LES GENS de LOCON SUR LAWE
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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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 DISCRIMINATION

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ACARIE

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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeLun 8 Mar - 8:27

DIS MOI de où tu viens ...je te dirai qui tu es

DISCRIMINATION Captu101

Gisèle Halimi /ʒi.zɛl a.li.mi/a (arabe : جيزيل حليمي, jayzil halimi), née Zeiza Gisèle Élise Taïeb (زيزا جيزيل إليز الطيب, zayza jyzil 'iilayz altayib) le 27 juillet 1927 à La Goulette en Tunisie et morte le 28 juillet 2020 à Paris, est une avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne.
Avocate, elle défend à partir des années 1950 des militants de l'indépendance de l'Algérie, alors possession française, dont notamment des membres du Front de libération nationale (FLN). À partir de l'année 1960, elle assure la défense de l'activiste et militante Djamila Boupacha, accusée de tentative d'assassinat puis torturée et violée, en détention, par des soldats français. Aux côtés de Simone de Beauvoir, elle médiatise ce procès afin de mettre en lumière les méthodes de l'armée française au moment de la guerre d'Algérie.
Figure du féminisme en France, elle est la seule avocate signataire du manifeste des 343 de 1971 réunissant des femmes qui déclarent avoir déjà avorté et réclament le libre accès à l'avortement, alors réprimé en France. Dans la foulée, elle fonde le mouvement Choisir la cause des femmes, aux côtés notamment de Simone de Beauvoir et Jean Rostand. En 1972, lors du procès de Bobigny, son action en tant qu'avocate de femmes accusées d'avortement illégal permet l'acquittement de trois des accusées ainsi qu'un sursis pour la quatrième, et contribue à l'évolution vers la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse, en 1975.
De même, sa stratégie de défense médiatisée de deux jeunes femmes victimes en 1974 d'un viol collectif jugé en 1978, Anne Tonglet et Araceli Castellano, contribue à l'adoption d'une nouvelle loi en 1980, définissant clairement l'attentat à la pudeur et le viol, permettant de reconnaître ce dernier comme un crime, alors qu'il était traité jusque-là le plus souvent comme un délit en droit français.
Proche de François Mitterrand, elle est élue députée lors des élections législatives de 1981, un mandat qu'elle occupe jusqu'en 1984. Militant pour la parité en politique, elle obtient en 1982 le vote d'un article de loi autorisant des quotas par sexe aux élections, mais le texte est annulé par le Conseil constitutionnel. Aux côtés de Robert Badinter, elle est à l'origine de la loi abrogeant la distinction de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels.
À partir de 1985, elle occupe plusieurs fonctions successives à l'UNESCO (ambassadrice de la France, présidente du comité des conventions et des recommandations) puis à l'Organisation des Nations unies (conseillère spéciale de la délégation française à l'Assemblée générale, rapporteuse pour la parité entre hommes et femmes dans la vie politique). Elle est en outre l'une des fondatrices de l'association altermondialiste ATTAC en 1998.
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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeVen 19 Juin - 9:30

QUAND CERTAINS PARLENT DE RACISME EN FRANCE ET DE DISCRIMINATIONS 
VOICI UN EXEMPLE PARMI TANT D 'AUTRES :


 

Municipales : le quitte ou double du docteur Amrouni à Roubaix

Face au maire sortant Guillaume Delbar, l’outsider Karim Amrouni tente un pari impossible. Mais qui est vraiment le nouveau chef de file – contesté – de la gauche roubaisienne ?




 Sylvain Marcelli
 -
19 juin 2020



DISCRIMINATION XKarimAmrouni5893.VF_.jpg.pagespeed.ic.LowqUydx68Karim Amrouni, le "candidat tout neuf" qui tente de déboulonner le maire Guillaume Delbar, "candidat du passif", selon ses dires. Photo Sarah Alcalay.




Normalement, c’est plié. Avec 41,22 % au premier tour, Guillaume Delbar n’a aucun souci à se faire face à Karim Amrouni, 14,79 %. L’arithmétique voudrait que le maire sortant rempile sans difficulté pour un second mandat à Roubaix. Et pourtant Guillaume Delbar s’est montré irrité, presque agressif, lors d’un débat organisé par France 3 lundi 15 juin. Reprochant à son adversaire de ne connaître la ville qu’à travers « des rapports et des statistiques », taclant le « niveau de généralité » de ses propositions, adoptant un ton parfois condescendant. Pas serein, Delbar ? Après avoir gagné contre toute attente en 2014, il est bien placé pour savoir que tout peut arriver dans une élection.

Minée par une abstention massive, Roubaix avait l’habitude des triangulaires et des quadrangulaires depuis 1989. Cette fois, l’affiche du second tour est plus simple : c’est un duel. « Les électeurs devront choisir entre la droite et la gauche, le candidat du passif contre un candidat tout neuf », résume-t-on chez les supporters de Karim Amrouni (liste Roubaix en commun). Une manière un peu rapide de résumer les enjeux. Car Amrouni n’est pas vraiment un nouveau-venu en politique. Et il ne s’est pas toujours positionné clairement à gauche.


Son parcours politique a commencé avec René Vandierendonck, maire emblématique de Roubaix pendant 18 ans. Fin 2007, “Vandie” recrute des nouvelles têtes pour la campagne. « Il voulait une liste United Colors of Benetton, avec un noir, un asiatique, un arabe, etc. pour incarner la diversité de la ville », se souvient un ancien élu PS. René Vandierendonck entend parler de la famille Amrouni : 13 enfants boursiers devenus médecins, ingénieur, avocat d’affaires ou juriste. Deux des frères Amrouni, ostéopathe et chirurgien-dentiste, sont installés à Roubaix depuis 2006. Trois autres s’apprêtent à ouvrir une maison médicale rue Charlie Chaplin, dans le quartier pauvre de l’Alma.    

      
“Vandie” reçoit dans son bureau Houcine, anesthésiste-réanimateur, et son petit frère Karim, orthodontiste. Et leur propose de se présenter sur sa liste. Houcine décline, faute de temps. Karim accepte, à condition de ne pas prendre sa carte au PS. Il est élu. « J’ai vécu un mandat magique . . .


L’email a bien été copié
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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeMar 1 Jan - 9:45

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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeLun 22 Mai - 15:34

Femmes chassées des rues dans le quartier Chapelle-Pajol : le cri d'alarme de Céline Pina
·         Par Céline Pina
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FIGAROVOX/ANALYSE - Alors que les lycées organisent une « journée de la jupe » pour dénoncer le sexisme, Céline Pina rappelle que dans certains quartiers de Paris, sortir de chez elle pour une femme est une provocation, et dénonce l'indifférence des élus.



Céline Pina est ancienne conseillère régionale d'Ile-de-France. Elle s'intéresse particulièrement aux questions touchant à la laïcité, à l'égalité, au droit des femmes, à la santé et aux finances sociales. Elle est l'auteur de Silence Coupable (éditions Kero).



Tandis que des syndicats lycéens essaient d'attirer l'attention sur le sexisme qui sévit maintenant dans les rapports entre filles et garçons dès le plus jeune âge en organisant ce vendredi 19 mai, une journée de la jupe, l'actualité nous a démontré hier à quel point l'initiative était nécessaire, tant les droits des femmes reculent pendant que les politiques continuent à détourner le regard. 


À tel point qu'aujourd'hui, dans certains endroits, sortir dans la rue quand on est une femme devient une prise de risque, une provocation et une mise en danger.


Et hélas, on ne parle pas ici de Raqqah, Ryad ou Kaboul, mais de Paris. Intra-muros. Dans un reportage publié dans Le Parisien du 18 mai, «Paris: les femmes chassées des rues dans le quartier Chapelle-Pajol», Cécile Beaulieu décrit le quotidien des habitantes du quartier, lesquelles ne peuvent plus se déplacer seules, ni porter jupes ou vêtements moulants sans se faire injurier voire agresser. 


La rue, les trottoirs, les cafés, les bars, les squares leur sont interdits, à tel point que quitter son appartement devient une transgression. Ce territoire est celui des hommes et ils font régner leur loi. Une situation qui tend à s'étendre dans les quartiers les plus populaires.


Ce qui est encore plus déstabilisant ce sont les réactions, ou plutôt l'absence de réaction des élus.


Mais pour choquant que soit pour nous ce contrôle social d'un autre âge, cette véritable oppression qui s'abat sur toutes les femmes dans un pays où l'égalité est inscrite au fronton des bâtiments publics, ce qui est encore plus déstabilisant ce sont les réactions, ou plutôt l'absence de réaction des élus.


Être une femme suffit à être en danger dans certains endroits et auprès de certaines populations, car il y a un point commun entre cette situation et celle qui a tant choqué en Allemagne le 31 décembre à Cologne. Des agressions sexuelles massives y avaient été commises et l'enquête avait révélé que celles-ci étaient le fait de réfugiés et de migrants économiques, venant du Maroc et d'Algérie et arrivés au cours de la même année. Que croyez-vous que l'on fit alors? 
Et bien au lieu de s'interroger sur ce qui pouvait pousser ces hommes à croire qu'ils avaient le droit de se comporter ainsi dans un pays qui les accueille, au lieu d'interroger les références culturelles qui permettent de considérer comme acceptable cette violence faite aux femmes, au lieu d'interroger les obligations qui devraient être liées à l'accueil, on fit le procès en racisme de tous ceux qui dénonçaient le soubassement culturel et cultuel, qui fait de la femme un être inférieur, propriété d'un homme ou de tous si elle a le culot de revendiquer sa liberté, phénomène que la misère sexuelle, que la montée du fondamentalisme religieux renforce et accentue dans les pays du proche et Moyen-Orient. 


Pour avoir évoqué cet aspect du problème, Kamel Daoud fut cloué au pilori.


À Cologne, la Maire conseilla aux femmes de se faire discrètes et de se tenir à l'écart des hommes. Comme si elles étaient en partie responsable des violences qu'elles subissaient. Et aujourd'hui, savez-vous ce que l'on répond, en France, à ces femmes qui, habitant la capitale de notre pays, ne jouissent déjà plus des droits que la loi est censée accorder à tous les citoyens? 


D'abord que porter plainte ne sert à rien. 


Donc, en France, on peut vous ôter la liberté de vous déplacer parce que vous êtes une femme dans la plus totale indifférence. Nul ne peut rien y faire, parce que les autorités publiques s'en moquent et que cette question est anecdotique pour le pouvoir. Voilà ce que signifie le «porter plainte ne sert à rien». 


On parle bien d'opérations de police à répétition dans l'article, plus de 110 depuis janvier mais elles n'ont aucun effet. Pourtant, si celles-ci se traduisaient plus souvent par des expulsions ou de véritables sanctions, nul doute qu'elles changeraient la donne. 


Mais si les interpellés en sont quittes pour revenir quelques heures ou jours après, cela devient un jeu qui signe plus l'impuissance des autorités que leur utilité et finit par valider ce qu'il est censé empêcher.


Le fait que les agresseurs de femmes appartiennent à une population élevée au rang de victime absolue, fait que leur transformation en bourreau paralyse le discours politique et l'action publique.
Il y a bien une élue citée dans le reportage, l'adjointe à l'égalité hommes-femmes de la mairie de XVIIIeme. Elle conseille d'organiser une marche exploratoire pour faire le repérage des lieux où les femmes sont indésirables et maltraitées. 


Il parait même que «leurs remarques seront examinées avec la plus grande attention». Je suis sûre que cette personne est consciente du caractère dérisoire de cette injonction qui invite ces femmes à se mettre en danger pour effectuer un tel relevé topographique et qu'elle a conscience que rien ne saurait moins incarner la loi et le devoir de protection qu'ont les élus envers leur population, qu'une telle attitude, mais elle n'a probablement rien d'autre à proposer. 


Le fait que les agresseurs de femmes appartiennent à une population pauvre et marginale, élevée au rang de victime absolue, fait que leur transformation en bourreau paralyse à la fois le discours politique et l'action publique. Ce sont alors les citoyens qui jouent le rôle de variable d'ajustement en voyant leurs droits abandonnés et leurs libertés non défendues. Cela plus qu'une dérive fasciste de la société explique l'explosion du vote FN.


Pendant ce temps, vendeurs à la sauvette, dealers, migrants et passeurs tiennent les rues et politiquement correct oblige, on oublie de dire que cette mentalité d'un autre âge, cet obscurantisme dont on constate chaque jour qu'il gagne du terrain, est lié à la volonté de ces hommes d'imposer leur mentalité patriarcale, leur vision étriquée des relations humaines et une conception des rapports sociaux et intimes inégalitaires et contraignants au pays qui les a accueilli. 


On évite de dire que ces tensions se réveillent aussi parce que ces populations sont la cible des fondamentalistes et des tenants de l'Islam politique qui chauffent à blanc les replis identitaires et font de la remise en cause des fondations mêmes des sociétés occidentales par la revendication identitaire et religieuse, le seul axe d'affirmation politique et sociale des communautés qu'ils influencent de plus en plus.


 Et s'ils se sentent autorisés à le faire, c'est aussi parce que nul ne se soucie, chez ceux qui nous représentent, ni d'expliquer les règles aux nouveaux arrivants, encore moins de les faire respecter. 


Ceux-ci alors essaient de recréer un environnement qui leur est familier et, marginalisés et sans grandes perspectives, ils se donnent un sentiment de virilité et de prise sur le monde en exerçant leur pouvoir sur les femmes. Ils sont encouragés dans ces attitudes par les prédicateurs bas de plafond dont ils sont la cible et qui ont table ouverte dans notre pays. 


Alors il ne s'agit pas ici de dire que tous les migrants sont ainsi, ce serait aussi injuste qu'insultant, mais de s'interroger sur notre réticence à défendre ce que nous sommes face à des comportements qui ne sont ni respectables ni tolérables et nous renvoient à un obscurantisme et à une violence intrinsèquement méprisable et face à laquelle nos autorités ne devraient pas être tétanisées.




L'air est connu: souvenez-vous du reportage d'Antenne 2 tourné à Sevran et à Villeurbanne où un homme chassait des femmes d'un café en leur expliquant: «Ici c'est pas Paris, c'est comme au bled».


Ceux qui ont relayé ce reportage ont été comme d'habitude accusés de mensonges, de racisme et d'appartenir à la fachosphère.


Ce qui signifie, non seulement cette zone nous appartient et tu dois savoir rester à ta place, donc chez toi. Mais aussi que sur certains territoires, la France n'existe plus et ses lois ne s'appliquent pas. Ainsi, l'espace public n'est plus partagé, commun.
 Sur certains territoires, il est réservé à ceux qui ont une existence sociale, donc aux mâles, pas à celles qui leur appartiennent et n'existent que dans la sphère de l'intime.


 Pour avoir dénoncé ces phénomènes dont seuls ceux qui nous représentent semblent totalement inconscients, la journaliste de France 2 et Nadia Remadna de la brigade des mères, ont été violemment attaquées par le Bondy Blog et ceux qui ont relayé ce reportage ont été comme d'habitude accusés de mensonges, de racisme et d'appartenir à la fachosphère.


 Et ce quand bien même les témoignages de cette tentative d'imposer un apartheid sexuel en France se multiplient.
L'enjeu aujourd'hui est de faire vivre nos grands principes pour tout le monde, de faire en sorte que les libertés que la loi garantit ne dépendent pas de notre niveau culturel et social ou de notre lieu de vie. C'est cela le sens même de la politique: garantir les droits de tous ceux qui vivent sur son territoire. Et cela ne se fera pas sans fermeté, ni justice.




Aujourd'hui la protection de la loi n'est accordée qu'aux hyper inclus, à ceux qui ont les moyens financiers de choisir leur environnement.


Aujourd'hui la protection de la loi n'est accordée qu'aux hyperinclus, à ceux qui ont les moyens financiers de choisir leur environnement. 


Pour beaucoup d'autres, c'est retour au moyen âge: il faut se soumettre à ses voisins et à l'homme de la rue car la protection de la loi ne peut plus s'incarner.


 Une des phrases que l'on entend le plus dans les zones sous influence des islamistes et des identitaires, c'est «chez nous, c'est comme ça» et ce «chez nous» n'évoquent pas la France, alors même que ceux qui tiennent ce discours sont Français, pas même forcément les règles du pays d'origine, mais ce mélange de tradition et de religion dont les islamistes entendent faire le fond d'écran des mentalités qu'ils façonnent. 


C'est ainsi que les passages à l'acte se multiplient, rite d'initiation du refus de la citoyenneté et de l'affirmation des valeurs patriarcales validées par les représentations religieuses, le tout sur fond d'impunité des agresseurs et de mise en accusation de ceux qui dénoncent l'abandon des autorités comme une faute politique majeure.


Et pendant ce temps, notre nouveau gouvernement prône la libéralité en matière de laïcité tout en promettant de lutter contre l'islamisme. Le problème c'est que l'on ne lutte pas contre qui veut vous détruire en renonçant à ses principes et à ses idéaux et qu'en ce domaine, la libéralité équivaut à livrer les plus faibles à leurs oppresseurs. 


Il serait dommage qu'à force d'aveuglement sur ces questions, la France devienne un pays qui ne garantit que les libertés de ceux qui ont les moyens de choisir leur voisinage et leur environnement.
P
 
Céline Pina


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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeJeu 28 Mai - 17:42

Les députés se repenchent sur la question du statut et de l’accueil des gens du voyage



Les députés ont approuvé hier en commission des lois la proposition de loi socialiste relative au statut, à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage qui supprime notamment les dispositions restantes de la loi du 3 janvier 1969 obligeant les gens du voyage à disposer d'un livret de circulation.

Déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale le 5 décembre 2013 par le député Dominique Raimbourg, puis délaissée depuis, cette proposition de loi a donc fini par trouver une place dans l’ordre du jour de l’Assemblée, son examen en séance étant fixé au 9 juin prochain.

« Le texte comporte deux volets.
 Le premier vise à la réintégration des gens du voyage dans le droit commun de la République en abrogeant la loi de 1969, une législation discriminante. 
Le second volet porte sur les droits et devoirs des uns et des autres »,
 a expliqué hier Dominique Raimbourg, nommé rapporteur du texte. En partie censurée par le Conseil constitutionnel le 5 octobre 2012 (lire Maire info du 8 octobre 2012), la loi de 1969 relative à l’exercice des activités ambulantes et au régime applicable aux personnes circulant en France sans domicile, ni résidence fixe fait en effet toujours obligation aux gens du voyage de posséder un titre de circulation et encadre leurs droits civiques à travers le dispositif de la commune de rattachement. Votant l’abrogation de cette loi, la commission des lois l’a remplacée par de nouvelles dispositions déterminant la domiciliation des gens du voyage, l’exercice de leurs droits civiques ainsi que la scolarisation des enfants.

Les députés ont aussi largement complété le volet sur l’accueil des gens du voyage et les obligations incombant aux communes en la matière. 
Adoptant l’ensemble des amendements proposés par le rapporteur, ils ont ainsi décidé que les schémas départementaux d’accueil des gens du voyage devraient tenir compte désormais de leur demande de sédentarisation, en intégrant les terrains familiaux dans les équipements à fournir par les collectivités territoriales au même titre que les aires d’accueil. Des aires d’accueil qui peinent toujours à sortir de terre, comme l’a rappelé hier Dominique Raimbourg : 15 ans après le vote de la loi Besson, seules 65 % des aires d’accueil et 41 % des aires de grand passage sont aujourd’hui réalisées. Pour accélérer la construction des aires manquantes, le texte renforce les pouvoirs des préfets.
 Constatant que ces derniers n’ont jamais utilisé le pouvoir de substitution que leur confiait la loi Besson de juillet 2000, les députés ont approuvé un dispositif prévoyant que les préfets puissent ordonner aux collectivités ne respectant pas leurs obligations de « consigner entre les mains d’un comptable public les sommes correspondant au montant des dépenses ».
 La collectivité concernée disposerait alors de six mois pour prendre les mesures nécessaires en vue de la construction de l’équipement. Faute de réaction de sa part, le préfet pourrait ensuite acquérir, au nom de l’Etat, le terrain nécessaire et « faire procéder d’office, en lieu et place et aux frais de la commune ou de l’EPCI » à la construction de l’aire.

Les députés ont aussi voté le principe que les communes auraient à proposer des « dispositifs de substitution » en cas de fermeture temporaire d’une aire d’accueil permanente. Une disposition qui a fait réagir Annie Genevard, député-maire UMP de Morteau et vice-présidente de l’Association des maires de France « Les maires devront à la fois prendre en charge la réparation des aires dûe le plus souvent à des dégradations faites par les gens du voyage et les mesures de substitution », a-t-elle critiqué. « Cette loi ne satisfait pas l’équilibre entre les droits et les devoirs. Les maires se retrouvent en position d’accusés. Ce n’est pas acceptable », a ajouté la députée du Doubs, qui a également déposé le 25 mars dernier une proposition de loi sur l'accueil des gens du voyage qui reprend plusieurs dispositions de celle déposée en 2013 par l’ancien sénateur de Haute-Savoie, Pierre Hérisson (lire Maire info du 16 décembre 2013).

La commission des lois de l’Assemblée a aussi prévu hier que les schémas devront se faire plus précis en « déterminant les secteurs géographiques d’implantation et les communes où doivent être réalisées les aires de grand passage ».
Rattrapés par l’actualité législative du projet de loi Notre, qui transfère d’office la compétence de l’accueil des gens du voyage aux communautés de communes et d’agglomération, les députés ont enfin logiquement retiré de la PPL Raimbourg tous les articles se rapportant à ce transfert.

La commission a par ailleurs adopté un amendement visant à empêcher les campements illicites, qui auraient fait l’objet d’une mise en demeure de quitter les lieux, de se reconstituer à faible distance. Le texte dispose que la mise en demeure reste applicable sept jours sur le périmètre de l’arrêté d’interdiction de stationnement.

Ce regain d’intérêt pour les gens du voyage s’est aussi traduit par la publication au Journal officiel du 22 mai d’un décret du ministère du Logement réinstallant la Commission nationale consultative des gens du voyage. Souvent mise en sommeil, cette commission a ainsi été réinstallée officiellement à plusieurs reprises depuis sa création en 1992.

Christine Nemarq


Télécharger le texte de la commission des lois.
Télécharger le décret relatif à la commission nationale consultative des gens du voyage.
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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeJeu 7 Mai - 15:10

A ROUBAIX LES GENS  SE BATTENT POUR OCCUPER LES RUES ET AGGRANDIR LEUR TERRITOIRE ...


C 'est la loi du plus fort ...


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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeVen 13 Fév - 15:52

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MessageSujet: Re: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeJeu 10 Avr - 17:45

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/personnalites/patrick-bruel-refuse-de-jouer-dans-les-villes-dirigees-par-le-fn-10-04-2014-3757467.php

LE JOURNAL LE PARISIEN :
Patrick Bruel refuse de jouer dans les villes dirigées par le FN


43

DISCRIMINATION 3757467_bruel-new_545x341En juillet 2013, Patrick Bruel, sur la scène des Francofolies de La Rochelle (Charente  Maritime). (DR.)




Les habitants de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Fréjus (Var) ou Béziers (Hérault) devront patienter s'ils veulent applaudir Patrick Bruel sur leurs scènes locales. Dans une interview parue mercredi dans le dernier numéro de «Technikart», le chanteur a déclaré qu'il ne se produirait pas dans une ville ayant élu un maire Front nationalsoit une douzaine de villes


«Même si je peux comprendre que des électeurs désespérés répondent à un discours populiste, je ne veux pas me produire devant une institution dont je méprise l'idéologie», s'explique-t-il.

«L'immonde Jour de colère»

En 1995, Patrick Bruel avait déjà annulé des concerts à Toulon (Var) et Orange (Vaucluse), alors conquises par le FN, pour protester contre un parti qu'il jugeait «xénophobe et raciste».

Dans les colonnes de «Technikart», l'artiste offre aujourd'hui un visage militant : «Un nouveau mouvement s'impose pour résister au scandale de l'immonde Jour de colère (collectif anti-gouvernemental, ndlr) qui renvoie aux heures les plus sombres de notre histoire», poursuit-il. Et l'ancien parrain de SOS Racisme d'ajouter : «Je crois surtout que le salut doit venir de l'école, du refus du repli sur soi proposé par les discours populistes».

Les précédents Py et Boudjellal

Les scores du Front national aux dernières municipales ont provoqué plusieurs réactions de défiance de la part des milieux artistique et sportif. 

Au lendemain du premier tour, le directeur du festival d'Avignon, Olivier Py, avait laissé entendre qu'une victoire du Front national dans la ville en signerait le départ de la Cité des papes. C'est finalement la socialiste Cécile Helle qui l'a emporté avec 47,48 % des voix devant le candidat frontiste Philippe Lottiaux (35 %), le candidat UMP Bernard Chaussegros récoltant 17,5 % des voix.

Le second tour passé, c'est le président du club de rubgy de Toulon, Mourad Boudjellal qui a affirmé que son club allait annuler un match amical à Béziers en juillet contre l'équipe locale, après l'élection de Robert Ménard, soutenu par le FN, dans la sous-préfecture de l'Hérault. Il avait fait planer cette menace dès l'entre-deux-tours.

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Thierryle 10/04/2014 à 17h01

On se demande qui est le moins tolérant? parce qu'ils rejettent des élections officielles, démocratiques et reconnues par la république, ils ne tolèrent donc pas ce vote. en suivant le raisonnement, ces "artistes" ne devraient donc pas se produire dans toutes les villes dont la couleur politique ne leur convient pas : udi, ump, fn. ce qui est assez curieux, c'est de crier haut et fort à la liberté du peuple, d'expression, ... et quand ce même peuple s'exprime mais pas comme eux, le discours change d'un seul coup. belle démonstration de démocratie de monsieur bruel et d'autres artistes sans en douter.

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Amiralle 10/04/2014 à 17h01

Je ne vois pas pourquoi d'emblé il prend ce genre de décision, qui est de loin pas fédératrice. pourquoi n'attend t'il pas plus longtemps avant de semer la pagaille avec ce styles de propos, sectaires

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Lignéle 10/04/2014 à 17h00

Je ne peux comprendre, quelqu'un qui chante pour les restos du cœur ( déduction fiscale) et qui prône la démocratie crache sur 20% des français. est ce que le fn violente , tue les citoyens? non bien sur. la démocratie c'est la mixité politique et des peuples. il faudrait que la gauche bobos s'intéresse à l'extrême gauche . mais accepte tous les partis politiques autorisés

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marsile 10/04/2014 à 16h57

C est dommage pour les gens qui n ont pas vot? pour le fn. je pense qu'il devrait se produire quand m?me pour ces gens l

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macroudisle 10/04/2014 à 16h53

Encore un bobo socialo.

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le goualantle 10/04/2014 à 16h48

Il n'a qu'a aller dans le 93, levallois-perret ou neuilly, il y en a beaucoup des comme lui là bas !

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jean-michelle 10/04/2014 à 16h47

Patrick bruel semble se donner l'importance qu'il ne possède plus. c'est un "has been". maintenant ce monsieur semble honteux de porter son véritable nom de famille. le pire pour lui c'est qu'en refusant des concerts il ne pourra plus dépenser ses cachets aux tables de poker . par contre je me demande de quel côté est l'intolérance et le manque de démocratie ne sont ils pas chez ceux qui refusent le verdict des urnes ?

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parisle 10/04/2014 à 16h45

N'importe quoi lorsque on est populaire et chanteur on chante ou le public vous attend...il descend dans mon estime ....dommage.......

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danielle 10/04/2014 à 16h41

Monsieur bruel vous n'avez pas le droit de juger une ville vous vous prenez pour dieu ,le fn est un parti comme un autre et s'il était ce que vous dite il n'aurait pas autant de succès auprès des électeurs, ils sont des millions . alors votre opinion ont sans fou littéralement les gens sont libre mais vous vous vivez dans le luxe grâce à ceux. que vous juger et critiquer.





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Alainle 10/04/2014 à 16h35

En plus il a meme honte de son vrai nom. moi je suis dans une ville de droite et si tu pouvais faire pareil

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chrisle 10/04/2014 à 16h34

Vivement que le fn soit partout,?a fera du bien aux oreilles de tous les fran?ais!!!

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parisle 10/04/2014 à 16h31

Avec un peu de chance bruel ne chantera plus nulle part quand le fn dirigera toute la france!!! bravo marine!!

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michelvandeponseelele 10/04/2014 à 16h28

C'est du chantage.

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dedele 10/04/2014 à 16h28

De toute façon il se produit grâce à nos impôt ,alors qu'il reste chez lui.

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kartle 10/04/2014 à 16h24

Je m'en fou je t'aime pas patrick

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domalagnle 10/04/2014 à 16h24

Il devrait faire la même chose dans toutes les villes ça ferait de la place pour les vrais artistes

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intolérantle 10/04/2014 à 16h23

Que d'intolérance et de sectarisme !!

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melle 10/04/2014 à 16h22

Bon sang a avoir su plus tôt !!!

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massada250le 10/04/2014 à 16h14

Il a tout a fait raison.

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dupontle 10/04/2014 à 16h10

En réponse @kiki2003. et toc il va bientôt devoir quiter la france apres les européennes.

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MessageSujet: DISCRIMINATION   DISCRIMINATION Icon_minitimeMar 21 Jan - 10:51

Question : vous les anciens qui lisez  ce forum , vous sentez vous parfois discriminés injustement ?


Pourquoi cette question ? Parce que ma mutuelle santé a une facheuse tendance , tous les cinq ans ,  a augmenter ses tarifs en fonction de mon age . Betement je croyais qu ' une mutuelle  mutualisait les recettes et les dépenses en repartissant le tout a EGALITE entre ses adhérents . 






La discrimination sur l’âge, un phénomène désormais reconnu et quantifié
Si le processus ayant conduit à la création de la Haute autorité a contribué à légitimer l’âge comme motif de discrimination tout en le laissant au second plan, la Halde, une fois créée, a poursuivi ce travail de légitimation tout en assurant à l’âge une plus forte visibilité. C’est ainsi que ses rapports annuels et son site internet présentent l’âge comme l’un des treize critères de discrimination prohibés par la loi et pouvant faire l’objet d’une plainte. Dans son rapport 2005, l’âge s’est même trouvé « promu » comme l’un des principaux motifs de discrimination, donnant lieu – au même titre que l’origine, la santé et le handicap, le sexe, l’appartenance syndicale et la situation de famille – à un développement spécifique.
La reconnaissance de la discrimination sur l’âge doit aussi beaucoup à la quantification des discriminations. On sait, en effet, le pouvoir de légitimation du chiffre. Or, une fois opérée la mise en équivalence des différents motifs de discrimination, l’étape suivante a consisté dans la mesure de leur importance respective. De ce point de vue, même si les classements produits ont été assez variables, l’idée qui s’en dégage est que l’âge constitue un critère important de discrimination, voire l’un des plus importants. La Halde, en publiant la répartition des réclamations par critère de discrimination invoqué, a constitué l’une des sources de ces classements des discriminations. Certes, la Halde ne cherchait pas à hiérarchiser les discriminations. Mais, certains commentaires ont franchi le pas, comme cet article du quotidien Le Monde, rendant compte du rapport 2006 et intitulé « L’origine reste le premier critère discriminant en matière d’emploi [8] ». Davantage que les rapports de la Halde, cependant, ce sont les testings réalisés par Jean-François Amadieu et l’Observatoire des discriminations pour le compte de la société d’intérim Adia qui ont conduit à un véritable classement des discriminations. En effet, la méthode utilisée, dite de l’« audit par couple », fondée sur la comparaison des taux de retour positifs de curriculum vitae envoyés en réponse à des offres d’emploi et qui ne varient que sur un seul critère par rapport à un curriculum vitae de référence, invite à hiérarchiser les différentes discriminations, ce que les rapports d’enquête ne se privent pas de faire : « L’âge est la première forme de discrimination. Un candidat de 48-50 ans reçoit en effet 3 fois moins de réponses positives que notre candidat de référence âgé de 28-30 ans » lit-on ainsi dans le compte rendu duBaromètre Adia- Observatoire des discriminations de novembre 2006. Et les nombreuses recensions médiatiques de ces testings retiennent également l’idée d’une hiérarchisation des critères de discrimination : « Les handicapés et les Maghrébins sont les premières victimes des discriminations à l’embauche » titre Le Monde après la publication du premier testing, en 2004, « L’âge et l’origine, principales discriminations à l’embauche [9] » lit-on en tête de l’article qui, dans le même quotidien, présente les résultats de l’enquête de 2006 [10]. Avec les résultats de cette dernière enquête, l’âge se trouve ainsi propulsé en tête du « palmarès » des discriminations.
Vers un élargissement des contours de la discrimination sur l’âge ?
La Halde n’a cependant pas seulement joué un rôle essentiel dans la légitimation de la notion de discrimination sur l’âge. Elle a aussi contribué à en élargir les contours. Certes, le plus souvent, les recommandations de la Halde qui traitent de l’âge concernent l’emploi des seniors, ce qui est conforme à l’acception de la discrimination sur l’âge qui s’est imposée et que l’on trouve dans la presse quotidienne nationale. Mais, le point important est que certaines recommandations ont commencé à en déplacer les contours, à la fois pour la catégorie d’âge concernée – non pas seulement les seniors, mais aussi les jeunes – et du point de vue du sujet traité. Ainsi, une recommandation du 23 avril 2007 condamne la « résolution d’une assemblée générale de copropriétaires visant à interdire la location à des colocataires distincts [11] » dont le but était, en fait, de réduire la présence des étudiants, considérés comme des « locataires provoquant des nuisances » : la Halde a considéré « que cette résolution constituait une instruction de discriminer à raison de la situation de famille, des mœurs et de l’âge. » Une autre recommandation, en date du 20 octobre 2008, concerne le projet de loi sur le revenu de Solidarité active (RSA) auquel la Halde, saisie par le Gisti (Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés), reproche des dispositions discriminatoires sur la nationalité ainsi que sur l’âge. Sur ce dernier point, la Halde s’interroge sur la condition d’âge de 25 ans minimum fixée pour bénéficier du RSA, soit le maintien du seuil ouvrant droit au RMI : elle considère que si, pour le RMI, « la condition d’âge pouvait paraître adaptée au but visé, lequel consistait à éviter de faire du RMI "une trappe à inactivité" susceptible de dissuader les jeunes de moins de 25 ans de se former ou de travailler », il n’en va pas de même avec le RSA dont la finalité « paraît sensiblement différente » puisqu’il s’agit d’assurer un complément de revenus aux travailleurs pauvres.

 
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