Xavier Bertrand officiellement candidat à la présidentielle 2022
PAR LAURENT DECOTTE region@lavoixdunord.
«Mon devoir est de battre Marine Le Pen et de tout faire pour rassembler les Français», a résumé Xavier Bertrand. PHoto T. LO PRESTI
Le président de la région Hauts-de-France a choisi Le Point, hebdomadaire référence à droite, pour officialiser une candidature qui ne faisait plus vraiment de doute. Il y dévoile aussi la colonne vertébrale de son programme : « rétablissement de l’autorité », valeur travail et République des territoires.
FRANCE. « Il avait déclaré qu’il était déterminé , qu’il se préparait , qu’il y pensait . Mais jamais il n’avait prononcé ces trois mots qui excluent toute marche arrière : Je suis candidat. » Ainsi Le Point présente-t-il son exclusivité : le président des Hauts-de-France est candidat à la présidence 2022.
Il redit qu’il ne passera pas par une primaire. «Je place ma candidature au-dessus des partis, en dehors des partis politiques.»
Dans sa déclaration filmée sur le site de l’hebdomadaire de droite, Xavier Bertrand est vêtu d’un costume et d’une cravate noirs inhabituels chez lui. Il veut marquer la solennité de la démarche et la gravité du moment dans lequel il situe la France. Il est candidat « par devoir parce que j’estime qu’au moment où nous sommes, le choix sera entre le déclin et le redressement de mon pays ». Il entend « conduire le redressement » du pays et « réconcilier les Français ». Il redit qu’il ne passera pas par une primaire. « Je place ma candidature au-dessus des partis, en dehors des partis politiques. »
Et Xavier Bertrand présente la colonne vertébrale de son programme : sécurité, valeur travail et République des territoires. Le premier acte de son mandat serait de « présenter aux Français une loi de programmation quinquennale pour leur sécurité », ce qui signifie « augmenter les budgets de la sécurité et de la justice». Mais aussi abaisser à 15 ans l’âge de la majorité pénale, construire 20 000 places de prison, « pas moins ».
Sur l’immigration, il promet de « reprendre le contrôle » avec « une politique de quotas » et que les expulsions soient « systématiquement exécutées ». Promettant sur le plan économique qu’« il n’y aura pas d’augmentation des prélèvements obligatoires » mais une action sur la dépense publique.
PLUSIEURS AVANTAGES
Il estime sur les retraites qu’il faudra « aller jusqu’à 65 ans » après 2030. La valeur travail « doit redevenir l’essentiel, le ciment de la nation ». Enfin le président de Région veut « instaurer la République des territoires ». « Sans changer de Constitution, il nous faut changer de régime. »
En officialisant dès à présent sa candidature, Xavier Bertrand rompt le marché qu’il avait lui-même passé de ne se présenter à la présidentielle que s’il est réélu président des Hauts-de-France. Mais cela présente plusieurs avantages, à commencer par le fait qu’« il s’achète un droit de parole médiatique pour commenter la crise dans une séquence qui s’annonce très compliquée ces prochaines semaines pour Emmanuel Macron », relève Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’Université de Lille.
En accélérant son calendrier, Xavier Bertrand s’affranchit complètement du parti Les Républicains qui entendait choisir son candidat à l’issue des régionales. Et il se libère complètement du calendrier des élections régionales si celles-ci devaient être repoussées après juin. Néanmoins il s’expose un peu plus aux arguments de ses adversaires dans les Hauts-de-France sur la pertinence de sa candidature à la Région dans cette situation. .
Dans une interview accordée à Corse matin, le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a notamment affirmé qu’il se préparait pour les élections présidentielles.
Chasseurs d'Infos | 12/08/2020
Photo d’archives.
Le président de la Région Hauts-de-France n’a jamais caché ses ambitions présidentielles. Il l’a clairement exprimé au journaliste de Corse matin qui lui demande s’il sera candidat à l’élection présidentielle. La réponse n’a jamais été aussi claire : « Je m’y prépare ». Mais il n’oublie pas sa fonction dans les Hauts-de-France. « Avant de parler de la présidentielle, l’échéance la plus proche et la plus importante, c’est la présidence des Hauts-de-France lors des prochaines régionales », a-t-il affirmé.
Et le scrutin des régionales sera un « test » à la façon d’une primaire, comme il l’explique. « Ma primaire, ça sera le scrutin régional des Hauts-de-France », a indiqué l’homme politique, saint-quentinois d’origine. Les élections régionales de l’année prochaine seront donc décisives. « Je ne veux plus de filtre entre le peuple et moi et je ne me soumettrai pas à des règles fixées par les partis politiques », a-t-il conclu. Le 19 septembre dernier, Xavier Bertrand avait déjà dit, sur France 2, « penser » à la présidentielle 2022. « Mais y penser ne suffit pas », avait-il alors ajouté comme le rappellent nos confrères du Parisien.
ACARIE
Messages : 4016 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: PRÉSIDENTIELLES 2022 Dim 2 Aoû - 11:33
ENCORE UN HUMORISTE QUI SE PRESENTE AUX ELECTIONS PRÉSIDENTIELLES
L’email a bien été copié
ACARIE
Messages : 4016 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: PRÉSIDENTIELLES 2022 Dim 2 Aoû - 11:31
Présidentielle 2022 : Ménard lâche Le Pen car "elle ne sera pas le prochain" président.
VU DANS LA PRESSE - Le maire de Béziers a indiqué que la candidate du Rassemblement national a des idées qui "ne sont pas majoritaires" pour accéder à la magistrature suprême.
Robert Ménard a décidé de retirer son soutien à Marine Le Pen dans l'optique de la présidentielle de 2022Crédit : Pascal GUYOT / AFP
Ryad Ouslimani Journaliste
PUBLIÉ LE 18/06/2020 À 14:18
C'est un soutien médiatique et politique de poids que Marine Le Pen vient de perdre dans l'optique de l'élection présidentielle de 2022. Robert Ménard, maire de Béziers et toujours très présent dans les médias, a annoncé ce jeudi 18 juin qu'il ne soutient pas la candidature de la cheffe du Rassemblement national, qui est déjà déclarée dans la course à l'Élysée.
"Elle est la garantie, l'assurance-vie de M. Macron, elle est la certitude pour M. Macron qu'il sera chef de l'État et je ne veux pas ça",a assuré Robert Ménard sur BFMTV. L'ex-journaliste a appelé à "être réaliste", confiant qu'il relevait le courage et l'opiniâtreté de Marine Le Pen. "Mais elle ne sera pas le prochain chef de l'État", a-t-il prophétisé. Selon lui, ses idées "ne sont pas majoritaires". "Il faut être réaliste, aujourd'hui un candidat du Rassemblement national, étiqueté Rassemblement national, je vous garantis qu'il ne sera pas chef de l'État", a expliqué Robert Ménard.
Dernière édition par ACARIE le Dim 2 Aoû - 11:34, édité 1 fois