Vif échange entre élus d’opposition lors du dernier conseil municipal de Béthune
Dernier conseil municipal de l’année chargé, à Béthune. Pas moins de 65 points à l’ordre du jour. En toute fin de conseil a eu lieu un vif échange entre deux élus de l’opposition : Alexandre Maeseele (RN) et Stéphane Saint-André (Les Radicaux de gauche). Alexandre Maeseele a eu un échange vif avec l’ancien maire Stéphane Saint-André. - «LA VOIX»
Par Stéphane Leulier Publié:7 Décembre 2023 à 18h00 Il est plus de 21 heures, lundi soir et le conseil municipal touche à sa fin. L’élu d’opposition (RN) Alexandre Maeseele a demandé au maire Olivier Gacquerre de revenir sur la récente consultation publique concernant l’armement de la police municipale. Il était pour. Les élus de l’opposition de gauche, Brigitte Helle (EELV), Virginie Capelle (Génération.s.) et Stéphane Saint-André (Les Radicaux de gauche) étaient contre. « Le terrorisme islamique est aux portes de Béthune. Je le dis et je l’assume ! », a lancé le nouveau conseiller régional.
Des mots qui font sortir l’ancien député-maire Stéphane Saint-André. « Fasciste ! Facho ! » L’élu RN répondait, renvoyant le co-créateur du parti Les Radicaux de gauche à la NUPES et l’extrême gauche. « Antisémite ! », tonnait Stéphane Saint-André. Alexandre Maeseele lui promettait de l’attaquer pour diffamation. « Mais allez-y ! »
A Béthune la population décide par vote que la police municipale soit armée
La consultation publique sur l’armement ou non de la police municipale de Béthune a été un succès. Avec 32,5% de taux de participation, le oui s’est imposé avec 55,42%. Les 23 agents seront armés fin 2024.
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Les réactions politiques
La sénatrice UDI Amel Gacquerre a voté pour l’armement.
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L’OPPOSITION DE GAUCHE CRIE AU MÉPRIS
Vendredi soir, la veille du dépouillement, Brigitte Helle (EELV), Stéphane Saint-André (Radicaux de gauche) et Virginie Capelle (Génération.s.), ont organisé un point presse commun. À l’ordre du jour : la consultation citoyenne sur l’armement de la police municipale. Pourquoi maintenant alors que depuis mardi, les jeux étaient faits, il n’était plus possible de voter ? « Nous avons été pris de cours, répondaient-ils. Nous avons appris par la presse que cette consultation allait avoir lieu. La majorité a une nouvelle fois fait preuve de légèreté et de mépris à notre égard. »
« Il n’y a pas eu de délibération en conseil municipal, regrettait Brigitte Helle. Les conseils de quartier n’ont pas été consultés. On a l’impression que c’était une urgence absolue alors que nous n’avons eu aucun chiffre, aucune donnée pour réfléchir sur cette question. »
« Le référendum, oui, mais pas comme cela », ont-ils dit en chœur, soutenant l’idée d’éduquer et prévenir plutôt que réprimer.
« Il aurait été normal que le conseil municipal puisse en débattre, être consulté », appuyait Stéphane Saint-André qui griffait le maire de Béthune : « N’y a-t-il pas un manque de courage des élus ? Sous couvert de démocratie participative, ils s’en remettent à la population. » Une population qui a fait son choix : oui. Un avis différent que celui de ces élus, dont le vote s’est porté sur le non, au moins pour deux d’entre eux.
LE RN SATISFAIT
Caroline Parmentier, députée de la 9 e circonscription, a félicité l’idée de la consultation citoyenne. Désormais Béthunoise, elle a « voté pour l’armement. Le Rassemblement national est pour l’armement des polices municipales pour les villes de plus de 10 000 habitants. » « M. Gacquerre était contre l’armement en 2020, soulignait l’élu d’opposition Alexandre Maeseele. Là, il change son fusil d’épaule. Les idées du RN ont peu être reprises par M. le maire. C’est bien ! »
LA SÉNATRICE UDI AMEL GACQUERRE A VOTÉ POUR
La sénatrice Amel Gacquerre félicite la « réelle démarche démocratique ». « J’ai voté pour. J’ai été sensible aux arguments des policiers municipaux rencontrés et qui souhaitaient cet armement. Je reste tout de même convaincue que l’armement n’est pas l’unique solution. La prévention, l’éducation et une justice efficace sont essentielles pour garantir la sécurité et le bien-vivre ensemble. »
L’ancienne adjointe au maire se dit vigilante sur l’avenir, notamment sur les questions des « missions et le statut des policiers municipaux » « Doivent-ils être revus en conséquence ? Quelles compensation financière pour les communes qui prennent en charge une partie des prérogatives de la police nationale ? »
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ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Lun 21 Aoû - 12:11
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ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Mer 4 Jan - 8:02
Toujours a se faire remarquer par des interventions intempestives et irrationnelles Marcel Trollé , retraité de l 'aéronavale, continue a naviguer entre les droites qui le rejettent.
Il aurait touché le bras de Jordan Bardella… et se retrouve devant le tribunal
Le prévenu : Marcel Trollé, un Béthunois de 76ans bien connu, qui aurait, ou pas, touché le bras de l’actuel président du RN, en octobre dernier, à Quéant. Le tribunal correctionnel d’Arras s’est donné jusqu’au 16 janvier pour statuer sur le sort d’un septuagénaire béthunois qui aurait agrippé le bras de Jordan Bardella, cadre du RN, le samedi 8 octobre 2022, à l’issue d’une réunion publique, près d’Arras.
BÉTHUNE - ARRAS. L’audience a eu lieu lundi. Le procureur a requis 3 000 € d’amende avec sursis. M e Dhorne, avocat au barreau de Saint-Omer, lui, réclamait la relaxe pour son client, Marcel Trollé, un Béthunois de 76 ans. Le prévenu n’est pas n’importe qui. Il tenait à le suggérer à la juge unique, en se présentant à la barre du tribunal, le plastron plein de médailles : chevalier dans l’ordre national du Mérite à titre militaire, chevalier des Palmes académiques, médaille de bronze du Courage et Dévouement… Après quinze ans dans la Marine militaire, cet homme s’est investi dans la politique en accompagnant le député-maire de Saint-Pol, puis ministre, Philippe Vasseur. On imagine mal ce septuagénaire cardiaque agressant le fringant candidat à la succession de Marine Le Pen. Pourtant, c’est ce qu’on lui reproche.
ILS N’ONT RIEN VU, OU PRESQUE…
Cette « violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours », Jordan Bardella n’en aura aucune séquelle. Son « agresseur » aurait, lors d’un meeting à Quéant, tenté plusieurs fois d’approcher le député européen. Lors de sa dernière tentative, alors que le candidat RN prenait un bain de foule, il aurait posé sa main sur le bras de Jordan Bardella… ou pas du tout. Personne ne l’a vu, si ce n’est un agent de sécurité. Le prévenu a crié : « Pour une union des droites ! » Traîné sur une vingtaine de mètres, à terre, vers la sortie, il a fait un malaise cardiaque nécessitant l’intervention des pompiers. Ce n’est pas Jordan Bardella, devenu depuis président du Rassemblement national, qui portera plainte, mais un responsable de la sécurité du RN, en son nom, à la mairie du XVI e arrondissement de Paris, le 12 octobre. « Pour couvrir ses sbires », suggère M e Dhorne. Les gendarmes, le maire de Quéant n’auront rien vu d’autre qu’un homme traîné vers la sortie. Il n’y avait sans doute pas de caméra ce jour-là pour éclairer les enquêteurs. « Je suis déçu. Toute ma vie, j’ai donné à la France », clame le septuagénaire.
Jean-Pierre Chruszez consacre un chapitre complet dans son livre " HISTOIRE DE TRICHEURS" sur le sulfureux dossier de la patinoire de Bethune
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Gerard Invité
Sujet: Re: BETHUNE Jeu 22 Sep - 17:36
On aimerait bien savoir quel est le bilan de Marguerite Desprez ? 5 ans pourquoi faire ? Qu'a t'elle fait de sa reserve parlementaire ? Qui en a profité ?
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Jeu 22 Sep - 15:20
UN PETIT TOUR ET PUIS S' EN VA SOUS D ' AUTRES CIEUX et BETHUNE RESTE AVEC SES 27 % DE MISEREUX
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ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Sam 25 Juin - 9:11
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Sam 25 Juin - 8:37
VOILA COMMENT ON PLOMBE FINANCIEREMENT UNE COMMUNE POUR DES ANNEES :
Stationnement : le divorce entre la ville et Q-Park semble mal parti
La ville cherche à dénoncer le contrat de délégation de service public signé en 2005 avec Q-Park. PHOTO ARCHIVES LUDOVIC MAILLARD
Béthune cherche à dénoncer le contrat qui la lie à Q-Park pour l’exploitation du stationnement payant. Mais hier, la rapporteure publique du tribunal administratif a estimé que la ville savait ce qu’elle signait en 2005.
BÉTHUNE. En 2005, la ville de Béthune, alors dirigée par Jacques Mellick, a attribué la délégation de service public de son stationnement payant à Q-Park. Le contrat, signé le 22 mars, lui concède pour trente ans le stationnement en surface et dans le parking souterrain Clemenceau, ainsi que la construction et l’exploitation d’un second parking, sous la Grand-Place. Le contrat prévoit que l’investissement – 11,5 M€ hors taxes – sera supporté par le délégataire, qui sera rémunéré par les recettes du stationnement. Le tarif et la surveillance du stationnement sur la voirie restant entre les mains de la ville, celle-ci s’engage à verser une compensation financière annuelle à Q-Park si les recettes effectives sont inférieures aux recettes prévisionnelles. UNE CONTRIBUTION DE 400 000 € PAR AN Les relations entre Béthune et Q-Park se dégradent rapidement : les recettes du stationnement sont largement inférieures aux prévisions et la ville verse chaque année une contribution de l’ordre de 400 000 €. En 2011, Stéphane Saint-André, qui a succédé à Jacques Mellick, commande un rapport au cabinet d’études Gaudino, qui pointe « un appel d’offres truqué dès le départ ». Le maire porte alors plainte contre X pour favoritisme, recel de favoritisme et escroquerie. Le pôle financier classe la plainte sans suite en 2016. Alors que la ville suspend ses contributions à partir de 2012, le bras de fer se déplace sur le terrain administratif. Fin 2019, la ville demande l’annulation du contrat au tribunal administratif de Lille.
RÉPONSE LE 15 JUILLET Hier, au TA, la rapporteure publique a démonté un à un les arguments de Céline Sabattier, avocate de Béthune. Le contrat « vicié » par des prévisions de recettes « surestimées », entraînant le versement de contributions « systématiques » à Q-Park ? « Les études prévoyaient la création de places de stationnement, la fin de la gratuité de la place Foch, la création d’une halle aux fruits qui aurait drainé du trafic en centre-ville… Rien de cela n’a été fait et le modèle économique de Q-Park s’est retrouvé très éloigné de la réalité. » La « durée excessive » du contrat ? « Elle répond à l’amortissement du parking souterrain de la Grand-Place, pour lequel Q-Park a investi 12 M€. » La contribution, que la ville assimile à « une aide d’État prohibée » ? « C’est la contrepartie des investissements que le délégataire a dû consentir pour assurer le service public. Son mode de calcul est défini dans le contrat. » La rapporteure publique demande donc que la ville de Béthune soit déboutée et condamnée à verser 2 000 € à Q-Park. Le TA rendra son jugement le 15 juillet.
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Lun 23 Mai - 8:56
BÉTHUNE : LES IMPÔTS LOCAUX VONT AUGMENTER, ET MÊME FORTEMENT, POUR LES PROPRIÉTAIRES FONCIERS
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[ltr]La manipulation, et elle n'est pas nouvelle, de la majorité municipale béthunoise et de son maire est de réduire la pression fiscale subie par les béthunois, à l'évolution des taux communaux. Un manœuvre malhonnête mais qu’accrédite malheureusement le silence bien décevant des élus de l’opposition, mais aussi une reprise comme argent comptant par la presse locale. [/ltr]
[ltr]Les impôts locaux augmenteront à Béthune et même fortement pour les propriétaires de leurs habitations (ceux qui paient plus précisément l’impôt foncier). On vous explique pourquoi.[/ltr]
[ltr]Tout d’abord et c’est facile à comprendre, même si les taux communaux restent stables, la revalorisation des bases d’impositions pour tenir compte de l’inflation par les services de l’État induiront mécaniquement une augmentation des impôts locaux du montant de l’inflation. Il est donc faux d’écrire, toutes choses égales par ailleurs et dès ce premier palier d’analyse, que les impôts n’augmenteront pas. Si non, il aurait fallu baisser les taux d’imposition communaux ! Ce que font certaines communes, par souci de transparence et par respect de leur engagement d'une neutralisation de la pression fiscale.[/ltr]
[ltr]Au-delà de ce tour de passe-passe pas très honnête, on franchit la ligne jaune de la tricherie en oubliant volontairement la fiscalité additionnelle que paient les contribuables béthunois, pour financer les compétences transférées au Sivom du Béthunois. Le Sivom du Béthunois n’a pas de fiscalité propre. Son financement est assuré par les contributions budgétaires des communes. Les coûts des prestations du Sivom du Béthunois sont en forte progression (ce que nous dénonçons régulièrement) ce qui se traduira par une augmentation des impôts des béthunois.[/ltr]
[ltr]Plus grave encore, ce choix de la fiscalisation de sa contribution budgétaire au Sivom du Béthunois, si elle permet aux élus béthunois de tricher sur la pression fiscale réelle s’avère une imbécilité avec la suppression de la taxe d’habitation, qui n’est pas compensée pour les structures de coopération intercommunale sans fiscalité propres. Une importante perte de recettes pour la ville de Béthune. [/ltr]
[ltr]Mais une ardoise fortement alourdie pour les propriétaires fonciers qui seront désormais les seuls à payer la contribution budgétaire de la ville au Sivom du Béthunois. Ce que nous dénonçons depuis des mois ![/ltr]
[ltr]La pilule sera encore plus lourde pour ces mêmes propriétaires fonciers qui seront là aussi les seuls à payer la taxe GEMAPI instaurée par Olivier Gacquerre pour l’agglo Béthune-Bruay.[/ltr]
[ltr]Oui les impôts locaux augmenteront fortement pour les Béthunois, en particulier les propriétaires fonciers. Arrêtons de tricher sur ce sujet douloureux pour les portemonnaies.[/ltr]
La vérité éclatera quand tomberont les feuilles d’imposition.
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Ven 1 Avr - 9:35
JEAN PIERRE CHRUSZEZ ET LE MAIRE DE BETHUNE OLIVIER GACQUERRE NE PARTIRONT PAS EN VACANCES ENSEMBLES
TERRES DU NORD MATIN
Jean-Pierre CHRUSZEZ EN GARDE À VUE : TERRES DU NORD MATIN, LA CLEF SOUS LA PAILLASSON ?
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[ltr]ILLUSTRATION TERRES DU NORD MATIN[/ltr]
[ltr]Les plaintes du maire de Béthune envers JPC ne se comptent plus, et ce dernier peut se glorifier d'avoir bénéficier systématiquement de relaxe par les tribunaux, en première instance ou en appel. Ainsi en septembre 2021 il était de nouveau relaxer par le Tribunal Judiciaire de Béthune, ce qui mit en rage le premier magistrat de la cité de Buridan. Qui attendit sa sortie du tribunal pour le menacer : " je vous ferai tomber et mordre la poussière". [/ltr]
[ltr]Ce n'est pas la première fois que le maire menace. N'avait-il pas déjà voulu lui faire "casser la gueule" par ses amis du Mont Liébaut (main courante déposée au commissariat de Béthune).[/ltr]
[ltr]Est-ce la conséquence de ces intimidations qui se concrétisent, car le directeur de notre publication a été convoqué dans les locaux du SRPJ de Lille, ce vendredi vers 8H heures, où on lui a signifié sa garde à vue.[/ltr]
La Direction Interrégionale de la Police Judiciaire (ex-SRPJ) dà Lille
[ltr]Il s'agirait d'un vieux dossier d'aliénation d'une cellule commerciale de la Rotonde, appartenant à la ville de Béthune, mais vendue au bénéfice d'un tiers privé, proche de la municipalité, alors qu'il était DGS de la commune. Une vente "illégale" découverte par les services municipaux lors de leurs recherches sur les aliénations du patrimoine communale pour équilibrer le budget 2022 de la cité de Buridan (lire ici). Conformément à l'article 40 du code de procédure pénal, Pierre-Emmanuel Gibson qui officie les contentieux municipaux à alerter, avec beaucoup de plaisir, le procureur de la République.[/ltr]
[ltr]Une source béthunoise proche du dossier évoque quant à elle les conditions obscures de la vente et de reventes successives de son ancien logement de fonction (lire ICI), et un potentiel faux en écriture publique, concernant l'intégration d'un cadre des services techniques municipaux béthunois, dans le cadre d'emplois des ingénieurs territoriaux. Un proche du maire et du premier adjoint de l'époque, et diplômé de la carte du parti socialiste.[/ltr]
[ltr]À l'heure de la publication de cet article JPC est toujours dans les locaux du SRPJ de Lille. Il a refusé le concours d'un avocat.[/ltr]
Le livre qui fait rager le maire de Béthune et son premier adjoint
[ltr]ACHETER EN EBOOK SUR AMAZONE[size=18]ICI[/size][/ltr]
[ltr]Une affaire qui risque de fragiliser notre petite équipe rédactionnelle de bénévoles, dont il est la dynamique colonne vertébrale, et permettre enfin au maire de Béthune d'espérer faire "tomber" notre journal numérique, qui le dérange tant. [/ltr]
[ltr]Il reste, il est vrai, le dernier bastion (beffroi?) d'analyses critiques de la gestion municipale et intercommunale de ces professionnels de la politique, qui se sont accaparés ( par un artéfact électoral) l'hôtel de ville de la cité de Buridan.[/ltr]
[ltr]Nous vous informerons de la suite des évènements, et nous comptons sur votre soutien pendant cette période de turbulence que nous allons traverser.[/ltr]
Béthune : le premier pneu rechapé de Blackstar, made in Béthune, a été produit mercredi sur l’ancien site de Bridgestone
Mercredi 19 janvier marque « un heureux rendez-vous » dans la réindustrialisation du site de Bridgestone. La ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, était présente à Béthune pour faire le point sur la reconversion des lieux
Le premier pneu recyclé, made in Béthune, de la société Blackstar a été produit mercredi 19 janvier.
La date est symbolique. Le 19 janvier marque physiquement une nouvelle étape de la réindustrialisation du site de Bridgestone de Béthune. La société Blackstar, spécialisée dans le rechapage de pneu, a investi les lieux depuis quelques semaines et démarre son activité avec une quinzaine de salariés.
Dans la matinée de mercredi, elle a produit son premier pneu recyclé. Celui-ci a d’ailleurs été dédicacé par la ministre Agnès Pannier-Runacher, en déplacement à Béthune. Elle en a profité pour faire un point sur la reconversion du site et l’accompagnement des ex-Bridgestone.
Le premier pneu a été signé par la ministre.
Le cas Bridgestone, « un laboratoire de la reconquête industrielle »
La ministre a visité l’ancienne usine Bridgestone (une visite technique où la presse n’était pas conviée) et a fait étape chez son tout nouveau locataire. « Le projet Blackstar pourrait constituer le premier site de recyclage de pneus usagers en France et éventuellement en Europe. En tout cas, c’est l’ambition portée par les repreneurs », annonce Agnès Pannier-Runacher. Pour rappel, l’entreprise Blackstar (associée à Mobivia) table sur la création de 200 emplois sur le site à l’horizon 2025.
La ministre Agnès Pannier-Runacher a fait un point de situation sur le dossier Bridgestone.
Deux autres projets industriels pourraient s’implanter sur le site ou à proximité, mais les discussions étant encore en cours, aucune communication supplémentaire n’est faite sur le sujet. On sait cependant qu’il s’agirait de projets porteurs de 300 emplois chacun.
« On a fait de Béthune un endroit qui attire les investisseurs français et étrangerspour installer des sites industriels, souligne la ministre. C’est le territoire d’industrie qui porte aujourd’hui le plus grand nombre de projets de modernisation, d’extension, de décarbonation et d’innovation de l’ensemble du territoire national. Au fond, c’est pour moi une forme de laboratoire de la reconquête industrielle. »
Depuis le 24 décembre, l’entreprise Log’S, spécialisée dans le réaménagement des sites industriels, s’occupe de redéfinir l’espace de l’ancienne usine Bridgestone.
Bien qu’un soleil radieux semble apparaître à l’horizon, le travail de reconversion du site est encore loin d’être terminé pour autant. La convention de revitalisation du site industriel et du bassin d’emploi court jusqu’en mi-2024. « Nous allons continuer à accompagner », rappelle Agnès Pannier-Runacher. Mais la dynamique est bien là. « La responsabilité des organisations syndicales, la responsabilité des salariés et le travail mené main dans la main avec les élus du territoire, l’État et le gouvernement permet de donner un avenir industriel à ce site. »
Depuis le 24 décembre, l’entreprise Log’S, spécialisée dans le réaménagement des sites industriels, s’occupe de redéfinir l’espace de l’ancienne usine Bridgestone.
Une centaine de salariés encore sans solution
La membre du gouvernement a ensuite rencontré les élus du territoire et les représentants syndicaux des anciens salariés du géant pneumatique japonais. « Sur le volet du reclassement, on ala moitié des salariés (827 personnes, NDLR) qui ont une solution pérenne, détaille la ministre. Et l’autre moitié qui est, pour l’essentiel, engagée dans un projet. Il y a une centaine de salariés pour lesquels il faut approfondir les solutions puisqu’ils ne sont ni sur un projet pérenne, ni en formation. »
Les syndicats ont participé à la table-ronde avec la ministre et les élus du territoire.
L’idée de l’organisation d’une journée speed dating a été mise sur la table. Il s’agirait de réunir l’ensemble des ex-salariés de Bridgestone actuellement à la recherche d’un emploi avec l’ensemble des entreprises industrielles du territoire qui se plaignent de ne pas trouver de compétence sur le territoire. « Il est important pour les salariés de retrouver vite parce que ça entretient leur employabilité et de rebondir. » D’autant plus que le temps de la recherche d’emploi sera forcément plus court que celui des nouvelles implantations en lieu et place de Bridgestone. Des actions, par le biais de l’Agglomération Béthune-Bruay, devraient prochainement être menées en ce sens. « Notre enjeu c’est de créer cette rencontre entre les compétences et les industriels qui cherchent à recruter. »
Amel Gacquerre devient sénatrice UDI après le décès de Catherine Fournier
BENOÎT FAUCONNIER
Amel Dahou-Gacquerre devient sénatrice, à l’âge de 45 ans. PHOTO ARCHIVES SÉVERINE COURBE
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nexBÉTHUNE.
Maire de Fréthun de 1995 à 2017 et sénatrice, Catherine Fournier est décédée mardi à 66 ans. Sa disparition entraîne sans attendre l’arrivée d’Amel Dahou-Gacquerre au Palais du Luxembourg.
L’élue béthunoise, âgée de 45 ans, lui succède automatiquement pour une raison simple : elle figure en quatrième position sur la liste « Pour le Pas-de-Calais, pour la France » (LR-UDI), conduite par Jean-François Rapin pour les élections sénatoriales de 2017.
Cette liste avait obtenu deux sièges au Sénat. Jean-François Rapin, tête de liste, et Catherine Fournier, deuxième, avaient été élus. Pour succéder à Catherine Fournier, le troisième sur la liste devait en théorie devenir sénateur. Mais Philippe Rapeneau est décédé à l’été 2018. C’est donc la centriste Amel Dahou-Gacquerre, quatrième, qui fait son entrée au Sénat et rejoint Jean-François Rapin.
Parce que les circonstances sont « tristes », et parce que l’heure est à l’hommage à Catherine Fournier, Amel Dahou-Gacquerre préfère évoquer son nouveau mandat un peu plus tard, et résume : « ça fait quinze ans que je suis investie pour les habitants, que je suis élue, un peu moins à la Région. Ce mandat de sénatrice, c’est la continuité pour défendre les intérêts des habitants, des villes, des départements… »
PLUS DE MANDAT DANS UN EXÉCUTIF LOCAL
Cette accession au Sénat ne sera pas sans conséquence pour Amel Dahou-Gacquerre. Actuellement adjointe au maire de Béthune (en charge de l’aménagement urbain, la Smart city, la mobilité durable, l’environnement et la communication institutionnelle), vice-présidente du conseil régional à la Politique de la ville et au logement, dans l’exécutif de Xavier Bertrand depuis l’été 2021, elle a aussi accédé à la présidence de l’office de tourisme de Béthune-Bruay via son mandat de conseillère communautaire.
Elle est donc concernée par la loi contre le cumul des mandats puisque ses fonctions dans des exécutifs locaux (ville de Béthune et Région) sont incompatibles avec l’exercice d’un mandat parlementaire. En cas de mandat parlementaire, seul l’exercice d’un autre, localement, est possible. Amel Dahou-Gacquerre devra donc choisir entre le mandat de conseillère municipale et celui de conseillère régionale.
Olivier Gacquerre ne se présentera pas aux élections législatives. Pas sûr qu’il soutienne Marguerite Deprez-Audebert... PHOTO LUDOVIC MAILLARD
Dans quelques mois auront lieu les élections présidentielle et législatives. Le maire de Béthune et président de l’agglo ne roulera pas pour Emmanuel Macron et son éventuelle candidate dans la 9 e circonscription.
BÉTHUNE. La Macronie, c’est sans lui. « Pour Bridgestone, l’État est venu. On a eu un gros coup de main de la Région avec Xavier Bertrand. Quand la ministre (de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, ndlr) vient à McCain et sans me le dire va rencontrer les syndicats pour faire un grand article de presse où elle dit : On a tout fait , ce n’est pas très sport, pas très fair-play, me semble-t-il. Ils ont essayé de faire la même chose aux élections régionales. Vu le score qu’ils y ont fait, ils devraient être un peu plus humbles. »
Venir quand il faut faire de la com’ et repartir… Je ne sais pas s’ils s’en sont rendu compte, mais ça ne marche pas du tout.
Le secrétaire national de l’UDI, parti qui ne présentera pas de candidat à la présidentielle, va plus loin. « S’il nous a aidés en termes d’ingénieries, ce n’est pas l’État qui a réglé le problème Bridgestone : il n’a pas réussi à empêcher la fermeture. » Une attaque qui se comprend dès lors que certaines tendances voyant Agnès Pannier-Runacher parachutée dans la 9 e circonscription sont créditées. Une « circo » dans laquelle, s’il affirme ne pas être candidat en juin prochain, il espère peser. « Je jouerai un rôle, c’est évident, tout comme à la présidentielle. » « Si certains pensent que c’est un lieu de parachutage, ça ne marche pas. Il ne faut pas nous prendre pour des marionnettes. Venir quand il faut faire de la com’ et repartir… Je ne sais pas s’ils s’en sont rendu compte, mais ça ne marche pas du tout. Parce qu’eux viennent et repartent et nous, on reste. Et on n’a pas envie de partir. »
Quant à la députée actuelle, Marguerite Deprez-Audebert (Modem) élue sous l’étiquette LaREM en 2016… Le torchon brûle. RETOUR DE FLAMME « J’ai trop de deux mains pour dire le nombre de fois, sous ce mandat, où elle est venue me voir, où l’on s’est rencontré, pour parler de dossiers. J’ai eu le malheur de le dire l’année dernière que pendant la crise sanitaire, je ne l’avais pas vue. Je me suis pris un retour de flamme… Voilà. Elle s’est présentée contre nous aux régionales, elle n’est plus élue au conseil. Au rythme où elle va, elle ne sera plus députée non plus. Mais ce n’est pas à moi de le dire, c’est aux électeurs. » Une déception qui va jusqu’à Emmanuel Macron, « président ultralibéral, tourné vers des modèles passéistes ». « Aux régionales, LaREM a mis une liste avec des ministres, coûte que coûte. Ça m’a profondément déstabilisé, déçu, peiné. À partir de là, j’ai compris : on est prêt à tout pour des enjeux personnels ».
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Mar 24 Aoû - 7:21
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Le festival Béthune Rétro se réinvente et s’allonge dans le temps et la ville
Pour cette 19 e édition, le festival Béthune Rétro change de forme. Élargissement du périmètre, contrôle sanitaire, on vous explique tout ce que vous devez savoir pour ces quatre jours de fête à partir de jeudi.
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BÉTHUNE. Après une année sans festival Béthune Rétro, la mairie de Béthune voit grand… au sens propre. La nouvelle édition s’étale dans le temps et dans de nouveaux lieux de la ville. Les amoureux du rockabilly gagnent une journée en plus ! Le festival débute, non pas vendredi, mais dès jeudi 26 jusqu’au dimanche 29 ! Une soirée d’ouverture au cinéma Étoile cinémas, en face de la gare, lancera les festivités. À 19 h 30, les spectateurs assisteront à la projection du film « Grease » suivi de « Easy Rider », le tout ponctué d’un entracte dansant à 21 h 30.
1 DEUX NOUVELLES PLACES
Pour se repérer, il faudra un plan cette année ! En plus du centre-ville, la place Foch et la place Lamartine se joindront aux festivités. À défaut de pouvoir se garer sur la place Foch, les festivaliers y admireront les voitures anciennes.
Quant à la place Lamartine, les groupes de rock, exclusivement francophones, défileront l’un après l’autre sur cette nouvelle scène. Covid oblige, les groupes américains et anglais ne seront pas de la partie cette année. Il faudra compter sur des chanteurs français et issus de pays frontaliers comme l’Espagne ou la Belgique pour insuffler l’esprit rockabilly. La liste des concerts n’a tout de même pas à rougir ! À l’affiche, vous retrouverez Cat & The mint, composé d’un chanteur français et d’un pianiste allemand. L’Annequinois, et star internationale, Jake Calypso jouera des airs endiablés lors du concert de dimanche soir sur la Grand-Place.
2 BÉTHUNE RÉTRO :UNE MARQUE DÉPOSÉE!
Cette 19 e édition fêtera également la « renaissance » du beffroi. Après un an de rénovation, le bâtiment deviendra le centre névralgique du festival. L’office du tourisme, en partenariat avec la ville, y tiendra à son pied un centre d’information ainsi qu’une boutique officielle Béthune Rétro. Pour la première fois, ce stand vendra des mugs et tee-shirts aux couleurs du festival et de la bière ! Brassé dans la microbrasserie « Coesette » à Bruay-la-Buissière, il faudra être rapide pour goûter à ce grand cru. Trois cents bouteilles collector signées Béthune Rétro ont été produites et elles risquent de partir vite !
Après avoir bu une bonne bière, deux choix s’offriront à vous : garder le gobelet éco-cup en souvenir ou le jeter. Si vous optez pour le second choix, ne vous trompez pas de poubelle. Le tri sélectif fera son apparition pour la première fois. Des corbeilles en carton pousseront un peu partout dans la ville pour récolter les déchets recyclables.
3 UN BUDGET DE 260 000€
Enfin, la mairie lève un dernier doute. Les terrasses resteront ouvertes toute la durée du festival. Si les restaurateurs devaient les ranger à partir de 17 heures, ils pourront finalement servir jusqu’au bout de la nuit. Une seule condition toutefois : les clients consommant sur place ou à emporter ne devront pas être en contact.
Toutes ces nouveautés, ainsi que les mesures sanitaires, gonflent le coût financier de ces quatre jours de fête. Il passe de 180 000 € en 2019 à 260 000 € cette année. Un coût à relativiser puisque le marché de Noël et la braderie sont passés à la trappe, la mairie « reflèche le budget là-dessus », explique le maire de Béthune, Olivier Gacquerre.
ACARIE
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Sujet: Re: BETHUNE Jeu 12 Aoû - 10:55
ACARIE
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Sujet: Re: BETHUNE Sam 26 Juin - 19:18
ACARIE
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Sujet: Re: BETHUNE Sam 26 Juin - 10:42
ACARIE
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Sujet: Re: BETHUNE Mer 16 Juin - 9:11
BETHUNE Scalone-Meyfroidt, un duo centriste poussé par Olivier Gacquerre
Jean-Pascal Scalone et Sylvie Meyfroidt-Lefait misent sur la proximité et un programme qu’ils assurent finançable. Homme fort du territoire, Olivier Gacquerre fait figure de remplaçant de luxe sur la liste « divers centre » de Jean-Pascal Scalone et Sylvie Meyfroidt-Lefait. Son statut pèsera-t-il assez pour les faire élire ?
BÉTHUNE.
Il en sourit. « J’aurai 71 ans le 27 juin. Quoi qu’il arrive, on sabrera le champagne pour notre victoire et pour mon anniversaire. » Jean-Pascal Scalone (LR) y croit. Ces élections semblent lui faire un clin d’œil : sa femme soufflera ses bougies une semaine avant, le 20 juin, soit le jour du premier tour. « Pur produit du bassin minier », adjoint qui s’est fait connaître lors du précédent mandat pour être en charge des travaux, moins en vue avec une délégation aux relations avec les usagers, Jean-Pascal Scalone assume ses origines italiennes. Famille d’accueil avec sa femme depuis vingt ans, il s’appuie sur sa relation intime au social – « Je connais tous les rouages de la Maison des solidarités » – pour défendre la pertinence de sa candidature. Il suit aussi le credo qui l’a vu arriver à la mairie de Béthune en 2014 : « Apporter mon expérience du privé », explique l’ancien directeur de qualité d’une entreprise spécialisée dans la sidérurgie.
« PLUS PROCHE, PLUS SOLIDAIRE »
À ses côtés, la maire de Vendin-les-Béthune, Sylvie Meyfroidt-Lefait (sans étiquette). Échaudée de voir son binôme classé « centre droit » dans nos colonnes quand la préfecture a enregistré une liste « divers centre », celle qui vient d’une « famille communiste, cégétiste » défend l’idée de pouvoir « rassembler les gens de différents courants, sans étiquette politique ». « Mon étiquette, c’est le territoire ! » Un peu dans l’idée d’un certain… Olivier Gacquerre (UDI), remplaçant de luxe qu’elle voit comme « rassembleur, humaniste, au-delà des partis ». Elle déplore que le Département n’ait pas été plus présent lors de la crise sanitaire. « Avec le CCAS de Vendin, nous avons fait leur travail », assure-t-elle. Élue, elle œuvrera à « un retour à l’essentiel », auprès des maires et intercommunalités. Les candidats se retrouvent sur l’idée de proximité . « On veut avoir un Département plus proche, plus solidaire » via, notamment, un guichet unique. Garantir le bien-vieillir, lutter contre l’isolement, le harcèlement scolaire, s’assurer que chaque jeune ait un toit : autant d’autres lignes de leur programme. Suffisant pour garantir une place au second tour ?
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Mar 8 Juin - 11:22
Stéphane saint André se présente dans la Somme ...en 6 eme position...
Apres la Lawe, Le canal d 'Aire ...la Somme... la Bérézina ?????
Son passage a VNF lui a profité
Section électorale : Somme
1 - Mme Catherine QUIGNON
2 - M. Thomas HUTIN
3 - Mme Zahia HAMDANE
4 - M. Arthur LALAN
5 - Mme Elodie HÉREN
6 - M. Stéphane SAINT-ANDRÉ
7 - Mme Maryline HECQUET
8 - M. Christophe HERTOUT
9 - Mme Evelyne BECKER
10 - M. Romain DELAMOTTE
11 - Mme Delphine FRICOURT
12 - M. Pascal AUBRÉE
13 - Mme Savia TERCHANI
14 - M. Gervais BAQUET
15 - Mme Vanessa CHAUVIN-DEGENNE
16 - M. Nicolas CARDOT
17 - Mme Christine BARBIER
18 - M. Philippe DECAGNY
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Jeu 1 Avr - 18:00
LE MAIRE DE BÉTHUNE EN GARDE À VUE !
[ltr]C'est à l'heure du passage du laitier que trois enquêteurs du SRPJ de Lille, accompagné d'un commandant du commissariat de Barlin, se sont rendu au domicile du maire de Béthune, armés d'une commission rogatoire d'un juge béthunois. Il est actuellement entendu au commissariat de Barlin, où cette garde à vue a été délocalisée[/ltr]
Le poids du passé Mellickien est dur a supporter ...
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Dim 21 Mar - 17:36
UN LIVRE DE JEAN-PIERRE CHRUSZEZ ...
[ltr]UNE FICTION PRÉMONITOIRE[/ltr]
[ltr]Dans une ville bourgeoise du Pas-de-Calais, Aviette, durant les élections municipales de mars 2020, un ancien chef d’entreprise se suicide. Sa fille, un ami de son père, et d’un journaliste grand reporter en retraite, entreprennent une enquête, suite à la découverte d’éléments troublants.[/ltr]
[ltr]Cette mort semble avoir des liens avec la campagne des municipales. Le défunt détenait-il des informations compromettantes pour certains candidats, notamment celui soutenu par les dirigeants islamistes radicaux de la mosquée de la ville d’Aviette ? Celles-ci mettaient-elles en danger les alliances inavouables et souterraines, conclues par les appareils politiques locaux sur le mode "Baron noir" ? Ou cette mort n’était, en fait, que la conséquence d’une séparation amoureuse cachée ?[/ltr]
[ltr]L’affaire se complique par la découverte d’un ingénieux système occulte de financement, mettant en cause la confrérie des Charitables de la commune, et la Fondation Marie-Madeleine, émanation caritative du saint Siège. À Quoi est destiné cet argent crapuleux ?[/ltr]
[ltr]Ils vont s’engager sur des chemins mortels, où une étrange et redoutable prostituée est venue jouer les anges rédempteurs…[/ltr]
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Dim 14 Mar - 9:21
Réponse de la bergère au berger
Mon idée est que le maire de Bethune prepare le terrain pour que Gibson remplace Marguerite
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Jeu 11 Mar - 9:08
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LE COUP DE GRIFFE DU MAIRE DE BETHUNE a son ancienne conseillère municipale devenue députée
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ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Mer 18 Nov - 17:11
CAPITAL
C'est notre fiscalité qui a tué Bridgestone Béthune !
NICOLAS MARQUES PUBLIÉ LE 17/11/2020 À 20H29 MIS À JOUR LE 17/11/2020 À 20H30
Blanquart Ch/ANDBZ/ABACA
Bridgestone va fermer son site de Béthune et se séparer de 863 salariés. Les aides dont le groupe a bénéficiées de pèse rien face aux impôts qu’il dû payer explique notre chroniqueur Nicolas Marques directeur général de l’Institut économique Molinari.
En 2016, dernière année où le site d’Amiens faisait des bénéfices, la fiscalité représentait 58 % des résultats avant impôts. En dépit du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) mis en place par François Hollande, la pression fiscale sur cette entreprise était sans rapport avec ce qu’on observait à l’étranger, en raison de la concomitance de deux couches de fiscalité dans l’Hexagone. En plus des bénéfices, nous taxons en effet l’outil de production avec des impôts de production indépendants de la santé financière des entreprises. En 2017 et 2018 le site de Béthune devenait déficitaire. La fiscalité, subventions déduites, s’envolait à 226 % puis 466 % des résultats avant impôts. En deux ans, l’entreprise japonaise payait 14 millions d’impôts, subventions déduites, et faisait 9 millions d’euros de pertes. A l’opposé des communications caricaturales et hors sol prétendant que le fabricant de pneus était gavé de subventions, c’est la fiscalité française qui a mis cette entreprise dans le rouge.
Pour les connaisseurs, ce résultat n’est pas une surprise, mais la conséquence d’un choix français jouant contre la société. Depuis des décennies, les économistes connaissent les effets délétères des impôts de production. Cette fiscalité est redoutable pour les activités avec un appareil de production significatif et une rentabilité faible. C’est pour permettre son démantèlement qu’avait été créé en France la TVA dans les années 1950, sur les conseils de Maurice Lauré.
Mais contrairement à nos voisins, nous avons conservé voire développé la fiscalité de production. Alors que dans la moitié des pays de l’Union européenne, cette fiscalité est devenue anecdotique, voire négative en raison de politiques de subventions à la production, elle représente 2,5% du PIB une fois les subventions déduites. Institut économique Molinari
Dans la plupart des cas, les impôts visant les entreprises sont in fine payés par les consommateurs, les salariés ou les actionnaires. Les entreprises qui survivent s’arrangent pour répercuter la fiscalité sur leurs clients, en dégradant le rapport qualité-prix, leurs salariés, en les augmentant moins, ou sur leurs actionnaires, en les rémunérant moins bien.
Dans le cas des pneus de Béthune, cette mécanique s’est enrayée. Plus personne ne veut supporter la fiscalité française disproportionnée. Les consommateurs n’ont pas envie de payer plus cher des pneus en raison d’une surcouche de taxes ne correspondant pas à un gain qualitatif. Les salariés ont refusé le « pacte de compétitivité » proposé par Bridgestone l’an passé pour augmenter la productivité de l’usine. Restait l’actionnaire, contraint d’accepter la réduction de ses gains puis l’apparition des déficits. En 2017 et 2018, Béthune a fait 9 millions d’euros de pertes. Dans le même temps, l’Etat et les collectivités locales encaissaient 14 millions d’euros d’impôts, les salariés et la sécurité sociale touchaient 142 millions d’euros de salaires ou de cotisations sociales. Mis à part Marguerite Deprez-Audebert, députée du Pas-de-Calais, peu de commentateurs soulignaient le caractère précaire de la situation.
C’est aujourd’hui bien facile et fallacieux de fustiger l’employeur japonais, tout en refusant d’accepter les responsabilités fiscales franco-françaises. Dans les jours qui viennent, 863 personnes pourraient perdre leur emploi. Au-delà du drame humain que cela constitue, nos administrations publiques perdront une source de revenus importante. Faute d’avoir cherché à maximiser leurs gains, elles devront prendre en charge les salariés au titre de l’assurance chômage, ce qui pourrait coûter plusieurs millions d’euros.
Comme l’écrivait La Fontaine dans son adaptation de La Poule aux œufs d’or, « L'Avarice perd tout en voulant tout gagner ». La reprise de cette fable d’Esope dans les années 1660 visait l’enrichissement anormal des « traitants » de l’administration fiscale et notamment des fermiers généraux. Trois siècles plus tard, nos grands argentiers modernes seraient bien avisés d’agir avant que notre fiscalité de production ne lamine encore plus d’activités dans le reste du territoire. Notre société a plus que jamais besoin d’une fiscalité compatible avec la création de richesse.
Pour revenir dans la moyenne européenne, il faudrait une réduction de la fiscalité de production de 35 milliards d’euros, soit trois fois plus que ce qui est projeté par le gouvernement pour 2021 et 2022. Et contrairement aux discours démagogiques, les ménages seront les bénéficiaires de cette évolution, avec des progressions salariales plus généreuses et moins de destructions d’emplois.
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ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Ven 13 Nov - 8:11
BRIDGESTONE ... C'EST FINI ...
Ludovic Bouvier, responsable régional de la métallurgie pour la CGT dans le Nord - Pas-de-Calais : « Je ne suis pas étonné car cela démontre l’impuissance du gouvernement, l’actuel comme les précédents, laissant tout le pouvoir de décision au privé.
L’État et les collectivités locales sont liées, piégées par les lois qui empêchent d’intervenir. On leur donne de l’argent public sans contrepartie et on fait des cadeaux au patronat sans être certain de récupérer l’argent un jour. C’est toujours le même scénario.
On vient avec un plan B mais la décision est toujours prise par les patrons. Et les organisations syndicales ne peuvent plus agir comme avant à cause de la réforme du droit du travail. On paie tout ça aujourd’hui à travers Bridgestone, après Continental et Goodyear en Picardie. On a liquidé les producteurs de pneumatiques en France. »
L'usine de Béthune (Pas de Calais) qui emploie 863 personnes va fermer, a annoncé la ministre de l'Industrie.
L’usine de Bridgestone va fermer ses portes a annoncé la ministre de l’industrie Agnès Pannier-Runacher. Ce jeudi 12 novembre, une réunion rassemblait la ministre, la direction de Bridgestone, des élus et les syndicats pour faire le point sur le plan de sauvetage proposé par Bercy. Bridgestone a décidé de « fermer la porte » à ce scénario qui promettait de sauver "525 à 550 emplois" sur les 863, selon les syndicats. Agnès Pannier-Runacher s'était déjà rendue à Béthune le 6 novembre, et indiqué aux salariés que l'État était prêt à prendre sa part au financement de l'investissement d'une centaine de millions d'euros nécessaire au projet. Il visait à équiper l'usine afin d'y produire à l'horizon 2025 1,3 million de pneus par an, de qualité supérieure à ceux de petit calibre actuellement manufacturés à Béthune. Ce jeudi, la ministre de l'industrie a cependant assuré : « Nous serons là aux côtés des salariés pour trouver les meilleures solutions possible (...) pour travailler sur des scénarios de reprise (...) pour faire en sorte que le plan social qui est aujourd'hui proposé soit amélioré ». « Nous allons nous battre pour que ce site reste industriel ».
Une partie de la classe politique a exigé le remboursement des aides publiques touchées par ce géant japonais et fustigé l'impuissance du gouvernement.
Mi-septembre, le géant japonais de pneumatiques avait provoqué un électrochoc en annonçant la fermeture du site.
[ltr]La direction de Bridgestone a «fermé la porte» à un plan de sauvetage de son usine de Béthune et «ferme le site» qui emploie 863 personnes, a déclaré ce jeudi la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher.[/ltr]
[ltr] Le couperet est tombé. La direction de Bridgestone a « fermé la porte » à un plan de sauvetage de son usine de Béthune (Pas-de-Calais) et « ferme le site » qui emploie 863 personnes, a annoncé ce jeudi la ministre de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.[/ltr]
[ltr]La ministre sortait d'une réunion à Béthune avec la direction de Bridgestone, des élus et les syndicats, pour faire le point sur le projet proposé par Bercy de sauvetage du site de production de pneumatiques.[/ltr]
[ltr]Les élus et syndicats attendaient une réponse de la direction au scénario alternatif proposé par Bercy, prévoyant une continuation de l'activité avec le maintien, selon l'intersyndicale, de « 525 à 555 emplois » sur les 863 du site.[/ltr]
[ltr]Le projet alternatif porté par le gouvernement pas retenu[/ltr]
[ltr]La ministre de l'Industrie s'était déjà rendue à Béthune le 6 novembre, où elle avait partiellement rassuré les salariés. Elle leur avait en effet indiqué que l'Etat était prêt à prendre sa part au financement de l'investissement d'une centaine de millions d'euros nécessaire au projet alternatif de fermeture du site. Il prévoyait d'équiper l'usine afin d'y produire à l'horizon 2025 1,3 millions de pneus par an, de qualité supérieure à ceux de petit calibre actuellement manufacturés à Béthune.[/ltr]
[ltr]Restait donc à connaître la position de la direction sur cette alternative, qui s'est donc révélée négative ce jeudi. L'annonce mi-septembre de la volonté du géant japonais du pneumatique de fermer son usine de Béthune courant 2021 avait suscité un branle-bas de combat politique, le gouvernement s'engageant à « contre-expertiser » le scénario ayant conduit à ce projet.[/ltr]
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Jeu 15 Oct - 18:00
Béthune: O. Gacquerre accusait (encore) J.-P. Chruszez de diffamation: l’affaire prescrite… pour deux jours
Olivier Gacquerre, maire de Béthune, poursuivait son opposant Jean-Pierre Chruszez pour diffamation publique suite à un article publié sur un blog en mars 2018. Mais les juges ont estimé que les faits étaient prescrits. Tout pour deux petits jours...
S. D. | 15/10/2020
Jean-Pierre Chruszez et son épouse ont été poursuivis pour
diffamation publique après la saisie d’un juge par Olivier Gacquerre.
PHOTOS ARCHIVES « LA VOIX »
Ce n’est pas la première fois que le maire de Béthune, Olivier Gacquerre, poursuivait Jean-Pierre Chruszez et son épouse pour diffamation publique. Régulièrement la cible d’articles sur le blog « Hauts de France média », Olivier Gacquerre et son épouse avaient déjà porté l’affaire en justice mais, en octobre 2018, les juges béthunois avaient relaxé Jean-Pierre Chruszez.
Mêmes acteurs principaux – avec, cette fois, l’épouse de Jean-Pierre Chruszez, Marie, qui remplace celle d’Olivier Gacquerre, mais du côté des prévenus – ce mardi au tribunal de Béthune. Olivier Gacquerre a intenté une nouvelle action en justice pour diffamation publique suite à un article publié sur le même blog en mars 2018 concernant la gestion des ressources humaines en mairie où il était notamment question du directeur général des services.
Un délai de 3 mois à respecter pour saisir la justice
Mais avant même d’ouvrir les débats, la présidente Émilie Sandrané a soulevé la possible prescription des faits. L’acte de saisie du juge d’instruction date du 15 juin 2016. Le délai légal des trois mois est donc respecté pour Me Gayet, avocat du maire de Béthune qui s’appuie sur une capture d’écran, sauf que pour la juge, l’article aurait été publié le 13 mars. Les juges béthunois ont retenu la date du 13 mars et, pour deux jours, l’affaire est donc prescrite. Me Cattoir, avocat de la défense n’a même pas eu à développer ses arguments. Me Gayet n’a, lui, pas caché sa frustration à l’issue d’une affaire finalement vite clôturée. Me Gayet envisage de faire appel de cette décision.
Pierre Emmanuel Gibson et Olivier Gacquerre des professionnels de la politique
Lors du mandat précédent les frais de bouche du maire avaient déjà provoqué des remous. En commission des finances un projet de délibération lui attribuant 5000€ annuel de frais de bouche, avait été retiré devant l’émoi suscité par une telle proposition ! Rappelons que le maire de Béthune touche une rémunération mensuelle de 5000 € brut.
Rappelons que presque un tiers des béthunois vit sous le seuil de pauvreté soit 1015€, mensuel !
Ce qui n’empêcha pas le maire de se faire rembourser ces frais de ripailles pas forcément dans la transparence, puisque le président de la commission des finances de l’époque, Jean-Marc Dendiével n’a jamais pu obtenir des informations sur certaines ardoises plutôt chargées. Les services municipaux étaient débordés selon le premier adjoint, et ne pouvaient faire face à cette demande iconoclaste !
C’est ce qui a sans doute contribué au carton rouge attribué par l’association ANTICOR de lutte contre la corruption à la municipalité.
Jean-Pierre Chruszez dans son livre « Histoires de Tricheurs » avait comparé cette demande dénommée pudiquement de « frais de représentation » pour la durée du mandat soit 30 000 €, à la condamnation de Jean-Pierre Kucheida pour un montant46 000€, pour les mêmes frais, comme président non rémunéré de SOGINORPA, pour une période de neuf années !
Lors du dernier conseil municipal le premier magistrat a renouveller discrètement sa demande de 500 € mensuel, soit 6000 € annuel et 36 000 € sur la durée du mandat, sans tromper la vigilance de l’opposition qui a voté contre.
Comment faisait le maire lors du mandat précédent ?
Cette délibération , au delà de sa légalité peut être discutable, pose un serieux problème d’éthique et politique.
C’est une première à Béthune !
Pas trés glorieux quand à sa justification surtout quand le premier magistrat fait allusion à la déclaration concernant l’évolution de son patrimoine , qui selon toujours l’association ANTICOR aurait fait l’objet de quelques oublis plutôt embarassants
Le maire de Sanary obligé de justifier ses frais. Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 25 juillet 2013, a rejeté en cassation la demande de la ville de Sanary sur Mer représenté par son maire, Mr Ferdinand Bernhard, et qui refusait de communiquer à l’élu d’opposition Mr Olivier Thomas, des documents administratifs jugeant ses demandes abusives.
La municipalité s’opposait ainsi depuis 2008 à la communication de factures de buffets, de restaurants, de certains contrats et au contrôle des avantages en nature de deux employés qui bénéficient d’une villa de fonction avec piscine. Après 4 ans et plusieurs milliers € payés par le contribuable, la commune de Sanary est définitivement condamnée à fournir au requérant les documents demandés. En tout état de cause, cette procédure pose bien des questions. Au Lavandou, le maire s’est fait octroyer depuis 18 ans une rallonge annuelle de 12.000 € de frais «sans justification d’usage» par son conseil municipal, en plus des avantages liés à sa fonction. (38.573.39€ en 2011). Réponse de l’intéressé : certaines dépenses ont un caractère politique confidentiel. Sûrement l’hôte du Cap Nègre à la Siesta ?
S’il est admissible qu’un maire puisse recevoir quelques invités dans le cadre de la gestion communale, nous pensons qu’il a poussé le bouchon un peu loin sans se soucier du contexte économique difficile de ses administrés ployant sous sa fiscalité
L’email a bien été copié
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ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Sam 27 Juin - 8:56
Le ton monte à propos des frais de représentation du maire
Une enveloppe de 500 euros par mois a été votée jeudi soir pour les frais de représentation du maire (hébergement, restauration et déplacement). C’est Alexandre Maeseele (RN) qui est monté au créneau le premier. « 500 euros, ce sont des frais de représentation digne d’un sous-préfet ! Vous avez augmenté vos indemnités alors que les dotations de l’État baissent et dans ce contexte de crise sanitaire et économique. Il serait judicieux de supprimer ou baisser cette enveloppe. »
Stéphane Saint-André embraye : « Je considère que les indemnités des élus sont là pour les défrayer dans l’exercice de leur mandat. C’est comme si on votait une hausse de 500 euros d’indemnités par mois ! » Olivier Gacquerre s’insurge : « Vous confondez populaire et populisme ! On ne demande pas de donner 500 euros par mois au maire. C’est une enveloppe qui peut servir à acheter un billet de train. Je le fais par transparence et facilité. Et tout est contrôlé. » Alexandre Maeseele insiste en parlant des indemnités de président du Sivom et de vice-président de l’agglo d’Olivier Gacquerre, et d’adjointe et de conseillère régionale de sa femme. « Ludovic Pajot gagne plus que ça ! », répond Olivier Gacquerre. « Du matin au soir, pendant la crise, j’étais là. Vous étiez où, vous ? » « C’est indécent », estime le conseiller RN. « Rendez-vous dans un an pour voir combien j’ai dépensé et pour quoi faire. » « C’est une question de principe », rétorque Alexandre Maeseele. « Il n’y a pas de principe dans la vie. Il y a des faits. Je n’ai plus de salaire. Je consacre toute ma vie et mon énergie à la mairie. Je gagnais plus avant. »
Stéphane Saint-André a essayé de dépassionner le débat. « D’autres villes ne votent pas cette délibération. Ce n’est pas une obligation ! » « Vous étiez au-dessus de ça et vous aviez un chauffeur. Je déclare mon patrimoine, allez voir si je me suis enrichi », lance le maire.
La délibération a été votée moins quatre oppositions.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ La politique est aussi pour certains un petit business familial
Jusqu’au 21 juillet, profitez de notre offre tarifaire à seulement 4.50€ la place !
Invité Invité
Sujet: Re: BETHUNE Mer 11 Déc - 12:23
LETTRE DE MONSIEUR STÉPHANE SAINT ANDRÉ ANCIEN DÉPUTE ET ANCIEN MAIRE DE BÉTHUNE ·
A MONSIEUR OLIVIER GACQUERRE MAIRE DE BÉTHUNE
RETOUR SUR LE DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE BÉTHUNE
Voici l'intégralité de mon intervention lors du conseil municipal de ce mardi 10 décembre : "Monsieur le maire l'heure du bilan va bientôt sonner. Qu’avez-vous fait pendant 6 ans ? J’ai regardé avec stupéfaction la vidéo que vous avez réalisée pour annoncer votre entrée en campagne. Outre que les moyens de la ville ont été utilisés pour cela, ce qui est interdit, cette vidéo n’est faite que d’approximations, de contrevérités voire de mensonges. Comme vous, comme certainement de nombreux concitoyens, j’ai beaucoup d’intérêt pour le concept de la smart City mais force est de constater que beaucoup de villes sont en avance et que les réalisations concrètes sont au rendez-vous. Ce qui n’est pas le cas à Béthune. Ici à Béthune c’est le néant, ici à Béthune la smart City c’est du vent et en plus du vent qui nous coûte cher. Mais ce n’est pas du vent pour tout le monde puisque vous exploitez ce filon avec habileté notamment pour embaucher du personnel chargé de la communication toute à votre gloire. Dans cette vidéo, vous osez affirmer que vous avez assaini les finances de la ville de Béthune et que nous serions sortis récemment du réseau d’alerte. C’est un mensonge éhonté puisque c’est sous mon mandat et grâce aux efforts de la précédente municipalité que nous sommes sortis du réseau d’alerte. Nous avions même pour cela reçu un satisfecit de la Cour des Comptes. Vous vous félicitez d'avoir désendetté la ville. Je vous rappelle que l'équipe précédente avait désendetté la ville de 14 millions d'euros. Je suis convaincu que vous pourriez effectivement faire mieux si vous dépensiez un peu moins d'argent pour votre communication personnelle et pour des animations extrêmement coûteuses. Vous embauchez à tour de bras du personnel au service communication, vous avez doublé les effectifs du cabinet du maire, vous disposez aujourd'hui de quatre journalistes, on imagine là aussi que la période post-électorale n'y est pas pour rien Vous vous félicitez de la réalisation de la passerelle de la gare ou encore du cinéma qui sont finalement les deux seules réalisations que vous mettez en avant à longueur de temps alors que vous n’y êtes pour rien. Tout le monde sait dans cette enceinte et au-delà que le cinéma et la passerelle ont été décidés et signés par la précédente municipalité. Cerise sur le gâteau vous remettez en avant ce projet de patinoire qui n’est pas financé et qui constitue une tromperie Il y a là une très grande malhonnêteté intellectuelle de faire croire aux béthunoises et aux béthunois, parce que les élections municipales approchent, que la ville de Béthune est en capacité de financer un équipement de 15 millions d'euros et d’en payer le fonctionnement. Vous ne disposez quasiment d’aucune subvention. Vous savez donc au moment où je vous parle que ce projet de patinoire c'est du vent ! Vous savez donc au moment où je vous parle que vous n'arriverez pas à financer ce projet. Vous mentez donc aux béthunoises et aux béthunois en affirmant que cette patinoire verra le jour en 2022. Je précise que l'opposition n'est pas contre le fait que Béthune dispose à nouveau d'une patinoire, j'avais d'ailleurs proposé gracieusement à l'agglomération lorsque j’étais maire un terrain pour la réalisation d'un tel équipement sportif. Commerce : Il serait grand temps Monsieur le maire, après 6 années de mandat, de commencer à observer le commerce béthunois. Je me désole un peu plus chaque jour de voir des commerces baisser le rideau. Le nombre de fermetures est plus important que celui des ouvertures. Vous vous insurgez de l'extension de la porte nord à Bruay et de l’étalement commercial. Vous vous placez en défenseur du petit commerce mais n'hésitez pas à accepter l'installation d'un discounteur de fleurs à la place de l'ancienne station Esso qui va venir concurrencer les excellents fleuristes situés à proximité. Et franchement on pouvait espérer mieux pour une entrée de ville. En commission départementale d'aménagement commercial la ville de Béthune vote contre l'installation de commerces dans certaines communes pourtant relativement éloignées de Béthune, je pense à Auchy les Mines et, dans le même temps, vote favorablement pour l'extension de la zone commerciale de Fouquières qui amène la disparition du magasin Boulanger de Béthune et met en grande difficulté d'excellentes boulangeries de proximité concurrencées par la nouvelle boulangerie de cette zone. Votre inaction et votre duplicité doivent être dénoncées. Vous souffrez Mesdames et Messieurs de la majorité d'un manque de vision à long terme. C'est une erreur historique d'avoir refusé le tracé que nous avions négocié pour le bus à haut niveau de service Hélas sur ce dossier, comme sur bien d’autres, vous avez loupé, par peur de désagréments générés par les travaux, une chance historique de doter Béthune d'un équipement structurant. Que dire encore de l'épisode des points d'apport volontaire voulus par la ville de Béthune, choisis par la ville de Béthune et finalement refusés par la ville de Béthune. Coût de cette gabegie 900 000 € Que dire encore de votre attitude égotique concernant la gestion du dossier de l'hôpital. Vous êtes allé, avec la présidente du conseil de surveillance Nadine Lefebvre, à l’ARS qui vous a confirmé l'engagement de l'État sur le financement du bloc opératoire et c'est bien la moindre des choses car c'est à l'État et à lui seul de prendre en charge ce type de dépenses. Et sortant de cette réunion, où rien n’a été réglé en ce qui concerne les suppressions de postes à l'hôpital, vous faites de grandes déclarations laissant croire que vous avez obtenu seul une victoire pour l'hôpital. Autre contradiction, notre gare TGV. La gare TGV de Béthune n'a jamais été menacée en tant que telle. Ce qui est dangereux c'est la suppression de lignes TGV entre Béthune et Paris. Vous n'avez rien obtenu de la SNCF concernant ces suppressions et pourtant comme pour l'hôpital vous criez victoire. Vous seriez bien inspiré à ce sujet d'interpeller votre épouse et Monsieur El Azouzi conseillers régionaux, puisque l'une des difficultés de ce dossier vient de la demande du conseil régional des Hauts de France. En effet, la région a demandé à la SNCF la possibilité de rajouter des lignes de TER GV. Bien évidemment cela impacte directement la circulation des TGV. Il y a donc là une nouvelle incohérence. Et comme ce n’est jamais de votre faute, vous aimez attaquer l'agglomération. Bien évidemment vous en avez le droit, nous sommes en démocratie mais à ce moment-là soyez cohérent démissionnez de votre poste de vice-président. Je vais vous donner deux ou trois chiffres : Ainsi, la ville de Béthune a bénéficié ces dernières années de presque 50 millions d'euros d'investissements ou de subventions divers venant de l'agglomération. Les parkings qui vont être réalisés autour de la gare de Béthune sont le résultat de conventions signées bien avant que Monsieur Gacquerre ne soit maire. Pour ces parkings, l’agglo investit 10 millions d'euros Pour la rénovation du quartier du Mont Liébaut, ce sont également 10 millions d'euros qui ont été investis par l'agglomération. Pour le bassin d’orage décidé par l’agglo, ce sont également 10 millions d’euros investis. Après ce rappel, il vous sera difficile de dire que la CABBALR ne fait rien pour Béthune. Quand vous avez voulu quitter l'agglomération vous aviez une vision toute rabougrie du territoire pour pouvoir créer votre propre intercommunalité et pour pouvoir la présider car malheureusement ce n'est que le pouvoir qui vous anime. A ce sujet, j’aimerais revenir sur la charte Anticor que vous avez signée à grand renfort de communication. Elle vous revient comme un boomerang. Je me souviens du temps où vous vous êtes engagé à ne pas cumuler. Or qu’en est-il ? Vous êtes devenu avec votre épouse un couple de cumulards. Maire de Béthune, président du Sivom, vice-président de l’Agglo. Votre épouse adjointe au maire et conseillère régionale Où est la transparence promise ? Où est la démocratie locale promise ? Où sont les factures et les documents réclamés en vain par l’opposition ? Que faites-vous pour les trop nombreux agents municipaux en souffrance ? Comme pour le reste, vos promesses se sont envolées. Les élections approchent et les embauches redémarrent à tour de bras, comme vous l’avez fait au SIVOM. Cela a été dénoncé par les syndicats. Vous ne reculez devant rien. Vous gérez cette ville comme une entreprise privée ou comme une banque. Béthune ne vous appartient pas. Béthune appartient à l’ensemble de ses habitants. Vous devriez vous souvenir que lorsqu’on est maire, on doit avoir le souci de l’intérêt général. L’opposition qui je vous le rappelle, monsieur le maire, représente quasiment 70 % de la population, dénonce depuis presque 6 ans maintenant le copinage, la volonté de casser les services publics, la chasse aux sorcières parmi le personnel et la volonté de tout politiser y compris le monde associatif pour tenter de tout contrôler. Ce n’est pas notre conception de la démocratie locale. Les béthunois nombreux se plaignent de votre attitude méprisante à l’égard de toutes celles et tous ceux qui ne pensent pas comme vous. Ce n’est pas notre conception de la démocratie locale. Vous faites l’inverse de ce que vous dites. Vous avez trompé vos électeurs. Et vous continuez de le faire avec votre association Béthune Notre Ville qui n’est que l’antichambre de l’UDI, qui n’est qu’un outil au service de votre gloire. C’est finalement un mandat pour rien dans de nombreux domaines Un mandat pour rien pour l’environnement où vous n’avez eu cesse de faire abattre des arbres Un mandat pour rien concernant la démocratie locale puisque vous avez réduit à néant les conseils de quartier. Un mandat pour rien pour la culture qui a souffert. Vous avez sans concertation supprimé le festival de rue Z’ARTS UP Un mandat pour rien dans la lutte des friches ou des monuments à valoriser ; l’ancien lycée de jeunes filles, la rue de Lille, l’éco quartier au point mort. Un mandat pour rien pour le quotidien, Les habitants se plaignent du manque de propreté.et du manque d’entretien. Un mandat pour rien pour l’intercommunalité ou vous n’avez rien négocié pour réduire nos charges de ville centre. Un mandat pour rien pour le développement économique, où sont les 700 emplois promis au Mont Liébaut ? Contrairement à ce que vous pensez, l’opposition saura s’unir le moment venu pour mettre fin à 6 ans d’immobilisme." Stéphane SAINT-ANDRÉ
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Messages : 787 Date d'inscription : 26/08/2007
Sujet: Re: BETHUNE Sam 30 Nov - 5:39
p
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Sam 22 Juin - 19:52
Oui ça manque de femmes ...par contre les écolos sont surreprésentés
liste vintage Invité
Sujet: Re: BETHUNE Sam 22 Juin - 9:49
c est beau la parité à la bethunoise
ACARIE
Messages : 4017 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: BETHUNE Sam 22 Juin - 9:07
LA VOIX DU NORD du 22 juin 2019
Stéphane Saint-André mènera une liste de gauche aux prochaines municipales
Soutenu par le PS, le PC et les Verts locaux, Stéphane Saint-André regarde vers la mairie. Stéphane Saint-André mènera-t-il la seule liste de gauche ? Rien n’est moins sûr : les discussions avec la France insoumise n’ont pas commencé et celles avec le Mouvement des Citoyens (MDC) sont au point mort. Une certitude : l’ancien maire entend récupérer sa place, avec le soutien du PS, PC et des Verts locaux.
BÉTHUNE. La question n’était pas tant de savoir s’il allait se représenter que de savoir avec qui. Lors des dernières élections municipales, sur les sept listes du premier tour, trois étaient de gauche. Celle de Stéphane Saint-André avait eu maille à partir avec celle de Jacques Mellick et celle de Daniel Boys. Cinq ans plus tard, aucune nouvelle du candidat Daniel Boys. Quant à Jacques Mellick, il laisse orphelin le conseil municipal depuis plusieurs sessions et est le grand absent de la photo de groupe du Mouvement des Citoyens (MDC) local. « Les choses sont claires avec lui, pose Henri Tobo (PCF), qui soutient la liste de Stéphane Saint-André (Radicaux de gauche).L’année dernière, à la braderie, nous avons convenu qu’il était aujourd’hui un frein à la gauche. Il est d’accord avec cette position. La condition est qu’il ne réapparaisse pas. » Tiendra-t-il cette position ? En 2014, l’ancien député-maire était parti pour ne pas partir avant d’y aller, expliquant que les électeurs l’avaient réclamé. Il avait signé l’explosion de la gauche et offert un boulevard à Olivier Gacquerre et Pierre-Emmanuel Gibson. Yvon Bultel, fidèle parmi les fidèles de Stéphane Saint-André, n’a pas la mémoire courte. « C’est un homme du passé », martèle-t-il. Une figure dont les hommes de confiance entourent Nathalie Delbart, pourtant. « LA PORTE RESTE OUVERTE » Mardi, le MDC local n’est pas venu au rendez-vous proposé par Stéphane Saint-André. « La porte reste ouverte », assure l’ancien maire. «Mais si Nathalie Delbart vient, ce sera pour être numéro 2 », précise Yvon Bultel. Stéphane Saint-André appelle à ce que la gauche béthunoise parte unie, dès le premier tour, à l’assaut de la mairie. « Si ce n’est pas le cas, on fera les comptes au soir du premier tour et on s’alliera pour le deuxième…, professe-t-il.Autant partir ensemble. » Sur quel projet ? « Il sera établi pour décembre, au plus tard. Nous avons évidemment des idées, mais nous consulterons les Béthunois. On n’a pas de comptes à régler, de revanche à prendre. Nous organisons un rassemblement des citoyens de gauche, un rassemblement à gauche, pas de la gauche. »
André Flajolet, maire de Saint Venant et Président de L’AMF 62
Le secret avait bien été gardé pour ménager la susceptibilité du maire de Béthune, mais il a subi une sévère désillusion lors de l’élection de Président de l’Association des Maires et des Présidents d’Intercommunalités du Pas-de-Calais (A.M.F. 62). Qui a vu la victoire incontestée d’André Flajolet, Maire de Saint-Venant.
L’ENVOL BRISÉ DU MAIRE DE BÉTHUNE
Pour préparer cette élection, les maires et présidents d’intercommunalités de droite se sont réunis pour désigner leur candidat à la présidence. Deux candidats étaient en lice. L’un connu et déclaré André Flajolet, maire de Saint Venant (Les Républicains). L’autre, candidature surprise, était celle d’Olivier Gacquerre (UDI), maire de Béthune .
Le score fut sans appel, le maire de la cité de Buridan a dû ranger ses ambitions en attente d’une nouvelle opportunité… Il est vrai qu’il est candidat à tous les postes possibles.
Quand on vous dit que Béthune a perdu de son influence dans l’arrondissement et dans le département.
PACA
Messages : 3053 Date d'inscription : 26/09/2007
Sujet: Re: BETHUNE Jeu 28 Déc - 11:55
Après six mois de pause, revoilà Stéphane Saint-André
Battu lors des élections municipales de 2014, Stéphane Saint-André se projette sur celles de 2020. Photo archives Max Rosereau
L’ancien maire de Béthune et député Stéphane Saint-André, désormais sans mandat, a pris six mois de recul « volontaire ». Il reviendra siéger au conseil municipal dès janvier. Et fait un retour mordant. <>
BÉTHUNE.
« Quand on n’est pas à la hauteur de son poste, on le masque par de la com’ ». Le torchon n’a pas fini de brûler entre Stéphane Saint-André et son ancien premier adjoint. Les petites phrases ne manquent pas. Les désaccords sur la vision politique non plus.
« Il pense qu’il n’y a plus ni gauche, ni droite, qu’il n’y a plus que des progressistes et des populistes : il se trompe. En élisant Emmanuel Macron, les Français ont dit aux hommes politiques qu’ils devaient être moins cons, qu’il fallait qu’on s’accorde sur des projets importants.»
En élisant Emmanuel Macron, les Français ont dit aux politiques qu’ils devaient être moins cons, qu’il fallait qu’on s’accorde.
L’ancien maire pointe du doigt « le flou » du positionnement politique d’Olivier Gacquerre, arguant de «l’hypocrisie constante de ce garçon : il est à l’UDI.
Il faut qu’il l’assume ! Il est responsable départemental UDI et il a créé le nouveau groupe à l’agglo, de droite et d’opposition. Avec son association BNV, il continue à tromper les gens : ce n’est pas une association apolitique, c’est l’UDI à Béthune. C’est un mélange des genres. Je prends l’exemple de cet après-midi dansant au Foyer François-Albert : il s’agit peut-être d’une gestion de fait. Il faudrait vérifier si la salle a bien été louée, et à quel prix. »
RASSEMBLER LA GAUCHE ?
Smart city ? « Un gadget » qui permet « de masquer une incompétence générale ». « Sa marotte, complète Joël Caron (EELV).Ça ne veut rien dire pour les gens. C’est du pipeau.
Qu’est-ce que ça va changer concrètement dans la vie des Béthunois ? Ce que j’ai vu, lors du week-end qu’ils y ont consacré, en septembre, c’est une démonstration commerciale. »
Le courrier est parti ce jeudi. Il a été adressé à toutes les gauches de Béthune : MRC, PC, Verts et PS. L’idée? « Constituer un groupe de réflexion en vue d’un rassemblement pour la ville.
En vue de l’élection municipale de 2020. » Après avoir créé un nouveau parti – les Radicaux de gauche –, voilà Stéphane Saint-André qui veut fédérer la gauche béthunoise. Le chantier semble immense. Mais en deux ans, il peut s’en passer, des choses…
Un des problémes de Gacquerre ..............................c 'est son épouse ...
L’éducation et les ressources humaines
Bondir. - C’est ce qu’a fait Stéphane Saint-André. Lorsque le maire a évoqué les finances de la ville, dans nos colonnes. « Les chiffres qu’il cite et ses affirmations, notamment la sortie du réseau d’alerte Score, c’est de la falsification. Maire, nous avons baissé en six ans de 11 M € l’endettement de la ville, et baissé les impôts. Nous sommes sortis du réseau Score en 2011. » Lorsqu’Olivier Gacquerre s’est saisi du sujet du TGV : « À aucun moment, le rapport ne fait mention de Béthune. Quand le maire dit qu’il a été entendu par le ministre des Transports, c’est n’importe quoi. Le directeur de cabinet du ministre m’a affirmé que Béthune n’était pas visé par la SNCF. »
Éducation.
- L’arrêt des temps d’activité périscolaires (TAP) ? Stéphane Saint-André et Joël Caron sont contre. « On supprime en cours d’année les TAP et on propose des heures de surveillance payantes.
Ce n’est pas réfléchi », avance l’ancien député. « Non seulement on a les moyens de mettre en place des TAP avec des contenus, mais on peut transformer les emplois aidés en emplois réels », appuie Joël Caron. «Les supprimer, c’est une décision politique. Oui, ça coûte de l’argent, mais pour moi, l’éducation de nos enfants n’a pas de prix », termine l’ancien député.
Ressources humaines. - Le changement de médecine du travail?
Stéphane Saint-André dénonce «140 arrêts maladie sur 600 ou 700agents : c’est du jamais vu !
Comme les remarques du médecin du travail gênent le maire, on change : c’est une honte. Au lieu d’accorder à l’opposition une réunion à huis clos, on fait la sourde oreille et on supprime ceux qui dénoncent les choses. »
L’ancien député de la 9e circonscription a fait sa rentrée politique à Oblighem.
Lundi soir, quarante personnes ont assisté à la rentrée politique de l’ex-député PRG et toujours conseiller municipal béthunois d’opposition. Parmi eux deux ténors socialistes : Michel Dagbert et Alain Wacheux. <>
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OBLINGHEM. En toute « amitié », Michel Dagbert, le président du Département, s’est rendu à la soirée moules-frites organisée à la salle des fêtes pour saluer l’ancien député de la 9 ecirconscription, battu en mai dernier par Marguerite Deprez-Audebert (REM). Alain Wacheux, le patron de l’agglo, aussi. Cette défaite cinglante, Stéphane Saint-André, l’assume. Il ne regrette surtout pas d’avoir refusé l’investiture En Marche qui lui a coûté sa place dans l’Hémicycle. «Je suis de ceux qui ne peuvent pas se résoudre à tout mélanger. Je ne suis pas de ceux qui aboient avec la meute. Je n’accepte pas la suppression des contrats aidés, la hausse de la CSG, la suppression de l’impôt sur la fortune…
Si nous échouons à conserver le Parti radical de gauche, je ne serai pas adhérent à cette nouvelle formation.
Stéphane Saint-André estime qu’il y a encore une réelle frontière entre les courants de droite et la gauche. Et se dit motivé pour poursuivre le travail « de fourmi » accompli avec les forces de progrès au sein de sa famille politique, les Radicaux. À l’heure où des dirigeants de sa formation politique œuvrent au rapprochement avec le Parti radical valoisien, de centre-droit, Stéphane Saint-André n’y est pas prêt :
« c’est une erreur stratégique majeure. Si nous échouons à conserver le Parti radical de gauche, je ne serai pas adhérent à cette nouvelle formation. Je proposerai de créer un nouveau mouvement ou de conserver le parti radical de gauche tel que nous le connaissons. » En parallèle, Stéphane Saint-André est déterminé à poursuivre le combat politique dans le Béthunois et à Béthune.
Points d’apport volontaire : Jacques Mellick parle de « faute politique »
L’ancien ministre et maire a pris le dossier en main il y a quinze jours et a « fait jouer ses relations ». Jacques Mellick ne veut pas polémiquer mais parle de « faute politique ». Il veut le retrait des PAV et un modèle qui soit enterré.
Par Elsa Lambert-Ligier | Publié le 25/04/2017
Jacques Mellick réclame un nouveau modèle de point d’apport volontaire qui soit enterrable. Il fera partie du proupe de travail qui choisira les nouveaux containers.
1
Pas de polémique
Si Jacques Mellick affirme ne pas vouloir de polémique et vouloir faire avancer les choses, il ne mâche pas ses mots quand même et parle de « faute politique et de mépris de la ville et ses habitants. On ne peut pas dire qu’on joue la carte du tourisme et installer ces containers ! »
Son regret : que ce sujet n’ait pas été abordé devant le conseil municipal. « Le conseil municipal, ce n’est pas que les grands dossiers. C’est aussi la vie quotidienne. » Il prône une opposition constructive et annonce qu’Olivier Gacquerre lui a demandé de faire partie du groupe de travail qui choisira le nouveau modèle de poubelle. « J’aime trop Béthune pour ne pas m’en occuper. »
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Pas de validation de l’architecte des Bâtiments de France
« J’ai rencontré à deux reprises Mme Madoni, l’architecte des Bâtiments de France, racontait ce mardi matin Jacques Mellick, lors d’une conférence de presse. Elle n’a jamais eu dans les mains un dossier de la ville de Béthune pour les PAV. Sa collaboratrice a juste été consultée pour une palette de couleurs. Mme Madoni envoie une lettre ce matin (ndlr : mardi) pour demander le retrait de ces conteneurs. Quel que soit le quartier. Si cela pose des problèmes pour la collecte des ordures ménagères, elle veut bien transiger quelques semaines. »
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Quelles solutions ?
Jacques Mellick s’appuie sur des exemples dans d’autres villes qui ont mis en place des PAV. « C’est inséré, intégré, pas agressif comme ici ! À Arras, près de la place du Théâtre, il y a des bacs pour le verre entourés de bois avec deux portes qu’on ouvre. » L’ancien maire et ministre demande que ces containers soient enterrés, comme au Mont-Libéaut. « Ceux qui ont été installés ne sont pas enterrables ! » Trop cher rétorque-t-on à la ville et à l’agglo. « Si on n’a pas d’argent, faisons-le progressivement. Comme si, quand les 35 h ont été décidées, elles ont été appliquées partout et tout de suite ! »
Que faire des PAV achetés 900 000 € quand même ? « Il ne faut pas gâcher l’argent. Ils peuvent être utilisés dans d’autres communes de l’agglomération. Peut-être qu’à La Couture, ça peut aller ? Ou à Bruay sauf près de la cité classée à l’Unesco. » Autrement dit, la commune gérée par le vice-président de l’agglo chargé des ordures ménagères et celle du président de l’intercommunalité. Pas de polémique mais un peu d’ironie.
Admin Admin
Messages : 787 Date d'inscription : 26/08/2007
Sujet: Re: BETHUNE Mar 25 Avr - 12:57
Les 140 points d’apport volontaire de déchets vont être enlevés
Pas encore en service, les grosses boîtes à déchets ont envahi la ville et suscitent la colère des Béthunois. En conférence de presse, ce mardi matin, le maire de Béthune annonce que l’agglomération fait machine arrière. Tous les conteneurs vont être retirés.
Par Stéphane Leulier, Avec Reynald Clouet | Publié le 25/04/2017 mis à jour à 11h34
L’Agglomération Béthune-Bruay Artois Lys romane a signé un chèque de 900 000 € pour « offrir » à la ville des points d’apport volontaire. Depuis quelques jours, les imposants conteneurs de déchets sont déposés à chaque coin de rue. Ces 140 PAV devaient entrer en service ce vendredi 28 avril. Ce ne sera pas le cas.
Pour différentes raisons – parce qu’ils occupent des places de stationnement, parce qu’ils gênent la vue des automobilistes, parce que ce nouveau système de collecte des déchets change les habitudes, pour leur côté imposant –, les riverains n’en veulent pas et le font savoir. Francis Tison a mis en ligne une pétition dimanche.
Deux jours plus tard, il déclare « Mon ordinateur va exploser sous le poids de ces pétitions ».
Elle a déjà recueilli 360 signatures et suscité 28 commentaires.
Alain se demande si « ces poubelles ont été validées des architectes ». On a essayé de contacter l’architecte des Bâtiments de France à Arras vendredi mais nous n’avons toujours pas de réponse.
Jean-Bernard estime que « si vous voulez supprimer le tri sélectif, vous ne pourriez pas mieux faire ». Visiblement, le mécontentement est remonté aux oreilles de la municipalité béthunoise, qui l’a fait savoir à l’agglomération.
La collecte va donc se poursuivre comme actuellement. Jusqu’à nouvel ordre puisque le sujet devrait revenir sur la table en septembre.
Admin Admin
Messages : 787 Date d'inscription : 26/08/2007
Sujet: Re: BETHUNE Lun 24 Avr - 15:15
La pétition contre les poubelles est en ligne
Nous vous avions parlé d’un projet de pétition contre les points d’apport volontaire. C’est fait, Francis Tison l’a mise en ligne. Par La Voix Du Nord | Publié le 23/04/2017
Les cent quarante Points d’apport volontaire (PAV) installés en ville doivent en principe entrer en service le 28 avril.
Elle sera ensuite remise à Alain Wacheux, président de l’agglomération, et à Olivier Gacquerre, maire de Béthune. De notre côté, nous continuons de recueillir vos avis. Majoritairement contre les PAV. Jean-François : « Béthune n’a plus aucun charme. Sans compter les personnes d’un certain âge ou à mobilité réduite... » Georges : « Comment peut-on autoriser l’installation de telles poubelles alors que pour les moindres travaux, il faut solliciter l’avis de l’architecte des Bâtiments de France ! » Jean-Pierre : « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de consultation par référendum des Béthunois ? J’en ai assez d’entendre comme argument que cela se fait ailleurs, à force de copier le voisin, nous perdons notre identité et nous oublions de chercher des solutions innovantes. »
PÉTITION CONTRE LES POUBELLES installées dans la ville de Béthune
par Francis Tisonil y a 3 jours
Béthune
[size=16]Béthune, France
[/size]
Nous constatons que seule la ville de BETHUNE a fait installer un peu partout ces grandes poubelles qui ressemblent à des abris de chantier qui dénaturent le caractère écologique de cette idée farfelue. Ce matin, j'ai constaté de nombreux sacs de déchets déposés autour de ces " engins" ! Nous souhaitons retrouver une "ville normale" et que tous ces "nids à rats" soient démontés au plus vite. Nous sommes satisfaits du service des "éboueurs" et nous ne voulons en aucun cas la réduction de leurs services
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Sam 9 Déc - 9:08
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