Quand André FLAJOLET donne son avis : - Pour le moment, « on est en train de traiter des conséquences et non pas des causes », précise André Flajolet.
-La colère ne tarit pas. « Il faudrait peut-être remuer le préfet pour qu’il remue les maires des communes qui ne font rien », tonne un riverain.
INONDATIONS
« Peut-on rêver de dialogue entre les maires ? »
JENNIFER CHAMPOUX
L’association a accueilli le maire André Flajolet lors de son assemblée générale.
Saint-Venant L’association de défense contre les inondations tenait son assemblée générale, en présence de sinistrés des catastrophes de novembre et janvier, qui ne décolèrent pas. Le maire André Flajolet demande à l’État d’imposer des décisions.
Depuis 30 ans, des solutions ont été préconisées mais n’ont pas été retenues. » L’assemblée générale de l’association de défense contre les inondations était l’occasion de revenir sur les raisons des débordements dramatiques de novembre 2023 et de janvier 2024, mais aussi d’accueillir les sinistrés et leurs témoignages.
Et chez eux, la colère ne tarit pas. « Il faudrait peut-être remuer le préfet pour qu’il remue les maires des communes qui ne font rien », tonne un riverain.
DE PLUS EN PLUS D’INONDATIONS ?
L’historique des inondations a marqué les esprits. À deux mois d’intervalle, se produisaient il y a quelque temps deux catastrophes naturelles dans le Pas-de-Calais. Saint-Venant avait été particulièrement impactée. Mais il ne faut pas oublier celle qui eut lieu en février, moins importante certes, mais qui a vu plusieurs maisons à nouveau sous l’eau. « Il y a un certain nombre de dysfonctionnements subis ou créés qui ont provoqué la catastrophe saint-venantaise », note le maire de la commune.
LES ÉVITER À L’AVENIR, C’EST POSSIBLE ?
Lors de la réunion sont évoquées les pompes de Cuinchy, la ZEC de la forêt de Nieppe, les curages, les projets de zones d’expansion de crue à Witternesse, Quernes, Dennebrœucq, Coyecques, Matringhem, Cuhem amont et aval, mais aussi les centaines de rejets anormaux et apports extérieurs dans le canal à grand gabarit. « Quand on dit que le canal est monté de 70 centimètres, 20 cm viennent des précipitations, 50 cm des apports extérieurs. » Aussi, à Saint-Venant, la Vieille Lys doit être refaite intégralement. Pour le moment, « on est en train de traiter des conséquences et non pas des causes », précise André Flajolet.
TOUT LE BASSIN DE CONCERT
Selon le maire de Saint-Venant, c’est à l’État de jouer son rôle et de « s’imposer sur les élus locaux, dereprendre la main sur un ensemble d’éléments. Si les élus locaux sont les gérants de l’espace, l’État est le garant de l’équité territoriale. » Et par ailleurs : « Les maires doivent accepter d’avoir des PPRI (plans de prévention des risques naturels d’inondation) contraints », ajoute-t-il. Si l’on veut que des solutions soient mises en place, c’est ensemble, et sur l’ensemble du bassin, qu’il faut travailler. À l’assemblée générale assistaient trois représentants d’un collectif de sinistrés mervillois.
« On parle beaucoup de connexions d’eau mais est-ce qu’il y a des connexions humaines ? Est-ce qu’on peut rêver d’un dialogue entre toutes les communes, entre les maires ? », interroge l’un d’eux. André Flajolet souligne alors que Saint-Venant est la seule commune à avoir organisé des réunions auxquelles étaient conviés les sinistrés des communes voisines également. Par ailleurs, le maire « regrette de voir qu’il n’y a pas eu de volonté politique d’aménagement global de l’ensemble du bassin ». D’autant plus qu’aujourd’hui encore, des zones inondables sont considérées comme des terrains à bâtir. Alors même que la maîtrise du foncier est le problème le plus conséquent. Ce vendredi, le ministre de la transition écologique se rendra à Arras. Et si selon André Flajolet, « il faudra lui dire que les 60 millions qu’il a mis sur la table ne sont pas suffisants », des annonces de résultats sont attendues suite à cette réunion.
le 18-042024
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Sam 13 Avr - 10:22
AU PAYS DES SHADOCKS .... CERTAINS REJETTENT LEURS EAUX DANS LE CANAL ET MAINTENANT IL NOUS FAUT PAYER LE POMPAGE
Une pompe permanente sera installée à l’écluse de Cuinchy
Le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Christophe Béchu, était en visite à Gosnay et Givenchy-lès-la-Bassée hier. Il a notamment annoncé une aide de 3,2 millions d’euros pour l’installation d’une pompe permanente à l’écluse de Cuinchy.
Béthunois. Sur le front des inondations, Christophe Béchu occupe le terrain et veut le montrer. Le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a effectué sa dixième visite dans le Pas-de-Calais depuis octobre 2023. Hier, il était en déplacement, d’abord à Arras, puis dans le territoire de la CABBALR.
La principale annonce a été faite sur les berges de l’écluse de Cuinchy : une aide de l’État de 3,2 millions d’euros pour installer une pompe de grande capacité. « J’ai mandat de la part du Premier ministre. On sera à vos côtés », a insisté Christophe Béchu. Plus tôt, Raymond Gaquère, vice-président de l’agglomération en charge de l’environnement, avait précisé qu’une étude a été menée pour une acquisition, avant de placer opportunément : « Maintenant il faut trouver le financement. »
Cette pompe permanente permettra d’éviter comme il y a quelques mois « d’aller chercher auprès de nos partenaires européens les moyens de faire face dans l’urgence à ce qui nous arrive », a ajouté le ministre. « C’est indispensable pour l’aval », confirme le maire de Givenchy-lès-la-Bassée Emmanuel Herbaut. Lors des inondations, les pompes ont fait baisser le niveau « de 20 centimètres », témoigne-t-il.
« REGARDER QUELQUE CHOSE QUI FONCTIONNE »
« Le canal est une zone naturelle d’expansion des crues », a tenté d’expliquer le ministre, faisant référence à la ZEC de Gosnay (zone d’expansion des crues) visitée quelques minutes plus tôt. Les travaux datent de 2022, bien avant les crues historiques de cet automne et cet hiver, mais Christophe Béchu est venu « regarder quelque chose qui fonctionne » et « s’inspirer ».
Utilisant un vocabulaire volontariste, il a affirmé vouloir « se projeter » et « passer aux travaux pratiques », avant de saluer les élus de la CABBALR pour leur « engagement » et leur « courage politique ».
Cette visite a aussi été l’occasion de revenir sur les travaux d’urgence lancés après les inondations, dont beaucoup de curages de cours d’eau. Il y en a eu plus de 400 d’effectués et « un peu moins de 300 travaux pourraient commencer entre l’été et l’automne », a détaillé le ministre.
VNF (voies navigables de France), attend de son côté 35 millions d’euros de financement européen pour la réfection des berges qui ont souffert cet hiver. « Il faut des travaux structurants », indique Stéphane Korbas, le responsable du secteur. « Pour que ça dure dans le temps. »
Lors des inondations les pompes ont fait baisser le niveau «de 20 centimètres», CHRISTOPHE BÉCHU, MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
« Une bonne nouvelle qui ne règle pas le problème de fond »
La zone d’expansion de crue de Gosnay. PHOTO MATTHIEU BOTTE
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ne
Saint-Venant a payé un lourd tribut lors des dernières inondations. Son maire, André Flajolet, qui est aussi président de comité du bassin Artois Picardie, maîtrise particulièrement bien le sujet de l’eau et ses problématiques sur le territoire. Pour lui, cette installation d’une pompe est « une bonne nouvelle qui ne règle pas le problème de fond à savoir le déversement dans le canal d’eaux qui n’ont rien à y faire ». Il fait référence aux drainages agricoles, aux zones de terrains imperméabilisés et aux eaux de la Lawe. « 300 rejets ont été identifiés par VNF », précise-t-il.
L’autre point important pour protéger Saint-Venant est d’entreprendre des travaux sur la Lys. Le PAPI 1 (programme d’action de prévention des inondations), datant de 2006, en prévoyait. « Mais rien a été fait », regrette André Flajolet. Il milite aussi pour la création de la ZEC d’Aire-sur-la-Lys. Une retenue de 400 000 m 3 , « très importante pour sécuriser l’amont et l’aval », d’après le spécialiste.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Sam 6 Avr - 9:27
Inondations : faut-il faire payer partout la taxe Gemapi
Suite aux inondations dans le Pas-de-Calais, des voix s’élèvent pour demander que la taxe Gemapi, aujourd’hui facultative, soit payée partout en France et pour partie redistribuée aux territoires qui en ont le plus besoin pour financer des travaux. Au nom de la solidarité nationale.
Suite aux inondations subies sur le territoire, comme ici à Bourthes, les élus de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois vont-ils lever la taxe Gemapi ? C’est ce que propose son président. - PHOTO SEBASTIEN JARRY
Par Laurent Decotte Publié:6 Avril 2024 à 08h00
« Aujourd’hui, les territoires victimes, en plus de subir les effets des inondations doivent seuls lever des taxes pour pouvoir faire face aux travaux. Or, ceux-ci sont colossaux et devraient être financés sur la base de la solidarité nationale. » Frédéric Cuvillier, maire de Boulogne-sur-Mer, vient d’ajouter sa voix au chœur des élus du Pas-de-Calais qui réclame une généralisation de la taxe Gemapi (GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) partout en France avec un système de péréquation qui puisse bénéficier aux territoires les plus à risque d’être inondés.
Christian Leroy, président de la communauté de communes du pays de Lumbres, a défendu cette idée au Sénat, Daniel Fasquelle, maire du Touquet, auprès de Gabriel Attal. Et le maire d’Arras, Frédéric Leturque, porte cette revendication en sa qualité de président de l’association des maires du Pas-de-Calais : « Avec le réchauffement climatique, on parle d’enjeux à plusieurs centaines de millions voire plusieurs milliards d’euros. Si on veut être efficace, cette taxe Gemapi doit être appliquée partout et concerner les propriétaires, mais aussi les locataires. »
Cinq intercommunalités ne la prélèvent pas encore dans la région
Depuis 2015, les intercommunalités ont la possibilité de prélever cette taxe plus connue sous le nom de taxe inondation, auprès des habitants propriétaires et des entreprises. Plus de la moitié y a déjà recours et ce nombre va croissant. Le montant est variable, et rares sont celles qui prélèvent le maximum de 40 euros par habitant.
Dans le Nord et le Pas-de-Calais, seules cinq intercommunalités n’ont pas prélevé cette taxe en 2023 : Douaisis Agglo et Valenciennes métropole dans le Nord. La communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin et les communautés de communes Osartis-Marquion et du Haut-Pays du Montreuillois dans le Pas-de-Calais.
Citation :
Il n’y avait pas d’opposition franche, mais jusqu’alors les maires se disaient qu’avec le budget général, on y arrivait. Là les événements ont prouvé qu’on ne peut plus attendre.
Philippe Ducrocq , président de la communauté de communes du Haut-Pays du Montreuillois
La dernière citée a été particulièrement touchée par les dernières inondations, notamment dans la commune de Bourthes. « Il n’y avait pas d’opposition franche, mais jusqu’alors les maires se disaient qu’avec le budget général, on y arrivait. Là les événements ont prouvé qu’on ne peut plus attendre », indique Philippe Ducrocq, le président. Qui a décidé de mettre au vote l’instauration d’une taxe Gemapi pour financer des ouvrages et répondre à la sollicitation du syndicat mixte de l’Aa. Jeudi, la commission des finances a dit oui et la décision est à l’ordre du jour du conseil communautaire du 15 avril.
« Laissons les territoires gérer ! »
Osartis-Marquion n’a pas été touché par les inondations, mais les élus ont adopté le principe de lever cette taxe en 2023. « On a subi de graves inondations il y a quatre ans et on doit investir dans l’entretien des fossés », justifie son président, Pierre Georget. La communauté d’agglomération du Boulonnais vient de voter une augmentation de 50 % de son taux afin d’engager des gros travaux.
« À Douai Agglo, pour le moment, nous n’avons pas besoin, on s’en sort avec le budget général. Mais avec le réchauffement climatique, je ne dis pas que demain, nous ne devrons pas y avoir recours », réagit Christian Poiret. Le président d’agglomération (et du département du Nord) est opposé à l’idée « d’une taxe nationale. Laissons les territoires gérer ! Et puis ça veut dire que ceux, vertueux, qui ont fait les travaux, vont devoir payer pour les autres ? Et sur quels critères vous faites la répartition ? Au nombre d’habitants ? De catastrophes ? De cours d’eau ? » Une position d’opposant sans doute partagée par de nombreuses collectivités à l’échelle du pays.
La taxe Gemapi, c’est quoi ?
Instaurée par la loi du 27 janvier 2014 dite loi Maptam, qui organise le transfert de compétence de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations aux intercommunalités, la taxe Gemapi est une taxe facultative prélevée avec la taxe foncière et la cotisation foncière des entreprises.
La taxe Gemapi est ce que l’on appelle une taxe affectée. Elle ne peut servir à autre chose que la gestion des milieux aquatiques ou la prévention des inondations. En détail : l’aménagement des bassins hydrographiques ; l’entretien et l’aménagement de cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau ; la défense contre les inondations et contre la mer ; la protection et la restauration des sites aquatiques et des zones humides.
Elle est calculée en fonction des charges annuelles et des investissements prévus et elle ne peut dépasser 40 euros par un habitant.
Les intercommunalités délèguent souvent leur compétence entretien et aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau à un syndicat mixte. Mais c’est bien elles qui prélèvent la taxe.
Le propriétaire d’une maison en zone inondable ne paiera pas plus de taxe Gemapi qu’un autre propriétaire se trouvant en dehors de ladite zone inondable.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 3 Avr - 19:38
La retenue collinaire de Norrent-Fontes a déjà prouvé son efficacité contre le ruissellement des eaux pluviales
La Communauté d’agglomération vient d’inaugurer un nouvel ouvrage du programme de prévention des inondations. La retenue collinaire de la rue de Rely, d’une capacité de stockage de près de 17 000 m3, a déjà prouvé son efficacité contre le ruissellement.
La retenue collinaire de la rue de Rely peut stocker 16 900 mètres cubes d’eau. - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
Déconnectée du réseau hydrographique, la retenue collinaire stocke les eaux de ruissellement « très temporairement » avant de les évacuer par infiltration et par le réseau d’eaux pluviales. - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
Par Ruben Muller – Photos Ludovic Maillard et archives « La Voix » Publié:3 Avril 2024 à 17h39
Bien de l’eau a coulé sous les ponts entre la conception et l’inauguration de la retenue collinaire de la rue de Rely, à Norrent-Fontes, ce mardi 2 avril 2024. Les premières études de cet ouvrage, destiné à retenir les eaux de ruissellement en cas d’épisode pluvieux important, ont en effet été lancées dès 2001, rappelle Bertrand Cocq, maire de Norrent-Fontes.
« Nos prédécesseurs ont tergiversé pour localiser idéalement le bassin, persifle-t-il. Après les inondations de 2014 et 2016, la Communauté de communes Artois-Lys (qui a fusionné avec l’agglo Béthune-Bruay en 2017) a poussé les agriculteurs pour finaliser cet ouvrage. » Il a néanmoins été réalisé en deux phases – la première dès 2018 – « pour des raisons de maîtrise foncière ».
Bertrand Cocq, maire de Norrent-Fontes, Olivier Gacquerre, président de l’agglo, et Sébastien Bécoulet, sous-préfet de Béthune, se félicitent de la réalisation de la retenue collinaire et de son efficacité. - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
Un chantier à près de 500 000 €
Même partiellement réalisée, la retenue collinaire, qui couvre une surface d’1,8 hectare pour une capacité de stockage de 16 900 m3, a déjà prouvé son efficacité : « Il y a eu un gros orage en juillet 2021, 65 à 70 millimètres de pluie en 3 heures, mais contrairement aux épisodes de 2014 et 2016, aucune habitation n’a été touchée », raconte Bertrand Cocq. L’ouvrage a alors « stocké 10 000 m3 d’eau », précise Yannis Delgéry, responsable de la lutte contre les inondations à l’agglo.
La retenue collinaire n’est pas connectée au réseau hydrographique. Elle stocke les eaux « très temporairement » et les évacue par le réseau d’eaux pluviales et par infiltration.
Elle n’a en revanche eu aucun impact lors des inondations de novembre 2023 et janvier 2024 – elle n’est pas faite pour ça. Contrairement à un bassin de rétention ou à une zone d’expansion de crue (ZEC), une retenue collinaire n’est pas connectée au réseau hydrographique. Celle de la rue de Rely, autrefois connue sous le nom de fosse Rivière, est l’axe d’écoulement d’un bassin versant de 430 ha, caractérisé par des pentes marquées utilisées à des fins agricoles. En cas d’orage violent, elle retient les eaux de ruissellement « très temporairement et les évacue par le réseau d’eaux pluviales ou par infiltration (le site est une ancienne marnière), détaille Yannis Delgéry. Elle fonctionne en permanence ».
Les travaux de la retenue collinaire se sont déroulés en deux phases, en 2018 (ici) et 2023, « pour des raisons de maîtrise foncière ». - PHOTO ARCHIVES « LA VOIX »
Le creusement du bassin s’est accompagné du reprofilage de la route et de la création d’ouvrages hydrauliques d’alimentation (déversoir latéral le long de la route) et de vidange (conduite à vanne vers un fossé). Le chantier, d’un montant de 470 000 € hors taxes, a été financé par l’État (188 000 € au titre du fonds Barnier), l’agglo (182 000 €) et l’agence de l’Eau Artois-Picardie (100 000 €).
Lutte contre les inondations : six chantiers doivent aboutir en 2024
La retenue collinaire de la rue de Rely est un des 38 ouvrages du 3e programme d’actions de prévention des inondations (PAPI 3) de la Lys. Outre la finalisation de la zone d’expansion de crue (ZEC) de la Lawe à Gosnay, La Comté et Ourton (1,35 M€ HT), cinq chantiers doivent être réalisés en 2024 : les retenues collinaires Paradis à Gauchin-le-Gal (320 000 €) et de Caucourt (240 000 €) ; le bassin Ravin du Fond d’Ames à Amettes (305 000 €) ; ZEC de Gosnay 2 (500 000 €) ; confortement et étude d’optimisation des Vis de la Loisne à Beuvry (430 000 €).
De nombreux élus étaient présents pour inaugurer la retenue collinaire de Norrent-Fontes… et faire la promotion de la taxe GEMAPI ! - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
Après les crues de novembre 2023 et janvier 2024, 60 chantiers d’urgence ont été identifiés, pour un montant estimé à 2,5 M€ TTC. 26 d’entre eux (360 000 €) sont terminés ou en cours. Des opérations de lutte contre les inondations par ruissellement – restauration de fossés (310 000 €) et aménagement d’hydraulique douce sur le bassin versant de la Lawe amont (780 000 €) – ont également été lancées.
100 M€ d’ici 2032
« On réfléchit à trois autres ouvrages au nord du territoire, à Witternesse, Quernes et Aire-sur-la-Lys », annonce Olivier Gacquerre, président de la Communauté d’agglomération Béthune-Bruay. Tout cela est en partie financé par la taxe de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI) : « Cette taxe n’a pas toujours été bien accueillie mais quand on explique à quoi elle sert et comment ça nous protège, on nous applaudit ! » L’agglo, qui a en charge l’entretien de 610 km de cours d’eau, prévoit 100 M€ de travaux d’ici 2032.
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Jeu 14 Mar - 12:39
Inondations : le curage de la Lawe à Lestrem et La Gorgue doit s’achever d’ici à fin mars
À la suite des inondations de novembre 2023 et janvier 2024, l’Union syndicale d’aménagement hydraulique du Nord (USAN) procède actuellement au curage de la Lawe et du courant Delbecque entre Lestrem et La Gorgue. Il s’agit de renforcer le rôle de « tampon » de ces cours d’eau lors des épisodes de crue.
L’USAN et la CFFL curent la Lawe et le courant Delbecque sur 6,5 kilomètres à Lestrem et La Gorgue. 7 000 m3 de sédiments en seront retirés d’ici fin mars. - PHOTO « LA VOIX »
L’USAN et la CFFL curent la Lawe et le courant Delbecque sur 6,5 kilomètres à Lestrem et La Gorgue. 7 000 m3 de sédiments en seront retirés d’ici fin mars. - PHOTO « LA VOIX »
Ce mercredi 13 mars 2024, la pelle mécanique est à l’arrêt au bord du courant Delbecque, au niveau de la zone d’activités Grunewald à Lestrem. Un deuxième engin, acheminé le matin même, est reparti aussi sec : à la suite d’un coup d’eau, le chantier de curage du courant et de la Lawe, entamé début février après trois semaines d’élagage et de débroussaillage, est provisoirement interrompu. « On espère reprendre la semaine prochaine et finir d’ici fin mars », précise Gontran Verstaen, responsable technique de l’Union syndicale d’aménagement hydraulique du Nord (USAN).
À la suite des inondations de novembre 2023 et janvier 2024, et alors que les habitants échaudés guettent désormais la moindre goutte de pluie, l’État encourage – et finance – des travaux d’urgence pour prévenir de tels épisodes, en complément du faucardage de maintenance. Les procédures concernant les chantiers de curage, normalement soumis à des autorisations environnementales, sont ainsi simplifiées jusqu’au 31 mai. Dans l’arrondissement de Béthune, « six opérations étaient terminées, huit en cours et 24 programmées » au 1er mars, détaille le sous-préfet Sébastien Bécoulet. Au 8 mars, l’État a engagé 215 000 € dans l’arrondissement au titre de la dotation de solidarité en faveur de l’équipement des collectivités touchées par des événements climatiques ou géologiques (DSEC) et « ça va monter en puissance à mesure que les dossiers nous parviennent ».
Christophe Delaval, adjoint aux fossés et cours d’eau à Lestrem, Jacques Hurlus, président de la CCFL, et Stéphane Bécoulet, sous préfet de Béthune, font le point sur les travaux d’urgence sur la Lawe à Lestrem, à la suite des inondations de novembre 2023 et janvier 2024, avec Stéphane Parmentier, directeur de l’USAN (de dos). - PHOTO « LA VOIX »
« On doit retirer 7 000 mètres cubes de sédiments de la Lawe », précise Stéphane Parmentier, directeur de l’USAN. - PHOTO « LA VOIX »
7 000 m3 de sédiments à retirer
Sur le territoire de la Communauté de communes Flandre-Lys (CCFL), l’USAN enlève les embâcles et recreuse un chenal d’évasement au fond de la Lawe et du courant Delbecque, à Lestrem et La Gorgue (Nord), pour en faciliter l’écoulement. Ces travaux d’urgence concernent « 6,5 kilomètres linéaires, d’où on doit sortir 7 000 mètres cubes de sédiments », précise Stéphane Parmentier, directeur de l’USAN. Ce chantier est réalisé aux trois quarts et son coût, financé à 80 % par l’État et 20 % par l’USAN, est estimé à 500 000 €.
Après leur dévasement, la Lawe et le courant Delbecque joueront encore mieux leur rôle de tampon lors des épisodes de crue. - PHOTO « LA VOIX »
Après leur dévasement, la Lawe et le courant Delbecque joueront encore mieux leur rôle de tampon lors des épisodes de crue. - PHOTO « LA VOIX »
Citation :
La Lawe a bien joué son rôle de tampon pendant les inondations mais ces travaux sont indispensables pour qu’elle continue à l’assurer.”
Christophe Delaval, adjoint en charge des fossés et cours d’eau à Lestrem.
Sur la berge, le volume des dépôts de vase témoigne de l’ampleur du chantier mais aussi de son importance. Ici, le courant Delbecque, gonflé par les crues, affiche actuellement 1,50 mètre à 2 mètres de profondeur, soit un mètre de plus que la normale – l’été, le niveau d’eau varie de 30 à 40 centimètres. « La rivière a bien joué son rôle de tampon pendant les inondations mais ces travaux sont indispensables pour qu’elle continue à l’assurer », explique Christophe Delaval, adjoint en charge des fossés et cours d’eau à Lestrem.
L’USAN et la CFFL curent la Lawe et le courant Delbecque sur 6,5 kilomètres à Lestrem et La Gorgue. 7 000 m3 de sédiments en seront retirés d’ici fin mars. - PHOTO « LA VOIX »
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Jeu 14 Mar - 9:09
Inondations dans le Pas-de-Calais : le curage de la Lawe a pris du retard en raison des fortes pluies
Le curage de la Lawe à Lestrem a pris du retard à cause des fortes pluies de ces derniers jours. • FTV / Sergio Rosenstrauch
Écrit par Noëlle Hamez Publié le 14/03/2024 à 06h40 Les travaux de curage de la Lawe ont commencé il y a un mois sur la commune de Lestrem. Un chantier très attendu suite aux inondations qui ont marqué le Pas-de-Calais ces derniers mois, mais qui ont pris du retard en raison des intempéries, qui ont nécessité l'interruption des travaux. Le curage doit être achevé d'ici au 31 mai prochain. Avec les pluies intenses de ces derniers jours, le niveau de la Lawe à Lestrem est bien remonté. Dans ce secteur fortement touché par les inondations de janvier dernier, le curage a débuté il y a un mois environ. Mais avec les 15mm d'eau enregistrés ce mardi 12 mars 2024, les pelleteuses ont dû s'arrêter momentanément. La terre est toujours complètement gorgée d'eau, à cause des crues à répétition enregistrées ces derniers mois. "Vu que la terre est très meuble, il faut arrêter le curage en cas de pluie... Car si le côtier n'a pas une bonne vision du travail et qu'il confond terre et vase, il risque de toucher le pied de berge et de déstabiliser l'ensemble du talus", fait savoir Jean-Jacques Dewynter, président de l'Union syndicale d'aménagement hydraulique (USAN) du Nord. À la moindre averse, les travaux doivent donc être reportés.
7000m3 de vase
"Il y a 7000m3 de vase à sortir sur la Lawe, c'est quand même un beau volume", souligne Stéphane Parmentier, directeur de l'USAN du Nord. "En sachant qu'on ne fait pas un curage intégral mais juste un chenal central pour favoriser le ressuyage des crues une fois que les inondations sont passées."
Même si 75% des travaux ont déjà été réalisés sur le secteur de Lestrem et de La Gorgue, le curage a pris du retard. Trois jours ont été perdus ces trois dernières semaines en raison des pluies. Il reste donc encore un bon mois de travaux sur le secteur de Lestrem, ce qui a poussé le préfet des Hauts-de-France, Bertrand Gaume, à autoriser la poursuite du curage jusqu'au 31 mai.
Un curage à faire sur tout le bassin
Au total six opérations de curage sont terminées dans l'arrondissement de Béthune. Dix sont encore en cours et une dizaine est programmée. Des travaux très attendus, qui ont nécessité le déblocage de 215 000 euros en soutien, pour le simple arrondissement de Béthune. Pour la commune de Lestrem, le dernier curage remonte à 1993.
Citation :
Ce qu'on espère surtout c'est une réfection globale sur le bassin de la Lys. Il y a tout un travail d'ensemble à faire entre la Lys et la Lawe pour mieux passer les crues. Jacques Hurlus, maire de Lestrem
"On se félicite que l'État ait pu débloquer des crédits", se réjouit Jacques Hurlus, maire de Lestrem (DVD), avant de temporiser. "Ce qu'on espère surtout c'est une réfection globale sur le bassin de la Lys. Il y a tout un travail d'ensemble à faire entre la Lys et la Lawe pour mieux passer les crues." Située dans une cuvette, la commune de Lestrem a toujours été en proie aux inondations, mais espère qu'avec un curage commun à tout le bassin, l'eau sera ralentie à l'entrée de la ville.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mar 12 Mar - 13:44
« On attend ça depuis 40 ans » : la requalification de la Vieille Lys va commencer à Saint-Floris
De premiers travaux ont commencé ce lundi à Saint-Floris afin de préparer le terrain avant la requalification (le curage mais pas seulement) tant attendue de la Vieille-Lys. Pour les habitants, inquiets dès qu’il se met à pleuvoir depuis les inondations de novembre et janvier, ce chantier est attendu avec impatience. Les premiers travaux (coupe et taille d’arbres) permettent de préparer le terrain avant de commencer le curage.
Par Loïc Costet Publié:12 Mars 2024
L’arrivée d’une pelleteuse aux abords de la Vieille-Lys, à Saint-Floris, est un petit événement. Depuis plusieurs dizaines d’années, le curage du cours d’eau est attendu. Il aura finalement fallu des épisodes d’inondations exceptionnels (en novembre et janvier derniers) pour que tout s’accélère enfin. Avec Saint-Venant et Calonne-sur-la-Lys, le village de Saint-Floris a fait partie des trois communes de l’agglo Béthune-Bruay qui ont été les plus touchées ces derniers mois.
Ce lundi 11 mars, du côté de la rue de la Motte-Baudet, les services de la CABBALR sont intervenus pour de premiers travaux d’entretien (élagage, débroussaillage…) dans l’optique de pouvoir réaliser les véritables travaux de requalification du cours d’eau. « Il y aura du curage mais pas uniquement, ce n’est pas possible partout et ce n’est pas toujours la solution », indique Raymond Gaquère, vice-président de l’agglo en charge des inondations.
Quand ce chantier va-t-il véritablement commencer ? Les élus de l’agglo ne peuvent pas encore donner de réponse précise pour l’instant. Mais « une étude a été faite, confie Raymond Gaquère. J’espère qu’on va pouvoir avancer le plus vite possible. C’est important pour les habitants. » « Tout le monde attend ces travaux avec impatience », confirme le maire Olivier Debaecker.
Des inondations à répétition
« Depuis que je suis gosse, ça n’a jamais été fait, confie Pascal, un habitant aujourd’hui âgé de 55 ans. Ça devait se faire à plusieurs reprises et finalement rien. Là, avec les dernières inondations, on dirait que c’est relancé. On attend ça depuis plus de quarante ans. Il y a des endroits où il n’y a même plus de berges et tout Saint-Floris se retrouve inondé. Maintenant, dès qu’il pleut un peu, tout le monde s’inquiète. »
Un peu plus loin, Dominique se réjouit, elle aussi, que les travaux se précisent : « J’habite ici depuis 2010. J’ai été assez épargnée puisque je n’ai eu que 3 ou 4 cm d’eau dans la maison. Mais il ne faudrait pas que ça recommence. Les travaux de la Vieille-Lys sont attendus depuis très longtemps, c’est une bonne nouvelle, c’est même rassurant. »
JE RAPPELLE QUE LE TURBEAUTE QUI PASSE A LOCON SE JETTE SANS LA VIEILLE LYS
ET qu 'il y a une liaison entre la Lawe et le Turbeauté grace au courant sainte Anne qui passe derriere la MARPA.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mar 5 Mar - 7:39
Inondations : les élus dénoncent l’état de la Vieille Lys qui est totalement envasée
La commune a été très touchée par les récentes inondations. prev
ne
SAINT-VENANT. Lors du dernier conseil municipal, des demandes de subventions ont été votées pour les rénovations de l’éclairage public, de la toiture de la salle des sports, pour l’aménagement de la Place Verte, la sécurisation des abords des écoles et pour la réfection de voiries abîmées par les inondations.
À l’issue de la séance a eu lieu un débat sur le projet d’une motion « Solidarité inondations » qui a été évoquée à la réunion publique d’échanges pour les sinistrés de Saint-Venant et des environs.
ÉVITER LE DÉBORDEMENT DE LA BRAYELLE DANS LE GUARBECQUE
Il en résulte que les travaux de proximité ont été salués, mais les élus ont constaté leur insuffisance (ZEC du Bas-Hamel, ZEC de l’arborétum, rétentions rurales amont, gestion dynamique des rivières).
L’état dégradé de la Vieille Lys a été dénoncé. Totalement envasée, elle n’assure plus sa fonction initiale. Un projet déjà inscrit dans le programme d’actions de prévention des inondations (PAPI 1), exige un entretien lourd des principales rivières, pour éviter notamment les débordements de la Brayelle dans le Guarbecque.
En début de séance, le maire, André Flajolet, a installé comme conseiller Francis Delplace, après la démission d’Alizée Delplanque. T.C. ( CLP)
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 21 Fév - 10:32
Les agriculteurs ont entrepris une opération de curage à Gonnehem
Les agriculteurs ont entrepris, ce mercredi, une opération de curage à Gonnehem pour dénoncer les délais trop longs pour entretenir les cours d’eau.
Les agriculteurs curent le cours d’eau la Courrery depuis 8 heures, ce mercredi. - PHOTO «LA VOIX»
Depuis 8 heures, ils s’activent avec grue et remorques pour curer le cours d’eau la Courrery, au niveau de la rue des Prés. S’ils se mobilisent, c’est pour éviter de nouvelles inondations et surtout pour dénoncer l’inaction de l’État et les délais d’intervention qu’ils jugent trop longs pour entretenir les cours d’eau.
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Sam 17 Fév - 8:38
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 16 Fév - 7:12
« S’il faut, je sortirai les pelles et les pioches » : la zone d’expansion des crues de Lespesses se fait attendre
La Méroise a encore débordé le 2 janvier dernier, faisant craindre le pire pour de nombreuses habitations à Lespesses. Une preuve de plus de l’urgence de créer une zone d’expansion des crues. Sauf que le dossier est toujours bloqué par la vente d’une parcelle. Le maire espère une intervention de la préfecture.
Le maire Arnaud Picque a alerté le préfet et le sous-préfet, il souhaite que la situation se débloque dans les prochains mois pour éviter des dégâts sur des habitations.
Par Loïc Costet Publié:16 février 2024 à 06h02
Le contraste est saisissant. D’un côté, les photos du 2 janvier dernier, où l’on voit la Méroise se transformer en rivière et inonder les champs àLespesses. Au même endroit, plus d’un mois plus tard, on ne voit qu’un fossé, totalement à sec.
Ravin de la Méroise Zone d'expansion
Rue d'Auchy-au-bois
La Méroise est considérée comme un écoulement et n’est pas classée en tant que cours d’eau. Pourtant, quand elle déborde, elle ne le fait pas à moitié. De violentes inondations avaient déjà touché la commune en 1999 et 2005. « On ne veut pas revivre ça » s’inquiète le maire Arnaud Picque.
Une parcelle manquante
Pour empêcher la Méroise de causer des dégâts, une solution a été trouvée. Construire une zone d’expansion des crues (ZEC), « pour que l’eau monte et reparte naturellement (…) le but est de canaliser l’arrivée d’eau rapide », précise le maire. Les communes de Bourecq et de Lillers seraient également protégées par l’ouvrage.
Le terrain visé pour la ZEC est déjà trouvé mais il reste un propriétaire à convaincre.
Le projet a fait l’objet de nombreuses réunions depuis trois ans et a reçu une autorisation de démarrage en date du 9 février 2023. Sauf qu’un an après, aucune date de début de travaux n’a été fixée. Et pour cause, il manque un accord de vente avec l’un des propriétaires. Et sans cette parcelle, le projet n’est pas réalisable.
Le préfet et le sous-préfet alertés
« Après trois ans de discussion, il faut débloquer la situation », déclare Arnaud Picque, qui a contacté le préfet du Pas-de-Calais et le sous-préfet de l’arrondissement de Béthune. La municipalité souhaite qu’une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique soit réalisée (procédure qui permet à une personne publique de contraindre un particulier ou une personne morale à céder la propriété de son bien, moyennant le paiement d’une indemnité).
Une motion a même été votée par le conseil municipal le 7 février « pour la création rapide de la ZEC de la Méroise ».
Arnaud Picque espère que le dossier va se débloquer rapidement.
Le maire s’impatiente et espère qu’une décision sera prise rapidement pour que les travaux commencent cette année. « Si je n’ai pas de réponse à l’automne, j’endiguerai moi-même, prévient-il. Je sortirai les pelles et les pioches. On amènera les tracteurs. C’est dans le cas où personne ne prendrait ses responsabilités. Et je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. »
Inondations : cinq millions d’euros confiés à VNF pour des curages d’urgence, où en est-on ?
Depuis le 15 janvier, Voies navigable de France (VNF) s’échine à réaliser en urgence des opérations de dragage principalement sur la Lys, l’Aa et dans les canaux de Guînes et Audruicq. Où en est-on de ces curages très attendus et que deviennent ces sédiments extraits des eaux ?
Par Aïcha Noui Publié:13 février 2024
1. L’apport en boue des inondations
En janvier, l’État débloquait quelque cinq millions d’euros en urgence pour curer des canaux gérés par Voies navigables de France (VNF), avec pour objectif, le retrait des bouchons de sédiments (ou boues) qui ralentissent l’écoulement des eaux. Les inondations ont favorisé le phénomène, avec des boues drainées par les crues, qui se sont accumulées dans les canaux et cours d’eau. « Actuellement, une forte quantité a été amenée par la Meldyck et pénalise la navigation dans la traversée du marais Audomarois », indique VNF.
Mais le problème ne s’explique pas par les seules inondations. Le 15 janvier, en marge des premiers travaux d’urgence démarrés dans le canal d’Audruicq, le maire, Olivier Planque, regrettait que « le canal n’avait pas été curé depuis soixante-cinq ans ». Les agriculteurs avaient aussi dénoncé un manque d’entretien lors de manifestations.
2. Des priorités
L’enveloppe de cinq millions d’euros a pu servir à apaiser, en partie, la situation. La somme représente près de deux fois ce que VNF engage chaque année pour le dragage dans le Nord et le Pas-de-Calais. Le 19 janvier, en pleine décrue, VNF réalisait un diagnostic des chantiers prioritaires après un tour de ses voies d’eau. L’inventaire a permis d’identifier 133 chantiers dans 47 communes, de ce constat, et à la lueur des problématiques posées par les inondations, il a fallu dessiner des priorités : la Lys à Merville, l’Aa ou le Calaisis, avec « des interventions extrêmement localisées sur des bancs de sédiments, préalablement cartographiés, pour répondre aux enjeux de continuité des écoulements qui contribuent à la protection des populations », explique VNF. Le gestionnaire public peut opérer en simultané comme ce 13 février sur les canaux de Guînes et Audruicq.
À LIRE AUSSIFlandre : de nouvelles opérations de curage lancées, mais perturbées par la pluie
Ces curages d’urgence vont s’étendre jusqu’en mars grâce à la procédure simplifiée mise en place par l’État en zone sinistrée. D’ordinaire, pour des raisons environnementales, le dragage s’arrête fin janvier.
3. Que deviennent les sédiments extraits ?
Les boues extraites des canaux sont analysées dans le but d’être valorisées dans l’agriculture ou le bâtiment. - Photo Baziz Chibane
Après extraction, les sédiments sont pris en charge par l’entreprise Baudelet, société nordiste spécialisée dans le traitement des déchets. Ces boues vont être recyclées dans l’agriculture, pour l’épandage, ou dans le BTP. L’aiguillage se fait en fonction des retours d’analyse de ces boues : « Il faut compter un mois pour avoir le résultat et confirmer les qualités physico-chimiques des matériaux », détaille-t-on chez VNF qui renouvelle des analyses après chaque crue, et voir s’il n’y a pas de trace de pollution notamment pour la matière dévolue à l’épandage. Car les inondations ont charrié énormément de pollution urbaine, organique ou aux hydrocarbures, « c’est ce que nous avons pu observer dans le Calaisis », reconnaît VNF.
Avant d’être réorientés vers la filière appropriée, les sédiments sont stockés chez Baudelet « dans des casiers étanches et drainés, où ils vont progressivement sécher jusqu’à être pelletables, et utilisables en tant que matériau », nous explique-t-on. Le coût de cette gestion des déchets varie en fonction de sa future reconversion pour l’agriculture, le BTP, etc. « Sur ces opérations, en contexte de canaux de petit gabarit, comme c’est le cas pour la Lys, le ratio s’établit autour de 50 à 100 € par m3, selon différents facteurs », précise VNF. L’entreprise Baudelet ne souhaitait pas s’exprimer, pour le moment, sur les opérations en cours.
D’autres chantiers pour VNF mais financés sur fonds propres
En dehors des dragages en urgence financés par l’enveloppe de l’État, VNF comptabilisent des dizaines d’interventions effectuées sur fonds propres. L’une des plus importantes : la réfection ou la reconstruction, par endroits, de berges dans le canal de Calais à Pont-d’Ardres. Ces dernières se sont effondrées « sur 120 mètres en amont du pont SNCF et où il est nécessaire d’effectuer une reprise de la défense de berge en tunage bois sur 170 mètres », indique VNF. Débutés le 29 janvier, les travaux sont en passe de s’achever.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Sam 10 Fév - 9:22
En cas de montée des eaux des rivières il faut éviter que l' eau remonte par les réseaux . Des barrages ou clapets sont extrêmement utiles ..A Locon certains clapets n 'existent plus . La municipalité devrait s 'en préoccuper. A Brimeux la municipalité a tout compris...
Les habitants de Brimeux soulagés, l’eau a reflué grâce à une solution miracle
ROMAIN DOUCHIN
L’action de deux pompes a permis d’éviter le pire. photo Johan Ben Azzouz
BRIMEUX. Pauline Michalski, chef du service assainissement à la communauté de communes des 7 Vallées, a été remerciée hier par les habitants de la chaussée Saint-Pierre et du lotissement La Roseraie à Brimeux, commune de la vallée de la Canche proche de Montreuil-sur-Mer.
La solution qu’elle leur a proposée jeudi, et qui a été mise en œuvre dans la soirée, a permis de faire refluer l’eau du quartier et de la chaussée au cours de la nuit. Hier matin, les riverains se sont réveillés les pieds au sec alors que la pluie annoncée leur faisait craindre une troisième inondation. En revanche on a constaté que les jardins et les entrées de sous-sol de plusieurs maisons proches de la Canche étaient sous l’eau.
« Nos agents sont passés toutes les 90 minutes surveiller la situation, explique Pauline Michalski. Comme les exutoires des eaux pluviales étaient sous le niveau de la Canche qui a monté fortement (jusqu’à 2 mètres selon Vigicrues), on a bouché le réseau avec du sable pour éviter que l’eau du fleuve et d’un de ses affluents, la fausse Canche, ne s’y engouffre. Parallèlement, on a mis en route jeudi soir deux pompes pour vider l’excédent et ça a suffi pour évacuer l’eau du quartier. »
DES TRAVAUX D’URGENCE
Ce vendredi, Patrick Arnillas, un habitant qui a posé une banderole de protestation devant chez lui, et Jean-Luc Leroux, un voisin également élu, se montraient soulagés. « On a appris au conseil municipal ce jeudi soir que trois clapets allaient être installés sur la Canche, la fausse Canche et derrière le lotissement, souligne Patrick . C’est une bonne nouvelle. On espère que ces travaux auront lieu rapidement, car à chaque fois qu’il pleut on redoute le pire. »
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Sam 10 Fév - 9:04
BILAN de la gestion des elus qui ne font que passer et qui refilent les dossiers a leurs suivants : Embouchures de rivieres envasées par manque d 'entretien ou par l'influence néfaste de certains ecolos ... Exemple l' AA n 'a pas été entretenue et depuis 70 ans... Sans compter les barrages et écluses qui freinent le debit .
Face à des travaux colossaux, l’aide de l’État est une question de survie
Estelle Doutriaux dans sa commune sinistrée, et des dégâts estimés pour l’instant à 720 000 euros TTC. Photo Sébastien Jarry
Les maires des communes sinistrées font face à des dégâts colossaux ; avec des budgets déjà « ric-rac », parfois compromis, ils devront réparer les dégâts. Eux aussi attendent beaucoup de l’État, et de cette prise en charge jusqu’à 100 % de « certains » travaux promise par Gabriel Attal le 9 janvier, et réitérée jeudi, lors de sa venue dans l’Audomarois.
PAS-DE-CALAIS.
« Reconstruire vite et facilement, c’est le rôle de l’État de simplifier et d’accompagner au maximum », lançait Gabriel Attal, Premier ministre, aux élus et aux forces de sécurité du Pas-de-Calais lors de sa venue dans l’Audomarois jeudi, sur le front des inondations (notre édition d’hier). Des propos qui ont aussi un écho particulier chez ces maires de communes sinistrées qui doivent faire face à des dégâts colossaux.
On veut savoir si on fait partie des communes fragiles, si on aura une subvention maximale à 100%, ou si ce sera 80, 30, 20 ou 0?
Lors de son premier passage dans le département, le 9 janvier, le chef du gouvernement promettait à ces élus la prise en charge par l’État à 100 % des travaux des collectivités les plus fragiles financièrement via la DSECG (dotation de solidarité pour l’équipement des collectivités territoriales touchées par des événements climatiques ou géologiques). « Oui mais quand ? », se lisait sur les lèvres de beaucoup d’élus, notamment de petites communes, qui ne seront pas en mesure de financer le moindre coup de pioche.
« D’ICI À LA FIN DE LA SEMAINE PROCHAINE »
« Même 20 % de reste à charge, on ne pourra pas », regrette Isabelle Leroy, maire de Nielles-lès-Bléquin, un village de 850 habitants dans l’Audomarois. Les maires ont besoin d’une date pour savoir s’ils seront de ces communes prises en charge à 100 %, « parce qu’il nous faut voter le budget au 15 avril », rappelle Estelle Doutriaux, maire de Bourthes. Et comment composer avec des dégâts dans le village chiffré à 720 000 euros TTC, « et il y a encore les équipements et le rachat de matériel, qui ne sont pas pris en charge par la DSECG ». À Nielles-lès-Bléquin, où un pont s’était effondré, les dégâts qui pourraient être indemnisés par la DSECG sont, pour l’instant, estimés à 1,1 million d’euros TTC. Une gageure.
Les maires concernés se sont alors empressés de déposer un dossier avant le 24 janvier. Comme Estelle Doutriaux qui se fait une place parmi les élus qui alpaguent le Premier ministre, il y a encore tant de questions… Puis, l’édile se lance : « Vous avez parlé de raccourcir les délais mais nous, les petites communes, on doit faire des dossiers qui sont d’une lourdeur impossible en ces temps de crise, on les a faits, mais maintenant, est-ce que le délai va être raccourci de votre côté pour qu’on ait des réponses ? » Le Premier ministre jette un œil en direction du préfet du Pas-de-Calais, Jacques Billant, qui ouvre une petite porte : « D’ici à la fin de semaine prochaine », est-il avancé.
Les deux maires l’espèrent : « On veut savoir si on fait partie des communes fragiles, si on aura une subvention maximale à 100 %, ou si ce sera 80, 30, 20 ou 0 ? Car on peut aussi ne rien avoir du tout », s’inquiète Estelle Doutriaux.
La réponse est urgente. À Nielles-lès-Bléquin, « on n’a pas de trésorerie pour engager des travaux , souligne Isabelle Leroy. Si on ne nous aide pas, on sera dans la même situation l’an prochain, et on ne pourra plus faire d’investissements, on sera coincés. » Des « budgets déjà ric rac », dixit le maire de Fauquembergues, Alain Méquignon, qui ne permettent pas d’absorber le coût colossal des inondations. « On a estimé les dégâts à 88 730 euros HT pour des travaux d’urgence, dit-il. Pour une estimation plus large, il faut attendre fin mars, car avec le gel, ça peut encore bouger. » La commune de Fauquembergues a demandé 80 % de la DSECG. « Je pense que c’est dans des communes comme Bourthes, où ils n’ont aucune possibilité de faire les travaux, qu’il faudra du 100 % de prise en charge », soutient Alain Méquignon.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 9 Fév - 7:11
Inondations : Gabriel Attal tente de rassurer des sinistrés plongés dans l’incertitude
Gabriel Attal était de retour dans le Pas-de-Calais ce jeudi 8 février, un mois après sa première venue. Si les choses avancent sur le front des inondations avec les aides de l’État, des sinistrés peinent toujours à trouver une issue, c’est en ce sens qu’ils ont parlé avec le Premier ministre.
Par Aïcha Noui Publié:8 février 2024 à 20h09
Une agitation plus vraiment inhabituelle dans les rues de Blendecques depuis les inondations de novembre et janvier qui ont ravagé la commune. Une forêt de caméras et d’appareil photos, et au milieu des habitants venus attendre le Premier ministre Gabriel Attal, qui s’était engagé à revenir lors de sa première visite aux sinistrés à Clairmarais en janvier.
« Une aide exceptionnelle »
Postée à sa fenêtre du premier étage, celle-là même par laquelle elle avait été évacuée en novembre, Josette Quivy, 72 ans, observe ce drôle de manège, et espère des solutions « pour éviter que l’Aa ne déborde à nouveau, car ça a été une catastrophe. » Des solutions, les artisans et commerçants en ont besoin eux aussi. [url=https://www.lavoixdunord.fr/1416754/article/2024-01-09/direct-remaniement-le-successeur-d-elisabeth-borne-attendu-ce-mardi-gabriel#:~:text=Gabriel Attal a %C3%A9t%C3%A9 nomm%C3%A9 Premier ministre en remplacement d,durement touch%C3%A9 par les inondations.]Gabriel Attal[/url] est accueilli dans la seule boulangerie de Blendecques où Jean-Marie et Sylvie Barbier doivent faire face à de grosses pertes d’exploitation, « en cours d’estimation, disent-ils. En novembre, on avait fermé trois semaines, avant de rouvrir mais le 3 janvier, on a à nouveau fermé la boulangerie. »
L’établissement a rouvert il y a à peine quinze jours dans des conditions précaires : « On ne travaille que la base car on a beaucoup de matériel qui a été perdu », rappelle le boulanger. Le premier ministre lui annonce, à lui comme aux autres commerçants réunis au Fournil du Balain, qu’une aide exceptionnelle, allant jusqu’à 5 000 euros, va être allouée aux entreprises de moins de vingt salariés, avec la suppression de la double franchise pour les entreprises. « Je défends un modèle de solidarité qui aide davantage ceux qui travaillent », glisse le Premier ministre.
Gabriel Attal se voulait rassurant. - Photo Marc Demeure
Pour Blandine Laderrière, coiffeuse, et Amandine Guinot et Mathieu Verdin, le couple de bouchers de la commune, « c’est encourageant. On est rassurés dans le temps pour savoir ce qui va être fait, pour pouvoir redémarrer une vraie vie. » Au sortir de la boulangerie, ce sont d’autres habitants qu’il faut soulager et vite. Les questions fusent, une certaine colère émerge, plus contenue, celle de Mickaël Vanlerberghe : « Et les frais de notaire, qui va les prendre en charge ?, demande-t-il au Premier ministre. On a acheté une maison en 2022, elle a été inondée, si maintenant on veut bénéficier du fonds Barnier, et du rachat par l’État, qui va payer la taxe sur la plus-value et les frais de notaires, si c’est nous, il ne nous restera plus rien ! » Le Blendecquois ressort déçu de son échange : « On est écoutés mais on n’est pas entendus, je ne sais pas si on aura des réponses. On reste quand même pessimistes par rapport à tout ça. »
« Une dynamique qu’il faut garder »
La digue BM1 à Blendecques. - Photo Marc Demeure
La visite file, réglée sur les pas pressés du Premier ministre, préoccupé par le délicat remaniement ministériel en cours. La visite des travaux d’urgence de la digue BM1 qui protège un lotissement, se hâte, à l’image des travaux qui ont démarré dans le département. « Avec le fonds d’urgence, on a pu débloquer des projets et c’est cette dynamique qu’il faudra garder », prévient Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique. Avant de filer avec le Premier ministre aux contacts des élus concernés et des forces de sécurité. Eux aussi ont besoin d’être rassurés, Gabriel Attal leur rappelle que l’État, « c’est déjà 510 millions d’euros mobilisés, dont 320 millions au titre d’indemnisations diverses, des sommes qui seront ajustées au gré des constats. Je serai là dans un mois, je ne vous lâcherai pas », leur promet-il. Mais en attendant, le chef du gouvernement veut en retour du concret, « il faut que dans les mois qui viennent, on y aille comme des bêtes pour être mieux armés à l’automne prochain. »
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Jeu 8 Fév - 9:01
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 31 Jan - 10:13
Inondations : « Il est temps de dire qui fait quoi et qui doit faire quoi »
Le maire André Flajolet a profité de la cérémonie des vœux pour pousser un coup de gueule : les travaux réalisés par le passé ne protègent pas la commune et le programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) doit être revu.
SAINT-VENANT. Les inondations étaient au cœur de chaque discours ce lundi soir, à Saint-Venant, lors des vœux. Il faut dire que la cérémonie était d’abord prévue début janvier et avait été reportée puisque de très nombreux habitants avaient les pieds dans l’eau à cette période.
La prise de parole d’André Flajolet était sans doute la plus attendue à ce sujet. Président du comité de bassin Artois-Picardie, le maire de Saint-Venant s’implique depuis plus de trente ans sur tous les sujets liés à l’eau et à sa gestion.
Lundi, il n’a pas manqué de marteler que les actions mises en place pour lutter contre les inondations n’avaient pas protégé sa commune : « J’ai une attention particulière pour toutes les personnes marquées par les inondations. Certes nous n’avons pas connu l’intensité subie par le pays de Saint-Omer, le Boulonnais et le Montreuillois. Mais ce que je constate, c’est que malgré les travaux de prévention que nous avons faits, malgré les zones d’expansion que nous avons voulues, Saint-Venant a subi des débordements qui n’ont absolument rien à voir avec le cours normal des choses. »
« IL EST TEMPS DE METTRE DE L’ORDRE DANS LA MAISON »
Pour André Flajolet, il est urgent de prendre des décisions claires. « Je l’ai dit, je l’ai écrit, j’ai demandé des explications à la fois au président de la CABBALR, ici présent, qui a des responsabilités pour ce domaine. Je l’ai demandé au sous-préfet également. Dire qu’on ne peut rien faire quand le Brayelle déborde dans le Guarbecque et vient inonder Saint-Venant… Et quand on sur-inonde pour essayer d’être tranquilles ailleurs, ça ne s’appelle pas de la gestion équilibrée, ça s’appelle de l’intérêt particulier. Donc tant pour le canal à grand gabarit que pour la Lys canalisée et pour un certain nombre d’affluents, il est temps de mettre de l’ordre dans la maison et de dire qui fait quoi et qui doit faire quoi (…). Il nous faut des solutions durables (…). Le schéma initial du PAPI doit être revu. Vous avez vu que nous avions enfin commencé après 25 ans d’attente le chantier de la vieille Lys. Il faut que les efforts soient conjoints pour qu’on puisse ramener la sécurité et la tranquillité auprès de nos habitants. »
Le maire a aussi répété ses remerciements à tous ceux qui se sont dévoués pour la commune pendant ces différents épisodes d’inondations. « Nous sommes encore incapables aujourd’hui de définir le montant de la facture des réparations », a-t-il indiqué. En fin de discours, André Flajolet en a profité pour annoncer qu’il ne serait plus conseiller communautaire à l’agglo. Il laisse la place à son premier adjoint Benoît Delbecque. « Parce qu’il y a des dossiers sur lesquels il est en train de se spécialiser et comme j’ai d’autres responsabilités ailleurs, on va partager tout cela. »
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 26 Jan - 8:36
Une zone d’expansion de crue pour éviter de nouvelles inondations ?
Sept habitations ont été inondées lors de la crue de la Laquette, le 10 novembre 2023. PHOTO ARCHIVES LUDOVIC MAILLARD
Certes, Quernes n’a pas connu de dégâts comme certaines localités de l’Audomarois mais la Laquette, qui traverse le village, est sortie de son lit pour atteindre certaines habitations.
QUERNES. Samedi à la salle des fêtes, le maire de Quernes, Patrick Verwaerde, est revenu sur la crue du 10 novembre. La doyenne du village, Andrée Potier, 91 ans, a dû être évacuée en tracteur par un voisin. La salle des fêtes a hébergé les sinistrés des sept habitations touchées sur des lits de camp fournis par la Croix rouge.
Nous en avons marre d’entendre dire que nous ne faisons rien, alors qu’il y a des blocages fonciers.
Face à cette situation qui risque de se reproduire, des travaux d’urgence devaient démarrer ce lundi avec la réfection des berges devenues menaçantes. Des négociations ont débuté concernant l’implantation d’une zone d’expansion de crue (ZEC) du côté des Pâtures d’Aire. Alain Ducrocq, maire du village voisin de Witternesse, en réclame également.
La ZEC de Quernes se situerait sous la station d’épuration et aurait une capacité de stockage de 87 000 mètres cubes d’eau. Si elle avait déjà été réalisée, la ZEC aurait évité les dernières inondations, insiste Patrick Verwaerde, qui s’est fait le porte-parole du président de la Communauté d’agglomération Béthune-Bruay : « Nous en avons marre d’entendre dire que nous ne faisons rien, alors qu’il y a des blocages fonciers. S’il le faut, je citerai les noms des personnes qui font obstacle », a lancé Olivier Gacquerre lors d’une réunion.
Le maire a également rendu hommage à deux personnes décédées en 2023, son adjoint Philippe Muse et Raphaël Venel, maire de 1971 à 2001. Concernant les travaux de la rue de la Chapelle qui s’éternisent, les études sur le nouveau revêtement devraient déboucher sur la pose d’un enrobé. En 2024, le dossier de la sécurité du clocher de l’église devrait avancer grâce à des financements de l’État. Celui de l’accessibilité PMR de l’école est également en bonne voie. La haie du cimetière va laisser place à des panneaux de clôture doublés d’un brise-vue. Richard Attagnant ( CLP)
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mar 23 Jan - 9:10
La maire a listé les travaux réalisés depuis les années 90 : « La création d’une zone d’expansion de crues qui a déjà été remplie à ras bord à plusieurs reprises ; la création de nouveaux fossés. Ils ne règlent malheureusement pas le problème mais contribuent à réduire les inondations. » Sans compter que, « depuis 1994, des murettes entourent le canal et protègent ce secteur » du Préolan.
Et a Locon ????? RIEN ....La Lawe déborde, mais toujours pas de murettes ou de rehaussement de berges ...
Les inondations et un bilan à mi-mandat au menu des vœux de Nadine Lefebvre
Les inondations de la fin de l’année 2023 étaient encore dans toutes les têtes, vendredi soir. Naturellement, Nadine Lefebvre en a fait mention lors de son discours axé sur les réalisations de 2023 et les projets qui nourriront l’année 2024. Des vœux aux faux airs de bilan de mi-mandat.
Nadine Lefebvre a commencé son discours de vœux en parlant des inondations qui ont touché le secteur. - Stéphane Leulier
Lors de son discours, la maire de Beuvry Nadine Lefebvre a évoqué les réalisations de 2023 et les projets de 2024. - Stéphane Leulier
Par Stéphane Leulier
« Si 2021 et 2002 ont été marquées par le covid, 2023 a été l’année d’événements climatiques exceptionnels », commençait Nadine Lefebvre. Tous les Beuvrygeois ne s’en souviennent peut-être pas. Mais en 1993, le quartier du Préolan avait été brutalement inondé. L’image d’habitants évacués en barque a traumatisé les esprits. La maire a listé les travaux réalisés depuis les années 90 : « La création d’une zone d’expansion de crues qui a déjà été remplie à ras bord à plusieurs reprises ; la création de nouveaux fossés. Ils ne règlent malheureusement pas le problème mais contribuent à réduire les inondations. » Sans compter que, « depuis 1994, des murettes entourent le canal et protègent ce secteur » du Préolan. L’élue est ensuite revenue sur une année charnière puisque synonyme de moitié de mandat.
Les succès de 2023
Nadine Lefebvre s’est arrêtée sur le marché de Noël mais surtout sur le Beaver fest, festival intergénérationnel rassemblant musiques actuelles, arts de rue et guinguette organisé à la Prévôté de Gorre. « 2 500 entrées pour la deuxième année de cette manifestation qui s’est déroulée les 26, 27 et 28 mai », a salué la maire, promettant que l’événement, lancé par le conseiller municipal délégué à la culture Maxime Gruson en 2022 allait « devenir un rendez-vous incontournable ».
Les réalisations de 2023
Le projet phare du mandat de Nadine Lefebvre a été réalisé en 2023 : le pôle sportif Léo-Lagrange. Piloté par Gaëtan Verdoucq, les 400 licenciés du club de football US Beuvry ont eu le bonheur de voir fleurir un terrain synthétique pour le foot à 11 et un autre pour le foot à 5. « Le terrain de foot à 8 a également été rénové avec un drainage amélioré et une pelouse naturelle. » Coût des opérations : 1 317 000 euros. La commune a versé 704 000 euros, le reste ayant été financé par des subventions.
Autre réalisation importante : l’inauguration du parc photovoltaïque « après plus de dix ans de discussions et d’incertitudes ». « Le premier du Pas-de-Calais ! » qui permet à 1 300 foyers d’être alimentés en électricité solaire.
À venir en 2024
Suite à l’inflation, l’école de musique, projet à près de 2 millions d’euros qui devait être l’autre projet de ce mandat, ne sortira pas de terre. Mais l’école Camus-Sand deviendra bel et bien un seul groupe scolaire suite à la diminution des élèves dans les écoles beuvrygeoises. Un programme de rénovation est prévu : « la destruction de deux préfabriqués vétustes, la construction d’un bâtiment basse consommation d’environ 140 m2 comprenant deux salles multi-activités et une salle de motricité, et la végétalisation de la cour. » L’avenir de l’école George-Sand, qui n’accueillera plus les élèves, est en réflexion. Autre gros projet, d’un coût de 600 000 euros financé par l’agglo : la rénovation du parc Quinty, dont les travaux ont déjà commencé.
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mar 16 Jan - 8:25
A LOCON on rebouche les fossés , on ne fait pas de barrage lors des débordements de la Lawe ...par contre a WITERNESSE on agit...
Le maire de Witternesse s’impatiente, il veut « des zones d’expansion de crue au plus vite »
Du côté de Gosnay, les zones d’expansion de crue récemment créées semblent avoir prouvé leur efficacité en épongeant les eaux de la Lawe, début janvier 2024.PHOTO ARCHIVES «LA VOIX»
Une nouvelle année, ça s’arrose… avec modération. Lors de ses vœux samedi, le maire de Witternesse, Alain Ducrocq, a répété, comme « depuis dix ans » la nécessité de réaliser des zones d’expansion de crue pour limiter les inondations.
Witternesse. Quelques jours avant la cérémonie des vœux, samedi 13 janvier, les Witternessois avaient les pieds dans l’eau de la Laquette, moins de deux mois après la crue de novembre. Loin d’éluder le sujet, le maire Alain Ducrocq a consacré tout son discours à ces inondations à répétition. « Ça fait presque dix ans que l’équipe municipale a entrepris l’entretien régulier de ses fossés, sa rivière, ses exutoires, rappelle-t-il. Ce travail de longue haleine a permis de résoudre en partie les problèmes de la rue des Hours. Donc les améliorations sont possibles et doivent être réalisées au plus vite ».
Il appelle donc les communautés d’agglomération à assumer leurs responsabilités en termes de gestion hydraulique et réclame « la réalisation urgente des zones d’expansion de crue (ZEC) en amont et en aval qui nous aideront à contenir la rivière lorsqu’elle déborde à Quernes ou ailleurs ».
« DEPUIS DIX ANS, ÇA N’AVANCE PAS »
Pas une mince affaire : « Depuis dix ans, nous écrivons, nous relançons sur ces programmes de ZEC, nous nous engueulons aussi parfois car ça n’avance pas, rien n’est fait. » Alain Ducrocq n’ignore pas la concertation nécessaire entre communes et agglos pour « gérer ce qui descend de l’amont et coule vers l’aval », ni les obstacles – « propriétaires qui s’en moquent », « curages et nettoyages impossibles car il faut protéger nos amis les têtards ou la flore »… – mais espère que « les grues prennent place sur le terrain en 2024 et nous redonnent l’espoir ».
Le maire n’est pas le seul à s’impatienter : un Witternessois, Vincent Chermeux, a lancé une pétition pour la création de ZEC, qui ont prouvé leur efficacité ailleurs, et des habitants veulent créer un collectif. « Votre exaspération est tout à fait légitime, soyons solidaires pour redire notre impatience auprès de ceux qui ont le pouvoir de nous apporter toutes les protections que nous réclamons depuis trop longtemps », insiste Alain Ducrocq.
Il en a touché un mot au nouveau sous-préfet de Béthune, Sébastien Bécoulet : « Je lui ai expliqué en ces termes : qui lance la commande, qui réalise les travaux, qui les paye et surtout, ça commence quand ? » De son côté, le président de la Communauté d’agglomération Béthune-Bruay, Olivier Gacquerre, promet d’organiser « très rapidement, sous un mois, nous dit-on », des réunions de concertation sur « ces enjeux cruciaux, qui concernent votre protection et votre sécurité ».
Depuis dix ans, nous écrivons, nous relançons sur ces programmes de ZEC, nous nous engueulons aussi car ça n’avance pas, rien n’est fait.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mar 16 Jan - 8:08
5 M€ pour curer en urgence les canaux gérés par Voies navigables de France
Les travaux devraient se poursuivre jusqu’à fin février et reprendre en septembre. Photo Baziz Chibane
L’État a débloqué cinq millions d’euros pour des travaux d’urgence de dragage dans les canaux gérés par VNF, et permettre un écoulement plus rapide des eaux vers les exutoires à la mer. D’aucuns espèrent qu’il ne s’agit pas d’un coup d’épée dans l’eau. Les premiers travaux ont débuté hier.
RÉGION. Notre mission n’est pas de protéger les territoires, on fait habituellement du dragage pour permettre la navigation...
Cinq millions à la rescousse. Entretien des cours d’eau, des canaux… Mille et une questions chez les sinistrés, suscitées par les inondations à répétition dans le Pas-de-Calais, et qui ont fini par entraîner des mesures d’urgence annoncées par Gabriel Attal, à Clairmarais le 9 janvier, avec entre autres, le maintien de la capacité de pompage jusqu’à la fin de l’hiver, une procédure administrative facilitée pour le curage des cours d’eaux, une enveloppe de 5 M€ débloquée pour le dragage des canaux gérés par Voies navigables de France (VNF). Cinq millions, c’est presque le double de ce qui est engagé chaque année par VNF pour l’entretien de ses voies d’eau dans le Pas-de-Calais et le Nord, soit 2 à 3 M€ sur les 17 M€ pour ses 6 500 km en France. « Ces 5 M€ ont donc été décisifs pour engager ces travaux d’urgence, reconnaît Olivier Matrat, directeur territorial Nord - Pas-de-Calais de VNF. Car notre mission n’est pas de protéger les territoires, on fait habituellement du dragage pour permettre la navigation sur notre réseau grand gabarit, huit milliards d’euros de marchandises y sont transportés chaque année. »
Obstacle à l’écoulement des eaux
Les premiers travaux ont débuté hier dans le canal d’Audruicq où se jettent plusieurs affluents, cette eau s’écoule ensuite dans le canal de Calais, exutoire à la mer. Mais au fil des années, un bouchon s’est formé. « Lors des inondations, des quantités considérables de sédiments ont été drainées et se sont accumulées dans les cours d’eau, les canaux et peuvent être un obstacle pour l’écoulement des eaux », détaille Olivier Matrat.
Les dents de la grue arrachent une quantité de boue noire impressionnante, – non inerte et qui ne peut donc pas servir à l’épandage –, qui sera traitée dans une entreprise spécialisée. Des milliers de mètres cubes de sédiments seront extraits des canaux de Guînes, Ardres et Audruicq ainsi que de la Lys à Merville jusqu’en février, fin de la période de curage, et de l’Aa canalisée entre Watten et Gravelines en septembre pour la reprise.
Un coup d’épée dans l’eau ?
C’est ce que craignent des élus. « Cela fait soixante-cinq ans que le canal d’Audruicq n’a pas été curé, aujourd’hui tout le monde s’étonne qu’il y ait des inondations, gronde Olivier Planque, maire d’Audruicq. J’espère que ce n’est pas un saupoudrage électoral de l’État, avec une grue pour calmer tout le monde et après c’est fini. » Dans l’esprit de la sous-préfète de Calais, Véronique Déprez-Boudier, cela s’inscrit dans la durée : « Aujourd’hui, c’est un démarrage. On a une fenêtre qui s’est ouverte. Dans un deuxième temps, des travaux d’entretien plus importants pourront être entamés. » Travailler dans la continuité… mais la seule extraction des boues des canaux ne suffira pas pour éviter les inondations : rétention des ruissellements, redimensionnement des ouvrages de rejet de l’eau à la mer, font aussi partie de l’équation.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Jeu 11 Jan - 6:58
PREUVE QUE LES VOIES NAVIGABLES N'ENTRETIENNENT PAS LA RIVIERE LA LIANE
Inondations : des agriculteurs manifestent et curent la Liane à la grue, à Boulogne
Une soixantaine de tracteurs sont arrivés ce lundi vers 11 heures boulevard Industriel, à Boulogne-sur-Mer, à l’appel de la FDSEA. Les agriculteurs réclament, entre autres, un curage des cours d’eau de la région. Ils ont fait venir une grue pour curer eux-mêmes la Liane.
Par Mélanie Carnot et Aude Deraedt Publié:8 Janvier 2024 à 09h49
Curer la Liane, de force. Telle est l’action symbolique menée par des agriculteurs, ce lundi matin, à Boulogne-sur-Mer. Vers 11 heures, une soixantaine de tracteurs sont arrivés boulevard Industriel, le long du fleuve. Ils sont venus de Calais (via l’A16), de Saint-Omer, du Boulonnais, du Montreuillois… « De tout le Pas-de-Calais », assure Antoine Peenaert, président du canton Calais de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) du Pas-de-Calais et agriculteur aux Attaques, dans le Calaisis.
Les manifestants ont attendu près d’une heure l’arrivée d’une grue de l’entreprise Lefrançois, venue de Clenleu (près d’Hucqueliers), dans le Montreuillois. « Nous allons entreprendre nous-mêmes le curage de la Liane », lance Antoine Peenaert, devant une centaine d’agriculteurs rassemblés sur les berges. « Depuis le 12 novembre, on trouve que les personnes qui ont été inondées ont été un peu oubliées. Nous, le monde agricole, on subit, de lourdes pertes financières, avec ces inondations. »
Une soixantaine de tracteurs sont arrivés vers 11 heures à Boulogne. - PHOTO SÉBASTIEN JARRY
Gendarmes et policiers ont observé la scène, qui s’est déroulée dans le calme.
« Trop de réglementations »
Antoine Peenaert montre du doigt le fleuve, recouvert de vase, à cet endroit. « Cette vase devrait soit partir à la mer avec l’effet de chasse, c’est-à-dire tirer tous les alluvions à la mer (en ouvrant les écluses, ndlr), soit il faut curer cette portion-là pour que la Liane évacue son débit et puisse fonctionner. »
Mais pour cela, des autorisations sont nécessaires, des analyses, aussi, pour savoir si les boues sont polluées, et où les reverser. « Il y a trop de réglementations », déplore Raphaël Delamaere, agriculteur et responsable de la 4e section wateringues à Calais. « Aujourd’hui, pour curer, il faut faire des prélèvements, nettoyer… Ça prend un temps fou et ça a un coût énorme. Et pendant ce temps, des gens sont sinistrés. »
Vers 12 h 30, trois premières bennes étaient déjà remplies de vase. Les agriculteurs les ont déversées quelques mètres plus loin, au niveau du rond-point des oies, à Saint-Léonard. Un amas de boues noires, à l’odeur nauséabonde, y recouvre désormais le sol. Vers 13 h 15, les agriculteurs se sont rendus en cortège devant les locaux de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), quai Gambetta à Boulogne-sur-Mer. Ils y ont également déversé deux bennes de vase, directement sur le trottoir.
Trois premières bennes ont été déversées au niveau du rond-point aux oies, à Saint-Léonard. - PHOTO SÉBASTIEN JARRY
Deux bennes ont également été déversées devant l’Agence de l’eau, rue Ferdinand-Buisson, et une devant les locaux du Symsageb, rue Gerhard-Hansen. Vers 14 heures, des responsables de la DDTM ont reçu une délégation de manifestants, afin d’évoquer « l’accompagnement des agriculteurs » après ces deux séries d’inondations, explique Jean-Pierre Clipet, secrétaire général de la FDSEA du Pas-de-Calais. Mais aussi « le curage des cours d’eau ». « Il est temps que tout le monde se mette autour de la table, sur cette question », qui ne dépend pas uniquement de la DDTM. À l’issue de cette nouvelle réunion, les agriculteurs du Pas-de-Calais ont obtenu deux avancées concernant les aides qui peuvent leur être versées. Celles-ci ne sont « plus limitées à 5 000 € » pour les éleveurs, précise Jean-Pierre Clipet. « Et elles sont étendues aux maraîchers. »
À quand remonte la dernière opération de désenvasement de la Liane ?
La dernière opération de désenvasement du bassin de rétention de la Liane, où se sont rendus les agriculteurs, ce lundi, a été réalisée il y a plus de dix ans, entre 2006 et 2008. En 2002, les habitants des communes de Saint-Léonard et de Saint-Étienne-au-Mont ont subi des inondations conséquentes. Deux associations, dont St Léo hors d’eau, avaient alors réclamé un dragage ou un curage de la Liane en urgence. L’association Rivages propres est finalement intervenue quatre ans plus tard pour mener cette longue et onéreuse opération.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 10 Jan - 18:43
Sébastien Becoulet, nommé sous-préfet de Béthune, dans le grand bain des inondations
Plusieurs dossiers « urgents et sensibles » s’empilent déjà sur le bureau de Sébastien Becoulet, le nouveau sous-préfet de Béthune. En fonction depuis le lundi 8 janvier 2024, cet énarque de 38 ans s’attaque en priorité à celui des inondations, au sommet de la pile. Tour d’horizon des dossiers prioritaires.
Sébastien Becoulet, nouveau sous-préfet de Béthune, 38 ans, a pris ses fonctions le lundi 8 janvier 2024. - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
Sébastien Becoulet, sous préfet de Béthune, dans le bureau occupé auparavant par Eddie Bouttera. - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
Par Reynald Clouet Publié:10 Janvier 2024 à 17h13
1Le sous-préfet sur terrain des inondations, à la rencontre des élus et des habitants
Tandis que Gabriel Attal, 34 ans, se rendait ce mardi 9 janvier à Clairmarais, près de Saint-Omer, pour son premier déplacement officiel en tant que Premier ministre afin de mesurer le désarroi des habitants du département touchés par les inondations et apporter son soutien, au même moment et à trente kilomètres de là, Sébastien Becoulet, nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Béthune, se déplaçait lui à Lillers pour rencontrer Carole Dubois, maire de Lillers et conseillère départementale, et différents acteurs de terrain pour faire le point sur les conséquences des inondations dans ce secteur lui aussi durement éprouvé.
Comme il l’a expliqué ce mercredi en conférence de presse, ce sujet est sa priorité, sa première urgence. Hier, il recevait à la sous-préfecture des représentants des services de l’État sur cette même thématique. Vendredi, il se rendra cette fois à Saint-Venant le matin et à Witternesse l’après-midi. « Les inondations, c’est le sujet majeur dans les prochaines semaines. » Avec un double objectif : s’assurer que les mesures d’urgence envers les sinistrés sont bien appliquées et manifester son soutien aux élus et à la population. Les services de l’État auront pour mission de réévaluer la situation, pointer les dispositifs qui ont bien fonctionné et ceux qui ont montré leurs limites. « Le Premier ministre a fait des annonces concernant les stations de pompage, l’entretien des cours d’eau. Il faut aller vite. Le pilotage de ce dossier se fait à l’échelle départementale. Au niveau de l’arrondissement, le suivi sera hebdomadaire », annonce Sébastien Becoulet. Parmi les pistes avancées figurent la création de nouvelles zones d’expansion de crue, la vérification des ouvrages qui auraient pu être fragilisés par les deux derniers épisodes d’inondations et la possibilité que l’arrondissement de Béthune soit une base arrière en cas de nouveaux épisodes qui affecteraient l’Audomarois et le Montreuillois.
Mardi, le sous-préfet de Béthune s’est déplacé à Lillers pour rencontrer la maire et conseillère départementale Carole Dubois et faire le point sur les inondations et la vague de froid qui sévit. - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
2La lutte contre les violences intrafamiliales, son cheval de bataille
Découlent des fonctions occupées précédemment par Sébastien Becoulet un « tropisme d’ordre public ». Il pourra s’en expliquer avec le procureur de la République qu’il va rencontrer ces jours-ci. L’occasion pour lui d’évoquer la lutte contre les violences intrafamiliales, en hausse d’au moins 15 % en 2023. S’il reconnaît l’intérêt des initiatives qui ont fait la preuve de leur efficacité, à l’image des intervenants sociaux dans les commissariats, le sous-préfet entend en expérimenter d’autres afin de libérer la parole des victimes de ce fléau qui touche tous les milieux sociaux. Lui imagine des opérations de sensibilisation dans les pharmacies, les centres commerciaux, etc. « Les victimes doivent savoir qu’elles seront prises en charge et accompagnées. »
3Pas de pause sur le front des grands excès de vitesse
« L’État sera intraitable sur les grands excès de vitesse, la consommation d’alcool au volant et les stupéfiants. Les contrevenants qui dépassent la limite de vitesse autorisée de plus de 40 km/h verront leur permis de conduire suspendu », prévient le sous-préfet qui n’exclut pas d’assister en personne à des contrôles routiers, pendant les périodes de fête notamment. Il aura notamment un œil sur le rapport quotidien que lui transmettent les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers. Et de souligner au passage que l’arrêté préfectoral anti-tuning et running ne lui a pas échappé ! Et que les Anglais sur la route des Jeux olympiques de Paris 2024 devront lever le pied autant que les autres.
Le nouveau sous-préfet de Béthune Sébastien Becoulet sera intransigeant avec les délinquants routiers. - PHOTO LUDOVIC MAILLARD
4Un sous-préfet dans l’attente de la promulgation de la loi sur l’immigration
Si Sébastien Becoulet se déclare « prudent » car la loi sur l’immigration n’a pas encore été promulguée, il estime que les délinquants multirécidivistes et les comportements dangereux doivent être portés à la connaissance de la préfecture qui pilote ce dossier, en particulier pour les personnes qui ont l’obligation de quitter le territoire français. De la même façon, la vigilance du représentant de l’État « est très très forte » pour tout ce qui relève de la sécurité des biens et des personnes dans le cadre des alertes attentats et des alertes à la bombe « pour lesquelles le devoir de précaution s’impose ».
5Consulter les élus pour que l’action publique aille jusqu’au « dernier kilomètre »
Pour tous les autres dossiers brûlants, qu’il s’agisse de la prison de Béthune, du centre d’enfouissement des déchets dangereux d’Hersin-Coupigny, de l’emplacement de la future aire de grand passage des gens du voyage ou bien encore de la dissolution possible du SIVOM de l’Artois qui n’a pas réussi à réformer ses statuts, Sébastien Becoulet va consulter les élus concernés par ces différents dossiers avec pour boussole une maxime : « Je veux me sentir utile, engagé et m’assurer que les dossiers avancent et iront jusqu’au bout. » Dans l’esprit de cette révolution culturelle du dernier kilomètre de l’action publique chère au président de la République.
BON COURAGE ...ca démarre sec ...si on peut dire
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 10 Jan - 8:45
Inondations dans le Pas-de-Calais : un élu de Watten avait alerté dès 2016
En 2016, Il y a sept ans, Marc Dambricourt, agriculteur et adjoint au maire de Watten, alertait dans nos colonnes : « Toute une région est menacée pour quelques kilomètres à curer (au fond de l’Aa). Tôt ou tard, le territoire va être noyé. » Il revient sur ce message malheureusement prémonitoire. Marc Dambricourt, agriculteur de Watten, en 2016. Par Bérangère Barret (avec Giulia De Meulemeester) Publié:9 Janvier 2024
L’article est paru le 22 décembre 2016, alors que de violents orages avaient inondé les Hauts de Flandre par deux fois quelques mois plus tôt. « Ça arrive bien trop souvent. Aujourd’hui, les niveaux sont de plus en plus élevés, tout est rapidement saturé. C’est normal, on a augmenté la surface goudronnée, affirmait alors Marc Dambricourt, agriculteur à Watten, ville des Flandres où il exerce également la fonction d’adjoint. La première chose à faire pour éviter que ça ne se répète est de curer l’Aa. »
Un message qu’il n’avait de cesse de marteler depuis une trentaine d’années. Il prédisait même une catastrophe : « Il faudra prendre une décision un jour. Toute une région est menacée pour quelques kilomètres à curer. Tôt ou tard, le territoire va être noyé. »
L’Aa « court à contresens parce qu’on l’évacue trop vers la Colme »
Alors que son message d’alerte s’est finalement avéré prémonitoire, que les Flandres, l’Audomarois, le Montreuillois se retrouvent noyés sept ans après cet article, cette question du curage des canaux est revenue avec force dans les messages d’élus et agriculteurs. Marc Dambricourt, lui, explique son message prémonitoire par le bon sens : « Je suis un homme de terrain, dit-il. J’ai commencé à travailler dans les champs à sept ans. » La nature, il l’a observée. Ses déchaînements aussi. « Dans les années 60, il a plu de septembre à décembre. Les champs étaient noyés, mais pas les maisons. L’eau partait par l’Aa. » Ce cours d’eau, naturel de Bourthes à Saint-Omer, puis canalisé, « est complètement bouché de Watten à Gravelines, affirme Marc Dambricourt. Et ce, parce que VNF (Voies navigables de France) n’a plus intérêt à curer l’Aa. » Pour lui, le curage est nécessaire pour redonner de la profondeur à l’Aa et donc du débit vers la mer. Il affirme par ailleurs que l’Aa « court à contresens sur une partie, parce qu’on l’évacue trop vers la Colme (une branche de l’Aa qui se rend vers Dunkerque) ».
La réponse de VNF
Pour Olivier Matrat, directeur territorial des VNF Hauts-de-France, c’est plutôt le faible dénivelé de l’Aa entre Saint-Omer et Gravelines, conjuguée « à des quantités d’eau colossales qu’on n’avait pas connues jusqu’alors, et à une capacité de rejet à la mer limitée avec une situation défavorable des marées » qui a provoqué les inondations. « Le curage aurait eu un apport positif mais pas déterminant dans la hauteur d’eau », répond-il.
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mar 9 Jan - 7:57
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Dim 7 Jan - 10:18
Inondations à Merville et Haverskerque : le VRAI du FAUX
Pourquoi l’épisode d’inondations actuel est plus fort qu’en novembre ? Où va l’eau pompée à Cuinchy et Mardyck ? Merville est-elle sacrifiée au profit d’autres territoires ? On répond aux questions posées par des habitants rencontrés ces deux derniers jours.
La sécurité civile est très présente à Merville et Haverskerque pour venir aider les sinistrés. - PHOTO PASCAL BONNIERE
Par Geoffroy De Saint Gilles Publié:6 Janvier 2024 à 18h11
Le niveau de la Lys a atteint un niveau record : VRAI
Il suffit de regarder le site Vigicrues pour voir que la crue la plus importante répertoriée date de décembre 1999. Peut-être faut-il remonter à 1894 pour trouver une équivalence mais à l’époque, il n’y avait pas nos outils de mesure. « Il y a toute l’eau qui vient de Saint-Venant et Saint-Floris et l’écluse de Merville construite il y a 100 ans n’est pas prévue donc nous sommes limités par les équipements et des lieux qui n’avaient pas connu d’inondations sont touchés, explique Julien Delattre, le directeur du SYMSAGEL, le syndicat en charge du bassin-versant de la Lys, soit 1 837 km² pour une population de 550 000 habitants.
La crue de 1999 avec une Lys à 2,94 mètres contre 3,03 cette année.
Ce qui est pompé arrive à Merville : FAUX
Plusieurs points de pompages ont été installés. Celui de l’écluse de Cuinchy sur le canal d’Aire évacue l’équivalent de quatre piscines olympiques par heure vers la Deûle puis cette eau ira rejoindre l’Escaut pour se jeter dans la mer en Belgique. Près de Dunkerque, à Mardyck, le sous-préfet François-Xavier Bieuville se réjouit de voir en action 4 pompes qui s’ajoutent à celles qui travaillent toute l’année pour évacuer l’eau de l’Audomarois vers la mer : « Nous avons 25 % de capacité supplémentaire avec ces pompes appelées en renfort par le ministre de l’Intérieur pour qu’elles puissent soulager le canal à grand gabarit le plus rapidement possible. » Ainsi, aucun système de pompage n’apporte de l’eau vers Merville.
Il a fallu protéger le canal à grand gabarit : VRAI
En novembre, la situation n’était pas la même : « Il avait été possible d’envoyer 450 000 m2 d’eau de la Lys dans le canal à grand gabarit, explique Joël Duyck, le maire de Merville. cette fois-ci, le canal était à ras bord, donc l’eau arrivée chez nous. » La bonne nouvelle est donnée par Julien Delattre : « Les prévisions météo indiquent qu’on n’aura pas besoin de délestage du canal vers la Lys les prochains jours. »
Les sinistres à Merville sont comparables à l’Audomarois : FAUX
Il faut remonter à 1918 pour le comprendre. Une grande offensive allemande vise à reprendre Merville : Bombardements, combats détruisent totalement la ville. Quand, dès la Libération, les habitants réfléchissent à reconstruire, ils se souviennent de la terrible inondation de 1894 et surélèvent toute la commune : « Sans ça, nous serions comme à Aire-sur-la-Lys », pointe le maire. Ainsi, les maisons touchées, ont à une exception près, au plus 10 centimètres d’eau à l’intérieur contre parfois plus d’un mètre dans certaines communes de l’Audomarois.
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L’eau a nulle part où aller sur la plaine de la Lys : VRAI
Julien Delattre du SYMSAGEL donne une explication éloquente : « La plaine de la Lys, c’est très plat. Il n’y a qu’à voir à Caudescure où le paysage est très dégagé. Donc l’eau s’étale, il n’y a pas de cuvette où elle puisse aller. » D’où la réalisation de la zone d’expansion de crue (ZEC) à Borre, près d’Hazebrouck, remplie avec 550 000 m2 d’eau de la Bourre : « Sans elle, on aurait plus d’eau dans le centre-ville de Merville. », lance Joël Duyck. Seulement, la cité du Caou comme à Haverskerque a vu la Lys canalisée comme la Vieille Lys débordée, avec toute l’eau de l’Audomarois et de l’Artois arrivée. L’ouvrage à Borre n’a pas été conçu pour des niveaux pluie aussi record.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 5 Jan - 8:13
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 5 Jan - 7:54
« Il y a des trous dans la raquette du dispositif »
André Flajolet, maire de Saint-Venant, a présidé par le passé le Comité national de l’eau.
Le maire de Saint-Venant, André Flajolet, a fait le point sur la situation en fin de journée hier, alors que le pic de crue était attendu dans les heures suivantes sur la Lys et la Guarbecque. Il était très compliqué de circuler dans Saint-Venant ce jeudi soir. Au rayon des bonnes nouvelles, le niveau de la Clarence est jugé normal, tandis que celui de la Busnes est stabilisé. L’inquiétude était centrée sur la Guarbecque et la Lys, dont le pic de crue devait intervenir en soirée. Mais il y a aussi un autre danger, inattendu, selon le maire André Flajolet : « Un transporteur de plus de 3,5 tonnes a tenté de traverser la commune sur un axe sensible dans l’après-midi, ce qui a généré des vagues. Nous avons donc décidé d’interdire leur circulation à Saint-Venant jusqu’à nouvel ordre, y compris pour le monde agricole. "
RENFORT DE GENDARMERIE CONTRE LES VOLS
Dans les rues comme sur les réseaux sociaux, l’action municipale est décriée par certains habitants, notamment sur la prévention et l’anticipation des crues.
Ce que le maire entend : « C’est la détresse qui parle et c’est normal. Le problème, c’est qu’il faut aussi avoir un discours rationnel, et c’est très compliqué d’être audible dans ces moments-là. Il y a des trous dans la raquette dans le dispositif de lutte contre les inondations au niveau départemental. Où sont passés les investissements réalisés dans le cadre du PAPI ? ( Programme d’actions de prévention des inondations, ndlr ). » La ville a renforcé la présence de la gendarmerie ainsi que le dispositif Voisins vigilants pour endiguer le risque de vols dans les habitations inondées.
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Jeu 4 Jan - 9:10
BETHUNE S'ORGANISE ...LES SERVICES MUNICIPAUX AIDENT LES RIVERAINS AVEC DES SACS DE SABLE
À Béthune, la montée de la Brette met les habitants en alerte
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, la Brette est montée à un niveau pas atteint depuis 2016. Les agents municipaux de Béthune sont venus aider les habitants du secteur en y déposant des sacs de sables.
La rue du Pont des dames était la plus touchée par la montée de la Brette. PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDNPQR Par Benjamin Degreve Publié:3 Janvier 2024 à 19h02
Nombreux sont les riverains à se pencher près du cours d’eau de la Brette ce mercredi matin pour constater sa montée. La nuit dernière, la Brette est montée à plus d’1 mètre 76. À 15 heures, au moment du pic de crue, elle avait pris 20 centimètres de plus.
« En 2000 et surtout 2016, elle était montée à 1 mètre 60 ou 70, depuis cette nuit elle ne baisse pas, ça devient inquiétant » déclare un habitant de la rue Denis-Cordonnier à quelques mètres du cours d’eau.
Trois rues coupées à la circulation
Sur le périmètre proche de la Brette, l’avenue du Pont des dames, la rue Roger-Salengro et rue Jemmapes étaient bloquées à la circulation. « On a quelques maisons à risque, si l’eau déborde il y aura forcément des incidents mais c’est encore stable » déclare un représentant des agents municipaux. Au pic de la crue, quelques maisons ont connu des dégâts mineurs et les égouts ont débordé dans la rue du Pont des dames.
Quelques maisons exposées ont reçu des sacs de sables. PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDNPQRLe cours d’eau de la Brette est monté à 1 mètre 94. PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDNPQRLa rue Jemmapes, Roger Salengro et Pont des dames étaient bloqués à la circulation. PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDNPQR
Les habitants aidés par les agents municipaux
Dès 9 heures du matin, plusieurs équipes des services de la mairie de Béthune étaient sur place afin d’aider les habitants les plus exposés aux risques. « Heureusement qu’ils sont là, ils nous ont donné des sacs de sable et nous aider à monter les meubles », déclare Alain, habitant de la rue de Brette.
Les agents municipaux ont déposé des sacs de sables aux habitants. LUDOVIC MAILLARD - VDNPQR
Les égouts ont commencé à déborder à 16 heures. / PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDNPQR
Le maire de Béthune Olivier Gacquerre a rappelé qu’en cas de problèmes, les habitants du secteur pouvaient appeler la mairie au 03-21-63-00-00
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ A LESTREM LA ROUTE PRINCIPALE EST COUPEE
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 13 Déc - 15:07
L'AMF interpelle une nouvelle fois l'État sur les conditions du transfert imminent des digues domaniales
À un peu plus d'un mois de l'échéance du 29 janvier 2024, où l'ensemble des digues jusqu'alors gérées par l'État seront transférées aux intercommunalités, le président de l'AMF a écrit au ministre Christophe Béchu pour lui faire part des nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées les élus. L'AMF organise, par ailleurs, un webinaire pour répondre aux interrogations des élus sur ce sujet.
Par Franck Lemarc
:copyright: D.R.
La phase transitoire de dix ans prévue par la loi Maptam s’achève : le 29 janvier prochain, toutes les digues gérées par l’État seront transférées aux EPCI compétents en matière de Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). Mais à un mois et demi de l’échéance, les collectivités ne savent toujours pas précisément quels seront les ouvrages qui leur seront transférés, ce qui paraît pour le moins ahurissant.
Passage en force
Le 23 novembre dernier, en plein congrès de l’AMF, le ministère de la Cohésion des territoires a publié un décret organisant ce transfert – décret pourtant unanimement rejeté par les représentants des élus au Conseil national d’évaluation des normes (lire Maire info du 23 novembre). Publication que David Lisnard, président de l’AMF, qualifie de « passage en force » . Alors que la loi Maptam avait précisément donné un délai de 10 ans pour ce transfert afin de préparer les choses très en amont, il y a quelque chose de surréaliste à attendre l’extrême fin de ce délai pour publier un décret qui se contente d’annoncer le transfert automatique des digues aux intercommunalités « gémapiennes » le 29 janvier, exonérant l’État de toute obligation et ne laissant pas de place à quelque négociation que ce soit.
En d'autres termes, les intercommunalités concernées ne sauront qu’a posteriori quels ouvrages elles se voient transférés !
Elles hériteront, en plus de toutes les charges et obligations du propriétaire qui leur seront automatiquement transférées pour les besoins de la gestion des ouvrages, des marchés publics conclus antérieurement par l’État, sans possibilité de les dénoncer. Et le transfert ne fera, indique le décret, l’objet d’une compensation financière uniquement sur les investissements et non sur les travaux d’entretien, la taxe Gemapi étant censée à elle seule couvrir les frais. Ce qui ne sera absolument pas suffisant, n’ont cessé de répéter les associations d’élus.
« Décret de circonstance »
Toutes ces difficultés ont amené le président de l’AMF, David Lisnard, à adresser un courrier au ministre Christophe Béchu, pour l’alerter sur la situation « anormale » à laquelle sont confrontées les collectivités. Le maire de Cannes liste un grand nombre de points de blocage.
Ainsi, les « missions d’appui technique » prévues par la loi Maptam pour accompagner la prise de compétence ont été « un échec », souligne David Lisnard, puisqu’elles n’ont pas abouti à pouvoir établir un état des lieux clair et définitif du patrimoine transférable. « Une partie des digues domaniales reste à ce jour inconnue des collectivités » , notamment en Loire-Atlantique, dans les Alpes-Maritimes, en Savoie, dans l’Eure ou en Moselle. « Il serait inacceptable, affirme David Lisnard, d'opérer un transfert sans une délimitation claire des digues gérées par l'État et sans indication précise de l'état des ouvrages ».
Le président de l’AMF rappelle également que la loi Maptam prévoyait la compensation des charges transférées. Or le montant de la compensation n’est toujours pas connu des intercommunalités. L’AMF rappelle donc non seulement « l’exigence d’une compensation » , mais souhaite la possibilité, six mois après le transfert, de pouvoir réviser celle-ci « pour l’ajuster à la réalité ».
David Lisnard demande donc « l’organisation en urgence de réunions locales avec l’ensemble des intercommunalités concernées » , le transfert n’ayant « manifestement pas été préparé ».« L'AMF ne peut accepter que l'État se décharge de ses responsabilités sur les collectivités en imposant au dernier moment un décret de circonstance, sans plus d'anticipation » , martèle le maire de Cannes. L’association demande donc, en plus de la compensation, et vu que « la taxe Gemapi sera structurellement insuffisante et inadaptée pour répondre aux besoins d’investissement » , l’établissement de concours financiers de l’État aux intercommunalités concernées.
Un webinaire de l’AMF
Pour permettre aux élus d’y voir plus clair sur ce transfert imminent, l’AMF organise par ailleurs, lundi prochain (18 décembre), un webinaire intitulé Conditions du transfert de la gestion des digues domaniales, qui aura lieu de 11 h à 13 h. Ce webinaire, destiné à permettre aux élus de mieux « comprendre le cadre et les conditions de ce transfert » , permettra des échanges avec les services de l’État (Direction générale de la prévention des risques). Seront présents des experts de l’AMF, France Digues et de l’Association nationale des élus de bassins.
LES PROMESSES NON TENUES DE LA CLASSE POLITIQUE ENGENDRENT L 'AGRESSIVITE DES ELECTEURS
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Ce vendredi,10 novembre 2023 , alors que les inondations semblent avoir épargné Bruay-La-Buissière et les communes environnantes, force est de constater que les bassins de rétention créés aux abords de la Lawe ont joué un rôle important pour éviter des crues. Le long de l’autoroute A26, la zone d’expansion des crues de Gosnay est jouée son rôle ce vendredi.
Le long de l’autoroute A26, la zone d’expansion des crues de Gosnay est jouée son rôle ce vendredi.
Le long de l’autoroute A26, la zone d’expansion des crues de Gosnay est jouée son rôle ce vendredi.
Le long de l’autoroute A26, la zone d’expansion des crues de Gosnay est jouée son rôle ce vendredi.
Le plus grand des bassins de rétention rue Wéry à Bruay-La-Buissière était plein vers 14 h, ce vendredi.
La Lawe à Bruay-La-Buissière affichait 2,06 mètres de hauteur à 14 h, ce vendredi (notre photo). Elle était à 2,11 m vers 16 h 30. En mars 2012, elle avait atteint 2,54 mètres . Le plus grand des bassins de rétention rue Wéry à Bruay-La-Buissière était plein vers 14 h, ce vendredi.
La Lawe à Bruay-La-Buissière affichait 2,06 mètres de hauteur à 14 h, ce vendredi (notre photo). Elle était à 2,11 m vers 16 h 30. En mars 2012, elle avait atteint 2,54 mètres.
La Lawe à Bruay-La-Buissière affichait 2,06 mètres de hauteur à 14 h, ce vendredi (notre photo). Elle était à 2,11 m vers 16 h 30. En mars 2012, elle avait atteint 2,54 mètres.
Le plus grand des bassins de rétention rue Wéry à Bruay-La-Buissière était plein vers 14 h, ce vendredi.
Par Pierre-Louis Curabet Pawlak Publié:10 Novembre 2023 à 18h03
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Le trafic est soutenu sur l’autoroute A26. Aux abords de la sortie « Béthune », les automobilistes ont pu apercevoir ce vendredi une grande étendue d’eau en tournant la tête – pas trop longtemps – en direction de Gosnay : c’est une zone d’expansion des crues (ZEC), nouvellement créée et d’une capacité de 230 000 m3. Soit de quoi remplir plus de 90 piscines olympiques (de deux mètres de profondeur).
Au bord de la ZEC gosnaysien, force est de constater que le bassin est loin d’être rempli. De quoi voir venir, alors que les pluies devraient faiblir ce week-end. Cette ZEC fait partie d’un projet de trois ZEC (Gosnay, La Comté et Ourton) avec une capacité de 400 000 m3 sur le bassin versant de La Lawe. À La Comté, un de nos correspondants était ainsi plus inquiet par les eaux ruisselant des champs – où les haies ne sont malheureusement qu’un lointain souvenir – en face de sa maison que de la montée de La Lawe.
La Lawe à Bruay-La-Buissière affichait 2,06 mètres de hauteur à 14 h, ce vendredi (notre photo). Elle était à 2,11 m vers 16 h 30. En mars 2012, elle avait atteint 2,54 mètres.
Peu avant 14 h, rue de Wéry à Bruay-La-Buissière, une partie de l’eau du plus grand bassin – quasiment à ras bord – était transférée dans le plus petit. À cette même heure, le site Vigicrues enregistrait une hauteur de 2,06 mètres pour la Lawe (station de Bruay), voisine des deux bassins. Comme en novembre 2022 lors du dernier fort épisode pluvieux dans le Bruaysis, il semblerait que cet exutoire de 10 000 m3 ait évité à la rue Wéry d’avoir les pieds dans l’eau.
Dix-sept ouvrages à créer
Au total, les trois ZEC et les bassins de Bruay – auxquels on ajoute des travaux sur la rive gauche de la Biette et le vannage d’Hulluch à Bruay – représente une facture d’environ 9 M € pour l’agglomération de Béthune-Bruay (CABBALR) dans le cadre de la lutte contre les inondations.
Le plus grand des bassins de rétention rue Wéry à Bruay-La-Buissière était plein vers 14 h, ce vendredi.
Lancée en 2014, la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) avait été renforcée en septembre 2021 avec l’instauration d’une taxe intercommunale GEMAPI. Payée par les particuliers, les commerçants et les entreprises, ce nouvel impôt doit permettre de recueillir 8 M € par an.
L’agglomération prévoyait à termes de [url=https://www.bethunebruay.fr/fr/actualites/la-gemapi-cest-quoi#:~:text=La GEMAPI%2C gestion des milieux,depuis le 1er janvier 2018.]créer 17 ouvrages[/url] (ZEC ou retenues collinaires, les bassins de Bruay sont en sus) afin de stocker 800 000 m3 d’eau pour un coût estimé de 18,3 M €. Soit un coût de 65 € par habitant de la CABBALR.
Dans le Lillérois, les bassins de rétention existants sont pleins
Créés il y a une dizaine d’années, les bassin de rétention à Lillers se sont chargés au fil des heures hier, jouant leur rôle de tampon, à l’image de ceux situés aux abords de l’échangeur de l’A26.
Le principal bassin de rétention lillérois, situé à proximité de l’échangeur A26, à Hurionville, était plein ce vendredi après-midi. L’eau remontant dans les champs situés en amont.
Nous ne sommes pas parvenus à joindre le vice-président de l’agglomération en charge de la lutte contre les inondations, Raymond Gaquère, pour faire le point sur les ouvrages encore à réaliser.
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Dernière édition par ACARIE le Mar 23 Jan - 12:03, édité 1 fois
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 17 Nov - 8:16
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 6 Mai - 20:38
PPRI de la vallée de la Clarence: les habitants exposés aux inondations vont devoir faire les travaux
Voilà plusieurs années que l’on vous parle du plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la vallée de la Clarence. Huit ans exactement. Et depuis ce vendredi, le document a été validé. Il concerne 42 communes, dont 29 du Béthunois-Bruaysis, et impose certains travaux à des habitants « exposés ».
En mai 2016, à Lapugnoy, La Clarence avait quitté son lit, obligeant les employés communaux à sortir la barque. Archives
Quelles communes sont concernées ?
Anne-Claire Guilain Publié: 6 Mai 2022 à 19h00
PPRI, pour plan de prévention du risque inondation : ce sigle est désormais bien connu des habitants concernés. Depuis 2014, à la suite de plusieurs épisodes alarmants dans le secteur entre 1993 et 2005, les services de l’État sont à pied d’œuvre pour établir une cartographie précise des risques de crues et de leurs conséquences sur les rues et les maisons. Et imaginer le pire, comme le laisse présager le dérèglement climatique. C’est ainsi qu’ont été identifiées des zones rouges où sont recommandés certains aménagements pour se protéger. Car le but d’un PPRI n’est pas d’éviter l’inondation, il vise plutôt à limiter les conséquences matérielles et humaines de ces événements climatiques.
« Avis favorable »
Après plusieurs réunions publiques pour présenter le projet aux habitants, une enquête publique a été menée du 21 septembre au 28 octobre 2021. Depuis, « le PPRI de la vallée de la Clarence a reçu un avis favorable de la commission d’enquête. Le dossier amendé suite à l’enquête publique a été approuvé par arrêté préfectoral du 4 février 2022 », annonce la préfecture du Pas-de-Calais à travers un communiqué. Qui précise que le document « ne deviendra complètement opposable qu’à l’issue des mesures de publicité, soit à la fin du premier semestre 2022 ».
Quelles communes sont concernées ?
Parce qu’évidemment, qui dit approbation du PPRI, dit contraintes pour le respecter. Pour les communes, il faudra optimiser le déclenchement des secours et « réaliser ou mettre à jour leur Plan communal de sauvegarde (PCS) ». Elles devront également « organiser une information de leur population sur les risques majeurs et ce au moins une fois tous les deux ans », poursuit le communiqué. Et surtout se plier aux nouvelles règles d’urbanisme imposées par ce PPRI (annexé au Plan local d’urbanisme), certains terrains devenant inconstructibles.
Des travaux « dans un délai de 2 à 5 ans »
Et les habitants « les plus exposés » devront « dans un délai de 2 à 5 ans, (…) réaliser des travaux leur permettant de se mettre en sécurité mais aussi de réduire la vulnérabilité de leur logement ». En gros, limiter la casse en surélevant son électroménager et ses meubles, en adaptant les installations électriques, en installant des bâtardeaux devant les portes, par exemple. Des travaux qui peuvent représenter un coût mais « sont subventionnables jusqu’à 80 % des montants engagés par le Fonds de prévention des risques naturels majeurs, appelé aussi fonds Barnier », précise le communiqué.
La lutte contre les inondations est devenue une priorité. - VDN
Qui joindre si j’ai une question ? Pour tout renseignement concernant la réalisation des travaux et les demandes de subventions, les personnes concernées peuvent contacter le service de l’environnement de la DDTM au 03 21 22 99 99 ou à l’adresse suivante : ddtm-sde-risques@pas-de-calais.gouv.fr
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ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 16 Mar - 17:53
Le chantier Wéry inondé par les nappes phréatiques
Charles PiquetCHARLES PIQUET
L’inondation a eu lieu alors que l’étanchéité du site n’était pas encore réalisée.
prev
nex
Pourquoi le chantier n’avance-t-il pas du côté de la rue Wéry ? Alors que la date de livraison du chantier, estimée à avril, arrive à grand pas, peu d’activité entoure les deux bassins de rétention des eaux de ruissellement. Une inactivité qui remonte à la fin de l’année dernière. Le dimanche 28 novembre, alors que les tractopelles avaient creusé les deux futurs bassins, de fortes pluies s’abattent sur le Bruaysis, provoquant des inondations.
LES NAPPES PHRÉATIQUES EN CAUSE
Depuis, de l’eau stagne dans le bassin, et le chantier est à l’arrêt. En décembre, l’association Wéry-té, une association d’habitants militant pour des aménagements de lutte contre les inondations, soulevait déjà l’hypothèse que l’eau proviendrait des nappes phréatiques proches du fond du bassin. En décembre, Raymond Gaquère, vice-président de l’agglomération Béthune-Bruay, Artois Lys Romane en charge de la lutte contre les inondations, n’apportait pas d’explication sur le phénomène. Aujourd’hui, le ton a changé. Si le chantier est à l’arrêt, c’est effectivement en raison de la nappe phréatique, comme l’expliquent nos confrères de la Voix du Nord. Gorgées d’eau depuis les fortes pluies de fin novembre, les nappes remplissent donc les bassins. Les travaux d’étanchéité n’étant pas effectués, l’eau continue de remplir les trous, malgré les opérations de pompage qui ont eu lieu.
DES TERRES POLLUÉES RETROUVÉES
Cependant, Raymond Gaquère affirme que le chantier va redémarrer, à la mi-mars. Les travaux devraient d’abord se concentrer sur l’étanchéité des bassins. Une fois ces travaux faits, un autre problème sera pris en charge. Des terres polluées ont été trouvées lors du chantier. Ces dernières seront encapsulées. Cependant, un coût supplémentaire s’ajoutera à la facture de 2,4 millions d’euros de budget. Une facture qui va augmenter aussi avec les trois mois et demi de retard accumulés en raison de l’inondation des bassins. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Encore un chantier bien étudié !
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Dim 20 Fév - 10:04
LA COUTURE : Plus de 7 000 arbres en cours de plantation sur les berges de la Lawe
Les berges ont été fauchées. Les plantations se font en quinconce. Pendant trois ou quatre semaines, plus de 7 000 arbres et arbustes vont être plantés sur 3,6 km des berges de la Lawe. Leur mission : stabiliser les berges et faire de l’ombre.
LA COUTURE. Ils sont encore petits et leur corps souple n’a pas à craindre des vents violents qui se sont abattus sur la région. Depuis lundi, un chantier très vert a débuté à La Couture. Entre deux rafales, Christophe Leclercq, adjoint à l’environnement, Marc Caillez et Stéphane Courtin, conseillers municipaux portés sur la question environnementale, en expliquent le principe : « L’entreprise Bonnet Paysages, qui assurera aussi l’entretien pendant deux ans et si besoin le remplacement de pieds morts, va planter plus de 7 000 arbres et arbustes sur 3,6 km des berges de la Lawe, préalablement fauchées ; il y en a pour trois ou quatre semaines . » D’un côté puis de l’autre, de la rue du Pont-Maudit jusqu’à Locon. Le but de la manœuvre est clair : « Stabiliser les berges et lutter contre l’érosion, et donner de l’ombre à la rivière, cela empêchera le développement d’algues au profit de frayères. » L’opération, qui rejoint des préoccupations environnementales déjà anciennes dans la commune, ne va rien coûter à la mairie : son coût, estimé à 100 000 € HT, sera porté par le Syndicat mixte des transports (SMT), au titre des compensations obligatoires pour la nature dont peuvent bénéficier les communes (Sailly-Labourse aussi, ainsi que Calonne-Ricouart, Dourges…). Une autre convention, avec la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay qui a la charge des cours d’eau, porte sur l’entretien des berges.
DES HAIES À 2,50 M
Les essences plantées en quinconce sont toutes locales, choisies en concertation avec le conservatoire national botanique de Bailleul : cornouillers, noisetiers, troènes, prunelliers… « Les haies seront contenues à une hauteur maximale de 2,50 m. » En quelques années, elles vont s’enfoncer dans les berges et les contenir. Pour l’heure peu dégradées, elles n’ont pas besoin de traitement d’urgence. De leur côté, les piégeurs de rats musqués ne relâchent pas la vigilance. Fin 2022, en partenariat cette fois avec Nœux Environnement, la mairie se penchera sur le cas des chemins ruraux, rue d’Ames, courant des Wattines…, « et peut-être l’extension du parc des 3M ».
« L’horizon est loin de s’éclaircir » CAMILLE JANIK À certains endroits, la Lys est envasée. Association de Défense contre les Inondations de Saint- Venant
Saint- Venant Suite aux dernières grosses inondations, un peu partout dans notre secteur, l’association de défense contre les inondations de Saint- Venant a procédé à un état des lieux
CA NE SE PASSE PAS SUR LA LAWE ...MAIS SUR LA HOULLE ...
LA BONNE NOUVELLE Un coup de neuf pour le chemin de halage
prev
n
Les travaux de rénovation du chemin de halage et d’aménagement écologique de la berge nord de la Houlle devraient débuter au cours de ce premier semestre. C’est une bonne nouvelle, après plus d’une année à monter un dossier d’une très grande complexité. Hervé Berteloot, maire de Houlle, et son équipe, sont impatients de voir commencer ce chantier expérimental au cœur de l’Audomarois. Des frayères à poissons seront aménagées et des plantations de végétation locale recréeront le lien terre - eau. Le coût des travaux s’élève à 998 000 euros HT.
UN JOUR ...PEUT ETRE ... Entre Essars et la Lys , sur le chemin de halage de la LAWE.
Il faut savoir qu 'une partie est déjà réalisée à Locon entre la rue de la Goutte et la rue du Gosset, soit une longueur de 1860 mètres environ.
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 3 Déc - 7:52
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mer 1 Déc - 16:45
Retour en photos sur les inondations qui ont frappé le secteur de Béthune-Bruay ce week-end
Après les fortes pluies qui se sont abattues dimanche sur la région, le secteur de Béthune - Bruay a encore une fois était très touché par les inondations. À certains endroits, les paysages sont stupéfiants, on pourrait presque s’imaginer en bordure de mer...
Les départements du Nord et du Pas-de-Calais restent classés en orange pour les crues jusqu’à jeudi matin 6h mais la décrue de la Lys, point noir des derniers jours, s’est amorcée mardi après-midi, ont annoncé la préfecture et les pompiers. « Le bassin Lys Plaine reste en vigilance orange compte tenu des niveaux d’eau qui se sont stabilisés à un niveau élevé », a indiqué la préfecture du Nord dans un communiqué, mais « les pluies annoncées (...) ne devraient pas entraver l’amorce de décrue observée à l’amont de la Lys ».
Une décrue confirmée par les pompiers du SDIS du Nord, qui notaient toutefois que la décrue était « très lente » dans la commune de Saint-Venant, entre Saint-Omer et Béthune, en amont.
Selon le bulletin de Vigicrues, les pluies faibles attendues mercredi seront également « sans conséquence sur les crues en cours sur le bassin de la Lys » mais la vigilance orange reste maintenue « notamment dans le secteur de Merville », en aval, en raison de la propagation d’une onde de crue. Vigicrues précise ce mercredi que des « débordements notables persistent ».
Les niveaux à Saint-Venant ont atteint un maximum de 1,61m à 15h00 lundi. Ils continuent de baisser depuis et se situent à 1,33 m à 07h45 ce mercredi 01/12/2021. Les niveaux à Merville ont atteint leur pic à 2,88m hier mardi et les niveaux baissent maintenant lentement : 2.84 m à 7h45 (-4 cm).
De fortes perturbations depuis dimanche
Routes départementales coupées, passage à niveau submergé, maisons inondées… Depuis dimanche, les deux départements ont connu de fortes perturbations liées à un violent épisode pluvieux. En trois jours, les pompiers du Nord ont procédé à 103 interventions liées à ces intempéries et mis 171 personnes à l’abri. Le Sdis du Pas-de-Calais avait, lui, effectué 177 interventions entre dimanche et lundi. Lundi matin, une octogénaire a été découverte morte dans sa cave inondée, à Borre, dans le Nord. Selon la gendarmerie, cette dame, « sujette à malaise, aurait fait une chute dans l’escalier » et se serait ensuite noyée. L’eau était montée à une hauteur de 80 cm dans sa cave. Selon une publication du Sdis du Nord sur Facebook, le niveau de la Lys était stabilisé mardi en début d’après-midi à 2,88m à Estaires. Lors de la crue de décembre 1999, elle avait atteint 2,94 m. « Je travaille sur Bailleul et le parcours pour y aller (lundi) c’était la folie ! J’ai dû faire demi-tour cinquante fois », a témoigné au Rémi Parreira, représentant de commerce, rencontré dans une des petites communes de la plaine de Lys qui avaient toujours les pieds dans l’eau mardi. « C’est vraiment la première fois qu’on connait ça, moi ça m’inquiète », a-t-il confié. .
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Mar 30 Nov - 8:08
« Le risque, c’est que le canal finisse par déborder »
Le maire de Saint-Venant craint que les deversements dans le canal puissent un jour le faire déborder au niveau de Mont-Bernanchon. PHOTO SEBASTIEN JARRY
La décrue se fait toujours attendre à Saint-Venant où le maire a convié les habitants hier pour les informer de la situation. Il a fait part de ses inquiétudes concernant un futur débordement du canal d’Aire à La Bassée, au niveau de Mont-Bernanchon.
SAINT-VENANT. Alors qu’il est maintenant l’heure de faire le bilan des dégâts causés par les inondations dans de nombreuses communes, Saint-Venant sera encore en situation d’alerte pendant les prochaines heures. « On n’avait pas vu ça depuis quinze ans », assure le maire André Flajolet qui a décidé de convier ses habitants à une réunion exceptionnelle hier soir pour leur apporter des précisions sur la situation. En l’espace de 72 heures, il est tombé 75 millimètres d’eau sur la commune. C’est très grave pour nous car c’est de l’eau qui ne devrait pas passer par Saint-Venant et qui passe en centre-ville. Si le phénomène est naturel, certaines choses inquiètent tout particulièrement le maire saint-venantais. Notamment le débordement du Brayelle et de la Laque dans le Guarbecque. « C’est très grave pour nous car c’est de l’eau qui ne devrait pas passer par Saint-Venant et qui passe en centre-ville, ça représente en moyenne 100 m 3 par heure », a expliqué André Flajolet. LE CANAL PEUT-IL DÉBORDER ? Mais ce qu’il craint encore davantage, c’est que le canal d’Aire à La Bassée déborde en raison des « déversements sauvages » : « Il s’agit d’eaux qui arrivent (entreprises, collectivités, particuliers) dans le canal à grand gabarit et qui n’ont aucune raison d’y arriver. » Lors de cette réunion, le maire de Saint-Venant a indiqué qu’il estimait que deux tiers de l’eau qui était actuellement en trop n’avait « normalement rien à y faire ». « Je sais que je pose une question embêtante car tout une série d’autorités ont considéré que le canal était le déversoir naturel de leur trop-plein », regrette-t-il. « On arrive au niveau de vulnérabilité maximale et le risque, à Mont-Bernanchon, c’est que le canal déborde. » Même si le maire souhaitait faire part de ses inquiétudes aux habitants, c’est aussi pour les rassurer sur la prise en charge de cette situation qu’il avait organisé cette réunion. Il a notamment indiqué que le plan communal de sauvegarde avait été activé et que des rondes étaient programmées la nuit dernière, puis aujourd’hui. « Il y a une inquiétude mais on contrôle la situation, assure André Flajolet. Il y a une légère possibilité de décrue demain matin (ce matin). » À Saint-Venant, trois maisons ont été touchées par des inondations depuis samedi.
ACARIE
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Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 26 Nov - 7:42
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Dim 21 Nov - 7:53
LA LUTTE CONTRE LES INONDATIONS, ÇA CONTINUE...
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nUne enquête publique concernant la création de trois zones d’expansion de crues (ZEC) sur le bassin-versant de la Lawe débute ce lundi 22 novembre. Les trois ZEC doivent être créées à Ourton, Beugin-La Comté et Gosnay. Demain, le commissaire enquêteur sera en mairie d’Ourton de 9 heures à midi et en mairie de Gosnay de 13 h 30 à 16 h 30. Vendredi, il sera de nouveau à Gosnay de 9 heures à midi et en mairie de La Comté de 14 h à 17 h. Le commissaire enquêteur sera ensuite à Ourton (9 h – midi) et à La Comté (14 h – 17 h) le mardi 7 décembre et enfin à Gosnay le 21 décembre (13 h 30 – 16 h 30), date de la clôture de l’enquête publique.
Des bassins et des millions d’euros qui ont servi à ne pas avoir les pieds dans l’eau à Bruay-La-Buissière et ses environs
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Dernière édition par ACARIE le Mar 23 Jan - 12:01, édité 3 fois
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Sam 2 Oct - 9:06
L'AGGLO BÉTHUNE-BRUAY AU ALOURDIT SA FISCALITÉ. UN NOUVEAU COUP POUR LE POUVOIR D'ACHAT !
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[ltr]L'instauration de la taxe GEMEPI (pour financer que les actions concourant à la mise en œuvre de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations) par l'agglo Béthune-Bruay est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Son instauration par l'agglo révèle que cette dernière est devenue un bateau d'incurie navigant sur une mer d'irresponsabilités avec un équipage ivre d'incompétences.[/ltr]
[ltr]Ce constat peut paraître excessif, voire brutal, mais ne jouons pas à l'autruche. Albert Camus notait que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur de ce monde ». L'école de la vraie liberté d'esprit se résume à cette maxime de sagesse : "il est bon qu'il y ait des hérétiques".[/ltr]
[ltr]On vous explique simplement pourquoi.[/ltr]
[ltr]INSTAURER UN IMPÔT NOUVEAU EST CONTREPRODUCTIF ET UNE PERTE SIGNIFICATIVE DU POUVOIR D'ACHAT.[/ltr]
Thierry Tassez maire de Verquin
[ltr]La grandeur de l'objectif ne doit pas faire oublier l'inéquation des moyens. Cette taxe, de plus facultative, est une recette fiscale nouvelle pour l'agglo qui s'ajoute aux impôts existants déjà.[/ltr]
[ltr]Elle constitue surtout une nouvelle perte de pouvoir d'achat pour de nombreux concitoyens, déjà confrontés à l'inflation et à l'explosion des tarifs de l'énergie, etc. Sans évoquer l'explosion des contributions au Sivom du Béthunois. [/ltr]
[ltr]Pour un Français sur deux la pouvoir d'achat est la première priorité. Et ce n'est pas les puériles tentatives médiatisées pour minimiser cette perte du pouvoir d'achat qui masqueront sa triste réalité. Thierry Tassez, mais de Verquin ne dit pas autre chose : « Les contribuables verquinois sont déjà à bout. Je ne peux pas voter cette taxe.»[/ltr]
[ltr]Au-delà d'une perte de pouvoir d'achat, c'est aussi un message desastreux envoyé aux investisseurs potentiels. Le maire de Violaine s'interroge sceptique sur ce choix fiscal :[/ltr]
Jean-François Castell, maire de Violaines
[ltr]« Je suis très embêté,. On va encore utiliser le levier fiscal pour répondre à un problème. En 2017, il a fallu voter une augmentation des impôts et tous les maires qui avaient voté pour étaient rentrés en mairie en disant : Écoutez, c’est pas de ma faute, c’est l’agglo. On repart dans la même démarche… La fiscalité est le seul levier aujourd’hui ? »[/ltr]
[ltr]Oui d'autre solutions financières existent et d'ailleurs le président de l'agglo devrait montrer la même détermination pour réclamer le remboursement des 1,5 millions d'euros versés à tort à l'entreprise nippone Bridgestone... Dont l'ex-directeur présidait avec lui l'association du "Grand Béthune".[/ltr]
[ltr]Mais on peut légitimement douter de la capacité de l'exécutif de l'agglo à les mettre en oeuvre, quand on prend connaissance de la futilité de certains arguments pour justifier l'instauration de cette imposition nouvelle :[/ltr]
Citation :
[ltr]« C’est une case qui existe déjà sur nos taxes d’habitation et nos taxes foncières, a précisé le vice-président aux finances Hervé Deroubaix[/ltr]
[ltr]UN TOUR DE PASSE PASSE 'MALHONNÊTE" POUR ÉQUILIBRER UN BUDGET MALMENÉ ?[/ltr]
[ltr]Cette compétence était jusqu'à ce jour financée par nos impôts à hauteur de 4 millions d'euros. L'agglo aurait trés bien pu continuer sur cette voie en abondant les crédits destinés à cette compétence pour financer une politique plus dynamique dans ce domaine, mais en réalisant des économies par ailleurs, en limitant certains fonds de concours discutables, ou des opérations de communication ridicules (manger bio, master chef, etc). [/ltr]
[ltr]Réduire la voilure pour ses actions qui relèvent plus de l'animation que du développement, et recentrer ses moyens sur des priorités indispensables pour assurer un avenir ambitieux pour notre territoire.[/ltr]
[ltr]De plus, une programmation pluriannuelle des travaux pour cette compétence GEMAPI, dont on ne discute pas la pertinence, aurait aussi permis d'adapter le financement par l'imposition traditionnelle, sans recourir dans la précipitation, à l'instauration d'un nouvel impôt. Un nouveau coup dur pour le pouvoir d'achat des acteurs du territoire.[/ltr]
[ltr]L'agglo Béthune-Bruay a cédé à la facilité au mépris du portemonnaie des habitants du territoire.[/ltr]
[ltr]En d'autres termes adapter les orientations budgétaires de l'agglo à cette nouvelle priorité, mais à pression fiscale constante. Encore faut-il que l'agglo ait des priorités à hiérarchiser. Faute de projet de territoire, nous sommes dans le n'importe quoi ! Une incurie financée de plus par les contribuables du territoire.[/ltr]
[ltr]Cette taxe va rapporter environ 11,5 million d'euros à l'agglo pour financer cette soudaine nouvelle priorité, mais surtout permettre à l'agglo de récupérer les quatre millions d'euros provenant du budget général (nos impôts) qui finançaient antérieurement cette compétence et qui seront désormais recouvrés par la nouvelle taxe[/ltr]
LES DELEGUES COMMUNAUTAIURES DES MOUTONS DE PANURGE ?
[ltr]L'honnêteté serait donc de diminuer l'impôt des citoyens de ces quatre millions d'euros, afin de minimiser leur perte du pouvoir d'achat. [/ltr]
[ltr]Nous serions sinon, dans une manipulation à l'odeur d'arnaque. [/ltr]
[ltr]LES PRIORITÉS DE L'AGGLO SONT CELLES ( MASQUÉES) DE SON PRÉSIDENT ![/ltr]
[ltr]Cette soudaine volonté d'accélérer la compétence GEMAPI a de quoi surprendre. Pourquoi ce brusque coup d'accélérateur ? N'y at-il pas d'autres priorités, comme s'interroge l'élu d'opposition d'Houdain Daniel Dewalle :[/ltr]
Daniel Dewalle
[ltr] « Ce qui ne va pas, c’est que c’est la fiscalité qui va s’alourdir une nouvelle fois pour nos concitoyens. » et de lancer un appel à corriger les inégalités avant d’alourdir la note des contribuables.[/ltr]
[ltr]Quelles sont les priorités de l'agglo? Voilà la vraie quetion jamais posée, et qui permet au président de faire passer ses propres priorités, notamment de transferer les charges de personnel de la ville de Béthune, vers l'agglo comme récemment le directeur des sports de la ville de Béthune...[/ltr]
[ltr]Visiblement, il y a une révolution culturelle à entreprendre à l'agglo de Béthune-Bruay ! Un premier lieu les conseillers communautaires doivent prendre conscience qu'ils ne sont pas les représentants de leur commune, mais du territoire. (Nous reviendrons sur ce sujet capital). Secundo est là, c'est fondamental, l'exécutif de l'agglo, et surtout son président, doivent comprendre que l'agglo est une structure de coopération intercommunale de développement (c'est pourquoi elle est dotée d'une fiscalité propre), et non un Sivom de prestations de services. [/ltr]
La confusion actuelle est désastreuse et compromet l'avenir de notre territoire
JEAN-PIERRE CHRUSZEZ
[ltr].[/ltr]
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Sam 2 Oct - 8:14
Locon2050 a écrit:
les maires de Beuvry et de La Couture le disent et redisent: les maisons qui bordent la lawe ne valent plus grand chose. les débordements sont trop récurrents, le risque est définitivement acquis, plus aucune assurance ne voudra assurer ces maisons.
les propriétaires sont prévenus, hors de question que nos impôts servent à racheter leurs maisons !
habitant Invité
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 1 Oct - 10:19
bonjour à tous, vivre à côté d une rivière qui déborde à chaque grosse pluie est une souffrance permanente, un stress continu.
les maisons construites entre les années 50 et 70 sont victimes de l urbanisation excessive.
beaucoup pensent qu il est juste de mettre fin à cette maltraitance . les mairies doivent racheter les maisons. de manière raisonnée , en bon père de famille, La commune devrait racheter 1 maison par an , en démarrant par les riverains les plus proches des ponts des rues du bas chemin. qu est ce que 250000 - 350 000 sur un budget de plusieurs millions d euros?
soyons solidaire avec chacun d entre nous, organisons 1 référendum dans les délais les plus rapides. une très large majorité sera d accord.
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 1 Oct - 8:22
Taxe GEMAPI votée à l’agglo : ce que ça pourrait coûter à chacun
Les montants exacts ne sont pas encore fixés, les taux pas encore votés. Mais une simulation des montants a été dévoilée à l’agglo. Habitants, commerçants, entreprises… voici une idée de ce que ça pourrait vous coûter par an.
BÉTHUNE-BRUAY. Mardi, l’activation de la taxe GEMAPI a été votée au conseil communautaire. Pour rappel, la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) a pour objectif de financer des moyens d’action efficaces pour lutter contre les inondations mais aussi de s’assurer une réserve d’eau potable. « Retenir l’eau, c’est lui permettre de s’infiltrer dans nos nappes phréatiques. L’enjeu, c’est aussi d’avoir de l’eau potable dans les robinets dans les 10 ans qui arrivent », a expliqué le président de l’agglo, Olivier Gacquerre. Le maximum qui puisse être demandé est l’équivalent de 40€ par habitant...
Si on sait que cette nouvelle taxe a « uneenveloppe plafonnée. – Le maximum qui puisse être demandé est l’équivalent de 40 € par habitant, donc l’enveloppe maximum hypothétique de 11,5 M € », précisait le vice-président aux finances Hervé Deroubaix, impossible de savoir les montants exacts demandés à tous ceux qui n’en seront pas exonérés. Sachant que ceux qui devront s’acquitter de cette taxe sont ceux qui paient encore la taxe d’habitation (TH), ceux qui paient la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et, côté commerçants, artisans et entreprises, ceux qui paient la taxe foncière sur les propriétés bâties et la cotisation foncière des entreprises (CFE). Une taxe qui se veut donc « solidaire » épargnant ainsi « les plus fragiles » selon les élus. Les contributions (voir les estimations ci-dessus) ont pour objectif de réunir 8 M € en 2022. .
Locon2050 Invité
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Jeu 30 Sep - 17:15
les maires de Beuvry et de La Couture le disent et redisent: les maisons qui bordent la lawe ne valent plus grand chose. les débordements sont trop récurrents, le risque est définitivement acquis, plus aucune assurance ne voudra assurer ces maisons.
les propriétaires sont prévenus, hors de question que nos impôts servent à racheter leurs maisons !
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Jeu 30 Sep - 10:07
BÉTHUNOIS-BRUAYSIS Dès 2022, une nouvelle taxe pour les habitants de l’agglo !
GEMAPI : cette taxe que les habitants de l’agglo vont payer dès 2022
La nouvelle taxe GEMAPI sera mise en place dès le 1er janvier 2022. PHOTOs PASCAL BONNIÈRE
Mardi soir, les conseillers communautaires ont voté (cinq oppositions et deux abstentions) une nouvelle taxe dont les habitants de l’agglo devront s’acquitter dès l’année prochaine : la GEMAPI. Explications.
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BÉTHUNOIS-BRUAYSIS. On n’est plus à l’époque des études, mais dans celle de l’action.
En août, le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu un rapport alarmant. D’ici à 2030, dans le monde, les températures vont augmenter d’au moins 1,5ºC, voire 2ºC. À ce train-là, une partie du département sera sous le niveau de la mer en 2050, ainsi qu’une partie de Saint-Omer. Plus proche de nous, depuis 1982, l’arrondissement a connu 571 arrêtés de catastrophe naturelle, 91 % concernent des risques d’inondations. Les souvenirs des phénomènes de 1993, 1994, 1998 et 2016 hantent encore les esprits, de même que les catastrophes qui ont touché Ham-en-Artois en 2017, Gonnehem en 2012, Bruay en 2016 et Fouquereuil en 2020… Tous les ans, au moins une commune de l’agglo est touchée par des inondations.
LA GEMAPI, C’EST QUOI ?
La GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) existe déjà, à hauteur de 4 M € chaque année. « Démarche responsable et solidaire » pour Raymond Gaquère, la taxe GEMAPI a été créée en 2014. Pour le conseil communautaire, il est question de renforcer l’action de cette GEMAPI. Concrètement, 440 km de cours d’eau sont aujourd’hui entretenus dans le cadre de cette GEMAPI. En 2022, elle gérera l’intégralité des cours d’eau de l’agglo, soit 670 km. Elle accompagnera l’accélération de la réalisation des ouvrages qui capteront l’eau, c’est-à-dire ceux prévus par le PAPI (Programmes d’Actions de Prévention des Inondations). À ce titre, 20 opérations sont prévues sur 17 ouvrages, soit des zones d’extension de crue, soit des retenues collinaires pour stocker des volumes d’eau conséquents. Ces différents aménagements équivalent à 800 000 m 3 d’eau retenus. Plus généralement, pour lutter contre les ruissellements, la GEMAPI va prévoir des petits aménagements ponctuels, bien positionnés, ainsi que la restauration et l’entretien des capacités hydrauliques du territoire, l’entretien des fossés. Il s’agira enfin de préserver les zones humides. Concernant le ruissellement, l’érosion des sols et les coulées de boues, la GEMAPI présente une stratégie différenciée. Une partie du territoire de la CABBALR – le contrefort de l’Artois – présente un relief important et est donc générateur de forts ruissellements. Sur ce périmètre, il s’agira de ralentir les écoulements, tamponner les eaux et optimiser les capacités hydrauliques. À l’inverse, sur le Bas-Pays, au relief quasiment nul, l’objectif sera de restaurer et conserver les capacités hydrauliques du secteur.
LA PHILOSOPHIE DE LA TAXE
« Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Rien ? » Raymond Gaquère, le vice-président en charge des inondations, a fait tonner sa voix, mardi soir. « On n’est plus à l’époque des études, mais dans celle de l’action », a avancé le président de l’agglo Olivier Gacquerre. L’idée, ce mardi soir, était d’instaurer une nouvelle taxe dont le montant sera discuté chaque année. De quoi alimenter les débats dans une assemblée échaudée de devoir lever un nouvel impôt. « C’est une forme de transfert de l’État déguisé. On a le mauvais rôle dans cette affaire-là », dénonçait l’élu. Qui assurait, par ailleurs : « Quand on regarde à qui on demande de faire des efforts, ce ne sont pas les plus fragiles. » « Le PAPI, qu’on accélère, c’est 30 % de la solution. » Avec la « volonté d’être justes, solidaires et équitables » sans oublier un autre sujet : l’eau potable. « Retenir l’eau, c’est lui permettre de s’infiltrer dans nos nappes phréatiques. L’enjeu, c’est aussi d’avoir de l’eau potable dans les robinets dans les 10 ans qui arrivent. » « C’est une case qui existe déjà sur nos taxes d’habitation et nos taxes foncières, a précisé le vice-président aux finances Hervé Deroubaix. Elle est uniquement affectée à la GEMAPI qui fera l’objet d’une restitution en fin d’année. C’est une enveloppe plafonnée. Le maximum qui puisse être demandé est l’équivalent de 40 € par habitant, donc l’enveloppe maximum hypothétique de 11,5 M €. » QUI PAIERA CETTE NOUVELLE TAXE ? Ceux qui paient encore la taxe d’habitation, ceux qui paient la taxe foncière sur les propriétés bâties et, côté commerçants, artisans et entreprises, ceux qui paient la taxe foncière sur les propriétés bâties et la cotisation foncière des entreprises.
Un débat animé ponctué par quatre votes contre et deux abstentions
Tous les ans, au moins un épisode d’inondations est à déplorer dans l’arrondissement. PHOTOS PASCAL BONNIÈRE
Daniel Dewalle, conseiller communautaire d’Houdain, était remonté. Remonté contre « ces quatre milliardaires qui s’envoient en l’air dans l’espace et polluent autant que 50 000 de nos voitures ». « Ce qui ne va pas, c’est que c’est la fiscalité qui va s’alourdir une nouvelle fois pour nos concitoyens. » Un appel à corriger les inégalités avant d’alourdir la note des contribuables.
UN FOND DE RACHAT DES MAISONS SOUVENT TOUCHÉES ?
À Beuvry, Nadine Lefebvre était pour, de même qu’Emmanuelle Leveugle – binôme de Raymond Gaquère au Département – qui rappelait les 450 000 € dépensés par la commune sur le sujet des inondations d’eaux usées causées par la position « en fin de circuit » du réseau unitaire de la bourgade. Gaëtan Verdoucq appelait quant à lui à la création d’un fond de rachat des habitations trop régulièrement touchées par les inondations. Celles que les assurances ne veulent plus prendre en charge et bien difficiles à revendre.
« PLEIN LA GUEULE »
Gérard Ogiez, maire de Fouquereuil, et Sylvie Meyfroidt, maire de Vendin-les-Béthune, rappelaient combien les maires « en prenaient plein la gueule » par leurs administrés une fois les dégâts constatés. Philippe Scaillerez, le maire de Labourse, louait « une taxe solidaire et vertueuse » et appelait ses consœurs et confrères à faire preuve de pédagogie pour expliquer cette nouvelle taxe à leurs administrés. Le commentaire de Catherine Decourcelle, maire de Drouvin-le-Marais, résonnait comme son écho : « J’assumerai. Je présenterai cette nouvelle contribution. Je n’aurai pas peur de leur dire : Oui, on va vous demander des sous, mais voilà ce qu’on va en faire ! » Sans surprise, Maurice Leconte, maire d’Houchin, annonçait le soutien du groupe PACTE à la mesure.
LA MEILLEURE SOLUTION ?
Il y avait aussi des circonspects. « Je suis très embêté, disait Jean-François Castell, le maire de Violaines. On va encore utiliser le levier fiscal pour répondre à un problème. En 2017, il a fallu voter une augmentation des impôts et tous les maires qui avaient voté pour étaient rentrés en mairie en disant : Écoutez, c’est pas de ma faute, c’est l’agglo. On repart dans la même démarche… La fiscalité est le seul levier aujourd’hui ? » Robert Mille, de Bruay, prévenait du danger de cette nouvelle taxe à l’encontre « de la classe moyenne ». « Il aurait fallu un principe pollueur-payeur. Pas forcément la meilleure solution. » Pour le maire de Verquin, Thierry Tassez, il est hors de question de payer. « Les contribuables verquinois sont déjà à bout. Je ne peux pas voter cette taxe. » Dont acte, l’ancien candidat au poste de président de l’agglo étant l’un des quatre élus, avec Daniel Dewalle et deux conseillères municipales, l’une de Haisnes, l’autre de Divion à avoir voté contre la délibération. Jean-François Castell et Dany Clairet, maire de Fresnicourt-le-Dolmen, s’abstenaient.
Je suis très embêté. On va encore utiliser le levier fiscal pour répondre à un problème.
La rue Wéry fermée trois mois pour lutter contre les inondations
Alors que les travaux préparatoires avaient commencé la semaine dernière, cette fois c’est vraiment parti pour les travaux de lutte contre les inondations rue Wéry à Bruay-La-Buissière. L’axe sera fermé trois mois.
BRUAY-LA-BUISSIÈRE. Des arbres avaient été coupés la semaine dernière pour préparer la base de vie nécessaire au terrassement des buttes de la rue Wéry. Mais depuis lundi, le chantier de lutte contre les inondations à Bruay-La-Buissière est entré dans sa phase concrête : les camions circulent pour évacuer la terre des buttes, d’autres évacuent les arbres débités sur place.
Résultat : la rue Wéry est fermée à la circulation, sauf riverains et secours.
Une déviation est mise en place par les rues Arthur-Lamendin et du Commandant-Lherminier.
La gêne occasionnée doit durer trois mois en raison des nombreuses rotations de camions pour évacuer un peu plus de 70 000 mètres cubes de déblais vers le site Carbolux, rue Brossolette. Soit environ 120 camions par jour durant trois mois selon la mairie bruaysienne.
La promenade rive droite de la Lawe est donc aussi interdite aux promeneurs, et ce pour la totalité de la durée du chantier qui doit durer huit mois. Deux bassins de rétention doivent être créés, avant qu’un aménagement paysager remette en état le site.
Porté par l’agglomération de Béthune-Bruay, ce chantier a un coût de 2,4 M € et n’est que la première étape d’un plan plus vaste pour lutter contre les inondations. .
ACARIE
Messages : 4532 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: LAWE et INONDATIONS Ven 17 Sep - 11:23
Un grand bassin de rétention pour préserver la Lawe
Le bassin de rétention de 10000 m3 sera complètement enterré. Pour le construire, la destruction du stand de tir, en friche depuis des années, était nécessaire. Un chantier de 15 mois a démarré à proximité du stade Léo-Lagrange, rue Fernand-Bar. Un bassin de rétention va être créé afin d’éviter que le réseau ne se déverse dans la rivière la Lawe
Ça y est, le chantier est programmé. Après des années de discussions et d’études, le bassin de rétention des eaux pluviales sera bien construit. Situé entre le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Béthune et la nouvelle chaufferie nord, l’édifice, d’une contenance de 10 000 m 3 , sera construit à partir de la fin du mois de septembre. Un chantier qui s’annonce impressionnant et qui durera 15 mois. Que les riverains se rassurent, ils ne verront rien puisque l’ensemble de la structure, dont le bassin qui mesurera 35 mètres de diamètre sur plus de 20 mètres de fond, sera enterré. Seul un bâtiment technique sera créé. L’ensemble du bassin sera incorporé avec une architecture sobre et paysagère, afin de se fondre facilement dans le décor.
400 000 M 3 D’EAUX USÉES DANS LA LAWE CHAQUE ANNÉE
L’objectif de cet ouvrage dont le coût est de plus de 9 millions d’euros ? Jouer un rôle de tampon pour éviter que les eaux des égouts, qui sont censées aller vers la station d’épuration, ne finissent dans la Lawe. « Le réseau qui passe à cet endroit récupère les eaux pluviales et usées de Béthune, Vaudricourt, Fouquières-les-Béthune, Fouquereuil et Drouvin-le-Marais pour les transporter vers la station d’épuration de Béthune » , précise Olivier Gacquerre, maire et président de l’agglomération. Mais ce réseau est équipé de déversoirs d’orage qui permettent, par temps de forte pluie, d’éviter une surcharge des égouts en évacuant une partie du flux vers la Lawe. « Sauf que cela représente un rejet de 400 000 m 3 d’eau (usées et pluviales, NDLR), chaque année. Soit 135 déversements par an, alors que nous n’avons légalement droit qu’à 20 déversements chaque année » , certifie Raymond Gaquère, maire de La Couture et vice-président de l’agglomération, en charge de la lutte contre les inondations. En plus d’être un fléau pour la Lawe et sa biodiversité, ces déversements dus à la météo doivent cesser sinon ils coûteront cher à l’agglo. « L’agence de l’eau pourrait nous donner des pénalités » , avertit Raymond Gaquère. Il y a donc urgence à agir, aussi bien pour l’agglomération que pour l’environnement. Le chantier démarrera le 27 septembre et, si tout se passe bien, le bassin devrait être fonctionnel au premier semestre 2023.