De par sa taille, Noeux est sommée de trouver une aire d'accueil de gens du voyage de 25 places dans le cadre d'un schéma départemental. En attendant, il récolte les « nomades sauvages », dixit le premier magistrat socialiste. « Personne n'en veut. Tout le monde les préfère chez le voisin », ironise-t-il.
La solution, poursuit-il, est donc de dégoter un endroit qui ne soit pas trop loin des points stratégiques - c'est obligatoire - mais loin des habitations. « Nous avons trouvé un terrain », lâche-t-il. « Nous ne dirons pas le nom. J'invite tout le monde à être perspicace. » Mystère.
En tout cas, Switalski s'étonne qu'aucune aire n'ait encore été trouvée. Une délibération n'a-t-elle pas été votée dans ce sens en octobre 2003 ? « Ça fait 5 ans », compte-t-il. Le maire positive à sa façon : « Cinq ans de gagnés ! » « Le problème, c'est qu'on recule toujours, lui rétorque l'opposition. Là, ça fait deux mois qu'ils sont là. »Sûr de son fait, Villedary cite en mauvais exemple ses chers voisins d'Artois Comm. qui ont installé des aires d'accueil. « Elles donnent des tas de privilèges à ce genre de gens. Ce n'est pas dissuasif. Aujourd'hui, ils arrivent en rois, en seigneurs (sic). »
Pour ceux qui en doutaient encore, Noeux ne les accueillera jamais de la sorte.
Lu dans la voix du nord de ce jour !