LES GENS de LOCON SUR LAWE
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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeLun 4 Mar - 7:49

UN MAILLON DE 28 PETITS KILOMETRES EN ATTENTE DEPUIS 100 ANS 



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Canal Seine-Nord : vous pouvez donner votre avis à partir de ce lundi 4 mars





Préservation de l’eau, protection de la biodiversité et insertion dans le paysage : à partir de ce lundi et jusqu’au 4 avril, chacun est invité à donner son avis sur le volet environnemental du futur canal Seine-Nord. L’enquête publique environnementale est une phase majeure de ce grand projet dont le calendrier fixé est la navigation des péniches en 2030.

Par Laurent Decotte
Publié:3 Mars 2024 




« C’est un moment important dans la vie du projet car c’est celui où on présente de manière très transparente à l’ensemble des habitants la manière dont le canal Seine-Nord Europe va être réalisé, notamment en matière d’insertion dans les territoires, de respect de la biodiversité, de gestion de l’eau, et de prise en compte du changement climatique. »

Directeur des partenariats et territoires de la société du canal, Pierre-Yves Biet explique aussi que les 15 000 pages du dossier sont le fruit de quatre ans de concertation avec les maires, les responsables agricoles, mais aussi les représentants des pêcheurs ou des chasseurs, ainsi que de rencontres avec les associations environnementales parfois réservées voire opposées au projet. Il évoque 800 rencontres ou réunions, des déplacements sur des marchés comme à Douai, Arras ou Bapaume.


Citation :
Cela s’adresse aux habitants des 76 communes traversées ou impactées par le projet. Mais toute personne intéressée est invitée à donner son avis. 

Jean-Marie Allonneau, président de la commission d’enquête



« Cela s’adresse aux habitants des 76 communes traversées ou impactées par le projet. Mais toute personne intéressée est invitée à donner son avis. Même quelqu’un qui vit dans le sud de la France ou à l’étranger peut émettre une observation », poursuit Jean-Marie Allonneau, président de la commission d’enquête. Le dossier est consultable dans les 76 communes, des rencontres avec les commissaires enquêteurs sont organisées afin de mieux naviguer dans ce volumineux dossier. Les observations peuvent aussi être adressées par mail et par voie postale.

L’enquête publique environnementale réalisée en 2020 sur les 18 premiers kilomètres du canal entre Compiègne et Passel avait donné lieu à 122 observations et 25 contributions. Cette seconde enquête porte sur les 89 km suivants, entre Passel et Aubenchel-au-Bac, qui termine par 28 km dans le Pas-de-Calais et le Nord.

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L’écluse de Marquion-Bourlon, dans le Pas-de-Calais, est annoncée comme exceptionnelle par sa modernité.INFRASTRUCTURES  13149009


L’écluse de Marquion-Bourlon, un des ouvrages emblématiques du Canal.






« La déclaration d’utilité publique a été prise et donc la question de savoir s’il faut ou non réaliser le canal ne se pose plus, insiste le commissaire enquêteur. Avec cette enquête publique, il s’agit de s’exprimer sur les conditions dans lesquelles on tient compte des impacts environnementaux. » Elle doit déboucher sur l’obtention de l’autorisation environnementale par le préfet, espérée après l’été, et qui vaudra permis de construire.


La gestion de l’eau



« La question de l’eau a été au cœur des études et nous avons travaillé en nous projetant sur un climat qui change », résume Pierre-Yves Biet. Ce canal sera « économe en eau », commence-t-il. Ce grâce à « l’étanchéité très performante de sa cuvette qui limite les infiltrations » et grâce à un fonctionnement en circuit fermé au niveau des écluses : « Il n’y aura pas d’eau perdue au passage des bateaux. »

« Il n’y a aura aucun prélèvement dans les nappes phréatiques, l’eau provient de l’Oise », met-il ensuite en avant. Et quand l’été, son étiage sera faible, on ne prélèvera plus dans l’Oise, mais dans la retenue d’eau de 14 millions de mètres cubes de Louette, située dans le village d’Allaines, au nord de Péronne, dans la Somme. Cette retenue ne puisera pas dans les nappes phréatiques non plus mais sera remplie avec l’eau de l’Oise durant les périodes où elle est abondante, explique encore le responsable « Cela permettra de faire fonctionner le canal et de préserver la qualité de l’eau de l’Oise. »


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Une nouvelle écluse sera créée à Noyon dans l’Oise.


À ceux qui s’inquiètent du risque de manque d’eau au vu des épisodes récents de sécheresse, David Bécart, directeur environnement à la société du canal, se veut rassurant. « Nous avons réinterrogé la pertinence des marges que nous avions déjà au regard des épisodes de sécheresse de 2020 et 2022. » Et « ça passe » sans même prendre en compte les épisodes de pluie comme une ressource en eau et en considérant l’évaporation à la surface du canal comme celle d’un plein été.


Citation :
 Le projet est conçu avec comme objectif d’éviter les impacts sur les milieux naturels, à défaut de les réduire et en dernier lieu de les compenser.

Pierre-Yves Biet, directeur des partenariats et territoires de la société du canal


La préservation de la biodiversité



« Le projet est conçu avec comme objectif d’éviter les impacts sur les milieux naturels, à défaut de les réduire et en dernier lieu de les compenser », présente Pierre-Yves Biet.


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Exemple d’aménagement pour la biodiversité.


Le tracé du canal est inscrit « en dehors des sites à forts enjeux environnementaux ». Les espèces végétales seront déplacées avant les travaux. La société du canal explique aussi que les arbres seront abattus en dehors des périodes de reproduction des oiseaux. Les amphibiens et les poissons seront déplacés. 52 paires de sorties d’eau permettront aux animaux de traverser le canal et des berges à pente douce y seront aménagées pour permettre aux animaux de boire. Et à Hermies, dans le Pas-de-Calais, un écopont sera construit pour assurer le passage de la grande et petite faune.

Le canal prévoit enfin 1 200 hectares d’aménagements environnementaux : 25 km de berges écologiques dites « lagunées », 75 km de haies et une soixantaine de sites de compensation (zones humides, mares, prairies sèches, boisement…).


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Berges lagunées



Insertion dans le paysage



« Le canal va marquer les paysages ». Mais l’idée est qu’il ne les entache pas, au contraire, développe Pierre-Yves Biet. Une unité architecturale est voulue, « avec des formes et des structures identiques » en mode « sobre et élégant ». Des plantations aux abords du canal sont prévues. L’idée est de créer des lieux de vie agréables le long du parcours avec des pistes cyclables et des circuits de randonnée. Une vingtaine de pontons de pêches seront aménagés. L’écluse d’Oisy-le-Verger sera visitable du grand public.


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Une écluse à Oisy-le-Verger, dans l’Oise.



Une opposition naissante



En vertu de sa raison d’être qui est de désengorger une autoroute, l’A1, plutôt que d’en construire une, le canal Seine-Nord n’a jamais suscité une forte opposition de la part des écologistes. Pour autant, des voix s’élèvent et une première manifestation a réuni 200 à 300 personnes dans les rues de Compiègne le 16 décembre, en présence du collectif Bassines non merci. Leur argumentation consiste à dire que « seuls quelques pour cent [des marchandises transportées par] trafic routier sont “fluvialisables”». Ils n’adhèrent pas à un tel chantier et pointent la question de l’eau. Nul doute que les écologistes, constitués ou non en associations, formuleront des contributions dans le cadre de cette enquête publique.


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Ce visuel représente le pont routier qui sera construit à Etricourt-Manancourt, dans la Somme.


Toutes les informations sont à retrouver sur le site du canal Seine-Nord.

Vous pourrez écrire directement à la commission d’enquête publique par mail : scsne-passel-aubencheul@mail.registrenumerique.fr ou par courrier : Mairie de Péronne, à l’attention du Président de la commission d’enquête, 3 place du Commandant Louis Daudre, 80200 Péronne.

Le dossier sera consultable dans les mairies et en ligne à compter du lundi 4 mars sur registre-numerique.fr/scsne-passel-aubencheul. Les commissaires enquêteurs tiendront des permanences.




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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 13 Fév - 8:32

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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeJeu 9 Mar - 8:10

FAUT IL ABANDONNER LES CREATIONS DE CONTOURNEMENTS DE VILLES ? LA CREATION DE NOUVELLES ROUTES ?


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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeLun 12 Déc - 14:31

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Effondrement d’immeubles à Lille : à quoi ressemble la ville sous nos pieds?





Le drame de la rue Pierre-Mauroy et les évacuations en série posent beaucoup de questions sur la fragilité des immeubles et des fondations du Vieux Lille. Sur quoi est-il construit ? Que se passe-t-il sous les pavés ?



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Le Vieux Lille, vu d’en haut. - PHOTO SEBASTIEN JARRY

Par Angélique Da Silva-Dubuis - Infographies Julien Depelchin
Publié: 12 Décembre 2022 


Tâter le terrain



On l’oublie souvent mais les villes ont un dessus et un dessous. C’est tout un monde souterrain qui a été creusé par la main de l’homme au fil des époques. 
Tout près de nous, il y a le métro pour lequel il a fallu congeler le sol à moins 170 degrés entre la rue Faidherbe et la gare Lille-Flandres pour permettre aux mineurs de forer les tunnels dans l’eau !

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Décembre 1979: les travaux du métro place Rihour où il a fallu creuser sur une vingtaine de mètres. - PHOTO «LA VOIX»



Un sous-sol qui a révélé la présence de vestiges historiques (et de caves) comme le raconte « La Voix du Nord » en 1981.



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Février 1981: c’est une fontaine qui coule à une vingtaine de mètres sous l’ancien «Végastore», l’actuel Carlton, rue Faidherbe. La construction des tunnels du métro dans un sous-sol gorgé d’eau a nécessité de congeler le terrain à -170 degrés près de la gare Lille Flandres. - PHOTO «LA VOIX»
 
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Juillet 1979: les travaux de la ligne 1 du métro. Au point le plus bas, place du Théâtre, à moins 25 mètres, on affleure le socle de craie dure. Mais à la gare, à moins de 15 mètres, on passe sous la couche sédimentaire et gorgée d’eau. Le sol se révèle passablement encombré, caves ou vestiges historiques, ce qui demande aux mineurs de redoubler de précaution. - PHOTO «LA VOIX»

Sous les pavés, il y a aussi des parkings – une dizaine dans l’hypercentre – qui nécessitent de pomper la nappe phréatique. Elle serait descendue de quatre mètres sous la vieille ville selon les estimations.

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Avec l’urbanisation, les ingénieurs ont aussi enfoui les réseaux d’assainissement, d’électricité, de gaz... Travaux qui se jouent dans le mètre supérieur. Tout récemment, l’autoroute de la chaleurDes prouesses techniques et de grands enjeux se jouent sous nos baskets. La géologie urbaine.

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Quand Lille était une île


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L’avenue du Peuple Belge quand elle était encore un canal de la basse Deûle. L’eau donne une idée du niveau du sol naturel à Lille. Photo La Renaissance du Lille Ancien

Lille est née sur l’eau. Les fouilles archéologiques ont montré que la Grand-Place – située en fond de vallée – était inondée jusqu’au XIVe siècle. Jusqu’au XIXe siècle, les nombreux bras de la Deûle irriguent toute la ville. Ils servent au transport des hommes et des marchandises, aux artisans et à la distribution d’eau. Avec l’industrialisation, les canaux deviennent des égouts à ciel ouvert. À la fin du XIXe siècle, ils sont peu à peu recouverts pour des raisons sanitaires.

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Canal des Ponts de Comines, canal des boucheries, canal des Molfonds... Plusieurs canaux parcouraient le secteur de l’actuelle rue Pierre-Mauroy. Leurs tracés figurent sur un plan récent de la MEL en charge de l’assainissement depuis les années 1960.

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Le canal des Bouchers, reproduction «Lille au fil de l’eau», paru aux éditions La Voix du Nord. - REPRO «LA VOIX»

Autrefois à l’air libre, les canaux ont été maçonnés ou comblés à mesure que la ville s’est construite, dessus. « Si les choses ont été bien faites, cela ne peut pas s’effondrer sauf si une construction tape dedans. De nos jours, toutes les précautions sont prises par les constructeurs sur la base de calculs très savants », indique Francis Meilliez, géologue. Professeur émérite de l’Université de Lille, il dirige la Société géologique du Nord (SGN).
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Pour Francis Meilliez, géologue, il faut arrêter «de se faire peur.» - PHOTO «LA VOIX»

Alors, que se passe-t-il là-dessous ? « Ce n’est pas un tiroir qu’on ouvre et dans lequel tout est homogène, cela peut varier sur cinquante mètres... Mais i l ne faut pas imaginer qu’il y a un lac sous la ville ! »

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Sur cette carte de 1857, on distingue les principaux canaux du centre-ville qui empruntent les tracés de la rivière primitive. Les flèches indiquent le sens du courant, en bleu celui des canaux, en noir celui de la nappe. Les chiffres indiquent l’emplacement des ouvrages (monuments, parkings, métro...) plongés dans la nappe. Source: Bibliothèque municipale

Le géologue insiste néanmoins : « Ce n’est pas parce qu’on ne voit plus l’eau, qu’elle ne circule plus. » Il se souvient que le Becquerel – il traversait Fives pour déboucher place des Reignaux –, avait beaucoup fait parler de lui au moment de la construction d’Euralille, aujourd’hui troisième quartier d’affaires français. Le chantier avait contrarié l’affluent de la Deûle provoquant de grosses inondations sur la voie rapide.

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Sous la rue Faidherbe, le futur tunnel du métro où les ouvriers ont dû lutter contre l’eau. - PHOTO «LA VOIX»


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Juillet 1969: rue Faidherbe, un chantier d’assainissement met au jour une rivière souterraine. - PHOTO «LA VOIX»

De la craie formée il y a 90 millions d’années

« Les bras de la Deûle ont divagué pendant des siècles à Lille », observe le géologue à la lumière des sondages répertoriés par le bureau des recherches géologiques et minières (BRGM). Pour schématiser, le centre-ville repose sur des remblais suivis par la couche d’alluvions provenant de la rivière primitive. Une couche d’environ dix mètres par rapport au niveau du sol. Vient ensuite le banc de craie dans laquelle sont ancrées les constructions du Vieux Lille. La craie, plus ou moins argileuse, forme sur une vingtaine de mètres l’aquifère, cette éponge rocheuse qui draine l’eau. Une partie de cette craie s’est formée il y a 90 millions d’années.

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La craie dure, qui affleure le sol dans certains secteurs, a servi depuis le Moyen-Âge de pierre à bâtir. « On a prélevé dessous pour construire dessus », résume le géologue en référence aux catiches. On retrouve ces anciennes carrières à Hellemmes ou à Lille Sud mais pas dans le centre-ville.
Le BRGM a établi une cartographie précise de l’exposition au risque de retrait-gonflement de l’argile mais également aux risques naturels : inondations, séismes et mouvements de terrain. Le site georisques.gouv.fr permet aux particuliers de s’informer en entrant leur adresse. On peut notamment voir qu’une bonne partie centre-ville, dont le Vieux Lille, est classé en « risque important ». Un indicateur qui n’est pas nouveau.


« Arrêtons de se faire peur »



Les fissures, qui sèment la panique en ville, sont-elles apparues spontanément ? Le Vieux Lille est-il en péril ? « Si le Vieux Lille est en péril, il faut évacuer toutes les villes du Nord Pas-de-Calais. Le centre-ville de Cambrai, le centre-ville d’Arras... Arrêtons de se faire peur à la moindre fissure ! Un bâtiment c’est vivant et ces constructions tiennent depuis des siècles. »

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Y a-t-il un phénomène d’accélération lié à la sécheresse  ? « Elle a joué sur la teneur en eau mais pas au point de tout faire bouger d’un coup. Ces événements sont multifactoriels. Les explications ne sont pas que dans le sous-sol. Il faut comprendre les choses dans leur globalité », insiste le géologue qui pose, comme beaucoup d’observateurs, la question de la connaissance et de l’entretien de ce patrimoine.







Pourquoi le Vieux Lille est un «radeau flottant»?




« Tous les éléments des maisons lilloises sont solidaires. Toucher un élément peut causer des désordres dans tout le voisinage », insiste Jean-Yves Méreau, spécialiste de l’urbanisme lillois.

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Jean-Yves Méreau, président de La Renaissance du Lille Ancien, historien de l’urbanisme lillois. - PHOTO PIERRE LE  MASSONINFRASTRUCTURES  B9732863092Z.1_20221212111736_000%2BGLMLPCRI8.1-0


Une vue en coupe d’un ensemble de maisons typiques du Vieux-Lille dessinée par Jean-Yves Méreau pour illustrer le phénomène des descentes de charges. À droite, la structure normale avec diffusion homogène des charges. À gauche, le croquis des maisons modifiées avec abaissement du sol en cave qui mettent à nu les massifs de fondation en bois, percements de murs porteurs, de planchers et de voûtes de cave qui créent des vides fragilisant les maisons.







Par A. D. D.
Publié: 12 Décembre 2022 à 11h17 
L’histoire et l’architecture du Vieux Lille. Un sujet largement documenté par Jean-Yves Méreau, président de La Renaissance du Lille Ancien. Ancien journaliste, ce spécialiste de l’urbanisme lillois estime qu’il n’y a pas de problème de vétusté globale à Lille mais que la suppression de murs porteurs dans les commerces, le percement des planchers, le creusement des caves pour gagner de la hauteur sont de nature à déséquilibrer les maisons, surtout sur un sol rétracté.




INFRASTRUCTURES  B9732863092Z.1_20221212111736_000%2BGKMLPCRI9.1-0Les fondations des maisons lilloises sont des pieux en bois enfoncés dans l’argile, bien serrés, pour former un socle. INFRASTRUCTURES  B9732863092Z.1_20221212111736_000%2BGJMLPCRI7.1-0Pour Jean-Yves Méreau, le rabattage des nappes a entraîné la dessication des pieux et le retrait des argiles de surface.








L’arbre qui cache la forêt



« Dans le Vieux Lille, la craie dure se trouve à quelques mètres de profondeur. Les maisons sont donc assises sur l’argile, matériau stable qui résiste à la compression, mais qui demande une technique constructive spécifique. Le Vieux Lille est posé sur un vaste radier en bois, lui-même posé sur les têtes de pieux enfoncés dans l’argile en une véritable forêt. La vieille ville est donc un radeau flottant sur l’argile gorgée d’eau », retrace Jean-Yves Méreau. De l’argile qui a tendance à se retirer en asséchant les massifs de fondation en bois.
« 
Tous les éléments des maisons lilloises sont solidaires. Toucher un élément peut causer des désordres dans tout le voisinage
 », insiste le spécialiste.




INFRASTRUCTURES  B9732863092Z.1_20221212111736_000%2BGUCLPB0I2.1-0L’effondrement de la rue Pierre-Mauroy a provoqué une onde de choc dans le Vieux-Lille avec plusieurs évacuations. Ici, rue de la Monnaie où trois immeubles ont été condamnés. - PHOTO PIB




Les problèmes constatés dans les immeubles condamnés de la rue de la Monnaie pourraient, selon lui, s’expliquer par les travaux de surélévation réalisés dans l’un d’eux au début du XIXe siècle. « On y rajouté deux étages et des combles à l’époque, or cette maison n’était pas faite pour supporter tout ce poids. » L’immeuble, aménagé en commerce au rez-de-chaussée, se serait lentement tassé.


Le Vieux Lille, qui fait partie du périmètre sauvegardé depuis 1965, a subi d’importantes transformations et une forte pression immobilière. Dans ce carré d’or, on observe que beaucoup d’immeubles sont occupés par des commerces en rez-de-chaussée mais ne sont plus habités dans les étages, voire à l’abandon. Un phénomène sur lequel travaillait la ville ces derniers mois.








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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMer 10 Aoû - 7:37

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La Couture: le tribunal administratif rejette la requête de Free contre la mairie




C’est une petite victoire. Free veut implanter une antenne sur un terrain privé, ruelle Legrand. La mairie tente de convaincre l’opérateur d’opter pour un autre site. Un bras-de-fer entre discussions et tribunal administratif.
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En juin, des élus, dont Raymond Gaquère, faisaient partie de l’assistance réunie à La Couture.

Par Isabelle Mastin
Publié: 10 Août 2022 

C’est une victoire pour la mairie de La Couture : assignée en référé par Free devant le tribunal administratif de Lille, elle a gagné une bataille le 5 juillet. Ce que demandait Free ? Globalement, de suspendre l’arrêté pris par le maire, Raymond Gaquère, le 4 février 2022, « pour s’opposer à la déclaration préalable de travaux portant sur l’installation d’un relais radiotéléphonique » ruelle Legrand. Free a été débouté sur la base de considérations paysagères liées « d’une part, à la hauteur absolue des constructions et, d’autre part, aux clôtures ». La partie n’est toutefois pas au point mort, explique l’élu. Les discussions continuent. La mairie a proposé un autre terrain, moins visible, les sondages de sol auraient commencé. Affaire à suivre.
En juin, des anonymes de La Couture, Lestrem, Merville… et quelques élus s’étaient rassemblés à La Couture pour créer un collectif, Pas sur la même longueur d’ondes. Leur point commun : un agacement viscéral face aux implantations incessantes d’antennes-relais par les opérateurs, entre ceux totalement opposés, et ceux conscients de la nécessité d’un débit suffisant pour répondre aux attentes mais à condition que le choix du terrain se fasse dans la concertation.


Priorité aux terrains privés


Dans l’assistance, le maire de La Couture, Raymond Gaquère, répondait à un homme lui reprochant sa passivité en tant qu’élu que la mairie ne restait pas les bras ballants face au projet de Free : le projet concerne un terrain privé, ruelle Legrand, ce qui limite les possibilités d’action des maires, mais il avait expliqué avoir déjà engagé 5 000 € en justice.
Aidés par la loi et le gouvernement favorables à un maillage rapide du territoire en 5G, les opérateurs ont les coudées franches et ils ont bien compris l’intérêt de chercher des terrains privés, moyennant compensation financière, plutôt que des terrains communaux où la résistance promet d’être sévère. Leur seule obligation consiste à déposer un DIM, dossier d’information en mairie. L’obligation de mutualiser les mâts n’est elle-même que relative et « dans la mesure du possible » selon le code des postes et des télécommunications électroniques.


En France, la 5G a été activée le 18 novembre 2020 et se déploie, avec l’objectif d’une couverture totale du territoire en 2030. Rien que dans le Pas-de-Calais, on compte 741 sites d’implantations 5G, répartis entre quatre opérateurs, SFR, Orange, Bouygues et Free. C’est Free qui à ce jour arrive en tête en France, mais aussi dans les Hauts-de-France avec 1 820 sites sur un total de 2 868.


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SAINT VENANT

De la résine alimentaire pour réparer les canalisations d’eau 



INFRASTRUCTURES  High_d-20220809-GWNNH2.jpg?crop_x1=0.07&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.8669&crop_y2=1.0&widthPct=0.3535713&heightPct=0
La rue d’Aire à Saint-Venant connaît des travaux d’ampleur tant au-dessus qu’en dessous.

La communauté d’agglomération réhabilite actuellement un réseau d’eau potable, rue d’Aire à Saint-Venant, en utilisant du polyuréthane de qualité alimentaire. Une première dans le genre à cette échelle : un kilomètre !  



SAINT-VENANT.
Fidèle aux principes d’agir pour un développement plus durable tout en économisant l’argent public, la CABBALR poursuit ses expérimentations en matière de fourniture d’une eau potable de qualité à coût raisonnable. Après un chantier à Douvrin et un autre à Gonnehem, où la réhabilitation des réseaux avait été rendue possible grâce aux propriétés abrasives de l’eau et de l’air dans le premier cas, de la glace dans le second, une nouvelle étape est franchie à Saint-Venant.
Ce choix, explique Philippe Scaillierez, vice-président en charge de l’eau, répond à plusieurs critères : « Financier : c’est la moitié – 200 000 € ici – d’une réhabilitation classique (le remplacement pur et simple des tuyaux en tranchée ouverte, NDLR) or l’État, via les Agences de l’eau, n’accompagne plus les réhabilitations. Cela n’a pas d’impact sur la vie de tous les jours des riverains. Et c’est très vertueux. C’est une réduction importante de l’empreinte carbone. »
Explications : il n’est pas nécessaire d’ouvrir de tranchée sur tout le réseau – jusqu’à 180 mètres ici entre deux terrassements –, ce qui ne gêne pas la circulation et très peu les riverains puisque les coupures d’eau interviennent entre 8 heures et 18 heures, voire la nuit, et la remise en eau est très rapide. Sans oublier qu’il n’est plus besoin de polluer pour produire des tuyaux en fonte (c’est le cas ici) ou en PVC…
De quoi convaincre André Flajolet, maire de Saint-Venant et grand connaisseur comme on le sait des problématiques liées à l’eau. Lui rappelle que « la première économie, c’est l’absence de fuites », des fuites aussi inutiles pour la ressource qu’onéreuses pour le consommateur. Favorable, au départ, au changement complet des canalisations, il a révisé son jugement parce que le procédé mis en œuvre concerne tant les tuyaux que les « colliers », les embranchements des particuliers. Il a même donné rendez-vous aux techniciens dans dix ans pour s’assurer du bien-fondé du choix opéré...
Dix ans, c’est en effet la garantie offerte par le maître d’ouvrage, ART (Audit Réalisations Travaux) Europe, une entreprise familiale bretonne spécialisée. Avec le recul du temps, la CABBALR assure même qu’« on est parti pour cinquante ans au moins ». Sauf mouvement de terrain. Mais c’est là un autre problème.
JEAN-MARIE OCHOWIEC ( CLP)
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Un procédé assez simple   mais une formule secrète 


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Ce chantier « exotique » a fait l’objet d’une longue présentation par Trajan Ciupka, directeur commercial (originaire de Seclin) d’ART Europe. Il a d’abord rassuré sur la qualité des résines utilisées : « Elles ne contiennent pas d’agents cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction » – les « CMR » dans le jargon des spécialistes. Le procédé de réhabilitation des canalisations est, lui, assez classique : détartrage mécanique à l’aide d’un appareil « maison » pour en retrouver le débit d’origine, séchage puis inspection par une caméra « pour voir s’il reste de l’eau, des fuites. L’épaisseur (de résine) est alors augmentée ». L’application de la résine (un mélange de deux en fait), aux compositions et proportions tenues « secrètes », est engagée dans la foulée à l’aide d’une tête rotative qui projette le produit uniformément sur les parois. « Il est totalement sec dans la minute, ce qui permet une remise en eau rapide. » La CABBALR a prévu d’autres chantiers de ce type l’année prochaine sur son territoire. Et il se dit déjà que cette expérience grandeur nature intéresse au plus haut point d’autres collectivités et entreprises.


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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 19 Juil - 18:06

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Leur combat pour exploiter le gaz de mine 




STÉPHANIE HAMEAUX

INFRASTRUCTURES  High_d-20220719-GWC7D8.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.0056&crop_x2=1.0&crop_y2=0.9998&widthPct=0.5392848&heightPct=0
Le gaz de mine s’échappe naturellement de l’évent (tuyau) situé au pied du chevalet de la Fosse 6.

Haisnes Dans la commune, à la Fosse 6, se trouve un évent (trou et tuyau) laissant échapper du gaz de mine dans les airs. La Ville, ainsi que Jean-Pierre Kucheida, président de l’association des communes minières veulent le récupérer et l’utiliser  


Une matière première qui s’échappe dans les airs, le méthane. Une énergie qui s’évapore alors qu’elle est donnée naturellement par les sous-sols. À Haisnes, comme dans d’autres communes du Bassin minier, on trouve des évents. « L’eau des galeries inondées chasse le gaz, il sort spontanément des sols. En 2007/2008, l’État a fait des « trous » dans le sol du Bassin minier pour éviter tout danger » , explique Jean-Pierre Kucheida, président de l’association des communes minières de France. On y trouve un tuyau qui sort de terre par lequel s’échappe le gaz de mine, qui pollue, « 100 fois plus que le CO2 à dose égale. » Sauf que cette ressource n’est pas utilisable car l’État ne donne pas son accord, « on lui demande de revoir sa position sur la loi Climat de 2021. » Une interdiction alors que la Française d’énergie ne demande que cela. Ce gaz de mine permettrait de produire de l’électricité et par là même le chauffage urbain. « À Haisnes (à la Fosse 6, NDLR), ce serait un haut lieu de production pour chauffer les bâtiments, alimenter les riverains d’Haisnes, mais aussi de Douvrin ou de Violaines, explique le maire Frédéric Wallet. Il faut se battre pour valoriser ce gaz de mine. »


Jean-Pierre Kucheida prend pour exemple la ville de Béthune pour illustrer son propos (lire ci-contre). « Ce sont 6 000 habitants de Béthune qui ont vu leur facture baisser, de l’ordre de 41 % et cela, jusqu’en 2042. » Ce gaz de mine utilisé provient du puits situé à Divion, il en existe deux autres à Avion et un dans le Nord. « On demande que le gaz de ces évents soit exploité, on balance de l’énergie dans l’air alors que l’on est en train de crever car on a plus d’approvisionnement avec l’Ukraine. On a plus d’une centaine d’évents dans le Bassin minier » , chiffre Jean-Pierre Kucheida. Selon lui, l’apport en gaz de mine de Divion, c’est 200m 3 de méthane par jour, « c’est l’équivalent de la production de quatre éoliennes qui tournent non-stop pendant une journée. »
L’association a échangé de nombreux courriers avec divers organismes dont l’État pour obtenir l’autorisation d’exploiter ce gaz de mine. Il ne manque aujourd’hui, selon Jean-Pierre Kucheida, qu’une volonté politique.


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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeJeu 7 Oct - 9:57

LE SCANDALE DES EOLIENNES 




«Les éoliennes sont un scandale environnemental stupéfiant»
Par Jean-Louis Butré
[size=16]Publié le 16/11/2020 à 14:23, mis à jour le 16/11/2020 à 16:13[/size]



«Aujourd’hui, pour faire tenir ces monstres il faut, autre atteinte à l’environnement, environ 2 500 m3 de béton, de nouveaux «blockhaus» qui vont parsemer nos champs.» 76435848/hykoe - stock.adobe.com

FIGAROVOX/TRIBUNE - Les éoliennes sont un gouffre financier et un désastre écologique, analyse Jean-Louis Butré. Selon lui, beaucoup de défenseurs de l’environnement et autres écologistes sont étonnamment silencieux lorsqu’il s’agit de hausser la voix contre le déversement de tonnes de bétons dans nos campagnes.


Sponsorisé par [size=12]Audemars Piguet

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[size=18]Jean-Louis Butré est membre du groupe d’experts «Energie et vérité».
À découvrir
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Plus de 2 000 associations se sont créées dans le pays pour protester contre l’implantation d’éoliennes, symbole d’un scandale environnemental et financier malheureusement couvert par les pouvoirs publics, tandis que chaque semaine de nouvelles manifestations apparaissent. Le rassemblement de toutes ses associations est en cours, nous attendons avant 2 ans les inscriptions de plus de 4 000 associations capables désormais de réunir plus de 500 000 citoyens.







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Les éoliennes flottantes, ces géants de la mer qui attisent les convoitise

Depuis des décennies la politique énergétique de notre pays a été un exemple de réussite qui nous a permis d’avoir l’une des électricités les moins chères d’Europe, nous procurant ainsi un avantage compétitif. Ce succès de nos ingénieurs et de nos responsables politiques risque sous peu de n’être plus qu’un souvenir tant les efforts du lobby écologiste détruit avec constance cet atout national. Le prix du KW au rythme actuel doublera en moins de 10 ans, sans lien avec l’effort nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique!
Ces centaines de milliers de Français, non écoutés, ne s’opposent pas aux énergies renouvelables, pourvu qu’elles soient efficaces, compétitives et qu’elles contribuent à notre prospérité tout en étant socialement acceptables ; or ce n‘est pas actuellement le cas pour l’éolien terrestre, d’une agressivité inacceptable envers les populations.

Les atteintes connues à la biodiversité ne semblent pas émouvoir les habituels défenseurs de l’environnement qui se mobilisaient naguère pour la sauvegarde d’une espèce particulière d’escargot

Scandale financier, oui c’en est un. D’un côté nos taxes visibles sur notre facture d’électricité sont en forte hausse, pour financer 41 milliards d’euros sur 9 ans prévus pour les éoliennes, appuyé sur le seul argent des contribuables et des consommateurs. Ces financements transitent par l’opérateur national EDF pour qu’il rachète aux promoteurs le courant produit par leurs éoliennes à 91 euros le kwh, cela pendant 15 ans. Rappelons que le coût marginal du kwh produit par les centrales nucléaires est de 33 euros le kwh. C’est donc à EDF d’assurer les pertes malgré ses difficultés financières. Qu’importe pour le lobby écologiste!
Le scandale environnemental n’est pas moins stupéfiant. La dévastation de nos paysages suscite auprès des populations un rejet croissant, et les atteintes connues à la biodiversité ne semblent pas émouvoir les habituels défenseurs de l’environnement qui se mobilisaient naguère pour la sauvegarde d’une espèce particulière d’escargot. Fort heureusement, pour la démocratie on voit désormais aux quatre coins de la France des défilés de mécontents.





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L’énergie renouvelable, première source d’électricité en 2025
Quelle agression que ces engins métalliques qui peuvent atteindre désormais 200m de hauteur et surgir à 500m d’une habitation! L’expérience montre que toutes les habitations perdent alors dans un rayon de quelques kms entre 30 et 40 % de leur valeur quand elles trouvent un acheteur, comme l’ont vérifié les notaires dans ces zones. En effet, qui acceptera d’acheter une maison à l’ombre de ces engins dont on mesure actuellement les multiples nuisances.
Aujourd’hui, pour faire tenir ces monstres il faut, autre atteinte à l’environnement, environ 2 500 m3 de béton, de nouveaux «blockhaus» qui vont parsemer nos champs. Leur démantèlement pose le problème de qui paiera dans 15 ou 20 ans quand les promoteurs auront sans doute disparu, alors que la réserve prévue de 50 000 euros est ridiculement faible au regard des premières expériences estimées à 450 000 euros?

Ce sont probablement les communes qui verront revenir vers elles à long terme les coûts pharamineux des travaux de remise en état des terrains

Comment seront recyclés les «terres rares» aujourd’hui nécessaires à leur fonctionnement? Que faire aussi des «pales» et des «mâts»? Ces questions auraient dû préoccuper les écologistes, il n’en est rien. Ce sont probablement les communes qui verront revenir vers elles à long terme les coûts pharamineux des travaux de remise en état des terrains.
L’éolien est devenu le plus prospère de nos secteurs économiques et pourtant le plus destructeur de valeur! Il ne fonctionne que grâce à l’État qui multiplie les avantages en faveur des promoteurs: garantie des recettes sur 15 ans, priorité d’accès au réseau électrique, difficultés accrus des recours des citoyens, impuissance des préfets et des élus. Ce qui attirent évidemment les multiples questionnaires de fonds et les personnalités à la recherche de hauts rendements garantis pour leurs placements.




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Cette chaîne du silence et de la compromission sous le parrainage du lobby écologiste, et du ministère doit être dénoncée. Il faut faire savoir à l’opinion que ces éoliennes n’ont aucune influence dans la lutte contre le réchauffement climatique. De plus, leur développement entraînera, à cause de leur intermittence (24% d’efficacité), la construction de nouvelles centrales à gaz évidemment polluantes, accentuant notre dépendance à des pouvoirs étrangers.
Tous les éléments de ces engins métalliques sont fabriqués hors de France ce qui nous rend, là aussi, dépendants. De surcroit, c’est une filière qui ne créée que très peu d’emplois. Tous ces inconvénients méritent que se lèvent à travers nos territoires ces milliers d’associations représentant les centaines de milliers de citoyens pour protester contre l’alliance fallacieuse de l’écologie et de l’affairisme aux dépends de la prospérité de notre pays.
À VOIR AUSSI - Éoliennes: un développement contestable? (vidéo du 12/02/2019)


lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeJeu 7 Oct - 8:25

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ON en est bien conscient, vous n’allez pas croire ce qui suit (surtout aujourd’hui). Mais la DIR est formelle : la métropole lilloise est tout autant saturée qu’elle l’était à l’automne 2019. Ce n’est pas pire.

Pour la plupart, vous avez l’impression que vos temps de trajets se sont allongés par rapport à la période précédant la crise sanitaire. Pourtant, la Direction interrégionale des routes (DIR), qui effectue des comptages précis, est formelle : sur les quinze premiers jours de septembre, les flux sont plus ou moins équivalents à ceux enregistrés en 2019. Ils seraient même légèrement meilleurs, si on les prend dans leur globalité. « Sur la première quinzaine de septembre, nous avons enregistré moins de véhicules entrant ou sortant de Lille, aux heures de pointe en semaine, par rapport à 2019. En l’occurrence, la variation est de – 4,9 % le matin (6 h – 10 h) entre septembre 2019 et 2021, et de – 1,6 % en fin de journée (16 h - 20 h) . » Reste que ces flux, reconnaît la DIR, « sont très importants. Oui, la métropole lilloise est très congestionnée ».

D’ailleurs, à l’automne 2019, nous consacrions déjà un dossier sur le « grand ras-le-bol face aux bouchons », écrivant : « Difficile de savoir pourquoi, mais depuis la rentrée, la situation (déjà compliquée) sur le front des transports a encore empiré. »

120 000 VÉHICULES PAR JOUR SUR L’A1

La sensation de dégradation tient sans doute au fait qu’on a un peu oublié… Au printemps 2021, il y a eu la sensation d’un retour à la normale. Or, le télétravail était encore important, beaucoup de lycées étaient encore en demi-groupes, nombre d’activités de loisirs (cinémas, sport, associations) n’avaient pas complètement repris. La vraie reprise s’opère depuis la rentrée.

Concernant les axes les plus noirs, il s’agissait des mêmes il y a deux ans, nous apprend la DIR. C’est l’A1 qui voit circuler le plus de voitures, en chiffres absolus et de loin (près de 120 000 véhicules par jour), suivie par l’A22 et l’A25 (environ 90 000 voitures par jour pour cette dernière). Mais en termes de « ressenti », les deux axes les plus bouchonnés le matin sont ceux qui relient le sud de la métropole à Lille : la RN 41 et l’A1. Le soir, c’est l’A22 vers la Belgique qui sature le plus.

En tout, plus de 450 000 véhicules circulent dans la métropole lilloise en moyenne, chaque jour. La DIR calcule ce qu’elle appelle les « congestions » mais, attention, il ne s’agit pas du temps où vous restez bloqué dans votre voiture mais du temps durant lequel la circulation est perturbée.

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Merci ... Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad a tous ceux qui ont refusé la construction de l' A24  qui devait doubler  l ' A1 afin de soulager le trafic entre la Belgique et Paris en passant par Amiens ...
Cette autoroute entièrement privée n 'aurait rien couté aux contribuables et manque actuellement ...
La députée de Cambrin Odette Duriez est en partie la grande responsable de cette lâcheté avec les kmers-verts écologistes vantant la décroissance ...
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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 6 Juil - 8:35

PEUT ON UTILISER LE TRAIN POUR TRAVAILLER SUR LILLE ?

On attend les actions positives de Xavier Bertrand et Karima Delli ...


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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 8 Juin - 6:06

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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeDim 6 Juin - 7:51

CERTAINES COMMUNES ONT DU MAL A ABANDONNER LEURS COMPETENCES 


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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 1 Juin - 13:34

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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMer 28 Avr - 18:19

UNE HISTOIRE DE FOUS ...ou l 'art de prendre le train en marche dans le dernier wagon 

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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 6 Avr - 16:39

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Canal Seine-Nord : 
4 500 à 6 000 emplois à saisir des offres déjà disponibles  


PAR JEAN-MARC PETITjmpetit@lavoixdunord.fr
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Seine-Nord, c’est plus de 3,5 milliards d’euros de marchés publics 
à saisir pour les entreprises, et jusqu’à 6 000 emplois directs à créer pendant le chantier.
 PH. S. MORTAGNE


Les premiers travaux de voirie vont démarrer en mai-juin. Pour anticiper les opportunités de ce chantier pharaonique, en termes d’emplois et de contrats, Région, CCI, Pôle emploi et Société du canal enclenchent un dispositif commun. 

RÉGION.
Imaginez un peu… Pour creuser et aménager les 107 km du futur canal Seine- Nord entre Compiègne et Aubencheul-au-Bac, il faudra au moins 1 000 conducteurs de poids lourds, d’engins et ouvriers. Pour construire les ponts et écluses, ce sont environ 500 coffreurs et ferrailleurs en génie civil, ainsi que des soudeurs qui seront nécessaires. Pour rétablir les routes, il faudra près de 300 ouvriers spécialisés en voirie. Sans parler des mécaniciens, grutiers, avitailleurs, monteurs, topographes, des ingénieurs, du personnel d’encadrement…
Côté entreprises, c’est plus de 3,5 milliards d’euros de contrats de travaux en marchés publics qui vont être lancés.
Bref, pendant les huit ans du chantier, ce sont entre 4 500 et 6 000 emplois directs qui seront nécessaires. Une fois le canal ouvert, les plus optimistes tablent sur 15 000 emplois supplémentaires, en logistique, en construction de nouveaux bâtiments, en maintenance des ports intérieurs, etc.
Comme le rappelle Xavier Bertrand, président de la Région, ce canal, « ce n’est pas seulement un sujet technique, environnemental et de transport, c’est avant tout un enjeu économique ». Dont il faut anticiper toutes les opportunités, en termes d’emplois, de formations, et de contrats pour les entreprises.
Pour cela, la Région, la chambre de commerce et d’industrie, Pôle emploi et la Société du canal Seine-Nord, ont signé vendredi une triple convention, « Canal entreprises », « Canal emploi » et « Canal formation », afin d’harmoniser l’ensemble des dispositifs d’accompagnement des entreprises et des habitants autour de ce gigantesque chantier.
Les premiers travaux de voirie démarreront en mai-juin, ceux de quais en septembre et le creusement proprement dit à la fin 2022. Très concrètement, les demandeurs d’emploi intéressés peuvent déjà se rapprocher des « conseillers canal » mis en place dans toutes les agences Pôle emploi. Un site internet est également dédié aux offres liées au chantier.
Pour les entreprises, un portail web répond à toutes les questions sur l’accès aux marchés publics. Un guichet unique est également joignable au 03 74 27 00 27.
Le canal entre enfin dans le dur. Il est plus que temps de s’y engouffrer.


www.canal-seine-nord-europe.fr/Recrutement




https ://entreprises.hautsdefrance.fr/





cheers cheers cheers
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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMer 16 Sep - 7:42

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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeDim 16 Aoû - 9:01

la voix du nord


AUCHY LES MINES          un exemple a suivre


16/08/2020
La seconde tranche de travaux de lutte contre les inondations a débuté 

INFRASTRUCTURES  High_d-20200815-GHEW92.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.0348&crop_x2=1.0&crop_y2=0.7677&widthPct=0.53928554&heightPct=0
Les engins et les ouvriers sont à pied d’œuvre rue Grenier,

 qui sera totalement fermée à la circulation à partir de demain.


Après les rues Humblot et Rostand, les travaux de déconnexion des eaux pluviales du réseau unitaire se poursuivent. La seconde tranche du chantier de lutte contre les inondations a débuté rues Grenier et Gloriant. 

 


AUCHY-LES-MINES.


Après le centre-ville et l’axe principal de circulation qu’est la rue Ignace-Humblot, le chantier de déconnexion des eaux pluviales des réseaux existants se déplace rues Grenier et Marceau-Gloriant. Les travaux, financés par l’Agglomération (3,5 M€ sur 27 mois), ont pour but de lutter contre les risques d’inondations. Il y a quelque temps, un technicien expliquait l’intérêt de cette opération : « Un réseau unitaire d’assainissement recueille les eaux usées des habitations et les eaux de pluie, le tout étant acheminé vers la station d’épuration. Des problèmes majeurs peuvent se poser en cas de pluies importantes : débordements des réseaux unitaires, inondations pour les particuliers, et anomalies de fonctionnement pour la station d’épuration ; le trop-plein d’eaux claires nuit à l’efficacité du traitement. » À Auchy-les-Mines, les inondations de juin 2016 sont encore dans les mémoires.


Quand les eaux usées et les eaux de pluie sont mélangées, des problèmes majeurs peuvent se poser en cas de pluies importantes. 


Les engins et les ouvriers sont donc à pied d’œuvre rue Grenier, qui sera totalement fermée à la circulation à partir de demain, annonce-t-on à la mairie. Réfection de la voirie, des trottoirs, pose de bordures… les travaux vont s’étaler jusqu’à la rentrée scolaire, afin de permettre l’accès en toute sécurité à l’école Anne-Frank. Plus loin, rue Marceau-Gloriant, la société SAAD assure la déconnexion des réseaux d’eau et le changement de canalisations sur plus de 200 mètres. La portion qui se situe entre la rue du Calvaire et la rue du 19-Mars est impraticable. Noreade, l’opérateur chargé de l’alimentation en eau potable, en profite pour changer des branchements. « Les clients de la boulangerie Legrand auront la possibilité d’emprunter un tronçon de la rue Gloriant, entre la rue Beugnet et la boulangerie, qui sera mis en double sens », précise Jean-Michel Legrand, maire.


Après les travaux de remise en état de la voirie et des trottoirs, le chantier attaquera, sans doute début d’année prochaine, la seconde partie de la rue Marceau-Gloriant, celle comprise entre la rue du 19-Mars et la rue Casimir-Beugnet. D. C.


Le collectif CLIM' ACTIFS avait soutenu Michel Legrand aux dernieres élections municipales 


ci dessous signature de la charte qui engage la municipalité a gérer la commune selon des critères écologiques 

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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeVen 19 Juin - 8:09

LA VOIX DU NORD


La Cour des comptes européenne pointe les prévisions de trafic de Seine-Nord 


PAR SÉBASTIEN LEROYsebastienleroy@lavoixdunord.fr



INFRASTRUCTURES  High_d-20161213-GCQUUL.jpg?crop_x1=0.2047&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.7953&crop_y2=0.9765&widthPct=0.53928554&heightPct=0
Pour que l’objectif de trafic soit atteint, il faudrait, note la Cour des comptes européenne, que «la part du fret actuellement transporté sur cet axe par voie fluviale soit multipliée par 38».




Dans un rapport publié mardi portant sur huit giga-chantiers de transport européens (dont le canal Seine-Nord et le TGV Lyon-Turin), le gendarme budgétaire européen pointe les retards et l’inflation budgétaire de ceux-ci. Sur Seine-Nord, le rapport se montre dubitatif sur les prévisions de trafic sur le futur canal



HAUTS-DE-FRANCE.


En matière de financement des infrastructures de transport, c’est un grand « peut beaucoup mieux faire » qu’envoie la CCE à la Commission. Dérapage des coûts (+ 17 milliards d’euros pour les huit projets analysés qui pèsent 54 milliards au total), retards en cascade… la Cour ne se montre en effet pas tendre envers une Commission européenne dont elle estime qu’elle n’utilise pas tous les outils à sa disposition, notamment une meilleure analyse des projets en amont et plus de sévérité dans les contrôles en aval de la décision de financement.


La CCE estime que le risque est réel de «différences notables entre les volumes de trafic réels et ceux prévus. 


Le canal Seine-Nord fait partie des huit infrastructures désignées et analysées par la CCE. Rien qu’on ne sache déjà en Hauts-de-France, à savoir que le projet a pris du retard (beaucoup), 18 ans d’après le compte de l’organisme, et a quasiment triplé son budget initial. Comme pour les autres projets, la Commission pour expliquer le différentiel appelle à baser les analyses sur le projet « ficelé » et non pas sur les premières idées de projets.


PRÉVISIONS DE TRAFIC OPTIMISTES


Mais le point le plus intéressant du rapport sur Seine-Nord est ailleurs. La CCE estime ainsi que le risque est réel que soient observées des « différences notables entre les volumes de trafic réels et ceux prévus » .


« La liaison fluviale Seine-Escaut a été approuvée sur la base de prévisions indiquant que le trafic sur le canal Seine-Nord Europe serait quatre fois plus élevé en 2060 par rapport à la situation de référence censée prévaloir en 2030 en l’absence du canal (…) Or les statistiques concernant les 10 dernières années n’indiquent pas que cela se produira. » 
De quoi apporter de l’eau au moulin des détracteurs du canal, écologistes de Picardie en tête, qui estiment que sur le long terme, le jeu n’en vaut pas la chandelle.


Pour étayer son propos, le rapport indique que pour que l’objectif de trafic soit atteint, il faudrait « une multiplication par quatre du flux habituel de matériaux de construction transportés par voie fluviale sur le canal au cours des 30 années suivant l’entrée en service » et « un déplacement massif du trafic routier conteneurisé (…) , entraînant un transfert, vers ce canal, de 36 % du fret transporté sur l’ensemble de l’axe de trafic.
 Cela nécessiterait que la part du fret actuellement transporté sur cet axe par voie fluviale soit multipliée par 38, ou que la part des volumes de trafic de conteneurs soit trois fois plus élevée qu’elle ne l’est actuellement pour l’ensemble du Rhin ». Ce que la CCE résume d’un cinglant « Pas particulièrement réaliste ». Il appartient au conseil régional aux manettes du canal et à Xavier Bertrand, en particulier, de faire mentir les tendances.

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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMer 13 Nov - 11:21

Ces projets qui auraient pu éviter  la thrombose de la métropole 

PAR MARIE VANDEKERKHOVEvilleneuvedascq@lavoixdunord.fr


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Les habituels bouchons sur l’autoroute A1 au niveau de Seclin. 
PHOTOs STÉPHANE MORTAGNE, Patrick James et PIB




La MEL se penche  demain à Villeneuve-d’Ascq  sur ses 3 e Assises   des mobilités.  Au programme : l’accessibilité   de la métropole.   Retour sur les projets d’infrastructures imaginés depuis  les années 1990  pour désengorger  la circulation  autour de Lille  et qui ont (presque) tous fait flop. 

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 La création de l’autoroute A24 ou A1 bis


Au départ, elle devait relier Lille à Amiens, puis se prolonger jusqu’à la Belgique, en passant par l’Ouest de la métropole. Elle aurait dû être livrée en 2020, l’État, en trente ans, avait patiemment constitué des réserves foncières.

Mais son coût (1,3 milliard d’euros) et l’opposition constante des écologistes sur ce dossier ont définitivement enterré le projet en août 2010.


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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 6 Déc - 18:09

Pour les Radicaux de ....Gauche y marcher du pieds Gauche ahahahahah

Ahahah les Clowns .....Un tiot mont ed'brun et cha les amussent lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeMar 6 Déc - 15:27

visite du ministre Baylet a Choques


On dit que ca porte bonheur
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d 'après une photo de la voix du nord  .....et  TRUQUEE par le webmaster
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MessageSujet: INFRASTRUCTURES    INFRASTRUCTURES  Icon_minitimeLun 9 Mar - 17:37

http://www.lavoixdunord.fr/region/la-liaison-rapide-bethune-la-bassee-une-nouvelle-fois-ia30b53934n2700428


La liaison rapide Béthune - La Bassée une nouvelle fois remise à plat (CARTE)

PUBLIÉ LE 09/03/2015
PAR RUBEN MULLER





Dans la famille serpent de mer, je demande la liaison rapide Béthune - La Bassée. Pioche. Le doublement de la D 941 a été remis à plat. On fait le point avec Frédéric Wallet, conseiller général sortant du canton de Douvrin et membre de la commission infrastructures et mobilité au conseil général.


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« On sait l’intérêt du doublement de la D 941 pour fluidifier le trafic. » Les 18 000 automobilistes qui empruntent quotidiennement l’axe Béthune - La Bassée ne contrediront sûrement pas Frédéric Wallet, maire d’Haisnes et conseiller général du canton de Douvrin. Aux heures de pointe, la départementale a des airs de chemin de croix.
Il faudra – encore – prendre son mal en patience. Le projet de doublement a une nouvelle fois été remis à plat. « Rien n’est finalisé, reprend Frédéric Wallet. On discute avec les agriculteurs, les élus et les riverains. On est à l’écoute pour trouver un consensus. C’est un projet structurant pour le territoire, on veut investir pour attirer les entreprises et créer de l’emploi. »
En septembre 2013, la rigueur budgétaire avait eu raison de la 2 × 2 voies. À l’époque, le comité de pilotage jugeait la liaison à 2 × 1 voie suffisante : « L’amélioration du rabattement vers les gares, la création d’aires de covoiturage et la stagnation du trafic constatée depuis quelques années permettraient une réduction de 16 % du trafic. »
Aujourd’hui, Frédéric Wallet semble moins optimiste : « Avec le développement de la métropole lilloise, ça ne va pas s’arranger. De plus en plus de gens habitent dans le Béthunois et travaillent à Lille. » L’option 2 × 2 voies semble donc reprendre du poil de la bête, du moins entre l’ancienne centrale de Violaines et le port de Béthune.

Quel tracé ?







Frédéric Wallet insiste, « rien n’est acté ». On semble cependant s’acheminer vers l’abandon du contournement d’Auchy et Violaines (lire ci-dessous). La route garderait son tracé actuel entre Carrefour et l’ex-centrale. Au-delà, elle plongerait vers le sud le long de la D 75 (Auchy - Vermelles) actuelle avant de piquer à l’ouest pour contourner Cambrin et Annequin et rejoindre la rocade au rond-point Opel à Beuvry.
La rocade est de Béthune serait aménagée (doublement des voies, effacement des ronds-points) pour améliorer la desserte du port. La déviation de Vermelles et le raccordement à l’A 26 au niveau de l’échangeur de Nœux restent d’actualité. Enfin, façon de parler : on ne circulera pas sur cette nouvelle route avant « quinze ou vingt ans ».
 

 
 

« On parle encore de projets très vagues »







Une ou deux voies ? La solution 2 × 2 voies n’est plus exclue entre Béthune et Violaines. Au-delà, la densité de l’urbanisation contraint à se contenter d’une 2 × 1 voie.
Combien ? À ce stade, le comité de pilotage se contente d’estimations « à la grosse ».
Port de Béthune - Beuvry : 15 à 27 M€.
Beuvry - Violaines : de 30 à 50 M€.
Violaines - Auchy-les-Mines : de 20 à 30 M€.
Déviation de Vermelles : 18 M€.
Raccordement à l’A26 : 20 M€.
Quand ? « Pour établir un calendrier, il faut savoir par où on passe et combien ça coûte », rappelle Frédéric Wallet. La liaison complète ne sera pas terminée avant 15, 20 ans. Le premier tronçon, entre Beuvry et Violaines, ne sera pas achevé avant 2020.
 

Violaines : épargner la cité de la Gare







Mardi 17 février, le conseil municipal de Violaines adopte à l’unanimité une motion s’opposant au tracé de la 2 × 2 voies entre Béthune et La Bassée.
Ce tracé, adopté en septembre 2013 par le comité de pilotage, a été particulièrement mal accueilli à Violaines et Auchy-les-Mines. Il prévoyait de contourner ces deux communes par le nord, entre la route actuelle et la voie ferrée. Cette solution limitait le coût en évitant les ouvrages d’art nécessaires à un tracé au-delà des rails ou du canal.
Mais il présentait d’autres inconvénients : « Ce tracé impacte des terres reconnues corridor agricole par le SCOT de l’Artois ; met à mal les chemins cavaliers issus du patrimoine minier inscrit à l’inventaire du patimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO ; sera source de nuisances sonores, olfactives et visuelles pour les habitants de la cité de la Gare à Violaines ; empiètera sur le site de l’ancienne centrale électrique, à la riche biodiversité », énumère la motion.
Inacceptable pour le maire Jean-François Castell, tout comme pour son homologue d’Auchy-les-Mines, Joëlle Fontaine. « Je suis sur la même longueur d’onde, assure Frédéric Wallet. C’est plus simple et plus juste d’aménager la route actuelle – qui nous appartient – que de reprendre des emprises agricoles, d’exproprier... » On s’acheminerait donc vers l’abandon du contournement.
 
Cet article vous a intéressé ? Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :
Auchy-les-Mines - Béthune - Beuvry - Conseil général du Pas-de-Calais - Haisnes -La Bassée - Violaines




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PACA :
 Il y avait les terrains libres car " gelés " et inconstructibles depuis 1975 pour faire l' A24 ...doublement de l'autoroute A1, mais comme toujours les élus de gauche démagogiques et peu courageux ont reculé devant 3% d'écologistes afin de garder le pouvoir au conseil régional ....et maintenant nous payons leurs lachetes . Mellick soutenait le projet ... Duriez Odette aussi ...pour ensuite retourner sa veste afin de protéger sa carrière ...honteux !


L’email a bien été copié
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