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 LE SYSTEME ET LA CRISE

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeSam 11 Mai - 8:40

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 10 Mar - 16:14

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 24 Sep - 8:32

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 22 Sep - 8:59

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L’école de production de Bruay-La-Buissière ouvre ses portes aux mineurs délinquants



En parallèle de ses CAP usinage, l’école de production de Béthune-Bruay accueille également des mineurs délinquants pour effectuer de petits travaux dans l’établissement avec en point de mire la réinsertion.


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Les jeunes de l’UEAJ viennent à l’école de production pour l’entretien des espaces verts.

Par Thomas Communal
Publié:22 Septembre 2023




Une fois par semaine, une poignée de jeunes de l’Unité éducative d’activité de jour (UEAJ) se rend à l’école de production de Béthune-Bruay. Pourtant, pas question ici d’apprendre l’usinage de pièces métalliques (la spécialité de l’école). Leur mission concernera plutôt l’entretien des espaces verts, les murs à mettre en peinture ou d’autres petits travaux que requiert le bâtiment.


Trouver sa place



Si ces adolescents d’une quinzaine d’années sont là, ce n’est pas par plaisir. Du moins, pas au départ. Ils ont atterri à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) après avoir connu quelques ennuis avec la justice. Leur parcours chaotique les a parfois entraînés hors système et les autorités espèrent bien les aider à y retrouver une place.


« Ce sont des jeunes qui ont besoin d’un cadre. On essaye de les sortir de leur milieu et de leur apprendre à se lever, à travailler en équipe ou à respecter des consignes de sécurité », détaille Justine Lannoye, directrice du Service territorial éducatif d'insertion (STEI) Artois. 


Un modèle qui ne semble pas déplaire aux principaux concernés. « Ça fait 6 mois que je suis ici. J’étais censé arrêter, mais j’ai demandé au juge de continuer parce que je me sens bien ici », assure Joseph*, qui espère passer le code de la route ainsi qu’un certificat pour conduire des engins de chantier grâce à son passage au STEI.




LE SYSTEME ET LA CRISE  B9735124861Z.1_20230921153648_000%2BGF8NFUKQV.2-0Pour ces jeunes, ces petits travaux sont un premier pas vers la réinsertion.




Parce que l’objectif des autorités n’est pas de laisser repartir ces jeunes sans solution. La plupart d’entre eux trouvent un contrat d’apprentissage, une formation et parfois même un emploi.


« Un partenariat gagnant-gagnant »



De bien belles intentions, mais encore faut-il trouver les partenaires pour accueillir ces jeunes. Quand les services de la PJJ sont venus voir Nicolas Gontier, le directeur de l’école de production de Béthune-Bruay, il n’a pas fallu longtemps pour se mettre d’accord. Il faut dire que l’établissement s’adresse déjà à des jeunes au parcours pas toujours académique. « On est sur la même longueur d’onde : l’insertion des jeunes », confirme le directeur. Il leur a donc trouvé quelques travaux de jardinage ainsi que des peintures à refaire.


Mais la direction de l’établissement n’est pas seulement guidée par un sens de l’altruisme accru, l’école de production a aussi un intérêt à accueillir des jeunes collant au profil des étudiants potentiels. « C’est la démonstration parfaite d’un partenariat gagnant-gagnant », se réjouit Nicolas Gontier, qui espère que certains des pensionnaires de l’UEAJ viendront gonfler la vingtaine d’étudiants déjà séduits par la formation.


*Le prénom a été modifié pour préserver son anonymat




L’école de production séduit de plus en plus de jeunes





LE SYSTEME ET LA CRISE  B9735125546Z.1_20230921153616_000%2BG98NFUKQN.2-0


Cette année, l’école de production accueille une vingtaine d’élèves.




Grâce à son partenariat avec la Protection judiciaire de la jeunesse, l’école de production Béthune-Bruay gagne à se faire connaître. Ouvert en 2022, l’établissement est arrivé dans le paysage béthunois avec un concept atypique : « Accueillir des jeunes qui ne se reconnaissent pas en lycée pro », résume Nicolas Gontier, le directeur. On retrouvera ainsi des jeunes en difficulté avec un modèle classique, en décrochage ou encore victimes de harcèlement dans leur ancien établissement.


Tous ressortiront avec le même diplôme, un CAP usinage. « Ici, nous n’enseignons que l’usinage. C’est le principe même des écoles de production. On analyse les besoins des entreprises du territoire et on propose une formation en adéquation, poursuit le directeur. Mais finalement, le diplôme en usinage ouvre beaucoup de portes une fois arrivé dans le monde professionnel. »


25 h par semaine en atelier



Une formation de deux ans avec l’objectif d’envoyer des jeunes autonomes sur le marché de l’emploi. Les élèves passent ainsi 25 h chaque semaine en atelier. « Au final, ils peuvent postuler à un premier emploi en ayant la prétention d’avoir déjà plusieurs milliers d’heures de pratique. Ce n’est pas rien », se félicite Nicolas Gontier


Une formule payante (tous les diplômés l’an dernier ont reçu une proposition d’embauche) qui a séduit une vingtaine d’étudiants cette année. Un chiffre qui se rapproche de la capacité maximale de l’établissement, fixée à 35 personnes.








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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeLun 11 Sep - 7:32

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Le socialisme aime tant les pauvres qu’il les fabrique





LE SYSTEME ET LA CRISE  Zzzzzz93


Simone Wapler
Les hausses de prix –  conséquences de la politique monétaire inflationniste des deux dernières décennies – font basculer rapidement toujours plus de monde dans la précarité.

Le 11septembre 2023


Le Secours populaire et Ipsos ont sorti une étude abondamment commentée, en même temps que l’association Les Restos du Cœur faisait part de ses difficultés financières.

Les points saillants de l’enquête Secours populaire IPSOS :
  • 53 % des Français déclarent ne pas pouvoir épargner.
  • 45 % déclarent avoir du mal à assumer leurs dépenses courantes, chiffre en hausse de 6% par rapport à l’année dernière.
  • 18 % vivent à découvert.

 
Tous ces chiffres sont en hausse.
Par ailleurs, ils sont 60 % à déclarer que la hausse des prix a fait baisser leur pouvoir d’achat (40 % sont donc probablement des esprits purs qui se télétransportent, ne se nourrissent pas, ne s’éclairent pas, et ne se chauffent pas).
X-Tweet du journal Le Parisien sur ce sujet :

LE SYSTEME ET LA CRISE  Zzzzzz94

 
Dans un billet bien troussé sur la polémique relative au don de la famille Arnault aux Restos du Cœur, le blogueur Charles Sannat met en regard deux autres statistiques prises sur le site viepublique.fr :
[list="box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-left: 10px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style-position: initial; list-style-image: initial;"][*]À la date de l’enquête (mi-2022), 87 % des répondants possédaient un smartphone. Chez les plus jeunes, 18 à 25 ans, c’est 98 %.
[*]La durée moyenne de temps passé sur un écran s’élève à 32 heures par semaine.
[/list]
 
Trente-deux heures, presque une semaine de travail à temps plein.
Pourquoi cette statistique est-elle importante ?
En 2014, Julien Damon, ancien président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, décrivait :
« Aujourd’hui, le pauvre est jeune, vient d’une famille monoparentale, demeure en zone urbaine et ne parvient pas à s’insérer sur le marché du travail ».
Le jeune possède un smartphone, et il est souvent au chômage. Il a le temps de surfer sur des publicités qui sèment la confusion entre besoins et envies.
 

Lutte contre la pauvreté ou l’inégalité : ce n’est pas la même chose

Les statistiques ont cela de merveilleux qu’elles concernent tout le monde, mais que personne ne s’y reconnaît.
Niveau de vie, pouvoir d’achat, revenu par habitant sont des notions en apparence simples, mais en réalité complexes. Une fois passé du nécessaire à la survie, chaque individu ne consomme pas les mêmes choses, n’a pas les mêmes besoins en fonction de son âge, du climat auquel il est soumis, etc.
L’INSEE considère qu’un foyer est pauvre si son revenu est inférieur à 50 % du revenu médian. Pour Eurostat, ce niveau se situe à 60 %.
La pauvreté telle que la mesure l’INSEE (ou Eurostat) est en réalité une mesure d’inégalité, entachée d’idéologie.
Petit exercice arithmétique pour prouver ce point.
Supposons que le Bar des Amis compte cinq habitués qui gagnent respectivement 50, 60, 80, 120 et 150 euros.
Le salaire médian est donc 80 euros (deux personnes ont plus, et deux personnes ont moins), et le salaire moyen est de 92 euros. Selon l’INSEE, aucun pauvre ne fréquente le Bar des Amis. Un beau jour, Bernard Arnault – qui gagne 10 000 euros- pousse la porte de notre paisible bistro et se retrouve inclus dans les statistiques du Bar des Amis. Le revenu médian du Bar des Amis va légèrement remonter pour se caler sur 100 euros (intermédiaire en 80 et 120 euros) et non plus sur 80 euros. L’irruption de Bernard Arnault a créé un pauvre. C’est proprement scandaleux, s’étoufferont les suppôts de la Nupes ! Inversement, le départ de Bernard Arnault fera disparaître ce pauvre éphémère.
Un pauvre est, sans aucun doute statistique, quelqu’un qui ne peut atteindre l’indépendance financière. Dans nos sociétés modernes, cet état est adouci par la redistribution, mais être dépendant de subsides étatiques ou de la charité, c’est toujours être dépendant. D’où la frustration des « sans-dent » comme les désignait avec compassion un président socialiste.
 

La lutte contre les inégalités engendre la pauvreté

Quelques chiffres et ratios clés de la fabrique de pauvres :
  • La France consacre 31,6 % de son PIB aux dépenses sociales, premier rang parmi les 34 pays de l’OCDE (source [url=https://fr.statista.com/infographie/16778/depenses-sociales-publiques-pays-ocde/#:~:text=Les d%C3%A9penses sociales de l,%2C famille%2C emploi%2C etc.]Statista[/url])
  • 82,8 % d’une classe d’âge obtient son baccalauréat, contre 35 % il y a quarante ans (source [url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383585#:~:text=graphiqueProportion de bacheliers dans une g%C3%A9n%C3%A9ration selon le]INSEE[/url]). Mais le chômage des jeunes de moins de 25 ans atteint 32 % (source [url=https://www.vie-publique.fr/carte/290201-activite-et-chomage-des-jeunes-en-france-et-en-europe#:~:text=En France%2C il est de,22%2C2% en Italie.]viepublique.fr[/url])
  • Les entreprises subissent des prélèvements record par rapport à leurs résultats comptables comparés aux autres pays de l’OCDE.
  • Entre 1990 et 2012, le nombre d’agents publics a augmenté de 26,2 %, tandis que l’augmentation de la population n’était que de 12,5 %. La France compte 5,67 millions d’agents publics (source [url=https://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/Publications/Publications Etudes et statistiques/Stats Rapides/2023/evolution-des-effectifs-de-la-fonction-publique-en-2021.pdf]viepublique.fr[/url]) dont la masse salariale représente 22 % du budget de l’État, et 13,5 % du PIB, un des niveaux les plus élevés des pays développés.
  • Les chômeurs s’ajoutant aux retraités et aux assistés, à peine 40 % des Français produisent par leur travail les ressources qui font vivre l’ensemble de la population.
  • Le dette publique dépasse 3000 milliards d’euros, suite à une politique de déficits chroniques appliquée depuis plus de 50 ans.
  • Les déficits commerciaux s’enchaînent depuis vingt ans.

 
Un pays qui consomme plus que ce qu’il produit s’appauvrit.
Plus d’exclus, plus de pauvres mais toujours plus d’impôts, de taxes, de charges, de dettes… censés justement lutter contre les inégalités, faire régner la « justice sociale ». Et si c’était politiquement planifié ?
 

Il est de l’intérêt des politiciens de créer la dépendance

L’influence d’un homme politique est proportionnelle à la masse d’argent qu’il distribue. Plus de nécessiteux, c’est davantage de dépendance à la redistribution, et davantage de voix faciles à conquérir. Si rien ne change, c’est que l’ordre établi satisfait ceux qui nous gouvernent.
La fabrique de pauvres est donc voulue et assumée par la classe politique, quel que soit le bord dont elle se réclame. Il y a des socialistes de gauche et des socialistes de droite, mais toujours des socialistes.
Lorsque l’environnement économique international était particulièrement porteur, la France aurait pu corriger le tir et mener une véritable politique de pouvoir d’achat.
Mais les gouvernements de l’époque ont préféré importer encore plus de pauvres et taxer plus.
« La France ne peut accueillir toute la misère du monde » indiquait Michel Rocard en 1989 avant de se reprendre et de préciser : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part ».

Par :

Simone Wapler



LE SYSTEME ET LA CRISE  000141


https://www.ipsos.com/fr-fr/barometre-de-la-pauvrete-ipsos-secours-populaire-pres-dun-francais-sur-cinq-declare-vivre-decouvert



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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 30 Avr - 8:44

Pauvreté et Crise à l’échelle planétaire: la population mondiale appauvrie


Les quatre grands meneurs de l'apocalypse économique : Agroalimentaire, Pétrole, Armement et Big Pharma

Par Colin Todhunter
Mondialisation.ca, 29 avril 2023


LE SYSTEME ET LA CRISE  Capture-decran-le-2023-04-28-a-17.18.45
La  Banque mondiale affirme que près de 80% (560 millions) des 700 millions de personnes plongées dans l’extrême pauvreté en 2020 en raison des politiques COVID se trouvaient en Inde. À l’échelle mondiale, les niveaux d’extrême pauvreté ont augmenté de 9,3 % en 2020.  
En 2022, on estimait qu’un quart de milliard de personnes dans le monde seraient plongées dans la pauvreté absolue au cours de cette seule année.
Au Royaume-Uni, la pauvreté augmente dans les deux tiers des communautés, alors que des millions de personnes se privent de chauffage et sautent des repas. En raison de la « crise du coût de la vie », 10,5 millions de personnes connaissent des difficultés financières. 13,7 millions de personnes de plus risqueraient de connaître des difficultés financières en cas de nouvelles augmentations des coûts.
Le niveau de vie au Royaume-Uni est en chute libre. Par exemple, 28 % (contre 9 % avant la COVID) des adultes britanniques ont déclaré qu’ils n’avaient pas les moyens de manger des repas équilibrés. La pauvreté absolue devrait passer de 17,2 % en 2021-22 à 18,3 % en 2023-24, plongeant 800 000 personnes supplémentaires dans la pauvreté.

En Angleterre,  100 000 enfants ont été exclus des repas scolaires gratuits .

Aux États-Unis, environ 30 millions  de personnes à faible revenu sont au bord du « précipice de la faim » car une partie de leur aide alimentaire fédérale leur est retirée. En 2021, on estimait qu’un  enfant [url=https://www.feedingamerica.org/hunger-in-america/child-hunger-facts#:~:text=Facts about child hunger in,because of systemic racial injustice.]sur huit[/url]  avait faim aux États-Unis.

Les petites entreprises déposent leur bilan aux États-Unis à un rythme record. Les dépôts de bilan privés en 2023 ont dépassé de manière considérable le point le plus élevé enregistré au cours des premiers stades de la crise COVID. La moyenne mobile sur quatre semaines des dépôts privés fin février 2023 était supérieure de 73 % par rapport à celle de juin 2020.

Pendant ce temps, près de 100 des plus grandes sociétés américaines cotées en bourse ont enregistré des marges bénéficiaires en 2021 supérieures d’au moins 50% à leurs niveaux de 2019.

L’économiste en chef de la Banque d’Angleterre, Huw Pill, a déclaré que les gens devraient « accepter » d’être plus pauvres . Ceci est similaire à la réponse de Rob Kapito , co-fondateur de la plus grande société de gestion d’actifs au monde, BlackRock. En 2022, il a déclaré qu’une génération « très privilégiée » de personnes qui n’ont jamais eu à se sacrifier devrait bientôt faire face à des pénuries pour la première fois de leur vie.


Crise – quelle crise ?  



Bien sûr, Kapito fait sans aucun doute référence aux citoyens américains ordinaires et non à lui-même. Kapito, en tant que président de BlackRock, a gagné  26 750 780 $ en rémunération totale en 2021.
Il ne fait pas non plus référence aux personnes fortunées qui profitent de la faim en investissant dans BlackRock, une entreprise qui continue de profiter système alimentaire mondialisé qui, à dessein, laisse environ un milliard de personnes en situation de malnutrition. BlackRock est l’un des riches « barbares à la grange » qui continuent de faire d’énormes tueries financières à partir d’un régime alimentaire d’exploitation.

Kapito et Pill disent aux gens ordinaires de s’habituer à leur « nouvelle normalité » alors que le statu quo [business as usual] règne partout ailleurs, notamment dans l’un des secteurs les plus lucratifs au monde : la fabrication d’armes. La guerre en Ukraine a été une « ruée vers l’or » pour les fabricants d’armes occidentaux alors que de riches néoconservateurs américains comme Victoria Nuland continuent d’essayer de provoquer un « changement de régime » en Russie en combattant Moscou jusqu’au dernier Ukrainien.

Lorsque Huw Pill dit aux gens ordinaires de s’habituer à être plus pauvres, il ne fait pas référence aux   individus et aux entreprises qui ont gagné des centaines de millions de livres (avec l’aimable autorisation du contribuable) grâce à des contrats d’équipement COVID corrompus grâce au gouvernement britannique donnant la priorité aux fournisseurs politiquement connectés au début du COVID.

Et cela ne peut pas être écarté comme un « one-off ». Ces révélations ne sont que la pointe d’un énorme iceberg de corruption.

Par exemple, Byline Times rapporte qu’un organisme de surveillance parlementaire multipartite  a fait part de ses inquiétudes  quant au fait que les décisions sur la manière d’attribuer l’argent du fonds des villes de 3,6 milliards de livres sterling, conçu pour stimuler la croissance économique dans les villes en difficulté, étaient politiquement motivées. Elle note également que 40 infractions potentielles au code ministériel  n’ont pas fait l’objet d’enquêtes au cours des cinq dernières années.

L’ONU estime que seulement 51,5 milliards de dollars suffiraient pour fournir de la nourriture, un abri et une aide vitale aux 230 millions de personnes les plus vulnérables dans le monde. Considérez ensuite que 20 sociétés des secteurs des céréales, des engrais, de la viande et des produits laitiers ont fourni 53,5 milliards de dollars aux actionnaires au cours des exercices 2020 et 2021.

Selon Global Witness , les « bénéfices excédentaires » sont des augmentations soudaines et significatives des rendements financiers d’une entreprise qui ne sont pas dues à ses propres actions mais à des événements externes. L’UE affirme que les bénéfices sont considérés comme « excédentaires » lorsqu’ils sont supérieurs de plus de 20 % au rendement moyen des quatre années précédentes.

Global Witness constate que les bénéfices annuels de 2022 des cinq plus grandes sociétés pétrolières et gazières intégrées du secteur privé – Chevron, ExxonMobil, Shell, BP et TotalEnergies – étaient de 195 milliards de dollars. En hausse de près de 120 % par rapport à 2021 et au plus haut niveau de l’histoire de l’industrie.

Cela signifie que ces entreprises ont réalisé 134 milliards de dollars de bénéfices excédentaires, ce qui pourrait couvrir près de 20 % de l’argent que tous les gouvernements européens ont alloué ensemble pour protéger les ménages et les entreprises vulnérables de la crise énergétique actuelle.

Centrica, la société propriétaire de British Gas, enregistre des bénéfices records pour 2022. Des bénéfices d’exploitation de 3,3 milliards de livres sterling ont été enregistrés, contre 948 millions de livres sterling en 2021. Cela a dépassé son précédent bénéfice annuel le plus élevé de 2,7 milliards de livres sterling en 2012.

En mai 2021, il a été signalé que les vaccins COVID avaient créé au moins neuf nouveaux milliardaires. Selon  les recherches  de la People’s Vaccine Alliance, les nouveaux milliardaires comprenaient le PDG de Moderna Stéphane Bancel et Ugur Sahin, le PDG de BioNTech, qui a produit un vaccin avec Pfizer. Les deux PDG valaient alors environ 4 milliards de dollars. Les cadres supérieurs de la société chinoise CanSino Biologics et les premiers investisseurs de Moderna sont également devenus milliardaires.

Bien que les neuf nouveaux milliardaires valaient à l’époque 19,3 milliards de dollars, les vaccins étaient en grande partie financés par l’argent public. Par exemple, selon un rapport de mai 2021 de CNN, BioNTech a reçu 325 millions d’euros du gouvernement allemand pour le développement du vaccin. La société a réalisé un bénéfice net de 1,1 milliard d’euros au cours des trois premiers mois de l’année, grâce à sa part des ventes du vaccin COVID, contre une perte de 53,4 millions d’euros pour la même période l’an dernier.

Moderna devait générer 13,2 milliards de dollars de revenus de vaccins COVID en 2021. La société a reçu des milliards de dollars de financement du gouvernement américain pour le développement de son vaccin.
Cet article a brièvement abordé quatre grands meneurs de l’apocalypse économique – l’agro-industrie, le pétrole, l’armement et Big pharma. Mais terminons en mentionnant le cinquième et le plus puissant : la finance. Le secteur qui a déclenché la dévastation que nous voyons maintenant.
Fin 2019, une crise financière se profilait. Elle était bien plus grave que  celle de 2008.

Le journaliste d’investigation Michael Byrant affirme qu’il a fallu 1 500 milliards d’euros pour faire face à la crise rien qu’en Europe. L’effondrement financier auquel sont confrontés les banquiers centraux européens a atteint son apogée en 2019 :

« Tous parlent de la grande finance qui met la nation en faillite en pillant les fonds publics, des politiciens détruisant les services publics à la demande des grands investisseurs et des méfait de l’économie des casinos ont été emportés par la COVID. Les criminels [« prédateurs »] qui ont vu leurs empires financiers s’effondrer ont décidé de fermer la société. Pour résoudre les problèmes qu’ils ont créés, ils avaient besoin d’une histoire [cover story] Il est apparu comme par magie sous la forme d’un « nouveau virus ».
La Banque centrale européenne a accepté un plan de sauvetage des banques de 1,31 billion d’euros, suivi de l’accord de l’UE sur un fonds de relance de 750 milliards d’euros pour les États et les entreprises européennes. Ce programme de crédits à long terme et ultra bon marché à des centaines de banques a été vendu au public comme un programme nécessaire pour amortir l’impact de la pandémie sur les entreprises et les travailleurs.

Ce qui s’est passé en Europe faisait partie d’une stratégie visant à éviter l’effondrement systémique plus large du système financier hégémonique. Et ce que nous voyons maintenant, c’est une dette mondiale interdépendante , l’inflation et la crise « d’austérité » et le plus grand transfert de richesse aux riches de l’histoire sous le couvert d’une « crise du coût de la vie ».

Alors que des millions de travailleurs se mettent en grève au Royaume-Uni, Huw Pill laisse entendre qu’ils devraient accepter leur sort comme inévitable. Mais ils n’ont aucune raison de le faire.

La richesse des milliardaires du monde a augmenté de 3,9 milliards de dollars entre le 18 mars et le 31 décembre 2020. Leur richesse totale s’élevait alors à 11,95 milliards de dollars, soit une augmentation de 50 % en seulement 9,5 mois. Entre avril et juillet 2020, lors des premiers confinements, la richesse détenue par ces milliardaires est passée de 8 000 milliards de dollars à plus de 10 000 milliards de dollars.

La seule chose inévitable dans la crise actuelle était l’effondrement d’un néolibéralisme insoutenable alimenté par la dette, mis en place pour faciliter le pillage pur et simple par les super-riches qui ont délocalisé plus de 50 000 milliards de dollars sur des comptes secrets.

LE SYSTEME ET LA CRISE  34303010

Colin Todhunter


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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 2 Fév - 8:47

Discrètement, les banques centrales préparent l’explosion de l’euro
LE SYSTEME ET LA CRISE  P1077323-150x150LE SYSTEME ET LA CRISE  Perso2-111x150parÉric VerhaegheandEdouard Husson
 

 


LE SYSTEME ET LA CRISE  Pourquoi-fin-du-monde-21-decembre-2012-croyances-maya-750x375


Dans la plus grande des discrétions, les banques centrales (et la planète financière plus généralement) ont préparé tout au long de l’année 2022 le cataclysme économique qui pourrait très bien survenir en 2023. Annoncé de longue date (et même depuis la crise grecque des années 2010), ce grand krach est difficile à prédire. Mais des signes avant-coureurs se multiplient, qui indiquent que la sphère financière le « sent bien » et a prévu quelques airbags pour amortir le premier choc. Une chose est sûre désormais : l’Europe sera mise à rude épreuve en 2023, avec des divergences budgétaires difficiles à soutenir en situation de choc énergétique « asymétrique » et, de l’aveu même du FMI, la zone euro sera la moins prospère du monde dans les mois à venir. En France même, les signaux inquiétants sont consciencieusement documentés par l’INSEE. Une crise majeure de l’euro est de plus en plus plausible.


LE SYSTEME ET LA CRISE  1675276014373-1024x576



Les banques centrales ont battu des records d’achat d’or en 2022 et la tendance s’est accentuée au dernier trimestre 2022. La demande mondiale a augmentée de 18% en 2022, retrouvant les chiffres de 2011, en période de turbulences monétaires. Si l’on compare à la décennie écoulée, on constate que ce ne sont plus seulement la Russie et la Chine qui achètent désormais massivement de l’or. Toutes les banques centrales du monde s’y sont mises.

Même si l’or a été démonétisé depuis la fin des accords de Bretton Woods en 1971, il reste la valeur refuge par excellence. De quoi les banques centrales cherchent-elles donc à se prémunir?



[size=31]Le krach qui vient[/size]


Les ingrédients d’une crise sont souvent cités depuis le début de la guerre en Ukraine: la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation liée à la guerre et aux sanctions économiques mises en place par le monde occidental contre la Russie, survient après deux ans de confinement dans la plupart des pays industrialisés – et même trois dans le cas de la Chine.


Il y a cependant un élément inattendu dans les analyses parues ces derniers jours. Nous citerons ici Zero Hedge, titre libertarien sans complaisance pour la propagande du gouvernement américain:
« Les conditions économiques sont bien pires que ce que l’on vous dit. Tout au long de l’année dernière, les prix ont augmenté beaucoup plus vite que la plupart de nos revenus. Par conséquent, notre niveau de vie a rapidement baissé. Il est devenu de plus en plus difficile pour les ménages américains de s’en sortir d’un mois à l’autre et, comme vous le verrez ci-dessous, plus d’un tiers des adultes américains comptent actuellement sur leurs parents pour payer au moins une partie de leurs factures.


Mais ce qui est encore plus alarmant, c’est ce qui est arrivé au revenu disponible réel. Selon Fox Business, le dernier rapport sur le PIB a révélé que la baisse du revenu disponible réel à laquelle nous avons assisté en 2022 était la plus importante jamais mesurée depuis 1932…


L’information la plus troublante du rapport sur le PIB est la chute précipitée du revenu disponible réel, qui a perdu plus de 1 000 milliards de dollars en 2022. À titre d’information, il s’agit de la deuxième plus forte baisse en pourcentage du revenu disponible réel jamais enregistrée, après 1932, la pire année de la Grande Dépression.. »


Le journal internet donne un graphique:
LE SYSTEME ET LA CRISE  2023-01-31_07-43-11-1024x353




Dans la suite de son article, Michael Snyder décrit concrètement l’incapacité de beaucoup d’Américains qui vont être incapables de rembourser leurs emprunts, d’autant plus qu’un tsunami de licenciements semble se profiler en 2023. Et l’auteur de conclure:
« Nos dirigeants nous ont assuré que tout irait bien, alors même qu’ils inondaient le système d’argent et s’engageaient dans le plus grand endettement de toute l’histoire de l’humanité.Aujourd’hui, le jour du jugement est arrivé, et nous allons devoir subir les conséquences de leurs décisions insensées« .
Cela sonne familièrement à nos oreilles d’Européens? Et surtout de Français vivant en République macronienne? La mauvaise nouvelle du krach américain imminent (certains croyaient naïvement que les USA allaient tirer leur épingle du jeu ukrainien à la différence des Européens) ne vient pas annuler les signaux de moins en moins faibles qui concernent l’Union Européenne.

[size=31]La zone euro sera la première victime du tsunami plausible[/size]


Si l’on en croit les prévisions publiées mardi par le FMI, la zone euro sera la grande perdante mondiale de ces évolutions tous azimuts. Au tableau des prévisions de croissance, en effet, même la Russie fera, en 2024, mieux que l’Europe :
LE SYSTEME ET LA CRISE  Image_2023-02-01_235117596Les perspectives de croissance mondiale d’ici à 2024
Comme on le voit, la croissance en 2024 pour les Etats-Unis, selon le FMI, ne devrait pas dépasser 1%, et la croissance de la France, comme celle de la zone euro, devrait être de 1,6%, quand la Russie connaîtrait une progression de 2,1%. On se souvient tous de la phrase drolatique de Bruno Le Maire terrassant, à coup de sanctions, l’économie russe à la manière de Saint-Georges et du dragon. Visiblement, l’image n’était pas la bonne, et c’est plutôt l’économie occidentale qui entre dans une phase difficile. Plus personne ne le cache !
S’agissant de la zone euro, les difficultés sont connues depuis 20 ans, et ne font qu’être plus âpres : l’absence de politique budgétaire commune en zone monétaire unique, le maintien d’une monnaie « forte », l’arrivée d’une inflation qui en mine les fondements, rendent l’avenir morose. Combien de temps la monnaie unique peut-elle survivre avec des maillons faibles comme le France qui laissent courir l’inflation et les déficits publics ?
Nous avons pronostiqué que le printemps 2023 créerait d’importantes difficultés pour l’euro. Nous maintenons ce pronostic (retrouvez ce week-end nos suggestions pour gérer au mieux votre épargne dans ce monde hostile !). En tout cas, une hypothèse forte est que la sphère financière spécule désormais sur des difficultés internes à la zone euro, et que l’achat massif d’or s’explique par une préparation frileuse à ce moment difficile.

[size=31]La France en plein désarroi[/size]


Même avec 1,6 point de croissance espérée du PIB en 2024 (ce qui est mieux que l’Allemagne…), la France risque de connaître des heures très désagréables dans les mois à venir. L’INSEE document précieusement cette espèce d’almanach du déclin.
Nous avons déjà évoqué la crise de l’immobilier qui se profile. Mais de nombreux indicateurs convergent pour indiquer que la situation réelle est bien moins favorable que les délires exposés en 2021 sur la reprise économique à venir. Au quatrième trimestre 2022, la croissance aurait été quasi nulle. De toutes parts, les annonces sont inquiétantes. Par exemple, l’INSEE a confirmé une forte inflation en janvier. Mais, dans tous les secteurs, les perspectives de profit diminuent. La consommation des ménages en décembre 2022 a par exemple fortement baissé…
Il est toujours très difficile d’établir des prévisions économiques exactes et fiables. Une chose est sûre : depuis plus de dix ans, les « initiés » considèrent que les banques n’ont pas épuré leurs actifs, qu’elles conservent encore trop de créances toxiques, et que leur maintien en bonne forme apparente relève de la forgerie. Beaucoup pensent qu’une curée serait salutaire, même si elle promet d’être douloureuse. Peut-être cette curée est-elle proche, peut-être surviendra-t-elle cette année, peut-être finira-t-elle de briser la France et ses apparences paisibles.
Les prochaines semaines nous le diront. Dans tous les cas, ayez à l’esprit que votre épargne pourrait traverser de sacrées secousses et qu’il vaut mieux prendre les devants.
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Éric Verhaeghe


Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur










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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMar 17 Jan - 15:31

LE SYSTEME ET LA CRISE  000130
https://www.oxfamfrance.org/rapports/nouveau-rapport-la-loi-du-plus-riche/?utm_medium=email&utm_campaign=CM_Lancement-Davos_Toute-Base&utm_content=CM_Lancement-Davos_Toute-Base+CID_9865c79c01e56069c953189a08edec28&utm_source=Campaign%20Monitor&utm_term=Lire%20le%20rapport


Nouveau rapport d’Oxfam sur les inégalités mondiales


Depuis  2020, les 1% les plus riches ont capté 63% des richesses produites, près de deux fois plus que le reste de la population mondiale. C’est le constat révélé par le nouveau rapport d’Oxfam sur les inégalités mondiales, publié en marge du Forum économique mondial de Davos.


La loi du plus riche : les chiffres-clés du rapport


  • Depuis 2020, deux tiers des richesses mondiales produites ont été captées par les 1% les plus riches.

  • Les milliardaires ont gagné 2,7 milliards de dollars par jour depuis 2020 grâce à l’intervention publique face au coronavirus.

  • Depuis 2020, les 10 premiers milliardaires ont gagné 189 milliards d’euros, l’équivalent de deux ans de factures de gaz, d’électricité et de carburant des Français·es.

  • Taxer la fortune des milliardaires français à hauteur d’à peine 2% permettrait de financer le déficit attendu des retraites.

  • Avec une fortune de 179 milliards d’euros, Bernard Arnault est désormais l’homme le plus riche de la planète. Sa fortune correspond à l’équivalent de celle de près de 20 millions de Français·es.










LE SYSTEME ET LA CRISE  028

En France aussi, les milliardaires tirent leur épingle du jeu

La France, comme le reste du monde, fait face à une succession de crises de forte intensité. Mais les milliardaires français font eux aussi partie des grands gagnants : depuis 2020, leur fortune a augmenté de plus de 200 milliards d’euros, soit une hausse de 58%. Parmi eux, un homme s’en sort particulièrement bien : Bernard Arnault, qui est désormais l’homme le plus riche au monde, avec une fortune équivalente à celle cumulée de près de 20 millions de Français et Françaises.
Dans le même temps, les plus précaires sont devenus encore plus pauvres et les inégalités ont explosé avec, en première ligne de ces inégalités, les femmes. Si le gouvernement a dépensé des dizaines de milliards d’euros pour combattre la crise de la vie chère, ce sont les riches qui ont davantage bénéficié des mesures gouvernementales. Selon l’Insee, entre janvier 2022 et juillet 2022, les Français ont perdu 760 euros malgré l’intervention du gouvernement.
La réforme des retraites à venir, visant à repousser l’âge de départ à la retraite à 64 ans, risque d’aggraver encore davantage les inégalités. Une nouvelle fois, les plus précaires porteront le poids de cette réforme. Oxfam France a calculé que seulement 2% de la fortune des milliardaires français suffirait à financer le déficit attendu des retraites.

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMar 17 Jan - 8:27

LA FONCTION PUBLIQUE PLOMBE NOTRE ECONOMIE particulièrement  la fonction publique territoriale 



Le nombre de fonctionnaires n'a cessé d'augmenter depuis 20 ans



FONCTION PUBLIQUE 
SUIVRE CE SUJET
LE SYSTEME ET LA CRISE  Le-nombre-de-fonctionnaires-n-a-cesse-d-augmenter-depuis-20-ans
Drobot Dean/Adobe Stock




Depuis 1997, le nombre de fonctionnaires a explosé. En 23 ans, la fonction publique compte en effet plus d’un million de salariés supplémentaires.



Par Julia Solans
Publié le 19/01/2022 à 13h42



Alors que certains corps de métier sont en voie de disparition, d’autres connaissent un succès constant et fulgurant. Le site d’information sur les Finances publiques Fipeco a publié un rapport, ce mercredi 19 janvier, sur la hausse du nombre de fonctionnaires. 



Attention, l’étude se base sur les effectifs enregistrés fin 2020. Le résultat est sans appel : en seulement 23 ans, la France compte 1.014.000 fonctionnaires supplémentaires. A cette date, plus de 5,6 millions de personnes travaillent dans la fonction publique.

Il existe trois fonctions publiques : la territoriale, l’hospitalière et celle de l’Etat. Pour approfondir son rapport, Fipeco a illustré l’évolution de l’emploi dans l’ensemble de la fonction publique par une courbe.



 Ses "versants" sont ensuite différenciés par un code couleur. François Écalle, président de l’association et auteur de cette étude, a expliqué pourquoi il avait choisi 1997 comme point de départ. Tout simplement parce que les statistiques se font rares au-delà. De 1997 à fin 2020, l’emploi public a augmenté de 22%. Un pourcentage nettement supérieur à celui de l’emploi total du pays, fixé à 15%.


La fonction publique hospitalière en première ligne



Contrairement à la fonction publique, l’emploi total rassemblant le public et le privé progresse très lentement. Malgré une nette progression entre 1997 et 2006, la courbe est finalement revenue à la baisse. Côté fonctionnaires, les chiffres sont en constante augmentation, notamment dans la fonction publique hospitalière. En 23 ans, cette dernière a progressé de 36%, soit environ de 1,3% par an. Son pic entre 1999 et 2004 serait justifié par la réduction de la durée de travail dans les établissements de santé selon François Écalle.


À LIRE AUSSI Fonction publique : le télétravail aurait atteint un “pic historique”

Pour compléter son rapport, l’économiste s’est appuyé sur les chiffres des pays voisins européens. "Les comparaisons internationales de l’emploi public sont difficiles car sa définition n’est pas harmonisée. En particulier, le périmètre de la fonction publique est très variable d’un pays à l’autre", a-t-il écrit sur le site Fipeco. A titre d’exemple, en Allemagne, les effectifs des hôpitaux ne sont pas comptés dans l’emploi public "bien qu’ils soient surtout financés par des dépenses publiques". Par rapport au reste de l’Europe, la France conserve un nombre de fonctionnaires supérieur aux autres pays. Seules la Belgique et la Suède comptabilisent un taux d’emploi public supérieur (respectivement de 31% et 34%).


LE SYSTEME ET LA CRISE  000129

https://www.insee.fr/fr/statistiques/6215551

LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu870
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeSam 24 Déc - 9:12

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Dépenses publiques et redressement économique : un arbitrage difficile



Claude Sicard

La France est un pays dont les dépenses publiques ne cessent de croître et le coût de la dette commence a peser lourd dans les budgets de la nation.



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Bruno Le Maire, Minister of the Economy and Finance, France By: Chatham House - CC BY 2.0





Publié le 24 décembre 2022


L’heure est plus que jamais au redressement de notre économie. Mais la guerre en Ukraine ébranle les économies en Europe et les obstacles ne cessent de s’accumuler. Le projet de budget pour 2023 est construit sur une croissance de 1 % mais tous les experts ne partagent pas cet optimisme : la plupart misent plutôt sur un taux de 0,5 %. Il est prévu un déficit s’élevant à 5 % du PIB et une dette se situant à 111,2 % du PIB. Le gouvernement ne pourra ramener le déficit budgétaire en dessous de la barre des 3 % que seulement en 2027. Pour parer à l’inflation  il dresse des boucliers tarifaires  et distribue des subsides pour soutenir le pouvoir d’achat.  Nos dépenses publiques augmentent donc à nouveau, bien qu’elles se situent déjà à un niveau extrêmement élevé.




La France est un pays dont les dépenses publiques ne cessent de croître et le coût de la dette commence a peser lourd dans les budgets de la nation.
Progression des dépenses publiques (en pourcentage du PIB)




  • 1912….. 12,6

  • 1920….. 32,8

  • 1947….. 40,8

  • 1975….. 43,4

  • 2000….. 51,4

  • 2021….. 59,0




 
Les prélèvements obligatoires étant constamment insuffisants, la dette du pays ne cesse de croître.
Comment l’État doit-il arbitrer entre d’un côté l’augmentation des dépenses publiques imposée par la pression des événements et de l’autre les mesures à prendre pour redresser l’économie ?


Ce redressement passe par la reconstitution urgente du secteur secondaire qui a fondu depuis la fin des Trente glorieuses. Augmenter les dépenses publiques pour soutenir le pouvoir d’achat et satisfaire les exigences de la population qui ne cesse de réclamer davantage de policiers, d’infirmières et de soignants, davantage d’enseignants, de juges et de gardiens de prisons, etc. et maintenant un renforcement de nos forces armées, est une exigence politique.


Encore faut-il pouvoir les financer.


La France est déjà celui le pays d’Europe avec le taux le plus élevé de prélèvements obligatoires. Et néanmoins, depuis une quarantaine d’années il est contraint de recourir régulièrement à l’endettement pour boucler les budgets. Il serait donc raisonnable de ne pas aller plus loin en matière de dépenses publiques afin de consacrer les ressources financières dont dispose l’État au redressement de l’économie du pays.
 


L’excédent des dépenses publiques



Cette question est souvent débattue. Les libéraux s’élèvent vivement contre cet excès de dépenses publiques et y voient la cause même du déclin de l’économie.


Le Haut Conseil des Finances rattaché à la Cour des comptes ne cesse de s’inquiéter de la montée de des dépenses. Dans son dernier rapport, Pierre Moscovici a avancé prudemment le chiffre de neuf milliards d’euros d’économies à faire chaque année, qualifiant cet objectif d’« effort sans précédent ». De son côté, dans une étude datant de 2017 France Stratégie a proposé de les réduire de 3 points de PIB, soit 75 milliards d’euros si l’on s’en réfère au PIB de 2021. Il faut rappeler que nous en sommes à présent à 1475,5 milliards d’euros de dépenses publiques.




Pour évaluer l’excès des dépenses publiques les observateurs se référent soit à la moyenne OCDE, soit à celle des pays de l’UE. Ces manières de procéder sont très grossières. Pour avoir une évaluation plus précise il faut procéder à des calculs économétriques. C’est ce que nous ferons en nous fondant sur un échantillon d’une dizaine de pays européens se situant à des niveaux de richesse très différents.
Et plutôt que des calculs en pourcentage des PIB nous nous en référerons aux dépenses par habitant, ce qui permet de procéder à une corrélation valable avec les PIB/capita.


PIB/capita            Dépenses publiques/habitant
 
Serbie                    9 215                        4 117
Bulgarie                11 635                        4 202
Roumanie             14 861                        5 650
Grèce                   20 276                      12 253
Espagne               30 115                      12 579
Italie                   35 551                       17 818
France                 43 518                       22 666
Pays Bas              58 061                       25 142
Suède                  60 239                       29 092
Danemark            67 803                       26 810
(Source :selon les données de la BIRD)


Les dépenses publiques ramenées au nombre des habitants augmentent à mesure que la richesse des pays augmente
 
Le PIB/capita français les dépenses publiques par habitant devraient se situer à 19 712 dollars, soit un excès de 14,9 %. Pour l’année 2021, cet excédent représente la somme de 220 milliards d’euros. Nous sommes donc très loin des 75 milliards d’euros avancés par France Stratégie et bien davantage encore des 9 milliards évoqués par Pierre Moscovici. Aux Pays-Bas, en Suède, au Danemark, les dépenses publiques par habitant sont bien supérieures aux nôtres et leurs PIB/capita sont bien plus élevés. En somme, les dépenses françaises sont en avance sur son développement économique, d’où la nécessité de recourir à l’endettement pour y faire face.


Excès de dépenses publiques en milliards d’euros selon l’approche utilisée :


  • Par référence à l’OCDE……. 452,7

  • Par référence à l’UE………… 407,6

  • Méthode économétrique….. 220,0




 
L’excès de dépenses publiques se monte à 220 milliards d’euros, sensiblement du même ordre tant en dépenses sociales qu’en dépenses de fonctionnement. Pour l’heure, l’État ne prévoit pas de les réduire mais de limiter leur croissance à 0,7 % par an. C’est ainsi qu’il entend redresser les comptes.
 


Réduire les dépenses publiques pour générer de la croissance ?



Réduire les dépenses publiques est une solution généralement proposée pour retrouver de la  croissance. Certes, cela permet d’alléger la pression fiscale exercée sur les acteurs de la vie économique et donc de les rendre plus entreprenants.


Pour élucider cette question, il faut examiner s’il existe une liaison précise entre les dépenses publiques et la production des ménages. Pour cela, il convient de se référer aux ratios de « production par actif », c’est-à-dire aux PIB des pays divisés par le nombre d’actifs, les PIB exprimant par définition la valeur de ce qui est produit chaque année dans les pays. Puis on examinera les taux de dépenses publiques des pays.
Le taux des dépenses publiques dans les pays influe donc très peu sur la production des actifs : le nuage des points est très dispersé.
 


Il faut produire pour accroître la richesse du pays



La réduction des dépenses publiques ne génère pas de la richesse. Pour cela, il faut produire des biens et des services. Pour mesurer la richesse produite et suivre la façon dont elle progresse chaque année,  les comptabilités nationales se référent à la notion de valeur ajoutée. On fait donc la somme de toutes les valeurs ajoutées produites. Dans le cas des administrations publiques aux activités non commerciales, leur valeur ajoutée s’exprime par ce qu’elles coûtent à la nation. Les valeurs ajoutées ne sont donc pas les mêmes selon les secteurs d’activité.
Valeur ajoutée/actif en euros pour l’année 2021


  • Secteur primaire……..    85 000

  • Secteur secondaire…..  115 000

  • Secteur tertiaire……….   76 000




 
Le secteur secondaire, c’est-à-dire l’industrie, est celui où la valeur ajoutée par actif est la plus importante. C’est également le secteur où la productivité progresse le plus rapidement. C’est d’ailleurs sur ce critère que Jean Fourastié a fondé sa classification des activités.


Pour redresser l’économie du pays, il faut reconstituer le secteur secondaire qui a fondu depuis la fin des années 1980 : il est passé de 6,5 millions d’emplois à 2,7 millions à présent.
Le secteur industriel ne contribue plus à la formation du PIB que pour 10 % seulement alors que ce taux devrait se situer pour le moins à 18 % du PIB ; l’Allemagne et la Suisse dont l’économie est très prospère ont des taux bien plus élevés. 


La France est devenue le pays en Europe le plus désindustrialisé, la Grèce mise à part.


Le redressement de l’économie française nécessite donc la reconstitution rapide du secteur industriel qui permettra de résoudre les problèmes du chômage et de la balance commerciale : en effet, un emploi créé dans l’industrie induit la création de trois emplois dans les services et les exportations d’un pays développé sont constituées aux trois-quarts par des produits manufacturés. Le développement de l’industrie générant de la richesse, le budget de l’État cesserait d’être déficitaire.


Et, comme on le voit aujourd’hui avec la guerre déclenchée par les Russes en Ukraine, l’industrie est un élément essentiel pour une grande nation si elle veut avoir les moyens d’agir dans le monde. Une forte industrie constitue indubitablement un élément de puissance pour un pays.


Par :


Claude Sicard


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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeLun 21 Nov - 8:02

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L’Europe et la décroissance



La réaction de notre société à la détérioration de la situation internationale conduisant à la montée des prix de l’énergie, c’est la subvention pour tous – comme si tout était bon pour étendre l’épaisseur de l’édredon plutôt que de remédier aux vraies causes que sont des sanctions stupides contre un pays qui ne nous agressait pas et qui ne nous menaçait pas, dans un pays déjà épuisé par un socialisme lourd.


C’est aussi la demande de taxation des « super-profits », comme si la marge inhabituelle dégagée par une activité qui de facto profite de la situation serait mieux gérée par les petits hommes gris de l’administration que par les locomotives du secteur privé qui, certes, gagnent aujourd’hui mais avaient perdu il n’y a pas si longtemps. Les socialistes voient toujours les gains et ignorent la réalité des pertes comme la nécessité de prévoir le risque.


Le résultat de tout cela c’est qu’au lieu d’investir pour produire et en particulier pour produire plus efficacement en profitant de l’innovation, on diffuse la richesse difficilement acquise dans la consommation, ce qui ne fait qu’accentuer les déficits commerciaux et perpétuer la spirale vers l’appauvrissement toujours plus grand de ceux que l’on veut « aider ». On se retrouve dans le même contexte mental que celui dans lequel se trouvait la bourgeoisie catholique de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle qui avait besoin de ses pauvres pour pouvoir continuer à pratiquer ses bonnes œuvres. Le problème est que cet esprit larmoyant inspirateur d’un assistanat systématique au niveau de l’État moderne est beaucoup plus puissant aujourd’hui car cet État a déjà hypertrophié l’assistance publique dans tous les domaines et détruit les différentes puissances privées qui pouvaient lui résister. Nous sommes ainsi entrés de fait dans un régime autoritaire.
 

Comment l’État socialiste tue l’innovation



Si encore l’État était dirigé par des personnes éclairées ayant reçu une formation économique libérale et ayant eu l’expérience de la vraie vie du fait d’une activité professionnelle au cours de laquelle elles auraient réellement été exposées à la concurrence et à la nécessité de « gagner de l’argent », l’investissement qu’elles décident pourrait avoir un certain sens et une certaine efficacité.


Mais « avoir fait » l’ENA ne donne aucune qualification pour savoir investir et l’irresponsabilité généralisé du statut de fonctionnaire, combinée à l’atmosphère bien-pensante également généralisée, ne motive absolument pas les détenteurs de la richesse captée par l’impôt pour lancer des politiques qui permettraient de rentabiliser l’action, autrement dit d’avoir un retour sur investissement aussi élevé que possible dans un délai aussi court que possible tout en préparant l’avenir.


Dans la France « moderne », l’investissement consiste à financer des ronds-points à l’entrée des villes ou en pleine campagne ou à construire des éoliennes en décidant qu’elles seront rentables en créant des distorsions de marché par une réglementation absurde pour qu’elles le deviennent fictivement.


Car l’obsession de gouvernements à inspiration socialiste et coupés complètement du peuple qui travaille donc produit pour vivre, c’est « réduire l’empreinte carbone » de ce peuple au détriment de sa productivité et de sa compétitivité avec des marchés sur lesquels ces considérations n’ont pas cours. Dans ce contexte, certains économistes diplômés en France, mais qui n’auraient sans doute pu l’être nulle part ailleurs, prônent la décroissance, donc l’effacement progressif.


L’idée est de produire moins donc de polluer moins.


Mais ce principe est la graine de l’appauvrissement, du mal-être et du totalitarisme. En effet, pendant ce temps-là, d’autres produisent à des conditions meilleures des biens qui écrasent par leur compétitivité les biens produits en France et qui sont consommés en France car moins chers. On se retrouve donc dans une spirale ou les « travailleurs » français produisent de moins en moins de valeur ajoutée, ont de plus en plus « besoin » d’assistance et dans laquelle l’État se croit obligé de prendre aux quelques riches qui restent pour donner aux pauvres de plus en plus nombreux sans penser qu’il pourrait laisser agir plus librement les capitalistes privés qui les feraient travailler grâce à des investissements réellement productifs.


La frilosité du détenteur public du capital français se retrouve bien dans sa politique spatiale. On ne veut surtout pas gaspiller d’argent ; on ne veut surtout pas faire des choses inutiles ou moralement non conformes à ce que pense l’opinion « anti-capitaliste ». On décide donc de continuer la recherche scientifique pure aussi éthérée et discrète que possible et on rejette tout ce qui pourrait paraître comme fantaisiste ou tellement nouveau que cela pourrait paraître de la science-fiction.


Dans ce contexte, les gens « sérieux » de l’administration ont décidé une fois pour toutes que la présence de l’Homme dans l’espace profond était une fantaisie inutile et coûteuse. Pas question de sortir des ornières où l’on s’est enfoncé, pas question de tenter « autre chose » ou de regarder en l’air, le seul objectif est d’adoucir autant que possible la suite du voyage en arasant tout ce qui pourrait dépasser.


 Dans ce contexte, la décroissance est forcément au bout du chemin puisque c’est cela l’idéal de ceux qui n’en ont aucun, une société totalement plate à l’empreinte carbone complètement nulle qui n’imagine même pas que le progrès technologique pourrait arranger les choses. L’idéal n’est plus le progrès ou surtout pas le bonheur individuel, mais l’égalité, quel qu’en soit le prix, sans aucune échappatoire.


Les Américains regardent la Lune et les Français regardent la flaque d’eau que le moteur à hydrogène de la fusée Artemis a laissé sur le sol en brûlant avec délectation son hydrogène dans l’oxygène lors de son départ puissant vers la Lune en attendant les étoiles.


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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeSam 5 Nov - 8:24

Charles Gave revient sur les questions que vous avez posées et ce dans l’ordre suivant:


Sommaire: 
1/ Doit-on « shorter » toutes les entreprises françaises? 
2/ Quel est le mandat d’une banque centrale? A quoi servent les taux d’intérêts? 
3/ Quelle est la taille du bilan d’une banque centrale? 
4/ Les conséquences d’une dédollarisation?
5/ Que pensez-vous du bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité?
6/ Que pensez-vous économiquement de l’Inde? 
7/ Que pensez-vous économiquement de la Chine? 
8/ Que pensez-Vous des Emirats Arabes? 
9/ Que pensez-vous économiquement de la Turquie?




Dans cette capsule, Charles Gave vous explique comment, depuis 1945, il n’a jamais vu une telle accumulation d’erreurs politiques, stratégiques, économiques que celles qui ont été imposées aux pays européens dans les vingt dernières années, et il craint que la note à payer qui sera sans-doute présentée dans les 12 mois qui viennent ne soit lourde, très lourde. Pour la première fois de sa carrière, il ne voit en effet aucune sortie de marché pour la zone Euro tandis que la BCE n’a plus aucune cartouche à tirer. La sortie sera donc soit catastrophique, soit politique, l’un n’excluant pas l’autre.

Et Il n’y a que deux sorties possibles et elles sont toutes les deux de nature politique :

  • L’Europe explose, l’Euro disparait et chacun se débrouille comme il peut pour aller quémander de l’énergie à Moscou. C’est déjà ce que fait la Hongrie, et bientôt sans doute l’Italie et l’Autriche, voire la Grèce.


  • Les pays Européens, sous la conduite de la Commission, vont , la corde au cou, présenter leurs excuses à Moscou, ce qui implique la fin de l’OTAN et un protectorat militaire Russe sur l’Europe.



Dans les deux cas, les élites actuelles seront virées par les peuples. En tout état de cause, ça va souffler dans les 12 mois qui viennent.
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Gerard
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 30 Oct - 10:46

C'est notre avenir que joue Macron completement dépassé par les événements
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 30 Oct - 7:13

DEUX VISIONS DU MONDE D 'AUJOURD'HUI 




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Pendant que la Chine travaille, l’Europe sort piteusement de l’Histoire


Frédéric Mas
Face à l’esprit conquérant de la Chine marxiste, force est de constater qu’une partie des élites européennes a déjà levé le drapeau blanc par antilibéralisme. Témoignage.


LE SYSTEME ET LA CRISE  Chine-1200x800
chine source https://unsplash.com/photos/wb3j8sV5scM


Publié le 30 octobre 2022

Ouverture d’un colloque sur l’avenir du travail dans une université française cette semaine. En vedette, deux universitaires spécialisées en management : l’une belge, l’autre franco-chinoise.
La première donne un aperçu du travail aujourd’hui et envisage trois scénarios possibles pour son futur proche.
 Soit le travail disparaît pour laisser la place aux robots, soit nous laissons lentement les relations se dégrader sous les coups de boutoir de la mondialisation malheureuse, soit nous réformons, c’est-à-dire nous encadrons, réglementons, légiférons un capitalisme foncièrement mauvais. 
L’intervenante ne cache pas sa préférence pour la dernière solution et même pour une « sortie du travail de l’univers marchand ».
 

Sacrifier l’individu pour la collectivité

La seconde intervenante explique de son côté à quel point le travail est une valeur positive aux yeux des Chinois, qui sont prêts à sacrifier toute individualité et tout confort personnel au service du bien commun, que celui-ci s’incarne dans la famille ou la nation. Oui, parce que la Chine, ce n’est pas l’Occident : c’est un pays collectiviste qui assume totalement son collectivisme, et dont les racines, aux dires de l’intervenante, sont bien antérieure au communisme national. Et le but des élites chinoises, c’est devenir leader sur le marché des nouvelles technologies pour dépasser l’Occident : l’avenir du travail en Chine, c’est toujours plus de travail pour un jour espérer atteindre un niveau de vie comparable à celui des Occidentaux.
D’un côté, nous avons un regard européen qui n’envisage le travail que comme un divertissement ou une distraction qu’il serait possible d’extraire du monde économique, alors qu’il en assure une fonction essentielle ; de l’autre, le regard chinois sanctifie l’effort et le travail pour contester la suprématie occidentale, qui, dans sa version européenne, semble avoir déjà baissé les bras. 
D’un côté, l’enfant gâté qui a oublié que le travail répond à des besoins et alimente l’extraordinaire prospérité occidentale ; de l’autre, la glorification du travail jusqu’au sacrifice, sans voir qu’il n’est rien dans le collectivisme politique, si ce n’est du servage au service des bureaucrates et des oligarques.
 

Le capitalisme c’est horrible !

Oui, car ce qui frappe l’observateur de l’échange entre ces deux intervenantes, c’est leur accord de fond sur la perversité du capitalisme et la nécessité d’une plus grande régulation politique mondiale au nom de la « justice sociale ».
 Le capitalisme engrange les inégalités, les gafam gouvernent le monde, fractionnent le marché du travail et menacent le climat.
D’un côté, la solution, c’est le retrait du monde : l’Europe doit s’effacer politiquement et économiquement en adoptant l’idéologie climatique de sortie de la compétition mondiale pour la suprématie politique. 
De l’autre, c’est le marxisme dans sa forme la plus pure et la plus fausse, qui glorifie la valeur travail, envisage de dominer le monde, et surtout propose de remplacer l’affreux ultralibéralisme individualiste par le contrôle social et politique total, éventuellement appuyé sur les dernières évolutions des technologies de surveillance. Dans les deux cas, plus d’interventionnisme politique agit comme une solution miracle. Les deux intervenantes opinent du bonnet, d’accord pour une régulation politique mondiale du travail.
Face à l’esprit conquérant de la Chine marxiste, force est de constater qu’une partie des élites européennes a déjà levé le drapeau blanc par antilibéralisme.

Par :

Frédéric Mas
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMer 14 Sep - 9:51

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMer 13 Juil - 17:42

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 8 Juil - 8:47

CA BOUGE EN HOLLANDE MAIS PAS UN MOT DANS LES MEDIAS FRANCAIS...

LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu669  LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu670 LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu671 LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu672 LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu673  LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu674

LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu675
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 7 Juil - 8:02

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Flambée des prix : 71 millions de personnes sont tombées dans la pauvreté en trois mois




En raison de la flambée des prix de l’alimentation et de l’énergie, quelque 71 millions de personnes supplémentaires ont plongé dans la pauvreté depuis mars.
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L’entrepôt des Restos du cœur à Raismes, durant l’hiver 2019. 
PHOTOS ARCHIVES BAZIZ CHIBANE - PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

Par AFP
Publié: 7 Juillet 2022 à 06h32


La flambée des prix de l’alimentation et de l’énergie dans le monde a fait plonger dans la pauvreté depuis mars et en seulement trois mois 71 millions de personnes vivant dans des pays à revenus faibles, indique un rapport du [url=https://www.un.org/youthenvoy/fr/2013/08/pnud-programme-nations-unies-developpement/#:~:text=Le PNUD travaille en partenariat,qualit%C3%A9 de vie de chacun.]Programme des Nations unies pour le développement[/url] (Pnud) publié jeudi.


Cette accélération de la pauvreté « est considérablement plus rapide que le choc de la pandémie de Covid-19 », note le Pnud dans un communiqué, qui impute en partie à la guerre en Ukraine la flambée des prix, ce que dément la Russie.




Selon le Programme onusien, « les transferts d’argent ciblés vers les ménages sont plus équitables et plus rentables que des subventions énergétiques générales ». Le Pnud considère dans le même temps que les pays concernés auront besoin d’un soutien du système multilatéral « pour joindre les deux bouts ».
« Alors que les taux d’intérêt augmentent en réponse à la flambée de l’inflation, il existe un risque de déclencher une nouvelle pauvreté induite par la récession qui exacerbera encore plus la crise, accélérant et approfondissant la pauvreté dans le monde », avertit aussi le Pnud dans son rapport. Le document s’est penché sur 159 pays. Les États en situation la plus critique sont dans les Balkans, dans la région de la mer Caspienne et en Afrique subsaharienne, en particulier au Sahel.


Risque d’une « famine à vitesse époustouflante »



« Des flambées de prix sans précédent signifient que pour de nombreuses personnes à travers le monde, la nourriture qu’elles pouvaient se permettre hier n’est plus accessible aujourd’hui », déplore dans le communiqué le patron du Pnud, Achim Steiner.
« Cette crise du coût de la vie fait basculer des millions de personnes dans la pauvreté» au risque d’une «famine à une vitesse époustouflante ». En parallèle, « la menace d’une augmentation des troubles sociaux grandit de jour en jour », estime-t-il.

Parmi les pays faisant face aux conséquences les plus dramatiques de la hausse des prix figurent l’Arménie, l’Ouzbékistan, le Burkina
 Faso, le Ghana, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, Haïti, le Pakistan,
 le Sri Lanka, l’Ethiopie, le Mali, le Nigeria, le Sierra Leone, la
 Tanzanie ou le Yémen.



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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 24 Juin - 16:50

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Douvrin: après la perte du moteur EB Gen 3 à Stellantis, l’inquiétude des syndicats


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Le site de Douvrin ne construira finalement pas le moteur thermique EB Gen 3. Une annonce qui signe la mort de l’usine? PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDNPQR
Par La Voix du Nord
Publié: 24 Juin 2022 à 12h20 



Déjà condamné à long terme par un calendrier industriel interdisant la production de moteurs thermiques à partir de 2035, le site de Stellantis Douvrin ne pourra pas s’appuyer sur la béquille du moteur de nouvelle génération EB Gen 3. En effet, la réunion du comité social et économique a débouché sur l’annonce du plan d’activité de l’entreprise, qui confirme une production en Hongrie pour ce moteur pourtant prévu initialement sur le site douvrinois. Une demi-surprise pour les représentants syndicaux, partagés entre colère et résignation sur le devenir de l’entreprise, en phase de transition vers Automotive Cells Company, tournée vers les moteurs électriques.



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Pour Laurent Dubois, il y a encore beaucoup de questions auxquelles doivent répondre la direction de Stellantis.



Laurent Dubois, CFTC : « On savait, avec la transition énergétique, que les moteurs thermiques étaient en sursis. On nous avait dit qu’il y avait possibilité d’avoir cette évolution sur cet EB Gen 3 le temps de la transition avec ACC. On a l’air de nous dire que ça va se faire plus rapidement que prévu. Le souci, c’est qu’on a encore beaucoup d’interrogations sur ACC : quels seront les postes ? Les salaires ? Les formations ?… Ce serait peut-être bien que les dirigeants nous éclairent un peu plus pour qu’on puisse accompagner les salariés. Ce n’est pas facile. »



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Fabrice Jamart (à gauche) et Régis Scheenaerts, de la CGT, appellent les salariés à se mobiliser.

Fabrice Jamart et Régis Scheenaerts, CGT  : « C’est un coup de poignard dans le dos des salariés ! On avait dit en mai 2021 qu’on ne croyait à leurs promesses. C’est mensonge sur mensonge. À un moment donné, ce serait bien qu’ils soient clairs et qu’ils disent qu’ils veulent fermer l’usine. Des salariés s’accrochaient au fait qu’il pouvait y avoir de l’emploi jusqu’en 2028. Avec cette annonce sur l’arrêt de la production de l’EB Gen 3, l’usine fermera fin 2024 : le moteur EB Gen 2 ne pourra plus être vendu à partir de janvier 2025. Et l’accord permettant à 400 salariés de Stellantis, sur les 1 500, de partir à ACC avec une baisse de salaire de 20 à 25 %, que l’on appelle l’accord de la honte, tient jusqu’à 2024. Alors, quel avenir pour les salariés ? On en est encore là… On espère qu’ils vont se défendre pour ne pas être mangés à la sauce de la direction… On remarque qu’on n’entend plus ni Xavier Bertrand (président de la région), ni Bruno Lemaire (ministre de l’Économie). »



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Pour Éric Delabroye (Force Ouvrière), l’essentiel est désormais dans la visibilité sur la suite des évènements.

Éric Delabroye, FO : « On s’y attendait un petit peu car il y avait une volonté de ne pas travailler sur ce moteur de nouvelle génération dans certains services. Aujourd’hui, on est parvenus à négocier un accord plutôt avantageux. Un PSE s’accompagne souvent de licenciements, là on part sur de l’intégration de salariés et un accompagnement financier pour tous. Pour l’instant, on manque encore de visibilité sur la rémunération, les horaires et les conditions de travail. Les informations devraient être présentées fin juillet pour rassurer tout le monde, car il faut que chacun puisse se projeter. En termes de volume, à moyen terme, on va passer de 125 000 à 220 000 moteurs EB 2 car on récupère la production du site de Tychy, en Pologne. Globalement, si ACC démarre sans retards et que ça « matche » avec les salariés, ça pourrait se passer sans difficultés. Mais il ne faudrait pas qu’on se retrouve avec une pénurie de conducteurs, et qu’on ne sache plus fabriquer de batterie… »

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Fabrice Vanryssel (CFE-CGC) considère que le maintien du moteur nouvelle génération aurait pu être contre-productif.


Frédéric Vanryssel, CFE-CGC : « On accueille ça comme un soulagement ! On s’attendait à ce que la décision tombe dans un an ou deux. Se lancer dans la production d’un moteur nouvelle génération, ça aurait bloqué des compétences chez Stellantis et surtout freiné le développement d’ACC, qui a davantage d’avenir. D’ici 2030, l’électrique prendra le pas sur le thermique, on le sait. 50 % des employés ont franchi le cap psychologiquement et ont déjà commencé à envoyer leurs CV chez ACC. Mais il y a aussi une forme de déni pour beaucoup qui ne conçoivent pas cette transition énergétique. En tout cas, ça nous assure encore quelques belles années, et on espère que l’accord collectif sera négocié sous peu pour avoir davantage d’informations sur l’intégration des salariés. »



APRES BRIDGESTONE C'EST STELLANTIS A DOUVRIN QUI VA MOURIR 
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 24 Juin - 8:28

LE SYSTEME ET LA CRISE  Captur21
LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu651


LES ELECTIONS SONT TERMINEES ... MAINTENANT ON PEUT VIRER LES SALARIES...
Merci l 'Europe !


LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu652



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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 23 Juin - 14:44

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Finalement, l’usine Stellantis de Douvrin ne produira pas le moteur EB Gen 3



Au cours d’une réunion du comité social et économique (CSE) qui a eu lieu ce jeudi matin, le plan d’activité de l’usine Stellantis de Douvrin a été présenté pour les trois années qui viennent. Surprise, le moteur EB Gen 3 annoncé l’an dernier ne sera finalement pas attribué au site douvrinois. Seule la génération actuelle subsistera dans les ateliers à terme.
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L’usine de moteurs de Douvrin produit actuellement trois familes de moteurs thermiques.


 PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDNPQR

Par Benoît Fauconnier
Publié: 23 Juin 2022 à 12h19

La vitesse à laquelle les mutations se succèdent dans l’industrie automobile a des répercussions sur les sites industriels. L’usine de moteurs Stellantis de Douvrin, née en 1970, est condamnée, en raison du choix des pouvoirs publics d’interdire à terme la vente de véhicules thermiques (dès 2035 en Europe) au profit des électriques.
Stellantis et Automotive Cells Company, qui construit une Gigafactory de batteries pour voitures électriques juste à côté, se sont entendus pour créer des passerelles d’une société à l’autre. Depuis quelques mois, la stratégie de Stellantis est d’ajuster la charge de travail de l’usine de Douvrin pour « synchroniser » la baisse des volumes de moteurs thermiques et la montée en puissance de la future Gigafactory, à partir de 2023.


Le plan de Stellantis suit son cours… avec quelques soubresauts. Fin février 2021, le groupe confirmait que le successeur du moteur EP, à l’époque uniquement produit à Douvrin, serait fabriqué à l’avenir en Hongrie. Un choc auquel a succédé une importante mobilisation. Au même moment, Stellantis devait décider si oui ou non il allait attribuer à Douvrin, en 2023, une partie de la fabrication du moteur EB Gen 3, successeur du petit trois-cylindres essence déjà produit sur place. La bonne nouvelle tombait quelques jours plus tard, mi-avril. 


C’était oui. Un peu plus d’un an plus tard, c’est finalement non.



« Libérer des compétences »

Le revirement a été annoncé ce jeudi matin, au cours d’une réunion de comité social et économique (CSE), où a été présenté le plan d’activité pour les années 2023 à 2025. L’arrêt de production du moteur DV-R est repoussé à juillet 2023. « On a été plus précis sur la façon dont on voulait arrêter nos lignes d’usinage du DV-R, de manière à libérer des compétences pour ACC », souligne Olivier Roffidal, le directeur du site. C’était aussi prévu : la fin du moteur EP à Douvrin, c’est pour fin 2024. Là encore, des précisions ont été données sur les modalités d’arrêt des lignes. « L’objectif : trouver une solution pour chacun des salariés », selon Olivier Roffidal.


Reste le cas du moteur EB. Son évolution Gen 3, ne sera donc pas produite à Douvrin. « Stellantis a annoncé ne plus vendre de voitures particulières avec un moteur thermique en Europe en 2030, et la Commission européenne a annoncé l’interdiction de vente de véhicules thermiques en 2035. Tout ça accélère le mouvement côté véhicule électrique et la décroissance du thermique », justifie Olivier Roffidal. Conséquence : « On poursuit la production du moteur EB Gen 2 en ajoutant une référence fabriquée en Pologne, permettant de régler notre volume pour satisfaire les besoins d’ACC. » Autrement dit, en 2025, seule la famille de moteurs EB Gen 2, vieillissante et sur le déclin, sera fabriquée à Douvrin, pour un volume estimé à 200 000 unités cette année-là, contre 575 000 moteurs produits, toutes familles confondues, en 2021.
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 3 Juin - 11:00

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 3 Juin - 7:37

Le Courrier des Stratèges

Ensemble, défendons nos libertés





Pourquoi la caste des menteurs mondialisés se félicite de l’hyperinflation qui vous appauvrit




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French Economy and Finance Minister Bruno Le Maire arrives for press briefing following a videoconference with French President and representatives of companies in the hotel and commercial catering sector (HCR) about the future of the sector after the end of the lockdown, at the Elysee Palace, in Paris, on April 24, 2020, on the 39th day of a strict lockdown in France to stop the spread of COVID-19 (novel coronavirus). 
– The decision concerning the date of reopening of cafes, restaurants and bars will be taken end of May, said French Minister of Economy.
(Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)


Depuis plusieurs semaines, nous alertons sur les risques d'hyperinflation savamment organisés par la caste des menteurs mondialisés. Ou plus exactement nous alertons sur les risques d'importation en Europe de l'hyperinflation méthodiquement stimulée et entretenue par les Bidenomics aux Etats-Unis. Nous n'avions donc que quelques mois d'avance sur le cartel de la presse subventionnée, qui fait mine de découvrir que l'inflation accélère au-dessus de 5%, niveau jamais atteint depuis 40 ans. Nous vous expliquons pourquoi la caste des menteurs mondialisés aime l'inflation.


LE SYSTEME ET LA CRISE  61304794_303

L’INSEE a confirmé cette semaine que l’inflation dépassait désormais 5% en France : on serait à 5,2% en un an. Le mois précédent nous en étions à 4,5%. 
Dans le même teps, le PIB aurait reculé de 0,2% au premier trimestre. Autrement dit, la France, comme le reste de la zone euro, entre tranquillement en stagflation. 


L’entrée tranquille en stagflation

Depuis plusieurs mois, nous annonçons la période de stagflation qui s’installe. Certes, cette anticipation est due à notre grande clairvoyance… mais surtout (soyons honnêtes et modestes) au constat des évidences les plus simples. Il ne fallait pas être grand clerc pour prédire ce qui se passe, et qui répond à un phénomène continu, parfaitement orchestré, depuis plusieurs mois. 
Les causes systémiques de l’inflation sont bien connues : depuis plusieurs années, les banques centrales pratiquent une politique d’argent facile et d’assouplissement monétaire qui a ruiné la valeur de la monnaie. Tout a été fait pour “relancer l’inflation” qui demeurait officiellement atone. 
Les circonstances de ces deux dernières années ont stimulé une inflation qui ne venait pas : COVID, crise logistique en tous genres qui ont désorganisé l’offre de produit, relance de la consommation par une politique du “quoi qu’il en coûte” appelée “helicopter money” aux Etats-Unis. 
C’est le choix de Biden, nous l’avons annoncé depuis un an, que de créer un choc de demande au milieu d’une crise de l’offre. 
Bref, ce qui se passe est tout sauf une surprise. C’est le produit tranquille d’une stratégie décidée à relancer les prix.
 

Pourquoi la caste mondialisée aime l’inflation

Nous avons, depuis plusieurs mois, détaillé les raisons pour lesquelles la caste mondialisée parie sur l’inflation pour asseoir son pouvoir. Ces raisons sont très bien expliquées dans le Great Reset de Klaus Schwab, mais, bien entendu, le cartel de la presse subventionnée continue à vous dire qu’il s’agit d’une élucubration complotiste. 
Pour mémoire, Klaus Schwab n’a pas caché ses affinités avec la théorie monétaire moderne, et explique sans prendre trop de gants que l’inflation permet de réduire le coût des dettes à long terme, ce qui est bon pour les Etats. 
Je n’entre pas ici dans une discussion sur le bien-fondé de cette théorie et de cette conviction. Je signale simplement que la caste mondialisée s’est ralliée à cette théorie née à la fin des années 80 et devenue dominante dans les banques centrales. 
Selon cette théorie, la monnaie n’a pas de valeur intrinsèque, elle est une création pour ainsi dire abstraite des Etats qui en fixent librement la valeur. Les Etats peuvent donc faire tourner la planche à billets comme ils le souhaitent. Si l’inflation accélère, il suffit d’augmenter les impôts qui pèsent sur la classe moyenne pour “réguler” la consommation. 
C’est probablement pour cette dernière raison que la caste mondialisée adore la théorie monétaire moderne, puisque cette théorie donne un cadre intellectuel à l’appauvrissement des classes moyennes au profit de la caste. On pourrait dire, schématiquement, que l’inflation est une arme pour éliminer la concurrence potentielle que les patrimoines moyens peuvent faire au 0,1% des plus riches.


La caste des menteurs mondialisés vous balade

On le voit, l’hyperinflation que nous connaissons est tout sauf un accident. Mais nous sommes dirigés par des menteurs professionnels qui pratiquent en économie les mêmes techniques qu’au Stade de France : ils nient les réalités les plus évidentes pour vous emmener dans un “narratif” mensonger. 
Par exemple, Bruno Le Maire, après avoir nié pendant des mois les risques d’inflation, explique maintenant que nous sortirons de celle-ci fin 2023. Ce sont évidemment des carabistouilles : nous sortirons de l’inflation lorsque la planche à billets arrêtera de tourner, c’est-à-dire lorsque les Etats arrêteront de vivre au-dessus de leurs moyens (donc lorsqu’ils réduiront leurs dépenses publiques). 
Sur ce point, je rappelle que la caste a probablement en tête de profiter du marasme actuel et du mécontentement dû à l’inflation pour pratiquer un choc, lui aussi largement planifié. Ce choc s’appelle l’euro numérique, qui remplacera l’euro actuel
Officiellement, il doit entrer en vigueur en… 2024. 
Tiens ? Le Maire prévoit-il d’ores et déjà ce choc ?


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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 6 Fév - 8:49

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FRANÇOIS HOLLANDE, LE PRIVILÉGIÉ DE LA RÉPUBLIQUE


Pourquoi il faut réformer le statut des anciens Présidents de la République

écrit par Jean-Philippe Feldman janvier 31, 2022
LE SYSTEME ET LA CRISE  FKYG5g9XEAsDtMw-e1643645314496
Les supputations sont allées bon train après que François Hollande eut récemment déclaré qu’« un ancien Président peut très bien être candidat à l’élection présidentielle ». Pourtant, la question essentielle n’a pas été posée : comment François Hollande peut-il encore exister en politique ?
 
L’exception française
Les commentateurs n’ont pas manqué de railler les ambitions présidentielles toujours vertes de l’ancien chef de l’Etat. On peut comprendre humainement que François Hollande garde rancœur envers son ancien ministre de l’Economie qui a brillamment manœuvré en 2017 pour l’évincer. Mais on saisit moins qu’une personne qui présente un bilan aussi pitoyable puisse toujours faire partie du microcosme politique. Comment l’expliquer ?


Comparativement, lorsque, au plus haut niveau des pays civilisés, un homme politique échoue au pouvoir, il disparaît automatiquement. De même, quand il subit une lourde défaite lors d’une élection, il se retire automatiquement. Et l’on n’entend plus parler de lui, sauf rares cas contraires.


Dans notre beau pays de l’exception, il en est autrement. Prendre une gifle électorale, témoigner d’une claire incompétence n’y sont pas rédhibitoires. On peut voir ici les effets d’une multitude de motifs, à commencer par des facteurs de nature institutionnelle avec notre régime, quasi unique au monde, parlementaire à présidence forte, ou de nature règlementaire avec notre législation sur le financement de la vie politique et des campagnes électorales, ou encore de nature politique avec notre système de partis. Mais la cause essentielle provient du statut des anciens Présidents de la République.
 
Histoire du statut des anciens Présidents de la République
Il convient de rappeler que, pendant près de trois décennies sous la Vème République, le statut n’était qu’officieusement fixé, hormis la qualité de membre de droit du Conseil constitutionnel, cette cour suprême du Musée Grévin brocardée par François Mitterrand dans Le coup d’état permanent. Ce n’est qu’en 1985 que ce statut est apparu au grand jour par le truchement d’une simple lettre du Premier Ministre, Laurent Fabius, en réponse à l’ancien chef de l’Etat, Valéry Giscard d’Estaing. En effet, ce dernier s’inquiétait de la disparition d’appréciables avantages. François Mitterrand, bon prince envers son ancien adversaire et peut-être soucieux d’assurer ses arrières, avait tranché en faveur du maintien des faveurs.
L’opinion publique apprit alors qu’en plus d’avantages financiers sous la forme d’une indemnité et, on l’a dit, de la qualité de membre de droit du Conseil constitutionnel, les anciens chefs de l’Etat bénéficiaient d’avantages en nature sous la forme d’un soutien matériel et de sécurité.
De manière louable, François Hollande, en poste depuis l’année précédente, demandait au vice-président du Conseil d’Etat et au Premier Président de la Cour des comptes de lui remettre un rapport sur la situation des anciens Présidents de la République, ce qui fut fait en juillet 2014. De son côté, l’Association Anticor déposa un recours pour excès de pouvoir contre la lettre du 8 janvier 1985. Son argumentation, malheureusement incomplète, retenait l’attention car elle revenait notamment à mettre en cause les avantages consentis qui pouvaient être utilisés lors des campagnes électorales et ainsi créer une rupture d’égalité entre les candidats. Toutefois, le Conseil d’Etat rejeta la demande d’annulation de manière assez sèche le 28 septembre 2016.


Quelques jours plus tard, le 4 octobre 2016, un décret du Président de la République relatif au soutien matériel et en personnel apporté aux anciens Présidents de la République était pris. Ce qui signifie que François Hollande fixait lui-même son futur statut…. Ce texte est toujours en vigueur.


De manière révélatrice, il n’entérinait pas la totalité du rapport. Que prévoit-il ? Il se divise en deux. Durant le quinquennat qui suit la cessation de leurs fonctions, les anciens Présidents bénéficient de :
  • sept collaborateurs permanents, dont un directeur de cabinet du niveau de la catégorie A supérieure ;
  • trois collaborateurs du niveau de la catégorie A ;
  • et deux agents de service.

Après ce quinquennat, les anciens Présidents bénéficient d’un personnel limité à :
  • trois collaborateurs permanents, dont un directeur de cabinet de niveau de la catégorie A supérieure et un collaborateur du niveau de la catégorie A ;
  • et un agent de service.

Donc, la petite équipe se réduit alors de sept à quatre. Dans tous les cas, les anciens Présidents bénéficient de la prise en charge :
  • du loyer, des charges et des frais généraux de locaux meublés et équipés « en adéquation avec les personnels mis à leur disposition » (traduisons en français : il ne s’agira pas d’un appartement de 30 m2 dans un H.L.M. d’une cité de Seine-Saint-Denis…) ;
  • et des frais de réception et de déplacement pour eux-mêmes et un collaborateur et ce, pour les activités liées à leurs fonctions d’anciens chefs de l’Etat.



Le coût pour les contribuables
En pratique, que cela signifie-t-il ? Le coût de nos trois anciens Présidents de la République était évalué en 2014 à plus de 10 millions d’euros par an, dont plus de 7 millions pour la sécurité.
En 2018, l’ancien Président anti-riches, François Hollande, reconnaissait avoir :
  • six collaborateurs ;

  • un maître d’hôtel ;

  • et un cuisinier (très important pour celui qui était, entre autres, surnommé « Flamby »… mais peut-être fricassait-il plutôt du homard ?).


Plus un très modeste appartement de fonction de 300 m². Hors sécurité, François Hollande coûtait annuellement plus de 800.000 € aux contribuables.
Un statut sans doute en adéquation avec ses revenus, évalués à environ 15.000 € net par mois, soit quatre fois le revenu d’un riche selon ses propres termes de 2007…. Et encore refuse-t-il de siéger comme membre de droit au Conseil constitutionnel.
Autrement dit, François Hollande nous fait rire, volontairement ou involontairement, depuis des années, mais il nous revient cher. Petite question : qui, dans le secteur privé, peut disposer du train de vie actuel dont profite François Hollande ?
 
Les comparaisons internationales
Comment se situe le traitement des anciens Présidents en France par comparaison avec les autres démocraties ? Là encore, il faut distinguer.
Quant aux avantages financiers, ils apparaissent assez réduits sous l’angle de la seule dotation annuelle d’ancien Président, soit environ 6.000 € brut par mois. Mais si l’on ajoute (ce que, encore fois, ne fait pas François Hollande) l’indemnité de membre de droit du Conseil constitutionnel, la France se situe dans la bonne moyenne.
En revanche, et là est l’exception française, les avantages en nature des anciens chefs de l’Etat, tant en soutien matériel qu’en soutien de sécurité, apparaissent considérables.
 
Le scandale Hollande et la réforme nécessaire


Foin de tout populisme, fût-il à la mode, qu’un ancien Président de la République dispose, mais durant quelques années seulement, d’une protection apparaît raisonnable. De même qu’il ne semble pas exagéré qu’une indemnité de retraite, et non pas une dotation avant celle-ci, puisse lui être accordée (Emmanuel Macron a d’ores et déjà annoncé qu’il la refuserait). Il est en effet saugrenu qu’un ancien Président puisse percevoir une indemnité quel que soit son âge. L’idée, exprimée aux origines de la Ve République, d’activités post-présidentielles qui devaient rester « dignes », c’est-à-dire hors vie professionnelle surtout dans le secteur privé, est surannée. Il y a longtemps que les hommes politiques au plus haut niveau peuvent se reconvertir, par exemple en donnant aux quatre coins de la planète des conférences grassement rémunérées ou en écrivant leurs mémoires, sans pour autant porter atteinte à l’éminente dignité de leurs anciennes fonctions.


En revanche, il est permis de se demander à quel titre un ancien chef de l’Etat pourrait user, a fortiori à vie, d’un appartement de fonction, de facilités de transport et d’un personnel payé par les contribuables. Là se trouvent le scandale et l’explication de la survie, à tout le moins médiatique, de ceux qui ont lamentablement échoué au pouvoir comme François Hollande : le fait de bénéficier gracieusement d’un appartement prestigieux et surtout de nombreux collaborateurs qu’aucun homme aisé (mettons les « riches » à part) n’aurait les moyens d’employer à son compte au regard du poids des charges sociales dans notre pays.


Exception française encore lorsque, au sein de notre monarchie républicaine, son ancien numéro un jouit de privilèges. Une situation de plus fort indécente s’agissant d’un homme politique prétendument socialiste qui passe son temps à donner des leçons de morale en se pavanant devant les médias.


Mais y aura-t-il en France un journaliste assez téméraire pour demander à François Hollande s’il est enfin prêt à renoncer à ses privilèges d’ancien chef de l’Etat, d’autant plus qu’il en aura pleinement profité depuis 2017 Dans tous les cas, il faut réformer le statut des anciens Présidents de la République.


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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMar 1 Fév - 11:16

LA FRANCE REINE DES BRELES EUROPEENNES 


Mal gérée par une oligarchie incapable et affairiste depuis 21 ans.


Tout bascule sous Chirac  et Sarkosy et la cohabitation avec Jospin qui nous plombe avec les 35 h. Et l ' Euro ...




LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu413

C'était il y a 21 ans. En 2001, la balance commerciale de la France était encore quasiment à l'équilibre. La dégradation était néanmoins entamée, puisque quelques années plus tôt, le pays présentait un large excédent (23 milliards d'euros en 1997).
A cette époque, les exportations sont tirées par les produits de haute technologie (aéronautique, pharmacie, etc.), qui dégagent un excédent de 8 milliards d'euros. L'automobile affiche également une belle santé : les voitures françaises s'exportent bien, le solde est alors excédentaire de plus de 11 milliards. Enfin, l'agroalimentaire est comme à son habitude dans le vert (7,2 milliards), la France se classant alors 2eexportateur mondial.
Ces forces sont alors contrebalancées par une facture énergétique déjà imposante (23 milliards d'euros), en dépit d'excédents commerciaux réalisés dans l'électricité et le gaz manufacturé. Parmi les secteurs fortement déficitaires, on trouve par ailleurs l'informatique et l'électronique (5,9 milliards), le textile et cuir (8,2 milliards), le bois (3,2 milliards) ou encore la métallurgie (1,5 milliard).
Une décennie après, le tableau a beaucoup changé. En 2010, le déficit commercial a atteint 51,4 milliards d'euros et ce chiffre sera largement dépassé cette année (lire ci-dessus). La France conserve quelques atouts majeurs, mais ils se font plus rares. La haute technologie reste le principal domaine excédentaire (12,2 milliards en 2010), grâce à des produits innovants et par nature moins sensibles à la concurrence, même si la Chine devient menaçante.
Le solde positif de l'agroalimentaire est aussi resté stable sur la décennie (8 milliards en 2010). Toutefois, la part de marché française est tombée en dessous de 6 % (contre 8 % en 1999). L'Hexagone est désormais le 4eexportateur mondial, derrière les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Allemagne. La réforme de la politique agricole commune prévue en 2013 et la montée des pays émergents producteurs de céréales (Russie, Ukraine, Brésil, Inde, etc.) devraient pénaliser la position de la France.
Mais l'évolution la plus spectaculaire est celle de l'automobile. « Depuis 2004, le repli du surplus automobile explique à lui seul, la moitié de la dégradation de l'excédent de l'industrie manufacturière », soulignent les Douanes. Le solde est devenu négatif en 2008 et reste déficitaire depuis, du fait d'une perte de compétitivité mais surtout de l'internationalisation croissante de la production. « Près des deux tiers de la production automobile française est réalisée à l'étranger », écrivent les Douanes, cette production étant en partie ré-importée.
Enfin, les déficits sectoriels de 2001 se sont creusés. Accru par la cherté des matières premières, le déficit énergétique a atteint 47,8 milliards d'euros en 2010. Il explique, depuis 2003, la moitié de la détérioration du solde commercial français. Le déficit du secteur de l'informatique et de l'électronique dépasse désormais 16 milliards, et celui du textile et cuir est proche de 12 milliards d'euros.

CHARLES GUAY
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeLun 31 Jan - 8:57

NOTRE COMMERCE EXTERIEUR EST LE PLUS MAUVAIS D 'EUROPE AVEC UN DEFICIT  DE 95 MILLIARDS EN 2021
Car depuis 30 ans le patronat a délocalisé sous la pression de l 'Europe, du coût de notre main d oeuvre trop taxée et de normes tatillonnes.


LE SYSTEME ET LA CRISE  Logo72


LE RETOUR EN FRANCE :

Les métiers à tisser de Safilin reprendront du service en mars 
PAR ANNE-CHARLOTTE PANNIERPHOTOS LUDOVIC MAILLARDbethune@lavoixdunord.fr

L’entreprise née il y a presque 250 ans en bord de Lys a décidé, 25 ans après avoir délocalisé   sa production en Pologne, de réimplanter une unité de filature de lin dans la région. Moins d’un an après cette annonce par la direction de Safilin, la production devrait démarrer au printemps à Béthune. 

Avec cette usine, « c’est un juste retour de l’histoire » 

Le savoir-faire Safilin a été transmis aux Polonais il y a vingt-cinq ans, au moment de la délocalisation. Aujourd’hui, ce sont les Polonais qui assurent la transmission aux Français.

« Notre président (Olivier Guillaume), bien avant le Covid, a senti des signaux faibles du retour aux produits français. Le Covid a accéléré cette tendance. Le coup de pouce du plan de relance de l’État aussi », explique Alix Pollet, responsable de la marque.

La production française de Safilin va reprendre dans quelques mois. Un projet à six millions d’euros qui a bénéficié d’une aide de 800 000 euros de l’État, de 400 000 euros de la Région ainsi qu’une aide de plusieurs milliers d’euros de la Communauté d’agglomération de Béthune et Bruay.


Avec ce retour, Safilin vise l’excellence en France, comme en Pologne. Et l’enjeu est là. Safilin appartient toujours à la famille Salmon qui l’a créé, – « c’est aujourd’hui la huitième génération de la famille » –, précise Alix Pollet. Le choix de la délocalisation et le positionnement sur un produit d’excellence, ont permis de sauver l’entreprise face à la concurrence asiatique.

PAS DE MODE D’EMPLOI

« Aujourd’hui, le retour de la production en France, c’est un juste retour de l’histoire », résume Alix Pollet. Safilin va donc continuer à travailler la qualité plus que les volumes. Un projet rendu possible grâce à un savoir-faire et à un fort sentiment d’appartenance chez les salariés Safilin, qu’ils soient français ou polonais. La visite de la future usine en témoigne.

Sur place, Polonais et Français travaillent ensemble sur le montage des machines. « Ce sont des machines qui ont plus de cinquante ans. Tout est mécanique et il n’existe pas de mode d’emploi. » Aucun doute, les ouvriers polonais maîtrisent le savoir-faire et la mécanique.
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LE DRAME FRANCAIS AVEC UN AVENIR CATASTROPHIQUE 
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Le chef de l’Etat a autant augmenté la dépense en trois ans que François Hollande en cinq ans. Il a aussi davantage creusé la dette, à plus de 500 milliards depuis 2017

LE SYSTEME ET LA CRISE  ?url=http%3A%2F%2Fl-opinion-brightspot.s3.amazonaws.com%2F57%2F59%2F44228455902b6a7a965ae616a9e1%2Fle-maire-dussopt-sipa
Bruno Le Maire et Olivier Dussopt
Sipa Press


Les faits - 
Grâce à une croissance revue à la hausse de 5 % à 6 %, le déficit public devrait être un peu moins important que prévu cette année, « sous les 9 % du PIB », ont indiqué jeudi Bruno Le Maire et Olivier Dussopt à l’occasion du débat d’orientation des finances publiques. Les dépenses, elles, s’envolent. L’année prochaine, les crédits des ministères vont bondir de 10,8 milliards d’euros. Du jamais vu. La facture augmentera à la rentrée avec la présentation d’un nouveau plan d’investissement et des modalités du revenu d’engagement.

Les présidents passent, l’art de la litote reste. Sous François Hollande, on ne parlait pas de hausse d’impôts mais de « mesures de justice fiscale ». Sous Emmanuel Macron, on ne parle pas de hausse des dépenses mais de « financement des priorités ». Et des priorités, il y en aura beaucoup à financer dans le prochain projet de loi de finances : environnement, éducation, emploi des jeunes, police, justice, solidarités… Les premiers éléments du budget 2022 dévoilés jeudi à l’Assemblée nationale à l’occasion du débat d’orientation des finances publiques (DOFP) indiquent clairement la tendance : le chef de l’Etat ne mégotera pas sa réélection.
C’est bien simple : les hausses de dépenses sont partout, les économies nulle part. Enfin presque. En cherchant bien, on trouve 150 millions d’euros d’économie sur un « plan d’économies ambitieux (sic) sur les achats de l’Etat » et 200 millions sur l’audiovisuel public… étalés sur cinq ans (2018-2022). Bref, peu de choses face aux 10,8 milliards d’euros de hausses de crédits accordés aux ministres pour leur dernière année de mandat.
Jamais président sortant n’avait dépensé autant
Evidemment, à Bercy, on se félicite d’avoir réduit de moitié les appétits financiers des ministres qui, enhardis par le « quoi qu’il en coûte », avaient réclamé 22 milliards d’euros de hausses de budget


LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu412


2.151 milliards d'euros de dette française

Pour la France, cette hausse des taux pourrait en effet lui coûter cher, notamment dans un contexte où le déficit des finances publiques continue à être dans le rouge. Le ministre Olivier Dussopt a confirmé dimanche un déficit de 7% du PIB pour l'année 2021, un résultat meilleur que celui redouté au début de l'année, qui tablait sur un déficit d'environ 8%. 

Dans le détail, le déficit de l'Etat s'élèverait à 171 milliards d'euros, soit "près de 34,5 milliards de moins par rapport à nos dernières prévisions". Quant à celui de la Sécurité sociale, il serait de l'ordre de 25 milliards sur l'exercice.

Selon l'Agence France Trésor, le bras armé de l'Etat dans la gestion de la dette française,[url=https://www.aft.gouv.fr/files/medias-aft/7_Publications/7.2_BM/379_Bulletin mensuel d%C3%A9cembre 2021.pdf] le besoin de financement du pays pour l'année 2022 s'élèvera à 297,6[/url]
[url=https://www.aft.gouv.fr/files/medias-aft/7_Publications/7.2_BM/379_Bulletin mensuel d%C3%A9cembre 2021.pdf]milliards d'euros en 2022,[/url] dont 144,4 milliards d'euros liés au refinancement d'obligations arrivant à échéance.

Mais les résultats du déficit budgétaire sur l'année, bien que meilleurs qu'attendus, continuent de creuser la dette française. Au 31 novembre, elle s'élevait à environ 2.151 milliards d'euros, soit environ 115% du PIB français.

"Irresponsable"

Or, ce ratio inquiète le gouverneur de la banque de France, notamment dans la perspective d'un relèvement des taux. François Villeroy de Galhau affirme "qu'une simple stabilisation" de la dette publique "n'est pas soutenable" en France, "parce qu'il serait irresponsable de parier sur le maintien du niveau extrêmement favorable des taux d'intérêt aujourd'hui".
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMer 6 Oct - 8:26

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"Pandora Papers" : l'évasion fiscale pratiquée par des centaines de dirigeants politiques, selon une enquête internationale


Belize, Îles Vierges britanniques, Seychelles, Panama... Plusieurs dirigeants ont dissimulé des avoirs dans des sociétés écrans notamment à des fins d'évasion fiscale, selon une enquête publiée par le Consortium international des journalistes d'investigation. Pour l'Hexagone, le nom de Dominique Strauss-Kahn est cité par l'enquête, avec 600 Français. Ou encore le Premier ministre tchèque qui a placé 22 millions de dollars dans des sociétés offshore pour financer l'achat d'un château dans le Sud de la France.


latribune.fr


04 Oct 2021, 14:15


LE SYSTEME ET LA CRISE  Paradis-fiscaux-l-ue-retire-les-bermudes-aruba-et-la-barbade-de-la-listeDans la plupart des pays cités par l'enquête, ces faits ne sont pas susceptibles de poursuites. Mais dans le cas des dirigeants, l'ICIJ met en parallèle le discours anti-corruption tenu par certains d'entre eux avec leurs placements dans des paradis fiscaux. (Crédits : Gary Cameron)

 

Le président équatorien, Guillermo Lasso, a, lui, logé des fonds dans deux trusts dont le siège se trouve aux Etats-Unis, dans le Dakota du Sud, selon l'ICIJ qui épingle également les présidents du Chili et de République dominicaine.
Citation :
"Tous mes revenus ont été déclarés et j'ai payé les impôts correspondants en Equateur, faisant de moi l'un des principaux contribuables dans le pays à titre personnel", a assuré dans un communiqué M. Lasso, un ancien banquier. "Tous les investissements réalisés en Equateur et à l'étranger se sont toujours faits dans le cadre de la loi".

"Alcogal rejette ces spéculations, inexactitudes et mensonges"

Parmi les personnalités exposées, se trouvent également la chanteuse colombienne Shakira, le mannequin allemand Claudia Schiffer ou la légende indienne du cricket Sachin Tendulkar.

Alcogal est le prestigieux cabinet d'avocats basé au Panama, un pays qui demeure sur la liste des paradis fiscaux de la France et de l'Union européenne. Baptisé "Pandora Papers", en référence à la boîte de Pandore, celle qui contient tous les maux de l'humanité dans la mythologie, il cite aussi le président du Monténégro Milo Djukanovic et trois anciens président du Panama.
Pour sa part, "Alcogal rejette ces spéculations, inexactitudes et mensonges", a dit le cabinet dans un communiqué. Il assure être prêt à travailler avec les autorités pour enquêter sur toute irrégularité.


Le décalage avec le discours anti-corruption



Dans la plupart des pays, ces faits ne sont pas susceptibles de poursuites. Mais dans le cas des dirigeants, l'ICIJ met en parallèle le discours anti-corruption tenu par certains d'entre eux avec leurs placements dans des paradis fiscaux.
Pour Maira Martini, chercheuse de l'ONG Transparency International, cette enquête apporte une nouvelle "preuve claire que l'industrie offshore fait le jeu de la corruption et de la criminalité financière, tout en faisant obstruction à la justice". "Ce modèle économique" basé sur le secret financier "ne peut plus continuer".
Une base de données "Offshore Leaks" accessible sur le site de l'ICIJ permet de démêler les liens entre les sociétés écrans et leurs bénéficiaires.




Créé en 1997 par le Centre américain pour l'intégrité publique, l'ICIJ est devenu une entité indépendante en 2017.
(Avec AFP)

Lire aussi
Evasion fiscale : le Panama (à nouveau) dans la ligne de mire de l'UE






.LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu269



"Pandora Papers" : qui sont les dirigeants épinglés pour des montages financiers offshore ?

Quelque 35 dirigeants internationaux apparaissent dans la masse de documents consultés par le Consortium international de journalistes d'investigation. Ce travail permet de mesurer l'ampleur des montages financiers dans certains paradis fiscaux.




franceinfo
France Télévisions







Publié le 05/10/2021 09:15Mis à jour le 05/10/2021 17:02
 



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpdcF1mFLe logo des Pandora Papers  (LOIC VENANCE / AFP)


Avec les "Pandora Papers", le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a dévoilé, grâce à la fuite de 11,9 millions de documents, qui proviennent de 14 sociétés de services financiers, une série de montages financiers à des fins d'évasion fiscale ou de blanchiment, via des sociétés offshore. Quelque 35 dirigeants et 336 responsables politiques de 91 pays apparaissent dans ces données issues du cabinet Mossack Fonseca, mettant en lumière les pratiques financières et fiscales de tout un éventail de clients, du simple entrepreneur au chef d'Etat en passant par des banques ou des sportifs.

Le roi de Jordanie, Abdallah II



LE SYSTEME ET LA CRISE  Php2J8hYOLe roi de Jordanie Abdallah II lors d'une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain, le 26 mai 2021 à Amman. (ALEX BRANDON / POOL)

Le monarque possédait au total 36 sociétés écrans au Panama et aux îles Vierges britanniques, dont certaines ont été utilisées pour masquer l'achat d'au moins 14 maisons de luxe au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Montant total : 106 millions de dollars, de 2003 à 2017. L'objet des autres sociétés écrans reste inconnu, même si certaines hébergent des "richesses familiales" au Canada et à Singapour. Les avocats britanniques du roi ont précisé que ce dernier n'était pas tenu de payer des impôts en vertu de la loi jordanienne, et qu'il détenait des biens dans des sociétés offshore pour des raisons de sécurité et de confidentialité.

Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhplchMtqLe Premier ministre tchèque Andrej Babis lors d'un sommet du Conseil européen à Bruxelles, le 4 octobre 2021. (ARIS OIKONOMOU / AFP)

Andrej Babis est arrivé au pouvoir en 2017, en promettant de sévir contre l'évasion fiscale et la corruption. En 2009, pourtant, il a injecté 15 millions d’euros dans une série de sociétés écrans pour acheter une magnifique propriété connue sous le nom de Château Bigaud, à Mougins, dans les Alpes-Maritimes. Un an plus tard, il a acquis, par le biais d'une autre société monégasque, sept propriétés à quelques mètres de son château, dont une villa de deux étages avec piscine et garage. Ces sociétés écrans et ces maisons n’apparaissent pas dans les déclarations de patrimoine que le Premier ministre tchèque est tenu de déposer en tant qu'agent public.

Le président gabonais, Ali Bongo



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhplKxAgjLe président gabonais Ali Bongo lors d'un discours à Libreville (Gabon), le 25 juin 2021. (WEYL LAURENT / GABONESE PRESIDENCY VIA AFP)

Ali Bongo et deux associés ont contrôlé la société écran Gazeebo Investments Ltd. dans les îles Vierges britanniques, selon les documents obtenus par l'ICIJ. Un courriel de 2008 décrivait notamment Ali Bongo, alors ministre de la Défense, comme un "fonctionnaire". Celui-ci était également le directeur d'une autre société écran aux îles Vierges britanniques, Cresthill Worldwide Ltd., dont l'objet n'est pas davantage connu que la première. Ces deux sociétés ne sont plus actives.

Le Premier ministre des Emirats arabes unis



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpVLrOa9Mohammed ben Rachid Al Maktoum, vice-président, Premier ministre et ministre de la Défense des Emirats arabes unis, le 30 août 2021 à Dubai.  (EYEPRESS NEWS VIA AFP)

Le milliardaire Mohammed ben Rachid Al Maktoum est l'un des plus grands propriétaires fonciers du Royaume-Uni, selon une enquête publiée cette année dans The Guardian (en anglais). Il possède des propriétés de luxe à travers des sociétés offshore dans des paradis fiscaux. Les "Pandora Papers" révèlent qu'il était actionnaire de trois sociétés offshore créées en 2008, via la société émiratie Axiom Limited : Tandem Investco Limited et Tandem DirectorCo Limited, dans les îles Vierges britanniques, et Allied International Investments Limited, dans les Bahamas.

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpXI2DvQLe président kényan Uhuru Kenyatta lors d'une rencontre internationale à Antalya (Turquie), en juin 2021. (METIN AKTAS / ANADOLU AGENCY)


Uhuru Kenyatta est lié à une fondation panaméenne, selon les documents obtenus par l'ICIJ. Par ailleurs, la famille du président kenyan a créé au moins six autres sociétés et fondations offshore pour gérer leurs actifs. Ces opérations, pour la plupart, ont été réalisées avant l'élection du président, en 2013, mais des documents montrent que certaines sont restées actives après son entrée en fonction. Ces entreprises, enregistrées au Panama et dans les îles Vierges britanniques, détenaient des "comptes bancaires et des biens immobiliers d'une valeur totale de plus de 30 millions de dollars" [et non 30 milliards comme indiqué par erreur dans une première version de cet article] au Royaume-Uni et à Hong Kong, d'après le Consortium international des journalistes d'investigation.

Le président équatorien, Guillermo Lasso



LE SYSTEME ET LA CRISE  Php0tcc2YGuillermo Lasso, président de l'Equateur, lors d'un sommet économique à New York (Etats-Unis), le 20 septembre 2021. (RICCARDO SAVI / GETTY IMAGES NORTH AMERICA VIA AFP)

En décembre 2017, le Parlement équatorien a voté l'interdiction pour les agents publics de détenir des actifs dans des paradis fiscaux. Guillermo Lasso, élu président du pays en avril dernier, a pourtant transféré des actifs au Dakota du Sud, explique l'ICIJ (en anglais), à partir de deux fondations secrètes au Panama. Ces trusts créés dans l'Etat américain sont secrets, souligne le consortium, malgré une récente loi fédérale sur la transparence des entreprises. En clair, les Etats-Unis abritent un paradis fiscal.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpbConyOLe Premier ministre libanais Najib Mikati lors d'un sommet, le 30 septembre 2021 à Beyrouth (Liban). (LEBANESE PRIME MINISTRY/ ANADOLU AGENCY VIA AFP)

Najib Mikati apparaît comme le propriétaire d'une société offshore, Hessville Investment Inc., créée au Panama en 1994. La société monégasque M1 Management SAM, que détient également l'actuel chef du gouvernement du Liban, a contribué à faciliter les opérations de la société panaméenne, lui permettant d'acquérir une propriété pour plus de 10 millions de dollars à Monaco en 2008.
L'ancien Premier ministre Hassan Diab et Riad Salameh, gouverneur de la Banque centrale du Liban, ont également créé des compagnies offshore. Marwan Kheireddine, ancien ministre d'Etat libanais et président de la banque Al Mawarid, est apparu en 2019 comme le propriétaire d'une société aux îles Vierges britanniques, qui détenait un yacht de 2 millions de dollars.

La famille du président Aliyev en Azerbaïdjan



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhphIB2wqLe président azerbaïdjanais, Ilhan Aliev, lors d'une allocation à la nation enregistrée à Bakou, le 27 septembre 2020. (AZERBAIJANI PRESIDENCY / ANADOLU AGENCY / AFP)

Les enfants du président Ilham Aliyev possédaient des actions dans 44 sociétés enregistrées dans les îles Vierges britanniques, entre 2006 et 2018. Ils ont par ailleurs utilisé cinq sociétés pour acheter plus de 120 millions de dollars de propriétés à Londres, entre 2006 et 2009, ensuite revenues à bon prix. L'ICIJ cite le cas d'Heydar Aliyev, âgé de seulement 11 ans quand il est devenu actionnaire d'une société offshore qui avait acheté un immeuble de bureaux à 49 millions de dollars.

Le président du Monténégro, Milo Djukanovic



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpMo9Q6kLe président du Monténégro Milo Djukanovic à la tribune des Nations-unies, le 23 septembre 2021 à New York (Etats-Unis). (SPENCER PLATT VIA AFP)

Le président Milo Djukanovic est cité pour avoir été le bénéficiaire de l'un des deux trusts créés en 2012 dans les îles Vierges britanniques par le cabinet LJ Management (aujourd'hui Alvarium), alors qu'il se trouvait entre deux mandats de Premier ministre. Son fils Blazo étai le bénéficiaire de l'autre trust offshore. Milo Djukanovic a répondu à l'ICIJ que son trust n'avait pas d'activité commerciale et qu'il avait été transféré à son fils lors de son retour à la tête du gouvernement. Le cabinet Alvarium a expliqué que ces trusts ne possédaient aucun actif et qu'ils ont été résiliés en 2015.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpkNJczVVolodymyr Zelensky, président de l'Ukraine, lors d'un sommet européen à Batumi, en Géorgie, le 19 juillet 2021. (- / GEORGIA'S PRESIDENTIAL PRESS SER / AFP)

L'homme fort de Kiev possédait des actions dans une société offshore anonyme, tout comme "certains partenaires commerciaux qui sont désormais des alliés politiques", écrit l'ICIJ. Volodymyr Zelensky détenait ainsi une participation dans une société écran enregistrée aux îles Vierges britanniques, qui détenait des actions dans des sociétés de production et de distribution de films. Il a transféré ses parts à un conseiller, Serhiy Shefir, juste avant son élection en 2019.

L'émir qatari Tamim ben Hamad Al Thani



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpuGfDzSL'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, à la tribune des Nation-unies, le 21 septembre 2021 à New York (Etats-Unis). (EDUARDO MUNOZ VIA AFP)

L'émir du Qatar est cité dans le cas de deux sociétés enregistrées aux îles Vierges britanniques, qui possèdent des propriété de luxe à Londres : LND Estates Ltd. – qui possède par exemple le groupe de manoirs du One Cornwell Terrace, évalué à 110 millions de dollars – devenue filiale de Golden Satalite Ltd. La seconde société offshore a été confiée à un administrateur, également directeur adjoint du bureau privé du père de Tamim ben Hamad Al Thani. La société Tharb, domiciliée au Qatar, est depuis 2015 bénéficiaire ultime de Golden Satalite Ltd.

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpRa7gd3Le président congolais Denis Sassou-Nguesso lors d'un discours de campagne à Brazzaville, le 19 mars 2021. (ALEXIS HUGUET / AFP)

Denis Sassou Nguesso a détenu une société offshore, Inter African Investment Ltd, pendant une vingtaine d'années aux îles Vierges britanniques. Puis il est devenu propriétaire d'une seconde société, Ecoplan Finance Ltd, qui possédait la majorité des parts de la société de BTP congolaise Escom Congo, qui bénéficie de droits dans des mines de diamant. Ces sociétés des îles Vierges britanniques ont été dissoutes après les "Panama Papers", précise Le Monde.

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpDXbAIgLe Premier ministre ivoirien Patrick Achi lors de l'université d'été du Medef à Paris, en août 2021. (DANIEL PIER / NURPHOTO VIA AFP)

Patrick Achi contrôlait une société aux Bahamas jusqu'à au moins 2006, rapporte Le Monde, partenaire de l'enquête de l'ICIJ. "Cette société immatriculée à l'étranger n'a en fait jamais eu aucune activité", ont défendu les services du Premier ministre de Côte d'Ivoire. Selon eux, "cette société n'a jamais servi de support à la moindre évasion fiscale, à la moindre transaction illicite, au moindre détournement de fonds publics, à la moindre activité illégale".

Le président dominicain, Luis Abinader



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpWQSktbLe président de République dominicaine, Luis Abinader, lors d'un discours à Saint-Domingue, en février 2021. (ERIKA SANTELICES / AFP)

Elu président de République dominicaine en août 2020, Luis Abinader possède, avec son frère et sa sœur, la société Littlecot Inc., enregistrée au Panama. Les trois sont également actionnaires d'une autre société domiciliée dans le même pays : Padreso SA.

Le ministre de l'Economie brésilien, Paulo Guedes



LE SYSTEME ET LA CRISE  PhpH1PRL4Le ministre de l'Economie brésilien, Paulo Guedes, le 27 septembre 2021, à Brasilia. (MATEUS BONOMI / AGIF / AFP)

Au Brésil, le ministre de l'Economie Paulo Guedes a défendu en juin la création un impôt de 30% sur les bénéfices réalisés par le biais de sociétés d'offshore. En 2014, il a pourtant créé une société offshore aux îles Vierges britanniques nommée Dreadnoughts International.

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 13 Aoû - 10:34

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 20 Mai - 7:41

Français, protégez votre épargne !


mercredi 19 mai 2021, par Etienne Chaumeton



Record des prélèvements obligatoires, record des dépenses publiques, inflation en hausse…l’Etat doit trouver de l’argent et c’est l’épargne des Français qui est menacée.
Le ministre de l’Action et des comptes publics, Olivier Dussopt, a récemment confié au Figaro que la crise du Covid-19 allait coûter 424 milliards d’euros aux finances publiques sur trois ans, en 2020, 2021 et 2022. Ces sommes comprennent des baisses de recettes fiscales et les dépenses exceptionnelles liées à la crise.

Qui va payer ?

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a assuré à plusieurs reprises qu’il n’y aura « pas de hausses d’impôts ». En matière de fiscalité, les Français savent que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Dans une enquête réalisée par l’Association des maires de France (AMF) et la Banque des Territoires auprès de 1869 communes et intercommunalités et publiée le 3 mai, 36 % des communes répondent avoir décidé d’augmenter leurs taux de fiscalité en 2021, ou en avoir l’intention.

Philippe Laurent, coprésident de la commission finances et fiscalité de l’AMF et maire de Sceaux, estime « que l’augmentation du taux de la taxe foncière sera en moyenne sur l’ensemble des communes de 2 à 3 % ». Les propriétaires de foncier bâti vont donc voir la rentabilité de leur patrimoine baisser. La hausse de la taxe foncière n’est qu’un prélude à d’autres inévitables augmentations d’impôts.



Quoi qu’il en soit, tous les Français vont continuer de payer un impôt caché, l’inflation, conséquence de la politique « non conventionnelle », c’est-à-dire de planche à billet, menée par la Banque centrale européenne (BCE). Alors que le PIB de la France a diminué de 8,2% en 2020, la masse monétaire s’envole. Le graphique ci-dessous de la BCE (où elle est mesurée par M1 et M3) montre qu’elle progresse à des taux annuels supérieurs à 10%. Son rythme de croissance a plus que doublé depuis le début de la crise.




LE SYSTEME ET LA CRISE  Epargne-ea969


Cette expansion monétaire brutale va se traduire tôt ou tard par des hausses de prix, donc une spoliation du pouvoir d’achat causée par l’inflation, qui ne date pas de la crise sanitaire. Christine Lagarde avait déjà assuré en octobre 2019 que « on sera plus content d’avoir un emploi plutôt que d’avoir une épargne protégée ».

En mars 2021, la BCE annonce une inflation pour la France de 1,4% sur un an. Les ménages n’ont donc pas intérêt à thésauriser des liquidités sur un compte courant.



Comment dans ce cas protéger l’épargne à court terme ?



Il existe deux types de produits financiers, les « produits de taux » et les « produits de fonds propres ».
Les « produits de taux » sont directement ou indirectement déterminés par l’Etat. Ainsi les taux des livrets A, LDD, PEL ou CEL (de 0,25 à 1%), tous inférieurs à l’inflation. Ces placements ont donc des rendements réels négatifs, qui ne permettent pas de conserver le pouvoir d’achat du capital.


En ce qui concerne les bons du trésor, les taux sont également très faibles, voire négatifs. La France, comme l’Allemagne ou le Japon, ont des taux à 10 ans négatifs. En d’autres termes, en achetant des bons du trésor, vous payez l’Etat pour qu’il vous rende un capital plus faible que celui que vous lui prêtez. Aux Etats-Unis les bons du trésor sont encore positifs (1,4% pour le taux nominal à 10 ans), mais largement inférieurs à l’inflation.


La peur de l’inflation et la rentabilité négative des produits de taux conduisent les épargnants à s’orienter vers les produits de fonds propres, notamment les actions. Début 2021, la bourse de Paris connaît une croissance surprenante. Plus d’un an après le début du premier confinement, alors que le PIB s’est contracté de plusieurs centaines de milliards d’euros, que des pans entiers de l’économie sont à l’arrêt ou en hémorragie (bars, restaurants, centres commerciaux, tourisme, transports…), que le nombre de chômeurs s’accroît et que les déficits publics se multiplient, le CAC 40 bat des records. A plus de 6330 points, il a largement dépassé son niveau de janvier 2020 ou de l’été 2007. Il faut remonter à l’été 2000 pour retrouver un tel niveau. Aux Etats-Unis, le S&P 500 réalise les meilleurs scores de toute son histoire, à plus de 4 160 points.


Par crainte de voir leur capital détruit par l’inflation ou par des taux réels négatifs, des épargnants ont pu trouver logique de se tourner vers les actions. C’est pourtant un pari risqué. Des entreprises atteignent des niveaux de valorisation décorrélés de leurs véritables performances. 


Le price-to-earnings ratio (PER) du S&P 500 américain, qui calcule le rapport entre le prix d’une action et le bénéfice par action de l’entreprise, est historiquement compris entre 10 et 20. Début 2021, le PER du S&P 500 est largement au-dessus de 35 et dépasse le niveau d’avant le krach de 1929. Etant donné les incertitudes sur les bénéfices à venir des entreprises, il est probable que les actions subiront une forte correction à court terme.


Que faire alors ? Pour se prémunir des méfaits de l’inflation, des rendements négatifs et des perspectives orageuses à court terme pour la bourse, il peut être envisagé de se tourner vers les métaux précieux, qui ont le mérite, à long terme, d’être d’autant plus valorisés que les banques centrales créent de la masse monétaire.


La Chine accumule depuis des années des stocks d’or de plus en plus importants. Face aux difficultés économiques à venir, les Français pourraient s’en inspirer. Mais en la matière rien n’est jamais certain !


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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMer 19 Mai - 12:14

Certification des comptes 2020 du régime général de sécurité sociale et du CPSTI



COUR DES COMPTES  18.05.2021

En 2020, le déficit du régime général de sécurité sociale a atteint un niveau inédit de 36,2 Md€ (38,7 Md€ avec le Fonds de solidarité vieillesse). La chute de l’activité économique a entraîné une baisse des produits et les charges de l’assurance maladie ont fortement augmenté.

Les organismes de sécurité sociale jouent un rôle majeur dans la crise sanitaire, en assurant la continuité des prestations et de leur financement, en déployant des mesures financières exceptionnelles (entreprises, établissements et professionnels de santé, ménages) et en contactant les personnes ayant côtoyé des personnes infectées par la Covid-19 (contact tracing). Ces priorités opérationnelles se sont accompagnées d’une dégradation de la fiabilité des comptes. Les organismes de sécurité sociale ont allégé leurs dispositifs de contrôle interne, qui présentaient déjà des faiblesses importantes. En outre, les enregistrements comptables liés aux mesures exceptionnelles font apparaître des incertitudes et des désaccords.
S’agissant du régime général, la Cour constate qu’elle est dans l’impossibilité de certifier les comptes de l’activité de recouvrement et émet un nombre accru de réserves sur les comptes des branches de prestations (22 au total, contre 16 en 2019).


En 2020, la Cour exerce une nouvelle mission de certification, sur les comptes du conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants, mais est dans l’impossibilité de les certifier.


L’activité de recouvrement (réseau des Urssaf) et l’Acoss

La Cour constate qu’elle est dans l’impossibilité d’exprimer une opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes du recouvrement pour cinq motifs. Elle formule par ailleurs deux réserves sur ceux de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss).
Des incertitudes majeures et des désaccords affectent les comptes : risque d’insuffisance significative des produits de prélèvements sociaux des travailleurs indépendants ; manque de justification des dépréciations des créances sur les cotisants qui se sont constituées en 2020 ; absence d’exhaustivité des montants comptabilisés d’exonérations et d’aides au paiement en faveur des entreprises affectées par des mesures de fermeture administrative.
La suspension, la réduction ou le report de dispositifs de contrôle interne a réduit la capacité des URSSAF à maîtriser les risques de portée financière qui affectent l’exercice de leurs missions.
En l’absence d’indicateurs synthétiques de mesure des risques financiers qui demeurent après contrôle, les impacts de ces allègements n’ont pu être appréciés dans le cadre de l‘audit.


Les branches maladie et accidents du travail-maladies professionnelles, et la CNAM



La Cour formule sept réserves sur les comptes de l’assurance maladie (deux de plus par rapport à 2019), six réserves sur ceux de la branche accidents du travail-maladies professionnelles (une de plus par rapport à 2019) et deux réserves sur les comptes de la caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM).
Le dispositif de contrôle interne présente des faiblesses structurelles portant notamment sur la justification des droits aux prestations d’assurance maladie et le paiement à bon droit des frais de santé et des indemnités journalières. En 2020, ces faiblesses se sont accentuées.
Le montant estimé des erreurs affectant les règlements de frais de santé atteint 1,9 Md€ (2,4 % de leur montant), essentiellement au détriment de l’assurance maladie.
Plusieurs risques financiers ne sont toutefois pas mesurés (assurés en surnombre, erreurs de facturation des établissements de santé publics et privés non lucratifs, fraudes).
Par ailleurs, une indemnité journalière nouvellement attribuée sur 12 est erronée.
Enfin, la densité et la qualité des éléments de justification des comptes est souvent insuffisante.


La branche famille et la CNAF



La Cour formule quatre réserves sur les comptes de la branche famille (+1 par rapport à 2019) et deux réserves sur les comptes de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF).
Les erreurs liées aux données déclarées par les allocataires prises en compte pour attribuer les prestations ont de nouveau augmenté et atteint 7 Md€ pour 2020 (9,4 % des prestations). Elles équivalent à près d’un quart des sommes versées pour la prime d’activité et d’un cinquième pour le RSA. Le montant des erreurs définitives, principalement en faveur des allocataires, faute d’avoir été détectées par les CAF, n’est pas encore connu à ce stade mais pourrait s’accroître.
Pour leur part, les erreurs liées aux opérations internes effectuées par les CAF ont continué à s’inscrire à un niveau élevé (1 Md€, soit 1,4 % du montant des prestations).


La branche vieillesse et la CNAV



La Cour formule cinq réserves sur les comptes de la branche vieillesse (+2 par rapport à 2019) et deux réserves sur les comptes annuels de la caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV).
En 2020, 1 prestation de retraite sur 6 attribuée en 2020 à d’anciens salariés est affectée d’une erreur financière (contre 1 sur 9 en 2016) et l’impact de ces erreurs atteint 1,9 % du montant des prestations nouvelles (contre 0,9 %). On peut anticiper que les erreurs affectant les retraites attribuées en 2020 auront un impact cumulatif de 1,6 Md€ jusqu’au décès des pensionnés.
La correcte prise en compte des cotisations versées par les travailleurs indépendants pour le calcul de leurs retraites et la mesure des erreurs qui les affectent sont imparfaitement assurées.

Le conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI)



La Cour constate qu’elle est dans l’impossibilité de certifier les comptes du CPSTI et des régimes qu’il pilote (retraites complémentaires et prestations d’invalidité-décès), en raison des incertitudes majeures et des désaccords affectant les cotisations, ainsi que des faiblesses du contrôle interne des activités dont la gestion est déléguée aux organismes du régime général.


La Cour identifie 4 axes prioritaires pour que la fiabilité des comptes de la sécurité sociale s’inscrive à nouveau dans une trajectoire d’amélioration :

  • agir résolument pour réduire les incertitudes qui affectent les enregistrements comptables ;

  • réduire à la source les risques financiers liés à la gestion des prestations et des prélèvements ;

  • étendre les contrôles portant sur les processus de gestion à forts enjeux financiers ;

  • mesurer de manière plus complète et fiable les risques d’erreurs financières après contrôle.

  • ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++



C 'est la catastrophe 
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeLun 17 Mai - 11:22

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeLun 17 Mai - 9:07

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Isabelle BRUNET





Lorsqu'une crise surviendra, serez-vous prêt ?





LE SYSTEME ET LA CRISE  Inondation


Si, comme moi, vous êtes attentif à la nature et au monde qui vous entoure, vous vous rendez bien compte que nous ne pouvons pas continuer ainsi. A un moment ou un autre, une grande crise surviendra. Je ne parle pas de fin du monde ni de guerre thermo-nucléaire globale, mais d’une crise qui bouleversera notre quotidien.




De nos jours, la vie est facile ! Nous vivons dans le confort, nous avons accès à toutes les commodités. Il nous suffit d’appuyer sur un bouton pour avoir de l’électricité, de rentrer notre carte bleue dans une fente pour avoir de l’argent (si notre compte en banque est approvisionné), de nous rendre au supermarché pour acheter de la nourriture, de sortir un plat préparé du congélateur pour manger, etc.


Mais, même si cette vie est agréable, elle nous fait perdre de l’autonomie et, surtout, du savoir-faire, des compétences et des expériences qui nous permettent de vous débrouiller seul. Elle diminue nos capacités d’apprentissage et d’adaptation.




LE SYSTEME ET LA CRISE  House-100205_1920




Nos vies assez confortables, en relative sécurité, nous ont déshabitués à nous prendre en main totalement, à être sur le qui-vive et à réagir par nous-mêmes, comme le faisait les hommes de la Préhistoire.


En étant habitué à être materné, protégé et secondé, nous imaginons que tout est facile, qu’il nous suffit de vous laisser porter et de profiter des services et des technologies qui nous entourent. Mais, quand la crise arrivera, quand le chaos régnera à tous les étages, quand les nouvelles technologies ne nous seront plus d’aucun secours, quand les services publics seront débordés, quand les banques n’existeront plus, comment allez-vous réagir ? Pensez-vous que vous saurez y répondre de manière optimale ? Beaucoup vont se dire : « Mais bien sûr que oui, je pourrai toujours m’en sortir ! Je sais comment faire ! » En êtes-vous certain ? Avez-vous tous les paramètres en tête pour cela ?




LE SYSTEME ET LA CRISE  Guerilla




On a tendance à trop se reposer sur les services de l’Etat pour gérer toutes les crises. Mais, quand l’Etat sera lui-même dépassé, qu’il n’aura plus les moyens de réagir et de contenir le désordre, qu’adviendrait-il de vous et de votre famille ? Vous allez subir et figurer parmi les premiers à tout perdre ou pire, à disparaître ?


La seule et unique chose qu’il vous reste à faire est de vous prendre en charge vous-même, comme devrait le faire chaque citoyen. Soyez prêt ! Faites en sorte d’adopter un comportement responsable face aux dangers auxquels vous risquez d’être exposé et apprenez à vous en prémunir le mieux possible.


Face aux risques qui nous menacent (tous les experts sont unanimes sur ce point : de graves crises vont éclater à coup sûr prochainement !), il est grand temps de vous préparer et de réapprendre les réflexes de survie.


C’est pour vous y aider que j’ai écris le livre Survivre aux crises écologiques, économiques, climatiques, sociales,sanitaires, etc. Etes-vous prêt ?


(source images https://pixabay.com/fr)
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMar 11 Mai - 14:33

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeSam 1 Mai - 11:17

+ 76% en un an pour les prix agricoles

29 avril 2021 16 h 21 min by Simone Wapler




L’indice Bloomberg des prix agricole enregistre sa plus forte hausse annuelle depuis 30 ans. Ceci pourrait enflammer les différents indices d’inflation dans le monde. Mais pas seulement car comme le souligne l’analyste Jim Reid de Deutsche Bank, la hausse des prix alimentaires est aussi à l’origine de bien des révoltes.







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L’alimentation pèse encore lourd dans beaucoup d’indices des prix en Asie où le niveau de vie n’est pas encore aussi élevé qu’en Occident. La population des pays affectés exigera une compensation en salaire ce qui pourrait conduire à une augmentation des prix de production de ces pays et à un essaimage de l’inflation.




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En substance, cette analyse de Deutsche Bank en totale contradiction avec celle de la Réserve fédérale qui estime que l’inflation actuelle est seulement « conjoncturelle ». Conjoncturel est le vocable langue-de-bois pour désigner quelque chose d’embêtant mais qui sera éphémère.


De l’inflation à l’agitation sociale et aux révolutions



Lorsque cet indice Bloomberg s’est enflammé la dernière fois, c’était entre 2010 et 2011. La réaction populaire ne s’est pas fait attendre et nous avons eu droit au « printemps arabe ».
« Cette tendance d’augmentation des prix alimentaires conduisant à des troubles sociaux remonte loin dans l’Histoire et sert de toile de fond à beaucoup de moments clés. La Révolution française, qui a vu le renversement de l’Ancien Régime, s’est produite après une succession de mauvaises récoltes ayant occasionné une hausse des prix. Un scénario similaire s’est déroulé lors des révolutions européennes de 1848, de mauvaises récoltes de pommes de terre des années 1840 ayant entraîné de sérieuses famines dans une grande partie de l’Europe. Et la chute du régime tsariste en 1917 s’est aussi produite dans un contexte de pénuries alimentaires »
Jim Reid source


Création monétaire contre réchauffement climatique : dangereux cocktail



Le retour à une période chaude comme lors de l’optimum médiéval n’est pas du tout une catastrophe contrairement à ce que prétendent les idéologues prétendument écologistes. Cette période a coïncidé avec de bonnes récoltes et un développement en Europe.
La création monétaire actuelle – dont une partie se destine à prétendument lutter contre le réchauffement climatique – pourrait neutraliser l’amélioration des rendements agricoles en introduisant une hausse des prix injustifiée et artificielle.
Il est encore trop tôt pour savoir si la hausse actuelle aura des conséquences sociales mais quoiqu’il en soit la création monétaire n’a jamais été une solution à aucun problème. Au contraire, elle a toujours engendré les troubles les plus graves comme je l’explique dans mon dernier livre. Saper la monnaie, c’est saper l’autorité souveraine.
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 18 Avr - 9:50

Comment truquer la justice en europe ? 
Il suffit d 'y placer ses hommes ...


Le Conseil de l’Europe admet la véracité du rapport sur les ONG et les juges de la CEDH


A aucun moment les ambassadeurs ne contredisent, ni même ne cherchent à minimiser la réalité des faits révélés dans le rapport du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), se félicite son directeur Grégor Puppinck. Tribune.
Par Grégor Puppinck
Publié le 16 avril 2021 à 15h44


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George Soros. Photo :copyright: Olivier Hoslet/AP/SIPA



Depuis un an, les ambassadeurs auprès des 47 États membres du Conseil de l’Europe étaient saisis de trois questions écrites fort embarrassantes, déposées par des députés, visant « le problème systémique des conflits d’intérêts entre ONG et juges de la Cour » et les interrogeant sur les moyens à mettre en œuvre pour « restaurer l’intégrité de la Cour européenne des droits de l’homme ».


Les gouvernements du Conseil de l’Europe avaient été saisis à la suite de la publication du rapport du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) sur Les ONG et les juges de la CEDH, révélant qu’au moins 22 des 100 derniers juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) sont d’anciens collaborateurs de sept ONG, et qu’ils ont jugé à de très nombreuses reprises des affaires soutenues par leurs propres ONG, en situation flagrante de conflits d’intérêts. Parmi ces ONG, l’Open Society de George Soros se distingue par le fait que douze de ses collaborateurs sont devenus juges à Strasbourg, et qu’elle finance les six autres ONG mises en cause, parfois très largement. La présence massive de juges issus d’un même réseau d’ONG témoigne de l’emprise de grandes fondations et ONG privées sur le système européen de protection des droits de l’homme et met en cause son impartialité.



Les révélations de ce rapport sont gravissimes ; elles ont fait le tour du monde, mais se sont aussi heurtées au silence de la CEDH et au refus de la Commission européenne et de quelques gouvernements d’y répondre sur le fond, au point de nier l’évidence. Le soutien le plus important, à l’appui du rapport, est venu de M. Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères (voir ici les réactions au rapport).
On pouvait craindre que les 47 ambassadeurs, qui constituent ensemble l’instance suprême du Conseil de l’Europe dont dépend la Cour européenne, enterrent eux aussi cette question, prétextant l’incapacité d’y trouver une réponse commune. Étonnement, ce ne fut pas le cas : ils sont parvenus à une réponse, avec six mois de retard… À première vue, cette réponse semble lisse et convenue, mais quand on la lit entre les lignes, comme il sied à un document diplomatique, les sous-entendus apparaissent clairement. Ici, ils sautent aux yeux : à aucun moment les ambassadeurs ne contredisent, ni même ne cherchent à minimiser la réalité des faits révélés dans le rapport de l’ECLJ et rappelés par les députés. En soi, c’est un aveu essentiel, que n’avait pas concédé la Commission européenne. Le Conseil de l’Europe admet les faits révélés par l’ECLJ.
La réponse consiste ensuite dans le rappel de la nécessité de « garantir le niveau le plus élevé de qualification, d’indépendance et d’impartialité des juges de la Cour », et dans l’énoncé des mesures prises à cette fin. Les ambassadeurs ont aussi indiqué vouloir réévaluer « d’ici fin 2024, à la lumière de l’expérience acquise, l’efficacité du système actuel de sélection et d’élection des juges de la Cour ». En indiquant cette échéance, les ambassadeurs montrent qu’une occasion prochaine se présente pour réviser les modalités de sélection des juges, et ainsi commencer agir pour remédier à la situation.
Hasard du calendrier, le jour même de la publication de cette réponse, deux autres questions issues du rapport de l’ECLJ étaient soumises aux ambassadeurs. Le 9 avril, un premier vote pour départager le futur juge belge à la CEDH fut défavorable à la candidate salariée de l’Open Society, ce qui n’était pas arrivé depuis fort longtemps. Le vote final est prévu le 20 avril par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Une défaite de l’Open Society, malgré sa puissance, serait une victoire pour l’indépendance de la Cour ; et inversement.
!
LE SYSTEME ET LA CRISE  00044
https://www.valeursactuelles.com/societe/cedh-la-belgique-propose-lelection-dune-nouvelle-juge-soros/


lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeSam 17 Avr - 14:41

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 21 Mar - 8:30

DIFFICILE D 'ETRE COMPETITIF AVEC LE POIDS DES CHARGES


LE SYSTEME ET LA CRISE  Captu117
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 18 Fév - 16:41

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 18 Sep - 13:21

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeVen 18 Sep - 10:19

SOYONS SERIEUX ... SI VOUS ETIEZ PROPRIETAIRE DE BRIDGESTONE...


N' en auriez vous pas assez d ' être rackettés par des élus mauvais gestionnaires ?

 LE SYSTEME ET LA CRISE  Captur14
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 18:20

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 17 Sep - 8:18

LA VOIX DU NORD


Bridgestone : la riposte politique entre l’indignation et la main tendue 


PAR YANNICK BOUCHER economie@lavoixdunord.fr


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« C’est honteux », « Ce sont de sacrés menteurs »… Au-delà de la colère, les élus de la Région et les services de l’État mettent les moyens de leurs plans de relance au service d’un « plan B ». Et tenter de sauver ce qui pourra l’être.  



RÉGION.


Philippe Vasseur fut chargé d’une mission sur la réindustrialisation de la région par un certain Emmanuel Macron, ministre de l’Économie en 2016. Et il a de la mémoire. « J’ai bien connu François Michelin, dit-il. Jamais il ne se serait comporté comme ça. Là, avec Bridgestone, c’est honteux ce qui s’est passé, on a là l’expression d’un durcissement du capitalisme et on ne peut pas accepter n’importe quoi. » L’ancien président de la chambre régionale de commerce et d’industrie exprime bien la tonalité des réactions des élus.


J’ai bien connu François Michelin, jamais il ne se serait comporté comme ça. PHILIPPE VASSEUR 



UN CŒUR OU UNE CALCULETTE ?



Dans ce registre, Xavier Bertrand est passé à l’offensive, hier à Béthune. « Il faut forcer Bridgestone à aller vers un plan B, il faut convaincre les Japonais qu’investir dans un nouveau projet industriel leur coûtera moins cher que financer un plan social lourd et douloureux. S’ils sont d’abord des financiers, s’ils n’ont pas un cœur mais seulement une calculette ou un portefeuille, ils entendront. »

Hier matin, fait politiquement rarissime, deux ministres ont signé avec lui un communiqué en réaction à la fermeture de l’usine. Occuper le terrain politique ? Ne pas laisser le candidat nordiste quasi déclaré à la présidentielle tirer seul les marrons du feu industriel ? Pas seulement.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, l’avait répété la semaine dernière à la préfecture du Nord : « Nous avons l’argent pour tous les projets industriels. » Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, n’aura pas mâché ses mots. La fermeture de l’usine est « un choc », « c’est une décision brutale sur la forme, incompréhensible sur le fond, une trahison dans la confiance que l’État et la Région avaient ».

C’est l’idée du plan B : que l’argent public des plans de relance de l’État et de la Région cofinance la production de pneus à plus forte valeur ajoutée, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Xavier Bertrand, les services de l’État et les représentants du personnel ont rendez-vous en début de semaine avec la direction européenne de Bridgestone. Laquelle affirmait encore, en novembre 2019, que la fermeture n’était pas envisageable. « Ce sont de sacrés menteurs », tranche ainsi Xavier Bertrand.

La Région avait déjà proposé son aide en octobre 2019. Lettre morte. Bridgestone n’a, semble-t-il, pas besoin de l’argent public. Juste 500 000 € en 2008 par la Région, 112 000 € en 2017 pour une montée des salariés en qualification et 7 680 € avec le pass emploi. De source syndicale, Bridgestone a empoché 1,8 M€ au titre du CICE (1) par l’État en 2018, et environ la même somme l’an passé.

Un nouveau projet industriel bien mené rendrait l’usine plus compétitive selon les lois immuables de l’économie. L’usine est sous contrôle de capitaux étrangers. La marge de manœuvre est plus qu’étroite.

1. Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi .
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Bridgestone a touché juste 500 000 € en 2008 par la Région, 112 000 € en 2017 pour une montée des salariés en qualification et 7 680 € avec le pass emploi. De source syndicale, Bridgestone a empoché 1,8 M€ au titre du CICE (1) par l’État en 2018, et environ la même somme l’an passé. Preuve que le CICE est une fumisterie inventée par Hollande pour distribuer  de l  'argent aux entreprises sans compensations , sans surveillance et sans qu 'ils rendent des comptes . Nos élus sont des naïfs ou des complices .
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMer 16 Sep - 18:26

BRIDGESTONE BETHUNE A L 'AGONIE (PHOTOS P.ACARIE )

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMer 16 Sep - 14:49

Bonjour à tou-te-s et à chacun-e

Suite à l'annonce ce matin en CSE de la fermeture de BRIDGESTONE BETHUNE, nous modifions notre plan de mobilisation de demain.

Nous maintenons le rendez-vous de 9 h 30 devant les anciens locaux de la CARSAT puisque nous avons ensuite rendez-vous avec la Sous-Préfète, mais le reste de la mobilisation est remplacé par un Rassemblement à partir de 10 h 30 devant l'entrée principale de BRIDGESTONE.

Mobilisons largement !
Diffusons largement ce message.

Pour l'UL CGT de BETHUNE
Jean-Luc DURIEZ
06 58 37 79 02
Membre du Bureau retraité-e-s "Multipro" de l'UL CGT DE BETHUNE
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMer 16 Sep - 13:47

LA VOIX DU NORD BETHUNE


Des salariés «abasourdis», «un coup de massue»... L’usine de pneus Bridgestone de Béthune va fermer ses portes


Ce mercredi matin, une réunion du comité social et économique extraordinaire a eu lieu à l’usine Bridgestone de Béthune. Le manufacturier japonais annonce l’arrêt des lignes de production de sa seule usine française, implantée à Béthune depuis 1961, avec 863 emplois supprimés.



Benoît Fauconnier, Pierre-Louis Curabet Pawlak, David Cierniak, Elsa Lambert-Ligier Et Édouard Wayolle | 16/09/2020



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L’usine implantée à Béthune depuis 1961 emploie plus de 800 salariés. PHOTO MATTHIEU BOTTE - VDNPQR




 Depuis plusieurs années, salariés et organisations syndicales de Bridgestone Béthune parlent de « déclin de l’usine ». Et craignent des mauvaises nouvelles à chaque réunion de comité social et économique extraordinaire. La convocation pour la réunion de ce 16 septembre mentionnait, à l’ordre du jour, la « situation de l’usine » qui produit des pneumatiques, occupant environ 900 salariés. Réunion qui scelle le sort de ce site industriel emblématique.


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L’usine Bridgestone de Béthune, ce mercredi matin, dans la zone industrielle Washington, était drapée dans le brouillard.


Les perspectives de l’usine de Béthune, la seule en France pour Bridgestone, créé en 1961 sous la bannière Firestone, n’étaient guère réjouissantes : production en dents de scie, orientée à la baisse, effectifs s’amenuisant, et manque d’investissement chronique, déplorent les syndicats. Peu modernisée, l’usine n’héberge pas de production de pneus à forte valeur ajoutée (les grandes tailles, réclamées par le marché des SUV par exemple).





Production en baisse depuis plusieurs années


Il y a un peu plus d’un an, au sortir d’un comité social et économique extraordinaire en plein été, la direction de l’usine avait présenté un plan de charge à la baisse, passant de 12 000 pneus par jour en septembre pour atteindre 9 000 pneus quotidiennement en décembre 2019. En 2018, Bridgestone a produit à Béthune jusqu’à 18 000 pneus par jour. L’année dernière, déjà, cette décision était motivée par des « surcapacités de production en Europe », et les perspectives d’un ralentissement du marché automobile en 2020. C’était avant la crise sanitaire.
Cliquez ici pour ouvrir en plein écran

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Aujourd’hui, Bridgestone justifie la « cessation totale et définitive de l’activité de l’usine de Béthune » comme « étant la seule option qui permettrait de sauvegarder la compétitivité des opérations de Bridgestone en Europe ». Le projet de fermeture ne serait pas effectif avant le deuxième trimestre 2021, annonce Bridgestone.



Croisé ce mercredi matin, un salarié, vingt ans d’ancienneté, a les yeux rougis  : « On est abasourdis. C’est le coup de massue. On ne pensait pas en arriver là. » Christophe, en CDI intérimaire, avait appris que sa mission à Bridgestone Béthune se terminerait fin septembre.




« Ça ne pouvait pas continuer comme ça », dit-il, faisant allusion notamment aux derniers niveaux de production. L’un et l’autre imaginaient que les nouvelles de ce mercredi matin ne seraient pas bonnes. Mais ils pensaient plutôt à des mesures de départ plutôt qu’à une fermeture aussi brutale.

L’usine de pneus de Bridgestone est installée au nord de Béthune depuis 1961. Elle a été construite à l’époque par Firestone.



LIRE AUSSIL’abattement à l’annonce de la fermeture de Bridgestone à Béthune : «Je ne sais faire que ça, des pneus…»



Olivier Gacquerre, maire de Béthune et président de la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, est très abattu par cette nouvelle. « J’ai eu une larme. C’est très dur humainement. On a tous grandi à l’ombre de cette usine. Cette menace de fermeture planait depuis 2015 mais cette annonce ce matin est très brutale. Ces dernières années, l’usine a été asséchée, il n’y avait plus d’investissement, le marché du pneu 14 pouces était saturé et on est passé de 1 200 à 900 salariés, l’usine avait déjà commencé à être vidée. Je sentais que le prochain maire de Béthune devrait gérer la fermeture de Bridgestone. Maintenant, il ne faut rien lâcher aux Japonais. Qu’ils ne laissent pas un site pollué, que les salariés partent dignement et penser à la reconversion du site. »

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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeMar 15 Sep - 8:43

Conférence de Claire Severac décédée le 22-12-2016  d 'un cancer foudroyant 


Pendant trois ans, Claire Séverac a mené l’enquête autour de ces questions inquiétantes pour l’avenir de l’Homme. Elle a décrypté pour nous des centaines de documents, recoupé des discours, fouillé dans les archives et les sites d’organisations internationales, d’ONG ou encore d’institutions gouvernementales. Elle a accumulé les témoignages et les preuves pour les livrer ici à notre jugement. Afin que chacun réagisse avant qu’il ne soit trop tard.

 



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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 17:07



L’email a bien été copié
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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeDim 7 Juin - 9:58

LE SYSTEME ET LA CRISE  Annot293


LIVRETS ET PLACEMENTS BANCAIRES 

Par Gérard Blandin

La politique très accommodante de la Banque centrale européenne (BCE), qui a encore renforcé son arsenal de mesures hier, a fait plongé les taux d'emprunt de certains États sous zéro. La BCE taxe aussi les dépôts excédentaires des banques commerciales à hauteur de 0,50%. Ces taux négatifs vont-ils être répercutés par les banques sur les comptes courants de leurs clients ?





Avoir de l’argent sur son compte à vue, c’est bien, en avoir trop, c’est mal.


Du moins pour certains établissementsbancaires qui ont décidé d’instaurer un taux d’intérêt négatif sur les dépôts de leurs clients fortunés dans un contexte de politique monétaire ultra accommodante où les taux d'intérêt de plusieurs États sont déjà tombés sous zéro.

Les grosses sommes concernées

La première banque suisse UBS, qui appliquait depuis 2017 cette mesure pour les comptes dépassant 1 million d’euros, va désormais l’étendre en décembre à ceux affichant un solde créditeur supérieur à 500.000 euros, avec un taux négatif de 0,6% par an.

a décidé également d’instaurer cette ponction sur les excédents d’au moins 1 million d’euros. Une semaine plus tard, une autre banque danoise, la Sydbank, lui a emboîté le pas en décidant de taxer à 0,6% les dépôts au-delà de ce montant.
Sans parler des banques allemandes qui pratiquent déjà cette sanction (au taux de 0,4%) pour les dépôts dépassant 100.000 euros.



Les banques elles-mêmes taxées


Les banquiers suisses, danois et allemands seraient-ils devenus inconscients ?


En fait, ils se contentent de répercuter les taux négatifs appliqués par les banques centrales. La Banque nationale suisse taxe en effet les dépôts excédentaires des banques à 0,75% l’an, la Banque centrale danoise à 0,65% et la BCE à 0,50% depuis le 12 septembre.
Et ce, afin d’inciter les établissements à prêter de l’argent. Ce qui coûterait 4,2 milliards d’euros par an aux banques allemandes et françaises, selon une étude de Goldman Sachs.



Vos comptes courants menacés ?


Faut-il alors s’inquiéter d’une taxation des comptes à vue en France ? Apparemment, non.
«Nous sommes très loin de mettre en place une facturation des dépôts. Cela ne se développe d’ailleurs pas tellement en zone euro», a ainsi assuré Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale, lors de la présentation des comptes.
De fait, quand les taux du marché monétaire étaient consistants, les banques n’ont jamais voulu rémunérer les comptes à vue, pourtant une juste contrepartie à la facturation des services bancaires. Il leur serait difficile aujourd’hui d’emprunter la voie inverse.


Notre conseil : la taxation des excédents de comptes courants a peu de chance de prospérer en France, du fait notamment de la concurrence entre les banques. En tout état de cause, il n’est pas sain de laisser dormir des sommes importantes sur ses comptes à vue, ne serait-ce qu’en cas de sinistre. Dans ce cas, le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) est chargé de l’indemnisation des déposants dans un délai de sept jours ouvrables. Mais le plafond est fixé à 100.000 euros par déposant.



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MessageSujet: Re: LE SYSTEME ET LA CRISE    LE SYSTEME ET LA CRISE  Icon_minitimeLun 25 Mai - 8:07

Un Ex Agent Russe Parle De Coronavirus Et De Dépopulation Mars 2020


Publication date 2020-03Topics Nouvel Ordre MondialCoronavirusComplotsSionismeLanguage French



Un ex agent des services de renseignement russe, qui se dit « parasitologue », déclare que le Coronavirus est un complot sioniste. Publiée en 2020 (version originale sous-titrée à partir de l'anglais).
‘Ils’ pensent que votre consommation de médicaments, de fluor, de mal bouffe, etc. et le fait que vous soyez distraits par l’industrie du rêve sans intérêt a atteint un tel niveau que vous n’êtes pas en mesure de relier les points… Dans cette entrevue, un ancien colonel du service de renseignement militaire russe déclare que la pandémie actuelle de Coronavirus (ou l'absence de pandémie ?) sert 4 objectifs principaux :


1) Initiative de dépeuplement
2) Contrôle politique sur le reste de la population
3) La déflation de la bulle financière actuelle
4) Liquidation des concurrents géo-économiques
 
Cfr. https://en.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Kvachkov,
https://en.metapedia.org/wiki/COVID-19,
https://en.metapedia.org/wiki/Jews,
https://en.metapedia.org/wiki/Zionism.

LE SYSTEME ET LA CRISE  00013
https://archive.org/details/un-ex-agent-russe-parle-de-coronavirus-et-de-depopulation-mars-2020
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