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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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 ECOLOGIE

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ACARIE




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 11 Juin - 8:47

LA FIN DES VOITURES THERMIQUES EN EUROPE C 'EST UN SABORDAGE INDUSTRIEL ET UNE FOLIE. 
RASSUREZ VOUS LES CHINOIS CONTINUERONT A VENDRE NOUS VENDRE LEURS VOITURES THERMIQUES. 



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ACARIE

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Mai - 10:16

« LES GENS NE VEULENT PAS » SAUVER LA PLANÈTE  


PAR ÉRIC DUSSARTedussart@lavoixdunord.fr
ECOLOGIE  - Page 3 High_d-20160209-G5V1T1.jpg?crop_x1=-0.0&crop_y1=0.0375&crop_x2=1.0&crop_y2=0.8227&widthPct=0.08214283&heightPct=0
François Gemenne est l’un des spécialistes les plus en vue du dérèglement climatique. Il fustige le manque de volonté démocratique. 


C’est un scientifique qu’on a connu jovial, maniant volontiers l’humour de sa pointe d’accent belge. Originaire de Liège, il y enseigne à l’université et y dirige l’Observatoire Hugo sur les migrations environnementales. Membre du GIEC, il enseigne également à Sciences Po et à la Sorbonne les phénomènes migratoires et les dérèglements climatiques.

Passionné, intarissable, François Gemenne est de ces chercheurs qui communiquent, parce qu’il estime que c’est le prolongement naturel de son métier. Au moment de la COP 21, il s’était impliqué, à la fois documentaliste, vulgarisateur, parfois aiguillon, et il avait fini par se réjouir des conclusions de l’accord de Paris – mais à sa manière, celle de celui qui croit d’abord ce qu’il voit.

Il y a désormais huit ans de cela. Depuis, il n’a cessé de militer, d’enseigner, de communiquer toujours, mais au fil des années, son ton a changé. L’homme sait toujours être enjoué, mais le scientifique est en colère, parfois désabusé. Pendant la campagne présidentielle, il s’est essayé à la politique, derrière Yannick Jadot, et la violence du milieu l’a dégoûté. Blessé, aussi, sans aucun doute.

Plusieurs fois, alors, il a dit : « C’est foutu. » On n’arrivera pas à tenir l’objectif de 1,5 ºC de réchauffement d’ici à 2100. « Il faut sauver ce qui peut l’être. » Et toujours, il a l’impression de ne pas être écouté. Alors, il s’agace encore, et dit aujourd’hui, après le résultat de l’élection : « Les gens ne le veulent pas, on ne peut pas les obliger. C’est la démocratie, c’est tout. » Comme s’il s’inclinait. Il dit d’ailleurs : « Il faut s’adapter aux catastrophes qui arrivent. » C’était ce mercredi, sur France Info.

À quelques centaines de mètres de là, des actionnaires de TotalEnergie insultaient une militante écolo qui critiquait les projets de la compagnie : « On va tous crever », disait-elle. « Alors, crève et ne nous fais pas chier », a dit l’actionnaire.

Misère, Gemenne a raison.




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Brice Lalonde : «La vraie question est celle de l’adaptation au réchauffement»




Invité ce samedi à Renescure par les Amis de la Terre, mouvement qu’il présida dans les années 70, cette figure familière et historisque de l’écologie politique française nous livre son espoir d’une meilleure adaptation au réchauffement climatique.
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Brice Lalonde, ce vendredi à Lille, toujours actif dans la défense du climat. - PHOTO PIB

Propos recueillis par Yannick Boucher
Publié: 13 Mai 2022 


L’ancien ministre de l’environnement de Michel Rocard et ancien ambassadeur de l’ONU pour les questions climatiques a toujours le bâton de pélerin bien en main lorsqu’il s’agit de défendre la cause environnementale. Invité ce samedi à Renescure, il abordera notamment les enjeux des Objectifs de développement durable (ODD) déterminés en 2015 par la communauté internationale.


– En quoi ces objectifs sont-ils si importants aujourd’hui ?


« Ils sont ce que souhaitent vraiment les 195 pays qui composent les Nations Unies d’ici 2030, ils représentent le pic de la coopération multilatérale sur la question climatique et environnementale. Pour la première fois, c’est très important, ces 17 objectifs planétaires mettent sur le même plan la lutte contre la pauvreté – donc le développement – et la protection de l’environnement qui avant eux passaient toujours au second plan. Ils permettent de comprendre l’état de la planète et de fixer une feuille de route. L’ONU a fait une Cop 21 avec les Accords de Paris en 2015 mais elle n’a pas de feuille de route, il faut qu’un ou des pays prennent l’initiative pour fixer des indicateurs protecteurs, comme par exemple le fait d’avoir de l’eau potable à moins d’une demi-heure de chez soi. »


Citation :





Citation :[size=16]« Il faut qu’un ou des pays prennent l’initiative pour fixer des indicateurs protecteurs, comme par exemple le fait d’avoir de l’eau potable à moins d’une demi-heure de chez soi. »




[/size]
– Pourquoi insistez-vous tant sur le rôle de l’Europe dans ce cadre ?


« Parce qu’elle est le bon élève de la classe mondiale sur le climat, même si elle n’a pas l’influence politique de son poids économique. La Cop 21 dit qu’il faut parvenir à un développement neutre en carbone avant la fin du siècle, c’est-à-dire le plus vite possible. L’Europe est un modèle d’ambition, elle a créé des mécanismes juridiques qui s’imposent à l’ensemble de ses pays membres, ce qui n’existe pas à l’échelle internationale. Mais si elle va vite, d’autres ne suivront pas ailleurs dans le monde et on sait par exemple que l’Inde ou les États-Unis sont de plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, de CO2 . Et décarboner, c’est produire massivement de l’électricité par des énergies renouvelables, pour les batteries des autos, pour l’hydrogène qui sera une énergie dominante sans carbone, etc. »


– Comment limiter le réchauffement climatique ?


« La question la plus urgente est celle de la décarbonation des économies, qu’elles émettent moins de CO2, donc c’est limiter le recours aux énergies fossiles, gaz, pétrole et charbon. Le changement climatique est là, inévitable, il va s’aggraver.


La vraie question est celle de l’adaptation au réchauffement. Prévoir des maisons qui savent abriter les oiseaux, ne pas construire dans les zones inondables par la montée des eaux, des maisons capables de résister à des vents de 200 km/h, etc. C’est compliqué.


Tout le monde comprend l’urgence écologique mais les gens ne savent pas comment faire, par où commencer pour que la planète reste vivable. Il faut aller vite mais attention, le risque est de revenir sur les mesures protectrices de l’environnement, il faut protéger la necessité des études d’impact sur la nature. Cela va être, de plus en plus, un combat à mener ».


Dernier ouvrage paru, « Excusez-moi de vous déranger », éditions de l’Aube, 20 €.
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ACARIE

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Mai - 8:09

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MACRON : L’HYPOCRISIE VERTE


écrit par Morgane Afif 5 mai 2022
ECOLOGIE  - Page 3 FRXeOUsWYAAmI5N
 Réélu avec 58,5% des suffrages exprimés, Emmanuel Macron a redéfini dans son discours au Champ-de-Mars, sur fond d’hymne européen, les grandes lignes de son second quinquennat. Le président a confirmé son virage écolo-stratégique : « faire de la France une grande nation écologique ».


Étrange métamorphose pour Jupiter : exit le roi Soleil, bienvenue Père Nature. Emmanuel Macron n’a pas hésité à opérer ce séduisant — pour les jeunes consciences influençables et convaincues par les idées de Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon — virage à 180° entre le premier et le second tour de la présidentielle. Stratégique : le président réélu a ainsi attiré à lui la foule des électeurs déçus LFI et EELV qui ont exigé à contrecœur le traditionnel (et soit dit en passant antidémocratique) « barrage à l’extrême droite ». Mission réussie dimanche 24 avril à l’annonce des résultats.

S’attirer un électorat jeune et « éco-anxieux »

Pour Emmanuel Macron, mieux valait faire profil bas dans cet entre-deux-tours. Pari gagné pour celui qui accusait Marine Le Pen d’être la source du mal de ce siècle : « vous êtes climato-sceptique » proclamait-il alors ; insulte suprême pour la bien-pensance contemporaine. Ironique pour le seul président de l’histoire dont le gouvernement a été condamné par la justice pour inaction dans la lutte contre le changement climatique, selon les conclusions de ladite « Affaire du siècle » en 2019. Sans approuver ces mesures à la mode ; elles révèlent, du moins, l’hypocrisie de celui qui s’est proclamé héraut de l’écologie pour attirer à la lui les voix des déçus du premier tour, en surfant sur la vague entraînée par le divin rapport du GIEC sur le climat.
L’initiative, emportée par l’affaire Grande-Synthe, du nom de cette commune du Nord qui a déposé plainte contre le gouvernement pour inaction climatique, avait aussitôt été rejointe par quatre ONG dont la Fondation pour la Nature et l’Homme créée par Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique et solidaire du gouvernement Édouard Philippe. Le tribunal administratif de Paris avait alors reconnu, début février 2021, le gouvernement coupable de n’avoir pas respecté ses engagements de réduction des gaz à effet de serre. La haute juridiction administrative avait ainsi accordé à l’Etat un délai de neuf mois, jusqu’au 31 mars 2022, pour corriger son « inaction climatique ». Silence radio boulevard Saint-Germain. Qu’est-il advenu des nobles aspirations d’Emmanuel Macron ? Il déclarait pourtant, en 2017 lors de son accession à l’Elysée, faire de la santé environnementale une « priorité du quinquennat ». L’interdiction du glyphosate, totem de l’écologie, était à ce titre l’une des promesses phares candidat qui s’était engagé à interdire le pesticide controversé, avant de revenir sur sa parole en 2019.
Pourtant, dans les bureaux des Verts, à qui le président réélu a montré patte blanche durant l’entre-deux-tours, personne n’est dupe. Hypocrite, le président ? « Il avait cinq ans pour agir et il ne l’a pas fait, il a été condamné pour inaction climatique, donc il n’y a aucune raison de croire véritablement en ses promesse. […] Je n’attends rien d’Emmanuel Macron. », déclarait Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, le 17 avril sur le plateau de France Info. Souvenir amer des propos du président qui avait comparé en septembre 2020 les écologistes aux « modèle Amish » utilisant « la lampe à huile ». Quid, dès lors, du nucléaire ? Le candidat est-il toujours hanté par le mauvais souvenir de Fessenheim, la centrale alsacienne fermée en 2020 ? Quid, également, de la loi Hulot de 2017, qui prévoit la fin de l’exploitation des hydrocarbures au-delà de 2040 ? Pas de doute, c’est en dénaturant nos côtes et nos campagnes à grands frais en les piquant d’éoliennes qu’Emmanuel Macron, nouveau messie, sauvera la planète.

Asseoir une majorité aux législatives

Tout porte à croire que la nouvelle religion écolo du président réélu retombera comme un soufflet une fois les législatives passées et la majorité assurée. Adieu les promesses du meeting de Marseille, lorsque l’ancien candidat proclamait au Pharo : « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas ». L’idée n’était pourtant pas de lui, pour attirer dans ses filets les 22% de votants ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon au premier tour, Emmanuel Macron n’a pas hésité à récupérer les propositions du candidat Insoumis concernant l’écologie, comme l’attribution au premier Ministre de la « planification écologique ». Rappelons, du reste, que sous François Fillon, Jean-Louis Borloo, alors numéro deux du gouvernement, était lui-même chargé de l’Écologie, comme Ségolène Royal sous Manuel Valls et Nicolas Hulot sous Édouard Philippe, ce qui n’a pas eu d’autre effet sensible que de peindre en vert les consciences de l’Elysée et de Matignon. Ces nouvelles mesures rachètent le président aux yeux des électeurs éco-anxieux (nouveau terme à la mode) pour attirer à lui les voix de l’écologie médiatique… Jusqu’au prochain rapport du GIEC annonçant l’apocalypse.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Mai - 8:02

Pollution de l’air : la métropole de Lille, de pionnière à retardataire des zones à faibles émissions



Sujet de discussions mouvementées entre élus de la métropole lilloise, la création d'une zone de circulation interdite aux véhicules polluants est repoussée à début 2025. En cause, les tensions sociales autour du projet et les difficultés rencontrées dans l’accompagnement des habitants précaires vers un changement de leurs pratiques de mobilité.
Valentine LEROY 


ECOLOGIE  - Page 3 2022-05-zfe-metropole-europeenne-lilleVerra-t-on bientôt moins de véhicules polluants dans la métropole lilloise ? Les élus de la métropole européenne de Lille, réunis fin avril, ont tranché : oui, mais pas avant début 2025. Photo : Pierre Leibovici / Mediacités.
Attention : objet sensible ! « Quand on m'a parlé des ZFE j’ai un peu paniqué, ce n’est pas bon pour mon cœur », plaisante Germaine, 79 ans. Que cache donc le sigle qui effraie cette habitante de Sequedin ? Les ZFE, ce sont des zones à faibles émissions (on parle aussi de ZFE-m pour « zones à faibles émissions mobilité »). À savoir des secteurs délimités géographiquement, au sein desquels les véhicules les plus polluants (porteurs des vignettes Crit’Air 4 et 5 et non classés) ne pourront plus circuler, que leurs propriétaires y soient - ou non - résidents.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Avr - 8:19


UNE BELLE REALISATION AVEC L 'EXPLOITATION  DE NOS RESSOURCES SOUTERRAINES LOCALES 


pourtant dénoncées et critiquées par les écolos de EELV que j 'appelle  les KMERS VERTS ...qui me désolent par leur radicalité et intransigeance ...


Ils aiment la planète mais pas les Français 


ECOLOGIE  - Page 3 Logo106





Gaz de mine : et si le grisou aidait à nous libérer du gaz russe?




À l’heure où on se demande comment se passer du gaz de Poutine, on se souvient que nos anciennes mines renferment du gaz. Longtemps connu comme le cauchemar des mineurs, le grisou est désormais exploité comme une énergie et des voix montent pour que cette ressource soit davantage captée.
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La société française FDE a repris en 2016 l’entreprise historique Gazonor (créée en 1991), qui dispose de trois sites, dont celui d’Avion, avec la volonté de développer l’exploitation. - 
PHOTO MATTHIEU BOTTE

Laurent Decotte
Publié: 22 Avril 2022 à 20h14
Et si nous avions une partie de la solution sous nos pieds ? On ne va pas vous faire l’article sur la crise du gaz depuis que Vladimir Poutine a décidé d’attaquer l’Ukraine au mépris de toutes les règles internationales.
En revanche vous apprendrez peut-être que si les mines ont fermé dans le Nord - Pas-de-Calais, leurs 110 000 kilomètres de galeries continuent de renfermer du gaz. Une partie de ce grisou tant redouté quand le charbon était exploité n’a pas perdu en dangerosité et il reste nécessaire de le canaliser pour éviter « un effet cocotte minute », dixit Yann Fouant, chef de projets pour la Française de l’énergie (FDE).


Pour parer à cela et assurer la sécurité, 75 sondages de décompression suivis par le BRGM (bureau de recherches géologiques minières) permettent de laisser partir du gaz si nécessaire.


Projet novateur à Béthune


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La fosse 7 à Avion, devenu le principal site d’exploitation de Gazonor, a été fermée en 1986.
 - PHOTO MATTHIEU BOTTE

Mais ce gaz est aussi exploité. Ce n’est pas nouveau, Charbonnages de France s’en servait pour alimenter des installations quand les mines fonctionnaient. Et depuis leur fermeture, cette ressource est extraite sur trois sites (Avion, Divion et Lourches) et utilisée en tant que gaz naturel ou transformée en électricité.



Découvrir plus de vidéos

La société française FDE a repris en 2016 l’entreprise historique Gazonor (créée en 1991) avec la volonté de développer l’exploitation. Elle a investi dans des moteurs qui permettent la conversion en électricité et elle a participé avec Dalkia au projet novateur de Béthune. « Notre gaz alimente le réseau de chaleur qui permet, avec l’incinérateur de Labeuvrière aussi pourvoyeur d’énergie, de chauffer 6 500 logements et des bâtiments publics comme l’hôtel de ville », se félicite Yann Fouant.

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Yann Fouant nous fait la visite du site. Au fond, des moteurs qui servent à transformer le gaz en électricité. - PHOTO MATTHIEU BOTTE

Moins cher

Un gaz moins cher : chaque foyer économise en moyenne 450 € par an sur sa facture. « Notre gaz est décorrélé du prix marché, ce qui nous permet d’être 40 % moins cher que le gaz naturel avant la crise, imaginez depuis... Et notre tarif est fixé pour vingt ans. » Comme il est considéré comme un gaz de déchet, la TVA qui s’y applique n’est que de 5,5 % au lieu de 20 %.
Enfin, dernier avantage, explique FDE, cette énergie est nocive pour l’environnement si elle n’est pas captée car le méthane est un important gaz à effet de serre.
Citation :


Citation :
« Certes c’est une énergie carbonée, mais c’est une ressource fatale, c’est-à-dire que de toute façon elle s’échappe avec les risques que ça comporte. »

Seul maire écologiste du bassin minier – de Loos-en-Gohelle –, Jean-François Caron se dit d’ailleurs favorable à l’exploitation de ce gaz de mine : « Certes c’est une énergie carbonée, mais c’est une ressource fatale, c’est-à-dire que de toute façon elle s’échappe avec les risques que ça comporte. En période de transition énergétique, je suis favorable à l’exploiter d’autant que c’est une ressource de proximité. »
PETIT RAPPEL J.F.CARON  etait contre en 2014  lol!

Blocage

Contrairement au gaz de couche en Lorraine, le gaz de mine ne rencontre pas d’opposition. Néanmoins, FDE a déposé six demandes d’autorisation d’exploitation mais « tout est bloqué ». « En août, le code minier a été modifié pour transférer la responsabilité de l’exploitation des anciennes mines de l’Etat à l’exploitant, responsabilité qu’on ne peut pas assumer », fulmine Yann Fouant. Plusieurs élus sont montés au créneau et en particulier le président du Département du Pas-de-Calais qui a écrit à Emmanuel Macron pour que cette disposition soit supprimée.

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Yann Fouant dans la salle de contrôle à Avion. 
- PHOTO MATTHIEU BOTTE

Infructueux pour l’heure, mais si ça se débloquait, que peut-on imaginer ? Les ressources sont estimées à 9 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à un siècle de production au rythme actuel : lequel couvre les besoins en électricité d’une ville de 70 000 habitants et les besoins en chaleur de 9 000 foyers sans compter une certaine quantité de gaz consommée en l’état. Loin d’être anecdotique, mais « ce n’est pas non plus le Qatar », tempère Yann Fouant.


Et du gaz vert !


Le Nord - Pas-de-Calais a l’ambition de devenir un territoire pionnier en production de biométhane, un gaz vert à réinjecter dans les réseaux actuels de gaz naturel. Cela passe par la méthanisation, un procédé biologique qui permet de dégrader les déchets verts, les rebuts de cuisine ou de potager, les déchets de l’industrie agroalimentaire etc.


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Grdf, qui distribue le gaz de ville, recense 58 unités de méthanisation à ce jour dans le Nord et le Pas-de-Calais. - 

PHOTO THIERRY TONNEAUX


La décomposition de ces matières dégage un biogaz composé de 50 à 80 % de méthane, le reste de CO2. Avec ce biogaz, on sait faire de la chaleur et de l’électricité. Et si on le purifie, on peut atteindre la qualité du gaz naturel classique.

Grdf, qui distribue le gaz de ville, recense 58 unités de méthanisation à ce jour, une vingtaine supplémentaires sont prévus d’ici la fin de l’année. C’est une alternative phare au gaz naturel fossile avec l’espoir de 3 terawattheures par an en gaz vert en 2025, ce qui équivaut à la consommation en gaz de 500 000 logements très bien isolés.



Au global, Grdf table sur 20 % de gaz vert dans les réseaux en 2030 (6 % aujourd’hui) et 100 % en 2050. C’est rendre notre région autonome en consommation de gaz de ville d’ici trente ans.



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POURTANT LES ECOLOS MANIFESTENT CONTRE LE GAZ DE HOUILLE ...



Ils aiment la planète mais pas les Français Ils aiment la planète mais pas les Français Ils aiment la planète mais pas les Français 



https://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/29/mission-denquete-gaz-de-houille-le-groupe-eelv-se-retire-et-denonce-un-contresens-historique/




https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nonyalexploitationdegazdecoucheenlo-5075.html



http://houille-ouille-ouille-5962.com/   ( Site fermé depuis 2 ans )


https://yonnelautre.fr/spip.php?article6579





ECOLOGIE  - Page 3 1-82-75f1c   ECOLOGIE  - Page 3 1-79-edb20



https://elus-npdc.eelv.fr/2014/01/29/mission-denquete-gaz-de-houille-le-groupe-eelv-se-retire-et-denonce-un-contresens-historique/




Mission d’enquête gaz de houille : le groupe EELV se retire et dénonce un contresens historique

Publié le 29 janvier 2014 dans Communiqués




A la suite de la visite en Lorraine organisée par la mission d’enquête, les élus écologistes du Conseil régional ont décidé de ne pas cautionner les travaux de cette mission et de s’en retirer :


Gaz de Houille :


« Nous quittons cette mission d’enquête qui est un contresens historique, nous ne cautionnons ni la méthode ni le contenu » 

 Diligentée en mai 2013 afin d’étudier les potentialités d’une exploitation de gaz de couche, la mission d’enquête ne nous semble pas satisfaisante. Confrontés à des problèmes de méthode et des contradictions sur le fond, les élus EELV du Conseil régional NPDC quittent cette mission et rejettent les conclusions qu’elle présentera.
Pour Jean-François Caron, Président du groupe EELV au Conseil régional, cette mission d’enquête est un « contresens historique et politique » à l’heure où la France et l’Union européenne misent sur une réduction des gaz à effet de serre et où le Conseil régional s’engage dans la troisième révolution industrielle avec le Master Plan de Jeremy Rifkin. Pourtant, il a le sentiment que « les élus écologistes ont largement joué le jeu » mais, le parti pris de la mission d’enquête présidée par M. Bertrand Péricaud (PC), qui ne se cache pas de vouloir gagner « la bataille du gaz de houille pour notre région », nuit aux échanges nécessaires sur les risques liés à l’exploitation du gaz de couche. Conflit d’intérêt des sociétés contactées, indépendance relative des experts, absence de transparence des analyses scientifiques… Sont autant de freins à la qualité de l’enquête sur une potentielle exploitation du gaz de couche.
La visite de terrain en Lorraine le 22 janvier dernier a ainsi renforcé nos craintes. Après un an d’exploration, les riverains comme les élus du Conseil régional de Lorraine n’ont pas plus de réponses à leurs questions. L’opacité qui règne autour des activités de la société EGL en Lorraine nous amène à rejeter l’exploration comme l’exploitation du gaz de couche dans notre région.
Emmanuel Cau, Vice-Président en charge  de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat, après avoir adressé 2 courriers sollicitant une meilleure qualité des échanges, estime que « les impacts environnementaux à l’échelle locale comme globale ne sont pas traités ici, on est face à un déni de l’urgence d’un changement de paradigme ». Face à la pauvreté des échanges sur les risques environnementaux (liés au pompage d’eau et de gaz en haute profondeur, aux migrations de gaz, aux affaissements de terrain…) et à la faiblesse des preuves apportées sur la plus-value économique et la création d’emplois, le groupe EELV refuse de cautionner les conclusions de cette mission.
« Dans un communiqué de presse du 21 septembre 2012 », rappelle Sandrine Rousseau, Vice-présidente Recherche et Enseignement supérieur, « le niveau national du PC a bien compris la contradiction de vouloir utiliser jusqu’à la dernière goutte de gaz ou de pétrole. Notre seule option politique est de se tourner massivement vers les énergies renouvelables comme le rappelait le Ministre Philippe Martin le 24 janvier dernier ». C’est pourquoi le groupe EELV a proposé une mission d’enquête sur le potentiel géothermique de notre région, présidée par Emmanuel Cau, afin d’évaluer la possibilité de substituer des centaines de milliers de tonnes d’équivalent pétrole pour la production d’électricité et le chauffage de logements et bureaux.
Le groupe EELV du Conseil régional, face à l’incohérence d’étudier une nouvelle source d’énergie carbonée et à la méthodologie discutable mise en œuvre dans cette mission, mais aussi compte tenu des impacts environnementaux et sanitaires que l’exploitation du gaz de couche comporterait, propose d’étudier une option plus raisonnable, la géothermieet quittent la mission d’enquête sur le gaz de houille.
Contacts Presse :
Emmanuel CAU – Vice-président en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat – tél. 03 28 82 50 07 / 06 72 01 00 45
Amélie BON – Assistante Communication du groupe EELV au Conseil régional – am.bon@orange.fr / tél. 03 28 82 55 89 / 06 77 67 05 27

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 13 Avr - 18:32



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 28 Mar - 8:52

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AU NOM DE LA PAIX ET DE LA QUALITÉ DE L’AIR, L’ÉCOLOGISME A FAVORISÉ LA GUERRE ET LE CHARBON


écrit par Jean-Philippe Delsol mars 27, 2022
ECOLOGIE  - Page 3 Guerre-ecologisme
L’écologisme pense le monde et son avenir comme un système unidimensionnel dont la protection de la nature est l’alpha et l’oméga. Techniquement, considérant que la nature est en danger à cause d’un réchauffement climatique dû à l’émission humaine de CO2, il a convaincu le monde qu’il fallait non seulement cesser de produire des énergies fossiles, mais également se reposer exclusivement sur les énergies renouvelables (vent, soleil, marées et fleuves) et accessoirement sur le gaz moins polluant que d’autres énergies selon la doxa ambiante. Sous cette pression écologiste, ont été prises depuis dix ou vingt ans des décisions politiques draconiennes qui ont affaiblit l’Europe et l’ont rendu dépendante de quelques pays fournisseurs de gaz dont particulièrement la Russie.
 
Comment l’Occident se prive de ressources énergétiques
Les Etats-Unis de Biden refusent désormais de nouvelles concessions de pétrole et de gaz naturel sur les propriétés publiques, de nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié n’ont pas été approuvés, la justice a bloqué un grand projet pétrolier en Alaska capable de produire 160 000 barils par jour… A la suite de quoi la production d’énergie à partir du charbon est repartie à la hausse et a représenté 23% de la production d’électricité aux Etats-Unis en 2022. Les États-Unis étaient un exportateur net de pétrole en 2020. En 2022, ce n’est plus le cas.
En France, le procédé de fracturation hydraulique pour l’extraction des gaz de schiste a été interdit par la loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011. Un projet de loi mettant fin à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels a été adopté le 19 décembre 2017.
L’Allemagne est le pays qui a eu la décision la plus désastreuse avec l’arrêt de ses centrales nucléaires. Ses usines de production électrique au charbon marchent à plein régime et elle fait partie des dix pays les plus polluants au monde en termes d’émissions de dioxyde de carbone. Elle produit dix fois plus de gaz à effet de serre que la France par kilowattheureIl y reste trois centrales nucléaires en activité, Isar 2 en Bavière, Emsland en Basse-Saxe et Neckarwestheim dans le Bade-Wurtemberg, dont il a été proposé de prolonger la vie. Mais les sociaux-démocrates et écologistes au pouvoir préfèrent maintenir la décision de fermeture en s’en remettant au développement de l’éolien et du solaire.
Selon les chiffres d’Eurostat, l’énergie en provenance de Russie représentait, en 2021, 62% des importations des 27, pour un montant de 99 milliards d’euros. Certes, la dépendance à la Russie n’est pas la même pour tous les pays. Si 94% du gaz en Finlande provient de Russie, la part du gaz russe est de 50% en Allemagne et de 24% en France. Rome importe 95% de son gaz auprès de fournisseurs étrangers, dont 40% viennent de Russie.
L’Europe est maintenant obligée d’aller mendier du gaz en Afrique du nord et au Moyen Orient. Plutôt que de redresser sa propre production, l’administration américaine préfère s’abaisser devant le Venezuela et l’Arabie saoudite pour conclure avec eux des accords d’approvisionnement.
 
La faiblesse des uns suscite l’appétit des autres
Ainsi, le monde occidental s’est affaibli sans nécessairement réduire ses émissions de CO2 et la Russie en a profité pour attaquer l’Ukraine tandis que la Chine reste en embuscade pour avaler Taïwan. Même s’il ne paraît pas encore définitivement prouvé que le CO2 est la cause du réchauffement plutôt que l’inverse, dans tous les cas il est souhaitable de réduire la pollution que génèrent les énergies fossiles. Mais le progrès des techniques de production pourrait sans doute y parvenir sans avoir à obliger les habitants du monde à s’éclairer à la bougie quand le soleil et le vent font défaut. Peut-être trouverons-nous bientôt d’ailleurs des moyens de stocker l’électricité pour pallier ces difficultés. Mais pour le moins, il vaudrait mieux attendre d’avoir de bonnes solutions de substitution avant de couper le robinet de l’énergie nucléaire et du pétrole. D’autant que les réserves de pétrole prouvées et accessibles sans difficultés majeures restent encore considérables et beaucoup sont à découvrir : elles représentent plus de cinquante années de production, et depuis 40 ans chaque année fait l’objet de découvertes égales en moyenne aux quantités consommées.
Mais l’écologisme se moque du sort des gens. Il est le salut des rétro-marxistes qui renouvellent leur idéologie dans le lit de la régression et d’une néo-collectivisation de la société qu’exigerait la lutte contre le réchauffement. À cet égard et comme le souligne Thierry Godefridi dans un petit essai saisissant (On vous trompe énormément, Palingénésie, 2020), l’écologisme peut apparaître comme un nouveau totalitarisme dans sa volonté sous-jacente d’éradiquer l’homme pour sauver la nature. La guerre et la décroissance ne les effraient pas puisqu’elles contribuent à la réalisation de leurs objectifs. Mais ceux qui exigent des sacrifices considérables pour que tout aille mieux dans cent ou mille ans sont toujours des imposteurs qui, pour satisfaire à leurs propres fantasmes, vendent de fausses espérances comme d’autres marchandaient des indulgences. Ce n’est pas nouveau. Georges Bernanos, encore, le disait le 12 septembre 1946 : « Quand l’humanité restreint peu à peu volontairement et comme inexorablement sa part héréditaire de liberté, en assurant qu’elle fait ce sacrifice à son bonheur futur, ne la croyez pas un instant. Elle sacrifie sa liberté à la peur qu’elle a d’elle-même. Elle ressemble à un obsédé du suicide qui, laissé seul le soir, se fait lier dans son lit pour ne pas être tenté d’aller tourner le robinet du gaz. Mais, en même temps qu’elle se torture ainsi elle-même, apprenant à mieux se haïr, comme l’auteur responsable de ses maux, son génie de l’invention multiplie les instruments et les techniques de destruction. » Nous y sommes.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Mar - 18:56

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Pesticides à risque : voici les fruits et légumes les plus contaminés



Selon une étude de l'UFC-Que choisir, la moitié des fruits et légumes de l’agriculture intensive testés sont contaminés par un ou plusieurs pesticides à risque.



Par Stéphanie Bascou
Publié le 24/03/2022 à 13h09 & mis à jour le 24/03/2022 à 19h02


Voici un classement qui pourrait avoir un impact sur vos courses. Après avoir analysé 14.000 contrôles sanitaires officiels réalisés sur des produits vendus en France, l'association de protection des consommateurs l'UFC-Que choisir constate, ce jeudi 24 mars, que plus de la moitié des fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle sont contaminés par un pesticide à risque, et pour près d'un tiers d'entre eux, ils en contiendraient... deux. L'association demande aux autorités compétentes de mettre en place des procédures et des contrôles plus stricts pour l'utilisation de ces résidus pour lesquels on suspecte le caractère cancérogène, toxique pour la reproduction ou l’ADN, ou la présence de perturbateurs endocriniens.
L'association a classé par contamination les fruits et les légumes analysés. Beaucoup sont des produits fréquemment consommés. En tête de gondole : les cerises contaminées à 92% selon l'UFC. Pour près de la moitié de ces fruits rouges étudiés, un insecticide a été retrouvé : le phosmet, qui serait toxique pour la fonction reproductive. Viennent ensuite les céleris et les pamplemousses. Pour près d'un quart des pomelos analysés, les contrôles ont répertorié du pyriproxifène, fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien source de malformations, relève l'UFC. S'en suivent les pêches et nectarines, et même les thés, cafés et infusions. Les choux de Bruxelles et les pommes, contaminées à près de 80%, ferment le Top 8.


Asperges et kiwis en fin de peloton



Pour la suite, on trouve entre 60 et 79% d'échantillons contaminés : le raisin, la fraise, les haricots verts, la grenade, les céleris-raves, la farine de blé, le fenouil et l'aubergine. Entre 50 et 60%, sont listés des fruits et légumes également très courants : salade, poivron, melon, tomate, pomme de terre, carottes, riz, ail, épinards, oranges et même vins... À noter que les asperges, les kiwis et les brocolis sont les moins contaminés, selon ce classement.


 Les industriels bientôt obligés de mentionner la présence de perturbateurs endocriniens dans leurs produits

L'UFC-Que-choisir souligne également que les fruits et légumes issus de l'agriculture biologique, qui interdit les pesticides de synthèse, sont beaucoup moins contaminés. Une comparaison entre échantillons issus de l'agriculture intensive et échantillons issus de l'agriculture bio montre qu'il y a sept fois moins de pesticides à risque pour les haricots verts bio, huit fois moins pour les pommes bio, et six fois moins pour les tomates bio, détaille l'organisme de défense des consommateurs.
L'association plaide pour un changement de réglementation et déplore que cette dernière ne protège pas suffisamment les consommateurs face à ces molécules dont on suspecte la nocivité pour la santé, même à très faibles doses.



À LIRE AUSSI


https://www.capital.fr/conso/manger-bio-et-aerer-sante-publique-france-met-en-garde-contre-les-pesticides-1423056








Manger bio et aérer : Santé Publique France met en garde contre les pesticides


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Malgré leur interdiction depuis les années 1980, certains pesticides sont toujours présents dans notre environnement et peuvent être très dangereux pour la santé.


Publié le 16/12/2021 à 6h48
Des pesticides interdits en France se retrouvent toujours dans nos organismes, selon une étude publiée jeudi par Santé publique France, qui recommande de varier son alimentation, d'y intégrer des aliments biologiques et d'aérer son logement. L'agence sanitaire s'est intéressé aux "niveaux d’exposition à cinq familles de pesticides ainsi qu’aux PCB, dioxines et furanes, présents dans de nombreuses sources environnementales et alimentaires", selon un communiqué. SPF a étudié l'exposition de 2.503 adultes (18-74 ans) et 1.104 enfants (6-17 ans) entre 2014 et 2016 dans le cadre de cette étude dite Esteban.
Les PCB étaient des composés chimiques utilisés par l'industrie, avant d'être interdits dans les années 1980. Ils s'accumulent dans l'environnement et une exposition chronique pourrait avoir des effet sur la santé. Les dioxines sont également persistants dans l'environnement, très toxiques et peuvent notamment causer des cancers. L'exposition à long terme au furane pourrait endommager le foie. Des pesticides étudiés (organochlorés et organophosphorés) ont été utilisés dans l'agriculture, le traitement du bois ou contre le paludisme avant d'être progressivement interdits car dangereux.





50% de la population touchée par le lindane

Si leurs niveaux ont diminué comparé à une étude précédente de 2006-2007, "certaines expositions à des substances aujourd’hui interdites concernent une part non négligeable de la population", relève SPF. Il s'agit notamment du lindane, un insecticide interdit depuis 1998 dans l'agriculture, qui se retrouve chez "presque 50% de la population des adultes ou des enfants". "Le glyphosate est quantifié chez moins de 20% des adultes ou des enfants", précise SPF. Ce désherbant classé cancérogène probable continue à être utilisé en France, même si le gouvernement veut en diminuer l'utilisation.


>> A lire aussi - Des pesticides autorisés de longue date en Europe potentiellement dangereux ?


Les pesticides organophosphorés sont moins persistants et se retrouvent peu, sauf pour le DMTP. Les sources d'exposition sont diverses : "L’alimentation augmente les imprégnations : aux organochlorés, PCB/dioxines/furanes chez les personnes consommant des œufs ou des matières grasses; aux pyréthrinoïdes, PCB/dioxines/furanes chez les consommateurs de viande bovine", indique SPF.
"Par contre, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique diminuait celles en organochlorés, en DMTP (métabolite des organophosphorés), et en pyréthrinoïdes", selon le communiqué. Le tabac et "l’utilisation d’insecticides domestiques à savoir les antiparasitaires sur les animaux domestiques, ceux contre les acariens et ceux contre les insectes volants" peuvent aussi augmenter l'exposition aux pyréthrinoides. SPF recommande d'aérer régulièrement son logement.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 23 Fév - 14:57

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Climat: Oxfam et Greenpeace dénoncent les émissions de CO2 exponentielles des ultra-riches français




Greenpeace et Oxfam ont réalisé une estimation de l’impact environnemental du patrimoine financier des milliardaires français. Résultat : le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 49,4 % des ménages français.

A.C | Publié le23/02/2022 , 

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Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 49,4 % des ménages français. Archives VDN


Dans un rapport publié ce mercredi 23 février, Oxfam et Greenpeace s’en prennent aux milliardaires. Il était déjà démontré que le mode de vie des personnes les plus riches pollue énormément. En 2019, le magazine Challenges déclarait que « 10 % les plus fortunés de la planète ont pesé à eux seuls pour près de la moitié des émissions carbone en 2019 ».


Mais cette fois, les deux ONG se sont penchées sur la pollution qui découle du patrimoine financier des ultra-riches. Ce patrimoine financier correspond aux actifs qu’ils détiennent dans différentes entreprises.





« Trois milliardaires polluent plus de CO2 qu’un quart des ménages »




Sans surprise, plus un milliardaire possède d’actifs dans des entreprises polluantes, plus les émissions qui lui sont attribuées sont élevées. En haut du classement, on retrouve ainsi des milliardaires propriétaires d’entreprises dans le secteur dans le secteur de la grande distribution, l’agroalimentaire ou le transport maritime.






La palme d’or en matière d’émissions polluantes revient donc à Gérard Mulliez et sa famille, propriétaire d’Auchan, suivi Rodolphe Saadé (et sa famille), qui a d’importantes parts dans le transport maritime en particulier chez l’un des plus gros armateurs au monde : CMA-CGM. La troisième place revient à Emmanuel Besnier, PDG du groupe agroalimentaire Lactalis, le premier groupe laitier au monde.


À eux trois, ils émettent près de 72 048 013 tonnes de CO2 soit l’équivalent des émissions de CO2 de 23.4 % des ménages français.




Les recommandations d’Oxfam et Greenpeace


Oxfam et Greenpeace appellent à une « correction aussi radicale que pragmatique  » de la fiscalité carbone, qui pèse «  4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus  » sur les ménages modestes que sur les plus aisés, peut-on lire sur Franceinfo. L’idée d’ISF climatique défendu par Yannick Jadot, Anne Hidalgo ou encore Jean-Luc Mélenchon leur apparaît comme une solution possible puisque celui-ci tiendrait compte de la taille du patrimoine et de son impact sur le climat.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 21 Fév - 7:35

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 18 Fév - 9:21



 LA GALERE AVEC LES VEHICULES ELECTRIQUES   

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 12 Fév - 9:32

FIN DU BON TEMPS DES CARBURANTS FOSSILES ...C'est pas la joie  !

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Poser une borne à la maison  



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La capacité des batteries  a atteint un tel niveau  qu’il n’est plus envisageable  d’acheter un véhicule  électrique sans sécuriser  sa recharge. S.J.  


Un réseau public insuffisant et soumis à trop d’aléas, des fournisseurs qui ne se gênent pas pour facturer au prix fort... Pour assurer la recharge d’une voiture électrique de dernière génération, il est devenu essentiel de poser une borne à domicile. Renault l’a bien compris en offrant carrément la borne et son installation aux acheteurs de sa nouvelle Megane.
Pour les prix, cela balaie large. La solution a minima est la prise renforcée avec une puissance de 3,2 kW et 16 ampères. Comptez environ 450 €. Pour recharger une Megane électrique, cela prendra dans les dix-huit heures.
Avec une borne murale de puissance plus élevée (7 kW), le temps est réduit de moitié mais la facture tournera autour des 1 200 €. La situation idéale est de disposer d’un logement avec une installation électrique déjà en triphasé, ce qui ouvre la porte à des bornes 22 kW. Dans ce cas, un plein prendra « seulement » trois heures, moyennant un budget d’un gros 2 000 €. Pour pousser à la roue, le gouvernement accorde un crédit d’impôt de 300 €. Reste à trouver les meilleurs tarifs de fourniture, sans oublier que l’État aura besoin de compenser les pertes de rentrées fiscales des carburants quand ceux-ci auront laissé la place au tout-électrique...


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 2 Fév - 12:42

Rouler moins cher en électrique ne sera bientôt plus qu’un (bon) souvenir




  • Eric DUPIN







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(photo : Wunderstock free licence)


Outre l’aspect écologique à l’usage, l’un des principaux arguments de l’électrique était jusqu’à présent le coût modique du « carburant » comparé à celui de l’essence. Mais ça c’était avant…

Les automobilistes qui optent pour l’électrique le font pour diverses raisons, qu’il s’agisse de motivations environnementales ou d’attrait pour la technologie, les deux n’étant d’ailleurs pas forcément incompatibles.
Le coût d’utilisation réduit d’une voiture électrique semble également être un solide argument : peu ou prou de révisions grâce à une mécanique simple, pas de vidange, pas de remplacement de courroies, moins d’entretien sur les freins grâce au freinage régénératif fourni par le moteur, et surtout un coût de l’énergie jusque-là très avantageux par rapport à celui des hydrocarbures.
Cette dernière donnée, si elle est toujours d’actualité, a tellement évoluée ces derniers mois que l’on peut se demander si elle constituera encore un argument valable dans un avenir proche.

Le tarif du kWh s’envole chez Tesla… et les autres

Prenons l’exemple de Tesla. Si les premiers propriétaires de Model S ayant acheté leur voiture avant 2017 bénéficieront en théorie de la recharge gratuite à vie, il n’en est pas de même pour les suivants, d’autant que le programme de parrainage de la marque offrant jusqu’à 1500 kilomètres gratuits aux prescripteurs et aux nouveaux acheteurs a également été abandonné. Quand la marque américaine a commencé à facturer les recharges sur son réseau, le tarif du kWh était de 0,20 euros, puis de 0,24 euros. Soit à peine plus que le prix public moyen constaté du kWh domestique pour une recharge à domicile en heures pleines. Autrement dit charger à la maison sur une bonne vieille prise 230 V ou sur un Superchargeur revenait quasiment au même.

C’était le bon temps.
Car il ne vous aura pas échappé que les choses ont quelque peu changé depuis, puisque le tarif du kWh Tesla a juste… doublé en deux ans, s’établissant au moment où j’écris ces lignes à 0,40 euro. Et cela, pour les clients Tesla. Car pour les autres, qui vont commencer à pouvoir charger chez Tesla avec des voitures d’autres marques, le tarif sera de 0,57 euro par kWh, un tarif qui pourra fluctuer en fonction de la station choisie. Tesla proposera cependant un abonnement de 12,99 euro par mois permettant d’accéder à un tarif préférentiel de 0,40 euro par kWh en moyenne. Soit le prix appliqué aux possesseurs de Tesla.
Chez les autres opérateurs de recharge, c’est un peu le même son de cloche. Fastned propose un tarif de recharge en France de 0,59 euro par kWh sans abonnement ou de 0,45 par kWh moyennant un abonnement facturé 11,99 euros par mois.
Reste le cas de l’autre grand opérateur, Ionity, qui gère un réseau presque aussi important que celui de Tesla en France et dans certains pays d’Europe (avec cependant un nombre moyen de stèles inférieur par station), et là, la note peut s’avérer plutôt salée, puisque le tarif théorique est de 0,79 euro par kWh. Théorique, car dans la pratique, Ionity est le seul à pratiquer un tarif non pas au kWh mais au temps de recharge, facturé à la minute. Une spécificité française aussi étrange qu’énervante pour certains électromobilistes. Car ces derniers ne sont pas égaux devant la borne. D’un côté ceux qui roulent dans des voitures à grosse autonomie – plus de 450 km en norme WLTP – et capables d’accepter une recharge à haute vitesse (Porsche Taycan, Audi e-tron GT, Kia EV6, Hyundai Ioniq 5, et… Tesla Model 3), en moyenne entre 200 et 270 kW, et pour qui une recharge de 50 kWh coûtera moins de 20 euros. De l’autre, ceux qui se déplacent avec des voitures à faible autonomie – moins de 300 km en norme WLTP – et à charge lente, pour qui récupérer 80% de batterie prendra pratiquement une heure, soit un coût de près de 50 euros. Plus du double. Une inégalité d’autant plus flagrante que ce sont généralement les voitures les moins chères – donc celles des clients les moins aisés – qui chargent le moins vite, et donc le plus cher.

Cherchez l’erreur.

Des trajets en électrique au prix de l’essence

Comme je l’ai déjà mentionné ici récemment, j’ai eu l’occasion d’en faire l’expérience (volontaire) dans le cadre d’un essai au volant du MG Marvel R, excellente voiture au demeurant, mais à l’autonomie quelque peu limitée par temps très froid – soit 250 km – avec lequel un trajet Mantes-la-Jolie Lyon en passant par Paris m’a coûté 3 charges Ionity pour un total de près de 90 euros. Le même trajet dans les mêmes conditions avec une SUV de taille et de puissance équivalente (Audi Q5 2.0 TFSI e par exemple) m’aurait probablement coûté le même prix, soit une moyenne sur autoroute de 10 l/100km x 500 km x 1,80 €/L. Et nous parlons d’une situation où le prix de l’essence n’a jamais été aussi élevé. Il se peut aussi que cette dernière consomme moins de 10 l/100 à 130…
Alors certes, il s’agit d’un cas extrême, mais il se pourrait que nombre d’électromobilistes débutants, non rompus aux nombreuses subtilités de l’écoconduite, des planificateurs d’itinéraires, des abonnements les plus avantageux et de la géographie des stations de recharge les moins chères, se retrouvent fréquemment dans ce genre de situation.

La comparaison avec le prix de l’essence vaut ce qu’elle vaut, mais il est certain que cela reste l’étalon pour la plupart des automobilistes. Selon les chiffres de l’ADEME, en 2020 la consommation moyenne d’un véhicule essence était de 6,8 Litres aux 100 kilomètres. Si l’on prend un prix moyen du litre d’essence (SP98) à 1,80 euro, le coût aux 100 kilomètres est de 12,24 euros.
Si l’on fait une moyenne à la truelle entre les trois principaux opérateurs présents en France, soit Tesla, Fastned et Ionity sans abonnement, on obtient un prix au kWh de 0,65 euro. Avec une consommation moyenne de 20 kWh/100 km (ce qui est assez optimiste avec certains modèles, surtout sur autoroute si l’on taquine régulièrement le 130 km/h), cela donne un coût aux 100 kilomètres de 13 euros.
Vous voyez le truc ? Le titre de cet édito est justifié du coup, non ?
Non ? Bon d’accord, il reste (heureusement !) la charge à domicile, qui devrait constituer la majorité des cas d’usage, puisque qu’avec une moyenne de 0.1360 euro en heures creuses par kWh selon le tarif réglementé EDF, on sera plutôt à 2,75 euros pour 100 kilomètres. De quoi voir venir. Sauf pour les millions de français résidant en habitat collectif et en zone urbaine, évidemment… Mais c’est un détail qui n’a pas l’air de gêner ni de mobiliser grand monde pour le moment.
Certes, comme indiqué en préambule, l’argument économique est loin d’être le seul à motiver la transition vers l’électrique. Mais il compte, et il risque d’être de moins en moins pertinent.
Et nous n’avons pas tout vu. Attendez que la part de marché de l’électrique surpasse celle du thermique. Vous le voyez venir, l’état, avec ses gros doigts crochus et avides et son gros gourdin en embuscade dans son dos ?
Vous avez compris : savourons notre pain blanc tant qu’il est encore temps car cela ne durera pas très longtemps.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 15 Jan - 10:30

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 15 Jan - 10:13

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 15 Jan - 9:17

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Les agriculteurs manifestent contre « une aberration » : les zones de non-traitement  


PAR ANNE-CLAIRE GUILAINbethune@lavoixdunord.fr

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Pour les agriculteurs, les ZNT sont des bandes de terre non-cultivées… et donc un manque à gagner conséquent.
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Réunis devant la sous-préfecture, hier, une trentaine d’agriculteurs au total sont venus apporter la facture de la mise en place des ZNT (zones de non-traitement) : 938 520 € de pertes financières selon eux, soit 3 millions de repas perdus par an.  

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BÉTHUNE.
C’est quoi les ZNT ? Mises en place en 2019, ce sont des distances de sécurité (entre 3 et 20 mètres) qui ne seront plus traitées avec des produits phytosanitaires, à respecter au bord des champs, face à des habitations, des lieux hébergeant des personnes vulnérables et des cours d’eau. Pour les agriculteurs, ce sont des bandes de terre non-cultivées… et donc un manque à gagner conséquent. « Dans la région, ça fait 5 000 hectares de terre perdus », explique Lucie Delbarre, secrétaire générale adjointe de la FDSEA et agricultrice à Busnes. Pour les agriculteurs du Béthunois-Bruaysis (un secteur très urbanisé), les ZNT représenteraient 495 hectares non cultivables, 938 520 € de pertes financières, soit 3 millions de repas perdus par an. « On ne peut pas faire la promotion de la souveraineté alimentaire, et derrière, nous annoncer des ZNT. On est totalement dans l’aberration ! »
Ça nous pose des problèmes au niveau des riverains parce que certains ne comprennent pas pourquoi on laisse ces parcelles à l’abandon. 
PAS QU’UNE HISTOIRE D’ARGENT
Ce sont ces chiffres, écrits sur une banderole, qu’ils sont venus dévoiler hier en début d’après-midi, devant la sous-préfecture de Béthune. Et ils ont remis en main propre la facture qui va avec. « Ce sont des terres que l’on ne peut pas cultiver, on n’a pas de revenus sur ces surfaces-là. En revanche, on a des contraintes », reprend Lucie Delbarre qui énumère taxes, loyers et impôts… versés pour rien. Mais selon les agriculteurs, les ZNT ne sont pas qu’une histoire d’argent, c’est aussi et surtout un problème de civisme. « Ça nous pose des problèmes au niveau des riverains parce que certains ne comprennent pas pourquoi on laisse ces parcelles à l’abandon, sans culture. Il nous demande de nettoyer à la main, le long de leur terrain, ce qui n’est pas possible. » Selon les personnes présentes, l’entretien de ces terres, qui deviennent zones favorables aux dépôts sauvages, peut créer des conflits de voisinage… et soulever des questions sur l’environnement.
« Certains habitants viennent avec du désherbant chimique acheté en Belgique et font tout cramer pour entretenir la parcelle, c’est pas mieux », poursuit un autre agriculteur.
Le représentant de la sous-préfecture a donné rendez-vous aux agriculteurs le 27 janvier pour une réunion sur le sujet. Les manifestants ont ensuite eu rendez-vous avec la députée Maguerite Déprez-Audebert, « car c’est elle qui vote les lois ».
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 14 Jan - 11:26

Bonjour,
Vous aviez fait le test pour la recherche de glyphosate dans les urines, ou vous vous y êtes intéressés ,voici les résultats de l'enquête  sans toutefois avoir obtenu, encore, les conclusions  du Tribunal le dossier étant toujours en attente.

Bonne lecture , tous mes vœux  pour une année sans glyphosate .
Josette Sarrazin

Du glyphosate retrouvé dans les urines de nombreux volontaires-plaignants, selon une étude
Les agriculteurs, notamment « travaillant dans un environnement viticole », ont également des niveaux « significativement plus élevés », selon l’étude :copyright: Crédit photo : Illustration AFP


AFP
Publié le 12/01/2022




Des traces de glyphosate ont été retrouvées dans les urines de la quasi-totalité d’un échantillon de plus de 6 500 volontaires, selon une étude réalisée à l’occasion d’une campagne de plaintes en justice en France contre cet herbicide très controversé.
L’étude, parue mercredi dans Environmental Science and Pollution Research, revue scientifique à comité de lecture, c’est-à-dire avec une évaluation avant publication par des scientifiques indépendants, a été réalisée sur 6 848 personnes, habitant dans 83 départements de France métropolitaine et à la Réunion.
Ces volontaires ont été recrutés via l’association « Campagne Glyphosate », qui milite contre ce désherbant classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) mais autorisé en Europe.
Les prélèvements ont été réalisés entre juin 2018 et janvier 2020, en grande majorité sous contrôle d’huissier en vue d’une action en justice. Ils ont été analysés au fur et à mesure par un laboratoire allemand, Biocheck. Résultat, du glyphosate a été détecté dans 99,8 % des 6 795 échantillons exploitables, à « un niveau moyen de 1,19  µg/L ».
s
 

Les agriculteurs particulièrement exposés

Dans des données de surveillance publiées en octobre 2019, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) soulignait que des quantités de glyphosate de l’ordre de 1 µg/L dans les urines correspondent à une exposition inférieure à 1 % de la dose journalière admissible.
Les auteurs de cette nouvelle étude relèvent que les échantillons prélevés au printemps et en été, saison de traitements phytosanitaires, présentent des « niveaux significativement plus élevés ». Les agriculteurs, notamment « travaillant dans un environnement viticole », ont également des niveaux « significativement plus élevés ».
Les niveaux sont également plus hauts chez les hommes et les participants les plus jeunes, les personnes consommant régulièrement de l’eau du robinet ou de source, les fumeurs, les consommateurs de bière ou de jus de fruits. Les personnes déclarant manger « plus de 85 % d’aliments bio » présentent en revanche des niveaux inférieurs.

5 800 plaintes

Les auteurs soulignent que leur échantillon n’est pas représentatif de la population générale, étant plus âgé, plus féminin et sur-représentant sans doute les « citoyens sensibilisés aux enjeux des pesticides et à un mode de vie sain ».
Mais pour eux sa taille rend l’analyse pertinente, d’autant que « nos résultats confirment la quasi-totalité des autres études internationales », tout en se situant « plutôt dans la partie haute » des niveaux trouvés, relève Denis Lairon, directeur de recherche émérite à l’INSERM et un des auteurs. Il se dit toutefois « surpris de voir une contamination quasi-systématique ».
La campagne de prélèvements s’est accompagnée de plus de 5 800 plaintes individuelles par les participants sur la base des résultats positifs, notamment pour « mise en danger de la vie d’autrui », regroupées au pôle santé publique du tribunal de Paris, selon « Campagne glyphosate ».
"Cette analyse extérieure par des scientifiques vient faire avancer le dossier," se félicite Guillaume Tumerelle, avocat accompagnant Campagne glyphosate. 
Emmanuel Macron s’était engagé en novembre 2017 pour une interdiction du glyphosate « au plus tard dans trois ans ». Il a reconnu avoir échoué, tout en plaidant un échec « collectif ».


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 6 Déc - 8:09

ECOLOGIE  - Page 3 Captu322


En 1981 Mauroy et Mitterrand envisageaient de rouvrir les mines . Ce fut un fiasco, les mineurs sous la pression de la CGT rechignèrent a descendre au fond et le gouvernement fit appel a des marocains qui furent licenciés quelques temps plus tard et firent greve pour obtenir les même droits ...( maison , charbon soins gratuits etc ) Ils reçurent 13 millions de francs d époque  mais ils voulurent plus en avantages et leur combat dura 40 ans et ce fut Taubira qui régla le dossier sous Hollande .




je cite :
Pour son premier voyage « en province » en qualité de président de la République, François Mitterrand n’a pas choisi le Nord cher à son Premier ministre, mais sa voisine Lorraine. Le charbon et le textile ont comme dans le Nord déjà encaissé le choc de la concurrence mondiale et des aléas de la conjoncture. Mais à cela s’ajoute depuis quelques années la crise de la sidérurgie. Dans cette Lorraine où bat le cœur de l’homme du fer français, qui travaille à la mine ou dans les aciéries, le funeste cortège des pertes financières, des fermetures d’usines, des licenciements, fait placer beaucoup d’espoir dans le programme socialiste.

Relance charbonnière, nationalisation dans la sidérurgie, promesse qu’il n’y aura pas de secteurs condamnés, reconquête du marché intérieur par la mobilisation de tous (ce fameux « corps de bataille pour gagner la guerre économique ») : c’est ce programme volontariste de lutte contre le chômage dans les industries traditionnelles que vient rappeler François Mitterrand aux élus et notables lorrains, et à tous les Lorrains même, en accordant un entretien à l’antenne locale de la troisième chaîne de télévision depuis l'hôtel de la préfecture de Metz. « Il était temps que nous arrivions », lâche le Président, qui, pour conclure, face caméra, se dit confiant sur les capacités de la région à prolonger sa grande histoire industrielle.

L’Etat bien sûr fera sa part. Sans le citer nommément, il évoque en particulier le CIASI, auquel succèdera en 1982 le CIRI (comité interministériel pour la restructuration industrielle), chargé de coordonner au plus haut niveau l’action publique en direction des entreprises privées en difficulté. L’Etat actionnaire comme le CIRI auront fort à faire dans les années 1980. Ils géreront sans pouvoir l’enrayer la désindustrialisation. Pour s’en tenir à l'emblématique sidérurgie, les effectifs continueront de fondre. Par rapport à 1974, il ne reste plus qu’un emploi sur deux dans ce secteur en 1985, et un sur trois à la fin des années 1980.
Léonard Laborie
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François Mitterrand :



"Vous savez, le plan que j’ai développé comme candidat, que j’entends mettre en oeuvre comme Président, vise d’une part à maintenir un volant important de nucléaire, j’ai toujours dit cela pendant toute ma campagne. J’ai demandé simplement qu’il y ait une pause pour que le gouvernement ait le temps de réfléchir et de mettre ensuite un programme à la disposition de l’Assemblée Nationale, c’est ce qu’il fait pour l’instant, c’est ce qu’il a fait les jours précédents, mais un certain volant de nucléaire qui permette d’assurer l’indépendance énergétique de la France. D’autre part, le réveil de ce que l’on appelle les énergies traditionnelles, en particulier le charbon. Mais ces énergies traditionnelles peuvent être aujourd’hui réveillées par des moyens audacieusement modernes. Il y a des techniques modernes qui doivent être mises à la disposition de la Lorraine. J’ai également fait état, naturellement, ça tombe sous le sens, de ce qu’on appelle les énergies renouvelables, les énergies nouvelles ; et à cet égard, j’entends doubler, peut-être même tripler la mise par rapport aux propositions du Gouvernement précédent. Et enfin, je veux engager une audacieuse politique d’économie d’énergie. Ce sont ces quatre éléments qui permettront à la France d’assurer son indépendance énergétique."
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 18 Nov - 9:01

ECOLOGIE  - Page 3 Logoma10


Le gouvernement présente son plan de gestion durable des eaux pluviales


À Lille, hier, la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, a annoncé le lancement d'un premier plan national d'actions sur deux ans pour la gestion durable des eaux pluviales. 
Par Franck Lemarc
Semaine après semaine, le gouvernement dévoile sa stratégie en matière de développement durable. Après le photovoltaïque, l’éolien, puis les projets d’énergies renouvelables de proximité la semaine dernière, c’est maintenant au tour de la gestion des eaux pluviales.
Comme le savent tous les familiers de la gestion de l’eau, les « eaux pluviales »  ne sont pas les « eaux de pluie »  ! Il faut en effet distinguer les premières, « partie de l’écoulement gérée par des dispositifs dédiés », des secondes, « qui sont les eaux collectées à l’aval des toitures ». La gestion durable des eaux pluviales, dont il est question ici, consiste à trouver des solutions pour « limiter au maximum le ruissellement des eaux pluviales, en ayant par exemple recours à des solutions favorisant leur infiltration ». Elle est un élément essentiel de la lutte contre les inondations – un risque qui concerne quelque 17 millions d’habitants en France. 

Constats


Pour prévenir le risque inondation, rappelle le ministère, plusieurs leviers peuvent être activés : la lutte contre l’artificialisation des sols, la « désimperméabilisation »  des sols urbains, la maintenance des réseaux. Ces questions, estime Bérangère Abba, sont « insuffisamment prises en compte et intégrées dans les politiques d’aménagement du territoire » : la prise en compte de la gestion des eaux pluviales « dès la conception des projets d’aménagement semble être une pratique encore relativement rare », et le nombre de « zonages pluviaux »  élaborés par les communes reste « très faible ». Le gouvernement pointe le manque de « projets stratégiques territoriaux cohérents »  et une gestion des eaux pluviales souvent éclatée entre plusieurs services (assainissement, voirie, espaces verts, aménagement). La Gepu (gestion des eaux pluviales urbaines), est rattachée depuis la loi Ferrand de 2018 à la compétence assainissement pour les métropoles et les communautés urbaines, alors qu’elle est une compétence distincte dans les communautés d’agglomération. La gestion des eaux pluviales relève donc, selon les cas, ou de la commune ou de la structure intercommunale.
Le gouvernement juge que « la réglementation relative à la gestion des eaux pluviales est éclatée et trop lacunaire » : la réglementation est dispersée dans cinq codes, et son application est « partagée entre l’État et les collectivités ». « La principale difficulté d’articulation entre les missions de l’État et celles des collectivités réside dans l’absence de stratégies de gestion des eaux pluviales élaborées au niveau national et dans les communes et dans la méconnaissance du patrimoine existant, qui rend difficile l’exercice de leurs missions de contrôle », estime la secrétaire d’État. 

24 actions


C’est pour répondre à toutes ces difficultés que le gouvernement lance son plan, organisé en « 24 actions ciblées sur 4 grands objectifs ». Axe principal : « Intégrer la gestion des eaux pluviales dans les politiques d’aménagement du territoire en améliorant la transversalité entre acteurs de l’eau et aménagement ». Le gouvernement prévoit notamment de faciliter l’accès aux aides financières pour les projets en lien avec la gestion des eaux pluviales, et de créer un « centre de ressources Eau dans la ville »  pour « faciliter le transfert de connaissances ». Le déploiement par les communes ou les EPCI de « zonages pluviaux »  va être « généralisé », signale le gouvernement, sans que l’on sache précisément ce que recouvre cette expression. 
Afin de faciliter l’exercice de la compétence Gepu, le ministère souhaite « clarifier »  son périmètre et travailler « sur l’articulation entre la Gepu, la Gemapi et l’assainissement », pendant la période 2022-2024. 
Les autres actions envisagées sont essentiellement du domaine de la formation, de la valorisation des connaissances ou de la recherche scientifique. 
Il reste à savoir si, au regard de la complexité du sujet et des constats de blocage bien réels énumérés par le ministère, ces actions seront à même de résoudre ceux-ci, ou si la montagne aura accouché d’une souris. 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 6 Nov - 15:12

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 4 Nov - 8:05

Les plus vulnérables oubliés. 
Tous les politiciens de France ou d’ailleurs surfent, passez-moi l’expression, sur la vague de l’écologie. Mais l’écologie n’appartient pas à un parti politique et encore moins aux politiciens. Elle n’est pas une mode mais une nécessité absolue pour espérer juste ralentir l’inexorable catastrophe annoncée. Pour beaucoup de gens dans le monde, l’écologie n’est pas une priorité car leur urgence est déjà de survivre au jour le jour. Pourtant, la misère sociale mondiale est, elle aussi, génératrice de pollution.

Être écologiste est un luxe que beaucoup ne peuvent s’offrir. L’avenir de notre planète doit donc passer impérativement par l’accompagnement des plus faibles et des plus vulnérables. Il n’est nullement besoin d’aller au bout du monde pour constater les dégâts, beaucoup de nos concitoyens n’arrivent plus à survivre, alors, l’achat d’une voiture électrique ou consommer des légumes bio n’est vraiment pas de première importance. Nous sommes toutes et tous sur le même bateau. Or, comme sur le Titanic, il existe une deuxième et troisième classes… Et j’ai bien peur que les mêmes erreurs provoquent les mêmes effets.
a. a. – gravelines
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Nov - 16:47

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 5 Oct - 8:09

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Aoû - 16:59

Émissions routières des polluants atmosphériques : Courbes et facteurs d’influence


17 AOÛT 2021

ECOLOGIE  - Page 3 Traffic-3460563_1920

CC0

Le Cerema a a réalisé à la demande de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) une mise à jour méthodologique pour l'évaluation des facteurs d'émissions de polluants issus du trafic routier par les différents types de véhicules.
Citation :
Les conclusions de ce rapport sont utiles à l’évaluation de projets d’infrastructures et de transports. En revanche, elles ne permettent pas d’évaluer correctement des politiques publiques de mobilité telles que les mesures de réduction des vitesses en milieu urbain (zone 30 par exemple).
Pour en savoir plus sur les enjeux et limites de ce rapport :
 


Citation :
Les politiques de mobilité doivent être mises en œuvre et évaluées au regard du contexte local et de l’ensemble des politiques publiques et projets d’aménagement et de mobilité dans lequel elles s’inscrivent : capacité à se déplacer, sécurité routière, qualité de vie, diminution des nuisances, qualité de l’air, impact sur le climat etc.
 
Dans le cadre de l'évaluation des projets d'infrastructures ou des projets de transports, il est intéressant de connaître les facteurs qui ont un impact direct sur les taux d'émissions de polluants atmosphériques et les gaz à effet de serre (GES). Une mise à jour de la note du Setra de 2009 qui montrait l'influence de certains facteurs, notamment la vitesse, a été demandée par la DGITM.
Ce document présente la méthodologie COPERT 5 (Computer Program to calculate Emissions from Road Transport) sur les facteurs d'émission et les données sur le parc automobile, ainsi que des projections sur l'évolution du parc automobile à l'horizon 2050. Le Cerema a par ailleurs développé un logiciel, CopCerema, qui est utilisé pour les études d'impact et permet de calculer les émissions de transports routiers en appliquant cette méthodologie.



CopCete - CopCerema, un outil pour le calcul des émissions du trafic routier







LE 18 SEPTEMBRE 2020


QUELS FACTEURS IMPACTENT LE TAUX DE POLLUANTS ?







ECOLOGIE  - Page 3 2021-08-17_10_57_04-cerema_doc_-_la_plateforme_documentaire_du_cerema_-_emissions_routieres_des_poll_-_copieLe premier facteur d'influence sur les taux de GES et polluants atmosphériques est la vitesse, mais la consommation de carburant, les pentes, la charge transportée pour les poids-lourds ou le taux de démarrage à froid pour les véhicules particuliers ont aussi un impact.
Ce document fournit de nouvelles courbes d’émissions de polluants et de GES en grammes par kilomètre parcouru en fonction de la vitesse moyenne d’un véhicule (léger, utilitaire ou poids-lourd) représentatif du parc automobile roulant français à divers horizons (jusqu’en 2050). Les polluants atmosphériques considérés dans cette note sont le dioxyde d'azote et les particules fines, et pour les gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d'azote.
Un facteur d'émission est appliqué pour chaque catégorie de véhicule du parc automobile. Exprimé en grammes de polluant par kilomètre (g/km), il désigne la quantité de polluant émise par un véhicule sur un parcours d’un kilomètre. Il dépend principalement :

  • du type de véhicule (particulier, utilitaire, poids-lourd),
  • de sa motorisation (carburation: essence, diesel, GNL, hybride... et cylindrée: petite, moyenne, grosse ou PTAC pour les poids-lourds),
  • de sa date de mise en circulation (qui détermine son âge et donc son usure).
  • de la vitesse moyenne du véhicule
  • de la pente de la voie
  • de la charge transportée pour un poids-lourd.

 

QUELS ENSEIGNEMENTS ?







ECOLOGIE  - Page 3 2021-08-17_11_03_03-window
Le document présente les courbes des émissions des différents polluants pour les trois types de véhicules (poids-lourds, véhicules utilitaires légers et véhicules légers) ainsi que les principaux enseignements.
En se basant sur la modélisation des rejets de polluants atmosphériques émis par un véhicule en fonction de sa vitesse, le Cerema a actualisé les éléments concernant les émissions de dioxyde d’azote (NOx), de particules fines (PM10) et de CO2e (équivalent CO2 des gaz à effet de serre : CO2, CH4 et N²O), sur la base de la méthodologie européenne Copert version 5 et du parc roulant automobile prospectif actualisé jusqu’en 2050.
Les émissions de polluants sont représentées en fonction de la vitesse moyenne du véhicule car celle-ci influence leur variation de manière significative. 
Ainsi pour un véhicule particulier, les émissions de NOx, de PM 10 et de GES sont minimales pour des vitesses proches de 70 km/h, tandis que pour un véhicule utilitaire (<3,5 T), elles le sont aux alentours de 60km/h. La courbe caractéristique "en U" des émissions en fonction de la vitesse montre par ailleurs qu’en 2020, le maximum des émissions, égal jusqu’au double de la valeur minimale, se situe à 130 km/h, et que les émissions à de faibles vitesses (10 à 20 km/h) équivalent peu ou prou à celles produites à grande vitesse (100 à 110 km/h).
Cependant pour les NOx et les PM10, en raison d’une amélioration du parc roulant (norme Euro, alternative au moteur thermique...), on observe un aplatissement progressif de la courbe en U au cours des années, jusqu’à obtenir pour la projection du parc roulant en 2050 une valeur minimale pour les NOx 4 fois inférieure au minimum de 2020.
Pour un véhicule utilitaire, la tendance pour la courbe est la même mais les valeurs d’émission unitaires minimales, 2 fois plus fortes que pour un véhicule particulier en 2020, restent comparativement 3 fois plus fortes en 2050 (le parc roulant des utilitaires étant encore majoritairement diesel).
Pour un véhicule léger dont le trajet (urbain) à 30 km/h de moyenne serait effectué en majorité avec un moteur "à froid", les surémissions correspondantes par rapport aux émissions avec un moteur "chaud" (température stabilisée après un certain temps de roulage) représentent un quart de celles-ci pour le CO2 (et une surconsommation de carburant équivalente) et environ un cinquième pour les NOx. 
Pour un poids-lourd (majoritairement des 40-50T articulés de 5 essieux), la courbe des émissions de polluants atmosphériques et de GES en fonction de la vitesse présente un maximum à très faible vitesse (10 km/h) puis une diminution progressive des émissions jusqu’à environ 90 km/h. En 2050, les émissions minimales en termes de CO2e sont environ 3 fois celles minimales d’un véhicule léger. Si l’on raisonne plutôt en termes de charge transportée, les émissions maximales de CO2e sont environ 5,5 fois plus élevées que celles maximales d’un véhicule utilitaire (rapport de 1,5 fois pour les NOx et de 11 fois pour les PM 10).
ECOLOGIE  - Page 3 Borne_de_recharge_vehicule_electrique-_adobestockAdobestock
Par ailleurs, la charge transportée (jusqu’à 100 % du PTAC) et la pente de la route qui impacte la consommation de carburant ont une influence certaine sur les valeurs d’émissions, même si les rejets de particules fines ne sont pas particulièrement impactés.
On remarquera que pour les véhicules légers comme pour les poids-lourds, les émissions sont importantes à très faible vitesse (jusqu’à 30 km/h environ), ce qui signifie que les situations de congestion du trafic routier sont très pénalisantes du point de vue de la qualité de l’air.
Un autre facteur déterminant des émissions routières est donc la composition du parc roulant automobile, qui évolue vers des véhicules plus "propres" avec l’arrivée progressive de motorisations alternatives (électriques, hybrides, GPL, hydrogène...), et conduit à une diminution des émissions de polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre.
À terme, un parc roulant de véhicules électriques (comme pour le parc prospectif SNBC dès 2050) paraît être une solution pour éviter l’émission de polluants atmosphériques, tout comme la solution alternative au moteur thermique par l’utilisation de piles à combustible (PAC) hydrogène pour les véhicules lourds (camions et bus).
Dans ces deux cas, il est toutefois important d’analyser le cycle de vie complet en termes d’émissions de gaz à effet de serre, en particulier le cycle de vie des batteries pour l’électrique ou encore l’utilisation d’hydrogène "vert" pour les PAC, c’est-à-dire produit à partir de sources décarbonées.
Par contre, ces deux solutions, électrique et hydrogène, ne diminuent pas la part de particules fines "hors échappement" (et les métaux lourds présents dans ces particules) qui constituent déjà la majorité des particules fines PM10 générées par le trafic routier.
 

EN SAVOIR PLUS :







Le rapport est disponible sur CeremaDoc.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 13 Aoû - 8:56

ECOLOGIE  - Page 3 Logo_i13



Rapport du GIEC : contrairement à ce qu’on dit, la situation est loin d’être catastrophique

jeudi 12 août 2021, par Nicolas Lecaussin

ECOLOGIE  - Page 3 Auton2-9c608

Steve Koonin, scientifique et ancien conseiller climat d’Obama, auteur d’un essai présenté récemment par l’IREF, vient de publier un article dans le Wall Street Journal dans lequel il fait un résumé du dernier rapport du GIEC qui est beaucoup moins catastrophique que ne l’ont fait croire la plupart des médias et des politiques. C’est important car ce rapport devrait retenir toute notre attention. Il sera un élément crucial lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Glasgow et où les dirigeants de 196 pays se réuniront en novembre. Voici les principales conclusions tirées par Koonin.

Etats-Unis : les vagues de chaleur ne sont pas plus fréquentes aujourd’hui qu’en 1900




Il existe de grandes différences entre les conclusions du rapport (et des rapports du GIEC en général) et le contenu. Par exemple, on indique que les vagues de chaleur à travers les États-Unis sont devenues plus fréquentes depuis 1960, mais on omet de mentionner qu’elles ne sont pas plus nombreuses aujourd’hui qu’elles ne l’étaient en 1900.
Plus important encore, la confusion des modèles continue. On nous dit à plusieurs reprises « les modèles disent ». Mais les modèles informatiques compliqués utilisés pour projeter la température future, les précipitations, etc. restent déficients. Certains modèles sont beaucoup plus sensibles aux gaz à effet de serre que d’autres. Beaucoup sont également en désaccord sur la température de référence sur la surface de la Terre. Les modèles ne parviennent pas à expliquer pourquoi un réchauffement climatique rapide s’est produit de 1910 à 1940, lorsque l’impact humain sur le climat était beaucoup moins important.



Les inondations en Europe et en Chine et les températures record dans les régions des États-Unis sont des phénomènes météorologiques et non climatiques




Le rapport met l’accent sur le changement climatique au cours des dernières décennies, mais minimise, ou omet de mentionner, les précédents historiques qui relativisent l’influence de l’homme sur le climat. La section Résumé pour les décideurs indique que le taux d’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale a augmenté au cours des 50 dernières années. Il ne mentionne pas qu’il a augmenté presque aussi rapidement il y a 90 ans avant de diminuer fortement pendant 40 ans.
Les événements météorologiques extrêmes sont invoqués comme preuve d’une catastrophe imminente. Mais les inondations en Europe et en Chine et les températures record dans les régions des États-Unis sont des phénomènes météorologiques et non climatiques, des événements singuliers et non des tendances sur plusieurs décennies. L’Europe et la Chine ont connu des inondations tout aussi dévastatrices au cours des siècles passés, mais elles sont oubliées ou délibérément ignorées. La sécheresse et les incendies de forêt dans l’ouest des États-Unis font partie d’une tendance qui remonte à quelques décennies, mais la gestion des forêts et l’expansion de la présence humaine dans les forêts sont peut-être plus importantes que le changement climatique pour provoquer ces événements.


Concernant les éléments météorologiques extrêmes, nous n’avons aucune preuve scientifique que l’activité humaine a aggravé la force des ouragans ou leur nombre.
Le rapport juge improbable les scénarios d’émissions de CO2 les plus élevées à l’avenir, même si ce sont ceux dont on entend parler le plus dans les reportages des médias. Les scénarios les plus plausibles mentionnent une température mondiale moyenne en 2100 d’environ 2,5 degrés Celsius de plus qu’à la fin des années 1800. Le globe s’est déjà réchauffé de 1 degré depuis ce temps, et les parties de l’Accord de Paris ont arbitrairement convenu de limiter le réchauffement à un autre degré. Mais puisque le bien-être de l’humanité s’est amélioré de façon spectaculaire, alors même que le globe s’est réchauffé au cours du 20e siècle, il est absurde de suggérer qu’un degré supplémentaire de réchauffement au cours du siècle prochain sera catastrophique.


En conclusion, écrit Koonin, une vraie science se caractérise par des détails, des données, des modèles fiables et un débat raisonné. Cela prend du temps. En attendant, il faut se méfier du torrent d’hyperboles qui balaie le globe.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Aoû - 7:32

Quand l 'écologie devient un business ...

LES ONG PORTENT PLAINTE ...L' état est condamné 

et qui va payer 10 millions  pour indemniser les ONG ??? 
Ben nous les contribuables ....

Merci les ONG .
Le Conseil d'Etat a ainsi attribué 100.000 euros aux Amis de la Terre. Le reste est divisé entre plusieurs organismes publics engagés dans la lutte contre la pollution de l'air (Ademe, Cerema, Anses, Ineris) et quatre associations régionales de surveillance de la qualité de l'air.
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Pollution de l'air: Le Conseil d'Etat condamne la France à payer 10 millions d'euros

POLLUTION Le gouvernement est sanctionné pour son incapacité à ramener les niveaux de pollutions en dessous des normes sanitaires

F.P.
Publié le 04/08/21 


 


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La pollution de l'air est visible à Paris comme dans de très nombreuses villes.
 (illustration) — THOMAS COEX / AFP


Une amende record. Après des années d’avertissements, le conseil d’État condamne l’État à payer 10 millions d’euros pour ne pas avoir renforcé suffisamment son dispositif contre la pollution de l'air. La décision a été rendue ce mercredi. Jamais un tel montant n’avait été imposé pour contraindre l’Etat à exécuter une décision, précise Le Monde. Le juge administratif justifie ce montant record par « la gravité des conséquences en termes de santé publique » et « l’urgence qui en découle ».
La pollution atmosphérique provoquerait 48.000 décès prématurés en France, selon une étude de 2016 de Santé publique France. 

Des manquements répétés des gouvernements 

Cette amende record reflète le manquement répété des gouvernements successifs à exécuter entièrement les injonctions de la plus haute juridiction administrative française.


La première décision dans cette affaire remonte à juillet 2017. Le Conseil d'Etat avait alors enjoint l'Etat de mettre en oeuvre des plans de réduction des niveaux de particules PM10 (diamètre inférieur ou égal à 10 microns) et/ou de dioxyde d'azote (NO2, notamment associé au trafic routier) dans treize zones. Mais trois ans plus tard, malgré les feuilles de route adoptées, la justice constatait des valeurs toujours dépassées pour 8 d'entre elles, et donnait six mois à l'Etat pour durcir ses mesures.


Fin janvier 2021, le Conseil d'Etat a lancé une analyse pour évaluer les nouvelles politiques, notamment la généralisation prévue des zones à faibles émissions limitant la circulation dans les grandes villes, mise en avant par l'Etat.


Des incertitudes sur les mesures annoncées



Mais si les juges constatent bien une amélioration dans plusieurs des zones concernées, ils pointent du doigt un dépassement des seuils limites de pollution ou un retour «non consolidé» sous ces seuils dans cinq agglomérations pour le NO2 (Paris, Lyon, Marseille-Aix, Toulouse et Grenoble) et à Paris pour les PM10.


«L'Etat ne peut être regardé comme ayant pris des mesures suffisantes propres à assurer l'exécution complète des décisions» de 2017 et 2020, estiment-ils.


«Si l'ensemble des mesures mises en avant par la ministre (de la Transition écologique) devraient avoir pour effet de poursuivre l'amélioration de la situation constatée à ce jour, les incertitudes entourant l'adoption ou les conditions de mise en oeuvre de certaines d'entre elles ainsi que l'absence d'évaluation fiable de leurs effets dans les zones concernées ne permettent pas, en l'état de l'instruction, de considérer qu'elles seront de nature à mettre un terme aux dépassements encore constatés ou de consolider la situation de non-dépassement», insiste la décision.

Une amende renouvelable



Cette somme de 10 millions d'euros concerne le premier semestre 2021.Le Conseil d'Etat réexaminera début 2022 les actions du gouvernement pour le second semestre et pourra «à nouveau ordonner le paiement d'une nouvelle astreinte de 10 millions d'euros, qui pourra éventuellement être majorée ou minorée», a précisé dans un communiqué la plus haute juridiction administrative française, de plus en plus active en matière environnementale.


Dès les recommandations du rapporteur public mi-juillet, qui avait demandé la même somme, les ONG requérantes avaient parié sur une décision «historique».

«Si le Conseil d'État suit les conclusions du rapporteur public, cette astreinte sera historique et renforcera le rôle clé joué par la justice administrative dans la lutte contre le changement climatique», avaient alors déclaré les Amis de la Terre, à l'origine de cette action, et Greenpeace.


L'Etat pressé aussi d'accélérer sur le changement climatique


En général les astreintes sont versées au budget de l'Etat, mais l'Etat étant lui-même le débiteur dans cette affaire, les juges ont innové en matière de bénéficiaires.


Le Conseil d'Etat a ainsi attribué 100.000 euros aux Amis de la Terre. Le reste est divisé entre plusieurs organismes publics engagés dans la lutte contre la pollution de l'air (Ademe, Cerema, Anses, Ineris) et quatre associations régionales de surveillance de la qualité de l'air.


Alors que certains requérants réclamaient la mise en place d'un fonds spécifique pouvant financer des projets dédiés à la lutte contre la pollution de l'air, les ONG s'inquiètent que l'Etat réduise ensuite d'autant le budget de ces organismes.


Cette condamnation fait suite à une autre décision «historique» du Conseil d'Etat, reflétant la multiplication des actions en justice à travers le monde pour demander aux Etats et aux entreprises à en faire plus pour protéger la planète.

Le 1er juillet, les juges ont ainsi donné à l'Etat neuf mois pour prendre des mesures supplémentaires contre le réchauffement. A l'issue de cette période, s'ils estimaient que les mesures sont toujours insuffisantes, ils pourraient là aussi imposer une astreinte financière.


PLANÈTE

Le gouvernement dégaine un plan pour réduire la pollution due au chauffage au bois


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 26 Juil - 9:05

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Au milieu des catastrophes, un rapport crucial des experts climat de l’ONU 

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Dômes de chaleur au Canada et en Espagne, incendies dans l’Ouest américain, inondations en Belgique et en Allemagne : le premier mois d’été boréal a été marqué par des catastrophes naturelles en cascade.
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Précédés par une avalanche de catastrophes, près de 200 pays se réunissent à partir d’aujourd’hui   pour adopter les nouvelles prévisions des experts climat de l’ONU, un texte de référence  à 100 jours d’une conférence climat cruciale pour l’avenir de l’humanité. 

PARIS.
Ces dernières semaines, l’humanité a subi une canicule meurtrière sans précédent au Canada, des incendies ravageurs dans l’Ouest américain, des inondations catastrophiques en Allemagne et en Belgique, un déluge en Chine. Suscitant l’étonnement chez les populations frappées.


Si on ne baisse pas nos émissions  dans la décennie  qui vient,  on n’y arrivera pas. 


« Les signaux d’alarme étaient là mais j’imagine que les gens pensent que ça va arriver à quelqu’un d’autre, ailleurs, plus tard », commente Kaisa Kosonen, de Greenpeace.


« Le climat a changé plus vite qu’attendu », déclare Tim Lenton, de l’université d’Exeter.


À ce stade, la planète a gagné 1,1 ºC environ depuis la révolution industrielle. Alors que chaque dixième de degré supplémentaire apporte son lot d’événements extrêmes, pourra-t-on contenir le réchauffement à + 1,5 ºC pour limiter les dégâts ?


C’est le 9 août que le GIEC dévoilera ses nouvelles prévisions. Mais les recherches existantes donnent des indices clairs. « Si on ne baisse pas nos émissions dans la décennie qui vient, on n’y arrivera pas. Les 1,5 ºC vont être atteints très probablement entre 2030 et 2040, ce sont les meilleures estimations qu’on a aujourd’hui », indique le climatologue Robert Vautard.


Les deux autres volets sont prévus pour 2022. Celui sur les impacts montre comment la vie sur Terre sera inéluctablement transformée d’ici à 30 ans, voire plus tôt. Ce volet n’arrivera qu’après la COP26, la conférence climat de l’ONU prévue en novembre à Glasgow.


Beaucoup espèrent que le rapport dévoilé début août refasse pression sur les gouvernements pour qu’ils relèvent leurs ambitions climatiques et mettent en œuvre les politiques nécessaires. Pour espérer limiter le réchauffement à +1,5 ºC, il faudrait réduire chaque année les émissions de 7,6 % en moyenne, entre 2020 et 2030, selon l’ONU. Et si 2020 a vu une baisse de cette ampleur en raison de la pandémie, un rebond est attendu.


L’Agence internationale de l’énergie prédit même des émissions record d’ici à 2023. Pour inverser la tendance, il faut « r éduire rapidement et drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, sortir du charbon, du pétrole et du gaz, protéger les puits de carbone », insiste Stephen Cornelius, du WWF.


L’Organisation météorologique mondiale estime à 40 % la probabilité que la température franchisse + 1,5 ºC sur une année d’ici à 2025. Mais une seule année ne veut pas dire que l’objectif idéal de l’accord de Paris aura été durablement dépassé.

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AUCUNE INQUIETUDE A CE JOUR ... 
TOUT VA TRES BIEN :
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 12 Juil - 11:37

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Juil - 17:14

Ceux qui nous trouvent trop nombreux sur terre veulent soudainement tous nous sauver ?


Voici quelques citations intrigantes:
- Bill Gates : «Le problème, c'est que la population croît le plus rapidement, là où les gens sont moins capables de s'en occuper. C'est donc dans les endroits les plus pauvres que la population va tripler d'ici 2050. (…) Et nous devons nous assurer que nous aidons avec les outils maintenant pour qu'ils n'aient pas une situation impossible plus tard."




- Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré : «Le principal défi de notre espèce est de se reproduire elle-même… Il est temps que nous ayons une discussion adulte sur la quantité optimale d'êtres humains dans ce pays et sur cette planète… les preuves montrent que nous pouvons contribuer à réduire la croissance démographique et la pauvreté dans le monde en favorisant l'alphabétisation, l'émancipation des femmes et l'accès au contrôle des naissances. ”




- Sir David Attenborough, présentateur de télévision britannique : «On ne peut plus permettre à la population humaine de croître de la même manière incontrôlée. Si nous ne prenons pas en charge la taille de notre population, la nature le fera pour nous ».




- Ted Turner, fondateur de CNN : «Une population totale de 250 à 300 millions de personnes, soit une baisse de 95% par rapport aux niveaux actuels, serait l'idéal.




- David Rockefeller : "L'impact négatif de la croissance démographique sur tous nos écosystèmes planétaires devient de plus en plus évident."




- Paul Ehrlich , ancien conseiller scientifique du président George W. Bush et auteur de «The Population Bomb»: «La résolution du problème de la population ne résoudra pas les problèmes du racisme… du sexisme… de l'intolérance religieuse… de la guerre… inégalité économique flagrante. Mais si vous ne résolvez pas le problème de la population, vous ne résoudrez aucun de ces problèmes. Quel que soit le problème qui vous intéresse, vous ne pourrez le résoudre que si vous résolvez également le problème de la population. "




- Penny Chisholm, professeure au MIT : «Le vrai truc, pour tenter de se stabiliser à un niveau inférieur à ces 9 milliards, est de faire chuter les taux de natalité dans les pays en développement aussi vite que possible. Et cela déterminera le niveau auquel les humains se stabiliseront sur la terre. "




- Philip Cafaro, professeur à l’Université d’État du Colorado, dans un article intitulé «Ethique du climat et politique de la population»: «Mettre fin à la croissance de la population humaine est presque certainement une condition nécessaire (mais non suffisante) pour prévenir un changement climatique mondial catastrophique. En effet, une réduction significative du nombre humain actuel peut être nécessaire pour le faire. “




- Thoraya Ahmed Obaid, Secrétaire générale adjointe de l'ONU de 2000 à 2010 : «Nous ne pouvons pas faire face aux défis énormes de la pauvreté, de la faim, des maladies et de la destruction de l'environnement si nous ne réglons pas les problèmes de population et de santé génésique».




- Le stratège démocrate Steven Rattner : «Nous avons besoin de panneaux de la mort. Eh bien, peut-être pas les comités de la mort, exactement, mais si nous ne commençons pas à affecter les ressources de santé de manière plus prudente - rationnement, par son vrai nom - l'explosion du coût de Medicare submergera le budget fédéral. "




- Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood : «La chose la plus miséricordieuse que la grande famille fasse à l'un de ses tout-petits membres est de le tuer."
- Paul Ehrlich : «En gros, il n’existe que deux types de solutions au problème de la population. L'une est une «solution de natalité» dans laquelle nous trouvons des moyens de réduire le taux de natalité. L’autre est une «solution de mortalité», dans laquelle nous pouvons trouver le moyen d’augmenter le taux de mortalité - guerre, famine, peste, ».




- Nina Fedoroff , l'une des conseillères clés d'Hillary Clinton: «Nous devons continuer à réduire le taux de croissance de la population mondiale. la planète ne peut pas supporter beaucoup plus de gens. "




- David Brower , premier directeur exécutif du Sierra Club: «L'accouchement [devrait être] un crime punissable contre la société, à moins que les parents ne soient en possession d'une licence gouvernementale… Tous les parents potentiels [devraient] être tenus d'utiliser des produits chimiques contraceptifs, le gouvernement antidotes aux citoyens choisis pour procréer. "




- Maurice Strong : «Soit nous réduisons volontairement la population mondiale, soit la nature le fera pour nous, mais brutalement."




- Thomas Ferguson , ancien responsable du Bureau des affaires de la population du Département d'État américain: «Tous nos travaux ont un thème unique: nous devons réduire les niveaux de population. Soit les gouvernements agissent à notre façon, avec des méthodes propres et agréables, soit ils obtiennent le genre de dégâts que nous avons en El Salvador, en Iran ou à Beyrouth. La population est un problème politique. Une fois la population incontrôlable, il faut un gouvernement autoritaire, voire fasciste, pour le réduire… »




- Mikhaïl Gorbatchev : «Nous devons parler plus clairement de la sexualité, de la contraception, de l'avortement, des valeurs qui contrôlent la population, car la crise écologique, en bref, est la crise démographique. Réduisez la population de 90% et il n'y a plus assez de personnes pour faire beaucoup de dégâts écologiques. "




- Jacques Cousteau : «Pour stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350 000 personnes par jour. C'est horrible à dire, mais c'est tout aussi mauvais de ne pas le dire.




- Prince Phillip , époux de la reine Elizabeth II et cofondateur du Fonds mondial pour la nature: «Si jamais je me réincarnais, je voudrais revenir comme un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation."




Bonne Réflexion !




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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Juil - 14:08

Automobile à moteur diesel, suis-je coupable de vouloir la conserver ?






Les constructeurs automobiles ont effectué des travaux sur les filtres pour améliorer les performances du diesel, elles sont désormais comparables à celles du moteur à essence.

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Par Loik Le Floch-Prigent.
Beaucoup de Français ont été dirigés vers l’achat d’une voiture diesel, la consommation est inférieure à celle de même puissance à essence, et le litre était moins cher, un petit avantage fiscal décidé par l’État. Soudain sous les coups de boutoir de l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, de la presse alertée par le dieselgate de Volkswagen, des ministres de l’Environnement Duflot et Batho et, enfin par la Maire de Paris, chaque possesseur de véhicule diesel s’est senti mal à l’aise et les commerçants de l’industrie automobile les engagent à changer de véhicule pour retrouver la fierté de rouler ! Lors de mes réunions à travers la France et surtout en Bretagne, les questions fusent sur le diesel, comme sur les éoliennes : suis-je coupable de participer à la mort prématurée de milliers de mes contemporains comme cela a été écrit, et dit à la télévision ?
Il faut dire que les commentaires n’y sont pas allés de main morte, pour la France 44 000 morts prématurées à cause du diesel, cela peut faire réfléchir !
D’où sortent ces chiffres ? De nulle part ! Les maladies respiratoires font de l’ordre de 70 000 morts prématurées par an, dont l’essentiel est attribué au tabac. Par comparaison le cancer du sein cause environ 10 000 morts.
Que s’est-il donc passé pour arriver à cette absurdité communiquée partout pendant des mois et conduisant les constructeurs automobiles à baisser la tête, sans essayer de discuter plus avant ? Si l’on rassemble tout ce qui nous est arrivé depuis 5 à 10 ans, on peut dire qu’une certaine écologie a gagné une bataille politique incontestable dont le diesel est une des facettes mais qui concerne les énergies renouvelables, le nucléaire, l’aéroport de Notre Dame des Landes, la nourriture bio, le vegan, le véhicule électrique

MATRAQUAGE IDÉOLOGIQUE INCESSANT



L’opinion de l’homme de la rue a été conditionnée par le matraquage incessant qui conduit aujourd’hui à estimer, par exemple, que notre avenir va être de rouler dans des véhicules électriques entraînés par des éoliennes et des piles solaires tandis que les agriculteurs vont tous devenir des fournisseurs de produits bio grâce à l’éradication de tous les pesticides et herbicides qui nous empoisonnent.
L’idée directrice est le changement climatique dû au gaz carbonique et dont le responsable est l’énergie fossile, charbon, pétrole et gaz. Mais cela ne suffit pas car il faut également éliminer pour d’autres raisons le nucléaire qui, lui, est décarboné : une campagne sur les déchets et sur les dangers suffit. Mais le diesel bien réglé pollue moins que l’essence, alors on invente les morts et l’on s’appuie sur un avis de l’OMS qui classe le diesel comme cancérigène probable
Une campagne incroyable mobilise tous les efforts sur les particules fines dont le diesel serait l’émetteur, particules fines à l’origine de décès et des cancers. On aurait pu imaginer une révolte de la communauté scientifique, technique et industrielle, elles ont fourni des rapports très clairs infirmant cette position, à la diffusion restreinte, mais le rouleau compresseur de la peur et des affirmations a été trop fort et tout le monde s’est couché.
Reprenons un peu de hauteur, il n’y a pas de morts prématurées à cause du diesel, il n’y a aucune preuve que le diesel ait une influence sur le cancer de quiconque. L’OMS demande, à juste titre, que l’on diminue la pollution des agglomérations, cheminées d’usines, moyens de transport, chauffage domestique au bois ou au charbon, moteurs à essence et moteurs diesel. Les constructeurs automobiles ont effectué des travaux sur les filtres pour améliorer les performances du diesel, elles sont désormais comparables à celles du moteur à essence, mais le diesel conserve son avantage de consommation de 20 à 25 % par rapport à l’essence et envoie donc moins de CO2 dans l’atmosphère.

ÉMISSIONS CATASTROPHIQUES EN VILLE



Le problème revient donc à savoir si nous voulons réduire encore plus les émissions des véhicules dans les villes et si nous voulons donner une priorité au véhicule électrique.
Dans les agglomérations asiatiques la pollution et la densité sont telles, la circulation est devenue d’une telle lenteur à cause des encombrements, que les émissions sont catastrophiques, la Chine en a tiré la première les conséquences en favorisant clairement le remplacement des véhicules. Mais il s’agit là d’un bilan localisé, c’est-à-dire que l’on déplace la pollution vers l’extérieur des villes puisque pour le moment la majorité de l’électricité du pays est produite par des centrales à charbon, ce qui est vrai de l’ensemble des pays voisins. On ne s’attaque donc pas aux émissions carbonées de la planète, mais aux pollutions urbaines qui rendent la vie des citoyens impossible.
Lorsque l’on nous promet dans les métropoles françaises le même sort, il s’agit bien de chasser la pollution et non de décarboner la planète puisque la France produisant pour 75 % de l’électricité nucléaire, les voitures électriques sont d’abord nucléaires, un peu hydrauliques, et marginalement éoliennes ou solaires (quelques pour cents les bons jours ).
La généralisation du véhicule électrique dans les plus denses des agglomérations ralentit clairement la pollution des villes et peut être un objectif collectif assumé par la population, soit de façon autoritaire, comme en Chine, soit de façon plus démocratique. Mais le remplacement pour les campagnes de la voiture diesel par le véhicule électrique n’a rien d’évident.
Si l’on prend le bilan carbone, il faut prendre en considération l’ensemble de la filière et pour un pays « nucléaire » ou « hydraulique » cela doit pouvoir passer beaucoup mieux que pour un pays qui doit mêler fossiles et nouvelles énergies. J’ai ainsi développé récemment le cas de la Norvège dont l’hydro-électricité justifie la politique. Pour la France vouloir à la fois pousser le véhicule électrique et réduire le nucléaire est absurde au regard de l’objectif bas carbone.
Le véhicule hybride qui permet le fonctionnement en ville sur l’électrique est une amélioration de la qualité de l’air dans les agglomérations, mais sur les routes la consommation est fossile et est encore 20 à 25 % au-dessus du diesel.
La sortie hors de la ville du véhicule électrique est possible, à autonomie réduite et à recharge plus ou moins rapide, une généralisation des recharges rapides le long des grandes routes poserait, en cas de généralisation, des problèmes de réseaux… on s’apercevrait vite qu’il faut construire des centrales nouvelles pour y arriver et cela ferait l’affaire du gaz plus prompt à pouvoir satisfaire les utilisateurs.

DEVANT LE ROULEAU COMPRESSEUR MÉDIATIQUE



On peut comprendre la perplexité des industriels devant le rouleau compresseur médiatique qui voudrait une transformation rapide de son appareil productif, ils sont persuadés que l’avenir n’est pas aussi clair que ce qui s’écrit de façon très irresponsable. Ils ont devant eux des investissements colossaux, des salariés nombreux, directs et en sous-traitance, et une cohabitation future de toutes les sortes de véhicules dans des proportions inconnues.
Déjà le consommateur commence à s’éloigner du véhicule diesel et la fiscalité favorable décline, quelques sous-traitants débauchent, mais ils savent que la France et ses consommateurs ne se résument pas à Paris et que la vérité scientifique n’est pas celle qui est colportée. Ils s’avancent donc prudemment vers la coexistence en scrutant l’attitude des acheteurs. En plus des véhicules hybrides des voitures à hydrogène commencent à voir le jour .
Pendant le même temps personne ne doit se sentir coupable de faire un choix entre les possibles, tout dépend de l’endroit où l’on habite, des trajets envisagés, et du mode de vie souhaité. Je me réjouis tous les jours de vivre dans un pays où chacun a encore le droit de choisir !
Les ayatollahs existent chez nous comme ailleurs, leur utilisation de la science et de ses résultats est contestable puisque devant servir d’abord leur idéologie, mais on peut espérer que nous reviendrons bientôt à une meilleure compréhension de ce qu’est la démarche scientifique et de ce qu’est un résultat expérimental. Il faudra encore du temps pour que les commentateurs et les politiciens apprennent ou réapprennent à distinguer entre leurs émotions et l’état actuel de nos connaissances, mais on a tort de se résigner au succès des idéologies comme on l’a fait depuis une vingtaine d’années.
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 6 Juil - 8:59

L’horreur : près de 100% des enfants et adultes de France seraient contaminés par les métaux lourds !



ECOLOGIE  - Page 3 00056

https://dai.ly/x82gtze



La Rédaction
C’est ce que révèle une étude de Santé Publique France. Le cadmium est l’une des ces substances nocives. La présence de ce métal lourd chez les enfants a un lien avec à la consommation de céréales aux petits déjeuners . L’explication pourrait être liée à l’augmentation des concentrations dans les sols par l’apport d’engrais riches en cadmium.







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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 4 Juil - 19:32

Pour Nicolas Hulot, les éoliennes et la voiture électrique sont le "sens de l’histoire"


samedi 3 juillet 2021, par Gabriel Collardey


ECOLOGIE  - Page 3 Auton134-485a9Quand Nicolas Hulot parle du sens de l’histoire, il est à l’ouest. L’ancien ministre de l’écologie a déclaré sur France info que les éoliennes et la voiture électrique étaient le "sens de l’histoire". Pourtant, les éoliennes et la voiture électrique sont très polluantes.


L’éolienne participe à la dégradation du paysage, sans compter les nuisances pour les habitants et les oiseaux. D’autant que d’après un sondage de l’Ifop, 53% des Français sont opposés à l’installation d’éolienne près de chez eux !
 Et parmi les électeurs EELV, 44% y sont opposés.
 Enfin, comment assurer une production électrique suffisante pour alimenter le déploiement à grande échelle de la voiture électrique ? 
Désolé Mr HULOT mais le nucléaire apparaît comme la seule alternative possible....c’est ça le sens de l’histoire M. Hulot !









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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 3 Juil - 10:48



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 27 Juin - 10:16


Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l'absurdité de la stratégie de la voiture électrique engagée par la France.
En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d'avenir pour sauver la planète prétendument en danger.
On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c'est la solution d'avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.
La sauver de quoi ?
On ne sait pas trop, mais il faut la sauver, nous serine-t-on !
À cette fin, la France s'est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.
Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l'électrique. Soit !

Mais qu'est-ce que cela signifie ?
D'abord, l'installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l'heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.
Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation...
Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie. Et là, il faut s'attarder un instant.
À l'heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.
Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.
Or le nickel est plutôt rare sur notre terre.
Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d'étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel »
Extraction du nickel à Goro en Nouvelle Calédonie.
Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l'état pur.
Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion .Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.
Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l'on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu'importe la biodiversité pour les Khmers verts qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n'a pas de prix pour eux.
Extraction du lithium en Bolivie.
Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour l'extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l'eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d'eau.
Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu'on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur. Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.
Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.
On fait donc des carrosseries en aluminium dont l'extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l'alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l'on déverse aussi dans la mer au mépris des questions d'environnement, comme à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône.
Voilà ce qu'est le développement « durable » selon nos écologistes. Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison..!!

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 18:24


[size=16]Comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France sur la question de l’énergie

ECOLOGIE  - Page 3 Visuel_jattaque_n1
=85]Influence Normative et Culturelle

[/size]

Durant ces dernières décennies, la France n’a pas toujours su contrer les stratégies des
puissances qui avaient adopté une posture de guerre économique, y compris chez nos
partenaires les plus proches. Le dossier de l’énergie est devenu un cas d’école au niveau de
l’Union Européenne sur la manière dont l’Allemagne a su faire prévaloir ses intérêts aux
dépens de certains États membres.
Un de nos principaux points faibles est de ne pas avoir su déjouer les stratégies allemandes
d’encerclement cognitif au sein des institutions européennes ainsi que l’instrumentalisation
d’une partie des acteurs de la société civile qui sont investis sur le débat de l’environnement.
Il est urgent de ne plus subir ce type de manipulation des esprits qui dissimule la défense
d’intérêts de puissance derrière une moralisation de façade de la transition écologique.
Christian Harbulot
Directeur de l’Ecole de Guerre Economique
Lire le PDF : jattaque_mai2021.pdf (ege.fr)
 
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 18:23

Excellent article dans Front populaire sur le lobbying antinucléaire allemand à Bruxelles. « Berlin se servirait de l’Union européenne comme d’un levier afin d’orienter les débats de l’environnement pour favoriser son modèle énergétique – combinant énergies renouvelables, gaz et charbon – au détriment de celui de la France, orienté sur le nucléaire ». Cœur du problème : la taxonomie européenne pour orienter les investissements verts et durables, qui écarte jusqu’à présent le nucléaire – pourtant outil essentiel de la réduction de nos émissions – à cause du lobbying allemand ! Au même moment, les moralisateurs des énergies renouvelables tentent de faire labéliser le gaz naturel comme énergie de transition, alors qu’il pollue 40 fois plus que nos centrales… Les carcans de cette Union européenne sont en train de tuer le couple franco-allemand, qui ne peut fonctionner que sur des intérêts communs

https://frontpopulaire.fr/.../energie-
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 16:43

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 13:12

Ce n'est pas un problème écolo ou pas, l’hydraulique ou le charbon n'ont pas de potentiel et le nucléaire est à bout de souffle : les centrales n'ont pas été prévues pour durer encore 20ans donc elles devraient déjà être démantelées mais on ne sait pas faire ni enfouillir correctement les déchets radioactifs.
Donc on réfléchit vers le photovoltaique ou l'éolien : si ceux que vous appelez écologiques sont les assos de protection de l'environnement, sachez que la plupart sont contre le photovoltaique car pas de filière pour retraiter les panneaux et contre l'éolien pour la nuisance aux espèces en plus de l'impact sur les terres agricoles.

En résumé, c'est la politique énergique depuis 1944 qui nous a envoyé dans le mur.

Si vous avez la solution je la veux bien ? personnellement la décroissance me semble être la voie à étudier.

PS : il n'y a pas de chiffre sur l'électricité exportée ? ( en belgique par ex).
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mai - 9:39

Il faut que tout le monde sache où nous mènent les écolos


Production d'électricité du jeudi matin, 7 janvier 2021 à 7h45 en France


Voici les moyens de production d'électricité du jeudi matin, 7 janvier 2021 à 7h45 en France
Intéressant de voir ce que représentent l’éolien et le solaire… ! Quand c'est chiffré c'est beaucoup plus parlant ! vive les verts !
--Solaire 0
--Eolien 931 Mégawatts, 1%
--Hydraulique 11415 Mégawatts, 11%
--Nucléaire 51673 Mégawatts, 68%
--Fioul-charbon-gaz 11052 Mégawatts, 14
--Bioénergies 893 Mégawatts, 1%
--Import 7475 Mégawatt, essentiellement
d’Allemagne donc du charbon.
Pour une consommation totale de 83424 MW, pic prévu le même soir à 19h avec 87300 MW.
et toujours 6 milliards de subvention par an alloués aux énergies intermittentes (éolien, solaire) payés par tous les consommateurs sur leur facture d’électricité au travers de la CSPE !
On ferme les centrales de production pour permettre à quelques-uns de faire du fric avec des éoliennes ou des photovoltaïques qui ne produisent pas l'hiver, voilà le résultat ! Merci les écolos
Heureusement que peu d'automobilistes circulent en voiture électrique...
Sad Sad Sad Sad
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 21 Avr - 17:52

ECOLOGIE  - Page 3 Logo_m11
5G : son déploiement ne présente à ce stade « pas de risques nouveaux sur la santé », selon l'Anses


L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande toutefois, dans un avis publié et présenté hier à la presse, de « poursuivre les recherches ». Pour la bande de fréquences 26 GHz, « les données ne sont, à l'heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l'existence ou non d'effets sanitaires ».
Par Ludovic Galtier


Il est, à ce stade, « peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz [bande « cœur »  de la 5G selon l’Arcep, ndlr] présente de nouveaux risques pour la santé ». Quatre mois après le lancement du déploiement de la 5G en France dans un contexte de « controverse publique »  (lire Maire info du 2 décembre 2020), l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) souligne, dans un avis dans l'ensemble rassurant, « la nécessité de poursuivre les recherches - les connaissances sur les liens entre expositions et effets sanitaires devant être renforcées - et de suivre en particulier l’évolution de l’exposition des populations à mesure de l’évolution du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux (…) L’exposition aux champs électromagnétiques qui en résulte n’est aujourd’hui pas représentative de ce qu’elle sera dans le futur ». D’autant plus qu’il est difficile de prédire aujourd’hui de quelle façon les utilisateurs vont s’emparer des usages rendus possibles par la 5G.
L’Anses adopte un ton plus prudent, en revanche, pour la bande de fréquences du futur (26 GHz), toujours à l’état de projet, qui permettra la communication entre objets connectés. « Les données ne sont, à l’heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires ». Seule certitude : « Plus la fréquence est élevée et moins l’onde pénètre dans le corps, expliquait, hier, Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques liés aux agents physiques à l'Anses. La pénétration est limitée à quelques millimètres pour la bande de fréquences de 26 GHz, « exposant des couches superficielles de la peau ou de l'œil », quand elle est de l’ordre du centimètre pour la bande de fréquences 700-2 100 GHz.

Des propriétés différentes selon les bandes de fréquences


Ces trois bandes proposent des « propriétés différentes en portée et en débit », résume l’Agence nationale des fréquences (ANFR). À ce titre, «il n'y a pas qu'une seule 5G en termes d'exposition et de risque », souligne Matthieu Schuler, directeur délégué de l'Anses. 
Les effets sanitaires de la première bande (700 à 2 100 GHz), celle utilisée pour le déploiement des générations actuelles de communication mobile (2G, 3G et 4G), ont déjà été explorés ces dernières années. « Il n’existe à l’heure actuelle pas de preuve d’effet sanitaire lié à des expositions à des sources de champs électromagnétiques correspondant aux usages numériques courants (…) Pour les niveaux d’exposition, les études, menées à l’international et par l’ANFR, montrent qu’ils varient peu avec les antennes émettant des signaux 3G, 4G ou 5G »  (lire Maire info du 28 septembre 2020) . 
S'agissant de la bande 3,5 GHz, des simulations prédisent « une augmentation limitée de l’exposition moyenne aux ondes électromagnétiques : elle passerait de 1,3 V/m à 1,7 v/m, bien loin des valeurs limites d’exposition »  comprises entre 36 V/m et 61 V/m, affirmait hier, Alicia Torriglia, présidente du groupe « Technologies 5G »  à l’Anses. Cet avis est en consultation publique jusqu'au 1er juin 2021 « afin de recueillir les commentaires éventuels de la communauté scientifiques et des parties prenantes intéressées ». Les documents pourront être éventuellement complétés à la suite de cette consultation.

Les principales réactions


Dans un communiqué conjoint, les ministres concernés (Transition écologique, Economie, Santé, Transition numérique) ont estimé que le rapport de l’Anses « conforte les choix du gouvernement sur le lancement de la 5G »  et se sont engagés à « renforcer les efforts de recherche sur (…) d’éventuels effets sanitaires », notamment sur la bande des 26 GHz. Les experts de l’Agence recommandent de « caractériser les expositions et approfondir les connaissances sur les liens entre expositions et effets biologiques ou sanitaires pour les fréquences nouvelles, incluant des études expérimentales ». Ils souhaitent qu’à l’avenir de telles études sanitaires soient réalisées « préalablement [au] déploiement »  de technologies nouvelles. La mairie de Lille (Nord), qui avait voté, en octobre 2020, un moratoire sur le déploiement, disait, hier, « prendre acte des conclusions de l’Anses tout en regrettant qu’elles ne soient pas plus précises sur les avantages et les inconvénients de la 5G ». La levée du moratoire, implicite, n’est pas clairement abordée, relève La Voix du Nord
De leur côté, plusieurs associations qui militent contre le déploiement de la 5G ont fustigé mardi une nouvelle fois le « passage en force du gouvernement sans attendre les expertises ». D’autant que, pour elles, le rapport de l’Anses démontre la « stupéfiante incertitude »  sur la 5G, avec « beaucoup de questions et peu de réponses ».

Télécharger le rapport de l'Anses.
Télécharger l'avis de l'Anses.


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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 21 Avr - 9:40

POUR OU CONTRE LA 5 G ?



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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 19 Avr - 8:40

Des changements visibles sur 37 ans

Un travail collectif qui permet de voir sous nos yeux la fonte des calottes glaciaires, le recul des glaciers, la croissance urbaine et l'impact des incendies de forêt sur l'agriculture. Concrètement, il faut se connecter sur Google Earth, puis cliquer sur Timelapse sur la page d'accueil. Au milieu de la page, la Planète, et sur la gauche, les années défilent pour montrer les changements, année après année, sur une période de 37 ans.
Il est conseillé d'avoir un PC assez puissant et une bonne connexion à Internet pour profiter d'un affichage fluide, et ainsi se promener sur la Planète à l'aide de sa souris ou de son clavier. Sans forcément se concentrer sur le réchauffement climatique, on peut aussi zoomer sur la ville ou le quartier où l'on a grandi pour voir son évolution au fil du temps.


https://earthengine.google.com/timelapse/







 Nos villes, de 1984 à 2020. @ Google Eart
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMar 13 Avr - 9:07

ECOLOGIE  - Page 3 Captu152
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ECOLOGIE  - Page 3 Captu151
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 9:07

HIRONDELLES... 

ECOLOGIE  - Page 3 Captu126
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeSam 13 Mar - 9:37

J'ai une pensée émue pour tous les ramasseurs de papiers et cartons qui remplissent les containers et poubelles jaunes...


 ECOLOGIE  - Page 3 Captu108
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeVen 12 Fév - 16:55

lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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Bus électriques à l'arrêt à Amiens : "On ne nous avait pas dit qu'ils ne marchaient que dans les pays chauds"

Mercredi 10 février 2021 à 22:01 - 
Par Claudia CalmelFrance Bleu PicardieFrance Bleu


Amiens



Alain Gest, le président d'Amiens Métropole, préfère ironiser après l'arrêt de la quasi-totalité des bus électriques Nemo à cause de la vague de froid. Ce mardi, seuls 6 des 43 bus ont pu circuler sur le réseau Ametis.

ECOLOGIE  - Page 3 870x489_nemoLa quasi-totalité des bus électriques sont bloqués au dépôt à cause du froid :copyright: Radio France - Claudia Calmel
Des bus électriques cloués au dépôt à cause de la vague de froid. La situation pourrait prêter à sourire si elle n’impactait pas le quotidien de milliers d’habitants de l’agglomération d’Amiens.

Depuis le début de la semaine, la circulation des bus électriques Nemo est fortement perturbée : ce mercredi, seuls six des quarante-trois véhicules ont pu circuler.

Des systèmes de freinage inutilisables à cause du gel


Les Nemo électriques sont, en partie, remplacés par des bus classiques, qui roulent au diesel. Mais les passagers doivent s'armer de patience : ils doivent composer avec un bus toutes les 20 à 30 minutes, au lieu de toutes les 10 minutes en temps normal. 
Un incident dû à la chute des températures, explique Eric Patoux, le directeur de Kéolis Amiens, l'entreprise qui exploite le réseau Ametis : "Le premier problème est un problème de chauffage. Le chauffage, qui fonctionne avec un système de pompe à chaleur, n’arrive pas à monter en puissance. Nous avons une température d'environ 10° à l’intérieur des bus, ce qui n’est socialement pas acceptable pour nos conducteurs comme pour nos passagers. Il y a un deuxième problème qui est lié au gel qui s’est installé dans les bouteilles d’air qui alimentent le système de freinage. Le système se met donc en défaut et les bus ne peuvent pas démarrer. Nous avons réaffecté des bus qui roulent au gasoil pour pallier le manque de Nemo électriques et essayer d’avoir une fréquence de passage située entre 20 et 30 minutes. Nous tenons à présenter à nos voyageurs toutes nos excuses pour la gêne occasionnée." 
ECOLOGIE  - Page 3 860_patoux

Eric Patoux, le directeur de Kéolis Amiens :copyright: Radio France - Claudia Calmel


Alain Gest exige des explications du constructeur


Alain Gest, le président d’Amiens Métropole (qui a investi plus de 40 millions d’euros dans ces bus), va envoyer un courrier à la direction d’Irizar, le constructeur. Il souhaite convoquer les dirigeants de l'entreprise, basée près de St-Sebastien au Pays Basque espagnol, pour obtenir des explications sur cette panne qui est loin d'être la première : "Quand nous avons décidé d’acheter ces bus, il ne nous pas été précisé qu’ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds", ironise Alain Gest. Pour le président d'Amiens Métropole, « c'est tout simplement inadmissible. C’est la raison pour laquelle je vais adresser un courrier à la direction d’Irizar pour la convoquer à Amiens. Nous regarderons ensuite la suite à donner à cette affaire."

Citation :
"Quand nous avons décidé d’acheter ces bus, il ne nous pas été précisé qu’ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds"

ECOLOGIE  - Page 3 860_gest
Alain Gest, le président d'Amiens Métropole :copyright: Radio France - Claudia Calmel

Pour Alain Gest, les soucis techniques sur les Nemo électriques sont beaucoup trop récurrents : "Ce sont des bus issus d’une technologie nouvelle : on peut concevoir qu’il soient confrontés à des pannes. Mais lorsque nous les avons acheté chacun savait, y compris Irízar, qu’ils allaient fonctionner dans le nord de la France. Il y a trop de sujets de discussion depuis l’installation de ces bus en mai 2019. Nous n’avons que très rarement pu utiliser en même temps les 43 bus que nous avons achetés. On est donc arrivé un stade où il faut qu’Irizar s’explique et trouve des solutions."
Une équipe de techniciens d'Irizar était attendue à Amiens, mercredi soir, pour tenter de solder le problème.



ECOLOGIE  - Page 3 74x74_logo_francebleu
Claudia CalmelFrance Bleu Picardie

lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Fév - 15:22

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeLun 18 Jan - 14:39

DANS LA SERIE SOUVENIRS ...


L ' AEROPORT NOTRE DAME DES LANDES NE SERA PAS CONSTRUIT 

ECOLOGIE  - Page 3 26731410
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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Nov - 18:46

ÉCOLOGIE SANS DÉMOGRAPHIE N'EST QUE RUINE DE L'AME

[ltr]Est-ce en réaction à ce premier confinement, durant lequel le gouvernement n'a cessé de prendre le citoyen pour le dernier des imbéciles, toujours est-il que ce deuxième tour des municipales en Juin dernier a vu l'écologie faire une percée historique tandis que LREM prenait une déculottée toute aussi mémorable.[/ltr]




ECOLOGIE  - Page 3 7dd3e6_7edbfd58494846a98dfd0d94f738b046~mv2


[ltr]L'Olympe jupitérienne allait-telle célébrer un nouveau Dieu ?...[/ltr]


[ltr]S'il n'avait l'oreille du président, Yannick Jadot, tel "Hulk", allait-t-il se transformer en un titanesque colosse vert qui, dans une éruption de colère dévastatrice, allait détruire LREM dans un remake des "derniers jours de Pompili" ? [/ltr]


[ltr]A l'approche de Noël entonnerions-nous en chœur :[/ltr]


[ltr]"Il est né le divin parti, jouez hautbois résonnez musettes" ?…[/ltr]


[ltr]Il faudrait pour cela que ces petits hommes verts aient dans leurs susdites "musettes" de quoi maitriser le paramètre primordial qui préside au devenir de l'humanité … l'évolution de la démographie à l'échelle planétaire.[/ltr]


[ltr]En effet, dès 1946 Albert Einstein s'inquiétait déjà du danger que représenterait pour les générations à venir la surpopulation mondiale. Il avait une fois encore pensé juste et la croissance démographique galopante que nous connaissons est le facteur commun à tous les maux qui frappent notre environnement, qu'il soit naturel ou sécuritaire.[/ltr]


[ltr]Une brève histoire de la démographie mondiale[/ltr]


[ltr]D'abord quasiment uniforme, voire régressant parfois, durant un millier d'années le taux de croissance de la population mondiale n'a par la suite cessé d'augmenter au fils du temps.[/ltr]


[ltr]Du début de l'ère chrétienne au milieu du 16ème siècle, c'est-à-dire sur une période d'environ 1540 ans, la population mondiale, de 250 millions en l'an zéro, a doublé pour atteindre les 500 millions d'habitants. [/ltr]


[ltr]Du milieu du 16ème au début du 19ème siècle elle a de nouveau doublé pour passer de 500 millions à 1 milliard d'habitants, mais sur une période 6 fois plus courte de 250 ans.[/ltr]


[ltr]De 1800 à 1950 la population a plus que doublé, nous sommes passés de 1 à 2,5 milliards, soit un taux croissance de 2,5 sur une durée de 150 ans. [/ltr]


[ltr]L'année 2000 nous avons atteint les 6 milliards mais cette fois en seulement 50 ans.[/ltr]


[ltr]Nous sommes aujourd'hui près de 7,8 milliards d'individus à la surface du globe, si le rythme actuel d'évolution de la démographie se maintient nous serons près de 10,5 milliards en 2050.[/ltr]




ECOLOGIE  - Page 3 7dd3e6_20a0f2f0a93d4e4eb64a5bb0d69f3930~mv2




[ltr]Population mondiale (millions d'habitants) en fonction du temps.[/ltr]






[ltr]Premier souci majeur, chaque être humain est un consommateur potentiel[/ltr]


[ltr]L'homme éprouve moult besoins, se chauffer l'hiver, se rafraîchir l'été, se déplacer, communiquer, se distraire, voyager, …, et surtout se nourrir. [/ltr]


[ltr]Notre société de consommation et services ne faisant pas la différence entre la "nécessité" et le "besoin", la liste de ces derniers est devenue pléthorique et non exhaustive.[/ltr]


[ltr]Qu'à cela ne tienne, considérant comme une obligation de satisfaire à tout dès lors que cela se vend, il faut produire tout ce dont l'homme a "besoin" ![/ltr]


[ltr]Or, qui dit production dit ressources tant en termes d'énergie que de matières premières mais aussi dégagement de GES … Ces fameux Gaz à Effet de Serre.[/ltr]


[ltr]Ainsi la production d'électricité et le chauffage représentent au niveau mondial un dégagement de 11,5 milliards de tonnes de CO2. [/ltr]


[ltr]Selon BFM Business les 1,6 milliard de climatiseurs installés dans le monde nécessite 10% de cette production électrique mondiale. Dopés par l'équipement des pays émergents, ils représenteraient 45% de la demande mondiale d'électricité en 2050, si aucune correction de trajectoire n'était décidée.[/ltr]


[ltr]L'élevage quant à lui représente 14,5% de l'émission des GES.[/ltr]


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[ltr]La déforestation, en partie liée à des cultures destinées à l'alimentation du bétail, représente 20% des émissions de GES, soit la 3ème source au rang mondial.[/ltr]


[ltr]Inutile cependant de remplir des pages de données chiffrées, il existe sur le net des sites où l'on trouve nombre d'informations fort détaillées**.[/ltr]


[ltr]Chaque terrien accédera-il un jour à notre "bien être" ?[/ltr]


[ltr]Les "homo comsuptor" ne naissent cependant pas tous égaux en droits à consommer.[/ltr]


[ltr]En 1952, s'agissant des pays en voie de développement, on parlait du "tiers-monde", selon Alfred Sauvy "l'ensemble des pays, ignorés, exploités, méprisés".[/ltr]


[ltr]Dix ans plus tard, en 1962, est apparu le terme "quart-monde" pour définir les pays les plus démunis du "tiers-monde".[/ltr]


[ltr]Dans l'absolu ces gens ne seraient-ils pas en droit d'espérer avoir le même mode de vie que l'occidental lambda ?...[/ltr]


[ltr]Ou, l'avenir nous amènera-t-il à ajouter au dictionnaire le vocable "quintième-monde" ?[/ltr]


[ltr]Pourquoi pas !… [/ltr]


[ltr]Excellant souvent en matière de cynisme, le monde économique n'a-t-il pas inventé le "Marché des droits à polluer" ![/ltr]


[ltr]Quoi qu'il en soit il semble peu probable, sinon impossible, que ces pays atteignent un jour notre "niveau de vie environnemental" mais plutôt qu'ils soient d'ores et déjà condamnés à accepter leur statut !… [/ltr]


[ltr]Il y a en ce monde une "fracture sociale", aurait pu dire Jacques Chirac ![/ltr]


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[ltr]En effet … En 2014 sur le seul paramètre de la consommation annuelle d'électricité par tête d'habitant, la moyenne mondiale était de 3760 kW, la France se situant au 43ème rang avec un indice de 6448 kW.[/ltr]


[ltr]Soixante douze pays, représentant un peu plus de 2,7 milliards d'individus, étaient au dessus de cette moyenne et consommaient près de 80 % de la production mondiale. [/ltr]


[ltr]Pour que les 4,6 milliards d'individus restant puissent atteindre la même moyenne il aurait fallu multiplier par 1,6 la production mondiale ![/ltr]


[ltr]Quand interviendrait le jour du dépassement si tous les habitants de notre planète consommaient comme "la moyenne" ou comme nous Français ?...[/ltr]


[ltr]En janvier peut-être, ou l'année n pour l'année n+1, +2, +3, ... ?[/ltr]


[ltr]Quid des "Verts" dans tout cela ?[/ltr]


[ltr]On peut maintenant et en toute logique se demander quel véritable rôle l'écologie, la vraie, peut bien avoir à jouer en politique car, si le lapsus linguae entre écologie et économie peut facilement échapper à l'orateur distrait, cette dernière est aux antipodes de la préservation de la planète. [/ltr]


[ltr]Les premiers soubresauts post pandémie sont en cela annonciateurs … [/ltr]


[ltr]Le monde économique n'a rien de commun avec notre monde au sens cosmique du terme. Il en utilisera jusqu'à épuisement total toutes les ressources, vivantes et inertes, cela dusse-t-il entrainer la disparition de l'espèce humaine.[/ltr]


[ltr]Les élus d'EELV sont-ils les prophètes annonciateurs de ce tant attendu et paradisiaque monde d'après ?...[/ltr]


[ltr]Sont-ce les évangélistes de nouveaux messies sauveurs de la planète ?...[/ltr]


[ltr]Ils auront sans doute perdu de vue que nous ne sommes que 67 millions de français, moins de 1% de la population mondiale, et que la dizaine de milliers de leurs adhérents est quantité epsilonesque à l'échelle mondiale.[/ltr]


[ltr]Ils ont aussi perdu de vue, c'est un paramètre des plus amusants, que si chaque individu est un consommateur potentiel il est de surcroît affligé d'une "tare" congénitale … [/ltr]


[ltr]Il respire ![/ltr]


[ltr]La respiration des français génère 20 millions de tonnes de CO2 par an.[/ltr]


[ltr]A proportion égale la masse de CO2 dégagée annuellement par la respiration de la population mondiale est de 2270 millions de tonnes.[/ltr]


ECOLOGIE  - Page 3 7dd3e6_d0e9b38941ac4505a5073cce7d50d7d3~mv2




[ltr]A titre de comparaison la masse de CO2 dégagée annuellement par le parc de véhicules dans l’UE n’est que de 5 millions de tonnes, soit 0,22 % de ce que l’humanité produit en respirant … [/ltr]


[ltr]Quant à la respiration des français elle génère avec ses 20 millions de tonnes 4 fois plus de CO2 que le parc de véhicules de l’UE ![/ltr]


[ltr]De telles données ne sont jamais évoquées, "vade retro" ! [/ltr]


[ltr]Il vaut mieux culpabiliser le mouton sur son impact environnemental afin de mieux le tondre en criant, entre autre, haro sur l'automobiliste !…[/ltr]


[ltr]La taxe, qu'elle soit carbone, sur les carburants, ou autre, demeure l'universelle panacée, l'onguent miraculeux qui pansera les plaies infligées à notre planète ![/ltr]


[ltr]Peut être ressuscitera-t-elle aussi les espèces en voie d'extinction, voire disparues ces dernières décennies ?[/ltr]





[ltr]Faute de pouvoir considérer en toute transparence les problèmes environnementaux dans leur ensemble à l'échelle planétaire, ce qui les mettrait dans l'obligation de reconnaître que l'écologie n'est d'aucune utilité au sein de contextes politico-économique liés à la mondialisation, ils sortent de leurs musettes, en guise d'actions, un saupoudrage de mesurettes agrémenté d'une pincée de convention citoyenne.[/ltr]







[ltr]Rénover les "passoires thermiques", interdire l'installation de chaudière au fuel ou charbon ainsi que le chauffage des terrasses extérieures et les ampoules à incandescence, créer deux parcs naturels régionaux, …[/ltr]


[ltr]Sans parler de l'arme absolue consistant à interdire le passage du Tour de France dans sa ville ou le sapin de Noël sur la place de la mairie ![/ltr]


[ltr]Tremblez nations sur enveloppées, pays pollueurs et gaspilleurs d'énergie, destructeurs de l'environnement, les supers héros sauveurs de la planète sont en marche, EELV a sorti l'artillerie lourde ![/ltr]


[ltr]Voilà qui va à coup sur remodeler la face du monde et faire contrepoids, entre autres, à la déforestation de l'Amazonie ainsi qu'aux accords commerciaux liés au MERCOSUR ou au CETA ![/ltr]


[ltr]Cerise sur leur indigeste gâteau Barbara Pompili, ex présidente du Groupe écologiste à l'assemblée nationale, aujourd'hui Ministre de la Transition Ecologique, vient de faire avec le soutien du Garde des Sceaux, une proposition de loi concernant la notion "d'écocide" afin, je cite, de "mettre fin au massacre environnemental".[/ltr]


[ltr]Ignorant l'apostat, celle qui en septembre dernier a justifié la réintroduction des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles ne s'est probablement pas rendu compte, en omettant le "n" de déni et le "t" de tueur pour passer de néonicotinoïde à écocide, qu'elle risquait de tomber sous le coup de sa propre loi … Comble de l'incohérence s'il en fallut.[/ltr]


[ltr]Gérer l'évolution de la démographie, une solution applicable ?[/ltr]


[ltr]Il est évident que les dégâts environnementaux liés à l'activité humaine (production d'énergie, utilisation des ressources en matières premières, agriculture, élevage, pêche, déforestation, atteinte à la biodiversité …) sont directement proportionnels à l'évolution démographique de l'humanité. [/ltr]


[ltr]Qu'adviendrait-il si, indépendamment d'une pandémie ravageuse, d'un astéroïde apocalyptique ou d'un holocauste nucléaire qui "résoudrait le problème", la population mondiale atteignait effectivement les 10,5 milliards d'âmes en 2050 ?… [/ltr]


[ltr]Combien nous faudrait-t-il de terre pour satisfaire alors à tous nos "besoins" ?... [/ltr]


[ltr]Combien nous faudrait-t-il de terre pour que chacun vive, sinon survive ?... [/ltr]


[ltr]Ou alors, les limites de nos ressources étant atteintes, de combien de milliards de "laissés pour compte", par conséquent migrants potentiels, serions nous amener à nous "protéger" pour préserver vaille que vaille le "déséquilibre actuel" ?[/ltr]


[ltr]Maitriser l'évolution démographique de l'humanité … "Vaste problème !"[/ltr]


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Néomalthusianisme ?




[ltr]Ceci étant si la gestion de la croissance démographique apparait comme un impératif, est-ce une solution facilement applicable ? [/ltr]


[ltr]Quels hommes, quels partis politiques, quels pays oseront s'attaquer à un concept depuis la nuit des temps principalement lié à des considérations religieuses ?[/ltr]





[ltr]"Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre" (Genèse 1.28) … Parole divine ou diabolique ?...[/ltr]





[ltr]Ne pas se reproduire "comme des lapins".[/ltr]


[ltr]Cette vision de l'humanité pouvait sembler raisonnable quand, au VIIIème siècle avant JC la population mondiale ne comptait approximativement que 150 millions d'individus …[/ltr]


[ltr]C'est par contre de nos jours devenu une aberration suicidaire ![/ltr]


[ltr]Paradoxalement le Pape lui-même en a pris conscience, appelant en janvier 2015 les chrétiens à ne pas se reproduire "comme des lapins".[/ltr]


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Le Pape François


[ltr]Chez nos hommes politiques cette prise de conscience se fait non seulement attendre mais à contrario, plus vous avez d'enfants, plus ils vous donnent d'argent ![/ltr]


[ltr]Et ce sans limitation sur leur nombre ni, en application du "Droit du Sol", le "Jus Soli" vestige du Droit Romain initial, sur leur provenance… [/ltr]


[ltr]Le culte du consommateur potentiel peut être ?[/ltr]


[ltr]Cette politique démographique "d'un autre âge" n'expliquerait-t-elle pas en partie la déliquescence d'une frange de notre société de consommateurs, qui n'y verrait elle aussi que l'aspect économique ?[/ltr]


[ltr]Alors Messieurs et Dames d'EELV si vous voulez sauver la planète, je ne sais pas s'il est bio et digeste mais vous avez du pain sur la planche ![/ltr]




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[ltr]Jean-François Lecoeuvre, Humoriste (alias Jeff), essayiste, collaborateur de Terres du Nord Matin[/ltr]







[ltr]- Un chiffre anecdotique qui donne un ordre de grandeur de la démesure de notre consommation, nous mangeons chaque année 2124 milliards d'œufs à l'échelle mondiale.[/ltr]

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeDim 8 Nov - 8:50

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MessageSujet: Re: ECOLOGIE    ECOLOGIE  - Page 3 Icon_minitimeMer 7 Oct - 18:00

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