Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 17 Mar - 8:28
Je présente mes sincères condoléances aux familles
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Ven 15 Mar - 7:44
Je présente mes très sincères condoléances aux familles. Je pense a la douleur de Gérard son époux et je garde en souvenir le sourire de Josette .
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 11 Mar - 14:27
Une centenaire nous quitte Je présente mes sincères condoléances aux familles
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mar 20 Fév - 7:32
Je présente mes très sincères condoléances aux familles .
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 22 Jan - 9:37
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 18 Nov - 7:41
Réunion avant son élection Encore un ami de perdu ...
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ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Ven 17 Nov - 8:13
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Ven 6 Oct - 13:54
Je présente mes très sincères condoléances aux familles Dufossé et Leroy
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 20 Aoû - 10:55
Communiqué de DURIEZ Jean-Luc :
Bonjour C'est avec une très grande peine que nous vous annonçons le décès hier de notre ami et camarade Jacques DELELIS de VENDIN-LES-BETHUNE dans sa quatre-vingt-deuxième année.
Outre l'ami très cher et le camarade, c'est une grande et belle personne que nous pleurons aujourd'hui.
Syndicaliste jusqu'au bout des tripes, Jacques avait été Secrétaire Général de l'Union Locale CGT de BETHUNE et défenseur prud'homal pendant plus de vingt ans. Il continuait à militer au sein de la CGT Retraités.
Membre du PCF, il avait mis sa vie quotidienne en parfaite adéquation avec ses convictions politiques, en étant notamment un militant de l'aide aux plus démunis.
Il avait rejoint le Secours Populaire, initiant le Comité de Vendin dont il était encore un pilier. Toujours attentif aux besoins des plus précaires, nous pouvions compter sur lui pour obtenir un secours alimentaire quand un-e salarié-e, un-e privé-e d'emploi se trouvait dans les difficultés. Un simple coup de fil à Jacques et une famille trouvait un peu de réconfort...
Son regard ne s'arrêtait pas à l'hexagone et il militait pour le soutien aux exilé-e-s par l'appui à Terre d'Errance ou à Solidarité Mali, veillant toujours à élargir la solidarité au niveau international.
Quelques jours encore avant son décès, il nous interpellait sur la possibilité d'ouvrir la Journée des Oubliés des Vacances à quelques familles en difficulté de notre connaissance...
C'est un ami très cher que nous perdons aujourd'hui... Son sourire va beaucoup nous manquer.
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 19 Aoû - 15:24
UNE FIGURE BETHUNOISE DISPARAIT ... Je présente mes sincères condoléances à la famille, à ses nombreux amis et camarades.
Homme de cœur, engagé au Secours populaire, au PC et à la CGT, Jacques Delelis s’est éteint
C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Jacques Delelis qui a passé sa vie au service des autres au Secours populaire de Vendin-lès-Béthune/Oblinghem, à l’Union locale CGT et au Parti communiste.
Jacques Delelis, un père Noël vert en mission humanitaire en Albanie.
Jacques Delelis aux côtés d’Henri Tobo. - LOCVDN
Jacques Delelis, très investi pour venir en aide aux migrants.Photo La Voix. - LOCVDN
De gauche à droite, Catherine et Frédéric, bénévoles au Secours populaire, Didier Hochart trésorier, Maryse Toursel, présidente, et Jacques Delelis, vice président. - VDN Le SPF de Vendin-Oblinghem organisait aussi un salon de la bière. - VDN
Par Elsa Lambert-Ligier Publié:19 Août 2023 à 11h32
« Comment admettre l’improbable. Comment accepter cette injustice. Comment combattre cette douleur. Je n’en sais rien. Mais je sais que je continuerai ton combat. Tant que la santé me le permettra. Tu es dans nos cœurs Jacques. À tout jamais », écrit Maryse Toursel, présidente de l’antenne du Secours Populaire de Vendin-Oblinghem dont Jacque Delelis était le vice-président. Un hommage émouvant laissé sur sa page Facebook.
Plus de cinquante ans d’engagement
Car ce samedi matin, nous avons appris la triste nouvelle. Jacques Delelis s’en est allé. L’homme connu pour son humanisme et sa solidarité n’est plus. Il allait avoir 82 ans et toute sa vie, il l’a consacrée aux autres. Au Secours populaire qu’il a rejoint après la création par sa femme à Annezin. Plus de cinquante ans d’engagement très actif auprès des migrants avec Terre d’errance ; avec l’association Solidarité Mali pour permettre la scolarisation des filles notamment, en Albanie pour le traitement des ordures ménagères ; avec les habitants du coin dans le besoin.
Un engagement tout aussi actif à la CGT qu’il a ralliée au début des années 80. Il était secrétaire de l’Union locale CGT et défenseur des Prud’hommes pendant près de vingt ans. Cadre chez Descamps à Béthune, où il a été licencié, il a ensuite créé avec son beau-frère Bernard Blondel la société artésienne du bois (SAB) à Méricourt tout en continuant à assurer ses dossiers aux Prud’hommes.
« L’humain d’abord »
Jacques Delelis était aussi une figure du Parti communiste. Il a commencé à militer au début des années 70 avec son beau-frère Daniel Roussel, le père de Fabien, l’actuel leader du parti. C’est sous cette étiquette qu’il s’est présenté plusieurs fois aux élections municipales de Vendin et aux élections départementales mais il n’a jamais été élu. Ce qui n’a en rien entaché son engagement très souvent aux côtés d’Henri Tobo qui perd un fidèle et précieux compagnon de route. « Jacques, c’est quelqu’un qui n’a aucune médaille mais il les mériterait toutes. L’humain d’abord, ce n’était pas qu’un slogan pour lui. Il bannissait toute forme de racisme, de xénophobie. »
Ton humanité va nous manquer, Jacques.
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ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mer 29 Mar - 7:49
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 25 Mar - 7:49
Mort d’Henri-Claude Honnart : « Je ne voulais pas ça », dit l’accusée
Le corps sans vie d’Henri-Claude Honnart avait été retrouvé au dernier étage de la Maison des syndicats, le 19 octobre 2019. PHOTO ARCHIVES LUDOVIC MAILLARD
Le procès de la Nœuxoise accusée du meurtre d’Henri-Claude Honnart, en octobre 2019, s’est ouvert hier après-midi aux assises à Saint-Omer. L’accusée nie toute intention homicide.
BÉTHUNE. Le président Vlamynck l’a indiqué dès l’ouverture du procès, hier après-midi à Saint-Omer : « On est là pour faire du droit », pas pour faire un quelconque jugement moral. Il a prévenu que même s’il y mettra beaucoup de tact, certaines choses qui seront dites peuvent choquer les familles de la victime et de l’accusée. Il est notamment question de la relation entre la Nœuxose aujourd’hui âgée de 64 ans et Henri-Claude Honnart. Une chose est sûre : les deux ont été amants, une histoire d’amour qui s’est terminée tragiquement. Je ne suis ni excusable ni pardonnable. Ma place est en prison parce que j’ai pris la vie d’Henri-Claude. Ce 21 octobre 2019, à 17 h 07, une femme appelle les secours pour indiquer qu’un homme est blessé à la Maison des syndicats. Ils trouveront Henri-Claude Honnart inconscient au quatrième étage, le médecin ne pouvant que constater son décès. Il est mort d’un coup de couteau unique dans la région du cœur. La femme qui a appelé les secours, c’est la Nœuxoise, son amante depuis 5 ans, à qui il avait donné rendez-vous pour évoquer le projet de départ dans la Drôme pour reprendre un camping. Ils se sont disputés, elle a voulu le gifler, il l’a repoussée, la faisant tomber. En se relevant elle a pris un couteau sur la table et a mis un coup. « J’ai voulu le piquer au bras, explique-t-elle. Mais dans la bagarre… Je ne voulais pas ça ». Elle a appelé les secours et est rentrée chez elle (jetant au passage le couteau à Verquin) où, en découvrant un article sur Internet elle a compris. Elle a alors avoué sa relation extraconjugale à son mari et ses enfants et est allée se livrer au commissariat.
« Je présente mes excuses mais je ne suis ni excusable ni pardonnable. Ma place est en prison parce que j’ai pris la vie d’Henri-Claude. » Personne ne comprend son geste. Sa famille, ses collègues, tous la décrivent comme gentille, serviable. Mais « une routine s’est installée dans son couple », des coups durs dans sa vie, un problème d’alcool l’ont fait « s’égarer ». Elle a rencontré le charismatique Henri-Claude Honnart, un collègue de chez Orange, avec qui elle s’est engagée dans le syndicalisme, chez Sud. « Elle a eu deux vies, résume l’enquêtrice de personnalité. Avant le syndicat et après, ça l’a transformée. » Mais elle attendait peut-être plus et a commis l’irréparable, même si elle répète qu’elle n’a pas souhaité donner la mort. Les débats reprendront lundi. .
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Ven 24 Mar - 9:20
Mort d’Henri-Claude Honnart en 2019 : le procès s’ouvre aujourd’hui
Le 21 octobre 2019, Henri-Claude Honnart était tué dans la Maison des syndicats. PHOTO ARCHIVES LUDOVIC MAILLARD
Le 21 octobre 2019, Henri-Claude Honnart – ancien élu et figure du Béthunois – était tué dans la Maison des syndicats. Une femme qui s’est livrée le soir même à la police est jugée, à partir d’aujourd’hui aux assises.
BÉTHUNE. La mort brutale d’Henri-Claude Honnart, une figure politique, syndicale et associative, avait bouleversé le Béthunois… Le 21 octobre 2019, en fin d’après-midi, un syndicaliste alerte les secours après l’avoir retrouvé blessé à l’arme blanche au quatrième étage de la Maison des syndicats, dans le quartier du Mont-Liébaut, où il avait donné une formation syndicale. Les secours ne pourront que constater sa mort…
Jamais elle n’a imaginé que M.Honnart était mort. XAVIER BRUNET, AVOCAT DE L’ACCUSÉE
Le parquet avait aussitôt ouvert une enquête pour homicide volontaire confiée à la police judiciaire de Lille. En raison de l’engagement politique d’Henri-Claude Honnart, 58 ans, qui avait été adjoint à l’urbanisme et au logement en 2008, au côté de Stéphane Saint-André, et qui était actif sur le plan syndical au sein de Sud-Telecom 62. Il était aussi connu pour son engagement associatif et son goût de l’aventure.
Au commissariat de Béthune, quelques heures plus tard, une femme s’était présentée et avait été placée en garde à vue. Cette quinquagénaire nœuxoise, mariée et mère de famille, était une collègue d’Henri-Claude Honnart tant chez Orange que chez Sud. Et a priori bien plus encore…
Le 21 octobre, ils se seraient donné rendez-vous à la Maison des syndicats où une dispute a éclaté. Avec un coup de couteau fatal.
L’avocat de cette femme, Xavier Brunet, nous disait à l’époque qu’elle « n’a jamais voulu tuer M. Honnart », parlant d’une « dispute qui a mal tourné ». Il expliquait que sa « cliente a appelé les secours et est partie, elle ne pensait pas que la victime était dans cet état […] C’est quand elle a appris sur les réseaux sociaux qu’un homme avait été tué qu’elle s’est présentée au commissariat. Jamais elle n’a imaginé que M. Honnart était mort. Elle est bouleversée. C’est une tragédie pour les deux familles ».
MEURTRE OU HOMICIDE INVOLONTAIRE ?
Si la Nœuxoise sera jugée pour meurtre à compter d’aujourd’hui, et jusqu’à mardi, par la cour d’assises du Pas-de-Calais, la question de l’intention homicide devrait être au cœur des débats. M e Brunet devrait plaider pour une requalification des faits, soutenant l’acte involontaire. Ce qui diminuerait fortement la peine encourue par sa cliente qui est en détention provisoire depuis quarante et un mois. Trente ans de réclusion criminelle d’un côté, cinq ans de l’autre… Une requalification que devrait contester l’avocat de la veuve et des enfants d’Henri-Claude Honnart.
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mar 3 Jan - 8:43
Je présente mes très incères condoléances aux familles Lugez , Thomas, Laforge et Leleu
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mar 3 Jan - 8:42
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mer 16 Nov - 23:44
Un ancien du BTP nous a quittés ... Je présente mes très sincères condoléances à toute la famille et j’ai une pensée très émue pour Thérèse son épouse vue très récemment.
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ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 13 Nov - 13:31
7 ANS APRES PAS UN MOT DANS LES MEDIAS
13 novembre 2015: Il y a 7 ans, la France plongeait dans l'horreur des attentats à Saint-Denis, Paris et au Bataclan
Les attentats du 13-Novembre en fait 131 victimes. DR
La blessure ne se refermera jamais. Il y a 7 ans, ce 13 novembre, la France vivait l'un des pires attentats survenu sur le sol européen. La soirée était belle, douce, festive, du Stade de France aux terrasses de Paris et jusque dans les balcons du Bataclan. Mais un commando terroriste a fait basculer cette soirée dans l'horreur. Il y a sept ans, les attentats du 13 novembre 2015 faisaient 131 victimes.
Sept ans après, la blessure est toujours béante. Quelques mois après la fin du procès, certaines victimes tentent une lente reconstruction mais sera-t-elle possible?
Des détonations au Stade de France
Ce 13 novembre, la première attaque survient aux abords du Stade de France, où l'équipe de France de foot reçoit l'Allemagne en match amical. En direct, les spectateurs et les téléspectateurs entendent bien deux détonations rapprochées mais ils sont loin d'imaginer l'effroyable destin qui attend 131 personnes tombées sous les balles des terroristes ce soir-là.
Devant les grilles du Stade de France, trois terroristes venaient de faire exploser dans ce qui constitue les tout premiers attentats-suicides en France. Une autre partie du commando débarque alors dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants. Deux d'entre eux prennent la fuite, le troisième se fait exploser.
Huis clos de l'horreur au Bataclan
Alors que l'information d'une attaque d'ampleur se répand, c'est la salle de spectacle du Bataclan qui est désormais visée. Lors de cette longue prise d'otages, 90 personnes seront tuées alors qu'elles assistaient au concert des Eagles of Death Metal. Après avoir ouvert le feu sur une foule inoffensive, les trois djihadistes se réfugient dans un petit couloir où ils retiennent encore une dizaine de personnes en otages. Finalement, un assaut des forces de l'ordre mettra fin à l'horreur et tue les terroristes. Ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France et les deuxièmes en Europe (hors attentats aériens), après les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004.
Salah Abdeslam, seul membre du commando encore vivant
Ce mercredi 29 juin 2022, la cour d'assises spéciale de Paris a rendu son verdict après 10 mois d'un procès hors norme. Seul membre du commando terroriste encore en vie, Salah Abdeslam a été condamné à la réclusion criminelle à la perpétuité. Durement le procès, il avait expliqué avoir "renoncé" à déclencher sa ceinture explosive "par humanité". C'était seulement la cinquième fois que la justice française infligeait la perpétuité réelle à un accusé, les quatre précédents l'ayant été pour des auteurs de crimes sur mineurs. Lors de ce procès, 19 des 20 accusés ont été reconnus coupables de tous les faits pour lesquels ils étaient renvoyés. Ce 13 novembre 2015 reste gravé en nous tous ainsi que la mémoire des 131 victimes. Et afin de la garder la plus vivace possible, on ne saurait trop vous conseiller de voir et de revoir le documentaire des frères Jules et Gédéon Naudet, "13 Novembre : Fluctuat Nec Mergitur", disponible sur Netflix.
Dernière édition par ACARIE le Mer 16 Nov - 23:45, édité 1 fois
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 16 Oct - 20:03
Sincères condoléances a la famille Grené et a la grande famille de la CRS 15 ...
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 15 Oct - 9:48
Je présente mes sincères condoléances a la famille Laurent et particulièrement a son épouse Yveline.
J'ai d 'excellents souvenirs des nombreux chantiers faits avec Yves avec qui j 'entretenais de très bonnes relations. Ensembles nous avions fait la rénovation complete en 1981 de la RN traversant Beuvry, la constructions des voieries et réseaux divers des lotissements situés entre le groupe scolaire Jacques Prévert et l' hôpital de Beuvry et du RD 72 ,avec plusieurs immeubles collectifs , plus de 80 maisons individuelles, un petit centre commercial, un groupe scolaire.. etc ... . Renovation des rues au Préolan ...Construction de la Rocade Nord entre l' Hôpital de Bethune et Bridgestone en 1978.... etc...
Encore un ami qui s 'éloigne ...
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 17 Sep - 7:34
DISPARITION d'UN GRAND PATRON VISIONNAIRE et EXEMPLAIRE...
Bruno Bonduelle, la disparition d’un grand patron inclassable
La région perd l’infatigable arpenteur de ses territoires et l’un de ses plus influents ambassadeurs. L’ancien président du géant légumier était l’une des voix les plus écoutées des entrepreneurs et des grands élus stimulés par sa vision XXL du développement. Il s’est éteint paisiblement ce vendredi, chez lui à Marcq-en-Barœul à 89 ans.
Bruno Bonduelle, inclassable grand patron du Nord, s’est éteint ce vendredi. - Photo archives Philippe Pauchet
Par Yannick Boucher Publié: 16 Septembre 2022
Dans sa poche, jamais sa langue, jamais de bois. Mais un petit carnet noir sur lequel il prenait des notes pour son prochain livre. Des pamphlets tisonnant les élus, les interpellant, réclamant la vision d’un autre développement, jamais assez ambitieux. « Qu’est-ce qu’on attend pour pouvoir enfin se comparer aux métropoles allemandes ou à Barcelone ?, clamait-il dans notre dernier entretien. Seul Lyon y parvient en France. Quel est le politique capable de devenir le Gérard Colomb, maire de Lyon, du Grand Lille ? Gérald Darmanin passe sa vie à Paris. Martine Aubry ? Elle est toujours à Lille. Une métropole fusionnant ses 87 communes pour ne faire qu’une seule ville d’un million d’habitants garantirait le maintien de nos grands sièges familiaux dans la région ». Du pur Bonduelle. Changer d’échelle, élargir le cercle du compas pointé sur la grand-place de Lille : un combat de trente ans contre « l’esprit étroit de la plupart des maires d’abord soucieux de défendre leurs petits clochers ».
Un homme en fusions
L’un des présidents les plus emblématiques du leader mondial du légume transformé les avait rencontrés, ces élus trop locaux. Il ne les quitta d’ailleurs jamais. À ses débuts dans la papeterie Dalle et Lecomte au creux de la vallée de la Lys. Lorsqu’il prit les reines de Bonduelle en 1984 pour lancer l’enseigne à la conquête du monde et déménager son siège historique d’Estrée, près de Péronne, à Villeneuve d’Ascq, la ville nouvelle et connectée à l’Europe, au sein d’une métropole qui ne disait pas encore son nom. À la tête des chambres de commerce et d’industrie qu’il fusionna en esprit pionnier ou au pilotage du comité Grand Lille, le réseau d’acteurs économiques régionaux le plus puissant de province.
Bruno Bonduelle avec Martine Aubry le 12 mai 2011 lors de l’inauguration de la Citée des échanges, à Marcq-en-Barœul. - Photo Max ROSEREAU
« La région, un géant économique mais un nain politique », disait Pierre Mauroy qui fut son ami. Bruno Bonduelle voulut associer les patrons et les décideurs politiques. Et alimenta toute sa vie une singulière boite à idées de l’économie régionale. La fin des Départements, la fusion des agglomérations, celle du bassin minier dans le Grand Lille, celle des tribunaux de commerce de Lille et de Roubaix-Tourcoing ou des trois grands ports maritimes, une troisième gare TGV au sud de Lille avec une écopolis, ville écolo de 50 000 habitants transférés du bassin minier menacé par les inondations ! La liste est longue, augmentée sans cesse et toujours au service d’une certaine idée de la croissance, celle des territoires sachant garder leurs emplois et leurs jeunes diplômés.
Les unions sacrées
Car au final, le plus grand mérite de Bruno Bonduelle fut sans doute celui d’avoir sorti l’entreprise de son ghetto, de devenir la voix des entrepreneurs – d’abord auprès de la classe politique. Il fut le premier, sans avoir besoin d’un CNPF ou d’un MEDEF, à rompre la tradition d’omerta des patrons typiques du Nord, à l’image des Mulliez, Lesaffre ou Roquette. Les grandes familles régionales et les grands actionnaires parisiens des grands secteurs industriels de l’automobile ou de la sidérurgie ont toujours cultivé le secret des affaires et la distance dans les prises de parole publiques.
Bruno Bonduelle parlait, publiait. Irritait les écologistes voyant en lui une incarnation de l’ogre productiviste même si son dernier combat fut celui d’une forêt urbaine, des millions d’arbres pour une métropole qui souffre d’en manquer. Complexe personnage. Qui était-il vraiment ? Le petit monsieur en ciré blanc croisé dans la foule des gens venus inaugurer Lille 2004 capitale européenne de la culture, loin du carré VIP du grand bal blanc de novembre 2003 ? Celui qui croquait pieusement des biscuits polonais fait maison dans un coron de la région lensoise, à la table polonaise d’une vieille dame à qui il demandait de lui parler de la vraie vie dans les cités minières ? Ou celui du costume de président omnipotent d’institutions, la CCI, l’agence de développement de la métropole (APIM, puis NFX), pestant contre l’immobilisme du bassin minier ou le manque d’ambition du littoral ?
Témoin voyageur
Ce fut une conviction profonde : la région ne s’en sortirait que par elle-même, sans l’aide de l’Etat ou de l’Europe. Il fait voyager. Vante les mérites de Martine Aubry à Gérard Mulliez, fondateur d’Auchan et vice et versa. S’envole à Atlanta en 1993 pour mieux faire campagne. Et si Lille accueillait les Jeux Olympiques ? Voir ailleurs, faire ici. Barcelone, Hong-Kong, Londres, Saragosse, la Rhur, Shanghai etc. Arpenter encore, comme depuis ce premier voyage initiatique de jeunesse en Amérique, après Science Po Paris et avec en tête les images encore fortes d’une adolescence absorbée par le terrain de jeu de la forêt audomaroise de Clairmarais.
Les arbres encore, ceux qu’il voulait imposer à son maire de Marcq-en-Baroeul, en même temps qu’un cimetière écologiste comme celui qui le fascina tant lors d’un voyage à Stokholm. Sans pierre tombale, sur la pelouse, dans des cercueils en carton biodégradables. « Faites-le, je serai votre premier client ! », lui avait-il déclaré. Du pur Bonduelle.
Sa biographie
Né le 3 août 1933 à Renescure, formé à Sciences Po Paris, il voyage aux Etats-Unis et prend les rênes de l’entreprise familiale Bonduelle, transformateur de légumes, de 1985 à 1994. Il quitte alors la présidence pour se consacrer à l’action publique : président de l’Association pour la promotion internationale de la métropole (APIM) et de Nord France Expert (NFX), président du Comité Grand Lille de 1993 à 2005, président de la CCI Lille Métropole en 2004.
Une entreprise en deuil
Il fut le président emblématique du géant légumier issu de sa famille, celui qui installa son nouveau siège à Villeneuve d’Ascq et qui développa le groupe à l’international. Bonduelle réalise 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en conserves et surgelés. Le groupe emploie 14 500 personnes dans le monde dont 4 600 en France. Le groupe agroalimentaire dispose de 56 usines dans 19 pays.
L’histoire de Bonduelle avait commencé par une amitié entre deux agriculteurs fabricants d’huile, Louis-Antoine Bonduelle et Louis Lesaffre. Les deux amis s’associent pour créer en 1853 une distillerie de grains et de genièvre à Marquette, près de Lille, « dans le but d’établir leurs fils aînés à leur sortie du collège ». Vœux exaucés : la famille Bonduelle est toujours aux commandes de l’une des plus belles réussites industrielles familiales du Nord-Pas-de-Calais. Le nom Bonduelle apparaît pour la première fois en 1947 sur les boîtes de conserve. La marque est appréciée, elle se déclinera dans 80 pays où elle bénéficie souvent d’une image plus haut de gamme qu’en France.
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Ven 16 Sep - 8:04
Sincères condoléances aux familles VITTU et MEURILLON
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Jeu 18 Aoû - 9:08
Un homme bien nous quitte, agréable toujours souriant ...un exemple pour tous .... sincères condoléances aux familles Philis et Donnez
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mar 26 Juil - 18:33
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 25 Juil - 12:34
Le décès de Jacques Napieraj, maire historique d’Isbergues, suscite de nombreuses réactions
Jacques Napieraj est décédé à l’âge de 72 ans. De nombreuses personnalités politiques et locales ont souhaité rendre hommage à l’ancien maire d’Isbergues et homme fort du territoire.
Ceux qui l’ont connu racontent Jacques Napieraj, ancien maire d’Isbergues, décédé ce week-end.
Par Mélanie Cottrez
Publié: 25 Juillet 2022
David Thellier, maire d’Isbergues : « Pour ne rien vous cacher, je m’attendais à cette issue fatale mais peut-être pas aussi vite. Le 1er mai, il était prévu qu’on lui remette officiellement sa distinction de maire honoraire, sollicitée par monsieur Thierry Dissaux et pour laquelle j’avais fait le nécessaire. Mais ça n’a pas été possible. Nous sommes donc allés lui remettre en toute simplicité en comité restreint, chez lui. Il avait été agréablement surpris par la démarche. C’était quelqu’un avec qui j’ai parfois eu des différences de point de vue mais que je respectais et que j’appréciais. Après les élections, on s’était rapprochés. C’était un homme avec des convictions, des valeurs humanistes. Il a tout le temps mis au second plan sa vie personnelle pour son engagement pour la cause publique. Pour exercer les fonctions d’élu local pendant 43 ans, il faut non seulement aimer les autres mais aussi avoir de l’abnégation chevillée au corps. Le centre culturel ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, il ne se résume pas à cette réalisation. Dès la rentrée, il nous faudra lui rendre un hommage appuyé et officiel. »
En 2020, Jacques Napieraj transmet son écharpe de maire à David Thellier. PHOTO ARCHIVES
Jean-Claude Leroy, président du conseil départemental du Pas-de-Calais : « C’était une figure de la vie politique du Pas-de-Calais, tout particulièrement de l’Artois. Nous avons mené beaucoup de combats ensemble. C’était un homme de convictions, de caractère aussi ! Un grand orateur qui maniait avec aisance la langue de Molière et… le Patois, toujours avec beaucoup d’intelligence, de finesse et d’humour. Homme de Gauche, il fut maire d’Isbergues et conseiller départemental. Sur les bancs de l’Assemblée départementale, je garderai longtemps en mémoire son engagement, ses envolées, sa force de persuasion mais surtout sa grande humanité. Et on se souviendra également que c’est lui qui a impulsé la dynamique de l’économie sociale et solidaire dans le Pas-de-Calais. À sa famille, ses proches, j’adresse au nom de l’Assemblée départementale mes plus sincères condoléances. »
Jacques Napieraj était le président de la communauté de communes Artois-Flandres jusqu’à la création de la CABBALR. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE - VDNPQR
Serge Marcellak, maire de Nœux-les-Mines : « Je suis triste, c’était un grand homme. Je le connaissais comme maire avant 2017. Mais encore mieux depuis la création de la CABBALR dont il était à l’origine avec les autres présidents d’EPCI. C’était un homme très sympathique. On parlait du travail mais on passait aussi toujours des bons moments ensemble. C’était un homme de lettres, qui avait toujours le bon mot. Il voulait absolument accompagner la jeunesse ce qui, pour lui, passait par la culture. Il essayait de hisser les jeunes de son territoire vers le haut. Je pense qu’il va beaucoup manquer aux Isberguois. Il laisse une trace très positive sur notre territoire. »
L’éloquence de Jacques Napieraj est systématiquement soulignée, comme lors de cette cérémonie de vœux en 2013.
Olivier Gacquerre, maire de Béthune et président de la CABBALR : « La première fois que je l’ai rencontré, c’était dans sa mairie, en 2015 pour discuter de l’idée de nouvelles cartes intercommunales. On s’est toujours bien entendu. C’était quelqu’un teinté d’idéologie et qui avait une vision assez pragmatique. Sur le plan intellectuel, il avait toujours quelque chose à proposer. Il n’avait qu’une seule logique : conforter la communauté de communes Artois-Flandres. Je me souviens de lui, s’adressant à la préfète Fabienne Buccio, en latin : " Je m’adresse à vous dans une langue morte parce que vous êtes en train de nous tuer ! " C’était un personnage haut en couleur, cash. Je me souviens des réunions au cours desquelles il sortait son couteau suisse pour se faire les ongles... On l’aimait ou on ne l’aimait pas mais sur le fond, on ne pouvait que l’écouter : c’est quelqu’un qui amenait des idées. Il avait de l’expérience, il était provocateur. Quand j’ai appris son décès, j’ai eu un pincement au cœur. Il m’avait dit : " Tu sais, ‘tiot, je suis immortel. Je suis mort deux fois, et je suis revenu. " Dimanche soir, je me suis dit qu’il n’était peut-être pas si mort que ça... Il ne l’est pas, quelque part, parce qu’on s’en souvient et qu’on s’en souviendra. »
André Flajolet et Jacques Napieraj en 2006.
André Flajolet, maire de Saint-Venant. « Nous étions concurrents politiques – je dis concurrents, pas adversaires, mais nous éprouvions un respect mutuel. Pour le territoire, nous avions une vision globalement partagée, même si nous n’avons pas trouvé d’accord sur le dernier point avant la fusion d’Artois Flandres avec Artois Comm. La partie s’est jouée à trois niveaux, le maire d’Aire-sur-la Lys est intervenu et malgré leur proximité politique, c’était plus compliqué entre lui et Jacques, qu’entre Jacques et moi. Un rapprochement Aire, Lillers, Isbergues était pour lui une ligne inacceptable. Nous avons pris une décision contrainte et forcée de nous rapprocher d’Artois Comm. Il a marqué son territoire mais au-delà, il avait une présence humaine, capable de combats importants comme de révoltes anecdotiques, mais toujours bruyants ! Je pense qu’avant qu’il ne parte, il existait déjà une certaine nostalgie de sa gestion, de son rapport au peuple. Il part un peu vite. »
Jean-Baptiste Cottrez, responsable d’antenne sur Radio Banquise : « C’est un coup dur, on est tous sous le choc. C’était notre fondateur, je le connais depuis mon arrivée à la radio, il y a vingt ans. Il s’était battu à la libération des ondes pour que le CSA crée une zone Isbergues. "J’ai usé de mon charme slave pour y arriver", racontait-il. Jacques, c’est 50 000 anecdotes comme celle-là. Il nous donnait sa version de la radio mais entendait la nôtre. On a toujours travaillé comme on le souhaitait. "Quand je ne serai plus maire, je viendrai te faire chier" m’avait-il dit. Il maniait très bien la langue et défendait l’accès à la culture gratuitement pour tous. C’est pour ça qu’il voulait cette radio. Qui reste basée sur un modèle d’éducation populaire, associative avec de nombreux bénévoles qu’on forme. Il avait refait une quinzaine d’émissions le dimanche El’ blog’ son d’ches corons, tout en patois. Avant que sa santé ne se dégrade. Pour nous ce n’était pas monsieur le maire mais Jacques. C’est un ami qui nous quitte et on est honorés d’avoir pu bosser avec lui. On sait qu’il continuera à nous écouter. »
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ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 25 Juil - 8:17
Isbergues: maire pendant 43 ans, Jacques Napieraj nous a quittés
Maire d’Isbergues de 1977 à 2020, Jacques Napieraj s’est éteint ce 24 juillet à l’âge de 72 ans. C’est un personnage marquant de la vie politique du secteur qui nous quitte. Jacques Napieraj, ancien maire d’Isbergues, est décédé ce samedi.
Par Audrey Halford Publié: 24 Juillet 2022 à 19h45
En 2019, il présentait ses vœux aux forces vives d’Isbergues à la manière d’un humoriste patoisant. Fustigeant le président Macron avec son inimitable mordant. Avec la gouaille qu’on lui connaissait, Jacques Napieraj n’hésitait pas à dire ce qu’il pensait, que cela plaise ou non. Le cheminement politique de Jacques Napieraj l’a conduit à l’âge de 22 ans à prendre sa carte au parti socialiste. Fils d’ouvrier, élevé dans la cité de Berguette, le jeune homme aurait pu se laisser tenter par le communisme. Mais un voyage en Pologne, le pays d’origine de ses parents, l’en aura dissuadé : « J’ai vu comment cela fonctionnait sous le régime soviétique », confiait-il.
Jacques Napieraj et Emmanuel Macron, en visite à Aperam à Isbergues en 2016. PHOTO ARCHIVES SEVERINE COURBE - VDNPQR
Un parcours politique impressionnant
Élu maire de Berguette en 1977, à l’âge de 27 ans, Jacques Napieraj a pris les rênes d’Isbergues en 1998, quand les trois communes (Berguette, Molinghem et Isbergues) ont fusionné. Il avait été réélu pour un septième mandat majoral en 2014, avait tenté sa chance aux cantonales l’année suivante, sous l’étiquette PS, sans succès. Il a été conseiller général mais aussi président de la communauté de communes Artois-Flandres jusqu’à la fusion des intercommunalités en 2017 pour constituer la communauté d’agglomération Béthune-Bruay Artois Lys romane (CABBALR), dont il a présidé le tout premier conseil en tant qu’aîné de l’assemblée.
Les vœux du maire Jacques Napieraj en 1998.
En 2017, colistier de Jean-Pierre Corbisez au même titre que Serge Janquin et Valérie Laquay, il a été « réputé démissionnaire » pour « s’être présenté contre la liste investie par le parti » socialiste aux sénatoriales.
La connaissance pour tous
Ancien enseignant, l’éducation des jeunes lui tenait très à cœur. Il avait finalement accédé au retour de la semaine de quatre jours à l’école, à contrecœur. « On ne fait pas le bonheur des gens contre leur volonté », estimait-il alors, fidèle à lui-même : avec le sourire et sans élever la voix. Une salle de spectacle d’une capacité de 389 places, de plus petits espaces où organiser expos, conférences, séminaires, concerts… Inauguré à l’automne 2013, le centre culturel – qui connaît pas mal de souci depuis –, était LE projet de Jacques Napieraj.
Jacques Napieraj à la création de la nouvelle communauté d’agglomération, en 2017. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE - VDNPQR
Hyperactif sur les réseaux sociaux à une époque, il ne manquait pas de partager quotidiennement des dizaines de dessins satiriques et autres réflexions politiques et philosophiques, poussant toujours à s’interroger sur l’évolution du monde et de la société.
Un maire coriace
En 2008, juste avant les élections municipales, il trépignait depuis son lit d’hôpital, où il était cloué après une opération du pied. En février 2014, à un mois du premier tour des élections municipales, le maire d’Isbergues avait fait une frayeur à tout le monde dans un accident de la route qui avait failli lui coûter la vie. Victime d’un malaise cardiaque après l’accident, il avait dû être réanimé en urgence puis hospitalisé dans un état préoccupant, et s’en était remis. Joint alors à l’hôpital, il avait lâché cette sentence définitive : « Ce que je peux vous dire, c’est que dans l’au-delà, il n’y a rien. »
Jacques Napieraj (à gauche) au cinquante-deuxième Grand Prix d’Isbergues en 1998.
Depuis le 28 mai 2020, après 43 années de bons et loyaux services dédiés à Isbergues, Jacques Napieraj avait fait ses adieux à la politique. La radio Banquise FM, sur laquelle il officiait a écrit sur Facebook : « C’est avec une immense tristesse que nous apprenons le décès de notre ami et fondateur Jacques Napieraj. Nos pensées vont à sa femme Marie-Thérèse et à toute sa famille. » Il allait célébrer ses 73 ans le 30 décembre.
EN DATES
30 décembre 1949 : naissance de Jacques Napieraj
1977 : il devient maire de Berguette
1998 : il devient maire d’Isbergues après la fusion des trois communes associées
Photo prise en 2010 au camp de migrants de Norrent Fontes avec le responsable départemental d 'Amnesty International
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ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 18 Juin - 17:15
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 6 Juin - 16:58
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 6 Juin - 9:13
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mar 24 Mai - 7:50
Je présente mes très sincères condoléances aux familles ADAMCZAK et BOUTE . Je viens de perdre un voisin toujours agréable et sympathique qui savait rendre service dans n 'importe quelle circonstance . Il fut dans les années 1980 president du basket a Locon. je n'ai que de bons souvenirs de lui et de son épouse décédée trop tot. Je pense aussi a sa fille, amie d 'enfance de la mienne.
SOUVENIR DE JACQUES ADAMCZAK EN 1981
Debout à gauche de la table.
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Ven 13 Mai - 7:37
. Je présente mes sincères condoléances a la famille VAN - INGHELANDT
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Ven 29 Avr - 7:51
Je présente mes sincères condoléances aux famille Carlier et Jacquemont
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Jeu 28 Avr - 7:43
Je présente mes sincères condoléances aux familles Kazmierczak et Lecomte.
Dernière édition par ACARIE le Ven 29 Avr - 7:51, édité 1 fois
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 10 Avr - 9:43
GRANDEUR ET DECADENCE ... ou la chute d'un cumulard
Michel Delebarre, pas tout rose
Didier Dupuis, chef de l’agence de Dunkerque
prev
MICHEL DELEBARRE, PAS TOUT ROSE
Arrivé avec une stature d’homme d’État en 1989, Michel Delebarre a vécu une fin de « règne » très controversée à Dunkerque. Son dernier mandat (2008-2014), bouclé sans grand projet d’avenir pour le territoire, a été le mandat de trop, celui qui a terni son image et a presque jeté le discrédit sur sa propre action, qui a pourtant réveillé Dunkerque au-delà de toutes les espérances.
En s’accrochant au pouvoir après avoir annoncé, en 2001, qu’il passerait la main en fin de mandat (c’est-à-dire en 2008), il s’est exposé à toutes les critiques, jusque dans son propre camp puisqu’il avait pris un malin plaisir à balayer l’opposition. Chantre de la démocratie, il cachait à peine son refus de toute contradiction.
CLIENTÉLISME ET CUMUL DES MANDATS
Le clientélisme, le cumul des mandats (jusqu’à 20 présidences simultanées !), sa folie des grandeurs avec le projet d’une Arena de 10 000 places, tout lui a explosé à la figure alors que les reproches étaient contenus quand il donnait l’impression, tout pouvoir dehors, d’être utile aux Dunkerquois. Son formidable bilan passait subitement au second plan. Il goûtait peu l’ingratitude de ceux qui l’avaient adulé. Alors qu’il vient de s’éteindre, ce sont les mêmes qui se félicitent aujourd’hui de vivre dans une ville transformée. Il y a tellement contribué…
L’homme d’État était peu à peu devenu indésirable, jusqu’à ce 30 mars 2014 et la claque de sa carrière. La dernière, la plus cinglante. Six ans plus tôt, il passait au premier tour avec 10 000 voix d’avance ! Comme beaucoup, il n’avait rien vu venir.
Se sentant trahi, il n’avait pas eu le cœur à préparer sa sortie. Les militants ont attendu un remerciement et La Voix du Nord a obtenu sa première réaction six mois après. Il est devenu un homme aigri, traversant une longue période de dépression, avant de tomber malade. La politique était sa vie. Elle avait subitement perdu tout son sens…
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ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mer 23 Mar - 8:16
Je présente mes très sincères condoléances a la famille Dendievel
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 21 Mar - 9:11
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 19 Mar - 8:03
19 MARS COMMEMORATION DE LA FIN DE LA GUERRE D 'ALGERIE
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mar 15 Fév - 9:27
« Le détournement de fonds publics, c’est utiliser des sommes appartenant à la collectivité à d’autres fins que le bien public. Les obsèques, même s’il s’agit de celles d’un maire, ne répondent pas à cette exigence. »
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mer 9 Fév - 9:38
Sincères condoléances a la famille, avec une pensée émue pour ce commerçant qui su aider et conseiller pendant de nombreuses années les amateurs de photographies ...
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 9 Jan - 9:51
Sincères condoléances a la famille ...
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 13 Nov - 9:32
Citation :
[ltr]
A méditer ! Le fondateur de Dubaï, le cheikh Rashid, a été interrogé sur l'avenir de son pays et a répondu :
"Mon grand-père a fait du chameau, mon père a fait du chameau, je roule en Mercedes, mon fils roule en Land Rover, et mon petit-fils va rouler en Land Rover... mais mon arrière-petit-fils va encore devoir faire du chameau." Pourquoi cela, lui a-t-on demandé ? Et sa réponse fut :
"Les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des temps faciles. Les temps faciles créent des hommes faibles, les hommes faibles créent des temps difficiles. Beaucoup ne le comprendront pas, mais vous devez élever des guerriers, pas des parasites."
Et ajoutez à cela la réalité historique que tous les grands empires... les Perses, les Troyens, les Égyptiens, les Grecs, les Romains et, plus tard, les Britanniques... se sont tous levés et ont péri en 240 ans. Ils n'ont pas été conquis par des ennemis extérieurs ; ils ont pourri de l'intérieur.
L’ Europe a maintenant passé ce cap des 240 ans, et la pourriture commence à être visible et s'accélère.
Nous avons dépassé les années Mercedes et Land Rover... les chameaux sont à l'horizon !
[/ltr]
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 13 Nov - 9:11
ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Sam 13 Nov - 9:06
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 17 Oct - 9:01
5 juillet 1962 à Oran: le massacre oublié de centaines d'Européens d'Algérie
Par Jean Tenneroni
FIGAROVOX/TRIBUNE - Il faut mettre un terme au silence assourdissant qui entoure le massacre de Français à Oran le 5 juillet 1962, estime Jean Tenneroni.
Ancien officier, Jean Tenneroni a été conseiller technique du ministre de la défense (2000-2001) et référent ministériel déontologue du ministère des armées (2016-2021). Il est Français d'Algérie, fils, petit-fils et arrière-petit-fils de Français d'Algérie Le 5 juillet 1962, la ville d'Oran n'est plus « la Radieuse » que le général de Gaulle saluait quatre ans auparavant lors de son retour au pouvoir. Presque les deux tiers de ses 220.000 habitants européens ont déjà quitté une ville sinistrée et coupée en deux depuis la montée aux extrêmes dans la lutte entre l'OAS et le FLN. Ils redoutent aussi la brutalité des méthodes du commandant du corps d'armée, le général Joseph Katz, qui est en lien avec les représentants du FLN depuis les accords d'Evian, et qui a soumis à une violente répression la population pied-noir soupçonnée d'entre en collusion avec l'OAS. Les familles s'entassent à l'aéroport de la Sénia ou dans la zone portuaire, dans une situation de grande précarité humanitaire, sans que Paris ne mette en place des moyens supplémentaires de rapatriement.
Les autorités françaises, relayées par les haut-parleurs de véhicules militaires, et les autorités algériennes tentent de rassurer les Européens qui restent, parfois les plus vulnérables, sur leur sécurité et celle de leurs biens, «garanties par les accords d'Evian». Les attentats ont aussi pris fin depuis une semaine avec l'embarquement des derniers groupes de l'OAS vers l'Espagne. En ce jour de l'indépendance officielle, une foule en liesse venue en masse des quartiers périphériques musulmans se dirige vers les quartiers européens. Un peu avant midi, retentissent des coups de feu non identifiés qui déclenchent dans différents endroits, au cri de «c'est l'OAS», les premières tueries de Français par de nombreux manifestants armés, ralliés de la dernière heure, avec la complicité active des «ATO» (auxiliaires temporaires occasionnels), policiers peu formés du FLN, tandis que des tirs visent les sentinelles françaises en faction. Durant plusieurs heures, les Français sont pourchassés dans les rues, les boutiques, les restaurants, les églises, les hôpitaux, jusqu'à chez eux pour être mitraillés, lynchés, mutilés, brûlés vifs, égorgés ou raflés selon le cas. Les casernes de l'armée française, en général, ne leur offrent pas refuge et les forces militaires françaises, soit 18.000 hommes, restent l'arme au pied sur ordre du général Katz. Les cadavres ramassés dans la rue, souvent mutilés au point de ne pouvoir être identifiés, remplissent rapidement les morgues, tandis que les comptes rendus s'accumulent sur le bureau des autorités militaires. Parmi ceux qui sont enlevés, de tout âge, les plus chanceux sont conduits vers le commissariat central [qui relevait désormais des autorités algériennes, NDLR], lieu d'internement, où ils sont malmenés. D'autres sont acheminés par véhicules vers des lieux d'exécution, où ils seront livrés aux atrocités d'une foule ivre de sang, avant que leurs corps soient ensevelis discrètement - comme sur la rive nord-ouest du Petit-Lac dans une dizaine de fosses creusées au bulldozer, ainsi que l'attestent des photographies aériennes militaires. Au cours de cette effroyable journée, nombre de personnes seront aussi sauvées par des musulmans qui les connaissent, intervenant à leurs risques et périls pour les faire libérer ou les cacher.
Jean Tenneroni a écrit:
Au-delà de la dimension aveugle et spontanée d'une vengeance collective exercée sur des boucs-émissaires (...), on ne saurait écarter les signes d'une préméditation et d'une forme certaine d'organisation
Quelques jours après, des «bandes mafieuses» arrêtées seront présentées comme les coupables à la presse par les autorités algériennes. Au-delà de la dimension aveugle et spontanée d'une vengeance collective exercée sur des boucs-émissaires, que l'on peut expliquer en partie par la violence de l'activisme de l'OAS à Oran, on ne saurait écarter les signes d'une préméditation et d'une forme certaine d'organisation: mises en garde, la veille, d'Européens par des amis ou des employés musulmans, manifestants armés obéissant à des mots d'ordre, logistique de ramassage-exécution, attaque d'envergure de la gare défendue par la 3e compagnie du 8e RIMA visant à s'emparer des voyageurs réfugiés. Certains historiens ont ainsi échafaudé l'hypothèse d'une implication du «groupe d'Oujda» (Ben Bella, Boumediene) du fait de sa proximité spatio-temporelle, des tensions qui l'opposaient au le GPRA à Alger. Ce groupe, favorable à l'éviction complète de la minorité européenne, aurait été, selon cette hypothèse, l'initiateur discret de cette manifestation, destinée à montrer l'incapacité des nouvelles autorités à exercer le maintien de l'ordre dans l'Algérie indépendante . Alors que ce massacre avait été connu dès l'après-midi du 5 juillet en France puisque Pierre de Bénouville y fit allusion sur les bancs de l'Assemblée nationale («au moment où̀, de nouveau, le sang coule à Oran…»), la presse en parla peu et le minimisa, à l'exception de Paris-Match qui publia un reportage poignant. Les familles, soutenues par des associations, durent attendre plus de quarante ans pour prendre connaissance d'informations sur leurs disparus contenues notamment dans les archives du Quai d'Orsay. À VOIR AUSSI - Guerre d'Algérie: faut-il des excuses réciproques?
Guerre d’Algérie: faut-il des excuses réciproques?
Les zones d'ombre de ce trou noir historique ont pu néanmoins être dissipées, par la prise en compte de témoignages (avec entre autres L'agonie d'Oran de Geneviève de Ternant) et le travail d'analyse historique, comme le montre le professeur Guy Pervillé dans Leçon d'histoire sur un massacre. À partir de l'ouverture des archives, Jean Monneret (La tragédie dissimulée) ou le général Faivre (Les Archives inédites de la politique algérienne) ont pu reconstituer le déroulé du 5 juillet et démonter point par point les nombreuses contrevérités avancées par Joseph Katz (L'honneur d'un général) à la fois sur ses ordres donnés et sur la réalité de ses capacités de communication et d'informations.
Jean-Jacques Jordi a pu chiffrer à sept cents morts et disparus le bilan de cette journée dans son ouvrage au titre évocateur, Un silence d'État. Les faits concernant le massacre d'Oran sont donc assez documentés pour être reconnus par la France, sans nécessiter la mise en en place d'une commission mixte franco-algérienne d'historiens sur le sujet comme le propose le récent rapport de Benjamin Stora, hormis si les autorités algériennes consentent à s'associer à ce travail de mémoire, notamment pour localiser l'emplacement des dépouilles. Ce carnage continue à interpeller sur les raisons d'un silence aussi assourdissant, qui sans minimiser la responsabilité des tueurs algériens, oblige d'abord à reconnaître l'inaction volontaire et organisée des forces armées françaises, qui sont restées calfeutrées dans leurs casernes alors qu'elles étaient capables d'empêcher ou de réduire considérablement le massacre. En effet les quelques officiers, tels le capitaine Croguennec du 2e zouaves et le lieutenant Rabah Khellif de la 403e unité de la force locale, qui prirent l'initiative, au risque de leur vie et de sanctions disciplinaires, de sortir de leur caserne et de porter secours aux victimes, purent, de par leur seule autorité, faire libérer et sauver des centaines de vies. En suivant leur conscience, ces figures de lumière, dans une journée de ténèbres pour l'armée française, ont moins désobéi à un ordre qu'ils ont refusé d'exécuter cet ordre manifestement illégal de passivité.
Jean Tenneroni a écrit:
Les commandements donnés le 5 juillet correspondent pleinement à l'état d'esprit du président de la République qui ne voulait plus intervenir pour protéger les Français après l'indépendance
Cet ordre, comme celui qu'il donna de renvoyer les civils qui avaient pu se réfugier dans des cantonnements militaires, va beaucoup plus loin dans l'attentisme que les directives prises par le commandement durant les derniers mois d'engagement. À la demande expresse du Général de Gaulle (Général Faivre, Les archives inédites de la politique algérienne 1958-1962) celles-ci visaient déjà progressivement à proscrire les possibilités d'intervention dites d'initiative des forces de troisième catégorie. Les commandements donnés le 5 juillet correspondent pleinement à l'état d'esprit du président de la République qui ne voulait plus intervenir pour protéger les Français après l'indépendance comme le lui fait dire dans ses mémoires Pierre Pflimlin («Les Français n'auront qu'à se débrouiller avec ce gouvernement.») ou Alain Peyrefitte dans C'était de Gaulle («La France ne doit avoir aucune responsabilité dans le maintien de l'ordre…Si les gens s'entre-massacrent, ce sera l'affaire des nouvelles autorités.»). En fait, on ne peut exclure, sans pouvoir le prouver, que, compte tenu du contexte, des personnalités en jeu et des ordres donnés, le général Katz ait reçu directement l'ordre de ne pas bouger du chef des armées, Charles de Gaulle. En fin d'après-midi, alors qu'à Paris se tient la réunion du comité des affaires algériennes présidée par le chef de l'État, le commandement militaire demande enfin aux gendarmes mobiles de patrouiller dans les quartiers européens. Entre-temps, les capitales internationales, vraisemblablement alertées par leur marine de guerre en Méditerranée qui ont reçu des SOS, insistent auprès de Paris pour savoir ce qui se passe à Oran. Ce massacre unilatéral et de proximité, selon la typologie du spécialiste Jacques Sémelin, comparable en cruautés à ce que d'autres Français subirent lors des « Vêpres siciliennes » au Moyen-Âge (1282), ne se serait jamais produit, ou du moins pas dans les mêmes proportions si, durant cette phase transitoire d'accession à l'indépendance, les forces militaires françaises à Oran, comme toute autre armée, avaient rempli leur mission de protection, qui est l'une de leurs raisons d'être, prévue par l'ordonnance du 7 janvier 1959: «la défense a pour objet d'assurer en tout temps, en toutes circonstances et contre toutes les formes d'agression... la vie de la population». Cela fait partie des intérêts vitaux que de protéger sa population et ses ressortissants à l'étranger, comme les armées démontrèrent qu'elles savaient toujours le faire seize ans après lors de l'opération Bonite à Kolweizi 1978. D'autres arguments juridiques tels que la notion pénale d'assistance à personne en danger, le contenu des accords d'Évian, la jurisprudence sur le crime contre l'humanité ne font que conforter cette exigence d'intervention de sauvegarde de civils en détresse. À l'évidence, une non-intervention est aussi contraire aux traditions militaires, aux principes éthiques liés à l'état de militaire et à l'honneur des armées. Une plainte pour complicité de crime de guerre et obéissance à des ordres criminels fut déposée en 1999 au nom des familles de victimes contre Joseph Katz qui avait été promu au plus haut grade de l'armée française (général d'armée) et était devenu conseiller général UDR. Il décéda avant la procédure d'appel et fut inhumé à l'étranger, en Espagne.
Jean Tenneroni a écrit:
le massacre d'Oran constitue l'un des trois actes d'une tragédie où des populations fidèles à la France ont été sacrifiées par un gouvernement uniquement soucieux de se désengager brusquement et totalement
Après la tuerie de la rue d'Isly du 26 mars 1962 de dizaines de manifestants français sans armes par une troupe de tirailleurs et avant les ordres de ne pas rapatrier des milliers de harkis voués à la mort, le massacre d'Oran constitue l'un des trois actes d'une tragédie où des populations fidèles à la France ont été sacrifiées par un gouvernement uniquement soucieux de se désengager brusquement et totalement en rendant plus ou moins complice l'armée qui jusqu'ici les protégeait. «Le silence demeure une faute impardonnable… Le «massacre oublié» ne peut plus, désormais, être oublié» écrivait Philippe Labro, à la fin de la préface du remarquable livre éponyme que consacra il y a neuf ans Guillaume Zeller à la terrible journée du 5 juillet 1962 à Oran. Force est de constater qu'il l'est encore, malgré la diffusion en 2018 sur France 3 d'un édifiant et émouvant documentaire Oran, le massacre oublié de Georges-Marc Benamou et de Jean-Charles Deniau et de propositions de loi visant à le faire reconnaître. En comparaison de la «responsabilité accablante», dont a cru devoir parler le chef de l'État dans son discours du 27 mai 2021 à Kigali à propos du génocide des Tutsis, celle de l'État français concernant ce crime de masse à Oran n'est-elle pas écrasante, puisqu'un seul ordre à nos unités y aurait mis fin ? Presque soixante ans et sept chefs d'État après, ce silence public, comblé seulement par une méritoire initiative mémorielle d'un « mur des disparus » à Perpignan, reste une offense permanente faite à la mémoire de ces innocents martyrisés et une blessure ouverte pour les leurs, laissant une sombre tache sur notre république et notre armée. Le temps n'est-il pas enfin venu de rendre témoignage à la vérité ?
Reconnaître ses fautes dans un conflit passé ne revient pas à absoudre l’ennemi d’hier, c’est se sentir assez fort pour les affronts.
Par sa présence lors de la commémoration de la manifestation du 17 octobre 1961 (lire page suivante), Emmanuel Macron fait un pas de plus vers la reconnaissance de ces crimes, mais aussi vers une convergence entre mémoire officielle et vérité historique.
Et cette réconciliation-là n’est pas plus facile à obtenir que la réconciliation entre Français et Algériens. C’est dire. La diplomatie et la politique intérieure compliquent la tâche, mais pas autant que la souffrance de ceux qui ont vécu dans leur chair, ou par leur famille, les événements en cause.
Les termes du communiqué de l’Élysée insistent sur le double effort. Le président de la République reconnaît que « les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon (sont) inexcusables pour la République ». Le bras armé est nommé, c’est le sinistre préfet Papon, et la responsabilité de la République est engagée. La violence de la répression, sinon son ampleur, procédait d’une volonté politique, tout comme l’effacement des traces. Le gouvernement de Michel Debré ne souhaitait pas encombrer l’histoire de France de ces sombres pages.
Pour des raisons de politique intérieure algérienne, le FLN n’insista pas non plus. Voilà comment on tue deux fois. Voilà comment on tronque l’histoire pendant des décennies. Et voilà comment chacun y perd.
Cette vérité refusée ne blesse pas que les historiens, elle coupe les peuples de leur passé, elle empêche les ennemis d’hier de se rapprocher, puisque les non-dits empestent comme des cadavres dans un placard.
Le communiqué présidentiel affirme que « la France regarde toute son histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités clairement établies ». On veut croire que l’effort sera poursuivi. Il n’est pas question ici d’une lancinante repentance. La recherche de la vérité historique ne débusque pas que les crimes français. . ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
17 octobre 1961 : Emmanuel Macron dénonce des « crimes inexcusables pour la République »
Emmanuel Macron a déposé une gerbe de fleurs sur les berges de la Seine, à la hauteur du pont de Bezons, théâtre de la répression policière lors des événements du 17 octobre 1961. PHOTO AFP
Emmanuel Macron a dénoncé hier des « crimes inexcusables pour la République », à l’occasion d’une cérémonie officielle pour les 60 ans du massacre d’Algériens le 17 octobre 1961 à Paris, allant ainsi plus loin que la « sanglante répression » admise par François Hollande en 2012.
FRANCE. Face à des proches de victimes parfois en larmes, le chef de l’État (lire page précédente) a participé – geste inédit pour un président français – à un hommage sur les berges de la Seine, à la hauteur du pont de Bezons, emprunté il y a 60 ans par les manifestants algériens qui arrivaient du bidonville voisin de Nanterre à l’appel de la branche du FLN installée en France.
François Hollande avait dénoncé en 2012 une «répression sanglante».
Cette nuit-là, une répression – « brutale, violente, sanglante », selon les mots de l’Élysée – s’est abattue sur les manifestants qui protestaient contre l’interdiction aux Algériens de sortir de chez eux après 20 h 30. « Près de 12 000 Algériens furent arrêtés et transférés dans des centres de tri au stade de Coubertin, au palais des sports et dans d’autres lieux. Outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines furent tués, leurs corps jetés dans la Seine. De nombreuses familles n’ont jamais retrouvé la dépouille de leurs proches », a rappelé hier la présidence française. Le nombre de morts du massacre est estimé par les historiens à au moins plusieurs dizaines, le bilan officiel n’en dénombrant que trois.
« CHANTIER MÉMORIEL »
François Hollande avait dénoncé en 2012 une « répression sanglante ». Hier, son successeur est allé plus loin. Le chef de l’État « a reconnu les faits : les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République », a indiqué un communiqué de l’Élysée diffusé juste après la minute de silence et un dépôt de gerbe, faisant référence à celui qui était à l’époque préfet de police de Paris. « La France regarde toute son Histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités clairement établies. Elle le doit d’abord et avant tout à elle-même, à toutes celles et ceux que la guerre d’Algérie et son cortège de crimes commis de tous côtés ont meurtris dans leur chair et dans leur âme », ajoute le communiqué. Emmanuel Macron, premier président français né après la guerre d’Algérie, qui s’est terminée en 1962, n’a pas fait de discours au pont de Bezons, mais a discuté sur place avec des proches des victimes, dont certains étaient en larmes, pour rendre « hommage à la mémoire de toutes les victimes » d’une « tragédie longtemps tue, déniée ou occultée ». Ce geste, à six mois de la présidentielle, marque une nouvelle étape dans la bataille mémorielle menée par Emmanuel Macron. « Il y a eu Maurice Audin, Ali Boumendjel, le pardon aux harkis… On a plus avancé sur le chantier mémoriel en quelques mois qu’en 60 ans », assure l’historien Benjamin Stora qui a remis au chef de l’État en janvier un rapport sur la colonisation et la guerre d’Algérie (1954-62). À cette occasion, Emmanuel Macron s’était engagé à participer « à trois journées commémoratives et emblématiques » : la première a eu lieu autour du 25 septembre, journée nationale d’hommage aux harkis, la seconde hier et la troisième le 19 mars prochain pour les 60 ans des accords d’Évian qui ont mis fin à la guerre d’Algérie.
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ACARIE
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Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 4 Oct - 9:37
(FILES) In this file photograph taken on September 27, 2018, French businessman and former
C’est un cliché, mais il n’a sans doute jamais collé d’aussi près à un seul homme. Après avoir connu la finance, le sport, la politique, la prison, le spectacle et tant d’autres choses encore, Bernard Tapie s’est éteint, hier, à 78 ans, des suites d’un cancer qui s’était généralisé. Pour tout ce qu’il a été, tout ce qu’il a fait, il a profondément marqué son époque.
PARIS. Il n’avait plus de voix depuis longtemps. Il était livide, son corps devenu si fragile flottait dans un costume comme il en avait empli tant, mais il était debout. Face à la cour, il tempêtait, accusait, soupirait, voulait encore et encore qu’on lui donne la parole. Bref, Bernard Tapie se battait.
Quand il rachète l’OM (toujours pour un franc, avec la bénédiction de Gaston Defferre), c’est pour en faire un champion d’Europe, ce qu’il atteint un fameux soir de mai 1993...
C’était au mois de mai. L’affaire de la revente d’Adidas par le Crédit Lyonnais était l’un des combats de sa vie. Il en a eu tant ! Jusqu’à celui qu’il a livré contre le cancer, et dont il n’a jamais accepté qu’il fût perdu d’avance. Pourtant, c’est bien la maladie qui l’a fait reculer, au bout de quelques jours. Impossible de continuer à se défendre. Il avait donc renoncé, lui qui n’était pas fait pour ça. Même l’agression nocturne dont son épouse Dominique et lui avaient été victimes un mois plus tôt n’avait pas entamé sa volonté. Elle avait juste ajouté une image encore jamais vue – hématomes, boursouflures et points de suture – à son histoire unique.
Elle est faite de coups d’éclats, de coups bas, de coups de génie, et même de coups tordus, cette histoire qui n’est pas celle de tout le monde. Bernard Tapie a eu mille vies. Autant d’amis, autant d’ennemis. Et il s’est fait tout cela tout seul, lui qui venait du Bourget, fils d’un tourneur-fraiseur et d’une aide-soignante. Il ne faut pas dire qu’il avait tous les talents : ce n’est pas vrai. Pour la chanson, quand il avait vingt ans, pour la course automobile, juste après (un grave accident le plonge dans le coma et met fin à sa tentative de carrière), ce n’était pas ça. Mais pour les affaires… Toutes les affaires. Surtout celles qu’on arrange. On le sait peu, mais sa première « victime » fut Jean-Bedel Bokassa lui-même, à qui il fit croire que ses châteaux allaient être saisis par le fisc, pour les racheter à prix bradé. L’empereur de Centrafrique portera plainte une fois l’arnaque découverte, obtiendra réparation, mais se le tiendra pour dit. Ce Tapie, dans son genre, c’est un cador. Déjà.
L’IMAGE DE LA RÉUSSITE
On est au début des années quatre-vingt, et c’est là qu’il bâtit sa fortune. Il reprend des entreprises à l’agonie, pour le franc symbolique le plus souvent, et les revend quatre ou cinq ans plus tard en faisant la bascule. C’est le cas de le dire pour Terraillon (125 MF, soit 19 M€), mais aussi pour les fixations Look (260 MF, soit 39,6 M€), les raquettes Donnay (100 MF, soit 15 M€) ou les piles Wonder (470 MF, soit 71,5 M€). Sur son chemin, il a semé des licenciements, du chômage, mais la France d’alors aime l’image de la réussite. Celle qu’il cultive. Sa gueule, son bagou, son incroyable culot… Il plaît aux riches, à ceux qui rêvent de le devenir, et tant pis pour ceux qu’on oublie en route. La télé, bien sûr, se l’arrache. Il y passe tellement bien. TF1 lui donne les clés d’une émission mensuelle baptisée « Ambitions », où il montrera son talent de bâtisseur d’entreprises, comme il tente de le distiller dans les écoles qu’il ouvre, à destination des jeunes au chômage.
Sa réussite a toutes les formes. Quand il se lance dans le vélo, avec Bernard Hinault, puis Greg LeMond, c’est pour gagner le Tour. Quand il rachète l’OM (toujours pour un franc, avec la bénédiction de Gaston Defferre), c’est pour en faire un champion d’Europe, ce qu’il atteint un fameux soir de mai 1993, à Munich. Rien ne semble lui résister, alors. Trois ans plus tôt, il avait même réussi son plus gros « coup » en rachetant Adidas, « un rêve de gamin », disait-il.
Et la politique ! Quand François Mitterrand le fait venir à lui, en 1988, il ne sait pas encore que Tapie prendra la sixième circonscription des Bouches-du-Rhône (après annulation d’un premier scrutin qu’il avait perdu de 84 voix), historiquement de droite et réputée imprenable. Et qu’il s’y maintiendra (après un accord politique secret avec Jean-Marie Le Pen, selon plusieurs témoins) en 1993. Le président est séduit. Alors, Tapie devient ministre du gouvernement Bérégovoy, en 1992. Il a à peine cinquante ans, tout semble briller autour de lui, et pourtant sa chute n’est plus si loin.
ET PUIS, L’AFFAIRE OM-VA...
C’est le match truqué entre Valenciennes et son OM, en mai 1993, qui stoppera son ascension. Après une (nouvelle) homérique bataille, il passera cinq mois à la prison de la Santé qui changeront le cours de son existence. Bernard Tapie, parce qu’il était insubmersible, reviendra à la surface, à la télévision, au théâtre, au cinéma. Dans la presse, aussi, puisqu’il rachètera le groupe La Provence, à Marseille, devenue sa ville de cœur. Comme il n’a jamais cessé de faire des projets (en mai, il disait encore que Lelouch l’attendait), il voulait aller s’y établir, une fois revendu son hôtel particulier parisien, symbole de son époque dorée. Une époque qu’il jurait ne pas regretter une seule seconde. Sur TF1, le 26 avril, il disait encore à Gilles Bouleau : « Ah oui, la vie est belle ! »
Homme d’affaires, ministre, acteur, patron de presse, dirigeant de club...
Chanteur, mais aussi animateur télé... et à jamais le premier à Marseille pour avoir ramener la Ligue des champions. photos archives
1943. Naissance le 26 janvier, à Paris.
1967. Première entreprise : il vend des téléviseurs.
1981. Rachète Terraillon. C’est le premier d’une longue série de rachats d’entreprises en difficultés.
1984. Il est élu « Homme de l’année » par une association de médias.
1985. Chante Réussir sa vie, écrit pas Didier Barbelivien.
1986. Devient président de l’OM, à la demande de Gaston Defferre.
1988. Record de la traversée de l’Atlantique nord à bord du Phocea.
1989. Il est élu député des Bouches-du-Rhône.
1990. Il prend 80 % dans le capital d’Adidas.
1992. Nommé ministre de la Ville du gouvernement Bérégovoy.
Il demande au Crédit Lyonnais de revendre Adidas.
1993. L’OM gagne la coupe d’Europe face à Milan.
1994. Début du différend juridique avec le Crédit Lyonnais.
1996. Joue dans Hommes, femmes, mode d’emploi, de Claude Lelouch.
1997. Il entre en prison en juillet pour purger une peine de huit mois ferme prononcée dans l’affaire VA-OM. Il restera 165 jours derrière les barreaux.
2000. Adaptation au théâtre de Vol au-dessus d’un nid de coucou.
2003. Série télévisée Commissaire Valence (jusqu’en 2008).
2012. Prend 50 % du groupe Hersant Medias et devient patron de La Provence.
2017. Il annonce souffrir d’un double cancer de l’œsophage et de l’estomac. Chapelle ardente et obsèques à Marseille
Une messe sera célébrée à Paris mercredi en hommage à Bernard Tapie. Le lendemain, une chapelle ardente sera dressée au stade Vélodrome, berceau de l’équipe de l’OM dont il fut président, avant des obsèques (prévues vendredi) à la cathédrale de la Major, a annoncé le maire de Marseille.
« Marseille sera au rendez-vous pour lui rendre un hommage populaire à sa hauteur », a commenté Benoît Payan, le maire socialiste de la seconde ville de France, en saluant un homme « solaire, rebelle, déterminé, Marseillais par le destin, (qui) a trouvé à Marseille un état d’esprit, une ville qu’il a su à sa manière incarner, jusqu’à se confondre avec elle dans ce qu’elle a de pire ou de meilleur ». .
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Lun 4 Oct - 9:18
Jacques Mellick à propos de Bernard Tapie : « J’admirais sa manière de combattre »
Jacques Mellick sur l’affaire VA-OM : «Je ne rougis pas de ce que j’ai fait, je ne regrette rien, mais je ferais sans doute différemment aujourd’hui».
Le nom de Jacques Mellick sera toujours étroitement lié à celui de Bernard Tapie. En 1997, le maire de Béthune depuis 1977 a été condamné à une peine de cinq ans d’inéligibilité pour un faux témoignage dans l’affaire VA-OM, en faveur de celui qui s’est éteint hier. Entretien.
BÉTHUNE. – M. Mellick, comment avez-vous réagi ce matin [hier matin] à l’annonce du décès de Bernard Tapie, un homme qui a tant pesé dans votre parcours ?
« J’avais eu des nouvelles récemment par Bernard Kouchner, de qui je suis resté proche. Je savais que c’était difficile pour lui. Je salue le combattant de la vie, de la vie économique, de la vie politique. Je salue sa force, son courage, son optimisme, sa passion… qui l’a parfois emmené sur des chemins plus hasardeux. » – Comment l’avez-vous connu ? « Je l’ai connu par celui qui deviendra plus tard son ennemi juré, dans l’affaire du Crédit Lyonnais, Jean Peyrelevalde, qui était alors au cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy. Tous deux voulaient créer le plus grand groupe d’entreprises du pesage. Testut était en difficulté. Je cherchais quelqu’un pour sauver l’entreprise. J’étais sur une autre piste, dont je tairais le nom comme je l’ai toujours fait, et finalement, c’est Bernard Tapie qui a repris Testut. »
– Et comment l’homme d’affaires est accueilli à Béthune ?
« Un jour, je l’ai vu parler aux ouvriers de Testut. C’était un grand acteur, toujours plein d’enthousiasme, toujours pour aller au sommet ! Je l’ai fait venir à la rencontre des acteurs économiques de Béthune, ce devait être en 1985-1986. On a rempli le théâtre de Béthune. Il savait fasciner. »
– On dit de lui, soit, qu’il fascinait, soit qu’on le détestait : vous étiez de quel côté ?
« J’admirais sa manière de combattre, de ne jamais accepter les choses, de toujours repousser les frontières. C’était un battant, un combattant… C’était un homme politique qui n’avait rien de classique. J’appréciais ce côté-là. Mais il y avait des aspects chez lui auxquels je n’étais pas sensible… »
– En 1993, vous avez menti pour lui, dans l’affaire VA-OM. On vous a raillé à l’époque, surnommé « maire le plus rapide de France ». Ça a fait basculer votre carrière ?
« C’est une page de mon histoire, c’est comme ça, c’est la vie… Je ne lui en veux pas car il ne m’a pas mis un revolver dans le dos pour ça ! Je l’ai fait pour sauver Testut, mais aussi à la demande de la vie politique. Je devais y aller, comme un bon soldat. »
- Vous regrettez aujourd’hui?
« Moi non plus je ne suis pas un homme politique classique. Je ne suis pas dans un moule. J’ai toujours fait pour l’intérêt général. Je ne rougis pas de ce que j’ai fait, je ne regrette rien, mais je ferais sans doute différemment aujourd’hui. Mais je n’ai ni regret, ni repentance. »
Ses démêlés judiciaires auraient dû priver Bernard Tapie de toute responsabilité politique. Mais sa popularité intéressait le pouvoir.
Il fallait à Bernard Tapie des qualités exceptionnelles et des défauts monumentaux pour vivre une telle vie. Elle est rappelée partout depuis hier. Il faut reconnaître, au bravache sans scrupules qu’il fut souvent, le courage avec lequel il avait su affronter la maladie. Comme d’autres. Mais comme peu d’autres, il en fit le dernier épisode d’une vie qui ne supportait que la lumière, une lumière qui n’aveuglait pas que lui. On le voit au moment de sa mort, quand des politiques ne se contentent pas d’un hommage, mais le couvrent d’éloges, et le donnent en exemple.
C’est le cas, entre autres, du président de la République, qui considère « l’énergie et l’enthousiasme de Bernard Tapie comme une source d’inspiration pour des générations ». Une reconnaissance qui rappelle l’adoubement de Bernard Tapie par François Mitterrand, qui en fit son ministre de la Ville en 1992. Il connaissait bien sûr le passé et le passif judiciaires de l’homme d’affaires. Pas grave. Que pesait sa moralité, face à sa vitalité et surtout face à sa popularité ? Une nomination que Mitterrand imposa, affichant ainsi son mépris pour son propre camp et son indifférence envers la nécessaire intégrité du personnel politique.
Il était sûr aussi que cette décision ne déclencherait pas de rejet massif dans l’opinion, au contraire. Il savait qu’en France, on ne passe rien aux politiques, hormis leurs déboires judiciaires. On y considère les hommes politiques comme tous « pourris », mais on refuse de reconnaître l’évidence d’une condamnation quand il s’agit de son champion. Cette popularité, qui tournait à la dévotion à Marseille, aura accompagné Bernard Tapie jusqu’au bout. C’est cette aura qui fascinait et fascine encore – comme on le constate aujourd’hui – bien des hommes politiques, ces personnages qui recherchent l’adulation des foules au moins autant que le pouvoir. .
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mer 12 Mai - 9:32
On commémore en ce moment la victoire de Mitterrand sur Giscard d 'Estaing en 1981
Dans mes archives j 'ai retrouvé une photo prise en 1973 lors d 'un meeting a la foire commerciale de Lille en vue des élections de 1974
On y voit pierre Mauroy , Mitterrand , un chef de cabinet de la mairie de Lille et augustin Laurent Maire de Lille a cette époque
J'ai pris cette photo car mon rôle a l 'époque était de réceptionner avec Pierre Mauroy, ces personnalités a leur descente de voiture et de les accompagner a la tribune...
Un peu comme un certain Benalla
J'ai colorisé cette photo afin de la rajeunir un peu
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mer 28 Avr - 8:35
DISPARITION d 'un militant , d 'un ami médecin humaniste et écologiste Sincères condoléances a son épouse Josette et toute la famille.
Le Dr Yves Sarrazin nous a quittés I.I. M.
prev
nex
BÉTHUNE. Yves Sarrazin est décédé lundi à 86 ans. Toutes ces dernières années, chaque fois que nous avions croisé l’infatigable et docte Béthunois, c’était pour l’entendre plaider la cause de la planète ou de l’humain. Un jour à croiser le fer au côté d’EELV contre les terres de remblai dans le Bas-Pays ; un autre à organiser avec les mêmes d’EELV, notamment son inséparable épouse Josette, des conférences-débats sur l’alimentation et l’environnement ; un autre encore, à l’automne 2019, à inviter la population à tester son taux de glyphosate... L’engagement politique allait de pair avec ses convictions personnelles. En mars 2020 encore, c’est sur la liste Alternative éco-citoyenne de Brigitte Helle qu’on le retrouvait, en 18 e position. Chacune des causes qu’il a défendues rappelait sa vocation première : médecin généraliste. On lui doit notamment l’ouverture de la Maison médicale Louis-Pasteur. À son épouse, ses enfants, nous présentons nos sincères condoléances.
Une cérémonie aura lieu vendredi, à 11 h, au crématorium du Béthunois.
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Dim 20 Déc - 10:25
Je présente ici mes sincères condoléances a la famille et particulièrement à mon ami Didier son fils et son épouse qui tous les jours , jusqu 'a sa fin se sont occupés de lui avec amour. Monsieur Gilbert Preudhomme travaillait dur et a l 'époque sa boulangerie faisait alimentation générale ...on y trouvait de tout et Didier y était employé ... Une dame livrait le pain dans tout le secteur en 2 cv camionnette et déposait le pain partout même chez les gens absents a cause de leur travail .
.......
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Jeu 19 Nov - 8:19
LA VOIX DU NORD BETHUNE
L’ancien maire René Dhaisne est décédé
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LA COUTURE. René Dhaisne est décédé lundi, à 82 ans. Né à La Couture, il y sera inhumé samedi, à 10 h 30. Il a été maire de la commune de 1965 à 1995. Humaniste, d’une grande culture et à la personnalité attachante, il a notamment fondé, durant les trente années de ses mandats, les Salons du livre et des antiquaires.
Scolarisé au lycée de Béthune, René Dhaisne a ensuite poursuivi ses études à la faculté de lettres de Lille. Il y a notamment profité des enseignements de Pierre Bourdieu, professeur de sociologie se réclamant de la triple tradition de Marx, Weber et Durkheim. Une fois nommé professeur de philosophie, René Dhaisne a enseigné à Calais (1965) puis à Béthune (1968). Durant cette période, il assurait aussi des cours en classe préparatoire à l’ÉNAC (École nationale de l’aviation civile). Après quoi, il a officié en tant que principal du collège de Saint-Venant, puis à George-Sand à Béthune. Nommé proviseur du lycée Anatole-France à Lillers, il a terminé sa carrière au lycée Carnot de Bruay, où il a assumé la fonction de proviseur durant vingt ans, jusqu’en 2003. René Dhaisne a aussi été président de structures de formations, et a fait partie de nombreuses commissions techniques au sein de la CCIS de Béthune. ÉTIENNE MAIRE ( CLP)
ACARIE
Messages : 3962 Date d'inscription : 14/06/2019
Sujet: Re: CHRONIQUES FUNÉRAIRES ET DU SOUVENIR Mer 18 Nov - 10:02
C 'était toujours un plaisir de discuter avec lui ,il était toujours souriant, agréable et un brin malicieux.
Mon premier contact avec lui fut au moment de la reconstruction du Pont Maudit a La Couture . J 'avais un collègue chef de chantier responsable de ces travaux .Un jour je vais le voir sur son chantier et a mon étonnement je vois sous le pont un barrage fait de schistes rouges ...J 'apprends que Mr Dhaisne , Maire a donné les instructions de le conserver afin de rehausser le niveau d 'eau sur Locon ...
Je fonce a la Mairie et je le trouve en discussion avec le président du SIAAAH, Mr BARISELLE pére de Mme ROSE notre maire actuelle ...leur faisant part de mon mécontentement René DHAISNE me répond avec un large sourire que toute l 'eau de Locon doit rester a Locon ...
Je présente ici mes sincères condoléances a la FAMILLE
Dernière édition par ACARIE le Jeu 19 Nov - 8:21, édité 1 fois