction de citer le nom d’Allah”. Ils ont exigé l’annulation de la conférence et la séance de dédicaces ainsi que le retrait du livre. Trophée. » a indiqué Jean-Pierre Martin.
« Coup dur pour nos libertés »
Après l’annonce de l’annulation de la conférence, certaines personnalités politiques ont dénoncé une atteinte à la liberté d’expression.
« Après les intimidations à Gand et la violence politique à Bruxelles, menacer des auteurs est un nouveau coup dur pour nos libertés et la liberté d’expression. Nous ne devons jamais tolérer cela. Nous ne le tolérerons jamais. J’attends de tous les responsables politiques qu’ils se joignent à moi pour condamner fermement ces actions. » a réagi la ministre Open-VLD, Alexia Bertrand, sur X.
L’essai des deux journalistes dénoncent l’impossibilité dans certains établissements scolaires d’aborder certains sujets désormais : la biologie, la physiologie, l’anatomie, la création du monde autrement que par des textes religieux, la Shoah ou encore certains sujets géopolitiques.
ACARIE
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Sujet: Re: TERRORISME Lun 21 Oct - 9:02
QU'ILS CREVENT !
Une enquête ouverte pour des tortures en Irak sur des jihadistes français
Les onze Français sont visés par des mandats d’arrêt pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Photo illustration AFP
Que deviennent les onze jihadistes français condamnés à mort en 2019, puis à la prison à vie en Irak ? Tous demandent à purger leur peine en France. À Paris, une juge d’instruction enquête pour tortures sur au moins deux d’entre eux.
Irak. La magistrate du pôle Crimes contre l’humanité du tribunal de Paris enquête pour tortures, peines et traitements inhumains, dégradants, et détention arbitraire, a confirmé le Parquet national antiterroriste (PNAT). Ces investigations inédites ont été ouvertes en décembre 2023.
Tous avaient des positions élevées au sein de l’État islamique, et certains ont été impliqués dans des projets d’attentats en France.
« On ne peut pas admettre que des Français dépérissent dans des geôles, quelle que soit la gravité des faits qu’on leur reproche », a expliqué Richard Sédillot, avocat des deux plaignants, Brahim Nejara et Vianney Ouraghi. « Je ne demande pas leur exonération a priori , mais il est indispensable qu’ils puissent être jugés dans des conditions équitables, pas en cinq minutes, sans avocat. Il faut une instruction et un jugement en France », a-t-il insisté. La plainte, déposée avec constitution de partie civile en septembre 2020, a mis du temps à aboutir. La justice avait d’abord décidé de ne pas enquêter, mais l’avocat a fait appel et obtenu le lancement des investigations. Une décision qui donne espoir à quatre autres jihadistes, qui ont aussi porté plainte.
Peine commuée
Après la chute de l’État islamique, onze jihadistes avaient été condamnés à mort par pendaison en juin 2019 en Irak. Le 30 mai 2023, la justice irakienne a commué cette peine en un emprisonnement à vie, a confirmé le ministère de la Justice français. Ce changement est le fruit d’échanges entre magistrats des deux pays, a expliqué une source judiciaire, les Irakiens étant « très désireux de collaborer » avec la justice française, qui enquête encore sur ces hommes. Les onze sont en effet visés par des mandats d’arrêt pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon le PNAT. « Tous avaient des positions élevées au sein de l’État islamique, et certains ont été impliqués dans des projets d’attentats en France avant leur départ puis pendant leur séjour en zone irako-syrienne », a précisé la source judiciaire. Trois autres Français détenus en Irak, dont deux femmes, sont aussi visés par des enquêtes antiterroristes, selon le ministère de la Justice. Pour poursuivre ces investigations, les juges ont cherché un moyen « d’entendre les suspects sans que leurs droits soient diminués » et « intercédé auprès des Irakiens pour qu’ils acceptent la venue d’avocats », souligne la source judiciaire.
un roubaisien Interrogé
Les juges ont proposé des interrogatoires sous le statut de témoin assisté – ce que plusieurs détenus ont vigoureusement refusé par la voix de leurs avocats. « Aller les entendre en sachant pertinemment dans quelles conditions ils sont détenus, c’est cautionner leurs conditions de détention. Comment peut-on interroger un justiciable en le sachant exposé à des traitements inhumains et dégradants et repartir ensuite à Paris comme si de rien n’était ? », s’est indignée M e Marie Dosé, qui défend une jihadiste. Certains suspects ont toutefois accepté et un interrogatoire a déjà été mené, en décembre 2023. Fodil Tahar Aouidate dit « Abou Mariam », Roubaisien parti en Syrie en 2014 à l’instar de 22 autres membres de sa famille, a ainsi été interrogé pendant deux jours, par un magistrat français, en présence d’un magistrat et d’un enquêteur irakiens, ainsi que de son avocat. Ce dernier, Charles Sabbe, n’a pas commenté, invoquant le secret de l’instruction.
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ACARIE
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Sujet: Re: TERRORISME Lun 7 Oct - 8:03
ACARIE
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Sujet: Re: TERRORISME Lun 16 Sep - 7:49
Leur hutte assiégée par des exilés pendant deux heures, en pleine nuit, ces trois chasseurs ont « vécu l’enfer »
Vers quatre heures du matin ce dimanche, jour d’ouverture de la chasse, trois chasseurs, accompagnés d’un enfant de trois ans, ont fait face à une attaque d’une violence inouïe et inédite de la part d’un groupe d’une soixantaine de migrants, dans le marais de Tardinghen. Traumatisés, ils racontent.
L’intérieur de la hutte traversée par une barre de fer. Les véhicules des chasseurs sont inutilisables.
On distingue les dégâts commis à coups de couteau sur le pneumatique.
Par Ludovic Lambert Publié:15 Septembre 2024
Stephen a 27 ans, il est marin-pêcheur et réside à Wirwignes. Yoahn a lui 43 ans, est originaire d’Outreau et travaille dans le bâtiment. Quant à Adrien, il a 24 ans, réside à Saint-Etienne-au-Mont et travaille dans la grande distribution. À première vue, ces trois hommes n’ont pas grand-chose en commun si ce n’est une passion qui les réunissait régulièrement : la chasse aux canards dans une hutte située dans le marais de Tardinghen, près du chemin des dunes. L’imparfait est ici de rigueur : « On n’ira plus, lance Stephen, les yeux dans le vague. On a repris toutes nos affaires ce matin. On a trop peur, on ne pourra plus passer une nuit dedans. » Plantés devant la gendarmerie de Marquise avant d’aller déposer plainte, ce dimanche après-midi, ils sont là sans être totalement là, une partie de leur esprit est resté dans la hutte.
« Au soir, raconte Adrien, on a commencé à voir des formes au fond de la mare. En regardant à la jumelle on a vu des migrants, et un zodiac. On a appelé la gendarmerie vers 4 heures du matin. On savait qu’ils allaient risquer leur vie, on est humains avant tout. » Deux gendarmes finissent par arriver. Bien peu face à une soixantaine de migrants à la nationalité indéterminée. Stephen enchaîne : « un migrant a ouvert une cage de nos canards. Il l’a sorti et lui a arraché la tête ! » Adrien le coupe : « on était les seuls ici, je pense qu’ils ont compris que c’était nous qui avions appelé les gendarmes. »
Des affaires personnelles ont été dérobées.
Par peur, avouera Stephen, un coup de fusil est donné mais « dans l’eau, pas dans leur direction ». Il n’aura pas eu l’effet escompté : la soixantaine d’hommes assiège la hutte, casse les fenêtres et tente avec des barres de fer et des couteaux de toucher les trois chasseurs, regroupés à l’arrière. Adrien marque un temps d’arrêt : « les minutes semblaient des heures ». Heureusement, la porte en acier de la hutte a tenu le choc jusqu’au retour des gendarmes, vers 6 heures du matin.
La vitre arrière de ce véhicule a été fracturée.
Ils ont escorté les trois hommes hors de la hutte, ainsi que le fils de Stephen, trois ans, qui vivait là sa première et sa dernière chasse. « Il n’a rien vu de ce qu’il s’est passé. Heureusement car il aurait été traumatisé. Les canards, c’est sa passion. J’ai un petit élevage, ce sont nos animaux de compagnie, on les chouchoute tous les jours... »
« Il m’a regardé, la machette à la main, et souriait »
Si les dégâts sont matériels (les trois hommes ont vu leurs véhicules être détruits et leurs affaires volées), ils sont avant tout psychologiques : « c’était d’une violence extrême, insiste Adrien. Les barres de fer passaient dans la hutte, c’était de la pure haine, un cauchemar. On ne savait pas comment réagir, et pourtant on avait des armes qu’on a même pas utilisées. » Yoahn est déballé : « on a fait ça pour les sauver et voilà comment on nous remercie. On aurait voulu le mal qu’on les aurait laissés partir ». Tous ont des images gravées dans leur tête. « Il m’a regardé droit dans les yeux, la machette à la main, et souriait. On doit voir un médecin légiste. On n’est vraiment pas bien dans notre peau, ça ne va pas », lâche Stephen.
Possible qu’il s’agisse d’un « fait particulier » d’après la gendarmerie
Par L. L. Récemment nommé à la tête de la gendarmerie de Marquise, le major Yann Vanroelen a recueilli la plainte des trois chasseurs ce dimanche.
Les trois chasseurs ont déposé plainte pour violences avec armes et dégradations sur leurs véhicules ce dimanche après-midi à la gendarmerie de Marquise. Il est évidemment trop tôt pour tirer des conclusions des faits qui se sont déroulés dimanche matin à Tardinghen. « Les investigations sont en cours, précise le major Yann Vanroelen, récemment nommé à la tête de la compagnie. Les trois plaignants pris à partie dans leur zone de chasse vont être vus par l’unité médico-judiciaire. » On peut toutefois émettre une supposition qui ferait de cet épisode un « fait particulier » pour reprendre des termes employés : ce dimanche coïncidait avec l’ouverture de la chasse. « Il y a un contexte. Peut-être y a-t-il eu des tirs avant qui ont pu énerver les migrants ? Ils étaient dans une zone de tir et ne pouvaient pas le savoir. » Surtout si l’on considère qu’ils ont déjà pu passer par là depuis quelques semaines sans qu’il n’y ait de coup de feu à leur passage, autre supposition.
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ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Dim 3 Déc - 8:08
assassinat au pont Bir Hakeim a Paris
Au moment de son interpellation, le tueur Rajabpour-Miyandoab aurait déclaré aux policiers qu’il « ne supportait pas que les arabes soient tués dans le monde » et qu’il « voulait mourir en martyr ». Il a revendiqué son acte dans une vidéo. Selon Wassim Nasr, journaliste de France 24, dans cette vidéo, Rajabpour-Miyandoab se déclare comme un soutien du califat de l’État islamique et affirme agir « pour venger les musulmans ». Il y salue les jihadistes de l’État islamique dans toutes ses zones d’activité une par une. La victime de l’attaque, un touriste ayant la double nationalité allemande et philippine, a été retrouvée en arrêt cardiorespiratoire sur le pont de Bir-Hakeim, entre le XVe et le XVIe arrondissement de Paris, peu avant 22 heures, indique une source policière au Parisien. Il est mort d’une plaie au dos et à l’épaule causée par un couteau. Selon nos confrères d’Actu17, son amie, sous le choc, a été prise en charge par les secours et évacuée à l’hôpital. L’une des victimes blessées est un touriste anglais né en 1957, une seconde victime est de nationalité allemande. Les deux victimes blessées ont été frappées à coups de marteau. Rajabpour-Miyandoab est fiché S. d’origine iranienne, et a un passif terroriste. Il était « suivi par la DGSI ». On parlait déjà de lui en 2018 :
Le parquet national antiterroriste a été saisi.
Admin Admin
Messages : 806 Date d'inscription : 26/08/2007
Sujet: Re: TERRORISME Dim 3 Déc - 8:01
C'est évident que certains "étrangers" ne nous aiment pas
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Admin Admin
Messages : 806 Date d'inscription : 26/08/2007
Sujet: Re: TERRORISME Dim 3 Déc - 0:47
TERRORISME .... RIEN N' A ETE FAIT CONTRE LE TERRORISME DEPUIS SAMUEL PATTY NI DEPUIS LE BATACLAN
Le parquet antiterroriste saisi après un attentat qui a fait un mort et deux blessés à Paris, l’assaillant a été interpellé
L’auteur des coups mortels, né en France en 1997 et de nationalité franco-iranienne, a été placé en garde à vue. Il a crié « Allah akbar » avant d’être interpellé, et avait déjà été condamné pour association de malfaiteurs terroriste en 2018
Le Monde avec AFP et Reuters Publié hier à 23h32, modifié à 00h42
Un assaillant a tué à coups de couteau un homme et a blessé deux autres personnes, samedi 2 décembre soir, dans le 15e arrondissement de Paris, et a crié « Allah akbar » avant d’être interpellé. Le Parquet national antiterroriste s’est saisi du dossier.
L’auteur des coups mortels, Armand R., né en mars 1997 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et de nationalité franco-iranienne, a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour assassinat et tentative d’assassinat
Connu des services de police, il avait été interpellé en juillet 2016 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour un projet d’action violente à La Défense, et avait été condamné à quatre ans de prison ferme et un an avec sursis pour association de malfaiteurs terroriste en 2018, une peine qu’il avait purgée.
Sous traitement psychiatrique
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, s’est rendu sur place en soirée. Il a expliqué que, peu après 21 heures, l’assaillant s’était attaqué au couteau à un couple de touristes allemands, blessant mortellement l’homme avant de prendre la fuite.
Poursuivi par la police, il a blessé deux autres personnes, notamment une à l’œil avec un marteau. L’une des personnes blessées est étrangère, l’autre est française.
L’assaillant a été finalement arrêté par les policiers à l’aide d’un taser. Ses jours ne sont pas en danger, a dit M. Darmanin.
Le ministre de l’intérieur a expliqué que l’assaillant, qui habite chez ses parents dans l’Essonne, était sous traitement psychiatrique. Il a dit aux policiers qu’il ne supportait plus de voir des Musulmans mourir, en Afghanistan et en Palestine notamment.
« Suite à l’attaque de ce soir à Paris, mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches », a écrit, sur X, la première ministre, Elisabeth Borne. « Nous ne céderons rien face au terrorisme. Jamais. », a-t-elle ajouté.
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ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Sam 25 Nov - 8:13
Devant les maires de France ,Mickaele PATTY a tenu un discours des plus fermes, dont voici un extrait :
Citation :
II y a tout d’abord les pacifistes qui nous somment de tolérer, de comprendre et de pardonner un acte inhumain parce qu’il est accompli par un homme « souffrant ». Il faudra ainsi comprendre qu’un acte terroriste est commis par des individus avides de paix et que la violence est une forme d’expression comme une autre. Les pacifistes étant dans l’émotion et l’immédiateté, oublient vite que si nous cessons de nous défendre, nous cesserons également d’exister.
II y a ensuite les collaborateurs qui par intérêt électoral et politique ont fait le choix de soutenir systématiquement les agresseurs avec l’argumentaire servi à toutes les sauces du “oui, mais” inversant immanquablement la relation victimes/bourreaux.
Ils ont la fâcheuse tendance d’infantiliser le débat et de brouiller le rapport de force en se mettant dans une posture de défense de l’agresseur qui n’en serait plus un, lui-même ayant été agressé en premier : le fameux « c’est lui qui a commencé ! » qui hante les cours de récréation de nos écoles maternelles.
N’oublions pas les prédicateurs islamistes qui attisent la haine irrationnelle en invoquant la peur, le dégoût, le ressentiment et l’amour de Ieur coreligionnaire, quatre sentiments contre une démocratie. Ils manipulent et endoctrinent toujours les plus jeunes en leur retirant toute forme d’empathie envers un non-musulman et ils les maintiennent dans un sentiment de danger pour tout leur faire percevoir comme une menace, jusqu’à les rendre coupables de vivre et donc capables de tuer jusqu’à mourir eux-mêmes au nom de la culture du martyre.
L’instrumentalisation de notre jeunesse se base sur trois principes : tout d’abord la facilité de manipulation d’un esprit en cours de formation, l’excuse de la jeunesse comme alibi à tout crime et la clémence de la justice envers des mineurs à qui on offrira toujours une seconde chance, ce qui procure un sentiment d’impunité. II y a enfin les « oubliés » ; ils sont parfois pacifistes, collaborationnistes ou prédicateurs à Ieurs heures perdues, parfois même sans s’en rendre compte ; mais le plus grand nombre est le plus souvent en retrait et attentiste. ... À tous ceux qui savent mais qui ne veulent pas voir, je dis qu’il il vaut mieux que ce soit dur à voir plutôt que dur à vivre. Et à ces gens qui sont fiers, qui ne dissimulent pas leurs crimes et qui ne veulent rien de ce qu’on leur offre, on ne peut plus leur répondre avec une France qui n’est plus rien si on veut vraiment rebattre les cartes. On ne se tient jamais droit dans des pantoufles.
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ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Lun 6 Nov - 9:02
AUJOURD'HUI PROCES DU GARDE DES SCEAUX
Eric Dupond-Moretti jugé pour conflit d'intérêts : le guide pour tout comprendre au procès inédit d'un ministre de la Justice en exercice
Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, se voit reprocher d'avoir ordonné des enquêtes administratives contre des magistrats auxquels il s'était opposé dans son précédent rôle d'avocat. [size=18](ASTRID AMADIEU / FRANCEINFO)[/size]
Le garde des Sceaux comparaît à partir de lundi devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d'intérêts. Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? Comment son ministère sera-t-il géré en son absence ? Eléments de réponse. Un ministre de la Justice à la barre, ancien avocat qui plus est : le procès d'Eric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République (CJR), à partir du lundi 6 novembre, est inédit. Jamais un ministre n'avait été jugé pendant l'exercice de ses fonctions, encore moins un garde des Sceaux. Celui que l'on surnommait "Acquittator" lorsqu'il portait la robe noire comparaît pour prise illégale d'intérêts, trois ans après les plaintes déposées contre lui par deux syndicats de magistrats et l'association Anticor. On vous explique ce procès et cette situation historique.
Qu'est-ce que la Cour de justice de la République ?
La CJR est la seule habilitée à juger des Premiers ministres, ministres ou secrétaires d'Etat pour des crimes et délits commis dans l'exercice de leurs fonctions. Elle a été créée en 1993, en réponse au scandale de l'affaire du sang contaminé. Depuis, toute personne qui s'estime lésée par une infraction imputée à un membre du gouvernement peut porter plainte devant cette juridiction.
Pour autant, la CJR est critiquée pour ses délais de jugement et la clémence de ses décisions. En cause, notamment, sa composition mi-juridique mi-politique, avec trois magistrats professionnels et douze parlementaires. En trente ans d'existence, sur 11 personnalités jugées, la cour a prononcé cinq condamnations avec sursis, quatre relaxes et deux dispenses de peine. François Hollande puis Emmanuel Macron ont proposé sa suppression, qui nécessite une modification de la Constitution. Et cette cour a de gros dossiers sur le feu, comme la gestion de la crise sanitaire du Covid-19.
Quels sont les faits reprochés au ministre de la Justice ?
Eric Dupond-Moretti se voit reprocher d'avoir usé de sa fonction de ministre de la Justice pour régler ses comptes avec des magistrats qu'il avait publiquement critiqués lorsqu'il était avocat, dans deux affaires distinctes. La première concerne le juge Edouard Levrault, anciennement détaché à Monaco et débarqué à Nice en 2019. Dans l'émission "Pièce à conviction", diffusée en juin 2020 sur France 3, il sous-entend que son éviction de la principauté était liée à ses investigations sur Dmitri Rybolovlev, président russe du club de football de l'AS Monaco, et Christophe Haget, directeur de la police judiciaire monégasque. Deux jours plus tard, dans Monaco-matin, l'avocat Eric Dupond-Moretti, qui a été l'un des conseils de Dmitri Rybolovlev dans d'autres dossiers, dénonce cette émission, estimant qu'elle "sert la soupe au juge Levrault avec un certain nombre d'éléments normalement couverts par le secret de l'instruction" et qualifie indirectement le magistrat de "cow-boy". Il annonce qu'il va saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel et assiste le policier Christophe Haget dans sa plainte pour violation du secret de l'instruction. La garde des Sceaux de l'époque, Nicole Belloubet, demande à ce qu'Edouard Levrault soit entendu par sa hiérarchie, mais ce dernier refuse. Une fois nommé ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti reprend le dossier et ordonne une enquête administrative contre le magistrat. Ce dernier est blanchi par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) en septembre 2022. La seconde affaire concerne trois magistrats du Parquet national financier (PNF) : Patrice Amar, Lovisa-Ulrika Delaunay-Weiss et Eliane Houlette, aujourd'hui retraitée. En juin 2020, un article du Point révèle que six ans plus tôt, le PNF a demandé d'éplucher les "fadettes" (relevés téléphoniques détaillés) d'une dizaine de ténors du barreau, dont Eric Dupond-Moretti. Objectif : trouver la "taupe" qui aurait pu informer Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog qu'ils étaient sur écoute dans l'affaire dite "Paul Bismuth". Dénonçant "une enquête barbouzarde" de "magistrats portés par leur idéologie", le célèbre pénaliste porte plainte pour "abus d'autorité" et "atteinte à la vie privée". Plainte retirée quelques jours plus tard, le soir de sa nomination au gouvernement. Le nouveau garde des Sceaux ordonne malgré tout une enquête administrative à l'encontre de ces trois juges. Fait rare, leurs noms sont cités dans le communiqué annonçant ces enquêtes. Eux aussi ont été dédouanés par le CSM. Dans son arrêt de renvoi devant la CJR, consulté par franceinfo, la commission d'instruction de la cour estime qu'"en initiant puis en suivant les enquêtes administratives litigieuses", jusqu'à la reprise en main par Matignon de ces dossiers en octobre 2020, Eric Dupond-Moretti "a conservé un intérêt de nature à compromettre son impartialité, son indépendance ou son objectivité".
Que répond-il aux accusations portées contre lui ?
Eric Dupond-Moretti a toujours clamé son innocence, assurant avoir seulement suivi "les recommandations de son administration". Pour sa défense, le ministre rappelle que c'est sa prédécesseure, Nicole Belloubet, qui avait saisi l'Inspection générale de la justice sur l'affaire des magistrats du PNF. Et qu'il n'a fait que suivre l'avis de ses services en ouvrant des enquêtes administratives, ces derniers pointant "de possibles fautes déontologiques". Pourquoi ne pas avoir malgré tout demandé un déport immédiat sur ces dossiers ? Lors son interrogatoire devant la commission d'instruction de la CJR au moment de sa mise en examen, en juillet 2021, Eric Dupond Moretti a répondu "qu'une enquête administrative ne fait pas grief" – c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas de poursuites. Le ministre a par ailleurs affirmé que François Molins, alors procureur général près la Cour de cassation, avait lui-même recommandé cette enquête administrative auprès de sa directrice de cabinet, avant de cosigner ensuite "une scandaleuse tribune"dans Le Monde pour dénoncer un "conflit d'intérêts" de sa part. "Monsieur Molins choisit ses conflits d'intérêts", a fustigé le ministre, estimant que le magistrat, désormais à la retraite, "voulait être garde des Sceaux et n'[avait] jamais accepté [sa] nomination".
Comment le ministère de la Justice va-t-il fonctionner pendant son absence ?
C'est l'une des grandes questions. Selon nos informations, aucun nouveau décret de déport, qui confierait temporairement à la Première ministre toutes ou une partie des attributions du ministre de la Justice, n'a été pris. Pendant le procès, "des mesures pratiques et classiques d'organisation du travail gouvernemental seront prises", telles que les délégations de signature, "l'absence excusée" au Conseil des ministres ou le remplacement d'Eric Dupond-Moretti par un autre ministre pour répondre aux parlementaires lors des questions au gouvernement, explique une source gouvernementale. Ces ajustements doivent permettre "d'assurer le bon fonctionnement des pouvoirs publics et la continuité de l'Etat tout en permettant au ministre de se concentrer sur sa défense". Du côté du ministère de la Justice, on fait valoir qu'il n'y a "rien de particulier" à l'agenda du ministre ces deux semaines-là, et qu'il n'est pas tenu d'assister au Conseil des ministres ni aux questions au gouvernement. "C'est comme s'il partait à l'autre bout du monde", compare son entourage, soulignant que pour ce qui est des arbitrages et des signatures, le ministre peut s'en charger le matin et le soir. "Ma seule préoccupation, c'est que le ministère tourne et il tournera,a assuré l'intéressé sur RTL. Moi je me lève tôt, je peux faire un certain nombre de choses, je les ferai." Pendant les audiences, le ministre ne devrait pas pouvoir consulter son téléphone portable, au moins pendant ses interrogatoires. "Cela pose quand même une difficulté démocratique majeure", estimait auprès de l'AFP Ludovic Friat, président de l'Union syndicale des magistrats (majoritaire).
Par qui l'ancien avocat va-t-il être jugé ?
La formation de jugement sera présidée par Dominique Pauthe, un magistrat rompu aux dossiers sensibles. Il a prononcé la relaxe de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream, la condamnation de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois fictifs et celle, en appel, de Jérôme Cahuzac pour fraude fiscale. A ses côtés, deux autres magistrats professionnels et douze parlementaires, qui vont endosser la fonction de juge – leur liste est publiée au Journal officiel. Les six sénateurs qui siègent à la CJR viennent tout juste d'être élus ou réélus. Parmi eux se trouve Jean-Pierre Grand, du groupe des Indépendants. "Ça m'intéressait d'y siéger, je voulais voir comment cela fonctionnait, confie-t-il à franceinfo. Je participe à la vie démocratique de mon pays." A la différence des jurés d'une cour d'assises, qui découvrent l'affaire au moment des débats, ces élus devront connaître le dossier. "On va essayer d'être à la hauteur de la mission", glisse Jean-Pierre Grand. Du côté des six députés, élus ou réélus en juillet 2022, figurent trois membres de la majorité et trois de l'opposition, dont Danièle Obono, de La France insoumise (LFI). La présence de LFI fait grincer des dents dans l'entourage du ministre. L'insoumis Ugo Bernalicis faisait en effet partie des plaignants contre Eric Dupond-Moretti, mais sa plainte a été jugée irrecevable. "LFI, qui se retrouve à l'origine de cette procédure en tant que plaignant via Ugo Bernalicis et juge au terme du processus judiciaire, c'est encore une grande première autour de ce procès", souffle un proche du ministre. Sollicitée par franceinfo, Danièle Obono n'a pas donné suite. En réponse aux doutes sur l'impartialité de ces juges face à un ministre-prévenu qu'ils conspuent ou soutiennent quand ils sont dans l'hémicycle, l'un d'entre eux assure à franceinfo qu'ils feront preuve de "sérieux" et d'"indépendance", "y compris quand ils ne sont pas dans le même camp".
Comment le procès va-t-il se dérouler ?
Il se tiendra dans la première chambre de la cour d'appel de Paris, au vieux palais de l'Ile de la Cité. Les audiences, de 9 heures à 18 heures, seront ouvertes au public, mais limitées en nombre de places. Le déroulement sera similaire à celui d'un procès en correctionnelle, avec quelques différences notables : il n'y aura pas de parties civiles, car leur constitution n'est pas recevable par la CJR. Les quatre magistrats visés par les enquêtes administratives seront donc entendus comme témoins. Au total, une vingtaine de personnes doivent être auditionnées, dont les plaignants, François Molins et l'entourage du ministre au moment des faits. Eric Dupond-Moretti sera interrogé à plusieurs reprises pendant ces deux semaines, jusqu'au réquisitoire à deux voix du ministère public, représenté par le successeur de François Molins, Rémy Heitz, nouveau procureur général près la Cour de cassation, et son collègue Philippe Lagauche. Après les plaidoiries des avocats du ministre, Rémi Lorrain et Jacqueline Laffont, la décision sera mise en délibéré. Les trois magistrats, les 12 parlementaires et leurs suppléants se retireront pour voter à bulletin secret et rédiger l'arrêt. Cela peut prendre plusieurs jours, mais ne devrait pas dépasser un certain délai afin d'éviter les fuites.
Quelle peine encourt-il ?
Le délit de "prise illégale d'intérêts", défini [url=https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220802239.html#:~:text=le ministre de l'int%C3%A9rieur et des outre%2Dmer que,16 000%E2%82%AC par an.]par l'article 432-12 du Code pénal[/url], a vu ses contours élargis au fur et à mesure de la jurisprudence. Pour le caractériser, il suffit de prouver "l'intérêt quelconque" de la personne incriminée, qui peut être un lien d'amitié par exemple. La recherche de gains ou de profit personnel n'est pas nécessaire, comme l'a estimé un arrêt de la Cour de cassation en 2000. Cette infraction est punie de cinq ans de prison et 500 000 euros d'amende. Une peine complémentaire d'interdiction d'exercer une fonction publique peut être prononcée. La décision rendue peut faire l'objet d'un pourvoi en cassation.
Pourra-t-il rester au gouvernement s'il est condamné ?
Malgré plusieurs remaniements et rumeurs de départ, Eric Dupond Moretti a conservé la confiance d'Emmanuel Macron jusqu'à présent. La règle édictée pendant la campagne de 2017, selon laquelle un ministre mis en examen devait démissionner, ne lui a pas été appliquée. Si le ministre de la Justice est condamné, en revanche, il devra quitter le gouvernement, comme l'a rappelé Elisabeth Borne sur BFMTV, début octobre. "C'est la règle générale qui s'applique", a souligné la Première ministre. L'ex-ministre délégué aux PME Alain Griset, condamné en appel en janvier à quatre mois de prison avec sursis pour déclaration incomplète ou mensongère de sa situation patrimoniale, avait présenté sa démission le jour même de sa condamnation en première instance. Interrogé sur ce point à plusieurs reprises, Eric Dupond-Moretti a toujours botté en touche. "N'allons pas plus vite que la musique", avait balayé le ministre sur franceinfo début octobre.
par Samuel Fitoussi, pour Le Figaro - octobre 2023
La haine obsessionnelle de l’extrême gauche à l’égard d’Israël, que l’on a notamment pu constater après l’attaque du Hamas, s’inscrit dans un combat plus large contre notre civilisation, estime notre chroniqueur.
Certains se sont étonnés de l’attitude de l'extrême gauche après les événements en Israël. Pourtant, elle est parfaitement cohérente dans son combat contre la civilisation. Animée par une pulsion de mort, elle est fascinée par ceux qui détruisent, mais déteste ceux qui construisent. Elle préfère les économistes décroissants aux ingénieurs nucléaires, les émeutiers aux entrepreneurs à succès, les vandales écologistes aux agriculteurs, les déboulonneurs de statues au patrimoine historique, les black blocs aux lignes de TGV, les zadistes aux aéroports, les bloqueurs d’autoroutes aux Français qui travaillent, les étudiants grévistes aux élèves studieux, le ressentiment à la gratitude, et même parfois, des terroristes génocidaires à l’armée d’un pays civilisé qui se défend. En effet, elle abomine Israël, dont les citoyens sont des bâtisseurs, parvenus à transformer, en soixante-quinze ans, une bande de terre désertique en une société florissante et prospère qui incarne - paradoxalement peut-être - le triomphe de la civilisation des Lumières. On notera d’ailleurs que sa haine obsessionnelle pour Israël, pourtant phare de civilisation - plus petit que la Normandie - au milieu d’une région livrée aux théocraties islamistes, n’a d’égal que sa complaisance (voire son enthousiasme) pour des pays comme l’Algérie, où la polygamie est autorisée, les homosexuels persécutés, la démocratie inconcevable, l’apostasie interdite.
Citation :
«De fait, elle se fiche des victimes puisque l’augmentation significative des coups et blessures ces dernières décennies, pourtant bien documentée, l’indiffère.» Samuel Fitoussi
Elle s’échine à déconstruire la culture occidentale classique, arguant que tel conte pour enfants véhicule des stéréotypes de genre, tel film alimente le racisme, tel roman perpétue une construction sociale problématique, telle convention grammaticale est invisibilisante. Elle ne se lassera jamais, en revanche, de défendre les symboles les plus rétrogrades, pourvu qu’ils soient exotiques : l’abaya, le voile, le burkini. Elle se montre d’ailleurs plus timide dans sa dénonciation de l’excision, des mariages forcés ou de la pudeur islamique imposée aux femmes que du modèle de la famille nucléaire, construction bourgeoise climaticide. Elle ne pleure les victimes de violence que lorsque celles-ci lui donnent l’occasion de condamner le mâle blanc archétypal (récemment, l’émotion était plus forte après le baiser volé de Luis Rubiales à une joueuse espagnole qu’après le viol et la torture d’une Cherbourgeoise par un homme issu de la diversité) ou encore mieux, nos institutions (elle se délecte de chaque bavure policière). Comme si elle était mue davantage par la haine de la civilisation occidentale que par l’amour des victimes, davantage par une pulsion de destruction que par le souci du bien commun. De fait, elle se fiche des victimes puisque l’augmentation significative des coups et blessures ces dernières décennies, pourtant bien documentée, l’indiffère. Comme si la décivilisation, au fond, lui convenait bien.
Citation :
«L'extrême gauche prend fidèlement, jour après jour, le parti des délinquants multirécidivistes, des barbus religieux, des antisémites… qui le lui rendent bien en votant désormais pour elle.» Samuel Fitoussi
Elle dénonce les assassinats d’enseignants dans nos écoles, mais elle est l’alliée idéologique des bourreaux : elle accuse l'Éducation nationale d’islamophobie, alimente le ressentiment victimaire, encourage l’immigration incontrôlée. Elle prétend lutter contre la culture du viol, mais c’est davantage contre la culture qu’elle lutte que contre le viol, puisque le viol de femmes israéliennes ne semble pas la déranger outre mesure, et que chez nous, elle combat avec virulence les institutions que nous avons créées pour protéger les femmes des agressions masculines : la police et la répression pénale. Elle blâme les groupes sociaux qui réussissent mieux que la moyenne - donc ceux qui contribuent le plus à la vitalité de notre civilisation - les accusant de jouir d’un privilège, de réussir aux dépens des autres, de devoir leur surreprésentation à une injustice dont ils sont complices. Et inversement, elle adore ceux qui nuisent plus que la moyenne - par exemple ceux qui sont surreprésentés en prison ou dans les actes de délinquance - imputant à la société mauvaise la responsabilité de leurs comportements. La logique est perverse : plus un groupe nuit, plus il y aurait été poussé par des injustices, et donc plus on doit l’aimer et haïr les autres. C’est pourquoi l'extrême gauche prend fidèlement, jour après jour, le parti des délinquants multirécidivistes, des barbus religieux, des antisémites… qui le lui rendent bien en votant désormais pour elle. Poussons la logique à son paroxysme : plus un groupe (au hasard, le Hamas) massacre de civils, plus cette violence serait l’expression d’un ressentiment légitime, et plus le camp civilisé d’en face (disons, Israël) serait à blâmer. Se tenir, systématiquement, du côté des moins civilisés ; déconstruire les institutions qui rendent possible la civilisation (car elles permettent à certains de réussir, et donc à certains mieux qu’à d’autres), voilà le sens du combat d’extrême gauche.
La Rédaction Une attaque a eu lieu ce lundi 24 juillet 2023, en début d’après-midi, au lac de Créteil. Armé d’un couteau, un homme a tenté de s’en prendre à des passants « non-musulmans ». La rapide intervention des forces de l’ordre a permis d’éviter un drame, puisqu’aucun blessé n’est à signaler. Un homme a, lui, été interpellé. « L’examen psychiatrique du gardé à vue a conclu à l’abolition du discernement de l’intéressé. Une demande auprès de la préfecture pour une hospitalisation sans consentement de l’intéressé est en cours », indique le parquet. Omerta absolue des médias grand-public sur cette tentative d’attentat. . +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Chez nos confrères du Point, Ruben Rabinovitch, psychologue et psychanalyste, expert auprès de la fondation Jean Jaurès, revient sur la justice faible avec les forts et forte avec les faibles. Extraits : Sa petite sœur, pour avoir demandé à deux adolescents de bien vouloir faire la queue comme tout le monde au supermarché, avait été rouée de coups jusqu’à perdre connaissance, faire une hémorragie crânienne et rester plusieurs jours dans le coma. Les deux adolescents étaient repartis débonnaires, ricanants et triomphants de ne pas s’être laissé manquer de respect par une femme. Ils avaient par la suite été arrêtés et inculpés pour coups et blessures. La différence entre coups et blessures et homicide n’avait pourtant été fonction que de la compétence des médecins.
Quand le procès se tint, la sœur, encore défigurée, vint raconter ce qui lui était arrivé. Au cours de l’audition, les deux adolescents retrouvèrent leurs ricanements et lui lancèrent en plein tribunal : « T’avais déjà une sale gueule de toute façon. »
Chacun ressortit du tribunal comme il y était entré. Sans odorat, sans goût, le visage déformé et incapable de sortir de chez elle pour la petite sœur. Libres, pour les deux adolescents.
Le verdict n’avait pas été moins destructeur que les coups. Quelle différence pour la petite sœur comme pour sa famille que ces deux criminels aient été mineurs ou majeurs, primo-délinquants ou multirécidivistes ? « Je n’ai pas la haine. Je suis la haine. »
Ne pas être consumé par la haine après un tel verdict aurait été l’indice d’une profonde et préoccupante tendance à l’autopunition. Dans certains cas, la haine peut être un signe de santé psychique, et l’indulgence celui d’une pathologie lourde. Dans certains cas, les pardonneurs ne pardonnent que dans la lâche illusion qu’ils n’auront ainsi plus à devoir se protéger de leur agresseur. Dans d’autres, ils le font par pur et simple dolorisme. (…) Ceux qui prennent les êtres cruels en pitié traitent avec cruauté ceux qui méritent la compassion. Une justice faible envers les barbares est une justice barbare envers les faibles. Une justice seulement inspirée par la pitié envers les coupables est une justice qui porte préjudice aux victimes. La justice ne peut être une justice de la réinsertion des coupables qu’après avoir été une justice de la réparation et de la protection des victimes. La responsabilité est l’âge adulte de l’homme, envers soi-même comme envers les autres. Qu’une justice soit injuste envers les victimes est une chose grave, mais qu’une société tolère une justice injuste envers les victimes est une chose plus grave encore. Cela nous renseigne sur son cœur indifférent et hébété devant la souffrance des siens. Une société qui intègre le crime au cours ordinaire du monde n’est pas une société charitable, mais une société malade. Car il est des charités qui vont jusqu’à baiser les pieds des bourreaux.
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ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Sam 22 Oct - 9:12
Attentat islamiste de Nice : des gamins se réjouissaient du carnage
Il y a des semaines qui nous rappellent que, malheureusement, notre pays n’est pas vraiment le pays où l’on peut dire, comme le vieux proverbe yiddish, « heureux comme Dieu en France ».
Évidemment, le meurtre abominable de Lola nous a révoltés, d’autant plus quand on sait qu’il aurait pu être évité. Peut-on, en effet, se résigner, les yeux levés au ciel, en invoquant la faute à pas de chance ? Avoir été là au mauvais moment, au mauvais endroit. Personne ne peut entendre cela. Surtout dans un pays qui a constitutionnalisé le principe de précaution.
Elles aussi ont été là au mauvais moment, au mauvais endroit : les dizaines de victimes du massacre perpétré le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais à Nice par un islamiste tunisien. Depuis cinq semaines, le procès de cet attentat se tient à Paris.
Certains témoignages rapportés par la presse glacent le sang. Libération, le 20 octobre, publiait ainsi un article intitulé « Cinq semaines dans le charnier de la promenade des Anglais ». C’était à Nice, baie des Anges. Pas à Kaboul ou Bagdad.
Extraits. « De ce cauchemar éveillé, beaucoup ont gardé une image tout droit venue de l’enfer : des charognards qui, sur les cadavres encore chauds, ont fouillé les poches, pillé les sacs. » La France du vivre ensemble. « D’autres filmant l’agonie en direct sur leurs smartphones. » La France de la fraternité, cette belle valeur gravée sur les frontons des mairies et enseignée dans nos écoles de la République.
« Sophie reste hantée par les sourires glaçants de gamins réjouis par ce spectacle de désolation. "Ils étaient morts de rire" », rapporte le quotidien que l’on ne peut soupçonner de vouloir faire le jeu de l’extrême droite. Et Sophie de répéter ce qu’elle a entendu, durant ce cauchemar pourtant bien réel, dans la bouche de ces gamins : « Alors, ça y est, tu vois de quoi on est capables ? »
Libération se garde bien de se poser la question : mais au fait, c’est qui, « on », ces « on » qui se seraient donc sentis solidaires de ce crime effroyable au point de s’en réjouir ? On, pardon, nous aimerions pourtant savoir. Ou tout du moins que des hypothèses soient émises.
Si cela est vrai, et il n’y a aucune raison de mettre en doute la véracité de ces faits rapportés par cette malheureuse Sophie (Libé n’osera sans doute pas mettre en branle son dispositif CheckNews !), il y a de sérieuses questions à se poser. Car ce court témoignage en dit sans doute plus long que toutes les analyses sociologiques que l’État pourra commander afin de se convaincre que la République et ses fameuses valeurs sont le meilleur rempart contre la barbarie.
Comment, du reste, ne pas se demander si le sourire de ces gamins ne préfigure pas celui d’hommes de vingt ou trente ans qui, dans cinq, dix ans, commettront à leur tour un attentat sur notre sol… sur leur sol, puisqu'ils sont chez eux ? J’avais jusqu’alors de la compassion pour ces gamins, enfants de djihadistes, qu’il faudrait rapatrier, que l’on rapatrie de Syrie. Je ne sais pas pourquoi, mais la lecture de ces quelques lignes de Libé me « posent question »
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ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Mer 14 Sep - 9:33
LA VEUVE D’UN TERRORISTE DU BATACLAN A ÉTÉ RAPATRIÉE DE SYRIE EN FRANCE
INFO RMC. L’épouse de Samy Amimour, l’un des trois assaillants du Bataclan, a été rapatriée le 5 juillet dernier avec ses trois enfants. C’est la dernière veuve des commandos du 13 novembre à être encore en vie. L’instruction sur les attentats du 13 novembre 2015 semble attester que la jeune femme de 25 ans était en accord avec le projet terroriste de son époux. Elle a été mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placée en détention provisoire.
Kahina El H., 25 ans, vivait dans le camp kurde de Roj en Syrie avec ses trois enfants, dont la fille qu’elle a eue avec Samy Amimour, un des terroristes du Bataclan. Une enfant qui n’a jamais connu son père puisqu’elle est née après les attentats du 13 novembre 2015. Selon nos informations, c’est contrainte et forcée que Kahina El H. a été rapatriée en France. Deux jours après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 131 morts, Kahina El H., qui est alors enceinte de 8 mois et demi, envoie ce message glaçant à sa mère en lettre capitale: "JE SUIS LA FEMME D’UN KAMIKAZE !!!!". Le lendemain, elle se vante auprès de son ancien professeur de lycée, avec lequel elle est toujours en contact par mail, d’être la femme de Samy Amimour.
Elle affirme l’avoir encouragé à cette action et se dit fière de lui. "J’envie tellement mon mari, j’aurais tellement aimé être avec lui pour sauter aussi", indique-t-elle. Un mois avant, elle lui envoyait déjà ce courriel prophétique: "Bientôt, la France et toute la coalition vont savoir ce qu’est la guerre. Vous nous tuez, on vous tue, l’équation est simple". Depuis les attentats, elle n’avait plus de contact avec sa famille et elle refusait tout échange avec le père de Samy Amimour. Le 10 décembre 2021, Azdyne Amimour avait expliqué au procès des attentats du 13 novembre qu’il souhaitait retrouver sa petite fille.
PLACÉE EN DÉTENTION PROVISOIRE
Dès son arrivée sur le sol français à l’aéroport de Vélizy-Villacoublay, le 5 juillet dernier, Kahina El H., comme les 15 autres mères rapatriées de Syrie, a été séparée de ses trois enfants. Ils ont été confiés à une famille d’accueil de l’aide sociale à l’enfance dans le département de la Seine-Saint-Denis et bénéficient depuis d’un accompagnement psychologique et font l’objet d’une mesure judiciaire d’investigation éducative. Kahina El H., elle, a été présentée à un juge d’instruction pour se voir notifier sa mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et apologie publique d’un acte terroriste. Elle est actuellement en détention provisoire. Kahina El H., n’avait que 17 ans, le 15 octobre 2014, lorsqu’elle a rejoint Samy Amimour en Syrie. Elle l’avait rencontré en France dans le bus qu’il conduisait à Drancy, ils avaient poursuivi leurs échanges en ligne quand il était parti sur zone. Au départ, elle entretenait des liens avec sa belle-famille et notamment la sœur de Samy Amimour. Elle l’avait informé de leur mariage, mais en décembre 2014, cette dernière avait rompu tout contact après avoir reçu une vidéo dans laquelle Kahina El H. menaçait de venir en France pour égorger les mécréants.
Depuis la Syrie, Kahina El H. avait également renoué avec une amie à qui elle avait montré un obus, une kalachnikov et une ceinture explosive qu’elle menaçait de déclencher si elle devait être capturée. Elle échangeait aussi courant 2015 avec son frère, à qui elle avait envoyé une photo d’elle entièrement voilée portant une kalachnikov. En janvier 2015, elle se réjouissait auprès de lui des attentats de Charlie Hebdo. "Ça ne fait que commencer", annonçait-t-elle. A l’été 2015, elle assurait déjà qu’elle ne rentrerait jamais chez les gens qui les combattaient et qu’elle-même combattait.
Marion Dubreuil
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ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Dim 11 Sep - 17:59
AUJOURDHUI 11 SEPTEMEBRE 2022 PAS UN MOT SUR LE TERRORISME
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Dim 24 Juil - 9:46
BIENVENUE CHEZ LES BISOUNOURS...
Cette femme crache sur notre civilisation mais profite de nos hôpitaux
Une des Françaises rapatriées de Syrie porte plainte contre ses conditions de détention
La détenue a été rapatriée le 5 juillet et mise en examen le lendemain. prev
next
SEQUEDIN. Rapatriée le 5 juillet en France avec ses enfants, cette femme de 34 ans a été mise en examen le 6 juillet pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et « abandon matériel ou moral de mineur par ascendant », et incarcérée à Sequedin.
D’après le ministère de la Justice, elle avait été examinée par un médecin dès son arrivée et celui-ci avait alors estimé que sa prise en charge en détention ordinaire « était adaptée », et un placement en UHSI (unité hospitalière sécurisée interrégionale) « pas nécessaire ». Au total, 16 femmes et 35 mineurs, qui vivaient pour certains depuis la chute en 2019 du groupe État islamique dans des camps du nord-est de la Syrie avaient été alors ramenés en France.
DEUX MARIS TUÉS
La plaignante avait quitté la France en 2015 après s’être convertie à l’islam, avec ses trois premiers enfants et son compagnon jihadiste, qui a été tué. Son deuxième mari, un autre membre de l’EI, est aussi décédé.
Lors de sa détention en Syrie, elle a fait l’objet, selon son avocat, de deux opérations chirurgicales pour traiter son cancer. Sa mère avait imploré le président Macron en juin de la rapatrier, en appelant à son « humanité ».
La détenue a porté plainte lundi contre X auprès du procureur de la République de Lille pour « refus d’agir pour faire cesser une détention qu’on sait illégale » et « mise en danger délibérée de la vie d’autrui , a précisé son avocat. Au dépôt de la plainte, « elle se trouvait dans des conditions de détention ordinaire et sa santé était menacée. »
Depuis le dépôt de la plainte, la mère de famille de quatre enfants a été admise en UHSI le 20 juillet, a indiqué vendredi le ministère de la Justice, sans plus de détails en raison du secret médical.
Trente-cinq enfants ont été rapatriés hier des camps syriens. Il faut s’en réjouir, bien sûr. Mais quelle douleur, pour les autres !
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ne
Cette affaire devrait être une douleur nationale. Mieux, elle aurait dû réveiller ce lien que nous pleurons parfois, en nation divisée que nous sommes. Nous unir. Pour le meilleur. Autour de l’idée que nous devons à nos enfants la moindre des protections, qu’ils sont nos êtres innocents, et qu’à tout le moins, notre obligation est de les chérir afin qu’ils vivent.
Mais non. Depuis six ans, nous en laissons des dizaines de nos petits Français, de nos compatriotes à peine nés, croupir dans des cloaques infâmes – le plus loin possible de nous. Leurs mères, bien sûr, ont eu tort de suivre dans leurs délires jihadistes des maris – et parfois d’autres maris aussi vite apparus à la place des premiers disparus – assoiffés d’une haine incompréhensible.
Elles ont eu tort et elles doivent en répondre. Ici, chez nous, pour peu que nous soyons capables de leur demander des comptes sereinement. Mais leurs enfants ? Ces deux cents gosses qui n’ont rien demandé, rien choisi de la guerre qu’ils ont eue en guise de cour d’école, quand ils ne sont pas nés après, directement enfermés dès leur premier cri entre ces grillages qui nous rassurent.
Nous font-ils peur, au fond ? Ils devraient, peut-être, s’il faut suggérer à ceux qui les condamnent, qu’ils arment sans doute, ce faisant, de véritables bombes à retardement, pour le jour où ces gamins auront compris qu’un pays, qui aurait dû être le leur, a bousillé leur plus frêle espoir d’une vie saine.
La France, pauvre France, les ramène « au cas par cas », dit son président. Trente-cinq sont arrivés hier. Il en reste plus de cent soixante. Qu’est donc notre humanité, si nous dormons tranquilles à l’idée des pleurs, du désespoir, de l’immense chagrin de ces enfants restés là-bas, et qui ont vu partir leurs copains de jeux dérisoires en demeurant enfermés dans l’enfer de leurs petites vies de misère ?
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Mar 3 Mai - 7:54
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Sam 24 Juil - 8:21
Menace terroriste : Gérald Darmanin appelle les préfets à la « vigilance »
Aux craintes sanitaires, s’ajoute le poids d’une menace terroriste. PHOTO AFP
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FRANCE. Selon Europe 1, le cabinet de Gérald Darmanin a adressé récemment une note aux préfets faisant état d’une menace toujours élevée et appelant à une vigilance « à haut niveau ». Des propos qui font suite à une nouvelle vidéo diffusée par Al-Qaïda, visant à « condamner le blasphème incarné par les caricatures de Mahomet » et dans laquelle la France est « vilipendée », écrit le ministre de l’Intérieur. Lui-même et le président de la République sont « explicitement visés et cités » par ce message « virulent » « appelant à l’action contre nos intérêts », ajoute-t-il.
Gérald Darmanin demande en conséquence aux préfets de maintenir à un « haut niveau » la vigilance en juillet et août. Et ce, en prévision notamment de l’ouverture, en septembre, à Paris, du procès des attentats du 13 novembre 2015. De nouvelles consignes de sécurité doivent être transmises à la rentrée.
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Ven 9 Juil - 9:54
En Afghanistan, les islamistes se rapprochent de la victoire
S’il y a un point sur lequel Donald Trump et Joe Biden sont d’accord, c’est bien sur le fait d’abandonner leur allié afghan et de laisser le champ libre aux talibans. Ce nom exotique ne doit pas faire illusion : les talibans sont des islamistes purs et durs et une chape de plomb va probablement s’abattre à nouveau sur ce malheureux pays. Le nom d’ « ultras-conservateurs » revient trop souvent dans la presse française pour qualifier les talibans : cela relève de la désinformation pure et simple.
Le processus d’abandon, engagé sous Donald Trump qui fit libérer de nombreux prisonniers talibans sans aucune contrepartie, s’est accéléré avec Biden qui a fixé au 11 septembre le départ du dernier soldat américain. La grande base de Bagram a déjà été évacuée et il n’y a plus guère que l’aéroport de Kaboul à être encore sous protection américaine. Cela devrait cesser d’ici peu. Après, l’armée afghane sera seule face aux islamistes. Ces derniers ont déjà lancé plusieurs offensives dans le nord, montrant par là leur totale détermination à reprendre le contrôle du pays qu’ils avaient perdu après le 11 septembre 2001 et l’invasion américaine organisée en représailles des attentats.
Plusieurs districts ont ainsi été facilement reconquis aux dépens de l’armée afghane qui a souvent fui sans combattre. Ce n’est pas nécessairement par lâcheté ou compromission, les choses sont plus complexes. Car l’armement dont disposent les soldats est souvent pitoyable avec des munitions inadaptées ou insuffisantes, la stratégie militaire est sommaire et la corruption endémique. Certains se sont battus courageusement mais ordre leur a été donné d’évacuer des postes ruraux intenables pour tenter la défense des grandes villes.
Pourquoi pas. Mais tout de même, on se demande ce qu’ont organisé les Américains après vingt ans d’occupation et mille milliards de dollars dépensés. Ce chiffre, devenu symbolique aux Etats-Unis, exaspère les membres du Congrès dont beaucoup militent pour cesser toute aide financière à l’Afghanistan. C’est le syndrome de la guerre du Viet-Nam qui se renouvelle : les Américains, non contents d’avoir abandonné leur allié, ont ensuite cessé toute aide, militaire ou financière, précipitant sa défaite. Car en face, l’Union soviétique était toujours là pour ravitailler son allié. Saïgon est tombé deux ans après le départ américain une longue nuit meurtrière a commencé pour les malheureux vietnamiens et elle n’est toujours pas achevée.
Les islamistes ont remplacé les communistes mais l’histoire est la même. Car derrière les talibans, il y a toujours le Pakistan, très actif dans son soutien aux talibans. Les Etats-Unis, désireux de pas se fâcher avec ce pays pour des raisons géopolitiques qui se défendent, a tout de même choisi de ne pas choisir, laissant les services secrets pakistanais organiser patiemment la reconquête du pays par le biais des talibans, sans cesse bombardés par l’aviation américaine. Au royaume de l’absurde, l’opération afghane tiendra une bonne place dans la stratégie américaine.
L’inquiétude commence à croître dans les grandes villes et des règlements de compte se sont déjà produits. Une probable grande vague d’émigration aura lieu en cas de succès taliban, et certaines ambassades fermeront courageusement leurs portes.
Qu’est-ce qui pourrait empêcher la victoire islamiste annoncée ? Un sursaut de l’armée afghane puisqu’aucune aide ne viendra de l’extérieur. Mais on l’a compris, il ne saurait être que provisoire car le temps joue en faveur des islamistes. Cela rappelle le propos d’un chef taliban tenus à un général américain et restés célèbres : « vous avez une montre mais nous, nous avons le temps ». Décidemment la politique extérieure américaine depuis trente ans n’est qu’un champ de ruines. .
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Dim 15 Nov - 18:53
INFOS TERRESDUNORD
"Ne craignez pas d’être accusés de racisme en rejetant l'islamisme"
SYLVAIN LEFEVRE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
[ltr] [/ltr]
[ltr]Dans un lycée d'Île-de-France, un collectif de professeurs s'est réuni derrière une lettre lue aux élèves en hommage à Samuel Paty. Ils dénoncent les ravages de l'islamisme et réaffirment des principes républicains. Une lettre que Marianne publie. [/ltr] [ltr] Le temps n'a pas détruit certaines craintes. Professeur d'histoire-géographie, celui que nous appellerons Laurent, insiste : pour ne pas « attirer de regards malveillants sur [son] lycée ou [lui]même, dans le contexte difficile dans lequel nous vivons », il préfère finalement rester anonyme et que l'on taise le nom de son établissement. Pourtant, l'initiative est louable, nécessaire. Et même « salutaire », d'après certains de ses collègues interrogés.[/ltr] [ltr] À savoir, la rédaction d'une lettre, par ses soins, puis amendée par quelques enseignants de l'établissement, pour rendre hommage à Samuel Paty et reprendre son flambeau, en réaffirmant notamment certains principes.[/ltr] [ltr] Les mots de ce texte sont simples, formulés à l'attention d'élèves bousculés par les faits, mais le message est riche. Liberté d'expression, définition de la « communauté civique » et des conditions à remplir pour y appartenir, dénonciation de l'islamisme et de son idéologie totalitaire, traduction du rôle du professeur et de celui, à venir, des jeunes générations… Tout y est. Sa lecture ? Un exutoire pour l'ensemble du collectif qui a finalement porté cette lettre et un support riche pour les élèves.[/ltr] [ltr] Nommer l'islamisme : l'initiative qui divise[/ltr] [ltr] « Mon objectif, était de tenir un discours pédagogique pour clarifier les choses pour nos élèves, nous explique son auteur. De faire la distinction entre islam et islamisme, et d'expliciter l'idée que rejeter l'islamisme ne revenait pas à condamner et rejeter les musulmans en général ». Dans son lycée, la lettre a été accueillie différemment selon les classes. Entre applaudissements et désirs de discussions ouvertes et franches.
Fier de cette lettre, de ce sursaut commun couché sur papier, le collectif l'a transmis aux collègues des établissements alentour pour qu'elle soit présentée conjointement le jour de la rentrée, ce lundi 2 novembre. Dans certains, elle a été lue.[/ltr]
[ltr] Dans d'autres, refusée, en tout cas en l'état. « Il y avait une gêne sur le fait de désigner nommément l'islamisme, indique Laurent. On m'a par exemple suggéré de parler plutôt de fanatisme religieux en général, ou d'évoquer les crimes du christianisme ». Suggestions rejetées. Par volonté d'enfin nommer les choses pour mieux les affronter. Cette lettre, nous la publions, en soutien.
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[ltr]Déclaration des enseignants d’un lycée d’Ile-de-France à leurs élèves à la suite de l’assassinat de Samuel Paty :
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[ltr]Bonjour à tous,
[/ltr]
[ltr]Le vendredi 16 octobre, juste avant les vacances de la Toussaint, à Conflans-Sainte-Honorine, un professeur d’histoire-géographie a été assassiné par un terroriste islamiste. Ce professeur, Samuel Paty, est mort dans des conditions horribles, décapité par l’assassin qui l’avait pris pour cible.[/ltr] [ltr] Jamais, jusqu’à présent, en France, un professeur n’avait été assassiné pour la seule raison que son enseignement déplaisait à certains. C’est un événement extrêmement grave face auquel nous ne pouvons pas rester sans réagir, et c’est la raison pour laquelle nous sommes réunis ce matin/cet après-midi.[/ltr] [ltr] Samuel Paty ne faisait qu’exercer son métier. En montrant des caricatures de Mahomet à ses élèves, il ne cherchait pas à les choquer, mais uniquement à les faire réfléchir sur la liberté d’expression. Nous avons tous entendu parler de ces caricatures qui avaient été publiées dans un journal danois, puis dans le journal satirique Charlie Hebdo.[/ltr]
[ltr] Un procès se tient en ce moment pour juger les présumés complices des auteurs de l’attentat du 7 janvier 2015, où les journalistes de Charlie Hebdo ont été massacrés par des terroristes islamistes pour avoir publié ces caricatures. Ce professeur, comme nous le faisons souvent en Éducation Morale et Civique, partait d’un fait d’actualité pour amener sa classe à réfléchir sur des valeurs qu’il est important de considérer lorsque l’on est citoyen d’un pays démocratique comme la France.[/ltr] [ltr] Il faut être très clair là-dessus : oui, dans une démocratie, on est libre de critiquer une religion ou de s’en moquer. On a le droit de représenter un personnage historique par un dessin, même si ce personnage est considéré comme sacré par certains croyants. [/ltr]
[ltr]Cela fait partie de la liberté d’expression, et ce n’est pas négociable. Les croyants dont la religion est critiquée, moquée ou caricaturée doivent accepter que certains de leurs concitoyens ne pensent pas comme eux, que beaucoup ne partagent pas leurs croyances et que ceux qui ne partagent pas leurs croyances ont le droit d’exprimer eux aussi leurs convictions sans être assassinés.[/ltr] [ltr] Ceux qui ne veulent pas comprendre cela, ceux qui ne veulent pas accepter les lois et les valeurs de la République française n’ont pas leur place dans notre communauté civique. Ceux qui pensent, « tout de même, il l’a bien cherché, il n’aurait pas dû monter ces caricatures » doivent bien comprendre qu’ils n’expriment pas une opinion acceptable : ils approuvent des meurtriers, des terroristes, ils participent à la diffusion de leur idéologie totalitaire. [/ltr]
[ltr]Enfin, ceux qui pensent que l’on doit se taire pour ne pas froisser la susceptibilité de certains croyants, espérant par cette concession qu’une telle horreur ne se reproduira plus, ne comprennent rien à la psychologie des fanatiques : chaque concession que nous leur faisons les encourage à exiger toujours plus. Cela ne s’arrêtera que si nous défendons fermement nos principes.[/ltr] [ltr] L’événement monstrueux qui a eu lieu nous oblige à tous réfléchir sur la façon dont nous nous conduisons. Nous avons vu qu’une vidéo postée sur les réseaux sociaux par un parent d’élève mécontent de cet enseignant est à l’origine du meurtre de Samuel Paty. [/ltr]
[ltr]Ce parent désignait l’enseignant à la vindicte de tous et il a suffi qu’un fanatique tombe dessus pour que le pire se produise. Cela doit nous inciter à faire preuve de la plus grande prudence et de la plus grande responsabilité lorsque nous utilisons les réseaux sociaux. Une parole maladroite, des propos stupides et diffamatoires peuvent conduire aux résultats les plus atroces, nous le savons désormais. Il faut avoir le courage et la clairvoyance d’utiliser les mots qui permettent de nommer les menaces du temps présent. [/ltr]
[ltr]Le mot « islamisme » nous permet de désigner l’une de ces menaces, et une menace de premier plan. Il ne faut pas avoir peur de nommer le problème auquel nous faisons face. L’islamisme consiste à appliquer à la lettre la charia, un code de loi musulman originaire du VIIe siècle. Ce texte peut être utilisé, par exemple, pour affirmer l’infériorité des femmes par rapport aux hommes, justifier les châtiments corporels, interdire de changer de religion. L’islamisme, c’est transformer une religion, l’islam, en idéologie politique, une idéologie totalitaire, que certains sont prêts à imposer par la terreur.[/ltr]
[ltr] Condamner l’islamisme ne revient pas à condamner l’ensemble des musulmans. Vous ne devez pas craindre d’être accusés de racisme ou d’intolérance en rejetant les idées et les actes des islamistes. La religion n’est pas dans les gènes, nous choisissons d’y croire librement, cela n’a rien à voir avec l’idée de racisme. [/ltr]
[ltr]Un raciste condamne l’autre du fait de son apparence, de sa couleur de peau, dont la victime de racisme n’est pas responsable. La petite minorité de musulmans qui sont devenus islamistes ont fait un choix libre, qui ne dépend que d’eux, que l’on peut donc critiquer et combattre. Le choix qu’ont fait les islamistes mérite d’autant plus d’être combattu par tous qu’ils causent aussi beaucoup de tort aux musulmans qui ont choisi de vivre leur foi de façon bienveillante et tolérante.[/ltr] [ltr] Nous avons vu de quoi les islamistes sont capables dans les territoires qu’ils contrôlaient, en Afghanistan, en Syrie, en Irak. Qui que vous soyez, quoi que vous pensiez, quels que soient vos goûts et vos centres d’intérêt, ils viendront vous empêcher de vivre librement. Vous aimez lire ? Ils vous interdiront toute lecture sauf celle des textes sacrés. Vous aimez l’art ? ils détruisent les œuvres d’art du passé, et vous empêcheront d’en créer de nouvelles. [/ltr]
[ltr]Vous aimez le sport ? Si vous êtes une fille, oubliez, c’est interdit pour vous. Si vous êtes un garçon, les activités physiques se limiteront à l’entraînement au combat pour vous préparer à mourir au nom de la religion. Vous aimez discuter de tout et de rien avec vos amis ? Attention, chaque parole peut vous coûter la vie. Vous aimez la musique, faire la fête et danser ? Oubliez, ou ils vous conduiront tout droit à la mort à l’aide des instruments tranchants qu’ils affectionnent. [/ltr]
[ltr]La joie, la culture, la liberté s’éteignent partout où ils étendent leur ombre. Mais si vous ne vous laissez pas paralyser par la peur, votre génération sera peut-être celle qui parviendra à surmonter cette menace. Celle qui aura montré, par sa calme détermination, qu’elle ne tombera jamais dans le repli sur soi et la crainte de s’exprimer, ces pièges tendus par les fanatiques. Tout au contraire. Vous irez vers les autres.[/ltr]
[ltr] Vous viendrez leur apporter vos idées, vous leur ferez part de votre façon d’envisager l’existence, sans jamais vous imposer par la force. Vous saurez aussi écouter ce que les autres vous diront, respecter leur point de vue, partager des moments d’échange et construire des projets avec eux. C’est cela, la liberté d’expression.[/ltr] [ltr] En attendant, pour qu’un jour nous puissions sortir de cette succession d’attentats intolérables, il faut être forts. Intellectuellement. Moralement. Ce n’est que si nous sommes solides et unis dans la défense de nos valeurs que l’ennemi arrêtera sa progression. C’est à cela que nous, les professeurs, essayons de vous préparer, en vous transmettant des connaissances et en vous aidant à développer votre capacité à réfléchir par vous-mêmes et à argumenter. Il est de notre devoir de continuer à le faire.[/ltr] [ltr] Nous espérons que vous nous comprenez. Nous espérons que vous nous soutenez. Nous comptons sur vous. Merci de votre attention.[/ltr]
Julien Michel Dans un récent article, nous évoquions les “couacs” lors de l’hommage rendu au professeur assassiné. Nous étions loin du compte !
Citation :
“On a dit que la minute de silence devait se faire partout et qu’aucune violation de la minute de silence ne saurait être acceptée”, a rappelé Jean-Michel Blanquer avant d’assurer qu’”elle a vraiment eu lieu partout et comme on pouvait s’y attendre il y a eu des perturbations […] Il y a eu environ 400 violations de la minute de silence dans des formes parfois légères, parfois lourdes”.
Selon le ministre, chacune de ces violations a donné suite à des poursuites disciplinaires, “parfois même il y a eu des poursuites pénales”.
Citation :
“Aucun incident ne reste sans suite”, a déclaré Jean-Michel Blanquer qui ne se dit pas favorable dans la majorité des cas à une exclusion des élèves concernés, “ce n’est jamais une grande réussite en soi”. Le ministre plaide pour prendre contact avec la famille pour “comprendre ce qui se passe”.
Pour ces incidents, le ministère a établi trois catégories. 160 cas de refus de participation ou de perturbation ont eu lieu au cours de la minute de silence rendue à l’enseignant assassiné le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine. 150 cas d’apologie du terrorisme ont par ailleurs été recensés, ainsi qu’une centaine d’autres événements, “plus sérieux encore” selon le ministère. Parmi ces derniers, dans lesquels figurent notamment des menaces, des provocations ou même des dégradations, une dizaine a pu donner lieu à des poursuites pénales.
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Mar 20 Oct - 9:42
Valery Zeitoun, producteur musical:
« Je n’irai sûrement pas défiler place de la république aux côtés de la France insoumise des verts et des communistes tous collabos de l’Islam politique. Je n’irai sûrement pas défiler place de la république aux côtés de ministres qui nous expliquent que « la France n’est pas un coupe-gorge ». Je n’irai sûrement pas défiler place de la république aux côtés d’associations soit disant anti-racistes comme le CCIF ou SOS racisme qui ont choisi le camp de la honte depuis bien longtemps. Je n’oublie pas qu’en 2012 personne n’est descendu dans la rue lorsqu’un prof et 3 élèves juifs dont une de 7 ans ont été massacrés par un etron à coup de revolver à Toulouse. Je n’oublie pas cette « chanteuse » en mal de promotion qui nous expliquait il y a quelques mois que c’est notre police qui « massacre » tous les jours les gens aux cheveux « frisés » dans les banlieues.Je n’oublie pas cet « acteur » star bien au chaud à Hollywoood qui l’a soutenue. Je n’oublie pas non plus tous ces médias qui donnent la parole à des « indigénistes » qui véhiculent un discours de haine contre la France depuis trop longtemps maintenant. Je n’en ai rien à foutre des marches blanches des « vous n’aurez pas ma haine » des arbres plantés et autres conneries de pacifistes impuissants. Le seul hommage valable à Samuel Paty aurait été de publier les caricatures de Charlie en couverture de tous les journaux sur tous les abris bus dans tous les métros aéroports dans toutes les gares sur toutes les télévisions sur tous les comptes Insta Fb Tweeter de Lille à Marseille partout dans les villages les plus reculés de France. Non je n’irai pas défiler place de la république parce que j’en ai soupé des larmes de crocodiles et des faux-culs. Aujourd’hui je penserai à Arnaud Beltrame à Samuel Paty et à toutes les victimes de la barbarie de la bêtise crasse. Aujourd’hui je redirai que les lois de la république sont au-dessus de tout et qu’elles doivent être respectées à n’importe quel prix. Aujourd’hui je relirai les paroles de « la marseillaise » pour me souvenir du courage de nos ailleux. J’espère de tout coeur que le visage decapité et ensanglanté de monsieur Paty viendra hanter le sommeil de ceux qui nous gouvernent jusqu’à ce qu’ils retrouvent les attribus et les qualités qui leurs manquent tant depuis 40 ans pour protéger la France. Des couilles, du courage et du patriotisme »
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ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: TERRORISME Lun 19 Oct - 7:40
De Mohamed Louizi
«Depuis ce énième acte d'horreur absolue, j'observe avec sidération et dégoût le bal de prétendus "experts" mais vrais hypocrites sur les plateaux télé. Parmi lesquels on trouve bon nombre d'amis de longue date des Frères musulmans, entre autres.
Ils ont toujours relativisé l'idéologie islamiste, proclamé le droit des islamistes à l'expression et se sont associés avec ces derniers (10 novembre à Paris) pour dénoncer ce qu'ils appellent "l'islamophobie de l'État français".
Ils ont troqué la liberté contre la peur. La paix contre la barbarie de l'islam politique. Aujourd'hui, les voilà pleurant avec le berger, alors que la veille, après le couvre-feu bien évidemment, ils ont mangé avec la meute des loups barbus, sans masque, sans distanciation.
Ils parlent de solutions alors que, eux, ils font partie du problème. Sans leur relativisme coupable, les islamistes auraient été isolés, affaiblis, depuis longtemps. Corrompus, ils ont vendu leur silence contre quelques avantages, quelques invitations, quelques cadeaux, quelques protections.
Ils auraient dû analyser comment des pays arabes ont tenté et tentent toujours d'éradiquer le cancer islamiste. Car on ne discute pas avec l'islamisme. On le combat. On le poursuit. On le juge. On le condamne. En démocratie, l'islamisme ne doit jamais se sentir en paix. En République laïque, l'islamisme doit rendre gorge.
Il faut que la peur change de camp et tout de suite, quoi qu'il en coûte. Pour cela :
- Toutes les organisations frérosalafistes, sur le territoire français, sont à dissoudre, immédiatement.
- Toutes les "salles de prière" et les "mosquées" frérosalafistes doivent être fermées, sans délai.
- Tous les contrats signés entre l'État et les organisations islamistes (ça existe !) doivent être arrêtés.
- Tous les établissements "scolaires" privés, sous contrat ou hors contrat, qui sont fondés et gérés par des salafistes et des Frères musulmans, doivent être fermés. Le ministre de l'Éducation nationale doit prendre ses responsabilités
- Les "leaders" frérosalafistes doivent rendre des comptes à la nation. La loi doit s'appliquer. Des "leaders" islamistes, de vrais parrains mafieux, bénéficient d'une impunité insupportable. Ils sont comme cul et chemise avec des politiques pourris. Cette impunité n'a que trop duré.
- Tous les "imams" frérosalafistes, qui ne sont pas Français, doivent être expulsés dans le même avion qui expulsera aussi les radicalisés islamistes étrangers.
- Des médias doivent cesser de faire le jeu des islamistes, des Frères musulmans. On doit cesser de leur donner la parole. Pas d'expression libre pour ces ennemis de la liberté d'expression.
Il n'est pas normal que France 2, par exemple, continue de tendre son microphone et de s'offrir en tribune libre à des voix fréristes notoires. Il n'est pas normal que le JT de 20h du samedi 17 octobre 2020, au lendemain de la décapitation du professeur Samuel PATY, puisse donner la parole à l'islamiste Tariq Oubrou, le disciple d'Ibn Taymiyya - cette référence des terroristes de DAESH ! - après avoir donné la parole à Zhour Jalali, la directrice voilée du collège privé islamiste Avicenne, fondé par des Frères musulmans à Nice.
A quoi serviraient l'hommage national, les rassemblements, les slogans, les fleurs, les bougies, le numéro vert et tous les autres artifices qui accompagnent l'émotion, si ce qui devait être fait, sans relâche, depuis plus de 40 ans, ne commence que maintenant, et très timidement.
Ce sont des actes précis pour envoyer un message clair à l'islamisme et à ses mille et une officines et lames de fond. Autrement, l'islamisme passera et son idéologie triomphera sur les cadavres des braves, sur les ruines d'un État qui n'a pas voulu assumer ses devoirs et protéger la République, une et indivisible.»
EXEMPLES :
Tareq Oubrou, 35 ans cadre de l'UOIF, intervient à l'IESH de Château-Chinon alors qu'il prétend avoir quitté l'UOIF plusieurs mois avant !
Tareq Oubrou, responsable de la partie cultuelle de l'AMIF à qui E. Macron entend confier la formation des futurs imams en France !
On apprend ce soir que l'EN avait envoyé un inspecteur pour rappeler à l'ordre Samuel PATY juste avant qu'il ne soit massacré ! Ce gouvernement nous met en danger.
Tariq Oubrou à l'instant encore sur CNews, relativisant comme toujours la gravité de la situation, et affirmant l'innocence de l'islam dans lequel "on ne lit la guerre" que quand on veut la guerre.
Le collège Bois d'Aulne à Conflans-Sainte-Honorine :copyright: Michel Euler/AP/SIPA
Samuel Paty s’apprêtait à être sanctionné par l’Académie des Yvelines pour avoir osé montrer des caricatures du prophète Mahomet, révèle une note des agents locaux du renseignement territorial. La liberté d’expression est-elle belle et bien en péril ? A en croire une note des agents locaux du renseignement territorial révélée par Le Point, cela serait de plus en plus plausible. Cette note avait été envoyée le 12 octobre dernier à la hiérarchie du collège Bois d'Aulne. Elle y retrace l’ensemble des faits qui ont mené à la décapitation d'un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, le 16 octobre dernier, par un jeune de 18 ans : les cours de Samuel Paty sur la liberté d’expression, la volonté d'apaisement de la principale du collège, les e-mails de doléances de certaines familles musulmanes, l'inspecteur envoyé pour rappeler à Samuel Paty « les règles de laïcité et de neutralité » ou encore les mensonges de Brahim Chnina, un parent d’élève qui traitera Samuel Paty de « voyou » dans une vidéo et assurera que « l’intégrité psychologique » de sa fille aura été atteinte (alors qu’elle n’avait pas assisté au cours), relate Le Point.
La note rappelle l’ensemble des faits
L’incident était intervenu le 5 octobre dernier au collège Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine. Le professeur d’histoire-géographie, Samuel Paty, avait dispensé un cours sur la liberté d’expression et avait donc montré les caricatures du prophète Mahomet à certains de ses élèves. Il avait invité ceux qui pouvaient être gênés (les élèves musulmans) à sortir de la salle de classe. La polémique avait alors démarré. Dès le lendemain, une mère de famille avait interrogé la principale du collège sur la mise à l’écart de sa fille lors de ce cours. Samuel Paty devait alors s'expliquer avec la famille de la jeune fille et « s'excuser s'il avait été maladroit ». L’enseignant s’était exécuté, mais cela n’a en rien arrangé la situation, relate Le Point. L’administration a reçu un grand nombre d’e-mails de la part de parents. Certains étaient encore plus irrités comme ce parent d’élève : « Face au climat actuel de la France où un climat d'islamophobie s'est installé, pourquoi cherchez-vous à diviser dès le plus jeune âge ? » Vendredi 9 octobre, la principale du collège a alors demandé à un inspecteur de venir rappeler à Samuel Paty « les règles de laïcité et de neutralité » dans le but de permettre « de préparer la rencontre programmée entre le professeur, la principale puis les parents d'élèves ».
Un autre père - dont la fille n’avait même pas assisté à la scène - Brahim Chnina, a alors annoncé qu’il voulait manifester devant l’école. Il s’était présenté aux cotés d’Abdelhakim Sefrioui, un activiste antisémite, membre du Conseil des imams de France et déjà connu, depuis des années, pour des dérives islamistes. Si Brahim Chnina avait traité le professeur de « voyou », Abdelhakim Sefrioui s’en était pris à l’administration du collège dans une vidéo. Il a accusé les fonctionnaires de protéger Samuel Paty : « Comme il n'allait rien y avoir de la part de l'établissement (aucune suite ni sanction, ndlr), nous sommes partis avec la ferme intention de mobiliser pour une action devant l'établissement et devant l'inspection académique. Mais, dans l'après-midi, l'Inspection académique a contacté le parent d'élève et lui a exprimé son étonnement et (le fait) qu'ils allaient sévir… » Une promesse qui n’aura sans doute pas le temps de se réaliser… Samuel Paty s’est fait décapiter par un terroriste islamiste vendredi 16 octobre à proximité du collège. --------------------------------------------------------------------- La lâcheté de l 'administration et de cette rectrice incite les assassins a continuer dans le démantèlement des institutions ...
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ACARIE
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Sujet: Re: TERRORISME Dim 18 Oct - 8:17
LA VOIX DU NORD
Que tout un peuple se lève !
PATRICK JANKIELEWICZ
Un professeur d’histoire-géographie a donc été décapité pour avoir donné un cours sur la liberté d’expression ! Samuel Paty n’avait pas d’arme. Il exerçait son métier. Les mots d’un professeur ne tuent pas. L’école est un lieu d’apprentissage et de débats, on y ouvre l’esprit des enfants. Leurs professeurs ne leur imposent aucune idée, ils ne les éduquent pas, ils leur prodiguent un enseignement, le même pour tous et qui répond à un programme. On leur inculque l’esprit critique. On leur apprend que là où on doit retenir sa parole, sa plume, sa pensée, commence la dictature. En 2020, en France, on peut donc mourir de la façon la plus horrible qu’il soit juste pour avoir donné un cours à des adolescents !
Comment en est-on arrivé là ? Avant Samuel Paty, il y a pourtant eu les victimes de Mohammed Merah en 2012, Charlie Hebdo, l’Hyper Cacher, le Bataclan en 2015… On pourra difficilement prétendre qu’on n’était pas prévenu. En 2004 déjà, Jean-Pierre Obin, alors inspecteur général de l’Éducation nationale, alertait sur la montée du radicalisme à l’école. Le rapport a fini dans un tiroir. Trop gênant. Trop explosif. Trop politiquement incorrect face à trop de « compréhension », d’indulgence mal venue, de mollesse coupable.
En 2020, en France, on peut donc exécuter un professeur dans la rue, dans une république laïque où chacun a le droit de penser ce qu’il veut à condition de ne pas l’imposer aux autres, et surtout pas de manière violente. Dans un pays où la liberté de penser et la liberté de débattre sont érigées en dogme. Le pays des Lumières, la patrie des philosophes, de Rousseau et de Descartes. Le droit et la raison. Un État de droit, un territoire de liberté. Samuel Paty a précisément été exécuté en pleine rue parce qu’il incarnait cette France de la pensée aux yeux de son agresseur et de ceux qui ont armé sa main.
Ce sont nos valeurs, celles qu’on se transmet de génération en génération. Et il va falloir qu’on se mobilise enfin, au-delà de nos croyances, de nos origines et de nos divisions, pour rappeler à quel point on y tient, à ces valeurs. Les hommages ne suffisent plus, ils sont comme les promesses de changement, ils passent rapidement. Si nous ne sommes pas capables de nous rappeler très vite ce qui nous relie, et de le rappeler avec fermeté à ceux qui veulent nous soumettre, alors nous devons nous attendre au pire.
Vendredi, un professeur de 47 ans, père de famille, est mort décapité en pleine rue. Ce n’était pas dans un pays lointain où règne l’anarchie. C’est en France, en 2020.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Silence assourdissant des élus Béthunois de tous de tous bords... Ou l 'art de ne pas se mouiller pour ne pas perdre de voix dans les milieux religieux
ACARIE
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Sujet: Re: TERRORISME Sam 12 Sep - 8:32
LE PÈRE D 'UNE VICTIME DU BATACLAN S'EXPRIME
PACA
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Sujet: Re: TERRORISME Sam 9 Fév - 15:57
LE RETOUR DES ISLAMISTES
Emilie König, figure de la mouvance djihadiste française, est actuellement détenue par les forces Kurdes en Syrie où elle doit être jugée pour ses exactions dans les rangs de Daesh. Mère de trois enfants, cette bretonne s’était convertie à l’islam dès l’adolescence en se radicalisant au contact de son premier mari d’origine algérienne et du groupe islamiste Forsane Alizza, avant de devenir une recruteuse notoire pour l’État Islamique.■
Fille de gendarme, cette Lorientaise était connue des services de renseignements français pour sa propagande djihadiste sur Internet dans le cadre de la filière de Nîmes. Partie en Syrie dès 2012, Émilie König était une pionnière à rejoindre l’armée de Daesh. En 2014, Émilie König fut inscrite par l’ONU sur la liste des combattants les plus dangereux de l’État Islamique. Les services anti-terroristes avaient intercepté ses appels récurrents à attaquer les institutions françaises ou à s’en prendre aux femmes de soldats français.
Malgré le parcours radicalisé et criminel d’Émilie König, sa mère a exigé récemment son rapatriement en France, avec ses trois enfants, affirmant que sa fille s’est repentie. Maître Bruno Vinay, l’avocat d’Émilie König, exige également que sa cliente soit jugée en France conformément aux engagements internationaux. Maître Bruno Vinay insiste sur l’obligation des autorités françaises à juger sa cliente car les forces Kurdes ne disposent pas, selon lui, d’autorités identifiées pour rendre la justice.
Cette forte mobilisation pour le retour d'Émilie König en France a pour seul objectif de lui épargner une éventuelle peine de mort qui pourrait être prononcée à son encontre par les forces Kurdes. Une peine capitale que mérite pourtant cette femme terroriste qui a soutenu très tôt la propagande meurtrière de Daesh et qui représente un véritable danger pour la France.
C’est le Président Emmanuel Macron qui rendra sa décision en étudiant le dossier personnel d’Émilie König avec un risque que cette femme dangereuse ne revienne sur notre territoire français.
►Rappelons qu’Émilie König avait déclaré, dans le cadre d’un documentaire réalisé à son sujet avant son départ en Syrie : « J’ai toujours été ferme et je resterai ferme jusqu’à mon dernier souffle. Que cela plaise ou non à la France, à l’État français, je resterai toujours ferme ».■
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PACA
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Sujet: Re: TERRORISME Mer 12 Déc - 10:37
Attaque à Strasbourg: Marine Le Pen veut expulser "les fichés S étrangers"
Trois personnes ont été tuées et treize autres blessées mardi soir à Strasbourg, aux abords du marché de Noël. Le tireur, connu des services de police, est toujours en fuite.
Mardi soir, un homme a ouvert le feu dans le centre-ville de Strasbourg, aux abords du marché de Noël. Le suspect, un Français de 29 ans né à Strasbourg est Fiché S depuis 2016. Dans un premier message publié sur Twitter mardi soir, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement National (RN), a fait part de ses "pensées" pour les victimes. Dans ce message, elle déclare également: "un changement radical doit intervenir, puisque la politique contre le terrorisme est manifestement défaillante".
Invitée des "4 Vérités" sur France 2 ce mercredi, Marine Le Pen est allée plus loin. Dans un tweet qui cite son passage dans l'émission, il est écrit: "Dans les fichés S, il y a des étrangers, et des Français. Si, déjà, on expulsait les étrangers, ce serait autant de moyens supplémentaires qui seraient dégagés pour pouvoir surveiller ceux qui ont la nationalité française!
[ltr]L'auteur présumé des faits, est connu des services de police pour des faits de droit commun. Il a déjà fait l'objet de condamnations en France et en Allemagne et pour lesquelles "il a purgé ses peines" a indiqué Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur. Cet homme devait d'ailleurs être interpellé et placé en garde à vue mardi matin dans une affaire de braquage avec tentative d'homicide. Il n'était cependant pas à son domicile au moment de la perquisition des forces de l'ordre.[/ltr]
L'assaillant présumé avait également déjà été signalé par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lors d'un passage en prison où il s'était fait remarquer pour des violences et son prosélytisme religieux. Il est toujours en fuite. Dans un autre message Twitter, Marine Le Pen a déclaré que le "salafisme continuait de se propager dans notre pays"
Marine Le Pen
✔@MLP_officiel
[ltr]"Dans les fichés S, il y a des étrangers, et des Français. Si, déjà, on expulsait les étrangers, ce serait autant de moyens supplémentaires qui seraient dégagés pour pouvoir surveiller ceux qui ont la nationalité française ![/ltr]
MARINE LE PEN ; "Je ne sais pas par quelle pudeur, qu'est-ce qui explique le fait que dans notre pays on refuse de s'attaquer au fondamentalisme islamiste, qui est une idéologie mortifère, mortelle, qui a fait 250 morts et des centaines de blessés en France depuis six ans...
PACA
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Sujet: Re: TERRORISME Ven 19 Oct - 15:09
PACA
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Sujet: Re: TERRORISME Sam 6 Jan - 9:52
Saint-Etienne-du-Rouvray : les ratés et magouilles du renseignement français
Adel Kermiche et Abdelmalik Petitjean, les deux terroristes de l'attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray. (Shutterstock/SIPA)
Les renseignements auraient pu tenter d'éviter l'attaque, mais n'ont pas traité l'information. Puis ont voulu étouffer leur erreur.
C'est un sacré raté auquel s'ajoute une dissimulation dérangeante. La direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris a eu connaissance de messages Telegram de l'un des assassins du père Hamel, appelant à viser des églises. Et ce, une semaine seulement avant l'assassinat du prêtre, révèle Mediapart, ce jeudi 4 janvier. Pire, après la mort du religieux, la DRPP a postdaté deux documents afin de cacher son erreur.
Tout démarre le jeudi 21 juillet 2016, cinq jours seulement avant l'attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray. L'un des membres de la DRPP, chargé de la veille informatique, repère la chaîne Haqq-Wad-Dalil ("la vérité et la preuve") sur le réseau crypté Telegram.
Créée le 11 juin par Adel Kermiche, qui y publie sous le pseudo de @Jayyed, la chaîne est accessible à n'importe quel internaute qui souhaite s'y abonner. Adel Kermiche y clame ses exploits (ayant tenté de rejoindre la Syrie à deux reprises, il porte un bracelet électronique), certain de ne pas être repéré par les services de renseignement français.
A 13h57 le 17 juillet, il écrit : "Mdrrr jfais la taqya. La jsuis pas griller trql. Aucun soupson. Subhan'Allah il les aveugles !" Ce qu'un service de police traduira plus tard en : "Mort de rire, je suis dissimulé. Là je ne suis pas grillé, tranquille. Aucun soupçon. Gloire à Allah, il les aveugle." "La teneur des commentaires de l'administrateur de cette chaîne […] éclaire un profil djihadiste qui s'oriente de manière explicite vers l'organisation Etat islamique", analysera plus tard un rapport de police.
Message vocal explicite
En plus des textes, Adel Kermiche poste des messages vocaux. Parmi les 89 publiés sur la chaîne, l'un d'eux interpelle particulièrement l'agent de la DRPP. Adel Kermiche, qui a expliqué sur sa chaîne donner des cours à la mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray, y incite les internautes à frapper des églises : "Tu vas dans une église où il y a du polythéisme [sic] et tu déglingues tout le monde, je ne sais pas moi ! Tu fais ce qu'il y a à faire et voilà ! [...] Au jour d'aujourd'hui, les gens qui sont en France, je vous conseille de taper. Voilà ! Je le dis clairement : tapez !" L'agent de la DRPP rédige immédiatement une note sur ce message audio, qui doit "alimenter les archives de son propre service" et faciliter la transmission "du dossier aux cousins de la DGSI", le service compétent sur l'ensemble du territoire, écrit Mediapart.
La note se perd
Et c'est là que la première erreur intervient. Hiérarchie lourde, absence de communication directe entre les deux services, gradés en vacances... La note se perd. Un policier confie à Mediapart : "L'information reste coincée. Parce que ce qu'on écrit est classé secret défense, il y a trop de contrôle, trop de lecture, trop de chefs qui souhaitent corriger les notes, apporter leurs grains de sel, se donner l'impression d'y conférer leur valeur ajoutée. Ils retiennent les notes parce qu'une virgule est mal placée… On privilégie la satisfaction du supérieur N+1, on oublie le caractère opérationnel de la note." L'information n'est donc pas transmises au directeur de la DRPP, ni à la DGSI.
"Partager en masse"
Le même jour, Adel Kermiche publie une photo sur le réseau social Snapchat le montrant en compagnie d'Abdel Malik Petitjean, son complice dans l'assassinat du père Hamel. Ils se rendent ensuite une première fois à l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray mais trouvent porte close. Le mardi 26 juillet, à 8h31, Adel Kermiche prévient les abonnés de sa chaîne Telegram de l'arrivée d'un contenu spectaculaire, les invitant à "télécharger ce qui va venir et partager le en masse !!!!!" Ce qui va venir, c'est l'assassinat du père Hamel, filmé par un paroissien, sous la contrainte des deux djihadistes.
Après l'attaque de l'église, qui coûte la vie au religieux et blesse grièvement le paroissien qui filmait, c'est la panique à la DRPP en découvrant qu'ils ont laissé passer un renseignement qui aurait permis d'identifier et d'appréhender Adel Kermiche avant qu'il ne passe à l'acte.
D'autant plus que le service est déjà entaché par les détournements de fonds effectués par son ancien adjoint, Nicolas de Leffe, et quasi-condamné à disparaître par un rapport de la commission d'enquête consacrée aux attentats. Dès le jour de l'attentat, l'auteur de la note au sein de la DRPP est donc convoqué par sa hiérarchie, qui lui demande d'effacer ses rapports aux deux services de renseignement. Et de les réécrire en les postdatant à la date du jour, afin de masquer leur énorme erreur. On lui ordonne également d'effacer son historique de navigation sur son moteur de recherche.
Un agent de la DRPP confirme ainsi à Mediapart : "Oui, nos supérieurs ont bien essayé d'effacer les traces et ils l'ont mal fait. Il y a eu une tentative de rétropédalage mais cela n'a pas marché comme prévu…"
Pour une autre source, toujours au sein de la DRPP, le pire dans cette affaire n'est pas là... Selon cet agent, même sans l'erreur du service, l'information n'aurait de toute façon pas pu parvenir à la DGSI à temps pour sauver le père Hamel : "La note est restée bloquée le temps d'un week-end parce que certains étaient en vacances. Mais il y avait ensuite plusieurs échelons de validation avant de pouvoir la communiquer aux autres services. La lourdeur administrative est telle que l'information ne serait jamais arrivée à temps pour sauver le prêtre."
Un cas d'école, qui pourrait servir de déclencheur ?
Dans un communiqué publié vendredi matin, la préfecture de police de Paris répond qu'"en aucun cas cette note [de la DRPP] n’évoqu[ait] l’imminence d’un passage à l’acte, et encore moins le ciblage d’un lieu précis."
Par ailleurs, explique la préfecture, "cette note, qui ne comportait pas de caractère d’urgence, a suivi le circuit habituel de validation. [...] Sans délai la DRPP a informé oralement les services enquêteurs et a rédigé une nouvelle noté datée du 26 juillet".
M.G.
PACA
Messages : 3053 Date d'inscription : 26/09/2007
Sujet: Re: TERRORISME Jeu 16 Nov - 16:46
PACA
Messages : 3053 Date d'inscription : 26/09/2007
Sujet: Re: TERRORISME Ven 20 Oct - 9:06
100 millions d’euros pour la « déradicalisation »…
Stop aux subventions hors de contrôle : entre 2014 et 2017, il y a eu plus de 100 millions d’euros "d’annonces budgétaires" pour la prévention et la prise en charge des personnes radicalisées. Face au risque terroriste, l’État a débloqué des sommes colossales pour tenter de « déradicaliser » les potentiels terroristes … Les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) se sont penchées sur ces dépenses dans un rapport d’information de juillet 2017. Des individus ont monté un véritable business avec le risque terroriste, empochant un tas d’argent public. Pour la prévention de la radicalisation, l’État, par le biais du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), a dépensé 8,5 millions d’euros via des subventions à des associations en 2015 et 2016. Les sénatrices avancent que des associations, sans forcément avoir les compétences pour « déradicaliser », se sont engouffrées dans cette brèche afin d’obtenir de « nouvelles ressources financières, leur budget subissant la réduction drastique des subventions publiques » ! A titre d’exemple, le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), association présidée par la très controversée Dounia Bouzar, aurait reçu près de 795 000 euros pour « s’occuper » de 285 jeunes entre le 24 avril 2015 et le 25 août 2016. A sa sortie de prison, Farid Benyettou, l’ancien mentor des frères Kouachi (auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015) a été salarié par cette association subventionnée. L’association Syrie Prévention Familles a perçu 90 000 euros de subventions en 2015 et 2016, et en aurait envoyé une partie à des djihadistes en Syrie… Le centre expérimental de prévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC) situé au château de Pontourny (Indre-et-Loire) a coûté 2,5 millions d’euros. Ouvert à titre expérimental en septembre 2016, il a été fermé moins d’un an après sa création. S’adressant à « des jeunes gens volontaires et triés sur le volet », ce centre magnifique avec salle de sport, grand jardin, cours d’informatique, n’a accueilli que 9 pensionnaires. Par exemple, Mustapha S., profitant d’une permission de sortie, a été interpellé alors qu’il tentait de partir pour le djihad en Syrie… Le château de Pontourny est totalement vide depuis février 2017, tout en finançant – avec vos impôts – le salaire de 40 personnels ! Le rapport préconise dix mesures, notamment de ne financer que les structures « dont les compétences seraient démontrées ». C’est bien le minimum pour les contribuables qui paient un lourd tribut pour un système de déradicalisation qui a montré ses failles…
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Pour Contribuables Associés, toute subvention au-delà de 5 000 euros doit être systématiquement contrôlée avec publication des comptes et rapport du commissaire aux comptes. C’est la proposition qu’Eudes Baufreton a martelée sur RMC, dans l’émission d’Eric Brunet, du 4 octobre 2017. Réécoutez l’émission en cliquant sur ce lien.
Source : Rapport d’information sénatorial d’Esther Benbassa et Catherine Troendlé, fait au nom de la commission des lois : « Les politiques de « déradicalisation » en France : changer de paradigme » (juillet 2017)
PACA
Messages : 3053 Date d'inscription : 26/09/2007
Sujet: Re: TERRORISME Mer 13 Sep - 8:53
Terrorisme : un attentat qui visait le métro de Lille déjoué le 14 février
Le jeune Wattignisien aurait voulu viser des policiers, des militaires, des civils, dans le métro lillois.
Photo archives max rosereau
Au détour d’une audition par la commission des lois de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a révélé hier après-midi qu’un attentat avait été déjoué, visant le métro de Lille le 14 février. C’est ce jour-là qu’un Wattignisien de 18 ans avait été interpellé chez lui par le RAID.
LILLE. Depuis le début de 2017, douze attentats, émanant de convertis au terrorisme de l’État islamique (en lien ou non avec Daech), ont été déjoués par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et par les forces de l’ordre.
Le ministre de l’Intérieur en a fait un lent décompte, hier après-midi, devant la commission des lois de l’Assemblée nationale. Il y présente le projet de loi de sécurité intérieure qui doit être débattu et permettre de sortir de l’oppressant état d’urgence tout en continuant la lutte contre ces ennemis de l’intérieur.
Durant sa garde à vue, il avait admis vouloir commettre un attentat dans la métropole lilloise.
Surprise inquiétante, au milieu de la liste des attentats déjoués, Gérard Collomb a cité « le 14 février, une attaque violente à l’encontre des forces de sécurité ou de civils dans le métro de Lille». Malheureusement, et pour des raisons opérationnelles que l’on peut comprendre, le ministre n’a pas donné d’autres précisions.
UN LIEN AVEC UNE ARRESTATION À WATTIGNIES?
On peut toutefois faire un rapprochement avec l’arrestation d’Ismaël Z., 18 ans, à son domicile familial de Wattignies ce même mardi 14 février. À l’issue d’une enquête préliminaire ouverte le 30 décembre 2016 pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, cet étudiant en sciences économiques à l’université de LilleI avait été interpellé au petit matin par la DGSI et l’antenne RAID de Lille.
Du matériel informatique avait été saisi (pas d’armes a priori). À l’époque, aucun rapprochement avec une attaque contre le métro de Lille n’avait été effectué officiellement. Mais durant sa garde à vue, il avait admis vouloir commettre un attentat dans la métropole lilloise, sans préciser quelle cible il visait. Le métro, une grande surface ou une salle de spectacle avaient été évoqués.
Il avait indiqué vouloir tuer des policiers, des militaires et des civils.
Quelques jours plus tard, le Wattignisien avait été transféré vers les locaux de la DGSI. Ismaël Z. a été mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire et il est depuis en détention provisoire.
Pour être certain que tous les Français soient au courant du drame en cours, voici le lien à faire circuler : https://www.damocles.co/sos-armee
Vous allez aussi recevoir très bientôt la pétition par email : faites-la suivre à TOUS vos contacts !
Parlez-en autour de vous, partagez la pétition SOS Armée avec vos amis et votre famille sur Facebook, sur Twitter ou directement par email.
Discutez-en avec vos voisins, vos collègues, vos commerçants…
Sensibilisez chaque personne que vous rencontrez !
Si chaque Français qui se sent concerné par sa sécurité signait la pétition, nous atteindrions très rapidement un nombre sans précédent de signataires !
Une fausse ONG utilise Lille pour tenter de piéger Amnesty International
L’organisation Amnesty International a été victime d’une tentative d’espionnage d’une rare sophistication, via une fausse ONG créée pour la piéger. Un avertissement pour la société civile, qui doit investir dans sa cyberprotection. <>
FRANCE. Voiceless Victims, « organisation pour la défense des droits humains », avait pourtant tout d’une vraie structure. Un slogan : « rendre la parole à ceux qui ont été réduits au silence ». Une équipe avec de bonnes références, selon leurs CV en ligne. Des vidéos onéreuses pour attester de son engagement.
Un article d’Al-Jazeera vantant ses mérites. Plus de 6 000 «followers » sur les réseaux sociaux. Et même une adresse à Lille (1). « Mais tout était bidon », résume Sabine Gagnier, chargée de plaidoyer pour Amnesty (AI) et une des cinq cibles de l’attaque. Toutes avaient participé, «de près ou de loin », à un rapport dénonçant les abus commis sur des migrants construisant au Qatar les stades devant accueillir la Coupe du monde de football de 2022.
C’est en août que l’attaque a eu lieu. « Quand j’ai ouvert la pièce jointe d’un de leurs mails, quelque chose s’est allumé sur mon écran. Ça m’a bloqué », se souvient James Lynch, directeur adjoint d’AI. Les systèmes de sécurité d’Amnesty, détectant une tentative d’intrusion, sont alors entrés en service.
Sollicité par Amnesty, le gouvernement du Qatar a répondu qu’il n’a « absolument rien à voir avec la création ou les actions de Voiceless Victims ». Les autorités des Émirats arabes unis, qu’Amnesty qualifie de «coupable possible » car elles ont déjà cherché, par des biais similaires, à nuire au Qatar avec qui elles entretiennent des relations houleuses, n’ont de leur côté pas répondu à l’ONG.
Cela pourrait aussi être une entreprise, telle une multinationale du BTP participant à la construction des infrastructures sportives qataries…
1. Au commissariat central de Lille, on indiquait hier en fin de journée qu’aucune plainte n’y avait été déposée par Amnesty International. L’organisation non gouvernementale est, par le passé, apparue à trois reprises dans des procédures lilloises. Jamais il n’y a eu de dépôt de plainte. Tout s’est toujours terminé par un simple signalement au parquet.
Admin Admin
Messages : 806 Date d'inscription : 26/08/2007
Sujet: Re: TERRORISME Sam 24 Déc - 15:00
samedi 24 décembre 2016
Syrie : La preuve de l'utilisation d'enfants comme boucliers humains par les "rebelles modérés" [Mis à Jour + Bonus!]
Dans cette vidéo, diffusée en février 2014 par la propagande syrienne anti-Bachar, on peut voir un groupe d'enfants tirer eux-mêmes un obus de mortier au moyen d'une ficelle alors qu'ils sont positionnés à quelques mètres du lanceur. Il leur est au préalable récité quelques sourates affectionnées par les djihadistes ainsi que des malédictions contre le tyran et son régime, responsables présumés de tous leurs malheurs. La propagande présente cet acte aussi ignoble que pathétique comme la "vengeance" des victimes contre les "bombes-barrils" (1) soi-disant larguées au hasard par les hélicoptères de l'armée (toujours selon la propagande des 'rebelles' reprise par tous les médias occidentaux).
Il est évident que si les syriens ou russes (qui essaient d'éviter au maximum les bavures contre les civils, celles-ci étant complètement contre-productives) repèrent l'origine du tir et ont le malheur de répliquer, "l'Armée Syrienne Libre" (ASL) se précipitera pour le signaler à son fidèle relais, l'OSDH, basé à Coventry, dans la banlieue londonienne qui se chargera, comme il se doit, d'en abreuver les médias occidentaux, toujours avides de dénoncer les "crimes atroces du régime contre de pauvres civils innocents".
(A noter que certains lecteurs m'ont fait remarquer que cette vidéo datait de 2014 et non de 2016, comme précédemment indiqué, merci à eux, qui grâce à leur vigilance m'ont permis de corriger cette erreur. Par ailleurs, cette vidéo a été depuis détournée par la propagande israélienne, la faisant passer pour une vidéo du Hamas filmée à Gaza, ce qui est totalement faux, ce sont bien des images de l'ASL, en Syrie, comme le prouve le drapeau djihadiste bien visible au début de cette version plus complète.)
(1) BONUS : La fumée des fameuses "bombes-barrils", si effrayantes, que les médias nous montraient en permanence au dessus d'Alep Est :
Je ne sais pas si elle vient vraiment de Syrie. J'ai bien remarqué le drapeau. A priori, il s'agit de celui des salafistes (pas sur vu que la vidéo n'est pas de très bonne qualité).
Il y a aussi des salafistes à Gaza. Après, oui, elle peut venir de Syrie mais la seule fois ou j'ai retrouvé cette vidéo, elle était présentée comme provenant du Hamas. Si tu la trouve en original estampillé Syrie et publié avant Juillet 2014, alors on pourrait être sur. En attendant, cette vidéo n'est pas très convaincante vu que son origine n'est pas établie.
En plus, ça ne peut pas montrer l'ASL vu que ce n'est pas leur drapeau
Dernière édition par Admin le Sam 12 Sep - 8:39, édité 2 fois
PACA
Messages : 3053 Date d'inscription : 26/09/2007
Sujet: Re: TERRORISME Mar 25 Oct - 8:37
Non, le conflit syrien ne répond pas à de vertueuses préoccupations humanitaires et “démocratiques” pour libérer un peuple de son odieux dictateur comme le chante la propagande.
Non, il n’a rien à voir avec une guerre religieuse atavique entre chiites et sunnites.
Plus prosaïquement, la guerre en Syrie pue le gaz à plein nez.
Un simple petit rappel historique suffit à tout comprendre : – En 2009, le Qatar, grand producteur de gaz naturel, proposa un gazoduc (en bleu) qui traverserait l’Arabie saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie pour alimenter l’Europe, grande consommatrice. – En 2011, Bachar el-Assad décida au contraire que le pipeline qui traverserait son pays (en rouge) partirait d’Iran, autre gros producteur, et passerait par l’Irak pour s’arrêter à Homs sur la Méditerranée, au grand dam du camp occidental.
Aussi sec, dès 2011, éclatèrent les premières “rebellions modérées” contre le régime de Bachar el-Assad, devenu soudainement un “odieux dictateur”, alors qu’il était auparavant un interlocuteur privilégié des chancelleries occidentales. Et il est de notoriété publique que les islamistes de Daech bénéficièrent de la mansuétude très intéressée du Qatar, de l’Arabie saoudite et de la Turquie qui se sentaient spoliés par le plan rouge.
Voilà, ne cherchez pas plus loin, vous avez tout compris.
Le plan bleu avait l’approbation des gouvernements américain, européens et israélien parce qu’il faisait la nique au gaz russe (NB : la Russie menaçait alors de couper le robinet de son précieux gaz en Ukraine).
Le plan rouge était évidemment approuvé par le gouvernement russe.
Le plan bleuprivilégiait des territoires à domination sunnite.
Le plan rouge traversait des contrées à majorité chiite. Or comme chacun (ne) sait (peut-être pas), une concession solide sur les autoroutes du gaz mène sûrement au paradis.
Regardez bien les lieux où les affrontements sont les plus âpres aujourd’hui : toujours sur les lieux prévus de passage possible des pipelines, bleu ou rouge.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
NI LE PEUPLE FRANCAIS , NI LE PARLEMENT n 'ont autorisé HOLLANDE a entrer dans ce conflit et a suivre betement les USA .
Fiches S : Bernard Cazeneuve et Jean-Jacques Urvoas s’opposent à toute communication aux maires
Deux ministres, celui de l’Intérieur et celui de la Justice, sont revenus hier sur la demande exprimée par certains élus locaux ou parlementaires de communiquer aux maires l’identité des personnes faisant l’objet d’une fiche S présentes sur leur commune. Pour s’y opposer tous les deux.
Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a expliqué que les fichés S (pour sûreté de l'Etat) « sont surveillés et non judiciarisés, ce qui indique que leur dangerosité n'est pas avérée », et que « la communication d'une fiche S est impossible » pour des raisons juridiques.
« Cette confidentialité est aussi la condition de l'aboutissement des enquêtes », poursuit-il en évoquant l'arrestation de 355 personnes en lien avec des réseaux terroristes depuis janvier. « D'un autre côté, nous devons trouver un dispositif qui permette d'associer les maires au processus de prévention et de déradicalisation et qui n'obère pas l'efficacité des services de renseignement – ce que les élus, dans leur immense majorité, comprennent très bien », assure également le ministre.
Invité de son côté du Grand rendez-vous Europe1/iTélé/Les Échos, le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, a demandé ce qu’allaient faire les maires de telles informations. « Il y a environ aujourd'hui 12 000 personnes fichées S pour radicalisme islamiste. Si l'on décrète demain matin que ces noms vont être transmis aux maires, que vont-ils en faire? Avec quels moyens les maires vont-ils faire une surveillance prolongée? Je pense que ce n'est pas efficace, je ne vois pas l'utilité de cela », a-t-il ainsi déclaré.
« Le fichier S est un fichier de police, c'est pas S comme coupable, c'est S comme sûreté, on pourrait dire suspect », a ajouté Jean-Jacques Urvoas.
Dans les faits, tous les maires sont loin de réclamer qu’on leur communique le nom des personnes fichées S de leur commune. Mais plusieurs maires ou parlementaires, comme le sénateur Hervé Maurey, auteur d’une proposition de loi pour justement permettre aux maires de connaître les fichés S de leur commune, donnent régulièrement de la voix sur le sujet. Une voix d'autant plus médiatisée que la date de la prochaine élection présidentielle se rapproche.
Cette question devrait être aussi sans doute largement évoquée lors de la rencontre nationale Etat-collectivités (AMF, ADF, ARF) sur le thème de la prévention de la radicalisation qui se tiendra à Paris le 24 octobre prochain à la Cité des sciences et de La Villette.
Certains maires pourraient peut-être y demander communication de l’identité de ces fichés S en tant qu’employeurs comme l’ont déjà demandée certaines grandes entreprises publiques. Lors d'une réunion avec le ministre de l'Intérieur, le 6 septembre dernier, les présidents des trois associations d'élus « n'ont pas demandé la transmission systématique des fiches S mais un meilleur échange d'informations entre les maires et les procureurs sur le sujet », confie-t-on ce matin à l'AMF.
Le groupe de travail Etat-collectivités créé à la suite de cette rencontre devrait tenir sa première réunion place Beauvau cette semaine.
Pour leur part, l’Etat et l’AMF ont déjà signé le 19 mai dernier une convention de partenariat sur la prévention de la radicalisation violente (lire Maire info du 20 mai).
Objectif de cette convention : renforcer le partenariat entre l’Etat et les collectivités territoriales afin que ces dernières «puissent intervenir en complémentarité de l’action engagée par l’Etat » dans le cadre du Plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (Part).
ASSEMBLEE NATIONALE ; RAPPORT SUR LE CARNAGE DU BATACLAN
quelques extraits ............
M. Alexis Lebrun. À titre personnel, je ne peux émettre de remarques négatives sur l'intervention policière, puisque c'est elle qui me permet de vous parler aujourd'hui. Je suis sorti du Bataclan par la fosse vers 23 heures 30, à un moment où l'assaut n'avait pas encore été donné. J'ai réussi à sortir miraculeusement, grâce à l'initiative d'un commissaire de police qui, de son propre chef, est entré dans le Bataclan avec son chauffeur et a abattu le terroriste présent sur la scène. Cet homme a changé le cours de la soirée, car son intervention héroïque a sauvé de nombreuses personnes présentes autour de moi au rez-de-chaussée du Bataclan.
Les forces de police ont accompli un exploit en réussissant l'évacuation de tous les otages retenus par les terroristes et qui s'en sont sortis indemnes. Toutes les forces d'intervention d'autres pays ne seraient pas forcément capables d'accomplir une telle opération.
M. le président Georges Fenech. Vous dites être resté une heure et demie dans la fosse : vous avez dû vous interroger sur le délai d'intervention de la police, non ?
M. Alexis Lebrun. Au cours de cette heure et demie, j'étais caché sous des gens et ignorais donc ce qui se passait, mais, même si le temps paraît extrêmement long, les tirs se sont arrêtés au bout d'une demi-heure et j'ai attendu dans le silence. Lorsque les forces d'intervention sont entrées au rez-de-chaussée, nous ne nous sommes pas levés car nous ignorions s'il s'agissait de la police ou de terroristes. L'intervention du commissaire s'est produite au bout de vingt à trente minutes : cela paraît long lorsque l'on attend la mort, mais l'opération n'a pas échoué puisque je suis là aujourd'hui. Évidemment, tout le monde n'a pas eu cette chance.
M. Alain Marsaud. Monsieur Lebrun, les terroristes ont tiré pendant une demi-heure, puis il ne s’est plus rien passé : le commissaire de police est-il intervenu à la fin de ce moment ou au cours de celui-ci ?
M. Alexis Lebrun. Il est intervenu de son propre chef en entrant en premier dans la salle.
M. Alain Marsaud. Très tôt donc, n’est-ce pas ?
M. Alexis Lebrun. Il fut le premier à entrer et a tiré sur le terroriste situé sur la scène. Les deux autres assaillants l'ont pris pour cible depuis l'étage, et il a dû se replier avec son chauffeur puisqu'il n'était pas du tout équipé pour faire face à l'armement des deux terroristes. Les forces d'intervention de la police ont pris le relais plus tardivement.
M. Alain Marsaud. Combien de temps s'est-il écoulé entre la fin de l'échange de tirs entre les terroristes et le commissaire et l'arrivée des forces d'assaut de la police ?
Mme Caroline Langlade. L'assaut final de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) a été donné après un peu plus de trois heures.
M. le président Georges Fenech. Je repose la question de M. Alain Marsaud : combien de temps s'est-il écoulé entre le repli du commissaire et l'intervention des forces de police ?
Mme Caroline Langlade. Environ deux heures et demie.
M. Georges Salines. Je suis médecin et ai lu un article intitulé Retour d'expérience des attentats du 13 novembre 2015 et publié dans les Annales françaises de médecine d'urgence par le service médical du service de Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion (RAID). Cet article fournit la chronologie suivante : l'attaque débute à 21 heures 49, le commissaire intervient à 22 heures 10 et provoque l'explosion de la ceinture de l'un des terroristes et le repli de ses deux complices dans les étages du Bataclan, et les colonnes de la BRI et du RAID donnent l'assaut à partir de 22 heures 35.
M. le rapporteur. La commission auditionnera des membres des forces d'intervention et le commissaire de police afin de connaître le déroulement précis des événements.
M. le président Georges Fenech. La commission envisage également de se rendre au Bataclan.
M. Alain Marsaud. Cela est nécessaire, car Mme Langlade évoque une attente de trois heures, alors que M. Salines relate un article faisant état d'un délai de vingt-cinq minutes entre le repli du commissaire et l'arrivée des forces de sécurité !
Mme Caroline Langlade. J'ai envoyé un message sur Facebook pour prévenir mes proches au moment où nous avons été évacués du Bataclan, c'est-à-dire entre minuit quarante-cinq et minuit cinquante. La BRI venait alors de donner l'assaut final. Je me trouvais dans la loge qui donne sur le passage Amelot et devant laquelle les deux terroristes ont explosé suite à l'échange de coups de feu avec la BRI. Nous étions quarante dans cette salle de neuf mètres carrés où nous avons attendu pendant trois heures. J'ai communiqué plusieurs fois avec la police pour leur fournir l'ensemble des éléments dont j'avais connaissance – présence de plusieurs terroristes, nombre de personnes présentes dans la salle, propos échangés entre les terroristes – et pour obtenir des informations. En effet, lorsque l'on attend trois heures dans une salle sans pouvoir agir sur son propre sort, on se trouve dans une situation terrible.
Le réseau étant saturé, j'ai appelé ma mère à Nancy pour qu'elle contacte la police de la ville afin de transmettre des informations à la police de Paris. J'ai rappelé la police et ai fini par parler à un agent au bout de quinze minutes d'attente. Mon interlocuteur, un brigadier très humain, a pris le temps de me parler et m'a indiqué que les forces de police allaient bientôt intervenir. Nous étions enfermés dans cette loge depuis une demi-heure et dans laquelle l'un des terroristes tentait de pénétrer. J'ai fourni des informations au policier en chuchotant – j'avais déjà fait éteindre la lampe et fermer les fenêtres afin que le terroriste ne nous voie pas et ne tire pas dans l'interstice de la porte qui se formait après chaque à-coup qu'il donnait dans la porte – et l'ai supplié de ne pas raccrocher alors qu'il souhaitait répondre à d'autres appels pour conserver cette attache avec l'extérieur. Il m'a rassurée pendant cinq minutes supplémentaires, ce qui m'a permis d'apaiser à mon tour les personnes qui se trouvaient avec moi dans la loge en leur disant que les forces de l'ordre arrivaient.
Au bout d'une heure, j'ai rappelé la police en chuchotant puisque le terroriste était toujours derrière la porte, et mon interlocutrice m'a demandé de parler plus fort. Je lui ai expliqué ma situation, ce à quoi la policière a répondu que je bloquais la ligne pour une réelle urgence. Je ne vois pas ce qu'il peut y avoir de plus urgent que quarante personnes menacées d'une mort imminente. J'ai parlé un peu plus fort et tout le monde m'a demandé de me taire car je mettais la vie de tout le monde en danger. La policière s'est énervée et m'a raccroché au nez en me disant « Tant pis pour vous » ! L'idée n'est pas de pointer du doigt des institutions, mais il faut prendre en compte le fait que les gens gèrent plus ou moins bien l'urgence. Dans la loge, certaines personnes ont failli mener des actions individuelles qui auraient coûté la vie à tout le monde, mais on ne peut pas juger car personne, y compris parmi les professionnels, ne peut connaître son comportement dans de telles circonstances avant de les avoir vécues. Il convient néanmoins d’identifier ceux qui peuvent faire face à de tels événements, afin que les dysfonctionnements de ce soir-là ne se reproduisent pas.
M. Alain Marsaud. Pourquoi le terroriste n'est-il pas entré dans la loge alors qu'il sait que plusieurs personnes s'y sont réfugiées ?
Mme Caroline Langlade. Il a tenté de pénétrer dans notre pièce, notamment en prétendant appartenir au groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ; j'ai initié un vote à main levée pour ne pas lui ouvrir la porte, et la majorité de mes compagnons m'ont suivie. La porte était fermée, car lorsque nous avons investi cette loge, des garçons ont mis le canapé et le frigidaire devant la porte pour en empêcher l'ouverture. À chaque coup donné par le terroriste, nous tenions tous ensemble le canapé et le frigidaire pour que la porte reste fermée. Une solidarité extraordinaire s'est créée ce soir-là, et nous avons vocation à la faire perdurer parce que si nous avons vu le pire de l'être humain, nous en avons également vu le meilleur.
M. le rapporteur. Lorsque les forces de l'ordre sont arrivées, avez-vous voté à nouveau pour leur ouvrir ? Avez-vous tout de suite su qu'il s'agissait bien de la police ?
Mme Caroline Langlade. J'avais parlé à un haut responsable de la BRI à qui j'avais transmis des informations, mais je n'ai jamais été tenue au courant des modalités de l'intervention des forces de police. Le meilleur ami de l'une des personnes présente dans la loge a donné son téléphone au commissaire de la BRI, ce qui a permis d'établir une communication avec l'extérieur et d'aborder la question de l'ouverture de la porte. En effet, nous avons discuté pendant quinze minutes avec la BRI car nous refusions de l'ouvrir ; nous avons demandé un mot de passe pour pouvoir identifier les policiers de la BRI, mais devant le chaos qui s'était emparé de la loge, l'un de nos compagnons a pris un risque inconsidéré en ouvrant la fenêtre pour demander en hurlant si l'on pouvait sortir. Il aurait pu se faire tirer dessus, et l'entrée de la BRI dans la loge fut d'ailleurs le seul moment où j'ai cru mourir.
Cela a toujours été à nous de chercher l'information, si bien que nous, victimes rescapées, n'avons plus envie de le faire et sommes épuisées de devoir quotidiennement quémander de l'information. Nous ne devrions pas avoir à nous battre pour obtenir de l'information, celle-ci devrait venir à nous !
Mme Lydia Berkennou. Les terroristes ont pénétré à 21 heures 47 – et non 21 heures 49 – dans le Bataclan. Le commissaire a abattu le terroriste qui se trouvait sur la scène à 22 heures 15, et l'assaut final a été donné à minuit dix-huit.
M. Georges Salines. Cette chronologie est parfaitement compatible avec les éléments fournis par l'article que je citais, car l'assaut final n'a pas été donné à 22 heures 35, cette heure correspondant au moment où le RAID a pénétré dans leBataclan. Les forces de sécurité ont procédé à l'évacuation de l'ensemble des personnes vivantes se trouvant dans la fosse.
Mme Lydia Berkennou. Mon amie n’est sortie de la fosse qu’à minuit et demi.
M. Georges Salines. L'intervention des médecins et des policiers a été remarquable puisque les personnes vivantes au moment de l'intervention s'en sont sorties indemnes, à une exception près. L'article indique par ailleurs qu'«en raison du délai incompressible entre la survenue de l'attaque et l'arrivée des médecins d'intervention, il n'y avait plus de patient vivant nécessitant une prise en charge médicale immédiate et lourde ».
M. le rapporteur. Entre le moment où le commissaire intervient et l’assaut final de la BRI, y a-t-il eu des coups de feu à l’intérieur du Bataclan ?
Mme Caroline Langlade. Oui, mais j’ignore s’ils ont fait des victimes.
M. Alexis Lebrun. Comme Mme Langlade, je ne sais pas si ces tirs ont fait des victimes. Je suppose que les terroristes visaient les forces de l’ordre depuis les fenêtres d’une salle à l’étage, cette version étant confirmée par certains témoignages.
Il me semble que les forces de police n’avaient pas le plan de la salle lors de leur intervention. Cela est d’autant plus étonnant que l’intensité de la menace était élevée. Au vu du contexte, la police devrait posséder des plans très détaillés des endroits accueillant du public à Paris et dans le reste du pays. Ce manque d’information a sans aucun doute constitué une difficulté supplémentaire pour les forces d’intervention.
M. Serge Grouard. Tous vos propos confirment que l’assaut de la BRI n’a pas eu lieu avant minuit ; plus de deux heures – entre 21 heures 47 ou 21 heures 49 et 0 heure 18 ou 0 heure 45 – s’écoulent donc entre le début de l’action terroriste et l’intervention des forces de sécurité.
Mme Aurélia Gilbert. La BRI était présente sur les lieux bien avant l’assaut de 0 heure 18 et a procédé à l’évacuation de plusieurs personnes, dont moi-même. La neutralisation des auteurs des faits a, elle, bien eu lieu à partir de 0 heure 18.
M. le président Georges Fenech. Nous établirons, lors d'une prochaine séance, la chronologie précise des événements survenus au Bataclan.
M. Serge Grouard. Le commissaire se trouvait-il au Bataclan ou est-il venu de l'extérieur ? Si je comprends bien, la BRI est intervenue avant l'assaut donné après minuit : c’est bien cela ?
Mme Caroline Langlade. Le commissaire de la brigade anti-criminalité (BAC) se trouvait à proximité du Bataclan peu après le déclenchement de l'attaque terroriste et a décidé, avec l'un de ses collègues, d'intervenir. Ils se sont placés dans l'entrée, et le commissaire a tiré sur le terroriste resté sur la scène. Les portes d'entrée étant vitrées, le commissaire était exposé, mais il a réussi à toucher le terroriste qui a explosé.
La BRI a d'abord procédé à l'évacuation des victimes situées dans la fosse, puis a répondu à une demande de négociation des terroristes. Enfin, les forces de sécurité se sont déployées pour neutraliser les terroristes et sécuriser la salle.
M. François Lamy. Il serait utile que l'on nous distribue la chronologie des événements et que l'on se concentre sur les vraies questions, posées par M. Alexis Lebrun.
M. le président Georges Fenech. Tout à fait, monsieur Lamy.
M. le rapporteur. Combien de temps les forces de l'ordre ont-elles mis pour arriver dans les cafés et les restaurants touchés par les attaques ?
M. Grégory Reibenberg. Le premier pompier est arrivé à La Belle équipe vingt minutes après les tirs, le voisin du dessus ayant lui compté trente-cinq minutes. Il s'agissait de la dernière terrasse attaquée, d'où le délai important avant l'arrivée des secours, mais le bar est quand même situé à un carrefour et près d'une caserne de pompiers. Attendre aussi longtemps est quand même inquiétant quant aux moyens octroyés aux secours à Paris. Ceux-ci ont transformé le café d'à côté en hôpital de campagne ; certains pompiers n'étaient pas préparés à voir une telle scène, et j'ai dû soutenir l'un d'entre eux. Il s'agissait de gamins apeurés qui ne pouvaient pas nous rassurer. Le service d'aide médicale urgente (SAMU) est arrivé au bout de trente-cinq à quarante minutes avec du matériel médical, les pompiers n'ayant rien d'autre que leurs mains et leur bonne volonté puisqu'ils n'avaient même pas d'oxygène.
Mme Aurélia Gilbert. Imaginez un instant que de telles attaques se produisent en province ! Les personnels de santé et de secours redoutent ce scénario, car les hôpitaux et les services de secours seraient débordés, ce qui causerait des morts.
M. le président Georges Fenech. En tant qu'élu, je suis membre d'un service départemental d'incendie et de secours (SDIS) qui mène une réflexion sur les modalités d'intervention en cas d'attentat de masse. Il y a beaucoup à faire, mais ces menaces sont prises en compte.
M. Mohammed Zenak. Ma fille a vu le terroriste qui a attaqué le Comptoir Voltaire, situé à proximité de La Belle équipe. Il souriait et, après avoir demandé un café, il s'est fait exploser. La police et les pompiers sont rapidement arrivés sur les lieux. Elle a dit aux policiers qu'il s'agissait d'un acte terroriste, mais ceux-ci le niaient. Le terroriste était toujours vivant, car il n'a heureusement pas réussi à déclencher l'ensemble de ses explosifs. Comprenant que l'attaque était bien de nature terroriste, la police a procédé à l'évacuation des clients dans le calme.
Ma fille m'a plusieurs fois posé cette question : « comment en est-on arrivé là ? ». Les terroristes étaient fichés et interdits de territoire européen : comment ont-ils pu se rendre à Paris pour y diriger une attaque de cette ampleur ?
M. le président Georges Fenech. Notre commission d'enquête se penchera sur ces questions qui se trouvent au cœur de sa mission. Nous tâcherons notamment d'identifier ce qui a pu dysfonctionner dans le renseignement. Votre interrogation est légitime, monsieur Zenak, mais il est trop tôt pour y répondre.
Nous vous remercions de la dignité et de la qualité de vos interventions, qui nous permettront de concentrer nos travaux sur les sujets les plus importants.
Pas un média français n’en a parlé ! Le blackout sur ces actes ignobles semble avoir été ordonné par l’Elysée au nom du « padamalgame »…
Durant l’attentat du Bataclan qui a fait 89 victimes, sur les 130 victimes de la capitale, des scènes de torture d’une barbarie inimaginable ont été perpétrées par les terroristes islamistes: décapitations, yeux et testicules arrachés, viols…
Les victimes ont également été éventrées ou décapitées et ont eu, pour certaines, les yeux crevés. Les djihadistes ont filmé les tortures.
Voici des extraits du rapport du député Georges Fenech, président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats, publié sur le site de l’Assemblée nationale le 5 juillet dernier rien de plus officiel donc:
M. le président Georges Fenech. Pour l’information de la commission d’enquête, monsieur P. T., pouvez-vous nous dire comment vous avez appris qu’il y avait eu des actes de barbarie à l’intérieur du Bataclan : décapitations, éviscérations, énucléations… ?
M. T. P. Après l’assaut, nous étions avec des collègues au niveau du passage Saint-Pierre-Amelot lorsque j’ai vu sortir un enquêteur en pleurs qui est allé vomir. Il nous a dit ce qu’il avait vu. Je ne connaissais pas ce collègue, mais il avait été tellement choqué que c’est sorti naturellement.
M. Alain Marsaud. Les actes de tortures se sont passés au deuxième étage ?
M. T. P. Je pense, car je suis entré au niveau du rez-de-chaussée où il n’y avait rien de tel, seulement des personnes touchées par des balles.
M. le président Georges Fenech. Je crois que certaines choses n’ont jamais été dites. Je pense que l’on pourrait peut-être, à ce stade, éclaircir les choses.
M. T. P. Des corps n’ont pas été présentés aux familles parce qu’il y a eu des gens décapités, des gens égorgés, des gens qui ont été éviscérés. Il y a des femmes qui ont pris des coups de couteau au niveau des appareils génitaux.
M. le président Georges Fenech. Tout cela aurait été filmé en vidéo pour DAECH !
M. T. P. Il me semble. Les victimes en ont parlé.
M. le rapporteur. Ces actes ont été commis par les deux survivants.
M. Pierre Lellouche. Les exactions sur les gens se sont déroulées à quel endroit ?
M. T. P. À l’étage.
M. Pierre Lellouche. Cela se passe après que l’individu que vous avez blessé est remonté ?
M. T. P. Je pense même que ça s’est produit avant, mais ce n’est que mon avis personnel. Pendant que nous fixions un terroriste à la porte de secours, un autre faisait toutes ces choses ignobles à l’étage.
M. Pierre Lellouche. La vidéo est partie ?
M. le président Georges Fenech. Je crois savoir que des vidéos sont parties.
M. Pierre Lellouche. On peut le savoir si l’on a récupéré les portables des victimes. On les a ?
M. T. P. Ils se sont fait exploser. Il y a eu des personnes décapitées, égorgées, éviscérées. Il y a eu des mimiques d’actes sexuels sur des femmes et des coups de couteau au niveau des appareils génitaux. Si je ne me trompe pas, les yeux de certaines personnes ont été arrachés.
M. le rapporteur. Les terroristes du Bataclan ont-ils commis des décapitations ou des mutilations ? Des décès se sont-ils produits autrement que par fusillade ou explosion ? Nous sommes saisis d’informations contradictoires — dont certaines nous ont été communiquées lors de nos auditions — qu’il faut éclaircir.
A l’institut médico-légal de Paris, on m’a dit… qu’on avait coupé les testicules [de mon fils], qu’on les lui avait mis dans la bouche, et qu’il avait été éventré.
M. le président Georges Fenech. En effet, la commission est troublée par ces informations, qui n’ont filtré nulle part. Ainsi, le père de l’une des victimes m’a adressé la copie d’une lettre qu’il a transmise au juge d’instruction, que je cite en résumant :
« Sur les causes de la mort de mon fils A., à l’institut médico-légal de Paris, on m’a dit, et ce avec des réserves compte tenu du choc que cela représentait pour moi à cet instant-là, qu’on lui avait coupé les testicules, qu’on les lui avait mis dans la bouche, et qu’il avait été éventré. Lorsque je l’ai vu derrière une vitre, allongé sur une table, un linceul blanc le recouvrant jusqu’au cou, une psychologue m’accompagnait. Cette dernière m’a dit : ‟La seule partie montrable de votre fils est son profil gauche. » J’ai constaté qu’il n’avait plus d’œil droit. J’en ai fait la remarque ; il m’a été répondu qu’ils lui avaient crevé l’œil et enfoncé la face droite de son visage, d’où des hématomes très importants que nous avons pu tous constater lors de sa mise en bière. »
En revanche les médias français, aux « ordres » du gouvernement ont totalement occulté ces actes barbares. SeulLe Parisien en bon élève c’est fendu d’un article pour nier les faits…
Ces hommes fuient la guerre… mais y laissent femmes, enfants et vieillards ! Publié le 6 septembre 2015 - par Paul Le Poulpe La propagande culpabilisatrice nous le dit matin, midi et soir : ces hommes traumatisés fuient la guerre, et ont été confrontés à des scènes abominables. Et cela est naturellement notre devoir de les accueillir, et de leur ouvrir les bras. On se rappelle, dans la vidéo de Calais, des propos de la fille de Nadine Guerlach, qui exprimait son scepticisme sur cette version, voyant plutôt des personnes qui faisaient la fête toute la journée, jouaient au football, et ne paraissaient pas éprouvés par les souffrances supposées auxquelles ils avaient pu être confrontés. Il n’en reste pas moins que, si nos journalistes et politicards étaient un peu plus curieux, ils auraient pu s’interroger sur ce phénomène unique au monde. En général, en cas de guerre, ce sont les hommes, les plus jeunes, qui défendent le pays et sa population. Ce sont eux qu’on envoie se battre contre les ennemis. On se rappelle de ce texte de Mireille Greschter, reprochant à un jeune réfugié syrien âgé de 20 ans de ne pas se battre, à son âge, pour son pays. http://ripostelaique.com/refugie-a-20-ans-tu-refuses-de-te-battre-pour-ton-pays.html Ce que disait notre amie suisse est exact, mais c’est bien pire que cela. Car si la version politico-médiatique qu’on nous sert est exacte, ces jeunes garçons sont non seulement des couards, mais les pires salopards. En effet, comment qualifier autrement un homme en âge de se battre qui, au lieu de protéger les plus faibles, ne pense qu’à lui, et sauve sa peau, en abandonnant femmes, enfants et vieillards aux terribles agresseurs (qu’on ne qualifie jamais) à cause de qui ils ont fui. Il suffit de regarder les photos et vidéos de ces hordes de clandestins qui arrivent à Lampedusa et par la Grèce, et se répandent dans toute l’Europe, pour constater ce fait, qui inquiétait d’ailleurs, à juste titre, Alice Braitberg : ce ne sont que des hommes, jeunes et vigoureux, et par ailleurs particulièrement revendicatifs et belliqueux. https://www.youtube.com/watch?v=DjfFz7T3hpY Pour comparer les choses, regardez qui était dans les boat-people, dans les années 1980. On n’y voit pas que des hommes jeunes, loin de là… Regardez, lors de l’exode, en France, si les hommes abandonnaient femmes, enfants et vieillards… Dans un autre registre, les réfugiés espagnols, en 1939, après la victoire de Franco… Et regardez encore ces images de réfugiés belges, à la gare de Calais, en 1914… Bref, en général, quand on fuit une guerre, comme le montrent ces images, les hommes jeunes et mûrs essaient de sauver femmes, enfants et vieillards, et restent à leurs côtés. Sauf nos malheureux migrants, qui, eux, les abandonnent. Conclusion : soit nous allons accueillir les pires salauds, soit on nous prend pour des cons… Peut-être les deux à la fois ! Paul Le Poulpe
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Sujet: Re: TERRORISME Ven 29 Juil - 9:30
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Sujet: Re: TERRORISME Ven 25 Mar - 9:10
Les centrales nucléaires ne sont que des châteaux de sable
Le dernier article de Martin Leers dans l'excellent Journal de l'énergie jette un éclairage inquiétant sur le réel de la sureté nucléaire en France [1]. La note de l'IRSN présentée n'a rien de très rassurant.
Le dernier article de Martin Leers dans l'excellent Journal de l'énergie jette un éclairage inquiétant sur le réel de la sureté nucléaire en France [1]. La note de l'IRSN présentée n'a rien de très rassurant. Dans le cadre de la réflexion sur le renforcement de la robustesse des installations nucléaires de base, l'IRSN donne à voir toutes ses inquiétudes sur la capacité des bâtiments réacteurs à confiner la radioactivité et le risque nucléaire en cas d'accident[2]. «°En particulier, des dispositions doivent être mises en œuvre afin d’éviter la percée du radier du bâtiment contenant le réacteur, et ce avec un grand niveau de confiance[3].°» Ce n'est pas la première fois que l'Institut émet un tel signal à l'intention non seulement de l'exploitant mais de tous ceux et celles qui sont attentifs à la sureté nucléaire. Le rapport sur la sûreté du parc électronucléaire en 2013, publié en décembre dernier, aborde ainsi les problèmes d'intégrité de la 3[size=12]e barrière de confinement[4]. «°Dès les premiers essais des enceintes à double paroi, EDF a mis en évidence la nécessité d’améliorer l’étanchéité de certaines zones à l’intrados des enceintes internes : un revêtement en matériau composite (tissu de fibre de verre imprégné d’une résine époxydique) y a été appliqué. Malgré ces revêtements, certaines enceintes, qualifiées de “sensibles”, ont continué de présenter un taux de fuite relativement élevé[5].°» Comme toujours, la retenue est de mise mais le constat sévère. Ainsi peut-on lire que «°certaines enceintes présentent des déformations mesurées plus élevées et des déformations attendues plus importantes.°» Et l'IRSN parle de pathologies du béton «°qui se manifestent par des fissures à la surface des ouvrages et une perte de résistance.°» Des propos rassurant viennent tempérer ces jugements. Mais au final, il n'y a pas de quoi être rassuré. C'est un fait, il convient de développer «°de nouvelles techniques opérationnelles d'amélioration de l'étanchéité des enceintes.°»
Une fois encore force est de reconnaître que ces centrales que d'aucuns rêvent comme éternelles ont bien mal vieilli. Les rapports de sureté successifs de l'Autorité de sureté le rappellent clairement. En 2013, il était déclaré que «°Comme les années précédentes, l’état du confinement et notamment de la troisième barrière et de ses constituants est considéré comme perfectible pour l’année 2012. L’ASN note que le nombre d’événements relatifs au confinement connaît un léger accroissement[6].°» L'année suivante, faute d'évolutions significatives le rapport présentait une formulation comparable : «°De manière générale, en 2013, l’état du confinement, de la troisième barrière et de ses constituants est considéré comme perfectible, notamment pour ce qui concerne la gestion des ruptures de confinement (ouverture d’une zone confinée pour un chantier par exemple)[7].°» Certains détails méritent qu'on s'y arrêtent. Des fuites ont été mesurées lors des épreuves décennales ses enceintes des réacteurs de 900 MWe. Mais rassurez-vous, il ne s'agit que de fuites réglementaires. La situation décrite en 2013 est plus inquiétante pour les réacteurs les plus puissants. «°Les résultats des épreuves initiales pour les enceintes des réacteurs de 1 450 MWe ou des premières épreuves décennales pour les enceintes des réacteurs de 1 300 MWe ont permis d’identifier une évolution des taux de fuite de la paroi interne de certaines de ces enceintes. Cette évolution résulte notamment des effets combinés des déformations du béton et de la perte de précontrainte de certains câbles. Bien que ces phénomènes aient été pris en compte à la conception, ils ont parfois été sous-estimés. En conséquence, en cas d’accident, certaines zones de la paroi seraient susceptibles de se fissurer, ce qui conduirait à des fuites supérieures à celles retenues dans les hypothèses de la démonstration de sûreté[8].°» Comme par hasard, l'année suivante l'ASN s'est empressée d'expliquer qu'EDF a mis en œuvre des mesures compensatoires. L'énergéticien français a inventé la rustine pour réacteur nucléaire en appliquant une résine sur les parties fuyardes des enceintes. Cela n'a manifestement pas convaincu pleinement les services de PF Chevet soucieux de conclure la partie consacrée à la 3e barrière par une formule qui en dit long : «°Pour autant, l’ASN reste vigilante quant à l’évolution de l’étanchéité de ces enceintes non revêtues à la conception par une peau métallique intégrale.°» Le mouvement antinucléaire s'est toujours inquiété de l'état du génie civil des centrales qui n'a guère mieux résisté au vieillissement que les équipements sous pression. Il faut dire que la conception même de ce qui est présenté par les partisans de l'atome comme un bunker a toujours éveillé des doutes graves. Pour les réacteurs les plus anciens, le nombre de traversées et l'impossibilité de surveiller la peau métallique du radier n'ont jamais rassuré les experts indépendants[9]. Sans parler bien évidemment de la difficulté de réaliser un béton précontraint de qualité et de la thèse selon laquelle une simple membrane de 6 mm pouvait encaisser la puissance d'une explosion nucléaire. Cette solution technique était si convaincante qu'EDF y a renoncé pour les tranches suivantes. Comme le reconnaît un document publié par la Gazette du nucléaire en 1997, dès le début des années 1980, «°l’Autorité de sûreté manifestait sa préférence pour une enceinte à double paroi afin d’augmenter la résistance vis‐à‐vis des agressions externes et de se rapprocher du concept allemand (enceinte interne en acier, enceinte externe en béton). C’est à partir de l’expérience acquise et de ces réflexions qu’est né le concept de l’enceinte à double paroi sans peau d’étanchéité.°» En effet, compte tenu de la possibilité de collecter et de filtrer les fuites en provenance de la paroi interne en cas d’accident, l’exigence de sûreté concernant le taux de fuite maximal admissible de cette paroi pouvait être globalement dix fois supérieur à celui exigé pour les enceintes à simple paroi. Afin de conserver une marge substantielle étant donné la nouveauté du concept, ce taux a été fixé par l’Autorité de sûreté à 1,5 % de la masse du mélange air‐vapeur d’eau en 24 h et le système de collecte et de filtration des fuites dans l’espace annulaire entre parois de l’enceinte a été dimensionné en conséquence. Tout du moins en théorie[10]... Les problèmes d'étanchéité sont en effet nombreux pour tous les paliers. Selon Jean-Louis Costaz, «°pour les REP 900, aucune étanchéité n’étant demandée au béton, il s’agit d’un problème classique de résistance et de mise en œuvre correcte afin d’enrober convenablement toutes les pièces noyées dans le béton et, en particulier, les cornières de la peau. La difficulté majeure apparaît au niveau du gousset de liaison entre le radier et le cylindre à cause de l’inclinaison de la peau et de la grande quantité d’aciers passifs. De petites cavités ont été localisées sur certaines enceintes et ont dû être injectées au coulis de ciment en pratiquant des orifices dans la peau, ultérieurement rebouchés par des tampons soudés et contrôlés[11].» Pour les paliers suivants, le problème constant a été d'éviter la formation de fissures. L'expérience prouve qu'EDF n'a jamais été en mesure de garantir la pérennité de l'étanchéité des enceintes en béton. Une enquête menée en 2011 par l'équipe de l'émission Envoyé spécial ne peut nous rassurer[12]. La palme des enceintes passoires revient à Flamanville, Belleville et Civaux. En cas d’accident majeur, le taux de fuite de l’enceinte de certains réacteurs dépasserait de beaucoup les valeurs des Décrets d’autorisation de création (DAC). Comme les enceintes vieillissent mal et malgré les réparations, les fuites mesurées lors des futures épreuves des enceintes risquent de dépasser la valeur réglementaire. EDF envisage tout simplement de doubler cette valeur pourtant gravée dans le marbre des DAC[13]. Belleville est le cas le plus évident. En 1998, contre l'avis de Dominique Voynet, Lionel Jospin avait imposé le redémarrage de la centrale fuyarde[14]. Un courrier de l'IPSN de 1997 adressé à Bella Belbeoch révélait non seulement que le problème est sérieux mais qu'il touche d'autres centrales[15]. Près de deux décennies plus tard les défauts demeurent. A Cruas en 2011, l'étanchéité du réacteur n°1 interroge les militants antinucléaires[16]. Ici il y a de quoi être inquiet ici aussi. Selon un recensement de l'Autorité de sureté, 41 événements significatifs ont été déclarés en 2013 par l’établissement AREVA NC La Hague (48 en 2012). 4 de ces événements significatifs ont été classés au niveau 1 de l’échelle INES, qui compte 8 niveaux de 0 à 7 (les autres incidents étant de niveau 0 ou hors échelle). 35 événements significatifs ont été déclarés par la centrale nucléaire de Flamanville (38 en 2012), dont 1 événement significatif classé au niveau 1 de l’échelle INES. 68 événements significatifs ont été déclarés par la centrale nucléaire de Paluel (71 en 2012), dont 4 événements significatifs classés au niveau 1 de l’échelle INES. 25 événements significatifs ont été déclarés par la centrale nucléaire de Penly (21 en 2012), dont 1 événement significatif classé au niveau 1 de l’échelle INES. Tous ne concernent pas le Génie civil bien évidemment. Mais une lecture attentive de la documentation publiée par l'Autorité de sureté amène à douter de la robustesse des installations. L'exemple de la centrale trentenaire de Paluel mérite qu'on s'y attarde[17]. Si on en reste aux seuls avis généraux, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. L'ASN se contente d'émettre quelques réserves sur la tenue au séisme de quelques équipements (pince vapeur[18])[19]. Mais si on creuse, des problèmes se dessinent. Il faut dire que l'exploitant n'est jamais pressé d'opérer les corrections demandées par les inspecteurs. Les visites révèlent des traces de corrosion, des erreurs de montage, des écarts par rapport aux plans de conception, somme toute un joli bazar qui donne à voir que la culture de sureté est perfectible. Reste que pour ce qui est du génie civil les informations publiées par l'Autorité de sureté sont bien maigres. Les lettres de suite d'inspection portent pour l'essentiel sur les équipements. On n'a pas beaucoup d'éléments sur l'état des bétons et des autres éléments structuraux de l'installation. Tout au plus on peut déduire de la documentation mise en ligne que l'ASN est soucieuse de réduire à la source des défaillances que ne pourraient contenir des bâtiments qui ont mal vieilli. C'est le cas en particulier des risques d'explosion et d'incendie[20]. Les inspections de génie civil portent sur les bâtiments auxiliaires mais ne disent pas grand chose sur les bâtiments réacteurs. En avril 2013, les délais de caractérisation des défauts sont mis en cause et des problèmes d'ancrage des ventilateurs sont mis en évidence[21]. En mars 2012, les inspecteurs considèrent que «°l’organisation générale définie et mise en œuvre sur le site pour suivre la fonction de sûreté confinement paraît perfectible sur trois points particuliers à reprendre ou à compléter[22].» Le confinement au sol semble défaillant. Des portes d'entrée et de sortie de la zone contrôlée ne paraissent pas opérationnelles. Mais surtout des corrections importantes n'ont pas été réalisées par l'exploitant. En tout cas une chose est certaine, l'ASN est inquiète mais ne le dit jamais clairement. Elle tourne autour du pot et ne dit rien de très explicite sur l'état des bâtiments réacteurs. Même les inspections menées dans le cadre des évaluations complémentaires de sureté n'ont pas abordé de front la question du vieillissement des bétons. Il est question de tout ce qui peut causer la défaillance du confinement mais pas de ce dernier en tant que tel[23]. Il y a cependant plus grave. Quand l'ASN pointe du doigt des problèmes de génie civil, elle présente ses avis de manière si obscure qu'il est bien difficile de comprendre de quoi elle parle exactement et ce qu'elle demande précisément. Une lettre de suite de 2010 prouve clairement cette difficulté à communiquer sur l'état des bâtiments[24]. Le jugement semble sévère au vu du ton employé et des références cités mais le tout est très obscur. Toujours est-il que la centrale ne semble pas en capacité de faire face à tous les épisodes climatiques. Une lettre d'inspection s'interroge sur les capacités à ventiler le bâtiment réacteur en période de canicule[25]. Or chacun sait que le maintien en dépression de l'espace entre les deux enceintes est stratégique. Si la ventilation vient à défaillir c'est la capacité globale de l'installation à contenir la radiotoxicité qui est remise en cause. Le taux de fuite de 1.5°% ne pourrait plus être garanti. Mais si les écarts climatiques peuvent gêner la ventilation ne peut on pas considérer que leur succession au fil des ans a dégradé les bétons... qu'au mieux les enceintes des paliers les plus puissants ont perdu leur étanchéité... que finalement la robustesse à diminuer avec le temps... que la barrière de protection n'est plus dans bien des endroits qu'un simple postulat... On ne trouve pas grand chose dans la documentation officielle qui permette de répondre à ces questions si ce n'est la classique ritournelle du «°tout va bien°». La résistance des enceintes est décidément un sujet qui fâche. Un sujet que l'exploitant veut tenir à l'écart des débats sur la sureté et donc sur la prolongation de l'exploitation du parc. Une recherche minutieuse permet cependant de trouver quelques traces d'un débat très technique sur l'efficience de la 3e barrière de confinement. L'abondante documentation sur la réévaluation du référentiel de sureté à l'occasion des troisième visite décennale des réacteurs de 1 300 MWe en effet aborde cette question : «°Dans la continuité des réexamens de sûreté VD3-900 et VD1-N4, les études génériques du réexamen de sûreté VD3-1300 permettront de statuer sur [...] les accidents graves, les conséquences radiologiques hors accidents graves et le confinement des substances radioactives dans toutes les conditions de fonctionnement (normale, incidentelle, accidentelle et en accident grave), incluant l’examen des circuits constituant l’extension de la troisième barrière de confinement. Par ailleurs, la suffisance des propositions d’EDF concernant les études relatives au confinement et à l’extension de la troisième barrière sera examinée plus précisément dans le cadre d’une réunion spécifique du GPR consacrée au confinement des réacteurs de 1300 MWe et de 1450 MWe, en 2012. A cette occasion, le confinement en situation d’accident grave sera particulièrement examiné par l’IRSN[26].°» Non seulement la robustesse semble l'objet de doutes manifestes, mais la capacité de faire face à des événements au-delà du dimensionnement ne parait pas acquise. L'IRSN n'est pas convaincu à ce jour par toutes les réponses de l'exploitant. Et cela d'autant plus que ce dernier ne semble guère disposé à intégrer l'ensemble des remarques et autres recommandations[27]. Un courrier adressé en mai 2014 à l'Autorité de sureté illustre parfaitement cette situation. Pour ne prendre que cet exemple, «°l'IRSN considère que l'absence de robustesse des structures de rétention des bâches PTR du palier P'4, mise en évidence par EDF, constitue une non-conformité à l'égard de la démonstration de sûreté[28].°» EDF a présenté des vérifications de résistance à la chute d'avion des voiles des rétentions PTR du palier P'4 et conclut que le ferraillage vertical à la base des voiles est insuffisant. Toutefois l'exploitant précise que ceci n'est pas de nature à modifier l'analyse de sûreté dans la mesure où la robustesse des rétentions PTR à la chute d'avion n'est pas utilisée dans la démonstration de sûreté. Cet exemple ne concerne pas directement le bâtiment réacteur mais donne à voir ce que on peut admettre comme une fragilité de l'îlot nucléaire à Penly en particuliers. Fragilité qui peut devenir une faiblesse dans certaines circonstances aux yeux de l'ASN[29].
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[30] le mode α : explosion de vapeur dans la cuve ou le puits de cuve, provoquant la défaillance à court terme de l'enceinte de confinement ;Schéma des principaux modes de défaillance : [/size]
le mode β : défaut d'étanchéité de l'enceinte, initial ou rapidement induit ;
le mode γ : explosion d'hydrogène dans l'enceinte conduisant à sa défaillance ;
le mode δ : mise en surpression lente dans l'enceinte conduisant à sa défaillance ;
le mode ε : traversée du radier en béton par le corium conduisant à sa percée ;
le risque de perte d’étanchéité de l'enceinte de confinement due à l’échauffement direct de l’enceinte auxquels s'ajoute le mode V, bipasse du confinement par l'intermédiaire de tuyauteries sortant de l’enceinte de confinement.
Un courrier de position tout récent de l'ASN insiste sur la nécessité pour l'exploitant de vérifier le bon dimensionnement sismique des matériels et des ouvrages de génie civil[31]. On ne peut pas dire que ce document est à la faveur de l'exploitant. L'Autorité s'interroge sur les choix faits par EDF et finalement sur la robustesse globale des installations. L’ASN se permet même de rappeler que les trois fonctions de sûreté[32] doivent être assurées en permanence et, comme l’indique l’article 3.6 de l’arrêté de février 2012, notamment en cas de séisme, sans considération de scénario d’accident particulier. L'autorité est bel et bien fâchée et demande que des garanties réelles soient apportées sur la capacité des installations à contenir la radioactivité. La fonction de sûreté «°confinement des substances radioactives°» doit en effet être assurée en toute circonstance. Mais puisqu'on ne peut faire confiance en dernier recours à la résistance des enceintes de confinement[33], l'ASN insiste pour que l'exploitant prenne la peine de mettre en œuvre des dispositions matérielles qui compensent ces faiblesses. Le confinement repose en conséquence sur un ensemble de dispositifs que l'on peut qualifier de paliatifs:
les matériels nécessaires à la fonction d’isolement de l’enceinte (incluant les ordres d’isolement, les traversées de l’enceinte et leurs organes d’isolement) ;
les autres équipements assurant la fonction d’isolement de l’enceinte (sas, tube de transfert, tampon d’accès des matériels, etc.) ;
les systèmes de confinement dynamique incluant la filtration iode des systèmes EDE, DVK et DVS°;
les matériels faisant partie de l’extension de la troisième barrière, comme les tronçons de tuyauteries traversant l’enceinte (système de distribution d’azote, des purges d’évents et d’exhaures nucléaires…) ;
les matériels pouvant contribuer aux bipasses de l’enceinte.
Reste à déterminer si tous ces dispositifs sont fiables et peuvent être disponibles en permanence. Manifestement EDF n'en a pas encore apporté la preuve...
*
Une fois encore il apparaît à la lecture de la documentation officielle qu'EDF bricole faute de vouloir reconnaître l'obsolescence des installations qu'elle veut maintenir en activité coute que coute. Un faisceau concordant d'indices donne à voir que l'état des enceintes de confinement est loin d'être satisfaisante. Le sujet est si sérieux que l'ANCCLI s'en est emparé. Le 21 janvier dernier une réunion a ainsi eu lieu à Paris avec l'appuis technique de l'IRSN pour aborder notamment le vieillissement des enceintes et le suivi nécessaire de ces effets. Le contenu s'est voulu rassurant mais des points noirs sont clairement apparus. Les bétons sont «°malades°», certains dômes sont fissurés et des phénomènes de corrosion sont observables sur les aciers des enceintes des 900 MWe. Un courrier de position de l'ASN en date du 4 juin 2014, cité plus haut, prouve que ces défaillances touchent aussi les réacteurs de 1 300 MWe à double paroi. «°Lors d’épreuves réalisées à l’occasion des essais pré-opérationnels, du premier rechargement ou lors de précédentes visites décennales, certaines enceintes à double paroi ont par le passé rencontré des difficultés à respecter le critère d’étanchéité statique de leur paroi interne correspondant à un taux de fuite maximal limite inscrit dans le décret d’autorisation de création (DAC) de leur réacteur[34].°» Non seulement les enceintes de confinement des réacteurs sont soumises à divers phénomènes de vieillissement susceptibles d’affecter notamment leurs armatures de ferraillage ou leur béton. Mais l’ASN note que certaines enceintes sont affectées par des pathologies de gonflement interne du béton préjudiciable à terme à la performance de la fonction de confinement. La seule réponse de l'exploitant à ce jour a été de recourir à l'usage des fameuses rustines de Belleville et à quelques autres expédients de ce genre. EDF a ainsi indiqué étudier actuellement des techniques de réparation, complémentaires aux techniques de revêtement déjà mises en œuvre, destinées à améliorer l’étanchéité des enceintes de confinement des tranches des paliers 1300 et 1450 MWe. Par ailleurs des études pour améliorer l’étanchéité des traversées de l’enceinte de confinement ont été engagées. Mais manifestement l'ASN ne les trouve pas pleinement satisfaisantes. Et l'Autorité recommande _ chose étonnante _ à l'exploitant de bien vouloir de mener des inspections visuelles sur des éléments importants pour la sureté tels les fourreaux des traversées mécaniques. La liste des demandes est encore longue... Toujours est-il que personne ne peut être vraiment rassuré par les mesures envisagées par l'exploitant. L'ASN et l'IRSN font de leur mieux pour essayer de maximiser l'efficience des dispositifs et autres solutions techniques qui leur sont proposés. Force est de reconnaître que le compte n'y est pas. La fameuse 3e barrière de confinement s'est érodée avec le temps et cela d'autant plus rapidement que toutes les maintenances attendues n'ont pas été mises en œuvre. Aujourd'hui on se trouve en face d'une situation des plus inquiétantes. La résolution d'EDF à vouloir étendre la DDF de ses centrales est inversement proportionnelle à la capacité réelle à répondre à des référentiels de sureté indéniablement réévalués. Plus le temps passe plus la robustesse effective des installations recule. L'état des enceintes l'atteste. Les centrales sont devenues des passoires comme le donne à voir la condamnation d'EDF à Dieppe en septembre dernier suite à des pertes de tritium dans l'environnement. On ne doit pas s'étonner dès lors des évaluations du coût de la prolongation de l'exploitation faites par Yves Marignac pour Greenpeace France[35]. Mais quelques soient les sommes dépensées _ aux dépends de la transition énergétique et de la facture des usagers _ il ne faut pas perdre de vue que l'enceinte est tout comme la cuve un élément qui ne peut être changé. Au mieux les solutions techniques disponibles ne sont guère que des pansements sur une jambe de bois. La posture d'EDF me fait penser à ces enfants qui essaient vainement de consolider leur château de sable face à la mer montante. Ils rebouchent quelques trous mais au final l'édifice finit par être englouti. N'est ce pas la situation des enceintes qui ne résisteront plus guère longtemps à la lime sourde du temps même si aucun accident ne survient pour les détruire de l'intérieur ?
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PACA
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Sujet: TERRORISME Ven 25 Mar - 9:08
Les frères El Bakraoui visaient nos centrales nucléaires
D. HA. ET JU. B. Publié le jeudi 24 mars 2016 à 06h16 - Mis à jour le jeudi 24 mars 2016 à 19h38
BELGIQUE Le seul et même réseau est à l’origine des attentats de Paris et Bruxelles. En décapitant une partie de la cellule lors de l’opération de Forest et l’arrestation de Salah Abdeslam et son complice Choukri à Molenbeek, les enquêteurs ont peut-être permis d’éviter le pire. En frappant ce coup, les autorités ont forcé la cellule à l’origine des attentats de Bruxelles à accélérer son action et se détourner de ses cibles premières. Parmi lesquels le système nucléaire belge. Selon les informations de la DH, les deux personnes qui ont récupéré la caméra cachée devant le domicile du directeur du programme de recherche et développement nucléaire belge n’étaient autres que les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui. Le premier s'est fait exploser à Zaventem, le second dans le métro Maelbeek. La vidéo avait été récupérée par les deux hommes très peu de temps après les attentats de Paris, montrant ainsi toute l’étendue des connexions entre France, Belgique et Syrie. Cet enregistrement d’une dizaine d’heures avait été saisi en décembre dernier chez l’un des suspects des attentats de Paris, Mohamed Bakkali, défendu par Me Sébastien Courtoy et Virginie Taelman. On y voyait les allées et venues du boss du nucléaire belge. Après la saisie de la vidéo, les enquêteurs n’avaient compris que plus tard que la cible des terroristes était susceptible de mettre en péril la sécurité nationale comme jamais auparavant. A la suite de la divulgation de cette information, le 17 février dernier, 140 militaires avaient été postés au pied des centrales nucléaires du pays pour en assurer la sécurité. On peut se demander si cela n’a pas conduit les terroristes à changer leurs plans et à opter pour des cibles plus “faciles”, comme une station de métro ou un aéroport.
Dernière édition par PACA le Ven 25 Mar - 9:12, édité 1 fois